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LANSOPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - LANSOPRAZOLE MYLAN 15 mg, comprimé orodispersible

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

LANSOPRAZOLE VIATRIS 15 mg, comprimé orodispersible

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé orodispersible contient 15 mg de lansoprazole (sous formede micro-granules gastro-résistants)

Excipient(s) à effet notoire : Chaque comprimé orodispersible contient5,97 mg d'aspartam (E951) et 13,8 mg de saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé orodispersible.

Comprimé plat, à bords biseautés, rond, blanc à blanc-cassé,d’appro­ximativement 11 mm de diamètre, gravé « LP1 » sur une face et « M» sur l’autre avec des tâches orange à brun foncé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement de l'ulcère duodénal et de l'ulcère gastrique.

· Traitement de l'œsophagite par reflux.

· Prévention de l'œsophagite par reflux.

· Eradication de Helicobacter pylori (H. pylori) par administration­concomitante d'une antibiothérapie appropriée pour le traitement des ulcèresassociés à H. pylori.

· Traitement de l'ulcère duodénal et de l'ulcère gastrique bénin,induits par les AINS chez des patients nécessitant un traitement continupar AINS.

· Prévention de l'ulcère duodénal et de l'ulcère gastrique induits parles AINS chez des patients à risque (voir rubrique 4.2) nécessitant untraitement continu par AINS.

· Reflux gastro-œsophagien symptomatique.

· Syndrome de Zollinger-Ellison.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Traitement de l'ulcère duodénal :

La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant2 semaines. Chez les patients dont la cicatrisation n'est pas complète aprèscette période, le traitement sera poursuivi, à la même posologie, pendant2 semaines supplémentaires.

Traitement de l'ulcère gastrique :

La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant4 semaines. L'ulcère cicatrise habituellement en 4 semaines, mais chez lespatients dont la cicatrisation n'est pas complète après cette période, letraitement peut être poursuivi, à la même posologie, pendant 4 semainessup­plémentaires.

Œsophagite par reflux :

La posologie recommandée est de 30 mg une fois par jour pendant4 semaines. Chez des patients dont la guérison n'est pas complète aprèscette période, le traitement peut être poursuivi, à la même posologie,pendant 4 semaines supplémentaires.

Prévention de l'œsophagite par reflux :

15 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée jusqu'à 30 mgpar jour si nécessaire.

Eradication de Helicobacter pylori :

Le choix du traitement associé approprié doit prendre en compte lesrecommandations locales officielles concernant la résistance bactérienne, ladurée de traitement (habituellement de 7 jours, mais peut parfois allerjusqu'à 14 jours), et l'utilisation appropriée d'agents antibactériens.

La posologie recommandée est de 30 mg de LANSOPRAZOLE VIATRIS deux fois parjour pendant 7 jours en association avec l'une des combinaisonssu­ivantes :

· 250–500 mg de clarithromycine deux fois par jour + 1 g d'amoxicillinedeux fois par jour,

· 250 mg de clarithromycine deux fois par jour + 400–500 mg demétronidazole deux fois par jour.

Les taux d'éradication de H. pylori jusqu'à 90 %, sont obtenus lorsque laclarithromycine est associée au lansoprazole et à l'amoxicilline ou aumétronidazole.

Six mois après la réussite du traitement d'éradication, le risque deréinfection est faible et la rechute est par conséquent improbable.

L'utilisation d'une posologie comprenant 30 mg de lansoprazole deux fois parjour, 1 g d'amoxicilline deux fois par jour et 400–500 mg de métronidazoledeux fois par jour a également été étudiée. En utilisant cette association,on a observé des taux d'éradication plus faibles que pour des posologiesimpli­quant la clarithromycine. Elles peuvent être adaptées pour les patientsne pouvant pas prendre de clarithromycine dans le cadre du traitementd'é­radication, lorsque les taux locaux de résistance au métronidazole sontfaibles.

Traitement de l'ulcère duodénal et de l'ulcère gastrique bénin, induitspar les AINS chez des patients nécessitant un traitement continu parAINS :

30 mg une fois par jour pendant quatre semaines. Chez des patients dont lacicatrisation n'est pas complète, le traitement peut être poursuivi pendantquatre semaines supplémentaires. Chez les patients à risque ou atteintsd'ulcères difficiles à cicatriser, une durée de traitement plus longue et/ouune plus forte dose peut être utilisée.

