Résumé des caractéristiques - METFORMINE SANDOZ 500 mg, comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
METFORMINE SANDOZ 500 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate demetformine..................................................................................................500 mg
correspondant à metforminebase.........................................................................................390 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé blanc, rond à double rayon et portant l’inscriptionen relief « M 500 » sur une face et lisse sur l’autre.
Dimension : 11 mm x 6 mm.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement du diabète de type 2, en particulier en cas de surchargepondérale, lorsque le régime alimentaire et l'exercice physique ne sont passuffisants pour rétablir l'équilibre glycémique.
· Chez l'adulte, METFORMINE SANDOZ peut être utilisé en monothérapie ouen association avec d'autres antidiabétiques oraux ou avec l'insuline.
· Chez l'enfant de plus de 10 ans et l'adolescent, METFORMINE SANDOZ peutêtre utilisé en monothérapie ou en association avec l'insuline.
Une réduction des complications liées au diabète a été observée chezdes patients adultes diabétiques de type 2 en surcharge pondérale traitéspar la metformine en première intention, après échec du régime alimentaire(voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie Adultes dont la fonction rénale est normale (Débit de filtrationglomérulaire (DFG) ≥90 mL/min)En monothérapie ou en association avec d'autresantidiabétiques oraux
· La posologie initiale usuelle est de 500 mg ou 850 mg de chlorhydrate demetformine 2 à 3 fois par jour, administré au cours ou à la findes repas.
Au bout de 10 à 15 jours, la posologie sera adaptée en fonction de laglycémie. Une augmentation progressive de la posologie peut permettred'améliorer la tolérance gastro-intestinale.
La dose maximale recommandée de chlorhydrate de metformine est de 3 g parjour, en trois prises distinctes.
· Si une substitution à un autre antidiabétique oral est envisagée, ilconvient d'arrêter le traitement hypoglycémiant précédent, et de lesubstituer par la metformine à la posologie indiquée ci-dessus.
En association avec l'insuline
La metformine et l'insuline peuvent être associées afin d'obtenir unmeilleur contrôle glycémique. La posologie initiale usuelle est de 500 mg ou850 mg de chlorhydrate de metformine, 2 ou 3 fois par jour, et la dosed'insuline sera adaptée en fonction de la glycémie.
Sujet âgéCompte tenu de la diminution éventuelle de la fonction rénale chez le sujetâgé, la posologie de la metformine doit être adaptée à la fonction rénale,et un contrôle régulier de celle-ci est nécessaire (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénaleLe DFG doit être évalué avant toute initiation de traitement par unmédicament contenant de la metformine et au moins une fois par an par la suite.Chez les patients dont l’insuffisance rénale risque de progresser et chez lespatients âgés, la fonction rénale doit être évaluée plus fréquemment, parexemple tous les 3 à 6 mois.
DFG mL/min | Dose journalière totale maximale (À répartir en 2 ou 3 prisesquotidiennes) | Autres éléments à prendre en compte |
60–89 | 3000 mg | Une diminution de la dose peut être envisagée selon la détérioration dela fonction rénale. |
45–59 | 2000 mg | Les facteurs susceptibles d'augmenter le risque d'une acidose lactique (voirrubrique 4.4) doivent être passés en revue avant d'envisager l'instauration dela metformine. La dose d’initiation ne peut dépasser la moitié de la dose maximale. |
30–44 | 1000 mg | |
< 30 | – | La metformine est contre-indiquée. |
En monothérapie et en association avec l'insuline
METFORMINE SANDOZ peut être utilisé chez l'enfant de plus de 10 ans etchez l'adolescent.
La posologie initiale habituelle est de 500 mg ou 850 mg de chlorhydrate demetformine une fois par jour, administrée au cours ou à la fin des repas.
Après 10 à 15 jours, la posologie doit être ajustée en fonction de laglycémie. Une augmentation progressive de la posologie peut permettred'améliorer la tolérance gastro-intestinale. La dose maximale recommandée dechlorhydrate de metformine est de 2 g par jour, en 2 ou 3 prises.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la metformine ou à l'un des excipients mentionnésdans la rubrique 6.1.,
· tout type d’acidose métabolique aiguë (tel que l’acidose lactique,l’acidocétose diabétique),
· précoma diabétique,
· insuffisance rénale sévère (DFG < 30 mL/min) (voirrubrique 4.4),
· affections aiguës susceptibles d'altérer la fonction rénale, telles que: déshydratation, infection sévère, choc,
· maladie (en particulier maladie aiguë ou maladie chronique aggravée)pouvant entraîner une hypoxie tissulaire, telle que : insuffisance cardiaque endécompensation ou insuffisance respiratoire, infarctus du myocarderécent, choc,
· insuffisance hépatique, intoxication alcoolique aiguë, alcoolisme.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Acidose lactiqueL'acidose lactique, une complication métabolique très rare mais grave,survient le plus souvent lors d’une dégradation aiguë de la fonctionrénale, d’une maladie cardio-respiratoire ou d’une septicémie. Uneaccumulation de metformine se produit en cas de dégradation aiguë de lafonction rénale et augmente le risque d’acidose lactique.
