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METOPROLOL ARROW LAB 100 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - METOPROLOL ARROW LAB 100 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

METOPROLOL ARROW LAB 100 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Tartrate demétoprolol.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.100 mg

Pour un comprimé pelliculé sécable

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé

Comprimé pelliculé de forme ronde [10,6 mm de diamètre] et de couleurbleu clair, gravé « C » sur « 75 » sur une face et présentant une barrede cassure profonde sur l’autre face.

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle. Angor

Prévention du décès de cause cardiaque et de la récidive de l’infarctusaprès la phase aiguë d’un infarctus du myocarde

Arythmies cardiaques, en particulier tachycardie supraventricu­laire,réducti­on de la fréquence ventriculaire en cas de fibrillation auriculaire etd’extrasystoles ventriculaires

Traitement adjuvant de la thyrotoxicose

Palpitations en l’absence de cardiopathie organique

Traitement prophylactique de la migraine.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie et mode d’administration

La dose doit être adaptée aux besoins de chaque patient et ajustée afind’éviter toute bradycardie. Les comprimés doivent être pris sur un estomacvide. La prise concomitante de nourriture augmente la biodisponibilité dumétoprolol de 40 %. Les recommandations sont les suivantes :

Hypertension artérielle : une dose quotidienne de 100 à 200 mg prise enune fois ou divisée en deux prises entraîne un effet suffisant chez la plupartdes patients. En cas de prise en une fois, la dose doit être administrée lematin. Si l’effet souhaité n’est pas obtenu avec une dose quotidienne de200 mg, la dose peut être augmentée ou associée à d’autres agentsantihyper­tenseurs, principalement des diurétiques et des inhibiteurs calciquesde la famille des dihydropyridines.

Angor : 100 à 200 mg par jour divisés en deux prises. Si nécessaire, ladose quotidienne peut être augmentée ou associée à des dérivésnitrés.

Arythmies : une dose quotidienne de 100 à 200 mg divisée en deux ou troisprises entraîne un effet suffisant chez la plupart des patients. Sinécessaire, la dose peut être augmentée.

Après traitement aigu par voie parentérale de l’infarctus du myocarde :le traitement doit commencer 15 minutes après la dernière injection etconsiste en la prise de 50 mg toutes les 6 heures pendant deux jours. Letraitement peut être poursuivi avec des comprimés de métoprolol.

Prophylaxie après infarctus du myocarde : la dose d’entretien est de100 mg matin et soir.

Thyrotoxicose : la dose doit être adaptée aux besoins de chaque patient.Les recommandations sont les suivantes : la dose initiale est de 50 mg trois àquatre fois par jour ; elle peut être augmentée pour atteindre 100 mg troisà quatre fois par jour si la fréquence cardiaque est supérieure à75 battements/minute après trois à quatre jours de traitement à la doseinitiale. Le métabolisme du métoprolol étant légèrement accru chez lespatients atteints de thyrotoxicose, ces derniers peuvent nécessiter une doselégèrement supérieure à la dose habituelle. Le traitement par métoprololn’est généralement nécessaire que lors de la phase d’ajustement d’unautre traitement.

Palpitations en l’absence de cardiopathie organique : une dose quotidiennede 100 mg en une prise entraîne un effet suffisant chez la plupart despatients. Si nécessaire, la dose quotidienne peut être augmentée.

Migraine : 100 à 200 mg par jour divisés en deux prises.

Altération de la fonction rénale

La vitesse d’élimination n’étant que peu influencée par la fonctionrénale, aucun ajustement posologique n’est indiqué en cas d’altération decelle-ci.

Altération de la fonction hépatique

Le métoprolol peut normalement être administré à la même dose auxpatients présentant une cirrhose hépatique et aux patients présentant unefonction hépatique normale. Une réduction de la posologie ne doit êtreenvisagée qu’en présence de signes d’une altération très sévère de lafonction hépatique (p. ex. patients présentant une anastomose porto-cave).

Patients âgés

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

Population pédiatrique

L’expérience de l’utilisation du métoprolol chez l’enfant estlimitée.