Prévention de l'ulcère duodénal et de l'ulcère gastrique induits par lesAINS chez des patients à risque (âgés de plus de 65 ans ou avec unantécédent d'ulcère gastrique ou duodénal) nécessitant un traitementprolongé par AINS :

15 mg une fois par jour. En cas d'échec du traitement, la posologie de30 mg une fois par jour doit être utilisée.

Reflux gastro-œsophagien symptomatique :

La posologie recommandée est de 15 mg ou de 30 mg par jour. Le soulagementdes symptômes est obtenu rapidement. Un ajustement individuel de la posologiedoit être envisagé. Si les symptômes ne sont pas soulagés dans les4 semaines avec une posologie quotidienne de 30 mg, des examenscomplé­mentaires sont recommandés.

Syndrome de Zollinger-Ellison :

La posologie initiale recommandée est de 60 mg une fois par jour. Laposologie doit être ajustée individuellement et le traitement doit êtrepoursuivi aussi longtemps que nécessaire. Des posologies journalières jusqu'à180 mg ont été utilisées. Si la posologie journalière requise dépasse120 mg, elle devra être divisée et administrée en deux prises.

Insuffisance rénale :

Aucun ajustement de dose n'est nécessaire chez les patients atteintsd'insuf­fisance rénale.

Insuffisance hépatique :

Les patients atteints de maladies hépatiques sévères ou modérées doiventêtre maintenus sous surveillance régulière et une réduction de 50 % de ladose journalière est recommandée (voir rubriques 4.4 et 5.2).

Sujets âgés :

En raison de la clairance réduite du lansoprazole chez les sujets âgés, unajustement individuel de la dose peut être nécessaire. Une dose journalièrede 30 mg ne doit pas être dépassée chez les sujets âgés, sauf s'il existedes indications cliniques pertinentes.

Population pédiatrique :

En l'absence de données cliniques suffisantes, l'utilisation de LANSOPRAZOLEVIATRIS n'est pas recommandée chez l'enfant (voir égalementrubrique 5.2).

Le traitement chez les nourrissons de moins de un an doit être évité, lesdonnées cliniques disponibles n'ayant pas démontré d'effet bénéfique dulansoprazole dans le traitement du reflux gastro-œsophagien.

Mode d’administration

Voie orale.

Pour un effet optimal, LANSOPRAZOLE VIATRIS doit être pris une fois par jourle matin, sauf dans le cas d'une éradication de H. pylori, pour lequel letraitement doit être pris deux fois par jour, une fois le matin et une foisle soir.

Les comprimés de LANSOPRAZOLE VIATRIS ont un arôme de fraise et doiventêtre placés sur la langue, puis sucés doucement. Les comprimés se délitentrapidement dans la bouche, libérant les microgranules gastrorésistants quisont avalés avec la salive du patient.

Les comprimés peuvent également être avalés entiers avec unverre d'eau.

Les comprimés orodispersibles peuvent être délités dans une petitequantité d'eau et administrés via une sonde nasogastrique ou uneseringue orale.

Lansoprazole comprimé orodispersible doit être pris au moins 30 minutesavant les repas (voir rubrique 5.2).

Administration par sonde nasogastrique :

· Oter le piston de la seringue (utiliser une seringue d'au moins 25 mlpour le comprimé de 15 mg et de 50 ml pour le comprimé de 30 mg).

· Mettre le comprimé dans le corps de la seringue.

· Remettre le piston sur la seringue.

· Pour le comprimé de 15 mg : aspirer 10 ml d'eau du robinet dans laseringue.

· Retourner la seringue et faire pénétrer 5 ml d'air supplémentaire.

· Secouer doucement la seringue pendant 10–20 secondes jusqu'à ce que lecomprimé soit dissout.

· Raccorder la seringue sur la sonde et vider le contenu de la seringue dansla sonde gastrique.

· Pour le comprimé de 15 mg : remplir à nouveau la seringue avec 10 mld'eau du robinet puis administrer le contenu dans la sonde.

