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MEDNUTRIFLEX E, émulsion pour perfusion - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - MEDNUTRIFLEX E, émulsion pour perfusion

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

MEDNUTRIFLEX E, émulsion pour perfusion

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

L’émulsion pour perfusion intraveineuse prête à l’emploi contient,après mélange du contenu des différents compartiments :

Compartiment supérieur

(solution de glucose)

Dans 1 000 mL

Poche de 1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de 2 500 mL

Glucose monohydraté

132,0 g

165,0 g

247,5 g

330,0 g

équivalent à glucose

120,0 g

150,0 g

225,0 g

300,0 g

Phosphate monosodique dihydraté

1,872 g

2,340 g

3,510 g

4,680 g

Acétate de zinc dihydraté

5,264 mg

6,580 mg

9,870 mg

13,16 mg

Compartiment central

(émulsion lipidique)

Dans 1 000 mL

Poche de 1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de 2 500 mL

Huile de soja raffinée

20,00 g

25,00 g

37,50 g

50,00 g

Triglycérides à chaîne moyenne

20,00 g

25,00 g

37,50 g

50,00 g

Compartiment inférieur

(solution d’acides aminés)

Dans 1 000 mL

Poche de 1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de 2 500 mL

Isoleucine

2,256 g

2,820 g

4,230 g

5,640 g

Leucine

3,008 g

3,760 g

5,640 g

7,520 g

Chlorhydrate de lysine

2,728 g

3,410 g

5,115 g

6,820 g

équivalent à lysine

2,184 g

2,729 g

4,094 g

5,459 g

Méthionine

1,880 g

2,350 g

3,525 g

4,700 g

Phénylalanine

3,368 g

4,210 g

6,315 g

8,420 g

Thréonine

1,744 g

2,180 g

3,270 g

4,360 g

Tryptophane

0,544 g

0,680 g

1,020 g

1,360 g

Valine

2,496 g

3,120 g

4,680 g

6,240 g

Arginine

2,592 g

3,240 g

4,860 g

6,480 g

Chlorhydrate d’histidine monohydraté

1,624 g

2,030 g

3,045 g

4,060 g

équivalent à histidine

1,202 g

1,503 g

2,255 g

3,005 g

Alanine

4,656 g

5,820 g

8,730 g

11,64 g

Acide aspartique

1,440 g

1,800 g

2,700 g

3,600 g

Acide glutamique

3,368 g

4,210 g

6,315 g

8,420 g

Glycine

1,584 g

1,980 g

2,970 g

3,960 g

Proline

3,264 g

4,080 g

6,120 g

8,160 g

Sérine

2,880 g

3,600 g

5,400 g

7,200 g

Hydroxyde de sodium

0,781 g

0,976 g

1,464 g

1,952 g

Chlorure de sodium

0,402 g

0,503 g

0,755 g

1,006 g

Acétate de sodium trihydraté

0,222 g

0,277 g

0,416 g

0,554 g

Acétate de potassium

2,747 g

3,434 g

5,151 g

6,868 g

Acétate de magnésium tétrahydraté

0,686 g

0,858 g

1,287 g

1,716 g

Chlorure de calcium dihydraté

0,470 g

0,588 g

0,882 g

1,176 g

Électrolytes [mmol]

Dans 1 000 mL

Poche de 1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de 2 500 mL

Sodium

40

50

75

100

Potassium

28

35

52,5

70

Magnésium

3,2

4,0

6,0

8,0

Calcium

3,2

4,0

6,0

8,0

Zinc

0,024

0,03

0,045

0,06

Chlorure

36

45

67,5

90

Acétate

36

45

67,5

90

Phosphate

12

15

22,5

30

Dans 1 000 mL

Poche de 1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de 2 500 mL

Teneur en acides aminés [g]

38

48

72

96

Teneur en azote [g]

5,4

6,8

10,2

13,7

Teneur en glucides [g]

120

150

225

300

Teneur en lipides [g]

40

50

75

100

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Emulsion pour perfusion.

Solutions d’acides aminés et de glucose : solutions limpides, incolores àjaune paille.

Émulsion lipidique : émulsion d’huile dans l’eau, d’apparence blanclaiteux.

