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METFORMINE MYLAN PHARMA 850 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - METFORMINE MYLAN PHARMA 850 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

METFORMINE VIATRIS 850 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate demetformine.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........850 mg

Quantité correspondant à 662,9 mg de metformine base.

Pour un comprimé pelliculé

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé blanc, rond, convexe, sans gravure, d'un diamètred'environ 13,5 mm.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement du diabète de type 2, en particulier en cas de surchargepondérale, lorsque le régime alimentaire et l'exercice physique ne sont passuffisants pour rétablir l'équilibre glycémique.

Chez l'adulte, METFORMINE VIATRIS, comprimé pelliculé peut être utiliséen monothérapie ou en association avec d'autres antidiabétiques oraux ou avecl'insuline.

Chez l'enfant de plus de 10 ans et l'adolescent, METFORMINE VIATRIS peutêtre utilisé en monothérapie ou en association avec l'insuline.

Une réduction des complications liées au diabète a été observée chezdes patients adultes diabétiques de type 2 en surcharge pondérale traitéspar la metformine en première intention, après échec du régime alimentaire(voir rubrique 5.1)

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes dont la fonction rénale est normale (DFG ≥90 ml/min)

En monothérapie ou en association avec d'autresantidi­abétiques oraux

La posologie initiale usuelle est de 500 mg ou 850 mg de metformine 2 à3 fois par jour, administrés au cours ou à la fin des repas.

Au bout de 10 à 15 jours, la posologie sera adaptée en fonction de laglycémie. Une augmentation progressive de la posologie peut permettred'amé­liorer la tolérance gastro-intestinale.

Chez les patients recevant une dose élevée de metformine (2 à 3 grammespar jour), il est possible de remplacer deux comprimés de METFORMINE VIATRIS500 mg par un comprimé de METFORMINE VIATRIS 1000 mg.

La dose maximale recommandée de metformine est de 3 grammes par jour, entrois prises distinctes.

Si une substitution à un autre antidiabétique oral est envisagée, ilconvient d'arrêter la thérapeutique hypoglycémiante précédente, et de lasubstituer par la metformine à la posologie indiquée ci-dessus.

En association avec l'insuline

La metformine et l'insuline peuvent être associées afin d'obtenir unmeilleur contrôle glycémique. La posologie initiale usuelle est de 500 mg ou850 mg de metformine 2 à 3 fois par jour, et l'insuline sera adaptée enfonction de la glycémie.

Insuffisance rénale :

Le DFG doit être évalué avant toute initiation de traitement par unmédicament contenant de la metformine et au moins une fois par an par la suite.Chez les patients dont l’insuffisance rénale risque de progresser et chez lespatients âgés, la fonction rénale doit être évaluée plus fréquemment, parexemple tous les 3 à 6 mois.

DFG ml/min

Dose journalière totale maximale (à répartir en 2 à 3 prisesquoti­diennes)

Autres éléments à prendre en compte

60–89

3 000 mg

Une diminution de la dose peut être envisagée selon la détérioration dela fonction rénale.

45–59

2 000 mg

Les facteurs susceptibles d’augmenter le risque d’une acidose lactique(voir rubrique 4.4) doivent être passés en revue avant d’envisagerl’in­stauration de la metformine.

La dose d’initiation ne peut dépasser la moitié de la dose maximale.

30–44

1 000 mg

<30

/

La metformine est contre-indiquée

Personnes âgées

Compte tenu de la diminution éventuelle de la fonction rénale chez le sujetâgé, la posologie de metformine doit être adaptée à la fonction rénale, etun contrôle régulier de celle-ci est nécessaire (voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique
En monothérapie et en association avec l'insuline

METFORMINE VIATRIS peut être utilisé chez l'enfant de plus de 10 ans etchez l'adolescent.

La posologie initiale habituelle est de 500 mg ou de 850 mg de metformineune fois par jour, administrée au cours ou à la fin des repas.

Après 10 à 15 jours, la posologie doit être ajustée en fonction de laglycémie. Une augmentation progressive de la posologie peut permettred'amé­liorer la tolérance gastro-intestinale. La dose maximale recommandée demetformine est de 2 g par jour, en 2 ou 3 prises.