Il est important de vérifier que la seringue et la sonde sélectionnéessoient appropriées pour cette utilisation. Le diamètre minimum recommandépour la sonde nasogastrique est de 3,3 mm (10 French).

Administration orale par une seringue :

· Oter le piston de la seringue (une seringue d'au moins 5 ml pour lecomprimé de 15 mg et d’au moins 10 ml pour le comprimé de 30 mg).

· Mettre le comprimé dans le corps de la seringue.

· Remettre le piston sur la seringue.

· Pour le comprimé de 15 mg : aspirer 4 ml d'eau du robinet dans laseringue.

· Retourner la seringue et faire pénétrer 1 ml d'air supplémentaire.

· Secouer doucement la seringue pendant 10–20 secondes jusqu'à ce que lecomprimé soit dissout.

· Le contenu peut être vidé directement dans la bouche.

· Remplir à nouveau la seringue avec 2–5 ml d'eau du robinet afin derincer la seringue et vider la seringue dans la bouche.

· Répéter si nécessaire l'étape précédente.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Comme avec tous les autres traitements anti-ulcéreux, la possibilité detumeur gastrique maligne doit être écartée lors du traitement de l'ulcèregastrique avec le lansoprazole car ce dernier peut masquer les symptômes etretarder le diagnostic.

Le lansoprazole, comme tous les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) peutaugmenter les taux de bactéries normalement présentes dans le tractusgastro-intestinal. Cela peut conduire à une augmentation du risqued’infections gastro-intestinales dues à des bactéries telles que Salmonella,Cam­pylobacter, et, éventuellement Clostridium difficile chez des patientshospi­talisés.

L’administration concomitante du lansoprazole et d’inhibiteurs de laprotéase du VIH, pour lesquels l’absorption dépend du pH gastrique, tels queatazanavir et, nelfinavir, n’est pas recommandée car cela risquerait deréduire leur biodisponibilité de manière significative (voir rubrique 4.5).Si la co-administration de lansoprazole avec des inhibiteurs de la protéase duVIH est inévitable, une surveillance clinique étroite est recommandée.

Hypomagnésémie

Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez despatients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels que lelansoprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas pendant unan. L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques graves telsque fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, vertiges, arythmieventri­culaire, mais elle peut débuter de façon insidieuse et passerinaperçue. Chez la plupart des patients, l’hypomagnésémie s’estaméliorée après supplémentation en magnésium et arrêt de l’IPP.

Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en casd’association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvantinduire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du tauxde magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santéavant de commencer le traitement par l’IPP puis régulièrement pendant letraitement.

Interférence avec les tests de laboratoire

L’augmentation du taux de Chromogranine A (CgA) peut interférer avec lestests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines. Pour évitercette interférence, le traitement par lansoprazole doit être interrompu aumoins 5 jours avant de mesurer le taux de CgA (voir rubrique 5.1). Si les tauxde CgA et de gastrine ne se sont pas normalisés après la mesure initiale, lesmesures doivent être répétées 14 jours après l’arrêt du traitement parinhibiteur de la pompe à protons.

Un traitement quotidien par tout antisécrétoire gastrique, durant unepériode prolongée (plusieurs années) peut diminuer l’absorption de lavitamine B12 (cyanocobalamine) en raison d’hypo- ou d’achlorhydrie. Ledéficit en cyanocobalamine doit être pris en compte chez les patients atteintsdu syndrome de Zollinger-Ellison ou d’autres pathologies comprenant unehypersécrétion et requérant un traitement au long cours, disposant deréserves réduites ou présentant des facteurs de risque de diminution del’absorption de la vitamine B12 (comme les personnes âgées) lors detraitement au long cours ou si des symptômes cliniques sont observés.

Le lansoprazole doit être utilisé avec précaution chez les patientsatteints d'insuffisance hépatique sévère ou modérée (voir rubriques4.2 et 5­.2).

Une diminution de l'acidité gastrique due au lansoprazole peut augmenter lestaux de bactéries normalement présentes dans le tractus gastro-intestinal. Letraitement par lansoprazole peut conduire à une légère augmentation du risqued'infections gastro-intestinales notamment dues à Salmonella etCampylobacter.

