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LOSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE BGR 100 mg/25 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - LOSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE BGR 100 mg/25 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR 100 mg/25 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Losartanpotas­sique........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........100 mg

Equivalent à 91,52 mg de losartan

Hydrochlorothi­azide........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............25 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Excipient à effet notoire : Chaque comprimé contient 140,61 mg de lactosemonohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR est indiqué dans le traitement del'hypertension artérielle essentielle chez les patients dont la pressionartérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le losartan oul'hydrochlo­rothiazide en monothérapie.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Hypertension

Le losartan/hydrochlo­rothiazide ne doit pas être administré en traitementinitial, mais chez les patients dont la pression artérielle n'est passuffisamment contrôlée par le losartan potassique ou l'hydrochlorot­hiazideen monothérapie.

Il est recommandé d'augmenter progressivement la dose de chaque composantindividuel (losartan et hydrochlorothi­azide).

Si la clinique le justifie, le relais direct de la monothérapie àl'association fixe peut être envisagé chez les patients ne présentant pas uneréponse tensionnelle suffisante.

La posologie habituelle en traitement d'entretien est de un comprimé deLOSARTAN/HYD­ROCHLOROTHIAZI­DE BGR 50 mg/12,5 mg (50 mg de losartan/12,5 mgd­'hydrochlorot­hiazide) une fois par jour.

En cas de réponse insuffisante à LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR50 mg/12,5 mg, la posologie peut être augmentée à un comprimé deLOSARTAN/HYD­ROCHLOROTHIAZI­DE BGR 100 mg/25 mg (100 mg de losartan/25 mgd'hydrochlo­rothiazide) une fois par jour.

La dose maximale est de un comprimé de LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR100 mg/25 mg une fois par jour.

En général, l'effet antihypertenseur est atteint dans les 3 à 4 semainessuivant le début du traitement.

LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BIOGARAN 100 mg/12,5 mg (losartan 100 mg/hydrochlo­rothiazide 12,5 mg) est disponible pour les patients qui neprésentent pas une réponse tensionnelle suffisante avec 100 mg delosartan.

Utilisation chez les patients insuffisants rénaux et patientshémodi­alysés

Aucune adaptation de la posologie initiale n'est nécessaire chez lespatients atteints d'insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine: 30 à 50 ml/min). Les comprimés de losartan/hydrochlo­rothiazide nedoivent pas être utilisés chez les patients hémodialysés. Les comprimés delosartan/hy­drochlorothia­zide ne doivent absolument pas être utilisés chezles patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de lacréatinine < 30 ml/min) (voir rubrique 4.3).

Utilisation chez les patients présentant une hypovolémie

L'hypovolémie et/ou l'hyponatrémie doivent être corrigées avant le débutdu traitement par losartan/hydrochlo­rothiazide sous forme de comprimés.

Utilisation chez les patients insuffisants hépatiques

L'administration de losartan/hydrochlo­rothiazide est contre‑indiquéechez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voirrubrique 4.3).

Utilisation chez les sujets âgés

En général, il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez lessujets âgés.

Population pédiatrique

Utilisation chez les enfants et adolescents (en dessous de 18 ans)

Il n'y a pas d'expérience chez les enfants et adolescents. Lelosartan/hy­drochlorothia­zide ne doit donc pas être utilisé chez l'enfant etl'adolescent.

Mode d’administration

LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR peut être administré avec d'autresantihy­pertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

Les comprimés de LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR doivent être avalésentiers avec un verre d'eau.

LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR peut être pris au cours ou en dehorsdes repas.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives, aux dérivés sulfamidés (telsque l'hydrochlorot­hiazide) ou à l'un des excipients mentionnés à larubrique 6.1 ;

· hypokaliémie ou hypercalcémie résistante au traitement ;

· insuffisance hépatique sévère, cholestase et troubles obstructifsbi­liaires ;

· hyponatrémie réfractaire ;

· hyperuricémie symptomatique/gou­tte ;

· 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et4.6) ;

· insuffisance rénale sévère (c'est-à-dire clairance de la créatinine< 30 ml/min) ;

· anurie ;

· administration concomitante de LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR avec desmédicaments contenant de l’aliskiren chez les patients atteints de diabèteou d’insuffisance rénale (DFG < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques4.5 et 5­.1).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Losartan
Angio‑œdème

Il convient de surveiller étroitement les patients ayant des antécédentsd'an­gio‑œdème (gonflement du visage, des lèvres, de la gorge et/ou de lalangue) (voir rubrique 4.8).

Hypotension et hypovolémie

Il existe un risque d'hypotension symptomatique, particulièrement après lapremière dose, chez les patients qui présentent une hypovolémie et/ou unedéplétion sodique, dues à un traitement diurétique intensif, un régime sanssel, des diarrhées ou des vomissements. Il convient de traiter ces pathologiesavant l'administration de comprimés de LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR (voirrubriques 4.2 et 4.3).

Déséquilibres électrolytiques

Les déséquilibres électrolytiques sont fréquents chez les patientsprésentant une insuffisance rénale, qu'ils soient diabétiques ou non, etdoivent être pris en compte. Les concentrations plasmatiques de potassium ainsique la clairance de la créatinine devront être étroitement surveillées, enparticulier chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque et ayant uneclairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 ml/min.

Les diurétiques épargneurs de potassium, les suppléments potassiques, lessubstituts de sel contenant du potassium, ou d’autres médicamentssus­ceptibles d’augmenter la kaliémie (par exemple les médicaments contenantdu triméthoprime) ne doivent pas être utilisés en association avec lelosartan/hy­drochlorothia­zide (voir rubrique 4.5).

Insuffisance hépatique

Compte tenu des données pharmacocinétiques mettant en évidence uneaugmentation significative des concentrations plasmatiques de losartan chez lespatients cirrhotiques, LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR doit être utiliséavec prudence chez les patients ayant des antécédents d'insuffisance­hépatique légère à modérée. Il n'y a pas d'expérience clinique dulosartan chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère.LOSARTAN/ HYDROCHLOROTHIAZIDE BGR est contre‑indiqué en cas d'insuffisance­hépatique sévère (voir rubriques 4.2, 4.3 et 5.2).

Insuffisance rénale

Du fait de l'inhibition du systèmerénine‑an­giotensine‑al­dostérone, des modifications de la fonctionrénale, incluant une insuffisance rénale, ont été rapportées(par­ticulièrement chez les patients dont la fonction rénale dépend del'activité du système rénine‑angioten­sine‑aldostéro­ne, par exempleles patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ou une dysfonctionrénale préexistante).