4.3. Contre-indications

· hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· tout type d’acidose métabolique aiguë (telle que l’acidose lactique,l’aci­docétose diabétique) ;

· précoma diabétique ;

· insuffisance rénale sévère (DFG < 30 ml/min) ;

· affections aiguës susceptibles d'altérer la fonction rénale, tellesque :

o déshydratation,

o infection grave,

o choc ;

· maladie aiguë ou chronique pouvant entraîner une hypoxie tissulaire,telle que :

o insuffisance cardiaque ou respiratoire,

o infarctus du myocarde récent,

o choc ;

· insuffisance hépatocellulaire, intoxication alcoolique aiguë,alcoolisme.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Acidose lactique

L'acidose lactique, une complication métabolique très rare mais grave,survient le plus souvent lors d’une dégradation aiguë de la fonctionrénale, d’une maladie cardio-respiratoire ou d’une septicémie. Uneaccumulation de metformine se produit en cas de dégradation aiguë de lafonction rénale et augmente le risque d’acidose lactique.

En cas de déshydratation (diarrhée, vomissements sévères, fièvre oudiminution de l’apport en liquides), la metformine doit être temporairemen­tarrêtée et il est recommandé de contacter un professionnel de la santé.

Les médicaments pouvant fortement altérer la fonction rénale (tels que lesantihyperten­seurs, les diurétiques et les AINS) doivent être instaurés avecprudence chez les patients traités par metformine. D’autres facteurs derisque de survenue d’une acidose lactique sont une consommation excessived’alcool, une insuffisance hépatique, un diabète mal contrôlé, unecétose, un jeûne prolongé et toutes affections associées à une hypoxie,ainsi que l’utilisation concomitante de médicaments pouvant provoquer uneacidose lactique (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Les patients et/ou leurs soignants doivent être informés du risqued’acidose lactique. L’acidose lactique est caractérisée par une dyspnéeacidosique, des douleurs abdominales, des crampes musculaires, une asthénie etune hypothermie suivie d’un coma. En cas de symptômes évocateurs, le patientdoit arrêter la prise de metformine et immédiatement consulter un médecin. Lediagnostic biologique repose sur une diminution du pH sanguin (<7,35), uneaugmentation du taux de lactates plasmatiques (>5 mmol/L) ainsi qu’uneaugmentation du trou anionique et du rapport lactate/pyruvate.

En cas de suspicion d'acidose métabolique, il convient d'arrêter lametformine et d'hospitaliser le patient d'urgence (voir rubrique 4.9).

Fonction rénale :

Le DFG doit être évalué avant le début du traitement et régulièrementpar la suite (voir rubrique 4.2). La metformine est contre-indiquée chez lespatients avec un DFG <30 ml/min et doit être temporairement interrompue dansdes situations pouvant altérer la fonction rénale (voir rubrique 4.3).

Chez le sujet âgé, une diminution de la fonction rénale est fréquente etasymptomatique. Des précautions particulières doivent être observées lorsquela fonction rénale est susceptible de s'altérer, comme lors de la mise enplace d'un traitement antihypertenseur ou diurétique, ainsi qu'au début d'untraitement par un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS).

Fonction cardiaque :

Les patients souffrant d’insuffisance cardiaque ont un plus grand risqued’hypoxie et d’insuffisance rénale. Chez les patients avec une insuffisancecar­diaque chronique stable, la metformine peut être utilisée si un contrôlerégulier de la fonction cardiaque et rénale est réalisé.

La metformine est contre-indiquée chez les patients souffrantd’in­suffisance cardiaque aiguë et instable (voir rubrique 4.3).

Administration de produits de contraste iodés :

L'administration intravasculaire de produits de contraste iodés peutprovoquer une néphropathie induite par le produit de contraste qui entraîneraune accumulation de metformine et une augmentation du risque d’acidoselactique. La metformine doit être arrêtée avant ou au moment de l’examend’imagerie et ne doit être reprise qu’après un délai minimum de48 heures, à condition que la fonction rénale ait été réévaluée etjugée stable, voir rubriques 4.2 et 4.5

Intervention chirurgicale :

La metformine doit être interrompue au moment de l’intervention­chirurgicale sous anesthésie générale, rachidienne ou péridurale. Letraitement ne peut être repris que 48 heures au moins après l'intervention oula reprise de l'alimentation orale, et à condition que la fonction rénale aitété réévaluée et jugée stable.

