Résumé des caractéristiques - LARGACTIL 4 POUR CENT, solution buvable en gouttes
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
LARGACTIL 4 POUR CENT, solution buvable en gouttes
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate dechlorpromazine............................................................................................4,458 g
Quantité correspondant à chlorpromazinebase......................................................................4,000 g
Pour 100 ml.
1 ml de solution correspond à 40 gouttes soit 40 mg dechlorpromazine base.
Excipients à effet notoire : saccharose, alcool
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable en gouttes.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Chez l’adulte
Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques nonschizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoireschroniques).
Chez l’enfant de plus de 3 ans
Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation etagressivité.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie1 goutte contient 1 mg de chlorpromazine.
1 ml de solution correspond à 40 gouttes.
Réservé à l'adulte et à l'enfant de plus de 3 ans.
La posologie minimum efficace sera toujours recherchée. Si l'état cliniquedu patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puisaugmenté progressivement par paliers.
La dose journalière sera répartie en 2 ou 3 prises.
Ce médicament n’est pas indiqué chez l’enfant de moins de 3 ans. Deplus, chez l’enfant de moins d’un an en raison du lien possible entrel’utilisation des phénothiazines et le syndrome de Mort Subite du Nourrisson(MSN), ce médicament est contre-indiqué.
Chez l'adulte
Etats psychotiques aigus.
Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques nonschizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoireschroniques).
La posologie est de 25 à 300 mg/jour, soit 25 à 300 gouttespar jour.
Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentéejusqu'à 600 mg/jour maximum.
Chez c’enfant de plus de 3 ans
Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation etagressivité :
La posologie est de 1 à 5 mg/kg/jour, soit 1 à 5 gouttes/kg/jour.
4.3. Contre-indications
Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants :
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1
· Risque de glaucome par fermeture de l'angle,
· Risque de rétention urinaire lié à des troublesurétro-prostatiques,
· Antécédent d'agranulocytose,
· En association avec :
o Les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide),
o Le citalopram,
o L'escitalopram (voir rubrique 4.5).
· Chez l’enfant de moins d’un an en raison du lien possible entrel’utilisation des phénothiazines et le syndrome de Mort Subite duNourrisson (MSN)
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales
Tout patient doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine oud'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et decontrôler immédiatement l'hémogramme. En cas de modification franche de cedernier (hyperleucocytose, granulopénie), l'administration de ce traitementsera interrompue.
Syndrome malin des neuroleptiques
En cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre letraitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malindécrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs,altération de la conscience, rigidité musculaire).
Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation etinstabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie etconstituer, par conséquent, des signes d'appels précoces. Bien que cet effetdes neuroleptiques puisse avoir une origine idiosynchrasique, certains facteursde risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintesorganiques cérébrales.
Allongement de l'intervalle QT
La chlorpromazine prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Ceteffet connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythmeventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointes potentiellementfatals (mort subite), est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'unehypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicamentaugmentant l'intervalle QT) (voir rubrique 4.8). Il convient donc lorsque lasituation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration, del'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble durythme :
· Bradycardie inférieure à 55 battements par minute,
· Hypokaliémie,
· Allongement congénital de l'intervalle QT,
· Traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner unebradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, unralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalleQT (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dansle bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
Accident vasculaire cérébral
Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez despatients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiquesatypiques, il a été observé un risque trois fois plus élevé d'accidentvasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telleaugmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autresantipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue.Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentantdes facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
Patients âgés déments
Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints depsychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.
Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement desantipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicamentscomparativement au placebo.
A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque demortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à2,6 % dans le groupe placebo.
Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec lesantipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décèssemblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisancecardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).
Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec lesantipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiquespeut augmenter la mortalité.
La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patientsdans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'estpas claire.
Le traitement doit être arrêté immédiatement et le traitement par unantipsychotique alternatif doit être envisagé dans les situationssuivantes :
Toxicité hépatique sévère
Une toxicité hépatique sévère, potentiellement fatale, a été rapportéeavec l’utilisation de la chlorpromazine. Les patients ou le personnel soignantdoivent être informés de signaler immédiatement les signes ou les symptômessuivants à un médecin : asthénie associée à une anorexie, des nausées, desvomissements, des douleurs abdominales ou un ictère. Des examens cliniques etbiologiques pour évaluer la fonction hépatique doivent être effectuésimmédiatement (voir rubrique 4.8).
Thromboembolie veineuse
Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) parfois fatales ont étérapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par desantipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, toutfacteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant letraitement par LARGACTIL et des mesures préventives doivent être mises enœuvre (voir rubrique 4.8).