Chez les patients souffrant d'ulcères gastro-duodénaux, la possibilitéd'in­fection par H. pylori comme facteur étiologique doit être envisagée.

Si le lansoprazole est utilisé en association avec des antibiotiques pour letraitement d'éradication de H. pylori, les conditions d'utilisation de cesantibiotiques doivent alors également être suivies.

En raison de données de sécurité d'emploi limitées chez les patients soustraitement d'entretien pendant plus d'un an, un suivi régulier du traitement etune évaluation approfondie du rapport bénéfice/risque doivent êtrerégulièrement réalisés chez ces patients.

De très rares cas de colite ont été rapportés chez des patients souslansoprazole. Par conséquent, dans le cas de diarrhée sévère et/oupersistante, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

À l'exception des patients traités pour l'éradication de l'infection à H.pylori, si la diarrhée persiste, l'administration de lansoprazole doit êtreinterrompue, en raison de la possibilité de colite microscopique avecépaississement du faisceau de collagène ou infiltration de cellulesinflam­matoires dans la grande sous-muqueuse de l'intestin grêle. Dans lamajorité des cas, les symptômes de la colite microscopique conduisent àl'arrêt du lansoprazole.

Le traitement de la prévention d'ulcération peptique des patientsnécessitant un traitement continu par AINS doit être limité aux patients àhaut risque (exemple : antécédents d'hémorragie gastrointesti­nale,perforati­on ou ulcère, âge avancé, association médicamenteuse connue pouraugmenter la probabilité d'apparition d'évènements indésirables des voiesdigestives hautes [exemple: corticoïdes ou anticoagulants], présence d'unfacteur grave de co-morbidité ou utilisation prolongée d'AINS aux dosesmaximales recommandées).

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisésà fortes doses et sur une durée prolongée (> 1 an), peuvent augmentermodérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres,prin­cipalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs derisque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteursde la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à40%. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs derisque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être prisen charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apportapproprié en vitamine D et en calcium.

Lupus érythémateux cutané subaigu (LECS)

Les inhibiteurs de la pompe à protons sont associés à des cas trèsoccasionnels de LECS. Si des lésions se développent, notamment sur les zonescutanées exposées au soleil, et si elles s'accompagnent d'arthralgie, lepatient doit consulter un médecin rapidement et le professionnel de santé doitenvisager d'arrêter lansoprazole. La survenue d’un LECS après traitement parun inhibiteur de la pompe à protons peut augmenter le risque de LECS avecd'autres inhibiteurs de la pompe à protons (voir rubrique 4.8).

Excipients à effets notoires

Ce médicament contient 5,97 mg d’aspartam par comprimé.

L’aspartam contient une source de phénylalanine. L’aspartam esthydrolysé dans le tube gastro-digestif lorsqu’il est ingéré par voie orale.L’un des principaux produits de l’hydrolyse est la phénylalanine. Il peutêtre dangereux pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), unemaladie génétique rare caractérisée par l’accumulation de phénylalaninene pouvant être éliminée correctement.

Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant uneintolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares)ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Effets du lansoprazole sur d'autres médicaments

Médicaments avec absorption pH-dépendante

Le lansoprazole peut interférer avec l'absorption de médicaments pourlesquels le pH gastrique est un élément déterminant de leurbiodisponi­bilité orale.

+ Inhibiteurs de la protéase du VIH :

L’administration concomitante du lansoprazole et d’inhibiteurs de laprotéase du VIH, pour lesquels l’absorption est pH-dépendante, tels queatazanavir et nelfinavir, n’est pas recommandée car cela risquerait deréduire leur biodisponibilité de manière significative (voirrubrique 4.4).

Une étude a montré que l'administration concomitante de lansoprazole(60 mg une fois par jour) et d'atazanavir 400 mg à des volontaires sainsréduit considérablement l'exposition à l'atazanavir (baisse d'environ 90 %des ASC (aire sous la courbe) et Cmax (concentration maximale)).

+ Kétoconazole et itraconazole :

L'absorption de kétoconazole et d'itraconazole au niveau du tractusgastro-intestinal est augmentée en présence d'acide gastrique.L'ad­ministration de lansoprazole peut induire des concentrations inférieures auseuil thérapeutique de kétoconazole et d'itraconazole et l'association doitêtre évitée.