Comme avec d'autres médicaments qui affectent le systèmerénine‑an­giotensine‑al­dostérone, des augmentations de l'urémie et dela créatininémie ont également été rapportées chez des patientsprésentant une sténose bilatérale des artères rénales ou une sténoseartérielle rénale sur rein unique ; ces modifications de la fonction rénalepeuvent être réversibles à l'arrêt du traitement.

Le losartan doit être utilisé avec prudence chez ces patients.

Transplantation rénale

Il n'y a pas d'expérience clinique chez les patients ayant subi unetransplantation rénale récente.

Hyperaldostéronisme primaire

Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne sontgénéralement pas répondeurs aux traitements antihypertenseurs agissant parinhibition du système rénine‑angioten­sine. Les comprimés deLOSARTAN/HYD­ROCHLOROTHIAZI­DE BGR ne devront donc pas être utilisés.

Cardiopathie ischémique et maladie vasculaire cérébrale

Comme avec d'autres traitements antihypertenseurs, une baisse trop importantede la pression artérielle chez les patients atteints de cardiopathieis­chémique et de maladie vasculaire cérébrale pourrait entraîner uninfarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

Insuffisance cardiaque

Comme avec d'autres médicaments qui agissent sur le systèmerénine‑an­giotensine, il existe un risque d'hypotension artérielle sévèreet d'insuffisance rénale (souvent aiguë) chez les patients insuffisantscar­diaques, avec ou sans insuffisance rénale.

Sténose des valves aortique et mitrale, cardiomyopathie hypertrophiqu­eobstructive

Comme avec d'autres vasodilatateurs, une attention particulière est requisechez les patients atteints d'une sténose aortique ou mitrale, ou d'unecardiomy­opathie hypertrophique obstructive.

Particularités ethniques

Comme avec les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, le losartan et lesautres antagonistes des récepteurs de l'angiotensine semblent être moinsefficaces pour diminuer la pression artérielle chez les patients noirs que chezles autres patients, probablement en raison d'une prévalence plus élevée desconcentrations en rénine basse dans la population hypertendue noire.

Grossesse

Les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) ne doivent pasêtre débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par ARA IIne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier letraitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pourun médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. Encas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARA II doit être arrêtéimmédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voirrubriques 4.3 et 4.6).

Double blocage du systèmerénine-angiotensine‑al­dostérone (SRA­A)

Il est établi que l'utilisation concomitante d’un IEC, d’un antagonistedes récepteurs de l'angiotensine II ou de l'aliskiren augmente le risqued’hypoten­sion, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale(incluant une insuffisance rénale aiguë). Le double blocage du SRAA parco‑adminis­tration d’un IEC, d’un antagoniste des récepteurs del'angiotensine II ou de l’aliskiren n'est donc pas recommandé (voir rubriques4.5 et 5­.1).

Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolumentnéces­saire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’unspécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale,de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA IIne devraient pas être associés chez les patients atteints d’unenéphropathie diabétique.

Hydrochlorothiazide
Hypotension et déséquilibres hydro‑électro­lytiques

Comme avec tous les traitements antihypertenseurs, une hypotensionsym­ptomatique peut survenir chez certains patients. Il convient de surveillerles signes cliniques de déséquilibre hydrique ou électrolytique, par exemplehypovolémie, hyponatrémie, alcalose hypochlorémique, hypomagnésémie ouhypokaliémie pouvant survenir en cas de diarrhée ou de vomissementsin­tercurrents. Les électrolytes sériques doivent être contrôlés àintervalles réguliers chez ces patients. Il existe un risque d'hyponatrémie dedilution par temps chaud chez les patients œdémateux.

Effets métaboliques et endocriniens

Les diurétiques thiazidiques peuvent altérer la tolérance au glucose. Ilpeut être nécessaire d'adapter la posologie des antidiabétiques, y compris del'insuline (voir rubrique 4.5). Un diabète latent peut se manifester soustraitement thiazidique.

Les diurétiques thiazidiques peuvent diminuer l'excrétion urinaire ducalcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie.Une hypercalcémie marquée peut être le signe d'une hyperparathyroïdi­emasquée. Les diurétiques thiazidiques doivent être arrêtés avant d'explorerla fonction parathyroïdienne.

Les diurétiques thiazidiques peuvent provoquer une augmentation des taux decholestérol et de triglycérides.

Les diurétiques thiazidiques peuvent précipiter une hyperuricémie et/oudes crises de goutte chez certains patients. Le losartan induisant unediminution de l'acide urique, son association avec l'hydrochlorot­hiazideatténue l'hyperuricémie induite par le diurétique.

Troubles oculaires

Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à anglefermé :

Les sulfonamides ou leurs dérivés peuvent provoquer une réactionidiosyn­crasique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomaliedu champ visuel, à une myopie transitoire et à un glaucome aigu à anglefermé. Les symptômes comprennent l’apparition aiguë d’une diminution del’acuité visuelle ou d’une douleur oculaire et surviennent généralementdans les heures à quelques semaines suivant le début du traitement. Leglaucome aigu à angle fermé non traité peut entraîner une perte permanentede la vision. Le traitement primaire consiste à interrompre la prise demédicament le plus rapidement possible. Des traitements médicaux ouchirurgicaux rapides pourraient être envisagés si la pression intraoculairereste incontrôlée. Les facteurs de risque de développer un glaucome aigu àangle fermé peuvent inclure des antécédents d’allergie aux sulfonamides ouà la pénicilline.

Insuffisance hépatique

Les diurétiques thiazidiques doivent être utilisés avec prudence chez lespatients qui présentent une insuffisance hépatique ou une maladie hépatiqueévolutive, en raison du risque de cholestase intra‑hépatique et desmodifications mineures de l'équilibre hydro‑électro­lytique pouvantprovoquer un coma hépatique.

LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR est contre‑indiqué chez les patientsprésentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubriques4.3 et 5­.2).

Cancer de la peau non mélanome

Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinomebaso­cellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de ladose cumulative d'exposition à l'hydrochlorot­hiazide a été observé dansdeux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Lesactions photosensibili­santes de l’hydrochlorot­hiazide pourraientcon­stituer un mécanisme possible du CPNM.

Les patients prenant de l’hydrochlorot­hiazide doivent être informés durisque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pourdétecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésioncutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une expositionlimitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protectionadéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risquede cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinéesrapi­dement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies.L'uti­lisation d’hydrochlorot­hiazide peut également devoir êtrereconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussirubrique 4.8).

