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METFORMINE ARROW GENERIQUES 850 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - METFORMINE ARROW GENERIQUES 850 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

METFORMINE ARROW GENERIQUES 850 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate demetformine.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........850 mg

pour un comprimé pelliculé, équivalents à 663 mg demetformine base.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé rond, de couleur blanche, biconvexe et portantl'inscrip­tion « MH » sur une face.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement du diabète de type 2, en particulier en cas de surchargepondérale, lorsque le régime alimentaire et l'exercice physique ne sont passuffisants pour rétablir l'équilibre glycémique.

· Chez l'adulte, ce médicament peut être utilisé en monothérapie ou enassociation avec d'autres antidiabétiques oraux ou avec l'insuline.

· Chez l'enfant de plus de 10 ans et l'adolescent, ce médicament peutêtre utilisé en monothérapie ou en association avec l'insuline.

Une réduction des complications liées au diabète a été observée chezdes patients adultes diabétiques de type 2 en surcharge pondérale, traitéspar la metformine en première intention, après échec du régime alimentaire(voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

Adultes
En monothérapie ou en association avec d'autres antidiabétiqu­esoraux :

La posologie initiale usuelle est de 500 mg ou 850 mg de chlorhydrate demetformine 2 à 3 fois par jour, administré au cours ou à la findes repas.

Au bout de 10 à 15 jours, la posologie sera adaptée en fonction de laglycémie. Une augmentation progressive de la posologie peut permettred'amé­liorer la tolérance gastro-intestinale.

La dose maximale recommandée de metformine est 3 grammes par jour, en troisprises distinctes.

Si une substitution à un autre antidiabétique oral est envisagée, ilconvient d'arrêter la thérapeutique hypoglycémiante précédente, et de lasubstituer par le chlorhydrate de metformine à la posologie indiquéeci-dessus.

En association avec l'insuline

Le chlorhydrate de metformine et l'insuline peuvent être associés afind'obtenir un meilleur contrôle glycémique. La posologie initiale usuelle estde 500 mg ou 850 mg de chlorhydrate de metformine 2 à 3 fois par jour, etl'insuline sera adaptée en fonction de la glycémie.

Sujet âgé

Compte tenu de la diminution éventuelle de la fonction rénale chez le sujetâgé, la posologie de chlorhydrate de metformine doit être adaptée à lafonction rénale, et un contrôle régulier de celle-ci est nécessaire (voirrubrique 4.4).

Population pédiatrique
En monothérapie et en association avec l'insuline

Ce médicament peut être utilisé chez l'enfant de plus de 10 ans et chezl'adolescent.

La posologie initiale habituelle est de 500 mg ou de 850 mg de chlorhydratede metformine une fois par jour, administrée au cours ou à la findes repas.

Après 10 à 15 jours, la posologie doit être ajustée en fonction de laglycémie. Une augmentation progressive de la posologie peut permettred'amé­liorer la tolérance gastro-intestinale. La dose maximale recommandée dechlorhydrate de metformine est de 2 g par jour, en 2 ou 3 prises.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients listésdans la rubrique 6.1.

· Diabète acidocétosique, pré coma diabétique.

· Insuffisance rénale ou altération de la fonction rénale (clairance dela créatinine < 60 ml/mn).

· Affections aiguës susceptibles d'altérer la fonction rénale, telles quedéshydratation, infection grave ou choc.

· Maladie aiguë ou chronique pouvant entraîner une hypoxie tissulaire,telle que l’insuffisance cardiaque ou respiratoire, infarctus du myocarderécent ou choc.