4.3. Contre-indications

· Choc cardiogénique

· Maladie du nœud sinusal (à moins que le patient ne porte un stimulateurcar­diaque permanent)

· Bloc auriculoventri­culaire du 2e ou 3e degré

· Patients présentant une insuffisance cardiaque décompensée instable(œdème pulmonaire, hypoperfusion ou hypotension) et patients bénéficiantd’un traitement inotrope continu ou intermittent par bêtastimulants

· Bradycardie symptomatique ou hypotension. Le métoprolol ne doit pas êtreadministré en cas de suspicion d’infarctus aigu du myocarde avec unefréquence cardiaque inférieure à 45 battements/mi­nute, un intervalle PQsupérieur à 0,24 seconde ou une pression artérielle systolique inférieureà 100 mmHg.

· Maladie vasculaire périphérique grave avec menace de gangrène

· Hypersensibilité à la substance active, à d’autres bêtabloquants ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le vérapamil ne doit pas être administré par voie intraveineuse auxpatients traités par bêtabloquants.

Le métoprolol peut exacerber les symptômes d’une maladie vasculairepérip­hérique (p. ex. claudication intermittente).

Altération sévère de la fonction rénale. Pathologie sévère et aiguëimpliquant une acidose métabolique. Association thérapeutique comprenant undigitalique.

Le métoprolol ne doit pas être administré aux patients présentant uneinsuffisance cardiaque latente ou manifeste, à moins que ces patients nebénéficient d’un traitement concomitant pour cette pathologie. Chez lespatients souffrant d’un angor de Prinzmetal, le nombre et la durée des crisesd’angor peuvent être majorés en raison de la vasoconstriction coronariennemédiée par les récepteurs alpha. Par conséquent, les bêtabloquants nonsélectifs ne doivent pas être utilisés chez ces patients. Les bêtabloquantsbêta-1 sélectifs doivent être utilisés avec prudence.

Un traitement bronchodilatateur adéquat doit être administré de manièreconcomitante en présence d’un asthme bronchique ou d’une autre pneumopathiechro­nique obstructive. Il peut être nécessaire d’augmenter la dose debêta-2 stimulant.

Le traitement par métoprolol peut influer sur le métabolisme des glucidesou masquer une hypoglycémie, mais ce risque est plus faible qu’avec lesbêtabloquants non sélectifs.

De manière occasionnelle, une perturbation modérée préexistante du tempsde conduction auriculoventri­culaire peut être exacerbée (avec pourconséquence possible un bloc auriculoventri­culaire).

Les bêtabloquants peuvent compliquer le traitement d’une réactionanaphy­lactique. Le traitement par adrénaline à la dose normale ne produit pastoujours l’effet thérapeutique attendu. Si du métoprolol est administré àun patient présentant un phéochromocytome, un traitement par alphabloquantdoit être envisagé.

Toute interruption du traitement par métoprolol doit, si possible,s’ef­fectuer de manière progressive sur une période de 2 semaines. La dosedoit être diminuée de manière progressive jusqu’à atteindre la dose laplus faible, qui est de 25 mg (soit la moitié d’un comprimé de 50 mg).Tout au long de cette période, les patients présentant une cardiopathieis­chémique connue doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. Lerisque d’événements coronariens, notamment de mort subite, peut êtreélevé lors de l’arrêt d’un traitement par bêtabloquant.

Avant toute intervention chirurgicale, il est nécessaire d’informerl’a­nesthésiste que le patient bénéficie d’un traitement par métoprolol.Il est déconseillé d’interrompre le traitement par bêtabloquant chez lespatients subissant une intervention chirurgicale. L’instauration en urgenced’un traitement par métoprolol à haute dose chez les patients subissant uneintervention chirurgicale non cardiaque doit être évitée. En effet, cela aété associé à un risque de bradycardie, d’hypotension et d’accidentvas­culaire cérébral, avec notamment une issue fatale chez les patientsprésentant des facteurs de risque cardiovasculaire.

METOPROLOL ARROW LAB 100 mg, comprimé pelliculé sécable contientdu sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimépelliculé sécable, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Le métoprolol est un substrat du CYP2D6. Les médicaments inhibant le CYP2D6peuvent avoir un impact sur la concentration plasmatique en métoprolol. Laquinidine, la terbinafine, la paroxétine, la fluoxétine, la sertraline, lecélécoxib, la propafénone et la diphénhydramine constituent des exemplesd’inhi­biteurs du CYP2D6. Lors de la mise en place d’un traitement par l’unde ces médicaments chez des patients traités par métoprolol, il peut êtrenécessaire de réduire la dose de métoprolol.