Enfants et adolescents :

Le diagnostic d'un diabète de type 2 doit être confirmé avant d'initierle traitement par la metformine.

Aucun effet de la metformine sur la croissance et la puberté n'a étédétecté au cours des études cliniques contrôlées d'une durée d'un an, maisaucune donnée à long terme sur ces points spécifiques n'est disponible. De cefait, chez les enfants traités, et particulièrement chez les enfantsprépubères, une surveillance attentive des effets de la metformine sur cesparamètres est recommandée.

Enfants âgés de 10 à 12 ans :

Seulement 15 sujets âgés de 10 à 12 ans ont été inclus dans lesétudes cliniques contrôlées menées chez l'enfant et l'adolescent. Bien quel'efficacité et la sécurité de la metformine chez ces enfants ne différaientpas de l'efficacité et de la sécurité chez les enfants plus âgés et chezles adolescents, une attention particulière est recommandée lors de laprescription chez un enfant de 10 à 12 ans.

Autres précautions :

· Tous les patients doivent poursuivre leur régime alimentaire, avec unerépartition régulière de l'apport glucidique au cours de la journée. Lespatients en surcharge pondérale doivent poursuivre le régime alimentairehy­pocalorique.

· Les analyses biologiques recommandées pour la surveillance du diabètedoivent être effectuées régulièrement.

· La metformine administré seule ne provoque pas d'hypoglycémie, mais desprécautions doivent être observées lorsqu'elle est utilisée en associationavec l'insuline ou d’autres antidiabétiques oraux (comme les sulfamideshypo­glycémiants ou les méglitinides).

Les patients doivent être informés du risque et des symptômes del’acidose lactique.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Alcool

· Une intoxication alcoolique aiguë est associée à un risque majoréd’acidose lactique, en particulier en cas de jeûne, de malnutrition oud’insuffisance hépatique.

Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

+ Produits de contraste iodés

Survenue éventuelle d'une insuffisance rénale, liée à l'injectionin­travasculaire de produits de contraste iodés, pouvant entraîner uneaccumulation de metformine et exposer à un risque augmenté d'acidoselactique.

La metformine doit être arrêtée avant, ou au moment de, l’examend’imagerie et ne doit être reprise qu’après un délai minimum de48 heures, à condition que la fonction rénale ait été réévaluée etjugée stable, voir rubriques 4.2 et 4.4.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Certains médicaments peuvent altérer la fonction rénale, augmentant ainsile risque d’acidose lactique, par exemple les AINS, y compris les inhibiteursde la cyclo-oxygénase II (COX), les inhibiteurs de l’enzyme de conversationde l’angiotensine, les antagonistes du récepteur de l’angiotensine II etles diurétiques, en particulier les diurétiques de l’anse. Lors del’introduction ou de l’utilisation de tels médicaments en association avecla metformine, une surveillance étroite de la fonction rénale estnécessaire.

+ Médicaments avec une activité hyperglycémique intrinsèque (par ex, lesglucocorticoïdes (en utilisation locale ou par voie systémique) et lessympathomi­métiques)

Il peut être nécessaire de contrôler plus fréquemment la glycémie,spéci­alement au début du traitement. Ajustez si nécessaire la dose demetformine au cours du traitement en fonction du médicament concerné et lorsde l'arrêt de celui-ci.

+ Les transporteurs de cations organiques (TCO)

La metformine est un substrat des deux transporteurs TCO1 et TCO2.

La co-administration de metformine avec :

· les inhibiteurs de TCO1 (comme le vérapamil) peuvent réduirel'efficacité de la metformine.

· les inducteurs de TCO1 (comme la rifampicine) peuvent augmenterl'ab­sorption gastro-intestinale et l'efficacité de la metformine.

· les inhibiteurs de TCO2 (tels que la cimétidine, le dolutegravir, laranolazine, le triméthoprime, le vandetanib, l'isavuconazole) peuvent diminuerl'éli­mination rénale de la metformine et entraîner ainsi une augmentation dela concentration plasmatique de metformine.

· les inhibiteurs de TCO1 et de TCO2 (tels que le crizotinib, l'olaparib)peuvent altérer l'efficacité et l'élimination rénale de la metformine.