En cas de déshydratation (diarrhée, vomissements sévères, fièvre oudiminution de l’apport en liquides), la metformine doit être temporairementarrêtée et il est recommandé de contacter un professionnel de la santé.
Les médicaments pouvant fortement altérer la fonction rénale (tels que lesantihypertenseurs, les diurétiques et les AINS) doivent être instaurés avecprudence chez les patients traités par metformine. D'autres facteurs de risquede survenue d’une acidose lactique sont une consommation excessive d'alcool,une insuffisance hépatique, un diabète mal contrôlé, une cétose, un jeûneprolongé et toutes affections associées à une hypoxie, ainsi quel’utilisation concomitante de médicaments pouvant provoquer une acidoselactique (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les patients et/ou leurs soignants doivent être informés du risqued'acidose lactique. L'acidose lactique est caractérisée par une dyspnéeacidosique, des douleurs abdominales, des crampes musculaires, une asthénie etune hypothermie suivie d'un coma. En cas de symptômes évocateurs, le patientdoit arrêter la prise de metformine et immédiatement consulter un médecin. Lediagnostic biologique repose sur une diminution du pH sanguin (< 7,35), uneaugmentation du taux de lactates plasmatiques (> 5 mmol/L) ainsi qu’uneaugmentation du trou anionique et du rapport lactate/pyruvate.
Fonction cardiaque
Les patients souffrant d’insuffisance cardiaque ont un plus grand risqued’hypoxie et d’insuffisance rénale. Chez les patients avec une insuffisancecardiaque chronique stable, la metformine peut être utilisée si un contrôlerégulier de la fonction cardiaque et rénale est réalisé.
La metformine est contre-indiquée chez les patients souffrantd’insuffisance cardiaque aiguë et instable (voir rubrique 4.3).
Fonction rénale
Le DFG doit être évalué avant le début du traitement et régulièrementpar la suite (voir rubrique 4.2). La metformine est contre-indiquée chez lespatients avec un DFG < 30 mL/min et doit être temporairement interrompuedans des situations pouvant altérer la fonction rénale (voirrubrique 4.3).
Administration de produits de contraste iodésL’administration intravasculaire de produits de contraste iodés peutprovoquer une néphropathie induite par le produit de contraste qui entraineraune accumulation de metformine et une augmentation du risque d’acidoselactique. La metformine doit être arrêtée avant ou au moment de l’examend'imagerie et ne doit être reprise qu’après un délai minimum de 48 heures,à condition que la fonction rénale ait été réévaluée et jugée stable,voir rubriques 4.2 et 4.5.
Intervention chirurgicaleLa metformine doit être interrompue au moment de l’interventionchirurgicale sous anesthésie générale, rachidienne ou péridurale. Letraitement ne peut être repris que 48 heures au moins après l'intervention oula reprise de l'alimentation orale, et à condition que la fonction rénale aitété réévaluée et jugée stable.
Population pédiatriqueLe diagnostic d'un diabète de type 2 doit être confirmé avant d'initierle traitement par la metformine.
Aucun effet de la metformine sur la croissance et la puberté n'a étédétecté au cours des études cliniques contrôlées d'une durée d'un an, maisaucune donnée à long terme sur ces points spécifiques n'est disponible. De cefait, chez les enfants traités, et particulièrement chez les enfantspré-pubères une surveillance attentive des effets de la metformine sur cesparamètres est recommandée.
Enfants âgés de 10 à 12 ans
Seulement 15 sujets âgés de 10 à 12 ans ont été inclus dans lesétudes cliniques contrôlées menées chez l'enfant et l'adolescent. Bien quel'efficacité et la tolérance de la metformine chez ces enfants ne différaientpas de l'efficacité et de la tolérance chez les enfants plus âgés et chezles adolescents, une attention particulière est recommandée lors de laprescription chez un enfant de 10 à 12 ans.