Associations avec le métoprolol à éviter

Dérivés de l’acide barbiturique : les barbituriques (études réaliséesavec le pentobarbital) induisent le métabolisme du métoprolol dans une mesurenégligeable par induction enzymatique.

Propafénone : lors de l’instauration d’un traitement par propafénonechez quatre patients déjà traités par métoprolol, les concentration­splasmatiques en métoprolol ont été multipliées par deux à cinq, et deuxpatients ont présenté des effets indésirables typiques du métoprolol. Cetteinteraction a été confirmée dans une étude impliquant huit sujets sains.Elle est probablement due au fait que la propafénone, comme la quinidine,inhibe le métabolisme du métoprolol par l’intermédiaire du cytochrome P4502D6. Cette association est probablement difficile à gérer en raison du faitque la propafénone dispose également de propriétés bêtabloquantes.

Vérapamil : en association avec des bêtabloquants, le vérapamil peutentraîner une bradycardie et une hypotension (phénomène décrit pourl’aténolol, le propranolol et le pindolol). Le vérapamil et lesbêtabloquants présentent des propriétés inhibitrices sur la conductionauri­culoventricula­ire et le fonctionnement du nœud sinusal quis’additionnent.

Associations avec le métoprolol susceptibles de nécessiter un ajustementposo­logique

Amiodarone : un rapport de cas indique que les patients traités paramiodarone peuvent développer une bradycardie sinusale sévère en cas detraitement concomitant par métoprolol. L’amiodarone dispose d’une demi-vieextrêmement longue (environ 50 jours), ce qui signifie que des interactionspeuvent se produire longtemps après l’arrêt de ce médicament.

Antiarythmiques de classe I : les antiarythmiques de classe I et lesbêtabloquants présentent des effets inotropes négatifs qui s’additionnentet sont susceptibles d’entraîner des réactions indésirables hémodynamiques­graves chez les patients présentant une altération de la fonctionventri­culaire gauche. Cette association doit également être évitée en cas de« maladie du nœud sinusal » et de conduction AV pathologique. C’est avec ledisopyramide que cette interaction est la mieux décrite.

Anti-inflammatoires non stéroïdiens/an­tirhumatismaux (AINS) : lesanti-inflammatoires du type AINS contrent l’effet antihypertenseur desbêtabloquants. Des études ont principalement été réalisées avecl’indométacine. On pense que cette interaction ne se produit pas avec lesulindac. Il n’a pas été possible de mettre en évidence une telleinteraction dans une étude portant sur le diclofénac.

Diphénhydramine : la diphénhydramine divise (par 2,5) la clairance dumétoprolol en alpha-hydroxymétoprolol via le CYP2D6 chez les patientsprésentant une hydroxylation rapide. En même temps, les effets du métoprololsont majorés.

Digitaliques : les digitaliques en association avec les bêtabloquantspe­uvent augmenter le temps de conduction auriculoventri­culaire et provoquerune bradycardie.

Diltiazem : le diltiazem et les bêtabloquants présentent des propriétésinhi­bitrices sur la conduction auriculoventri­culaire et le fonctionnement dunœud sinusal qui s’additionnent. Des cas de bradycardie importante (rapportsde cas) ont été observés lors de l’association de métoprolol et dediltiazem.

Adrénaline : il existe une dizaine de rapports de cas portant surl’hypertension artérielle sévère et la bradycardie chez des patientstraités avec des bêtabloquants non sélectifs (notamment pindolol etpropranolol) et ayant reçu de l’adrénaline. Ces observations cliniques ontété confirmées dans des études menées sur des sujets sains. Il a égalementété suggéré que l’adrénaline, utilisée en complément d’anesthésiqu­eslocaux, pouvait entraîner ces réactions en cas d’administrati­onintravascula­ire. Ce risque devrait être considérablement plus faible avec lesbêtabloquants cardiosélectifs.

Phénylpropanolamine : la phénylpropanolamine (noréphédrine) administréesous forme de doses uniques de 50 mg est susceptible d’augmenter la pressionartérielle diastolique jusqu’à des niveaux pathologiques chez les sujetssains. Le propranolol contre généralement l’augmentation de la pressionartérielle engendrée par la phénylpropano­lamine. Cependant, lesbêtabloquants peuvent déclencher des réactions hypertensives paradoxales chezles patients prenant de fortes doses de phénylpropano­lamine. Quelques cas decrises hypertensives survenant au cours d’un traitement parphénylpropa­nolamine en monothérapie ont été décrits.