· Insuffisance hépatocellulaire, intoxication alcoolique aiguë,alcoolisme.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Acidose lactique

L'acidose lactique est une complication métabolique rare mais grave(mortalité élevée en l'absence de traitement précoce) qui peut survenir encas d'accumulation de chlorhydrate de metformine. Des cas d'acidose lactiquerapportés chez des patients traités par le chlorhydrate de metformine sontsurvenus principalement chez des patients diabétiques souffrant d'uneinsuffisance rénale significative. L'incidence de l'acidose lactique peut etdoit être réduite par une évaluation des autres facteurs de risque associés,tels qu'un diabète mal équilibré, une cétose, un jeûne prolongé,l'ét­hylisme, une insuffisance hépatocellulaire, ainsi que toute affectionassociée à une hypoxie.

Diagnostic

Le risque d'acidose lactique doit être pris en compte en cas de signes nonspécifiques tels que des crampes musculaires avec troubles digestifs de typedouleurs abdominales et une asthénie sévère.

L'acidose lactique est caractérisée par une dyspnée acidosique, desdouleurs abdominales et une hypothermie suivie d'un coma. Le diagnosticbio­logique repose sur une diminution du pH sanguin, une lactacidémiesu­périeure à 5 mmol/l, et sur une augmentation du trou anionique et durapport lactates/pyruvates. En cas de suspicion d'acidose métabolique, ilconvient d'arrêter le chlorhydrate de metformine et d'hospitaliser le maladed'urgence (voir rubrique 4.9).

Les médecins doivent prévenir les patients des risques et symptômes del’acidose lactique.

Fonction rénale

Dans la mesure où la metformine est éliminée par le rein, la clairance dela créatinine (pouvant être estimée à partir de la créatininémie enutilisant la formule de Cockcroft & Gault) doit être mesurée avant la miseen place du traitement, et contrôlée ensuite régulièrement :

· au moins une fois par an chez les sujets présentant une fonction rénalenormale,

· au moins deux à quatre fois par an chez les patients dont lacréatininémie est à la limite supérieure de la normale, ainsi que chez lessujets âgés.

Chez le sujet âgé, une diminution de la fonction rénale est fréquente etasymptomatique. Des précautions particulières doivent être observées lorsquela fonction rénale est susceptible de s'altérer, comme par exemple lors de lamise en place d'un traitement antihypertenseur ou diurétique, ainsi qu'audébut d'un traitement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS).

Administration de produits de contraste iodés

L'administration intravasculaire de produits de contraste iodés au coursd'explorations radiologiques peut entraîner une insuffisance rénale. Cela peutinduire une accumulation de metformine qui peut conduire à l’augmentation durisque d’acidose lactique.

La metformine doit être arrêté avant ou au moment de l'examen, pourn'être réintroduit que 48 heures après, et seulement après s'être assuréde la normalité de la fonction rénale (voir rubrique 4.5).

Intervention chirurgicale

La prise de metformine doit être interrompue 48 heures avant touteintervention chirurgicale sous anesthésie générale, rachidienne oupéridurale. Le traitement ne pourra être réintroduit que 48 heures aprèsl'intervention ou la reprise de l'alimentation par voie orale, et seulementaprès s'être assuré de la normalité de la fonction rénale.

Population pédiatrique

Le diagnostic d'un diabète de type 2 doit être confirmé avant d'initierle traitement par la metformine. Aucun effet de la metformine sur la croissanceet la puberté n'a été détecté au cours des études cliniques contrôléesd'une durée d'un an, mais aucune donnée à long terme sur ces pointsspécifiques n'est disponible. De ce fait, chez les enfants traités, etparticulièrement chez les enfants pré-pubères une surveillance attentive deseffets de la metformine sur ces paramètres est recommandée.

Enfants âgés de 10 à 12 ans

Seulement 15 sujets âgés de 10 à 12 ans ont été inclus dans lesétudes cliniques contrôlées menées chez l'enfant et l'adolescent. Bien quel'efficacité et la tolérance de la metformine chez ces enfants ne diffèrentpas de l'efficacité et de la tolérance chez les enfants plus âgés et chezles adolescents, une attention particulière est recommandée lors de laprescription chez un enfant de 10 à 12 ans.