Autres précautions
Tous les patients doivent poursuivre leur régime alimentaire, avec unerépartition régulière de l’apport glucidique au cours de la journée. Lespatients en surcharge pondérale doivent poursuivre le régime alimentairehypocalorique.
Les analyses biologiques recommandées pour la surveillance du diabètedoivent être effectuées régulièrement.
La metformine administrée seule ne provoque pas d’hypoglycémie, mais desprécautions doivent être observées lorsqu’elle est utilisée en associationavec l’insuline ou avec d’autres antidiabétiques oraux (comme lessulfamides hypoglycémiants ou les méglitinides).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations déconseilléesAlcool
Une intoxication alcoolique aiguë est associée à un risque accrud’acidose lactique, particulièrement en cas de jeûne, de malnutrition oud'insuffisance hépatique.
Produits de contraste iodés.
La metformine doit être arrêtée avant, ou au moment de l’examend'imagerie et ne doit être reprise qu’après un délai minimum de 48 heures,à condition que la fonction rénale ait été réévaluée et jugée stable,voir rubriques 4.2 et 4.4.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploiCertains médicaments peuvent altérer la fonction rénale, ce qui pourraitaugmenter le risque d'acidose lactique, par exemple les AINS, y compris lesinhibiteurs de la cyclo-oxygénase (COX) II, les inhibiteurs de l'enzyme deconversion (IEC), les antagonistes du récepteur de l'angiotensine II et lesdiurétiques, en particulier les diurétiques de l'anse. Lors del’introduction ou de l'utilisation de tels médicaments en association avec lametformine, une surveillance étroite de la fonction rénale estnécessaire.
Médicaments avec une activité hyperglycémiante intrinsèque (par exempleles glucocorticoïdes (en utilisation locale ou par voie systémique) et lessympathomimétiques).
Il peut être nécessaire de contrôler plus fréquemment la glycémie,spécialement au début du traitement. Ajustez si nécessaire la dose demetformine au cours du traitement en fonction du médicament concerné et lorsde l'arrêt de celui-ci.
Les transporteurs de cations organiques (TCO).
La metformine est un substrat des deux transporteurs TCO1 et TCO2.
La co-administration de metformine avec :
· les inhibiteurs de TCO1 (comme le vérapamil) peuvent réduirel'efficacité de la metformine,
· les inducteurs de TCO1 (comme la rifampicine) peuvent augmenterl'absorption gastro-intestinale et l'efficacité de la metformine,
· les inhibiteurs de TCO2 (tels que la cimétidine, le dolutégravir, laranolazine, le triméthoprime, le vandetanib, l'isavuconazole) peuvent diminuerl'élimination rénale de la metformine et entraîner ainsi une augmentation dela concentration plasmatique de metformine,
· les inhibiteurs de TCO1 et de TCO2 (tels que le crizotinib, l'olaparib)peuvent altérer l'efficacité et l'élimination rénale de la metformine.
La prudence est donc recommandée, surtout chez les patients atteintsd'insuffisance rénale, lorsque ces médicaments sont co-administrés avec lametformine, car la concentration plasmatique de metformine peut augmenter. Sinécessaire, l'ajustement posologique de la metformine peut être considérécar les inhibiteurs / inducteurs des TCO peuvent altérer l'efficacité de lametformine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseUn diabète non contrôlé pendant la grossesse (gestationnel ou permanent)est associé à un risque accru d’anomalies congénitales et de mortalitépérinatale.
Le nombre limité de données sur l’utilisation de la metformine chez lafemme enceinte n’indique pas une augmentation du risque d’anomaliescongénitales. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétèressur la grossesse, le développement embryonnaire ou fœtal, l'accouchement ou ledéveloppement post-natal (voir rubrique 5.3).
Lorsqu'une grossesse est envisagée ou pendant la grossesse, il estrecommandé de ne pas traiter le diabète par la metformine mais d’utiliserl'insuline pour maintenir une glycémie aussi proche de la normale que possible,afin de réduire les risques de malformations fœtales.
AllaitementLa metformine est excrétée dans le lait maternel. Aucun effet indésirablen'a été observé chez le nouveau-né et le nourrisson allaité. Cependant, lesdonnées disponibles étant limitées, l'allaitement n’est pas recommandépendant le traitement par la metformine.
La décision de poursuivre ou non l’allaitement doit être prise en tenantcompte des bénéfices de l’allaitement et du risque potentiel d’effetsindésirables pour l’enfant.