Quinidine : la quinidine inhibe le métabolisme du métoprolol chez lespatients présentant une hydroxylation rapide (un peu plus de 90 % de lapopulation suédoise), ce qui entraîne une augmentation brutale desconcentrations plasmatiques et une majoration du blocage des bêtarécepteurs.Une interaction similaire est susceptible de se produire avec d’autresbêtablo­quants métabolisés par la même enzyme (cytochrome P450 2 D6).

Clonidine : la réaction hypertensive observée lors de l’arrêt brutal dela clonidine peut être favorisée par les bêtabloquants. Si un traitementcombiné comprenant de la clonidine doit être interrompu, la prise dubêtabloquant doit être arrêtée plusieurs jours avant celle de laclonidine.

Rifampicine : la rifampicine peut induire le métabolisme du métoprolol,en­traînant une réduction des concentrations plasmatiques.

Les patients traités de manière concomitante par métoprolol et d’autresbêtablo­quants (p. ex. gouttes ophtalmiques) ou des inhibiteurs de lamonoamine-oxydase doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. Lesagents anesthésiques volatils majorent les effets cardiodépresseurs chez lespatients traités par bêtabloquants. Il peut être nécessaire d’ajuster ladose des antidiabétiques oraux chez les patients bénéficiant d’untraitement par bêtabloquants. La concentration plasmatique du métoprolol estsusceptible d’augmenter en cas d’administration concomitante de cimétidineou d’hydralazine.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le métoprolol ne doit être administré pendant la grossesse oul’allaitement qu’en cas de nécessité absolue. En général, lesbêtabloquants réduisent la perfusion placentaire, ce qui est associé à desretards de croissance, des morts fœtales in utero, des avortements spontanéset des naissances prématurées. Une surveillance appropriée de la mère ainsique du fœtus est par conséquent recommandée en cas d’utilisation demétoprolol chez la femme enceinte. Les bêtabloquants sont susceptiblesd’en­traîner une bradycardie chez le fœtus et le nouveau-né. Ainsi, lesrecommandations ci-dessus doivent être prises en compte au cours du derniertrimestre et au moment de la naissance lors de la prescription de cesmédicaments. Le traitement par métoprolol doit être interrompupro­gressivement 48 à 72 heures avant la date estimée de la naissance. Sicela n’est pas possible, le nouveau-né doit faire l’objet d’unesurveillance pendant les 48 à 72 premières heures du post-partum à larecherche de signes et symptômes de blocage des bêtarécepteurs (p. ex.complications cardiaques et pulmonaires).

Allaitement

Le métoprolol se concentre dans le lait maternel dans des quantités environtrois fois supérieures à celles retrouvées dans le plasma de la mère. Aprèsadministration de doses thérapeutiques du médicament, le risque d’effetsindési­rables chez le nourrisson allaité semble faible. Cependant, lenourrisson allaité doit faire l’objet d’une surveillance à la recherchedes signes de blocage des bêtarécepteurs.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Puisque des vertiges et une fatigue sont susceptibles de survenir lors dutraitement par métoprolol, cela doit être pris en compte lors de laréalisation de tâches nécessitant une grande concentration, telles que laconduite de véhicules et l’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Des effets indésirables, généralement liés à la dose, apparaissent chezenviron 10 % des patients.

Les effets indésirables liés à toute utilisation du métoprolol sontlistés ci-dessous et sont classés par classes de systèmes d’organes et parfréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à ≤1/100), rare (≥ 1/10 000 à ≤ 1/1 000), très rare (≤ 1/10 000) etfréquence indéterminée (impossible à estimer à partir des donnéesdisponi­bles).

Affections cardiaques

Fréquent

Bradycardie, palpitations.

Peu fréquent

Douleurs thoraciques, aggravation transitoire de l’insuffisance cardiaque,choc cardiogénique chez les patients présentant un infarctus aigu dumyocarde.

Rare

Allongement du temps de conduction auriculoventri­culaire, arythmiescardi­aques.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare

Thrombopénie.

Affections du système nerveux

Fréquent

Vertiges, céphalées.

Peu fréquent

Paresthésies.

Affections oculaires

Rare

Troubles visuels, sécheresse oculaire et/ou irritation oculaire.

Fréquence indéterminée

Conjonctivite.

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Rare

Acouphènes.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Dyspnée d’effort.