Autre

Des réactions d'hypersensibilité peuvent survenir chez les patients ayantou non des antécédents d'allergies ou d'asthme bronchique et traités pardiurétiques thiazidiques. Une exacerbation ou une activation d'un lupusérythémateux disséminé a été rapportée avec l'utilisation de diurétiquesthi­azidiques.

Excipient

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Losartan

Des diminutions des concentrations du métabolite actif ont été rapportéesavec la rifampicine et le fluconazole. Les conséquences cliniques de cesinteractions n'ont pas été évaluées.

Comme avec d'autres médicaments qui inhibent l’angiotensine II ou seseffets, l’administration concomitante de diurétiques épargneurs de potassium(par exemple spironolactone, triamtérène, amiloride), de supplémentspo­tassiques, de substituts de sel contenant du potassium, ou d’autresmédicaments susceptibles d’augmenter la kaliémie (par exemple lesmédicaments contenant du triméthoprime), peut provoquer une élévation de lakaliémie. Une administration concomitante est déconseillée.

Comme avec d'autres médicaments qui agissent sur l'excrétion de sodium, ilexiste un risque de diminution de la quantité de lithium excrétée. Lalithémie doit donc être surveillée attentivement en cas d'administrati­onconcomitante de sels de lithium et d’antagonistes des récepteurs del’angiotensi­ne II.

L’effet antihypertenseur peut être diminué en cas d’administrati­onconcomitante d’antagonistes de l’angiotensine II et d'AINS(c'est‑à‑dire les inhibiteurs sélectifs de la COX‑2, l'acideacétyl­salicylique utilisé à des doses anti‑inflammatoires et AINS nonsélectifs). La co‑administration d'antagonistes de l'angiotensine II ou dediurétiques et d’AINS peut entraîner une aggravation de la fonction rénale,avec possibilité d'insuffisance rénale aiguë et augmentation de la kaliémie,en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénalepréexistante. L'association doit être administrée avec prudence, enparticulier chez le sujet âgé. Les patients doivent être hydratés de façonadaptée et il convient de contrôler la fonction rénale en début detraitement et régulièrement ensuite.

Chez certains patients traités par AINS y compris les inhibiteurs sélectifsde la COX‑2 et présentant une fonction rénale altérée, il existe un risquede détérioration de la fonction rénale en cas d'administration concomitanted'an­tagonistes des récepteurs de l'angiotensine II. Ces effets sontgénéralement réversibles.

Des données d’études cliniques ont montré qu’un double blocage dusystème rénine‑angioten­sine‑aldostéro­ne (SRAA) parco‑adminis­tration d’un IEC, d’un antagoniste des récepteurs del’angiotensine II ou de l’aliskiren est associé à une fréquence plusélevée d’effets indésirables tels que hypotension, hyperkaliémie etaltération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë),comparée à l’utilisation d’un seul agent agissant sur le SRAA (voirrubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

Autres substances entraînant une hypotension comme les antidépresseur­stricycliques, les antipsychotiques, le baclofène, l'amifostine : le risqued'hypotension peut être majoré lors de l'administration concomitante avec cesmédicaments qui baissent la pression artérielle, que ce soit leur effetprincipal attendu ou un effet secondaire.

Hydrochlorothiazide

Les produits ci‑dessous peuvent interagir avec les diurétiquesthi­azidiques en cas de prise concomitante :

Alcool, barbituriques narcotiques ou antidépresseurs

Risque de potentialisation de l’hypotension orthostatique.

Antidiabétiques (par voie orale et insuline)

Le traitement par thiazidique peut modifier la tolérance au glucose. Uneadaptation de la posologie de l’antidiabétique peut être nécessaire. Lametformine devra être utilisée avec prudence en raison du risque d'acidoselactique induite par une possible insuffisance rénale fonctionnelle liée àl'hydrochlorot­hiazide.

Autres antihypertenseurs

Effet additif.

Résines de cholestyramine et colestipol

L’absorption de l’hydrochlorot­hiazide est diminuée en présence derésines échangeuses d’anions. Des doses uniques de cholestyramine ou decolestipol lient l’hydrochlorot­hiazide et réduisent son absorption dans lesvoies digestives de respectivement 85 % et 43 %.

Corticoïdes, ACTH

Aggravation de la déplétion électrolytique, en particulierl’hy­pokaliémie.

Amines pressives (par exemple adrénaline)

Risque de diminution de la réponse aux amines pressives, mais insuffisantpour exclure leur utilisation.

Myorelaxants non dépolarisants (par exemple tubocurarine)

Risque de majoration de l’effet myorelaxant.

Lithium

Les diurétiques diminuent la clairance rénale du lithium, ce qui entraîneun risque élevé de toxicité du lithium ; l’administration concomitante estdéconseillée.

Médicaments utilisés dans le traitement de la goutte (probénécide,sul­finpyrazone et allopurinol)

Un ajustement posologique des médicaments uricosuriques peut êtrenécessaire en raison du risque d'élévation du taux d'acide urique dans lesang dû à l'hydrochlorot­hiazide. Une augmentation de la posologie duprobénécide ou du sulfinpyrazone peut être nécessaire. L'administrati­onconcomitante d'un thiazidique peut augmenter l'incidence des réactionsd'hy­persensibilité à l'allopurinol.

Agents anticholinergiques (atropine, bipéridène)

Augmentation de la biodisponibilité des diurétiques de type thiazidiquespar diminution de la motilité gastro‑intestinale et du taux de vidangegastrique.

Agents cytotoxiques (cyclophosphamide, méthotrexate)

Les diurétiques thiazidiques peuvent réduire l'excrétion rénale demédicaments cytotoxiques et majorer leur effet myélosuppresseur.

Salicylés

En cas d'administration de salicylés à hautes doses,l'hydrochlo­rothiazide peut favoriser leur toxicité sur le système nerveuxcentral.

Méthyldopa

Une anémie hémolytique a été rapportée dans des cas isolés aprèsadministration concomitante d'hydrochlorot­hiazide et de méthyldopa.

Ciclosporine

L'administration concomitante avec la ciclosporine peut augmenter le risqued'hyperu­ricémie et de complications à type de goutte.

Digitaliques

Une hypokaliémie ou une hypomagnésémie induites par les diurétiquesthi­azidiques peut favoriser l'apparition d'une arythmie cardiaque liée auxdigitaliques.

