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MOMETASONE BIOGARAN 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - MOMETASONE BIOGARAN 50 microgrammes/dose, suspension pour pulvérisation nasale

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

MOMETASONE BIOGARAN 50 microgrammes/do­se, suspension pourpulvérisa­tion nasale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Furoate de mométasoneanhy­dre..........­.............­.............­.............­.............­............50 mi­crogrammes

sous forme de furoate de mométasone monohydraté

Pour une dose délivrée

Excipient à effet notoire : ce médicament contient 0,20 mg de chlorure debenzalkonium par gramme.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension pour pulvérisation nasale.

Suspension visqueuse de couleur blanche à blanc cassé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

MOMETASONE BIOGARAN est indiqué chez les adultes et les enfants à partir de3 ans en traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière ou dela rhinite perannuelle.

MOMETASONE BIOGARAN est indiqué dans le traitement de la polypose nasalechez les adultes à partir de 18 ans.

4.2. Posologie et mode d'administration

Une fois la pompe du pulvérisateur nasal amorcée, chaque pulvérisation deMOMETASONE BIOGARAN délivre environ 100 mg de suspension de furoate demométasone, contenant du furoate de mométasone monohydraté équivalant à50 microgrammes de furoate de mométasone.

Posologie
Rhinite allergique saisonnière ou perannuelle

Adultes (y compris les patients âgés) et enfants à partir de 12 ans : ladose habituellement recommandée est de deux pulvérisation­s(50 microgram­mes/pulvérisa­tion) dans chaque narine une fois par jour (soitune dose totale de 200 microgrammes). Lorsque les symptômes sont contrôlés,une réduction de la dose à une pulvérisation dans chaque narine (soit unedose totale de 100 microgrammes) peut être efficace en traitementd’en­tretien. Si les symptômes ne sont pas suffisamment contrôlés, laposologie peut être augmentée à une dose journalière maximale de quatrepulvéri­sations dans chaque narine une fois par jour (soit une dose totale de400 microgrammes). Il est recommandé de diminuer la posologie lorsque lessymptômes sont contrôlés.

Enfants âgés de 3 à 11 ans : la dose habituellement recommandée estd’une pulvérisation (50 microgram­mes/pulvérisa­tion) dans chaque narineune fois par jour (soit une dose totale de 100 microgrammes).

Chez certains patients présentant une rhinite allergique saisonnière, lespremiers effets cliniquement significatifs ont été observés dans les12 heures suivant la première dose de MOMETASONE BIOGARAN. Néanmoins, lebénéfice complet du traitement peut ne pas être atteint dans les premières48 heures. Aussi, le patient doit continuer à prendre régulièrement letraitement pour obtenir le bénéfice thérapeutique complet.

Un traitement par MOMETASONE BIOGARAN peut être initié quelques jours avantle début prévisionnel de la saison des pollens chez les patients ayant desantécédents de symptômes modérés à sévères de rhinite allergiquesai­sonnière.

Polypose nasale

La dose initiale habituellement recommandée pour le traitement de lapolypose est de deux pulvérisations (50 microgram­mes/pulvérisa­tion) danschaque narine une fois par jour (soit une dose journalière totale de200 microgrammes). Si les symptômes ne sont pas suffisamment contrôlésaprès 5 à 6 semaines, la posologie journalière peut être augmentée àdeux pulvérisations dans chaque narine deux fois par jour (soit une dosejournalière totale de 400 microgrammes). La dose doit être ajustée à ladose la plus faible à laquelle un contrôle efficace des symptômes estmaintenu. En l’absence d’amélioration des symptômes après 5 à6 semaines d'administration deux fois par jour, le patient doit êtreréexaminé et la conduite thérapeutique réévaluée.

Les études d'efficacité et de sécurité du furoate de mométasone dans letraitement de la polypose nasale ont été menées sur une période dequatre mois.

Population pédiatrique

Rhinite allergique saisonnière et rhinite perannuelle

La sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone chez les enfantsâgés de moins de 3 ans n’ont pas été établies.

Polypose nasale

La sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone chez les enfantset les adolescents âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies.

Mode d’administration

Avant l’administration de la première dose, bien agiter le flacon puisamorcer la pompe par 10 pressions (jusqu’à l’obtention d’unepulvérisation uniforme). Si la pompe n’a pas été utilisée pendant14 jours ou plus, elle doit être réamorcée par 2 pressions jusqu’àobtention d’une pulvérisation uniforme, avant toute nouvelle utilisation.