Dans 1 000 mL

Poche de 1 250 mL

Poche de 1 875 mL

Poche de 2 500 mL

Valeur énergétique sous forme de lipides (kJ [kcal])

1 590 (380)

1 990 (475)

2 985 (715)

3 980 (950)

Valeur énergétique sous forme de glucides (kJ [kcal])

2 010 (480)

2 510 (600)

3 765 (900)

5 020 (1 200)

Valeur énergétique sous forme de protéines (kJ [kcal])

635 (150)

800 (190)

1 200 (285)

1 600 (380)

Valeur énergétique non protéique (kJ [kcal])

3 600 (860)

4 500 (1 075)

6 750 (1 615)

9 000 (2 150)

Valeur énergétique totale (kJ [kcal])

4 235 (1 010)

5 300 (1 265)

7 950 (1 900)

10 600 (2 530)

Osmolalité [mOsm/kg]

1540

1540

1540

1540

Osmolarité théorique [mOsm/L]

1215

1215

1215

1215

pH

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

5,0 – 6,0

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Apport en énergie, en acides gras essentiels, en acides aminés, enélectrolytes et apport hydrique pour la nutrition parentérale des patients enétat de catabolisme modérément sévère lorsque la nutrition orale ouentérale est impossible, insuffisante ou contre-indiquée.

MEDNUTRIFLEX E est indiqué chez l’adulte, l’adolescent et l’enfantâgé de plus de deux ans.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie doit être ajustée en fonction des besoins spécifiques dupatient.

Il est recommandé d’administrer MEDNUTRIFLEX E en continu. Uneaugmentation du débit de perfusion par paliers au cours des 30 premièresminutes jusqu’à atteindre le débit de perfusion souhaité permet d’éviterd’éven­tuelles complications.

Adolescents âgés de plus de 14 ans et adultes

La dose quotidienne maximale est de 40 mL/kg de masse corporelle,soit :

1,54 g d’acides aminés /kg de masse corporelle par jour

4,8 g de glucose /kg de masse corporelle par jour

1,6 g de lipides /kg de masse corporelle par jour

Le débit de perfusion maximal est de 2,0 mL/kg de masse corporelle parheure, soit :

0,08 g d’acides aminés /kg de masse corporelle par heure

0,24 g de glucose /kg de masse corporelle par heure

0,08 g de lipides /kg de masse corporelle par heure

Pour un patient pesant 70 kg, ceci correspond à un débit de perfusionmaximal de 140 mL par heure. Les quantités de substrat administrées sontalors de 5,4 g d’acides aminés par heure, 16,8 g de glucose par heure et5,6 g de lipides par heure.

Population pédiatrique
Nouveau-nés, nourrissons et jeunes enfants âgés de moins dedeux ans

MEDNUTRIFLEX E est contre-indiqué chez les nouveau-nés, les nourrissons etles jeunes enfants âgés de moins de 2 ans (voir rubrique 4.3).

Enfants âgés de 2 à 13 ans

Les recommandations posologiques suivantes sont fournies à titre indicatifsur la base des besoins moyens. La posologie doit être ajustée au cas par casen fonction de l’âge, du stade de développement et des maladies existantes.Le niveau d’hydratation du patient pédiatrique doit être pris en compte dansle calcul de la posologie.

Chez les enfants, il peut être nécessaire de débuter le traitementnutri­tionnel à la moitié de la posologie ciblée. La dose doit ensuite êtreaugmentée par paliers en fonction de la capacité métabolique du patientjusqu’à atteindre la posologie maximale.

Dose quotidienne chez les enfants âgés de 2 à 4 ans

40 mL/kg de masse corporelle, soit :

1,54 g d’acides aminés /kg de masse corporelle par jour

4,8 g de glucose /kg de masse corporelle par jour

1,6 g de lipides /kg de masse corporelle par jour

Dose quotidienne chez les enfants âgés de 5 à 13 ans

25 mL/kg de masse corporelle, soit :

0,96 g d’acides aminés /kg de masse corporelle par jour

3,0 g de glucose /kg de masse corporelle par jour

1,0 g de lipides /kg de masse corporelle par jour

Le débit de perfusion maximal est de 2,0 mL/kg de masse corporelle parheure, soit :

0,08 g d’acides aminés /kg de masse corporelle par heure

0,24 g de glucose /kg de masse corporelle par heure

0,08 g de lipides /kg de masse corporelle par heure

En raison des besoins individuels des patients pédiatriques, MEDNUTRIFLEX Epeut ne pas être suffisant pour couvrir la totalité des besoins énergétiqueset hydriques. Dans ce cas, des glucides et/ou des lipides et/ou un apporthydrique devront être apportés en complément, de façon appropriée.

Patients atteints d’insuffisance rénale/hépatique

La posologie doit être ajustée individuellement chez les patients atteintsd’insuf­fisance hépatique ou rénale (voir également rubrique 4.4).