+ Digoxine :

L'association de lansoprazole et de digoxine peut entraîner une augmentationde concentration plasmatique de digoxine. Les concentrations plasmatiques dedigoxine doivent par conséquent être surveillées et la dose de digoxineajustée si nécessaire au début et à la fin du traitement parlansoprazole.

Médicaments métabolisés par les enzymes du cytochrome P450

Le lansoprazole peut augmenter les concentrations plasmatiques desmédicaments métabolisés par le CYP3A4. La prudence est recommandée lors del'association du lansoprazole avec des médicaments métabolisés par cetteenzyme et présentant une faible marge thérapeutique.

+ Warfarine

Des cas d’augmentation de l’INR et du temps de prothrombine ont étérapportés lors de l’administration concomitante de warfarine et d’IPP. Uneaugmentation de l’INR et du temps de prothrombine peut provoquer deshémorragies, potentiellement fatales. En conséquence, chez les patientstraités simultanément par le lansoprazole et la warfarine, le suivi de l’INRet du temps de prothrombine est recommandé, particulièrement au début et àl’arrêt d’un traitement concomitant.

+ Théophylline :

Le lansoprazole réduit la concentration plasmatique de la théophylline, cequi peut diminuer l'effet clinique attendu. Le patient doit être soussurveillance en cas d’administration concomitante de lansoprazole et dethéophylline.

+ Tacrolimus :

L'administration concomitante de lansoprazole augmente les concentration­splasmatiques de tacrolimus (un substrat du CYP3A et de la P-gp). La prise delansoprazole augmente le taux moyen de tacrolimus jusqu'à 81 %. Lasurveillance des concentrations plasmatiques de tacrolimus est recommandée audébut ou à la fin du traitement par lansoprazole.

Médicaments transportés par la glycoprotéine P

Une inhibition de la glycoprotéine- P (P-gp) par le lansoprazole a étéobservée in vitro. La pertinence clinique en est inconnue.

Effets d'autres médicaments sur le lansoprazole

Médicaments inhibant le CYP2C19

+ Fluvoxamine :

Une diminution de la dose peut être envisagée lors de l'association dulansoprazole avec la fluvoxamine, inhibiteur du CYP2C19. Les concentration­splasmatiques du lansoprazole sont augmentées jusqu'à 4 fois la normale.

Médicaments induisant le CYP2C19 et le CYP3A4

Des inducteurs enzymatiques affectant le CYP2C19 et le CYP3A4 comme larifampicine et le millepertuis (Hypericum perforatum) peuvent sensiblementréduire les concentrations plasmatiques du lansoprazole.

Autres

+ Méthotrexate :

L’utilisation concomitante de fortes doses de méthotrexate peut augmenteret prolonger les taux sanguins de méthotrexate et/ou ses métabolites pouvantmener à une toxicité du méthotrexate.

+ Sucralfate/Anti-acides :

Le sucralfate et les anti-acides peuvent diminuer la biodisponibilité dulansoprazole. Par conséquent, le lansoprazole doit être pris au moins 1 heureaprès la prise de ces médicaments.

+ Médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens :

Aucune interaction significative sur le plan clinique entre le lansoprazoleet les anti-inflammatoires non stéroïdiens n'a été démontrée, bienqu'aucune étude d'interaction formelle n'ait été réalisée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aucune donnée clinique lors de grossesses exposées au lansoprazole n'estdisponible. Les études chez l'animal n'indiquent pas d'effet nocif direct ouindirect concernant la grossesse, le développement embryonnaire/fœtal,l'ac­couchement ou le développement post-natal.

Par conséquent, l'utilisation du lansoprazole n'est pas recommandée pendantla grossesse.

Allaitement

L'excrétion dans le lait maternel du lansoprazole n'est pas connue. Lesétudes chez l'animal ont montré une excrétion de lansoprazole dansle lait.

La décision de continuer/inte­rrompre l'allaitement ou decontinuer/in­terrompre le traitement par lansoprazole doit prendre en compte lebénéfice de l'allaitement pour l'enfant et le bénéfice du traitement parlansoprazole pour la mère.