Autres précautions

· Tous les patients doivent poursuivre leur régime alimentaire, avec unerépartition régulière de l'apport glucidique au cours de la journée. Lespatients en surcharge pondérale doivent poursuivre le régime alimentairehypo-calorique.

· Les analyses biologiques recommandées pour la surveillance du diabètedoivent être effectuées régulièrement.

· La metformine administrée seule ne provoque pas d'hypoglycémie, mais desprécautions doivent être observées lorsqu'elle est utilisée en associationavec l'insuline ou les antidiabétiques oraux (par ex. sulfamideshypo­glycémiants ou méglitinides).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

Alcool

Risque majoré d'acidose lactique lors d'intoxication alcoolique aiguë, enparticulier en cas de:

· jeûne ou dénutrition

· insuffisance hépatique.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Produits de contraste iodés (voir rubrique 4.4)

L'injection intravasculaire de produits de contraste iodés peut entraînerla survenue éventuelle d'une insuffisance rénale, pouvant entraîner uneaccumulation de metformine et exposer à un risque accru d'acidose lactique.

L'administration de metformine doit être suspendue avant ou au moment del'examen, pour n'être réintroduite que 48 heures après, et après s'êtreassuré de la normalité de la fonction rénale (voir rubrique 4.4).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

· Médicaments ayant une activité intrinsèque hypoglycémiante tels queles glucocorticoïdes (par voie systémique ou locale), et lessympathomi­métiques. Il convient de contrôler plus fréquemment la glycémie,en particulier en début de traitement. Le cas échéant, adapter la posologiede metformine au cours du traitement avec ces médicaments.

· Les diurétiques, en particulier les diurétiques de l'anse, peuventaugmenter le risque d'acidose lactique en raison d'une réduction possible de lafonction rénale.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu'il n'est pas équilibré, està l'origine d'une augmentation des malformations congénitales et de lamortalité périnatale.

Des données limitées suggèrent que l'utilisation de la metformine chez lafemme enceinte n'est pas associée à un risque accru de malformationscon­génitales. Les études chez l'animal avec la metformine n'ont pas mis enévidence d'effets délétères sur la gestation, le développement embryonnaireou fœtal, l'accouchement ou le développement post-natal (voirrubrique 5.3).

Lorsqu'une grossesse est envisagée ou durant la grossesse, le diabète nedoit pas être traité par la metformine. En revanche, l'insuline doit êtreutilisée pour maintenir une glycémie aussi normale que possible, afin deminimiser les risques de malformations fœtales induites par des glycémiesanormales.

Allaitement

La metformine est excrétée dans le lait maternel. Aucun effet indésirablen'a été observé chez les nouveau- nés/nourrissons alimentés au sein.Néanmoins, les données disponibles étant limitées, l'allaitement estdéconseillé au cours d'un traitement par la metformine. Une décision doitêtre prise quant à l'interruption de l'allaitement, en tenant compte desbénéfices de l'allaitement pour l'enfant et des risques potentiels d'effetsindési­rables pour celui-ci.

Fertilité

La fertilité des rats mâles ou femelles n'a pas été affectée par lametformine, lorsque administré à des doses aussi élevées que600 mg/kg/jour, ce qui est environ trois fois la dose quotidienne maximalerecommandée humaine basée sur les comparaisons de régions de surfacede corps.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

La metformine en monothérapie n'entraîne pas d'hypoglycémie, et n'a doncpas d'effet sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines.

Par contre, en association avec d'autres antidiabétiques (sulfamideshy­poglycémiants, insuline, méglitinides), il convient d'attirer l'attention dupatient sur le risque de survenue d'hypoglycémie.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables suivants peuvent apparaître sous traitement par lametformine.

Très fréquent (≥ 1/10)

Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut êtreestimée sur la base des données disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare: acidose lactique (voir rubrique 4.4). Diminution de l'absorptionde la vitamine B12 avec réduction des taux sériques lors d'un traitement delongue durée par la metformine. Il est recommandé d'envisager une telleétiologie lorsqu'un patient présente une anémie mégaloblastique.