Médicaments affectés par les modifications de la kaliémie

Un contrôle périodique de la kaliémie et de l'électrocardi­ogramme estrecommandé lorsque le losartan/HCTZ est administré avec des médicaments dontles effets sont affectés par des troubles de la kaliémie (par exemple, lesdigitaliques et les antiarythmiques) et avec les médicaments suivants pouvantprovoquer des torsades de pointe (tachycardie ventriculaire), y compris certainsanti‑a­rythmiques, l'hypokaliémie étant un facteur prédisposant aux torsadesde pointe :

· antiarythmiques de classe la (par exemple, quinidine, hydroquinidine,di­sopyramide) ;

· antiarythmiques de classe III (par exemple, amiodarone, sotalol,dofétilide, ibutilide) ;

· certains neuroleptiques (par exemple, thioridazine, chlorpromazine,lé­vomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, sultopride,ami­sulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol) ;

· autres (par exemple, bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV,halofantrine, mizolastine, pentamidine, terfénadine, vincamine IV).

Sels de calcium

Les diurétiques thiazidiques peuvent augmenter la calcémie en raison d'unediminution de l'excrétion urinaire du calcium. Si des suppléments calciquesdoivent être prescrits, la calcémie sera contrôlée et la posologie ducalcium devra être ajustée en conséquence.

Interaction avec les tests de laboratoire

Du fait de leur effet sur le métabolisme du calcium, les diurétiquesthi­azidiques peuvent influer sur les tests de la fonction parathyroïdien­ne(voir rubrique 4.4).

Carbamazépine

Risque d'hyponatrémie symptomatique. Il convient d'effectuer un contrôleclinique et biologique.

Produits de contraste iodés

En cas de déshydratation liée aux diurétiques, il existe un risque accrud'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de produitsde contrastes iodés à hautes doses. Le patient devra être réhydraté avantleur administration.

Amphotéricine B (voie parentérale), corticoïdes, ACTH, laxatifs stimulantsou glycyrrhisine (présente dans la réglisse)

L'hydrochlorot­hiazide peut majorer les déséquilibres électrolytiques, enparticulier l'hypokaliémie.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) :

L'utilisation des ARA II est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des ARA II est contre‑indiquéeaux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après une exposition aux IEC au cours du 1er trimestre de lagrossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation durisque de malformation congénitale ne peut être exclue. Il n'existe pasd'études épidémiologiques disponibles concernant l'utilisation des ARA II,cependant un risque similaire à celui des IEC pourrait exister avec cetteclasse. A moins que le traitement par ARA II soit considéré comme essentiel,il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientesqui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécuritéétabli pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitementpar ARA II doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitementalter­natif doit être débuté.

L'exposition à un traitement par ARA II pendant les 2ème et 3èmetrimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité(di­minution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification desos du crâne) et une toxicité chez le nouveau‑né (insuffisance rénale,hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3).

En cas d'exposition aux ARA II à partir du 2ème trimestre de la grossesse,il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier lafonction rénale et les os de la voûte du crâne.

Les nouveau‑nés de mère traitée par ARA II doivent être surveillés surle plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Hydrochlorothiazide :

Les données concernant l'utilisation de l'hydrochlorot­hiazide pendant lagrossesse, et particulièrement pendant le 1er trimestre, sont limitées. Lesétudes animales sont insuffisantes.

L'hydrochlorot­hiazide traverse la barrière placentaire. Compte tenu dumécanisme d'action pharmacologique de l'hydrochlorot­hiazide, son utilisationau cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse peut diminuer laperfusion fœtoplacentaire et entraîner des effets fœtaux et néonataux telsqu'un ictère, un déséquilibre électrolytique et une thrombopénie.

L'hydrochlorot­hiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l'œdèmegestati­onnel, l'hypertension gestationnelle ou la prééclampsie, en raison durisque de diminution de la volémie et de l'hypoperfusion placentaire, sanseffet bénéfique sur l'évolution de la maladie.

L'hydrochlorot­hiazide ne doit pas être utilisé pour traiterl'hyper­tension artérielle essentielle chez les femmes enceintes, sauf dans lesrares cas où aucun autre traitement n'est possible.

Allaitement
Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) :

En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation delosartan/hy­drochlorothia­zide au cours de l'allaitement,LO­SARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR est déconseillé et il est préférabled'u­tiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établipendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau‑né ou leprématuré.

Hydrochlorothiazide :

L'hydrochlorot­hiazide est excrété dans le lait humain en petitesquantités. Les diurétiques thiazidiques à fortes doses provoquant unediurèse intense peuvent empêcher la sécrétion lactée. L'utilisation deLOSARTAN/HYD­ROCHLOROTHIAZI­DE BGR pendant l'allaitement est déconseillée. SiLOSARTAN/HYD­ROCHLOROTHIAZI­DE BGR est utilisé pendant l'allaitement, les dosesdoivent être les plus faibles possible.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n'ont pas été étudiés. Cependant, les conducteurs de véhicules ouutilisateurs de machines doivent être avertis que les traitementsan­tihypertenseurs peuvent parfois provoquer des étourdissements ou unesomnolence, en particulier en début de traitement ou lors d'une augmentation dela posologie.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables ci-dessous sont répertoriés, si approprié, parclasse d'organe et fréquence selon la convention suivante :

· très fréquent (≥ 1/10) ;

· fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;

· peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;

· rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;

· très rare (< 1/10 000) ;

· fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Dans les essais cliniques menés avec le losartan potassique etl'hydrochlo­rothiazide, aucun effet indésirable spécifique à cetteassociation n'a été observé. Les effets indésirables ont été limités àceux décrits précédemment avec le losartan potassique et/oul’hydrochlo­rothiazide.

Dans les études cliniques contrôlées menées dans l'hypertensio­nessentielle, les étourdissements ont été le seul effet indésirable lié aumédicament et rapporté avec une fréquence supérieure au placebo chez aumoins 1 % des patients traités par losartan potassique ethydrochlorot­hiazide.