Fertilité

Aucune donnée concernant l’effet du lansoprazole sur la fertilité humainen’est disponible. Le lansoprazole n’a pas eu d’effet sur la fertilitéchez les rats mâles et femelles.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Des effets indésirables, tels qu'étourdissements, vertiges, troublesvisuels et somnolence, peuvent survenir (voir rubrique 4.8). Dans cesconditions, la capacité à réagir peut être diminuée.

4.8. Effets indésirables

Les fréquences sont définies comme fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peufréquent (≥ 1/1,000, < 1/100); rare (≥ 1/10°000, < 1/1°000) ; trèsrare (< 1/10°000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée surla base des données disponibles).

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombopénie, éosinophilie, leucopénie

Anémie

Agranulocytose, pancytopénie

Affections du système immunitaire

Choc anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4)

Affections psychiatriques

Dépression

Insomnie, hallucination, confusion

Hallucinations visuelles

Affections du système nerveux

Céphalée, étourdissement

Instabilité psychomotrice, vertige, paresthésie, somnolence,trem­blements

Affections oculaires

Troubles visuels

Affections gastro-intestinales

Nausée, diarrhée, douleurs abdominales, constipation, vomissement,fla­tulence, sècheresse de la bouche ou de la gorge, polypes des glandesfundiques (bénins)

Glossite, candidose œsophagienne, pancréatite, altérations du goût

Colite, stomatite

Affections hépatobiliaires

Augmentation du taux des enzymes hépatiques

Hépatite, ictère

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Urticaire, prurit, rash

Pétéchies, purpura, chute de cheveux, érythème polymorphe,pho­tosensibilité

Syndrome de Steven-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndromede Lyell)

Lupus érythémateux cutané subaigu (voir rubrique 4.4)

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgie, myalgie, fracture de la hanche, du poignet ou des vertèbres(voir rubrique 4.4)

Affections du rein et des voies urinaires

Néphrite interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fatigue

Œdème

Fièvre, hyperhydrose, Œdème de Quincke, anorexie, impuissance

Investigations

Augmentation des taux de cholestérol et de triglycérides, hyponatrémie

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les effets d'un surdosage par lansoprazole chez l'homme ne sont pas connus(bien que la toxicité aiguë soit vraisemblablement faible), et, parconséquent, aucune conduite à tenir concernant le traitement ne peut êtreprécisée. Cependant, des doses quotidiennes allant jusqu'à 180 mg delansoprazole per os et jusqu'à 90 mg de lansoprazole par voie intraveineuseont été administrées au cours des essais cliniques sans entraîner d'effetsindési­rables significatifs.

Veuillez-vous référer à la rubrique 4.8 concernant les symptômeséventuels d'un surdosage de lansoprazole.

Dans le cas d'un surdosage suspecté, le patient doit être surveillé. Lelansoprazole n'est pas significativement éliminé par hémodialyse. Sinécessaire, un lavage gastrique, l'utilisation de charbon, ainsi qu'untraitement symptomatique sont recommandés.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Médicaments pour l’ulcère peptique etle reflux gastroœsophagien (RGO), Inhibiteurs de la pompe à protons.

Code ATC : A02BC03

Le lansoprazole est un inhibiteur de la pompe à protons gastrique. Il permetd'inhiber le dernier stade de formation de l'acide gastrique en inhibantl'activité de la pompe à protons H+/K+ ATPase au niveau des cellulespariétales de l'estomac. L'inhibition est réversible et dose-dépendante. Seseffets s'exercent à la fois sur les sécrétions d'acide gastrique basale etstimulée. Le lansoprazole se concentre dans les cellules pariétales et devientactif dans leur environnement acide et réagit avec le groupe sulfohydrique dela pompe à protons H+/K+ ATPase entraînant une inhibition de l'activité del'enzyme.