Peu fréquent

Bronchospasme chez les patients présentant un asthme bronchique ou dessymptômes asthmatiques.

Fréquence indéterminée

Rhinite.

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée, constipation.

Rare

Altérations du goût.

Fréquence indéterminée

Sécheresse buccale.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Réactions cutanées d’hypersensibilité.

Rare

Aggravation d’un psoriasis, photosensibilité, hyperhidrose, alopécie.

Affections musculosquelet­tiques et du tissu conjonctif

Fréquence indéterminée

Crampes musculaires. Arthralgie.

Affections vasculaires

Fréquent

Pieds et mains froids.

Rare

Syncope.

Fréquence indéterminée

Gangrène chez les patients présentant une maladie vasculairepérip­hérique grave.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Très fréquents

Fatigue.

Peu fréquent

Œdème, prise de poids.

Affections hépatobiliaires

Rare

Élévation des transaminases.

Fréquence indéterminée

Hépatite.

Affections des organes de reproduction et du sein

Rare

Troubles réversibles de la libido.

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Dépression, cauchemars, troubles du sommeil.

Rare

Troubles de la mémoire, confusion, hallucinations, nervosité,anxiété.

Fréquence indéterminée

Troubles de la concentration.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Toxicité

Une dose de 7,5 g chez un adulte a entraîné une intoxication létale.L’absorption d’une dose de 100 mg par un enfant de 5 ans n’a entraînéaucun symptôme après lavage gastrique. Une dose de 450 mg chez un enfant de12 ans et une dose de 1,4 g chez un adulte ont entraîné une intoxicationmo­dérée. Chez l’adulte, l’absorption d’une dose de 2,5 g a entraînéune intoxication grave et celle d’une dose de 7,5 g a entraîné uneintoxication très grave.

Symptômes

Les symptômes cardiovasculaires sont les plus importants, mais dans certainscas, en particulier chez l’enfant et l’adolescent, les symptômes touchantle SNC et la dépression respiratoire peuvent prédominer. Bradycardie, blocauriculoven­triculaire du premier degré au troisième degré, allongement del’intervalle QT (cas isolés), asystolie, hypotension, mauvaise perfusionpérip­hérique, décompensation cardiaque, choc cardiogénique.

Dépression respiratoire, apnée. Autres : fatigue, sensation de malaise,perte de connaissance, tremblements légers, crampes, sudation, paresthésies,bron­chospasme, nausées, vomissements, spasme œsophagien possible,hypo­glycémie (en particulier chez l’enfant) ou hyperglycémie,hy­perkaliémie. Effets rénaux. Syndrome myasthénique transitoire. La priseconcomitante d’alcool, d’antihyperten­seurs, de quinidine ou debarbituriques peut exacerber la pathologie du patient. Les premiers signes desurdosage peuvent être observés entre 20 minutes et 2 heures aprèsl’ingestion.

Traitement

Les soins doivent être réalisés dans un établissement capable de mettreen place des mesures de soutien et d’assurer surveillance et supervision.

Un lavage gastrique et/ou une administration de charbon actif peuvent êtreréalisés, si ces mesures sont justifiées.

Atropine, stimulants adrénergiques ou stimulateur cardiaque pour traiter labradycardie et les troubles de la conduction.

Hypotension, insuffisance cardiaque aiguë et choc à traiter par unremplissage vasculaire adéquat, injection de glucagon (si nécessaire, suivied’une perfusion intraveineuse de glucagon), administration intraveineuse destimulants adrénergiques tels que la dobutamine, avec ajout d’agonistes desrécepteurs α1 en présence d’une vasodilatation. L’utilisationin­traveineuse de Ca2+ peut également être envisagée.

L’intubation et la ventilation assistée doivent être mises en place surla base d’une indication très large. L’utilisation d’un stimulateurcar­diaque peut être nécessaire. En cas de collapsus circulatoire après unsurdosage, des mesures de réanimation s’étalant sur plusieurs heures peuventêtre nécessaires.

Le bronchospasme peut généralement être supprimé à l’aide d’unbronchodi­latateur.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : bêtabloquants sélectifs, code ATC :C07AB02

Le métoprolol est un bêtabloquant bêta-1 sélectif, ce qui signifiequ’il affecte les récepteurs bêta-1 dans le cœur à des doses plus faiblesque celles nécessaires pour affecter les récepteurs bêta-2 dans lesvaisseaux périphériques et les bronches. La sélectivité bêta-1 peutcependant diminuer avec l’augmentation de la dose.