Durée du traitement

La durée du traitement dans le cadre des indications spécifiées n’estpas limitée. Lors de l’administration de MEDNUTRIFLEX E, il est nécessaired’assurer un apport en quantités appropriées en oligo-éléments et envitamines.

Durée de la perfusion pour une poche unique

La durée de perfusion recommandée pour une poche de nutrition parentéraleest de 24 h maximum.

Mode d’administration

Voie intraveineuse. À administrer exclusivement en perfusion dans une voieveineuse centrale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux substances actives, aux protéines d’œufs,d’arachide ou de soja ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

· Anomalies congénitales du métabolisme des acides aminés

· Hypertriglycé­ridémie sévère (≥ 1 000 mg/dL ou 11,4 mmol/L)

· Coagulopathie sévère

· Hyperglycémie ne répondant pas à des doses d’insuline allantjusqu’à 6 unités d’insuline/heure

· Acidose

· Cholestase intrahépatique

· Insuffisance hépatique sévère

· Insuffisance rénale sévère en l’absence de traitement desubstitution ré­nale

· Diathèse hémorragique en voie d’aggravation

· Événements thromboemboliques aigus, embolie lipidique

En raison de sa composition, MEDNUTRIFLEX E ne doit pas être utilisé chezles nouveau-nés, les nourrissons et les jeunes enfants âgés de moins de2 ans.

Les contre-indications générales de la nutrition parentéralecom­prennent :

· Etat circulatoire instable avec menace pour le pronostic vital (états decollapsus et de choc)

· Phases aiguës d’un infarctus du myocarde et d’un accident vasculairecérébral

· Etat métabolique instable (p. ex., syndrome postagression sévère, comad’origine indéterminée)

· Apport cellulaire en oxygène insuffisant

· Perturbations de l’équilibre hydro-électrolytique

· Œdème pulmonaire aigu

· Insuffisance cardiaque décompensée

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Une attention particulière est requise en cas d’élévation del’osmolarité sérique.

Les perturbations de l’équilibre hydro-électrolytique ou acido-basiquedoivent être corrigées avant de débuter la perfusion.

Une perfusion trop rapide peut conduire à une surcharge hydrique avec desconcentrations sériques en électrolytes pathologiques, une hyperhydratation etun œdème pulmonaire.

Tout signe ou symptôme d’une réaction anaphylactique (tel que fièvre,frissons, rash ou dyspnée) doit conduire à l’arrêt immédiat de laperfusion.

La concentration sérique en triglycérides doit être surveillée lors de laperfusion de MEDNUTRIFLEX E.

Selon l’état métabolique du patient, une hypertriglycé­ridémieoccasi­onnelle peut survenir. Si la concentration plasmatique en triglycérides­dépasse 4,6 mmol/L (400 mg/dL) pendant l’administration des lipides, il estrecommandé de réduire le débit de perfusion. La perfusion doit êtreinterrompue si la concentration plasmatique en triglycérides dépasse11,4 mmol/L (1 000 mg/dL) car ces taux ont été associés à des cas depancréatite a­iguë.

Patients présentant des troubles du métabolisme lipidique

MEDNUTRIFLEX E doit être administré avec prudence chez les patientsprésentant des perturbations du métabolisme lipidique avec augmentation destriglycérides sériques, notamment en cas d’insuffisance rénale, dediabète, de pancréatite, d’altération de la fonction hépatique,d’hy­pothyroïdie (avec hypertriglycé­ridémie), de sepsis et de syndromemétabo­lique. En cas d’administration de MEDNUTRIFLEX E chez des patientsprésentant ces affections, une surveillance plus fréquente des triglycérides­sériques est nécessaire pour s’assurer de l’élimination destriglycérides et du maintien de taux de triglycérides stables inférieurs à11,4 mmol/L (1 000 mg/dL).

En cas d’hyperlipidémies combinées et en cas de syndrome métabolique,les taux de triglycérides réagissent au glucose, aux lipides et à lasuralimentation. La dose doit être ajustée en conséquence. Les autres sourcesde lipides et de glucose doivent être évaluées et surveillées, ainsi que lesmédicaments interférant avec leur métabolisme.

La présence d’une hypertriglycé­ridémie 12 heures aprèsl’adminis­tration de lipides indique également une perturbation dumétabolisme lipidique.

Comme pour toute solution contenant des glucides, l’administration deMEDNUTRIFLEX E peut entraîner une hyperglycémie. La glycémie doit êtresurveillée. En cas d’hyperglycémie, le débit de perfusion doit êtrediminué ou de l’insuline administrée. Si d’autres solutions de glucoseintrave­ineuses sont administrées au patient de façon concomitante, laquantité supplémentaire de glucose administrée doit être prise encompte.