Éosinophilie :
Une réaction allergique à la chlorpromazine peut se manifester par laprésence d'éosinophilie. Afin de confirmer la présence d'éosinophilie unexamen clinique approfondi ainsi qu’une numération formule sanguine complète(NFS) avec numération différentielle doivent être effectués (voirrubrique 4.8.).
Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômessystémiques :
Une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et des symptômessystémiques (DRESS) qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital ou s’avérerfatale a été rapportée en association avec un traitement par lachlorpromazine.
Au moment de la prescription, les patients doivent être informés des signeset symptômes, puis être surveillés de près afin de détecterd’éventuelles réactions cutanées.
Si des signes et symptômes évocateurs de ces réactions apparaissent, lachlorpromazine doit être interrompue immédiatement et ne pourra pas êtrereprise.
En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas êtreutilisé en cas de maladie de Parkinson.
La survenue d'un iléus paralytique, pouvant être révélé par unedistension et des douleurs abdominales, impose une prise en charge enurgence.
La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool,la lévodopa, le lithium, les antiparkinsoniens dopaminergiques, lesantiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, la méthadone,d'autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades depointes (rubrique 4.5).
Chez l'enfant, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuelévaluant les capacités d'apprentissage est recommandé. La posologie serarégulièrement adaptée en fonction de l'état clinique de l'enfant.
L'utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans sera réservée à dessituations exceptionnelles, en milieu spécialisé.
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/isomaltase.
Ce médicament contient 12 % de vol. d'éthanol (alcool), c'est-à-direjusqu'à 122 mg par dose ce qui équivaut à 3 ml de bière, 1,25 ml de vinpar dose. L'utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujetsalcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ouallaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisantshépatiques ou les épileptiques.
Précautions d'emploi
La surveillance du traitement par la chlorpromazine doit êtrerenforcée :
· Chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuilépileptogène. La survenue de crises convulsives impose l'arrêt dutraitement ;
· Chez le sujet âgé présentant :
o Une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à lasédation et aux effets extrapyramidaux,
o Une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),
o Une éventuelle hypertrophie prostatique ;
· Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, enraison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classede produits ;
· En cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison durisque d'accumulation.
Une surveillance ophtalmologique et hématologique régulière estrecommandée lors des traitements prolongés.
Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue oul'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités pardes phénothiazines (voir rubrique 4.8).
Les patients traités par antipsychotiques, incluant LARGACTIL, doivent fairel'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandationsen vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière auxpatients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
+ Médicaments abaissant le seuil épileptogène
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant leseuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de lasévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment parla plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines etbutyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
+ Médicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuventadditionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement unerétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, unesécheresse de la bouche, etc…
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par lesantidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiquesatropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi quela clozapine.
+ Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurscentraux, du baclofène et de la thalidomide.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voirmédicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que labradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistantde l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Iaet III, certains neuroleptiques.
D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont égalementen cause.
Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seulesles formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cetteinteraction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicamenttorsadogène est contre-indiquée en règle générale.
Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception àcette règle :
· Des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sontseulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
· Les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sontégalement déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autrestorsadogènes.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)+ Citalopram et escitalopram
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
+ Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et desneuroleptiques.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)+ Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et declasse III (amiodarone, dronédarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), etautres médicaments tels que arsénieux, bépridil, cisapride, diphémanil,dolasétron IV, dompéridone, érythromycine IV, levofloxacine, méquitazine,mizolastine, prucalopride, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV,torémifène, vandétanib
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
+ Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes(amisulpride, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol, fluphénazine,propériciazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone,pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes(halofantrine, luméfantrine, pentamidine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements.
Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT etsurveillance ECG monitorée.
+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine,entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, rasagiline,ropinirole, rotigotine, sélegiline)
Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.
Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. Encas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patientparkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminuésprogressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques »).
+ Alcool (boisson ou excipient)
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altérationde la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules etl'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.
+ Lithium
Syndrome confusionnel, hypertonie, hyperréflexivité avec parfoisaugmentation rapide de la lithémie.
+ Lévodopa
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces dechacun des deux médicaments.
+ Méthadone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Insuline
A fortes posologies (100 mg/jour de chlorpromazine), élévation de laglycémie (diminution de la libération d’insuline). Prévenir le patient etrenforcer l’autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologiede l’insuline pendant le traitement par les neuroleptiques et aprèsson arrêt.
+ Sulfamides hypoglycémiants
A fortes posologies (100 mg/jour de chlorpromazine), élévation de laglycémie (diminution de la libération d’insuline). Prévenir le patient etrenforcer l’autosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologiedu neuroleptique pendant le traitement par les neuroleptiques et aprèsson arrêt.
+ Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants,certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium,crizotinib, digitaliques, pasiréotide, pilocarpine,anticholinestérasiques).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés,laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B parvoie IV).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser unesurveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,métoprolol, nébivolol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendantl’association.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Diminution de l'absorption digestive des neuroleptiquesphénothiaziniques.
Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance desneuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène
Risque accru de convulsions.
+ Autres médicaments atropiniques
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétentionurinaire, constipation, sécheresse de la bouche…
+ Autres médicaments sédatifs
Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
+ Antihypertenseurs
Majoration du risque d'hypotension notamment orthostatique.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertigesou de syncopes.
+ Médicaments abaissant la pression artérielle
Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol) et bêta-bloquants utilisés dansl'insuffisance cardiaque
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effetadditif).
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique
Risque de majoration d'une hypotension notamment orthostatique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLe maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout aulong de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en chargemédicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit êtreinstituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont LARGACTIL) au cours dutroisième trimestre de grossesse, présentent un risque d’événementsindésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes desevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après lanaissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation,hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire,troubles de l’alimentation.
Les données cliniques avec la chlorpromazine sont rassurantes mais encorelimitées et les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence unetoxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Compte-tenu de ces données, il est préférable, par mesure de prudence,d’éviter d’utiliser le LARGACTIL au cours de la grossesse et il estnécessaire de surveiller étroitement les nouveau-nés en cas de traitement enfin de grossesse.
Toutefois ce médicament contenant de l'alcool est déconseillé chez lesfemmes enceintes. Il est recommandé d'utiliser une autre forme pharmaceutiquene contenant pas d'alcool.
AllaitementEn raison du passage de la chlorpromazine dans le lait maternel,l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
FertilitéUne diminution de la fertilité a été observée chez les animaux femellestraités par la chlorpromazine.
Chez les animaux mâles, les données sont insuffisantes pour évaluerl’effet de la chlorpromazine sur la fertilité.
Chez l’Homme, la chlorpromazine interagissant avec les récepteursdopaminergiques, elle peut provoquer une hyperprolactinémie pouvant êtreassociée à une baisse de la fertilité féminine et/ou masculine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament,surtout en début de traitement.
4.8. Effets indésirables
Affections hématologiques et du système lymphatique :Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
· Agranulocytose : des contrôles réguliers de la formule sanguine sontrecommandés,
· Leucopénie. ,
Fréquence indéterminée
· éosinophilie,
· thrombocytopénie
Affections du système immunitaire :Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
· Lupus érythémateux systémique rapportés chez des patients traités parla chlorpromazine. Dans certains cas, une positivité des anticorpsantinucléaires peut être observée sans lupus érythémateux clinique.
Affections endocriniennes :Fréquent et à doses plus élevées :
· Hyperprolactinémie, aménorrhée.
Fréquence indéterminée et à dose plus élevée :
· Galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
Troubles du métabolisme et de la nutrition :Très fréquent et à doses plus élevées :
· Prise de poids.
Fréquent et à doses plus élevées :
· Altération de la tolérance au glucose (voir rubrique 4.4).
Fréquence indéterminée :
· A doses plus élevées : hyperglycémie (voir rubrique 4.4),diabète.
· Hypertriglycéridémie, hyponatrémie, sécrétion inappropriéed’hormone antidiurétique.
Affections psychiatriques :Fréquent et dès les faibles doses :
Réactions anxieuses.
Fréquence indéterminée :
· Dès les doses faibles : indifférence, variation de l’étatthymique.
· Léthargie
Affections du système nerveux :Très fréquent :
· Dès les faibles doses : sédation ou somnolence, plus marquée en débutde traitement.
· A doses plus élevées :
o Dyskinésies précoces,
o Syndrome extrapyramidal :
§ Akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement auxantiparkinsoniens anticholinergiques,
§ Hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur,
o Akathisie.
· Dyskinésies tardives, survenant lors de cures prolongées. Cesdyskinésies tardives surviennent parfois à l’arrêt du neuroleptique etdisparaissent lors de sa réintroduction ou à l’augmentation de laposologie.
Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuventprovoquer une aggravation.
Fréquent :
· convulsions, hypertonie.
Fréquence indéterminée :
· Torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus,
· Akinésie,
· Hyperkinésie,
· Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4)
Affections oculaires :Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
· Troubles de l’accommodation liés à l’effet anticholinergique de lachlorpromazine.
Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
· Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’œil, dus àl’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
Affections cardiaques :Fréquent et dose-dépendants :
· Allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.4).
Fréquence indéterminée :
· Dose dépendant : torsades de pointes.
· Arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, tachycardieventriculaire.
Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d’origine cardiaque ainsi quedes cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patientstraités par la chlorpromazine, souvent en association avec d’autresneuroleptiques (voir rubrique 4.4).