En plus de ces effets, les effets indésirables rapportés depuis la mise surle marché du médicament sont les suivants :

Classe de système d'organe

Effet indésirable

Fréquence

Affections hépatobiliaires

hépatite

rare

Investigations

hyperkaliémie, augmentation des ALAT

rare

Les effets indésirables rapportés avec l'un des composants individuelspou­rraient être des effets indésirables observés avec l'association losartanpotas­sique/hydrochlo­rothiazide. Ce sont les suivants :

Losartan

Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec le losartan dansles études cliniques et depuis la mise sur le marché :

Classe de système d'organe

Effet indésirable

Fréquence

Affections hématologiques et du système lymphatique

anémie, purpura rhumatoïde, ecchymoses, hémolyse

peu fréquent

thrombopénie

fréquence indéterminée

Affections cardiaques

hypotension, hypotension orthostatique, sternalgie, angor, blocauriculo‑ven­triculaire du deuxième degré, accident vasculaire cérébral,infarctus du myocarde, palpitations, arythmie (fibrillation auriculaire,bra­dycardie sinusale, tachycardie, tachycardie ventriculaire, fibrillationven­triculaire)

peu fréquent

Affection de l'oreille et du labyrinthe

vertiges, acouphènes

peu fréquent

Affections oculaires

vision trouble, sensation de brûlure/picotement dans les yeux,conjonctivite, baisse de l'acuité visuelle

peu fréquent

Affections gastro‑intestinales

douleur abdominale, nausées, diarrhée, dyspepsie

fréquent

constipation, douleur dentaire, sécheresse de la bouche, flatulence,gas­trite, vomissements, constipation opiniâtre

peu fréquent

pancréatite

fréquence indéterminée

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

asthénie, fatigue, douleur thoracique

fréquent

œdème du visage, œdème, fièvre

peu fréquent

syndrome pseudo‑grippal, malaise

fréquence indéterminée

Affections hépatobiliaires

anomalies de la fonction hépatique

fréquence indéterminée

Affection du système immunitaire

hypersensibilité : réactions anaphylactiques, angio‑œdème avecgonflement du larynx et de la glotte entraînant une obstruction des voiesaériennes et/ou un œdème du visage, des lèvres, du pharynx et/ou de lalangue ; certains de ces patients avaient des antécédents d’angio‑œdèmelié à l’administration d’autres médicaments, y compris les IEC

rare

Troubles du métabolisme et de la nutrition

anorexie, goutte

peu fréquent

Affections musculo‑squelet­tiques et du tissu conjonctif

crampes musculaires, douleur lombaire, douleur de la jambe, myalgies

fréquent

douleur du bras, gonflement des articulations, douleur du genou, douleurmusculo-squelettique, douleur à l'épaule, raideur, arthralgie, arthrite,coxalgie, fibromyalgie, faiblesse musculaire

peu fréquent

rhabdomyolyse

fréquence indéterminée

Affections du système nerveux

céphalées, étourdissements

fréquent

nervosité, paresthésie, neuropathie périphérique, tremblements, migraine,syncope

peu fréquent

dysgueusie

fréquence indéterminée

Affections psychiatriques

insomnie

fréquent

anxiété, troubles anxieux, peur panique, confusion, dépression, anomaliedes rêves, troubles du sommeil, somnolence, troubles de la mémoire

peu fréquent

Affections du rein et des voies urinaires

atteinte rénale, insuffisance rénale

fréquent

nycturie, mictions fréquentes, infection des voies urinaires

peu fréquent

Affections des organes de reproduction et du sein

baisse de la libido, troubles de l'érection/im­puissance

peu fréquent

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

toux, infections des voies respiratoires hautes, congestion nasale, sinusite,troubles des sinus

fréquent

gêne pharyngée, pharyngite, laryngite, dyspnée, bronchite, épistaxis,rhinite, congestion pulmonaire

peu fréquent

Affections de la peau et du tissu sous‑cutané

alopécie, dermatite, sécheresse de la peau, érythème, boufféesvasomo­trices, photosensibilité, prurit, rash, urticaire, sudation

peu fréquent

Affections vasculaires

vascularite

peu fréquent

effets orthostatiques liés à la dose

fréquence indéterminée

Investigations

hyperkaliémie, légère baisse de l'hématocrite et de l'hémoglobine,hy­poglycémie

fréquent

légère élévation de l'urémie et de la créatinine sérique

peu fréquent

élévation des enzymes hépatiques et de la bilirubine

très rare

hyponatrémie

fréquence indéterminée

Hydrochlorothiazide

Classe de système d'organe

Effet indésirable

Fréquence

Affections hématologiques et du système lymphatique

agranulocytose, aplasie médullaire, anémie hémolytique, leucopénie,purpura, thrombopénie

peu fréquent

Affections du système immunitaire

réaction anaphylactique

rare

Troubles du métabolisme et de la nutrition

anorexie, hyperglycémie, hyperuricémie, hypokaliémie, hyponatrémie

peu fréquent

Affections psychiatriques

insomnie

peu fréquent

Affections du système nerveux

céphalées

fréquent

Affections oculaires

vision trouble transitoire, xanthopsie

peu fréquent

épanchement choroïdien, myopie aiguë, glaucome aigu à angle fermé

fréquence indéterminée

Affections vasculaires

angéite nécrosante (vascularite, vascularite cutanée)

peu fréquent

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

détresse respiratoire incluant pneumopathie et œdème pulmonaire

peu fréquent

Affections gastro‑intestinales

sialadénite, spasmes, irritation gastrique, nausées, vomissements,di­arrhée, constipation

peu fréquent

Affections hépatobiliaires

ictère (cholestase intra‑hépatique), pancréatite

peu fréquent

Affections de la peau et du tissu sous‑cutané

réactions de photosensibilité, urticaire, syndrome de Lyell

peu fréquent

lupus érythémateux cutané

fréquence indéterminée

Affections musculo‑squelet­tiques et du tissu conjonctif

crampes musculaires

peu fréquent

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes etpolypes)

cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinomeépider­moïde)

fréquence indéterminée

Affections du rein et des voies urinaires

glycosurie, néphrite interstitielle, anomalie de la fonction rénale,insuffi­sance rénale

peu fréquent

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

fièvre, étourdissements

peu fréquent

Description de certains effets indésirables

Cancer de la peau non mélanome : d'après les données disponibles provenantd'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entrel’hydrochlo­rothiazide et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques4.4 et 5­.1).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aucune information spécifique sur le traitement d'un surdosage par LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR n'est disponible. Le traitement est symptomatique. Letraitement par LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR doit être interrompu et lepatient doit être placé sous surveillance étroite. Les mesures suggéréescompren­nent l'induction de vomissements si l'ingestion est récente et lacorrection de la déshydratation, du déséquilibre électrolytique, du comahépatique et de l'hypotension à l'aide des procédures établies.

Losartan

Les données relatives à un surdosage chez l'homme sont limitées. Lessymptômes les plus probables d’un surdosage, sont une hypotension et unetachycardie. Une bradycardie peut survenir en réponse à une stimulation dusystème nerveux parasympathique (vagal). Si une hypotension symptomatique­apparaît, un traitement approprié sera initié.