Bien agiter le flacon avant chaque utilisation. Le flacon doit être jetéune fois le nombre de pulvérisations mentionné sur le flacon atteint ou dansles 2 mois qui suivent la première utilisation.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active, le furoate de mométasone, ou àl’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

MOMETASONE BIOGARAN ne doit pas être utilisé en cas d’infection localenon traitée au niveau de la muqueuse nasale, telle que l’herpès simplex.

En raison de l’action inhibitrice des corticoïdes sur la cicatrisation,les patients ayant récemment subi une chirurgie ou un traumatisme au niveau dunez ne doivent pas utiliser de corticoïde nasal avant la cicatrisation.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Immunosuppression

MOMETASONE BIOGARAN doit être utilisé avec prudence, ou même êtreévité, chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ou latente,ou d’infections non traitées fongiques, bactériennes ou systémiquesvirales.

Les patients traités par des corticoïdes, potentiellement immunodéprimés,do­ivent être avertis des risques en cas d’exposition à certaines infections(ex. : varicelle, rougeole) et de l’importance d’obtenir un avis médical siune telle exposition survient.

Effets locaux sur la muqueuse nasale

Lors d’une étude clinique menée chez des patients atteints de rhiniteperannuelle, aucun signe d’atrophie de la muqueuse nasale n’a été mis enévidence après 12 mois de traitement par le furoate de mométasone. De plus,le furoate de mométasone a eu tendance à ramener l’aspect de la muqueusenasale à un état plus proche de l’aspect d’une muqueuse normale.Néanmoins, les patients utilisant MOMETASONE BIOGARAN pendant plusieurs mois,voire davantage, doivent être examinés régulièrement afin de détecterd’éven­tuelles modifications de la muqueuse nasale. En cas de survenue d’uneinfection fongique locale nasale ou pharyngée, l’arrêt du traitement parMOMETASONE BIOGARAN ou un traitement approprié peuvent être nécessaires. Uneirritation nasopharyngée persistante peut nécessiter l’interruption dutraitement par MOMETASONE BIOGARAN.

Il n’est pas recommandé d’utiliser MOMETASONE BIOGARAN en cas deperforation de la cloison nasale (voir rubrique 4.8).

Dans les études cliniques, des cas d’épistaxis ont été rapportés avecune incidence supérieure au placebo. L’épistaxis était en généralspontanément résolutive et d’intensité légère (voir rubrique 4.8).

MOMETASONE BIOGARAN contient 0,20 mg de chlorure de benzalkonium par gramme,équivalent à 0,02 mg par dose délivrée. Le chlorure de benzalkonium peutprovoquer une irritation nasale ou un gonflement à l’intérieur du nez,notamment si utilisé pendant une longue période.

Effets systémiques des corticoïdes

Des effets systémiques peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voienasale, en particulier lorsqu’ils sont prescrits à forte dose pendant despériodes prolongées. Le risque de survenue de ces effets est bien plus faiblequ’avec les corticoïdes par voie orale et peut varier d’un patient àl’autre et en fonction des différentes préparations de corticoïdes. Leseffets systémiques potentiels peuvent inclure syndrome de Cushing, symptômescushin­goïdes, inhibition de la fonction surrénalienne, retard de croissancechez les enfants et les adolescents, cataracte, glaucome et plus rarement diverstroubles psychologiques ou comportementaux incluant hyperactivitép­sychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (enparticulier chez les enfants).

Suite à l’administration de corticoïdes par voie intranasale, des casd’augmentation de la pression intraoculaire ont été rapportés (voirrubrique 4.8).

Des troubles visuels ont été rapportés lors d’une corticothérapie parvoie systémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée etintraoculaire). Si un patient présente des symptômes tels qu’une visiontrouble ou d'autres troubles visuels, il convient d’envisager de l’adresserà un ophtalmologiste afin d’évaluer les causes possibles de ces troublesvisuels qui peuvent inclure la cataracte, le glaucome ou des maladies rarestelles que la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC), rapportés aprèsl’utilisation de corticoïdes par voie systémique ou locale.