FertilitéLa fertilité des rats mâles ou femelles n’a pas été affectée parl’administration de metformine à des doses allant jusqu’à 600 mg/kg/jour,ce qui correspond à environ trois fois la dose maximale journalièrerecommandée chez l’Homme rapportée à la surface corporelle.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
La metformine en monothérapie n'entraîne pas d'hypoglycémie, et n'a doncpas d'effet sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines.
Par contre, il convient d'attirer l'attention des patients sur les risques desurvenue d'hypoglycémie lorsque la metformine est utilisée en association avecd'autres antidiabétiques (comme les sulfamides hypoglycémiants, insuline ouglinides).
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquents au début du traitement sont lessuivants : nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales et perted’appétit qui disparaissent spontanément dans la plupart des cas. Pourprévenir ces effets indésirables, il est recommandé de fractionner la dose demetformine en 2 ou 3 prises quotidiennes et d’augmenter progressivementles doses.
Les effets indésirables suivants peuvent apparaître sous traitement par lametformine.
La fréquence est définie de la manière suivante :
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Troubles du métabolisme et de la nutritionTrès rare :
· Acidose lactique (voir rubrique 4.4).
· Diminution de l'absorption de la vitamine B12 avec réduction des tauxsériques lors d'un traitement de longue durée par la metformine. Il estrecommandé d'envisager une telle étiologie lorsqu'un patient présente uneanémie mégaloblastique.
Affections du système nerveuxFréquent : perturbation du goût.
Affections gastro-intestinalesTrès fréquent : troubles gastro-intestinaux, notamment nausées,vomissements, diarrhée, douleurs abdominales et perte d'appétit. Ces effetsindésirables surviennent le plus souvent lors de l'instauration du traitement,et régressent spontanément dans la plupart des cas. Pour les prévenir, il estrecommandé d'administrer la metformine en deux ou trois prises dans lajournée, au cours ou à la fin des repas. Une augmentation progressive de laposologie peut aussi permettre d'améliorer la tolérancegastro-intestinale.
Affections hépatobiliairesTrès rare : cas isolés d'anomalies des tests de la fonction hépatique ouhépatite disparaissant à l'arrêt du traitement par la metformine.
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéTrès rare : réactions cutanées comme érythème, prurit, urticaire.
Population pédiatriqueDans les données publiées et post-commercialisation ainsi que dans lesétudes cliniques contrôlées menées dans une population pédiatriqued'effectif limité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant un an, leseffets indésirables rapportés étaient similaires à ceux rapportés chez lesadultes en termes de nature et de sévérité.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Il n'a pas été observé d'hypoglycémie même avec des doses dechlorhydrate de metformine atteignant 85 g, bien que dans de telles conditions,une acidose lactique soit survenue. Un surdosage important de metformine oul'existence de risques concomitants peuvent conduire à une acidose lactique.L'acidose lactique est une urgence médicale, et doit être traitée en milieuhospitalier. Le traitement le plus efficace est l'élimination des lactates etde la metformine par hémodialyse.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments hypoglycémiants, insulineexclue, biguanides, code ATC : A10BA02.
Mécanisme d’action
La metformine est un biguanide possédant des effets anti-hyperglycémiants,réduisant la glycémie à la fois basale et postprandiale. Elle ne stimule pasla sécrétion d'insuline, et par conséquent ne provoque pasd'hypoglycémie.
La metformine peut agir par l'intermédiaire de trois mécanismes :
· en réduisant la production hépatique de glucose en inhibant lanéoglucogenèse et la glycogénolyse,
· au niveau musculaire, en augmentant la sensibilité à l'insuline, enfavorisant la captation et l'utilisation périphérique du glucose,
· enfin, en retardant l'absorption intestinale du glucose.
La metformine stimule la synthèse intracellulaire du glycogène, en agissantsur la glycogène synthase. La metformine augmente la capacité de transport detous les types de transporteurs membranaires du glucose (GLUTs) connus àce jour.
Effets pharmacodynamiques
Dans les études cliniques, l’utilisation de la metformine était associéeà une stabilité pondérale ou une perte de poids modeste.
Chez l'Homme, indépendamment de son action sur la glycémie, la metformine ades effets favorables sur le métabolisme lipidique. Ceci a été démontré àdoses thérapeutiques au cours d'études contrôlées à moyen ou long terme :la metformine réduit le cholestérol total, le LDL cholestérol ainsi que lestaux de triglycérides.