Le métoprolol n’a aucun effet bêtastimulant et dispose de légers effetsstabili­sateurs de membrane. Les bêtabloquants présentent des effets inotropeset chronotropes négatifs.

Le traitement par métoprolol réduit les effets des catécholamine­sassociées au stress physique et psychologique et entraîne une réduction de lafréquence cardiaque, du débit cardiaque et de la pression artérielle. Dansdes conditions de stress avec libération accrue d’adrénaline par les glandessurrénales, le métoprolol n’inhibe pas la vasodilatation physiologique­normale. À doses thérapeutiques, le métoprolol présente moins d’effetsconstric­teurs sur la musculature des bronches que les bêtabloquants nonsélectifs. Cette propriété permet de traiter par métoprolol en associationavec des agents stimulant les récepteurs bêta-2 les patients souffrantd’asthme bronchique ou d’autres pneumopathies obstructives significatives.Le métoprolol influe moins sur la libération de l’insuline et lemétabolisme des glucides que les bêtabloquants non sélectifs, et peut parconséquent être administré aux patients souffrant de diabète sucré. Laréaction cardiovasculaire à l’hypoglycémie (p. ex. tachycardie) estinfluencée dans une moindre mesure par le métoprolol, et la normalisation dela glycémie survient plus rapidement qu’avec les bêtabloquants nonsélectifs.

En présence d’une hypertension, le métoprolol entraîne une réductionsigni­ficative de la pression artérielle aussi bien en position allongéequ’à la station debout. Au début, le traitement par métoprolol provoque uneaugmentation de la résistance vasculaire périphérique. Cependant, en cas detraitement à long terme, la réduction de la pression artérielle obtenue peutêtre attribuée à une diminution de la résistance vasculaire périphériquesans modification du débit cardiaque. Aucune perturbation de l’équilibreélec­trolytique ne se produit.

En cas de tachyarythmie, le métoprolol bloque les effets de l’augmentationde l’activité sympathomimétique et permet ainsi une baisse de la fréquencecardiaque, principalement par l’intermédiaire d’une réduction del’automaticité des cellules pacemaker, mais aussi grâce à un allongement dutemps de conduction supraventriculaire.

Il a été démontré que le métoprolol permet un soulagement rapide etefficace des symptômes de la thyrotoxicose. Chez les patients souffrant decette pathologie, les valeurs élevées de la T3 peuvent être légèrementdiminuées par une forte dose de métoprolol. La T4 n’est pas affectée.

Le métoprolol réduit le risque de récidive d’un infarctus et de décèsde cause cardiaque, en particulier de mort subite après infarctus dumyocarde.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La biodisponibilité est comprise entre 40 et 50 %. L’effet bêtabloquantmaximal est obtenu après 1 à 2 heures. L’effet sur la fréquence cardiaquereste significatif 12 heures après une dose orale unique de 100 mg. Lemétoprolol est métabolisé dans le foie principalement par le CYP2D6. Troismétabolites principaux ont été identifiés, aucun d’eux ne disposant d’uneffet bêtabloquant cliniquement significatif.

La demi-vie plasmatique est comprise entre 3 et 5 heures. Le métoprololest excrété par les reins. 5 % de la dose est excrétée sous formeinchangée et le reste l’est sous forme de métabolites.

5.3. Données de sécurité préclinique

Le métoprolol a fait l’objet de tests cliniques approfondis. Desinformations pertinentes pour le prescripteur se trouvent dans les autresrubriques du présent résumé des caractéristiques du produit.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé :

Cellulose microcristalline, amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique,silice colloïdale anhydre, laurylsulfate de sodium, talc, stéarate demagnésium.

Pelliculage :

Hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol, polysorbate 80, talc, laquealuminique d’indigotine (E132).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

À conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Les comprimés de métoprolol sont disponibles sous :

Plaquettes (PVC/PVDC transparent/a­luminium) : 20, 28, 30, 40, 50, 60,84 et 90 comprimés.

Flacon en PEHD avec bouchon en polypropylène : 30 et 500 comprimés

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 823 6 2 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDCtran­sparent/Alumi­nium).

· 34009 300 824 1 6 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDCtran­sparent/Alumi­nium).

· 34009 300 824 2 3 : Flacon (PEHD) de 30 comprimés.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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