Une interruption de l’administration de l’émulsion peut être indiquéesi la glycémie dépasse 14 mmol/L (250 mg/dL) pendant l’administration.

La réalimentation ou la réplétion de patients dénutris ou souffrant dedéplétion peut entraîner une hypokaliémie, une hypophosphatémie et unehypomagnésémie. Une supplémentation adéquate en électrolytes en fonctiondes écarts par rapport aux valeurs normales est nécessaire.

Il est nécessaire de contrôler les concentrations en électrolytessé­riques, l’équilibre hydrique, l’équilibre acido-basique, ainsi que lesnumérations sanguines, la coagulation et les fonctions hépatique etrénale.

Une substitution en électrolytes, vitamines et oligo-éléments peut parfoisêtre nécessaire. MEDNUTRIFLEX E contenant du zinc, du magnésium, du calciumet du phosphate, des précautions particulières doivent être prises en casd’administration concomitante de solutions contenant ces oligo-éléments.

MEDNUTRIFLEX E ne doit pas être administré en même temps que du sang dansla même ligne de perfusion en raison du risque de pseudo-agglutination.

MEDNUTRIFLEX E est une préparation de composition complexe. Il est doncfortement conseillé de ne pas lui adjoindre d’autres solutions (dont lacompatibilité n’a pas été démontrée ; voir rubrique 6.2).

Comme pour toute solution intraveineuse, en particulier celles destinées àla nutrition parentérale, la perfusion de MEDNUTRIFLEX E doit être effectuéedans des conditions d’asepsie strictes.

Patients âgés

En règle générale, la posologie est la même que chez l’adulte, mais laprudence est de rigueur lorsque les patients présentent d’autres affections,telles qu’une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale, qui peuventfréquemment être associées à un âge avancé.

Patients atteints de diabète ou dont la fonction cardiaque ou rénale estaltérée

Comme toute solution pour perfusion de grand volume, MEDNUTRIFLEX E doitêtre administré avec prudence chez les patients dont la fonction cardiaque ourénale est altérée.

L’expérience de l’utilisation de MEDNUTRIFLEX E chez les patientsatteints de diabète ou présentant une insuffisance rénale est limitée.

Interférences avec les analyses biologiques

Les lipides contenus dans le produit peuvent interférer avec certainesanalyses de laboratoire (ex., bilirubine, lactate déshydrogénase, saturationen oxygène) si le sang est prélevé avant que les lipides n’aient étésuffisamment éliminés de la circulation sanguine.

Ce médicament contient 1150 mg de sodium par poche de 1250 ml, ce quiéquivaut à 58 % de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé parl’OMS de 2 g de sodium par adulte.

Pour un adulte de 70 kg, la dose quotidienne maximale de ce médicamentéquivaut à 129 % de l’apport alimentaire quotidien maximal de sodiumrecommandé par l’OMS.

MEDNUTRIFLEX E a une teneur élevée en sodium. Cela doit être pris enconsidération chez les patients suivant un régime hyposodé strict.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Certains médicaments, comme l’insuline, peuvent interférer avec lesystème des lipases de l’organisme. Ce type d’interaction semble toutefoisn’avoir qu’une importance clinique limitée.

L’héparine administrée aux doses cliniques provoque une libérationtran­sitoire de lipoprotéine lipase dans la circulation. Ceci peut entraînerdans un premier temps une augmentation de la lipolyse plasmatique, suivied’une diminution transitoire de la clairance des triglycérides.

L’huile de soja a une teneur naturelle en vitamine K1. Cela peutinterférer avec l’effet thérapeutique des dérivés coumariniques, qui doitêtre étroitement surveillé chez les patients traités par cesmédicaments.

Les solutions contenant du potassium, telles que MEDNUTRIFLEX E, doiventêtre utilisées avec prudence chez les patients recevant des médicaments quiaugmentent les concentrations sériques en potassium, tels que les diurétiquesd’é­pargne potassique (triamtérène, amiloride, spironolactone), les IEC (p.ex., captopril, énalapril), les antagonistes des récepteurs del’angiotensine II (p. ex., losartan, valsartan), la ciclosporine et letacrolimus.

Les corticostéroïdes et l’ACTH sont associés à une rétentionhydro­sodée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées surl’utilisation de MEDNUTRIFLEX E chez la femme enceinte. Les étudeseffectuées chez l’animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur latoxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

Une nutrition parentérale peut s’avérer nécessaire pendant la grossesse.MED­NUTRIFLEX E ne doit être utilisé chez la femme enceinte qu’après uneévaluation soigneuse.