Efficacité clinique
L'étude prospective randomisée UKPDS a permis d'établir le bénéfice àlong terme d'un contrôle intensif de la glycémie chez des patients adultesprésentant un diabète de type 2.
L'analyse des résultats chez des patients en surcharge pondérale, traitéspar la metformine après échec du régime alimentaire seul a montré :
· une réduction significative du risque absolu de tout type de complicationliée au diabète dans le groupe de la metformine (29,8 événements pour1000 patients-années) par rapport au régime alimentaire seul(43,3 événements pour 1000 patients-années), p=0,0023, et par rapport àdes groupes combinés de monothérapies par sulfamides hypoglycémiants etinsuline (40,1 événements pour 1000 patients-années), p=0,0034,
· une réduction significative du risque absolu de mortalité liée audiabète : metformine 7,5 événements pour 1000 patients-années, régimealimentaire seul 12,7 événements pour 1000 patients-années, p=0,017,
· une réduction significative du risque absolu de mortalité globale :metformine 13,5 événements pour 1000 patients-années, par rapport aurégime alimentaire seul 20,6 événements pour 1000 patients-années(p=0,011), et par rapport à des groupes combinés de monothérapies parsulfamides hypoglycémiants et insuline 18,9 événements pour1000 patients-années (p=0,021),
· une réduction significative du risque absolu d'infarctus du myocarde :metformine 11 événements pour 1000 patients-années, régime alimentaireseul 18 événements pour 1000 patients-années (p=0,01).
Lorsque la metformine a été utilisée en seconde intention en associationavec un sulfamide hypoglycémiant, le bénéfice clinique n'a pas étédémontré.
Dans le diabète de type 1, l'association de la metformine avec l'insuline aété utilisée chez certains patients, mais le bénéfice clinique de cetteassociation n'a pas été formellement démontré.
Population pédiatrique
Des études cliniques contrôlées, menées dans une population pédiatriqued'effectif limité, âgée de 10 à 16 ans et traitée pendant un an, ontmontré une réponse glycémique similaire à celle observée chezl’adulte.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAprès administration par voie orale de metformine, la concentration maximaleplasmatique (Cmax) est atteinte en 2,5 heures (Tmax) environ. Labiodisponibilité absolue d'un comprimé de chlorhydrate de metformine de500 mg ou de 850 mg est d'environ de 50 à 60 % chez le sujet sain. Aprèsadministration orale, la fraction non absorbée retrouvée dans les fèces aété de 20 à 30 %.
Après administration orale, l'absorption de metformine est saturable etincomplète. Il semble que l'absorption de la metformine soit non linéaire.
Aux doses et schémas posologiques recommandés de metformine, lesconcentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont atteintes en 24 à48 heures, et restent généralement inférieures à 1 µg/mL. Dans des essaiscliniques contrôlés, les concentrations plasmatiques maximales de metformine(Cmax) n'ont pas excédé 5 µg/mL, même aux posologies maximales.
L'alimentation diminue et ralentit légèrement l'absorption de metformine.Après administration d'un comprimé de 850 mg, il a été observé unediminution du pic de concentration plasmatique de 40%, une diminution de 25 %de l'AUC (aire sous la courbe), et un allongement de 35 minutes du délainécessaire pour atteindre le pic des concentrations plasmatiques. La traductionclinique de la modification de ces paramètres reste inconnue.
DistributionLa liaison aux protéines plasmatiques est négligeable. La metforminediffuse dans les érythrocytes. Le pic sanguin est inférieur au picplasmatique, et apparaît approximativement au même moment. Les érythrocytesreprésentent très probablement un compartiment secondaire de distribution. Levolume de distribution (Vd) moyen est compris entre 63 et 276 litres.
BiotransformationLa metformine est excrétée dans l'urine sous forme inchangée. Aucunmétabolite n'a été identifié chez l'Homme.
ÉliminationLa clairance rénale de la metformine est supérieure à 400 mL/minute, cequi indique une élimination par filtration glomérulaire et par sécrétiontubulaire de la metformine. Après administration orale, la demi-vie apparented'élimination terminale est d'environ 6,5 heures.
En cas d'altération de la fonction rénale, la clairance rénale estréduite de manière proportionnelle à celle de la créatinine. Ce phénomèneconduit donc à un allongement de la demi-vie d'élimination, ce qui entraîneune augmentation des concentrations plasmatiques de metformine.