Ni le losartan ni son métabolite actif ne peuvent être éliminés parhémodialyse.

Hydrochlorothiazide

Les signes et symptômes les plus fréquents sont ceux causés par ladéplétion électrolytique (hypokaliémie, hypochlorémie, hyponatrémie) et ladéshydratation dues à une diurèse excessive. Si le patient a également prisdes digitaliques, l'hypokaliémie peut accentuer les arythmies cardiaques.

Le degré d'élimination de l'hydrochlorot­hiazide par hémodialyse n'a pasété établi.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antagonistes de l'angiotensine II etdiurétiques, code ATC : C09DA01.

Losartan‑hydrochlo­rothiazide

Il a été démontré que les composants de LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDEB­GR ont des effets hypotenseurs additifs, induisant une diminution de lapression artérielle plus importante que chaque composant seul. Cet effet estprobablement dû aux actions complémentaires des deux composants. De plus, dufait de son effet diurétique, l'hydrochlorot­hiazide augmente l'activitérénine plasmatique et la sécrétion d'aldostérone, diminue le taux depotassium sérique et augmente le taux d'angiotensine II. Le losartan inhibetous les effets physiologiquement pertinents de l'angiotensine II et, parl'inhibition de l'aldostérone, pourrait avoir tendance à atténuer la perte depotassium associée au diurétique.

Le losartan possède un effet uricosurique léger et transitoire.L'hy­drochlorothia­zide induit des augmentations légères de l'acide urique ;l'association de losartan et d'hydrochlorot­hiazide tend à atténuerl'hype­ruricémie induite par les diurétiques.

L'effet antihypertenseur des spécialités à base delosartan/hy­drochlorothia­zide se maintient sur 24 heures. Dans les étudescliniques d'une durée d'au moins un an, l'effet antihypertenseur a étémaintenu tout au long du traitement. Malgré la diminution marquée de lapression artérielle, l'administration des spécialités à base delosartan/hy­drochlorothia­zide n'a pas eu d'effet cliniquement significatif surla fréquence cardiaque. Dans les études cliniques, après 12 semaines detraitement par losartan 50 mg/hydrochlo­rothiazide 12,5 mg la pressionartérielle diastolique au repos a été réduite en moyenne jusqu’à13,2 mmHg.

LOSARTAN/HYDROC­HLOROTHIAZIDE BGR est efficace pour faire baisser lapression artérielle chez les hommes et les femmes, chez les patients noirs etchez les autres patients et chez les patients jeunes (moins de 65 ans) et plusâgés (plus de 65 ans), et est efficace à tous les niveauxd'hyper­tension.

Losartan

Le losartan est un antagoniste synthétique oral des récepteurs del'angiotensine II (type AT1). L'angiotensine II, vasoconstricteur puissant, estla principale hormone active du système rénine‑angiotensine et undéterminant important de la physiopathologie de l'hypertension. L'angiotensineII se lie aux récepteurs AT1 présents dans de nombreux tissus (muscle lissevasculaire, glande surrénale, reins et cœur par exemple) et exerce plusieursactions biologiques importantes, notamment la vasoconstriction et la libérationd'al­dostérone. L'angiotensine II stimule également la prolifération descellules musculaires lisses.

Le losartan inhibe sélectivement les récepteurs AT1. In vitro et in vivo,le losartan et son métabolite acide carboxylique pharmacologiquement actif(E‑3174) inhibent tous les effets physiologiquement pertinents del'angiotensine II, quelles que soient les sources ou les voies de synthèse.

Le losartan n'a pas d'effet agoniste ou inhibiteur sur d'autres récepteurshormonaux ou sur les canaux ioniques qui jouent un rôle important dans larégulation cardiovasculaire. De plus, le losartan n'inhibe pas l'ECA (kininaseII), l'enzyme qui dégrade la bradykinine. Il n'y a donc pas d'augmentation deseffets indésirables induits par la bradykinine.

Lors de l'administration de losartan, la suppression de la rétroactionnégative de l'angiotensine II sur la sécrétion de rénine induit uneaugmentation de l'activité rénine plasmatique (ARP). Cette augmentationen­traîne une élévation de l'angiotensine II plasmatique. Malgré cesaugmentations, l'activité antihypertensive et la diminution de l'aldostérone­plasmatique sont maintenues, ce qui indique une inhibition efficace desrécepteurs de l'angiotensine II. Après l'arrêt du losartan, l'ARP et le tauxd'angiotensine II reviennent aux valeurs normales dans les trois jours.

Le losartan et son principal métabolite actif ont une affinité beaucoupplus importante pour les récepteurs AT1 que pour les récepteurs AT2. Lemétabolite actif est 10 à 40 fois plus actif que le losartan àpoids égal.

Dans une étude destinée à évaluer spécifiquement l'incidence de la touxchez les patients traités par losartan et chez ceux traités par IEC,celle‑ci était comparable chez les patients traités par losartan ouhydrochlorot­hiazide et était significativement inférieure à celle despatients traités par IEC. De plus, dans une analyse globale de 16 essaiscliniques en double aveugle chez 4 131 patients, l'incidence de la touxrapportée spontanément était comparable chez les patients traités par lelosartan (3,1 %) et chez ceux traités par placebo (2,6 %) ouhydrochlorot­hiazide (4,1 %), alors que l'incidence de la toux chez les patientstraités par IEC était de 8,8 %.

Chez les patients hypertendus non diabétiques présentant une protéinurie,l'ad­ministration de losartan potassique réduit significativement laprotéinurie et la fraction excrétée d'albumine et d'IgG. Le losartanmaintient le débit de filtration glomérulaire et réduit la fraction defiltration. En général, le losartan induit une diminution de l'uricémie(ha­bituellement < 0,4 mg/dl) qui se maintient en cas de traitement aulong cours.

Le losartan n'a pas d'effet sur les réflexes automatiques et n'a pas d'effetprolongé sur la noradrénaline plasmatique.

Chez les patients présentant une insuffisance ventriculaire gauche, desdoses de 25 mg et 50 mg de losartan ont eu des effets hémodynamiques etneurohormonaux positifs caractérisés par une augmentation de l'indicecardiaque et des diminutions de la pression capillaire pulmonaire, de larésistance vasculaire systémique, de la pression artérielle systémiquemoyenne et de la fréquence cardiaque et par une réduction des tauxplasmatiques d'aldostérone et de noradrénaline respectivement. La survenued'hypo­tension a été dose‑dépendante chez ces patients insuffisantscar­diaques.