Effet sur la sécrétion d'acide gastrique :

Le lansoprazole est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons descellules pariétales. Une dose orale unique de 30 mg de lansoprazole inhibed'environ 80 % la sécrétion d'acide gastrique stimulée par la pentagastrine.Après l'administration quotidienne répétée pendant une période de septjours, environ 90 % de la sécrétion gastrique est inhibée. Il a un effetsemblable sur la sécrétion d'acide gastrique basale. Une administration oraleunique de 30 mg réduit la sécrétion basale d'environ 70 %; les symptômesdes patients sont donc améliorés dès la première dose. Après 8 joursd'admi­nistration répétée, la réduction est d'environ 85 %. Un soulagementrapide des symptômes est obtenu avec un comprimé orodispersible (30 mg) parjour, et la plupart des patients présentant un ulcère duodénal guérissent en2 semaines, les patients présentant un ulcère gastrique ou une œsophagitepar reflux en 4 semaines. En réduisant l'acidité gastrique, le lansoprazolecrée un environnement dans lequel les antibiotiques appropriés peuvent êtreefficaces contre H. pylori.

Pendant le traitement par des médicaments antisécrétoires, laconcentration sérique de gastrine augmente en réaction à la diminution de lasécrétion acide. De même, le taux de CgA augmente à cause de la diminutionde l’acidité gastrique. L’augmentation du taux de CgA peut interférer avecles tests réalisés pour l’exploration des tumeurs neuroendocrines.

D’après des données publiées, la prise d’inhibiteurs de la pompe àprotons devrait être interrompue entre 5 jours et 2 semaines avant de mesurerle taux de CgA. Le but est de permettre un retour à la normale des taux de CgAqui auraient été artificiellement augmentés par la prise d’IPP.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le lansoprazole est un racémique de deux énantiomères actifs qui sontbiotransformés en la forme active dans l'environnement acide des cellulespariétales. Etant donné que le lansoprazole est rapidement inactivé parl'acidité gastrique, il est administré per os sous forme gastrorésistan­tepour une absorption systémique.

Absorption et distribution

La biodisponibilité du lansoprazole en dose unique est élevée (80–90 %).Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes en 1,5 à 2,0 heures.La prise alimentaire ralentit le taux d'absorption du lansoprazole et réduit sabiodisponibilité d'environ 50 %. La liaison aux protéines plasmatiques est de97 %.

Des études ont montré que les comprimés orodispersibles délités dans unepetite quantité d'eau et administrés via une seringue directement dans labouche ou administrés via une sonde nasogastrique ont une aire sous la courbe(ASC) équivalente à celle du mode d'administration habituel.

Biotransformation et élimination

Le lansoprazole est principalement métabolisé par le foie et lesmétabolites sont excrétés par les voies rénale et biliaire. Le métabolismedu lansoprazole est principalement catalysé par l'enzyme CYP2C19. L'enzymeCYP3A4 contribue également à son métabolisme. La demi-vie d'élimination­plasmatique du lansoprazole est comprise entre 1,0 et 2,0 heures selon lesdoses unique ou multiples administrées à des sujets sains. Il n'existe pas depreuve d'accumulation après des doses multiples chez des sujets sains. Lesdérivés sulfone, sulfite et 5-hydroxyle du lansoprazole ont été identifiésdans le plasma. Ces métabolites ont une activité antisécrétoire faible ouinexistante.

Une étude avec du lansoprazole marqué au 14C indique qu'environ un tiers dela quantité administrée a été excrétée dans l'urine et deux tiers dansles fèces.

Sujets âgés

La clairance du lansoprazole est réduite chez les sujets âgés avec unedemi-vie d'élimination augmentée approximativement de 50 % à 100 %. Lesconcentrations plasmatiques maximales ne sont pas augmentées chez lespersonnes âgées.

Population pédiatrique

L'évaluation de la pharmacocinétique chez les enfants âgés de 1 à17 ans a montré une exposition similaire à celle des adultes avec des dosesde 15 mg pour ceux pesant moins de 30 kg et 30 mg pour ceux au-dessus.L'étude d'une dose de 17 mg/m2 de surface corporelle ou de 1 mg/kg de poidscorporel a montré une exposition comparable du lansoprazole chez les enfantsâgés de 2–3 mois à un an comparé aux adultes.

Une plus forte exposition au lansoprazole comparé aux adultes a étésignalée chez des enfants de moins de 2–3 mois avec des doses de 1,0 mg/kget 0,5 mg/kg de poids corporel données en dose unique.

Insuffisance hépatique

L'exposition au lansoprazole est doublée chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique légère et est encore plus forte chez les patientsprésentant une insuffisance hépatique modérée à sévère.