Allaitement

Les composants/mé­tabolites de MEDNUTRIFLEX E sont excrétés dans le laitmaternel mais, à doses thérapeutiques, aucun effet sur lesnouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. Néanmoins, l’allaitementest déconseillé chez les mères recevant une nutrition parentérale.

Fertilité

Aucune donnée n’est disponible en lien avec l’utilisation deMEDNUTRIFLEX E.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

MEDNUTRIFLEX E n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Dans le cadre d’une utilisation correcte, en termes de surveillance de laposologie et de respect des restrictions et des instructions de sécurité, lasurvenue d’effets indésirables reste possible.

La liste suivante comprend un certain nombre de réactions systémiquespouvant être associées à l’utilisation de MEDNUTRIFLEX E.

Les effets indésirables sont classés par fréquence, selon la conventionsui­vante :

Très fréquent : (≥ 1/10)

Fréquent : (≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent : (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare : (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rare : (< 1/10 000)

Fréquence indéterminée : (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : Hypercoagulation

Fréquence indéterminée : Leucopénie, thrombopénie

Affections du système immunitaire

Rare : Réactions allergiques (p.ex., réactions anaphylactiques, éruptionsdermiques, œdème laryngé, buccal et facial)

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare : Hyperlipidémie, hyperglycémie, acidose métabolique.

La fréquence de ces effets indésirables dépend de la dose et peut êtreplus élevée dans des conditions de surdosage absolu ou relatif en lipides.

Affections du système nerveux

Rare : Céphalées, somnolence

Affections vasculaires

Rare : Hypertension ou hypotension, bouffées congestives

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare : Dyspnée, cyanose

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent : Nausées, vomissements

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent : Perte d’appétit

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée : Cholestase

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare : Érythème, sudation

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare : Douleurs dorsales, osseuses, thoraciques ou lombaires

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rare : Élévation de la température corporelle, sensation de froid,frissons

Très rare : Syndrome de surcharge graisseuse (voir détails ci-dessous)

Si des effets indésirables surviennent, la perfusion doit êtreinterrompue.

Si le taux de triglycérides augmente au-delà de 11,4 mmol/L(1 0­00 mg/dL) pendant la perfusion, la perfusion doit être interrompue. Encas de taux supérieurs à 4,6 mmol/L (400 mg/dL), la perfusion peut êtrepoursuivie à dose réduite (voir rubrique 4.4).

En cas de reprise de la perfusion, le patient doit être étroitementsur­veillé, en particulier au début, et les triglycérides sériques doiventêtre mesurés à intervalles rapprochés.

Informations sur des effets indésirables particuliers

Les nausées, les vomissements et le manque d’appétit sont des symptômesfréqu­emment liés à des affections constituant des indications pour lanutrition parentérale et peuvent en même temps être associés à la nutritionparen­térale elle-même.

Syndrome de surcharge graisseuse

Une altération de la capacité à éliminer les triglycérides peut conduireà un « syndrome de surcharge graisseuse », pouvant être dû à un surdosage.Les signes d’une surcharge métabolique doivent être surveillés. L’originepeut être soit génétique (métabolisme individuel différent) soit due à uneperturbation du métabolisme lipidique en raison d’antécédents ou depathologies en cours d’évolution. Ce syndrome peut également apparaîtrelors d’une hypertriglycé­ridémie sévère, même au débit de perfusionrecom­mandé, et en association avec une modification brutale de l’étatclinique du patient telle qu’une altération de la fonction rénale ou uneinfection. Le syndrome de surcharge graisseuse se caractérise par unehyperlipidémie, une fièvre, une infiltration lipidique, une hépatomégalieavec ou sans ictère, une splénomégalie, une anémie, une leucopénie, unethrombopénie, des troubles de la coagulation, une hémolyse et uneréticulocytose, des résultats anormaux des tests de la fonction hépatique etun coma. Les symptômes sont généralement réversibles si la perfusion del’émulsion lipidique est interrompue.

En cas d’apparition de signes d’un syndrome de surcharge graisseuse, laperfusion de MEDNUTRIFLEX E doit être immédiatement arrêtée.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes de surdosage hydro-électrolytique

Hyperhydratation, déséquilibre électrolytique et œdème pulmonaire

Symptômes de surdosage en acides aminés

Pertes rénales d’acides aminés entraînant un déséquilibre des acidesaminés, nausées, vomissements et tremblements

Symptômes de surdosage en glucose

Hyperglycémie, glycosurie, déshydratation, hyperosmolalité, comahyperglycé­mique/hyperos­molaire

Symptômes de surdosage lipidique

Voir rubrique 4.8.