Etudes dans l'hypertension

Dans les études cliniques contrôlées, le losartan administré en une prisepar jour chez des patients présentant une hypertension essentielle légère àmodérée a induit des réductions statistiquement significatives de la pressionartérielle systolique et diastolique. Les mesures tensionnelles effectuées24 heures après la prise versus 5 à 6 heures après la prise ont montréune diminution de la pression artérielle sur 24 heures ; le rythme diurnenaturel a été maintenu. La diminution de la pression artérielle à la fin del'intervalle séparant deux prises a été de 70 % à 80 % de l'effet observé5 à 6 heures après la prise.

Chez les patients hypertendus, l'arrêt du losartan n'a pas entraînéd'augmen­tation subite de la pression artérielle (effet rebond). Malgré ladiminution marquée de la pression artérielle, le losartan n'a pas eu d'effetcliniquement significatif sur la fréquence cardiaque.

L'efficacité du losartan est comparable chez l'homme et la femme ainsi quechez les patients hypertendus jeunes (moins de 65 ans) et âgés.

Etude LIFE

L'étude LIFE (Losartan Intervention For Endpoint reduction in hypertension)était une étude randomisée en triple aveugle, contrôlée contre comparateuractif, menée chez 9 193 patients hypertendus âgés de 55 à 80 ans etprésentant une hypertrophie ventriculaire gauche électrocardio­graphique. Lespatients ont été randomisés pour recevoir 50 mg de losartan ou 50 mgd'aténolol une fois par jour.

Si l'objectif de pression artérielle (< 140/90 mmHg) n'était pasatteint, l'hydrochlorot­hiazide (12,5 mg) était ajouté en premier lieu puis,si besoin, la dose de losartan ou d'aténolol était ensuite augmentée à100 mg une fois par jour. D'autres antihypertenseurs, à l'exception des IEC,des antagonistes de l'angiotensine II ou des bêtabloquants ont été ajoutés,si nécessaire, pour atteindre l'objectif tensionnel.

La durée moyenne de suivi a été de 4,8 ans.

Le critère d'évaluation principal était un critère composite demorbi‑mortalité cardiovasculaire, mesuré par la réduction de l'incidencecombinée de décès cardiovasculaires, d'accidents vasculaires cérébraux etd'infarctus du myocarde. La pression artérielle a été abaisséesigni­ficativement à des niveaux similaires dans les 2 groupes. Le traitementpar le losartan a induit une réduction du risque de 13,0 % (p = 0,021,intervalle de confiance à 95 % 0,77–0,98) par rapport à l'aténolol pour lecritère composite principal. Cette réduction a été due essentiellement àune diminution de l'incidence des AVC. Le losartan a réduit le risque d'AVC de25 % par rapport à l'aténolol (p = 0,001, intervalle de confiance à 95 %0,63–0,89). L'incidence des décès cardiovasculaires et des infarctus dumyocarde n'a pas été significativement différente entre les 2 groupes.

Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

Deux larges essais randomisés et contrôlés [ONTARGET (ONgoing TelmisartanAlone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON‑D(The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes)] ont permis d’évaluerl'uti­lisation concomitante d'un IEC avec un antagoniste des récepteurs del'angiotensi­ne II.

L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant desantécédents de maladies cardiovasculaire ou cérébrovasculaire, ou souffrantde diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VANEPHRON‑D était menée chez des patients souffrant de diabète de type 2 etde néphropathie diabétique.

Ces études n’ont montré aucun effet bénéfique significatif sur lesrésultats rénaux et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’unrisque accru d’hyperkaliémie, d’atteinte rénale aiguë et/ou d’unehypotension a été observé par rapport à la monothérapie. Compte tenu deleurs propriétés pharmacodynamiques semblables, ces résultats sont égalementpertinents pour d’autres IEC et antagonistes des récepteurs del'angiotensi­ne II.

Les IEC et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II nedevraient donc pas être utilisés de façon concomitante chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.

L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascularand Renal Disease Endpoints) visait à évaluer le bénéfice de l’ajout del’aliskiren à un traitement standard par un IEC ou par un antagoniste desrécepteurs de l’angiotensine II chez des patients atteints de diabète detype 2 et d’une néphropathie chronique ou de maladies cardiovasculaires oules deux.

L’étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentationdu risque d’effets indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire etles AVC étaient, tous les deux, plus fréquents dans le groupe aliskiren quedans le groupe placebo et les événements indésirables et les événementsindé­sirables graves (hyperkaliémie, hypotension et insuffisance rénale) ontété plus fréquemment rapportés dans le groupe aliskiren que dans le groupeplacebo.

Hydrochlorothiazide

L'hydrochlorot­hiazide est un diurétique thiazidique. Le mécanisme del'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques n'est pas totalementconnu. Les diurétiques thiazidiques agissent sur le mécanisme tubulaire rénalde réabsorption des électrolytes, en augmentant directement l'excrétion dusodium et du chlore en quantités à peu près égales. L'action diurétique del'hydrochlo­rothiazide réduit le volume plasmatique, accroît l'activitérénine plasmatique et la sécrétion d'aldostérone et, par voie deconséquence, augmente la perte de potassium urinaire et de bicarbonate, etabaisse les concentrations sériques de potassium. Le lienrénine‑al­dostérone est médié par l'angiotensine II et donc,l'adminis­tration concomitante d'un antagoniste des récepteurs de l'angiotensineII et d'un diurétique thiazidique tend à inverser la perte de potassiumassociée à ces diurétiques.

Après administration orale, la diurèse commence dans les 2 heures suivantla prise, elle est maximale après 4 heures environ et elle dure de 6 à12 heures. L'effet antihypertenseur persiste pendant une durée allant jusqu'à24 heures.

Cancer de la peau non mélanome

D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, uneassociation cumulative dose-dépendante entre l’hydrochlorot­hiazide et leCPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et1­72 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevéed’hydrochlo­rothiazide (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée àun odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (IC 95 % : 1,23–1,35) pour le CB et de3,98 (IC 95 % : 3,68–4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relationdose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étudea montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) etl'exposition à l’hydrochlorot­hiazide : 633 cas de cancer des lèvres ontété appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'unestratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponsecumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (IC 95 % : 1,7–2,6)allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0–4,9) pour une utilisation élevée(~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7–10,5) pour la dose cumulative la plusélevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption
Losartan

Après administration orale, le losartan est bien absorbé et subit unmétabolisme de premier passage, pour former un métabolite acide carboxyliqueactif et d'autres métabolites inactifs. La biodisponibilité systémique descomprimés de losartan est d'environ 33 %. Les concentrations moyennes delosartan et de son métabolite actif au pic de l'effet sont atteintes en1 heure et 3 à 4 heures respectivement. La courbe des concentration­splasmatiques du losartan n'est pas modifiée de façon cliniquementsig­nificative lorsque le médicament est administré avec un repas normal.