Affections du système nerveux

Fréquent : perturbation du goût.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent : troubles gastro-intestinaux, notamment nausées,vomis­sements, diarrhée, douleurs abdominales et perte d'appétit. Ces effetsindésirables surviennent le plus souvent lors de l'instauration du traitement,et régressent spontanément dans la plupart des cas.

Pour les prévenir, il est recommandé d'administrer la metformine en deux outrois prises dans la journée, au cours ou à la fin des repas. Une augmentationpro­gressive de la posologie peut aussi permettre d'améliorer la tolérancegastro-intestinale.

Affections hépatobiliaires

Très rare : cas isolés d'anomalies des tests de la fonction hépatique ouhépatite disparaissant à l'arrêt du traitement par la metformine.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare : réactions cutanées comme érythème, prurit, urticaire.

Population pédiatrique

Dans les données publiées et post-marketing ainsi que dans les étudescliniques contrôlées menées dans une population pédiatrique d'effectiflimité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant un an, les effetsindésirables rapportés étaient similaires à ceux rapportés chez les adultesen termes de nature et de sévérité.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Il n'a pas été observé d'hypoglycémie même avec des doses de metformineatte­ignant 85 g bien que dans de telles conditions une acidose lactique soitsurvenue. Un surdosage important de chlorhydrate de metformine ou l'existence derisques concomitants peuvent conduire à une acidose lactique. L'acidoselactique est une urgence médicale et doit être traitée en milieu hospitalier.Le traitement le plus efficace est l'élimination des lactates et de lametformine par hémodialyse.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique: ANTIDIABETIQUES ORAUX, code ATC:A10BA02.

Mécanisme d’action

La metformine est un biguanide possédant des effets anti-hyperglycémian­ts,réduisant la glycémie basale et postprandiale. Il ne stimule pas lasécrétion d'insuline, et par conséquent ne provoque pas d'hypoglycémie.

La metformine peut agir par l'intermédiaire de trois mécanismes :

(1) en réduisant la production hépatique de glucose en inhibant lanéoglucogenèse et la glycogénolyse.

(2) au niveau musculaire, en augmentant la sensibilité à l'insuline, enfavorisant la captation et l'utilisation périphérique du glucose.

(3) enfin, en retardant l'absorption intestinale du glucose.

Effets pharmacodynamiques

La metformine stimule la synthèse intracellulaire du glycogène, en agissantsur la glycogènesynthase. La metformine augmente la capacité de transport detous les types de transporteurs membranaires du glucose (GLUTs) connus àce jour.

Chez l'homme, indépendamment de son action sur la glycémie, la metformine ades effets favorables sur le métabolisme lipidique. Ceci a été démontré àdoses thérapeutiques au cours d'études contrôlées à moyen ou long terme: lametformine réduit le cholestérol total, le LDL cholestérol ainsi que les tauxde triglycérides.

Efficacité clinique et sécurité

L'étude prospective randomisée UKPDS a permis d'établir le bénéfice àlong terme d'un contrôle intensif de la glycémie chez des patients adultesprésentant un diabète de type 2.

L'analyse des résultats chez des patients en surcharge pondérale, traitéspar la metformine après échec du régime alimentaire seul a montré :

· une réduction significative du risque absolu de tout type de complicationliée au diabète dans le groupe de la metformine (29,8 événements pour1000 années-patients) par rapport au régime alimentaire seul(43,3 évé­nements pour 1000 années-patients), p=0,0023, et par rapport àdes groupes combinés de monothérapies par sulfamides hypoglycémiants etinsuline (40,1 événements pour 1000 années-patients), p=0,0034 ;

· une réduction significative du risque absolu de mortalité liée audiabète: metformine 7,5 événements pour 1000 années-patients, régimealimentaire seul 12,7 événements pour 1000 années-patients, p=0,017 ;

· une réduction significative du risque absolu de mortalité globale:metformine 13,5 événements pour 1000 années-patients, par rapport aurégime alimentaire seul 20,6 événements pour 1000 années-patients(p=0,011), et par rapport à des groupes combinés de monothérapies parsulfamides hypoglycémiants et insuline 18,9 événements pour1000 années-patients (p=0,021) ;

· une réduction significative du risque absolu d'infarctus du myocarde:metformine 11 événements pour 1000 années-patients, régime alimentaireseul 18 événements pour 1000 années-patients (p=0,01).