Traitement

La perfusion doit être immédiatement arrêtée en cas de surdosage. Lesautres mesures thérapeutiques à prendre dépendent des symptômes spécifiqueset de leur sévérité. En cas de reprise de la perfusion après résorption dessymptômes, il est recommandé d’augmenter progressivement le débit deperfusion en effectuant des contrôles fréquents.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : solutions pour nutrition parentérale,as­sociations. Code ATC : B05BA10.

Mécanisme d’action

L’objectif de la nutrition parentérale est d’apporter les nutriments etl’énergie nécessaires à la croissance et/ou à la régénération destissus, ainsi qu’au maintien de l’ensemble des fonctions del’organisme.

Les acides aminés jouent un rôle particulièrement important dans la mesureoù certains d’entre eux sont des composants essentiels à la synthèse desprotéines. L’administration simultanée de sources d’énergie(glu­cides/lipides) est nécessaire afin de réserver les acides aminés à larégénération des tissus et à l’anabolisme et afin d’éviter leurutilisation comme source d’énergie.

Le glucose est métabolisé de façon ubiquitaire dans l’organisme.Cer­tains tissus et organes, tels que le système nerveux central, la moelleosseuse, les érythrocytes, l’épithélium tubulaire, couvrent leurs besoinsénergétiques exclusivement à partir du glucose. En outre, le glucose joue unrôle d’élément constitutif structurel de base de certaines substancescellu­laires.

Grâce à leur forte valeur énergétique, les lipides constituent une sourceefficace d’énergie. Les triglycérides à chaîne longue apportent àl’organisme les acides gras essentiels à la synthèse des composantscellu­laires. Dans ce but, l’émulsion lipidique contient des triglycérides àchaîne moyenne et à chaîne longue (dérivés de l’huile de soja).

Les triglycérides à chaîne moyenne sont plus rapidement hydrolysés,éliminés de la circulation et complètement oxydés, par comparaison avec lestriglycérides à chaîne longue. Ils sont le substrat énergétiquepri­vilégié, en particulier lorsqu’un trouble de la dégradation et/ou del’utilisation des triglycérides à longue chaîne est présent, p. ex. en casde déficit en lipoprotéine lipase et/ou de déficit en cofacteurs de lalipoprotéine lipase.

Les acides gras insaturés dérivés de la fraction des triglycérides àlongue chaîne sont utilisés principalement pour la prophylaxie et letraitement du déficit en acides gras essentiels.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

MEDNUTRIFLEX E est perfusé par voie intraveineuse. Par conséquent, tous lessubstrats sont immédiatement disponibles pour la métabolisation.

Distribution

La dose, le débit de perfusion, la situation métabolique et les facteursindividuels propres au patient (niveau de jeûne) ont un impact majeur sur lesconcentrations maximales de triglycérides atteintes. Lorsque le produit estutilisé conformément aux instructions, dans le respect des recommandation­sposologiques, les concentrations des triglycérides ne dépassent généralementpas 4,6 mmol/L (400 mg/dL).

Les acides gras à chaîne moyenne ont une faible affinité pourl’albumine. Les expérimentations effectuées chez l’animal en administrantdes émulsions pures de triglycérides à chaîne moyenne ont montré que lesacides gras à chaîne moyenne pouvaient franchir la barrièrehémato-encéphalique en cas de surdosage. Aucun effet indésirable n’a étéobservé avec une émulsion mixte de triglycérides à chaîne moyenne et detriglycérides à chaîne longue, tant que les triglycérides à chaîne longueexercent un effet inhibiteur sur l’hydrolyse des triglycérides à chaînemoyenne.

Par conséquent, les effets toxiques sur le cerveau peuvent être exclusaprès administration de MEDNUTRIFLEX E.

Les acides aminés sont incorporés dans de nombreuses protéines au sein dedivers organes. Par ailleurs, chaque acide aminé est également conservé sousforme libre dans le sang et à l’intérieur des cellules.

Le glucose étant hydrosoluble, il est distribué dans l’ensemble del’organisme par l’intermédiaire du sang. Dans un premier temps, la solutionde glucose est distribuée dans le compartiment intravasculaire, puis elle estabsorbée dans le compartiment intracellulaire.

Aucune donnée n’est disponible concernant le franchissement de labarrière placentaire par les composants.