La prudence est donc recommandée, surtout chez les patients atteintsd'insuf­fisance rénale, lorsque ces médicaments sont co-administrés avec lametformine, car la concentration plasmatique de metformine peut augmenter. Sinécessaire, l'ajustement posologique de la metformine peut être considérécar les inhibiteurs/in­ducteurs des TCO peuvent altérer l'efficacité de lametformine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Un diabète non contrôlé pendant la grossesse (gestationnel ou permanent)est associé à un risque accru d’anomalies congénitales et de mortalitépéri­natale.

Le nombre limité de données sur l’utilisation de la metformine chez lafemme enceinte n’indique pas une augmentation du risque d’anomaliescon­génitales. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétèressur la grossesse, le développement embryonnaire ou fœtal, l'accouchement ou ledéveloppement postnatal (voir rubrique 5.3).

Lorsqu'une grossesse est envisagée ou pendant la grossesse, il estrecommandé de ne pas traiter le diabète par la metformine mais d’utiliserl'in­suline pour maintenir une glycémie aussi proche de la normale que possible,afin de réduire les risques de malformations fœtales.

Allaitement

La metformine est excrétée dans le lait maternel humain. Aucun effetindésirable n’a été observé chez le nouveau-né et le nourrisson allaité.Cependant, les données disponibles étant limitées, l’allaitement n’estpas recommandé pendant le traitement par la metformine. La décision depoursuivre ou non l'allaitement doit être prise en tenant compte desbénéfices de l’allaitement et du risque potentiel d’effets indésirablespour l’enfant.

Fertilité

La fertilité des rats mâles et femelles n’a pas été affectée parl’administration de doses de metformine allant jusqu’à 600 mg/kg/jour, cequi correspond à environ 3 fois la dose quotidienne maximale recommandée chezl’Homme rapportée à la surface corporelle.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

La metformine en monothérapie n'entraîne pas d'hypoglycémie et n'a doncpas d'effet sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines.

Par contre, il convient d'attirer l'attention des patients sur les risques desurvenue d'hypoglycémie lorsque la metformine est utilisée en association avecd'autres antidiabétiques (comme les sulfamides hypoglycémiants, l’insuline,les méglitinides)

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents au début du traitement sont lessuivants : nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales et perted’appétit qui disparaissent spontanément dans la plupart des cas. Pourprévenir ces effets indésirables, il est recommandé de fractionner la dose demetformine en 2 ou 3 prises quotidiennes et d’augmenter progressivemen­tles doses.

Les effets indésirables suivants peuvent apparaître sous traitement par lametformine. La fréquence est définie de la manière suivante : très fréquent: ≥1/10 ; fréquent : ≥1/100, <1/10 ; peu fréquent ≥1/1 000,<1/100 ; rare : ≥1/10 000, <1/1 000 ; très rare :<1/10 000. fré­quence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très rare

Diminution de l'absorption de la vitamine B12 avec une réduction des tauxsériques lors d'un traitement de longue durée par la metformine. Il estrecommandé d'envisager une telle étiologie lorsqu'un patient présente uneanémie mégaloblastique.

Acidose lactique (voir rubrique 4.4).

Affections du système nerveux

Fréquent

Perturbation du goût

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Troubles gastro-intestinaux, notamment nausées, vomissements, diarrhée,douleurs abdominales et perte d'appétit. Ces effets indésirables surviennentle plus souvent lors de l'instauration du traitement, et régressentspon­tanément dans la plupart des cas. Pour les prévenir, il est recommandéd'ad­ministrer la metformine en deux ou trois prises dans la journée, au coursou à la fin des repas. Une augmentation progressive de la posologie peut aussipermettre d'améliorer la tolérance gastro-intestinale.

Affections hépatobiliaires

Très rare

Cas isolés d'anomalies des tests de la fonction hépatique ou hépatitedispa­raissant à l'arrêt du traitement par la metformine.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très rare

Réactions cutanées comme érythème, prurit, urticaire

Population pédiatrique

Dans les données publiées et post-marketing ainsi que dans les étudescliniques contrôlées menées dans une population pédiatrique d'effectiflimité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant un an, les effetsindésirables rapportés étaient similaires à ceux rapportés chez les adultesen termes de nature et de sévérité.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site Internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Il n'a pas été observé d'hypoglycémie même avec des doses de metformineatte­ignant 85 g bien que dans de telles conditions une acidose lactique soitsurvenue. Un surdosage important de metformine ou l'existence de risquesconcomitants peuvent conduire à une acidose lactique. L'acidose lactique estune urgence médicale et doit être traitée en milieu hospitalier. La méthodela plus efficace pour éliminer les lactates et la metformine estl’hémodialyse.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIDIABETIQUES ORAUX.BIGUANIDES, code ATC: A10BA02

La metformine est un biguanide possédant des effets anti-hyperglycémian­ts,réduisant la glycémie basale et postprandiale. Elle ne stimule pas lasécrétion d'insuline et, par conséquent, ne provoque pas d'hypoglycémie.