Le bénéfice clinique de la metformine n'a pas été démontré lors de sonutilisation en seconde intention en association avec un sulfamidehypo­glycémiant.

Dans le diabète de type 1, l'association de la metformine avec l'insuline aété utilisée chez des patients sélectionnés, mais le bénéfice clinique decette association n'a pas été formellement démontré.

Population pédiatrique

Des études cliniques contrôlées, menées dans une population pédiatriqued'ef­fectif limité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant un an, ontmontré une réponse glycémique similaire à celle montrée chez lesadultes.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration par voie orale de metformine, le Tmax est atteint en2,5 heures. La biodisponibilité absolue d'un comprimé de chlorhydrate demetformine de 500 mg ou de 850 mg est d'environ de 50 à 60 % chez le sujetsain. Après administration orale, la fraction non absorbée retrouvée dans lesfèces a été de 20 à 30 %.

Après administration orale, l'absorption de metformine est saturable etincomplète. Il semble que l'absorption de la metformine soit non linéaire.

Aux doses et schémas posologiques recommandés de metformine, lesconcentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes en 24 à48 heures, et restent généralement inférieures à 1 microgramme/ml. Dansdes essais cliniques contrôlés, les concentrations plasmatiques maximales demetformine (Cmax) n'ont pas excédé 4 µg/ml, même aux posologiesmaxi­males.

L'alimentation diminue et ralentit légèrement l'absorption de metformine.Après administration d'une dose de 850 mg, il a été observé une diminutiondu pic de concentration plasmatique de 40 %, une diminution de 25 % de l'AUC(aire sous la courbe), et un allongement de 35 minutes du délai nécessairepour atteindre le pic des concentrations plasmatiques. La traduction cliniquedes modifications de ces paramètres reste inconnue.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est négligeable. La metforminediffuse dans les érythrocytes. Le pic sanguin est inférieur au picplasmatique, et apparaît approximativement au même moment. Les érythrocytesre­présentent très probablement un compartiment secondaire de distribution. Levolume de distribution (Vd) moyen est compris entre 63 et 276 l.

Biotransformation

La metformine est excrétée dans l'urine sous forme inchangée. Aucunmétabolite n'a été identifié chez l'homme.

Elimination

La clairance rénale de la metformine est supérieure à 400 ml/minute, cequi indique une élimination par filtration glomérulaire et par sécrétiontubulaire de la metformine. Après administration orale, la demi-vie apparented'éli­mination terminale est d'environ 6,5 heures.

En cas d'altération de la fonction rénale, la clairance rénale estréduite de manière proportionnelle à celle de la créatinine. Ce phénomèneconduit donc à un allongement de la demi-vie d'élimination, ce qui entraîneune augmentation des concentrations plasmatiques de metformine.

Population pédiatrique

Etude à dose unique : après une dose unique de chlorhydrate de metformine500 mg, le profil pharmacocinétique chez l'enfant était similaire à celuiobservé chez des adultes sains.