Biotransformation

Lorsqu’ils n’entrent pas dans la synthèse des protéines, les acidesaminés sont métabolisés de la façon suivante. Le groupement aminé estséparé du squelette carboné par transamination. La chaîne carbonée est soitoxydée directement en CO2, soit utilisée comme substrat pour lanéoglucogenèse dans le foie. Le groupement aminé est également métaboliséen urée dans le foie.

Le glucose est métabolisé en CO2 et H2O par l’intermédiaire des voiesmétaboliques connues. Une partie du glucose est utilisée pour la synthèselipidique.

Après la perfusion, les triglycérides sont hydrolysés en glycérol et enacides gras. Ces derniers sont tous deux incorporés dans les voiesphysiologiques de la production d’énergie, de la synthèse de moléculesbiolo­giques actives, de la néoglucogenèse et de la re-synthèse lipidique.

Élimination

Seules des quantités mineures d’acides aminés sont excrétées sous formeinchangée dans les urines.

Le surplus de glucose est excrété dans les urines uniquement si le seuilrénal de rétention du glucose est atteint.

Les triglycérides de l’huile de soja et les triglycérides à chaînemoyenne sont tous deux métabolisés complètement en CO2 et H2O. De petitesquantités de lipides sont perdues exclusivement lors de la desquamation descellules cutanées et autres membranes épithéliales. Pratiquement aucuneexcrétion rénale ne se produit.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude préclinique n’a été réalisée avec MEDNUTRIFLEX E.

Aucun effet toxique n’est attendu lors de l’utilisation des mélanges denutriments administrés comme traitement substitutif à la posologierecom­mandée.

Toxicité sur la reproduction

Des phyto-œstrogènes tels que le ß-sitostérol peuvent être présentsdans diverses huiles végétales, en particulier l’huile de soja. Unealtération de la fertilité a été mise en évidence chez le rat et le lapinaprès administration sous-cutanée et intra-vaginale de ß-sitostérol. Enl’état actuel des connaissances, les effets observés chez l’animal nesemblent pas avoir de pertinence dans la pratique clinique.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide citrique monohydraté (pour l’ajustement du pH), glycérol,phos­pholipides d’œuf pour préparations injectables, oléate de sodium,tout-rac-α-tocophérol, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments dontla compatibilité n’a pas été documentée. Voir rubrique 6.6.

MEDNUTRIFLEX E ne doit pas être administré en même temps que du sang ;voir rubrique 4.4.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture

2 ans

Après retrait de l’emballage protecteur et après mélange des contenusde la poche

La stabilité physico-chimique après reconstitution du mélange de glucose,d’acides aminés et de lipides a été démontrée pendant 7 jours à unetempérature comprise entre 2 °C et 8 °C ainsi que pendant 2 jourssupplé­mentaires à 25 °C.

Après ajout d’additifs compatibles

D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement après ajout des additifs. S’il n’est pas utiliséimmédi­atement après l’ajout des additifs, les durées et conditions deconservation avant utilisation sont sous la responsabilité del’utilisateur.

Après première ouverture (perforation du site de perfusion)

Le mélange doit être utilisé immédiatement après ouverture duconditionnement.

6.4. Précautions particulières de conservation

À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

Ne pas congeler. En cas de congélation accidentelle, jeter la poche.

À conserver dans l’emballage d’origine à l'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

MEDNUTRIFLEX E est fourni dans des poches souples multicomparti­mentsconstitu­ées de plusieurs couches. La couche interne en contact avec la solutionest composée de polypropylène. La paire de sites à la base de la poche estconstituée de polypropylène et de styrène-éthylène/butylène-styrène(SEBS). Les poches multicompartiments contiennent :

· 1 250 mL (500 mL de solution d’acides aminés + 250 mL d’émulsionlipidique + 500 mL de solution de glucose) ;

· 1 875 mL (750 mL de solution d’acides aminés + 375 mL d’émulsionlipidique + 750 mL de solution de glucose) ;

· 2 500 mL (1 000 mL de solution d’acides aminés + 500 mLd’émulsion lipidique + 1 000 mL de solution de glucose).

Figure A Figure B

Figure A : La poche multicompartiments est conditionnée dans un emballageprotec­teur. Un absorbeur d’oxygène et un indicateur d’oxygène sont placésentre la poche et l’emballage protecteur ; le sachet d’absorbeurd’o­xygène est constitué d’une substance inerte et contient del’hydroxyde de fer.

Figure B : Le compartiment supérieur contient une solution de glucose, lecompartiment central contient une émulsion lipidique et le compartimentin­férieur contient une solution d’acides aminés.