Caractéristiques des groupes de patients particuliers
Insuffisance rénale
Les données disponibles chez les sujets souffrant d’une insuffisancerénale modérée étant rares, aucune estimation fiable de l’expositionsystémique à la metformine n’a pu être réalisée dans ce sous-groupe parrapport aux sujets ayant une fonction rénale normale. Par conséquent,l’adaptation posologique devra être effectuée en fonction de l'efficacitéclinique et de la tolérance (voir rubrique 4.2).
Population pédiatrique
Etude à dose unique : après une dose unique de chlorhydrate de metformine500 mg, le profil pharmacocinétique chez l'enfant était similaire à celuiobservé chez des adultes sains.
Etude à doses répétées : les données sont réduites à une étude.Après administration de doses répétées de 500 mg deux fois par jour pendant7 jours à des enfants et des adolescents, la concentration plasmatiquemaximale (Cmax) et l'exposition systémique (AUC 0-t) ont été réduitesd'environ 33 % et 40 % respectivement en comparaison à des adultesdiabétiques ayant reçu des doses répétées de 500 mg deux fois par jourpendant 14 jours. Comme les posologies sont adaptées de façon individuelle enfonction du contrôle glycémique, ces résultats ont une pertinence cliniquelimitée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génotoxicité, cancérogénèse, et de toxicité sur la reproduction, n'ont pasrévélé de risque particulier pour l'Homme.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau du comprimé : povidone K 90, stéarate de magnésium.
Pelliculage du comprimé : hypromellose, macrogol 4000, dioxyde de titane(E171).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
Conserver le bouchon avec dessiccant dans l’emballage d’origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28, 30, 50, 56, 60, 84, 90, 100, 120, 180, 250, 270 comprimés pelliculéssous plaquettes (PVC/aluminium).
30, 60, 100, 250, 330, 400, 500 comprimés pelliculés en flacon (PEHD) avecbouchon (PEBD) ou avec bouchon (PP) contenant un dessiccant.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SANDOZ
49, AVENUE GEORGES POMPIDOU
92300 LEVALLOIS-PERRET
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 397 024 2 1 : flacon (PEHD) avec bouchon (PEBD) de30 comprimés.
· 34009 397 025 9 9 : flacon (PEHD) avec bouchon (PEBD) de60 comprimés.
· 34009 302 357 4 4 : flacon (PEHD) avec bouchon (PP) de30 comprimés.
· 34009 302 357 5 1 : flacon (PEHD) avec bouchon (PP) de60 comprimés.
· 34009 397 026 5 0 : 20 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 397 027 1 1 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 397 028 8 9 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 397 030 2 2 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 397 031 9 0 : 56 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 397 032 5 1 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 397 033 1 2 : 84 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 397 034 8 0 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 397 035 4 1 : 20 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 397 036 0 2 : 28 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 397 037 7 0 : 30 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 397 041 4 2 : 50 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 397 042 0 3 : 56 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 397 043 7 1 : 60 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 397 044 3 2 : 84 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 397 046 6 1 : 90 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 575 861 2 6 : flacon (PEHD) avec bouchon (PEBD) de100 comprimés.
· 34009 550 835 4 2 : flacon (PEHD) avec bouchon (PP) de100 comprimés.
· 34009 575 862 9 4 : flacon (PEHD) avec bouchon (PEBD) de400 comprimés.
· 34009 550 835 5 9 : flacon (PEHD) avec bouchon (PP) de400 comprimés.
· 34009 575 863 5 5 : flacon (PEHD) avec bouchon (PEBD) de250 comprimés.
· 34009 550 835 6 6: flacon (PEHD) avec bouchon (PP) de250 comprimés.
· 34009 550 214 8 3 : flacon (PEHD) avec bouchon (PEBD) de330 comprimés.
· 34009 550 835 7 3: flacon (PEHD) avec bouchon (PP) de330 comprimés.
· 34009 575 864 1 6 : flacon (PEHD) avec bouchon (PEBD) de500 comprimés.
· 34009 550 835 9 7: flacon (PEHD) avec bouchon (PP) de500 comprimés.
· 34009 575 865 8 4 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 575 866 4 5 : 120 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 575 867 0 6 : 180 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 575 868 7 4 : 250 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 575 869 3 5 : 270 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 575 870 1 7 : 100 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 575 871 8 5 : 120 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 575 872 4 6 : 180 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 575 873 0 7 : 250 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
· 34009 575 874 7 5 : 270 comprimés sous plaquettes (PP/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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