Métaboliseurs lents du CYP2C19

Le CYP2C19 est sujet à un polymorphisme génétique, et 2 à 6 % de lapopulation, appelée métaboliseurs lents (ML), sont homozygotes pour lamutation allélique du CYP2C19 et présente donc un déficit en enzyme CYP2C19foncti­onnelle. L'exposition au lansoprazole est multipliée plusieurs fois chezles ML par rapport aux métaboliseurs rapides (MR).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non-cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, toxicitésur les fonctions de reproduction ou génotoxicité, n'ont pas révélé derisque particulier pour l'homme.

Dans deux études de carcinogénicité conduites chez le rat, le lansoprazolea engendré des hyperplasies cellulaires gastriques entérochromaffines (ECL)liées à la dose et des carcinoïdes cellulaires ECL associés à unehypergastrinémie en rapport avec l'inhibition de la sécrétion acide.

Une métaplasie intestinale a également été observée, ainsi qu'unehyperplasie des cellules de Leydig et des tumeurs bénignes des cellules deLeydig.

Après 18 mois de traitement, une atrophie rétinienne a été observée.Ceci n'a pas été constaté chez le singe, le chien et la souris.

Chez la souris, au cours des études de carcinogénicité, sont apparus deshyperplasies cellulaires gastriques entérochromaffines (ECL) liées à la dose,des tumeurs hépatiques et des adénomes du rete testis.

L’importance clinique de ces résultats est inconnue.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Microgranules gastro-résistants :

Sphères de sucre, carbonate de magnésium léger (E504), crospovidone(E1202), hydroxypropyl­cellulose (E463), copolymère d'acideméthacry­lique-acrylate d'éthyle (1:1), citrate de triéthyle (E1505),hydroxyde de sodium (E524) , talc (E553b), polysorbate(E433), macrogol, oxyde defer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172).

Autres excipients :

Mannitol (E421), cellulose microcristalline (E460), carboxyméthyla­midonsodique, crospovidone (E1202), aspartam (E951), laurylsulfate de sodium,hydrogé­nocarbonate de sodium (E500), acide citrique monohydraté (E330), arômefraise, stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Après première ouverture du flacon : à conserver 100 jours maximum.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité.

Après première ouverture du flacon : conserver le flaconsoigneu­sement fermé.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

7, 14, 28, 30, 56, 90 et 98 comprimés sous plaquette prédécoupée(O­PA/Aluminium/PVC) et film pelable (papier/PET/A­luminium/HSL).

28 comprimés sous plaquette prédécoupée unitaire (OPA/Aluminium/ PVC) etfilm pelable (papier/PET/A­luminium/HSL).

30, 100 et 500 comprimés en flacon (PEHD), avec coton absorbant et bouchonen polypropylène (PP).

Les flacons peuvent être commercialisés avec ou sans étui cartonné enfonction des marchés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

VIATRIS SANTE

1 RUE DE TURIN

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 273 527 2 0 : 7 comprimés sous plaquette pelable prédécoupée(O­PA/Aluminium/PVC).

· 34009 273 528 9 8 : 14 comprimés sous plaquette pelable prédécoupée(O­PA/Aluminium/PVC).

· 34009 273 529 5 9 : 28 comprimés sous plaquette pelable prédécoupée(O­PA/Aluminium/PVC).

· 34009 273 530 3 1 : 30 comprimés sous plaquette pelable prédécoupée(O­PA/Aluminium/PVC).

· 34009 273 532 6 0 : 56 comprimés sous plaquette pelable prédécoupée(O­PA/Aluminium/PVC).

· 34009 273 533 2 1 : 30 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 275 206 9 3 : 28 comprimés sous plaquette prédécoupéeunitaire (OPA/Aluminium/PVC).

· 34009 584 853 9 8 : 90 comprimés sous plaquette pelable prédécoupée(O­PA/Aluminium/PVC).

· 34009 584 854 5 9 : 98 comprimés sous plaquette pelable prédécoupée(O­PA/Aluminium/PVC).

· 34009 584 856 8 8 : 100 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 584 857 4 9 : 500 comprimés en flacon (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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