Etude à doses répétées : les données sont réduites à une étude.Après administration de doses répétées de 500 mg deux fois par jour pendant7 jours à des enfants et des adolescents, la concentration plasmatiquemaximale (Cmax) et l'exposition systémique (AUC0-t) ont été réduitesd'environ 33 % et 40 % respectivement en comparaison à des adultesdiabétiques ayant reçu des doses répétées de 500 mg deux fois par jourpendant 14 jours. Comme les posologies sont adaptées de façon individuelle enfonction du contrôle glycémique, ces résultats ont une pertinence cliniquelimitée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génoto­xicité, cancérogénèse, et de toxicité reproductive, n'ont pasrévélé de risque particulier pour l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé

Povidone, acide stéarique, silice colloïdale anhydre

Pelliculage

Hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation concernant latempérature.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes

30 comprimés pelliculés sous plaquettes transparentes (PVC/Aluminium)

30 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques (PVC/Aluminium)

50 comprimés pelliculés sous plaquettes transparentes (PVC/Aluminium)

50 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques (PVC/Aluminium)

56 comprimés pelliculés sous plaquettes transparentes (PVC/Aluminium)

56 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques (PVC/Aluminium)

60 comprimés pelliculés sous plaquettes transparentes (PVC/Aluminium)

60 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques (PVC/Aluminium)

90 comprimés pelliculés sous plaquettes transparentes (PVC/Aluminium)

90 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques (PVC/Aluminium)

100 comprimés pelliculés sous plaquettes transparentes (PVC/Aluminium)

100 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques (PVC/Aluminium)

120 comprimés pelliculés sous plaquettes transparentes (PVC/Aluminium)

120 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques (PVC/Aluminium)

Flacons en HDPE avec bouchon à vis (HDPE/LDPE)

30 comprimés pelliculés en flacon (HDPE)

90 comprimés pelliculés en flacon (HDPE)

100 comprimés pelliculés en flacon (HDPE)

250 comprimés pelliculés en flacon (HDPE)

Flacons en polypropylène muni d'un bouchon à vis en HDPE/LDPE

30 comprimés pelliculés en flacon (PP)

90 comprimés pelliculés en flacon (PP)

100 comprimés pelliculés en flacon (PP)

250 comprimés pelliculés en flacon (PP)

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément auxexigences locales en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 497 916 2 0 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettestran­sparentes (PVC/Aluminium).

· 34009 497 917 9 8 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques(PVC/A­luminium).

· 34009 497 918 5 9 : 50 comprimés pelliculés sous plaquettestran­sparentes (PVC/Aluminium).

· 34009 497 919 1 0 : 50 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques(PVC/A­luminium).

· 34009 497 921 6 0 : 56 comprimés pelliculés sous plaquettestran­sparentes (PVC/Aluminium).

· 34009 497 922 2 1 : 56 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques(PVC/A­luminium).

· 34009 497 923 9 9 : 60 comprimés pelliculés sous plaquettestran­sparentes (PVC/Aluminium).

· 34009 497 924 5 0 : 60 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques(PVC/A­luminium).

· 34009 497 925 1 1 : 90 comprimés pelliculés sous plaquettestran­sparentes (PVC/Aluminium).

· 34009 497 926 8 9 : 90 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques(PVC/A­luminium).

· 34009 497 956 4 2 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettestran­sparentes (PVC/Aluminium).

· 34009 497 957 0 3 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques(PVC/A­luminium).

· 34009 497 958 7 1 : 120 comprimés pelliculés sous plaquettestran­sparentes (PVC/Aluminium).

· 34009 497 959 3 2 : 120 comprimés pelliculés sous plaquettes opaques(PVC/A­luminium).

· 34009 497 960 1 4 : 30 comprimés pelliculés en flacon (HDPE).

· 34009 497 961 8 2 : 90 comprimés pelliculés en flacon (HDPE).

· 34009 497 962 4 3 : 100 comprimés pelliculés en flacon (HDPE).

· 34009 497 963 0 4 : 250 comprimés pelliculés en flacon (HDPE).

· 34009 497 964 7 2 : 30 comprimés pelliculés en flacon (PP).

· 34009 497 965 3 3 : 90 comprimés pelliculés en flacon (PP).

· 34009 497 967 6 2 : 100 comprimés pelliculés en flacon (PP).

· 34009 497 968 2 3 : 250 comprimés pelliculés en flacon (PP).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

31 janvier 2011

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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