Mécanisme d’action

La metformine peut agir par l'intermédiaire de trois mécanismes :

(1) en réduisant la production hépatique de glucose en inhibant lanéoglucogenèse et la glycogénolyse ;

(2) au niveau musculaire, en augmentant la sensibilité à l'insuline, enfavorisant la captation et l'utilisation périphérique du glucose ;

(3) enfin, en retardant l'absorption intestinale du glucose.

La metformine stimule la synthèse intracellulaire du glycogène, en agissantsur la glycogène synthase.

La metformine augmente la capacité de transport de tous les types detransporteurs membranaires du glucose (GLUTs) connus à ce jour.

Effets pharmacodynamiques

Dans les études cliniques, l’utilisation de la metformine était associéeà une stabilité pondérale ou à une modeste perte de poids.

Chez l'Homme, indépendamment de son action sur la glycémie, la metformine ades effets favorables sur le métabolisme lipidique. Ceci a été démontré àdoses thérapeutiques au cours d'études cliniques contrôlées à moyen ou longterme. La metformine réduit le cholestérol total, le LDL cholestérol ainsique les taux de triglycérides.

Efficacité clinique et sécurité

L'étude prospective randomisée UKPDS a permis d'établir le bénéfice àlong terme d'un contrôle intensif de la glycémie chez des patients adultesprésentant un diabète de type 2.

L'analyse des résultats chez des patients en surcharge pondérale, traitéspar la metformine après échec du régime alimentaire seul a montré :

· une réduction significative du risque absolu de tout type de complicationliée au diabète dans le groupe chlorhydrate de metformine (29,8 événemen­tspour 1 000 années-patients) par rapport au régime alimentaire seul(43,3 évé­nements pour 1 000 années-patients), p = 0,0023, et par rapportà des groupes combinés de monothérapies par sulfamides hypoglycémiants etinsuline (40,1 événements pour 1 000 années-patients), p = 0,0034 ;

· une réduction significative du risque absolu de mortalité liée audiabète : metformine 7,5 événements pour 1 000 années-patients, régimealimentaire seul 12,7 événements pour 1 000 années-patients, p =0,017 ;

· une réduction significative du risque absolu de mortalité globale :metformine 13,5 événements pour 1 000 années-patients, par rapport aurégime alimentaire seul 20,6 événements pour 1000 années-patients (p =0,011), et par rapport à des groupes combinés de monothérapies par sulfamideshypo­glycémiants et insuline 18,9 événements pour 1 000 années-patients (p= 0,021) ;

· une réduction significative du risque absolu d'infarctus du myocarde:chlor­hydrate de metformine 11 événements pour 1000 années-patients, régimealimentaire seul 18 événements pour 1000 années-patients (p = 0,01).

Lorsque la metformine a été utilisé en seconde intention en associationavec un sulfamide hypoglycémiant, le bénéfice clinique n'a pas étédémontré.

Dans le diabète de type 1, l'association de la metformine avec l'insuline aété utilisée chez des patients sélectionnés, mais le bénéfice clinique decette association n'a pas été formellement démontré.

Population pédiatrique

Des études cliniques contrôlées, menées dans une population pédiatriqued'ef­fectif limité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant un an, ontmontré une réponse glycémique similaire à celle observée chez l'adulte.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration par voie orale d’un comprimé de la metformine, laconcentration maximale plasmatique (Cmax) est atteinte en 2,5 heures (tmax)environ.

La biodisponibilité absolue d'un comprimé de la metformine de 500 mg ou de850 mg est d'environ de 50 à 60 % chez le sujet sain. Après uneadministration orale, la fraction non absorbée retrouvée dans les fèces aété de 20 à 30 %.