Affections vasculaires :Très fréquent et dès les faibles doses :
· Hypotension orthostatique.
Fréquence indéterminée :
· Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d’emboliepulmonaire parfois fatale, ainsi que des thromboses veineuses profondes ontété rapportés avec les antipsychotiques (voir rubrique 4.4).
Affections gastro-intestinales :Très fréquent et dès les faibles doses :
· Sécheresse de la bouche, constipation (voir rubrique 4.4).
Fréquence indéterminée
· Dès les faibles doses : iléus paralytique liés à l’effetanticholinergique de la chlorpromazine (voir rubrique 4.4).
· Colites ischémiques, occlusion intestinale, nécrose gastro-intestinale(parfois fatale), colite nécrosante (parfois fatale), perforation intestinale(parfois fatale).
Affections hépatobiliaires :Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
· Lésion hépatique et ictère cholestatique : des cas de lésionshépatiques de type hépatocellulaire, ou cholestatique ou d’atteintes du foiemixte potentiellement fatale ont été rapportées chez les patients traitéspar la chlorpromazine (voir rubrique 4.4.)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :Fréquence indéterminée :
· Non dose-dépendants : réactions cutanées allergiques,photosensibilisation.
· Angiœdème, urticaire.
Affections du rein et des voies urinaires :Fréquence indéterminée et dès les faibles doses :
· Rétention urinaire liée à l’effet anticholinergique de lachlorpromazine.
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales :Fréquence indéterminée :
· Syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6)
Affections des organes de reproduction et du sein :Fréquence indéterminée et non dose-dépendants :
· Priapisme.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration :Fréquence indéterminée et à doses plus élevées :
· Dysrégulation thermique
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Syndrome parkinsonien gravissime, coma, convulsions.
Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue(risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'àrétablissement du patient (voir rubrique 4.4).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIPSYCHOTIQUE, code ATC : N05AA01
Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétésantidopaminergiques auxquelles sont imputés :
· L'effet antipsychotique recherché en thérapeutique,
· Les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies,hyperprolactinémie).
Dans le cas de la chlorpromazine, cette activité antidopaminergique estd'importance moyenne : l'activité antipsychotique est nette ; les effetsextrapyramidaux sont nets mais modérés.
La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (àl'origine d'une sédation, en général recherchée en clinique),adrénolytiques et anticholinergiques marquées.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLa chlorpromazine est rapidement absorbée par voie orale. Sabiodisponibilité est faible, en raison d'un effet de premier passage ; ellevarie de 10 à 69 %. Les concentrations plasmatiques de chlorpromazineprésentent une très forte variabilité inter-individuelle.
DistributionLa chlorpromazine diffuse largement dans les tissus. Elle est fortement liéeaux protéines plasmatiques, essentiellement à l'albumine.
Elle traverse la barrière hémato-encéphalique, diffuse à travers leplacenta et est excrétée dans le lait maternel.
BiotransformationLa chlorpromazine est très fortement métabolisée au niveau du foie :formation de métabolites soit actifs (dérivés hydroxylés, déméthylés,anoxydes), soit inactifs (sulfoconjugués). Ceux-ci peuvent subir un cycleentéro-hépatique.
ÉliminationLa chlorpromazine est éliminée essentiellement par voie urinaire etbiliaire.
La demi-vie plasmatique de la chlorpromazine est d'environ 30 heures ; cellede ses métabolites est beaucoup plus longue (4 semaines ou plus).
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études chez l'animal après administration par voie orale, ont montréune toxicité sur le développement embryo-foetal (fœtotoxicité dosedépendante chez l'embryon : augmentation du nombre de résorptions et de mortfœtale). Chez la souris, il a été observée une incidence accrue demalformations, et uniquement à des doses induisant une mortalitématernelle.
Une diminution de la fertilité a été observée chez le rat femelle.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Acide citrique monohydratée, saccharose, glycyrrhizinate d'ammonium, caramelà l'ammoniaque, huile essentielle de menthe poivrée, alcool éthylique à95 pour cent (v/v), glycérol, eau purifiée.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon compte-gouttes (verre brun) de 10 ou 30 ml.
Flacon de 125 ml (verre brun) avec seringue doseuse.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANOFI-AVENTIS FRANCE
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 305 713 0 9 : 10 ml en flacon compte-gouttes (verre brun) –non commercialisé.
· 34009 305 714 7 7 : 30 ml en flacon compte-gouttes (verre brun).
· 34009 550 056 9 8 : 125 ml en flacon (verre brun) avec seringuedoseuse.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
A compléter ultérieurement par le titulaire.
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
A compléter ultérieurement par le titulaire.
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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