Le compartiment supérieur et le compartiment central peuvent êtreconnectés au compartiment inférieur en ouvrant la soudure intermédiaire(sou­dure pelable).

La conception de la poche permet de mélanger les acides aminés, le glucose,les lipides et les électrolytes dans un compartiment unique. L’ouverture dela soudure pelable aboutit à un mélange stérile formant une émulsion.

Les différents formats de conditionnement sont présentés dans des boîtescontenant cinq poches.

Présentations : 5 × 1 250 mL, 5 × 1 875 mL et5 × 2 500 mL

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Les médicaments de nutrition parentérale doivent être visuellementin­spectés avant utilisation afin de vérifier l’absence de détérioration,de changement de coloration et d’instabilité de l’émulsion.

Ne pas utiliser les poches en cas de détérioration. L’emballagepro­tecteur, le conditionnement primaire (poche) et les soudures non permanentesentre les compartiments doivent être intacts.

Utiliser uniquement si les solutions d’acides aminés et de glucose sontlimpides et incolores à jaune paille, et si l’émulsion lipidique forme unliquide homogène d’apparence blanc laiteux. Ne pas utiliser si les solutionsconti­ennent des particules. Après mélange des trois compartiments, ne pasutiliser si l’émulsion présente un changement de coloration ou des signes deséparation de phase (gouttes d’huile, film huileux). Cesser immédiatement laperfusion en cas de changement de coloration ou de signes de séparationde phase.

Avant d’ouvrir l’emballage protecteur, contrôler la couleur del’indicateur d’oxygène (voir la figure A). Ne pas utiliser le produit sil’indicateur d’oxygène a viré au rose. Ne l’utiliser que sil’indicateur d’oxygène est jaune.

Préparation du mélange

Les règles d’asepsie doivent être strictement respectées lors de lamanipulation du produit.

Pour ouvrir : Déchirer l’emballage protecteur en utilisant les encochesd’ouverture (fig. 1). Sortir la poche de son emballage protecteur. Jeterl’emballage protecteur, l’indicateur d’oxygène et l’absorbeurd’o­xygène.

Inspecter visuellement le conditionnement primaire (poche) afin de vérifierl’absence de fuite. En cas de fuite, la poche doit être éliminée car sastérilité ne peut être garantie.

Pour ouvrir et mélanger successivement les compartiments, enrouler la pocheavec les deux mains, en commençant par ouvrir la soudure pelable séparant lecompartiment supérieur (glucose) du compartiment inférieur (acides aminés)(fig. 2a). Continuer ensuite à exercer une pression de façon à ouvrir lasoudure pelable séparant le compartiment central (lipides) du compartimentin­férieur (fig. 2b).

Ajout d‘additifs

Après avoir retiré l’opercule en aluminium (fig. 3), il est possibled’ajouter des additifs compatibles via le site de supplémentati­on(fig. 4).

Les données concernant la compatibilité des différents additifs (p. ex.,électrolytes, oligo-éléments, vitamines) et les durées de conservation desmélanges ainsi obtenus peuvent être fournies par le fabricant sur demande.

Mélanger soigneusement le contenu de la poche (fig. 5) et inspectervisu­ellement le mélange (fig. 6). L’émulsion ne doit présenter aucun signede séparation de phase.

Le mélange est une émulsion d’huile dans l’eau d’apparence homogèneblanc laiteux.

Préparation de la perfusion

L’émulsion doit être systématiquement ramenée à température ambianteavant la perfusion.

Retirer l’opercule en aluminium (fig. 7) du site de perfusion et fixer laligne de perfusion (fig. 8). Utiliser une ligne de perfusion sans prise d’airou fermer la prise d’air si une ligne de perfusion avec prise d’air estutilisée. Suspendre la poche sur une potence pour perfusion (fig. 9) etprocéder à la perfusion selon la technique standard.

À usage unique strict. Le conditionnement et les résidus de produitinutilisés doivent être éliminés après utilisation.

Ne pas reconnecter des conditionnements partiellement utilisés.

Si des filtres sont utilisés, ils doivent être perméables aux lipides(taille des pores ≥ 1,2 µm).

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

B. BRAUN MELSUNGEN AG

CARL-BRAUN-STRASSE 1

34212 MELSUNGEN

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 707 8 6 : 1250 ml en poche à trois compartiments(Po­lypropylène) ; boîte de 5.

· 34009 301 707 9 3 : 1875 ml en poche à trois compartiments(Po­lypropylène) ; boîte de 5.

· 34009 301 708 0 9 : 2500 ml en poche à trois compartiments(Po­lypropylène) ; boîte de 5.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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