Après une administration orale, l'absorption de la metformine est saturableet incomplète. Il semble que l'absorption de la metformine soit nonlinéaire.

Aux doses et schémas posologiques recommandés de metformine, lesconcentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes en 24 à48 heures et restent généralement inférieures à 1 µg/ml. Dans des essaiscliniques contrôlés, les concentrations plasmatiques maximales de metformine(Cmax) n'ont pas excédé 5 µg/ml, même aux posologies maximales.

L'alimentation diminue et ralentit légèrement l'absorption de lametformine. Après administration orale d'une dose de 850 mg, il a étéobservé une diminution du pic de concentration plasmatique de 40 %, unediminution de 25 % de l'ASC (aire sous la courbe) et un allongement de35 minutes du délai nécessaire pour atteindre le pic des concentration­splasmatiques. La pertinence clinique de ces résultats reste inconnue.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est négligeable. La metforminediffuse dans les érythrocytes. Le pic sanguin est inférieur au pic plasmatiqueet apparaît approximativement au même moment. Les érythrocytes représententtrès probablement un compartiment secondaire de distribution. Le volume dedistribution (Vd) moyen est compris entre 63 et 276 l.

Biotransformation

La metformine est excrétée dans l'urine sous forme inchangée. Aucunmétabolite n'a été identifié chez l'Homme.

Élimination

La clairance rénale de la metformine est supérieure à 400 ml/mn, ce quiindique une élimination par filtration glomérulaire et par sécrétiontubulaire de la metformine. Après une administration orale, la demi-vieapparente d'élimination terminale est d'environ 6,5 heures.

En cas d'altération de la fonction rénale, la clairance rénale estréduite de manière proportionnelle à celle de la créatinine. Ce phénomèneconduit donc à un allongement de la demi-vie d'élimination, ce qui entraîneune augmentation des concentrations plasmatiques de metformine.

Caractéristiques des groupes de patients particuliers
Insuffisance rénale

Les données disponibles chez les sujets souffrant d’une insuffisancerénale modérée étant rares, aucune estimation fiable de l’expositionsys­témique à la metformine n’a pu être réalisée dans ce sous-groupe parrapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Par conséquent,l’a­daptation posologique devra être effectuée en fonction de l'efficacitécli­nique et de la tolérance (voir rubrique 4.2).

Population pédiatrique

Étude à dose unique : après une dose unique de metformine 500 mg, leprofil pharmacocinétique chez le patient pédiatrique était similaire à celuiobservé chez des adultes sains.

Étude à doses répétées : les données sont réduites à une étude.Après administration de doses répétées de 500 mg deux fois par jour pendant7 jours à des patients pédiatriques, la concentration plasmatique maximale(Cmax) et l'exposition systémique (AUC0-t) ont été réduites d'environ 33 %et 40 % respectivement en comparaison à des adultes diabétiques ayant reçudes doses répétées de 500 mg deux fois par jour pendant 14 jours. Comme lesposologies sont adaptées de façon individuelle en fonction du contrôleglycémique, ces résultats ont une pertinence clinique limitée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génoto­xicité, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction et dedéveloppement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé : povidone K30, stéarate de magnésium.

Pelliculage : hypromellose, hydroxypropyl cellulose, macrogol 400 etmacrogol 8000

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 15, 20, 28, 30, 40, 50, 56, 60, 84, 90, 100, 120 ou 180 comprimés sousplaquettes (PVC/Aluminium).

30, 100, 180, 200, 300, 400, 500 et 1 000 comprimés en flacon plastique(PEHD) avec un bouchon (polypropylène).

Conditionnement multiple contenant 180 comprimés (2 boîtes de90 comprimés).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

VIATRIS SANTE

1 RUE DE TURIN

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 491 226 4 6: 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 227 0 7: 15 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 228 7 5: 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 229 3 6: 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 230 1 8: 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 231 8 6: 40 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 232 4 7: 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 233 0 8: 56 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 234 7 6: 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 235 3 7: 84 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 237 6 6: 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 238 2 7: 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 491 239 9 5: 120 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 274 447 2 2 : 180 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 300 718 7 8 : 30 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 300 718 8 5 : 100 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 491 240 7 7: 180 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 491 241 3 8: 200 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 577 505 9 6: 300 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 577 506 5 7: 400 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 577 507 1 8: 500 comprimés en flacon (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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