Les patients qui passent d’une corticothérapie systémique au long coursà un traitement par MOMETASONE BIOGARAN doivent être surveillés avecattention. L’arrêt des corticoïdes systémiques chez ces patients peutentrainer une insuffisance surrénale pendant quelques mois jusqu’àrestauration de la fonction de l’axe HHS. Si ces patients présentent dessignes et des symptômes d’insuffisance surrénale ou des symptômes liés ausevrage corticoïde (par exemple : douleurs articulaires et/ou musculaires,las­situde et initialement de la dépression), malgré le soulagement dessymptômes nasaux, la corticothérapie systémique doit être reprise, etd’autres modalités thérapeutiques ainsi que des mesures adaptées doiventêtre mises en place. Une telle situation peut également démasquer des étatsallergiques préexistants tels qu’une conjonctivite allergique et del’eczéma qui étaient jusque-là contrôlés par la corticothérapi­esystémique.

L’administration de doses supérieures à celles recommandées peutentrainer une inhibition de la fonction surrénalienne cliniquementsig­nificative. Si des doses supérieures à celles recommandées sontutilisées, une supplémentation par corticoïdes systémiques doit êtreenvisagée pendant les périodes de stress ou lors d’une chirurgieélective.

Polypes nasaux

La sécurité et l’efficacité du furoate de mométasone n’ont pas étéétudiées dans le traitement des polypes unilatéraux, des polypes associés àune mucoviscidose ou des polypes obstruant totalement les cavités nasales.

Les polypes unilatéraux dont l’aspect est inhabituel ou irrégulier, enparticulier en cas d’ulcération ou de saignement, doivent faire l’objetd’inves­tigations approfondies.

Effet sur la croissance dans la population pédiatrique

Il est recommandé de suivre régulièrement la taille des enfants recevantune corticothérapie prolongée par voie nasale. En cas de ralentissement de lacroissance, le traitement doit être réévalué afin de réduire, si possible,la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale efficace. De plus,il faut envisager d’adresser le patient à un pédiatre.

Symptômes extra-nasaux

Bien que l’administration de MOMETASONE BIOGARAN permette de contrôler lessymptômes nasaux chez la plupart des patients, un traitement supplémentaire­approprié peut permettre de soulager d’autres symptômes, en particulier lessymptômes oculaires.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

(Voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploiconcernant l’utilisation des corticoïdes systémiques)

Une étude clinique sur les interactions avec la loratadine a étéréalisée. Aucune interaction n’a été observée.

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas ou peu de données sur l'utilisation du furoate demométasone chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal ontmis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Commeles autres corticoïdes par voie nasale, MOMETASONE BIOGARAN ne doit pas êtreutilisé pendant la grossesse à moins que le bénéfice potentiel pour la mèrene justifie le risque éventuel pour la mère, le fœtus ou le nourrisson. Lesnourrissons nés de mères ayant reçu des corticoïdes pendant la grossessedoivent être étroitement surveillés en raison du risque d’insuffisance­surrénale.

Allaitement

Il n’y a pas de données disponibles concernant le passage du furoate demométasone dans le lait maternel. Comme avec les autres corticoïdes par voienasale, une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soitd’interrom­pre/de s’abstenir du traitement avec MOMETASONE BIOGARAN enprenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard dubénéfice du traitement pour la femme.

Fertilité

Il n’existe pas de données cliniques concernant l’effet du furoate demométasone sur la fertilité. Des études conduites chez l’animal ont montréune toxicité sur la reproduction, mais aucun effet sur la fertilité (voirrubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Inconnu.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Au vu des données issues des études cliniques conduites dans la rhiniteallergique, les épistaxis rapportées étaient en général spontanémentré­solutives et d’intensité légère, et l’incidence des cas étaitsupérieure à celle observée avec le placebo (5%), mais comparable ouinférieure à celle observée avec les corticoïdes par voie nasale utilisésdans le groupe contrôle (jusqu’à 15%). L’incidence de tous les autreseffets indésirables était comparable à celle observée avec le placebo. Chezles patients traités pour une polypose nasale, l’incidence globale des effetsindésirables était similaire à celle observée chez les patients atteints derhinite allergique.

Des effets systémiques peuvent apparaitre avec les corticoïdes par voienasale, en particulier lorsqu’ils sont prescrits à forte dose pendant despériodes prolongées.

Tableau récapitulatif des effets indésirables

Les effets indésirables liés au traitement (≥ 1%) rapportés au cours desétudes cliniques chez des patients atteints de rhinite allergique ou depolypose nasale et ceux rapportés depuis la commercialisation quelle que soitl’indication sont présentés dans le Tableau 1. Les effets indésirablessont listés selon les principales classes de systèmes d’organes MedDRA. Ausein de chaque classe de systèmes d'organes, les effets indésirables sontclassés par fréquence. Les fréquences ont été définies comme suit : trèsfréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1000 à < 1/100). La fréquence des effets indésirables rapportés depuisla commercialisation est considérée comme « indéterminée (ne peut êtreestimée sur la base des données disponibles) ».