Distribution
Losartan

Le losartan et son métabolite actif sont liés à 99 % au moins auxprotéines plasmatiques, essentiellement à l'albumine. Le volume dedistribution du losartan est de 34 litres. Les études chez le rat indiquentque le losartan ne traverse que peu ou pas la barrièrehémato-encéphalique.

Hydrochlorothiazide

L'hydrochlorot­hiazide traverse la barrière placentaire mais pas labarrière hémato‑encéphalique ; il est excrété dans le lait maternel.

Biotransformation
Losartan

Environ 14 % d'une dose de losartan administrée par voie intraveineuse ouorale sont transformés en son métabolite actif. Après une administrationorale et intraveineuse de losartan potassique marqué au 14C, la radioactivitéen circulation dans le plasma est attribuée essentiellement au losartan et àson métabolite actif. Une très faible transformation du losartan en sonmétabolite actif a été observée chez environ 1 % des sujets étudiés.

En plus du métabolite actif, des métabolites inactifs sont formés,notamment deux métabolites majeurs résultant de l'hydroxylation de la chaînelatérale butyle et un métabolite mineur, un N‑2tétrazole‑glu­curonide.

Élimination
Losartan

Les clairances plasmatiques du losartan et de son métabolite actif sontrespectivement d'environ 600 ml/min et 50 ml/min. Les clairances rénales deces deux composés sont respectivement d'environ 74 ml/min et 26 ml/min.Après administration orale, 4 % environ de la dose de losartan sont excrétésdans les urines sous forme inchangée et 6 % environ sous forme demétabolite actif.

La pharmacocinétique du losartan et de son métabolite actif est linéairepour des doses orales de losartan potassique allant jusqu'à 200 mg.

Après administration orale, les concentrations plasmatiques du losartan etde son métabolite actif diminuent de façon poly‑exponentielle, avec unedemi‑vie terminale de l'ordre de 2 heures et de 6 à 9 heures,respec­tivement. En cas d'administration d'une dose de 100 mg en une prise parjour, ni le losartan ni son métabolite actif ne s'accumulent de façonsignificative dans le plasma.

Le losartan et ses métabolites sont éliminés par voies biliaire eturinaire. Chez l'homme, après administration d'une dose orale de losartanmarqué au 14C, environ 35 % de la radioactivité sont retrouvés dans lesurines et 58 % dans les fèces.

Hydrochlorothiazide

L'hydrochlorot­hiazide n'est pas métabolisé mais est éliminé rapidementpar voie rénale. Le suivi des concentrations plasmatiques pendant au moins24 heures montre que la demi‑vie plasmatique varie de 5,6 heures à14,8 heures. Au moins 61 % de la dose orale sont éliminés sous formeinchangée dans les 24 heures.

Populations de patients particulières
Losartan‑Hydrochlo­rothiazide

Les concentrations plasmatiques du losartan et de son métabolite actif etl'absorption de l'hydrochlorot­hiazide chez les patients hypertendus âgés nesont pas significativement différentes de celles observées chez des patientshypertendus plus jeunes.

Losartan

Après administration orale chez des patients présentant une cirrhosealcoolique légère à modérée, les concentrations plasmatiques du losartan etde son métabolite actif ont été respectivement 5 et 1,7 fois plus élevéesque chez le jeune volontaire de sexe masculin.

Des études pharmacocinétiques ont montré que l'ASC du losartan chez lessujets sains de sexe masculin n'est pas différente qu'ils soient japonais ounon. Cependant, l'ASC du métabolite acide carboxylique (E‑3174) semble êtredifférente entre les deux groupes, avec une exposition environ 1,5 fois plusélevée chez les sujets japonais comparés aux non-japonais. La signification­clinique de ces résultats n'est pas connue.

Ni le losartan ni son métabolite actif ne peuvent être éliminés parhémodialyse.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques n'ont mis en évidence aucun risque pour l'hommesur la base des études conventionnelles de pharmacologie générale,géno­toxicité et de potentiel cancérigène. Le potentiel toxique del'association losartan/hydrochlo­rothiazide a été évalué dans des étudesde toxicité chronique d'une durée pouvant atteindre 6 mois chez le rat et lechien après administration orale et les changements observés avecl'association étaient principalement dus au losartan.

L'administration de l'association losartan/hydrochlo­rothiazide entraîneune diminution des paramètres des globules rouges (érythrocytes, hémoglobine,hé­matocrite), une augmentation de l'urémie, une diminution du poids cardiaque(sans corrélation histologique) et des modifications gastro‑intesti­nales(lésions des muqueuses, ulcères, érosions, hémorragies).

Il n'y a pas de preuve de la tératogénicité chez le rat ou le lapintraité par l'association losartan/hydrochlo­rothiazide. La toxicité fœtalechez le rat, mise en évidence par une faible augmentation de côtessurnuméraires dans la génération F1, a été observée lorsque les femellesétaient traitées avant et pendant la gestation. Comme il a été observé dansles études avec le losartan seul, les effets indésirables fœtaux etnéonataux, incluant toxicité rénale et mort fœtale, sont intervenus lorsqueles rates enceintes étaient traitées par l'association­losartan/hydrochlo­rothiazide à la fin de la gestation et/ou pendantl'alla­itement.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé,lac­tose monohydraté, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hydroxypropyl­cellulose, hypromellose, dioxyde de titane(E171), oxyde de fer jaune (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30ºC.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

14, 28, 30, 50, 84, 90 comprimés sous plaquettes(alu­minium-PVC/PE/PVDC).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BIOGARAN

15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

92700 COLOMBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 398 532 1 5 : 14 comprimés sous plaquette(aluminium-PVC/PE/PVDC).

· 34009 398 533 8 3 : 28 comprimés sous plaquette(aluminium-PVC/PE/PVDC).

· 34009 398 535 0 5 : 30 comprimés sous plaquette(aluminium-PVC/PE/PVDC).

· 34009 399 323 7 8 : 84 comprimés sous plaquette(aluminium-PVC/PE/PVDC).

· 34009 399 324 3 9 : 90 comprimés sous plaquette(aluminium-PVC/PE/PVDC).

· 34009 576 439 2 8 : 50 comprimés sous plaquette(aluminium-PVC/PE/PVDC).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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