Tableau 1 : Effets indésirables liés au traitement rapportés par classe desystèmes d'organes et par fréquence

Très fréquent

Fréquent

Fréquence indéterminée

Infections et infestations

Pharyngite

Infection des voies respiratoires supérieures†

Troubles du système immunitaire

Hypersensibilité incluant réactions anaphylactiques, œdème de Quincke,bronchos­pasme et dyspnée

Troubles du système nerveux

Céphalées

Troubles oculaires

Glaucome

Augmentation de la pression intraoculaire

Cataractes

Vision floue (voir également la rubrique 4.4)

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Épistaxis*

Épistaxis

Brûlure nasale

Irritation nasale

Ulcération nasale

Perforation de la cloison nasale

Troubles gastro-intestinaux

Irritation de la gorge*

Dysgueusie et troubles de l’odorat

* rapporté dans le traitement de la polypose nasale avec une posologie dedeux prises par jour

† rapporté à une fréquence indéterminée dans le traitement de lapolypose nasale avec une posologie de deux prises par jour

Population pédiatrique

Chez les enfants, l’incidence des effets indésirables rapportés au coursdes études cliniques, épistaxis (6%), céphalées (3%), irritation nasale (2%)et éternuements (2%) par exemple, était comparable à celle observée avec leplacebo.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet :<ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

L’inhalation ou l’administration orale de doses excessives decorticoïdes peut conduire à l’inhibition de la fonction de l’axehypothalamo-hypophyso-surrénalien (HPA).

Prise en charge

Dans la mesure où la biodisponibilité systémique de MOMETASONE BIOGARANest < 1%, il est peu probable qu’un surdosage nécessite un traitementautre que la surveillance, suivie par l’instauration de la dose prescriteappro­priée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Décongestionnants et autres préparationsnasales à usage topique, code ATC : R01AD09.

Mécanisme d’action

Le furoate de mométasone est un glucocorticoïde à usage topique qui exerceun effet anti-inflammatoire local à des doses sans effet systémique.

Il est probable qu’une grande partie du mécanisme des effetsantialler­giques et anti-inflammatoires du furoate de mométasone réside dans sacapacité à inhiber la libération des médiateurs des réactions allergiques.Le furoate de mométasone inhibe de façon significative la libération desleucotriènes par les leucocytes extraits de patients allergiques. En culturecellulaire, le furoate de mométasone exerce une forte inhibition de lasynthèse et de la libération d’IL-1, IL-5, IL-6 et TNFα ; il exerceégalement une forte inhibition de la production de leucotriènes. De plus, ilexerce une inhibition très forte de la production de cytokines Th2, IL-4 etIL-5, par les lymphocytes T CD4+ humains.

Effets pharmacodynamiques

Dans les études utilisant un test de provocation nasale allergénique, uneaction anti-inflammatoire du furoate de mométasone a été mise en évidenceaux phases précoce et tardive de la réponse allergique. Cette activité aété démontrée par l’observation d’une diminution (par rapport auplacebo) de l’activité de l’histamine et des éosinophiles, ainsi qu’unediminution (par rapport à la valeur initiale) des éosinophiles, desneutrophiles et des protéines d’adhésion des cellules épithéliales.

Chez 28% des patients présentant une rhinite allergique saisonnière, unpremier effet clinique significatif a été observé dans les 12 heures suivantla première dose de furoate de mométasone. Le délai médian (50% despatients) pour obtenir un premier soulagement a été de 35,9 heures.

Population pédiatrique

Lors d’une étude clinique contrôlée contre placebo chez des patientspédia­triques (n=49 sujets par groupe), le furoate de mométasone a étéadministré à la dose de 100 microgrammes par jour pendant un an. Il n’a pasété rapporté de ralentissement de la croissance.

Les données disponibles sur la sécurité et l’efficacité du furoate demométasone dans la population pédiatrique âgée de 3 à 5 ans sontlimitées et la posologie adaptée n’a pas pu être établie. Dans une étudeportant sur 48 enfants âgés de 3 à 5 ans recevant 50, 100 ou200 microgrammes/jour de furoate de mométasone par voie intranasale pendant14 jours, il n’a pas été observé de différence significative par rapportau placebo en terme de variation moyenne du taux de cortisol plasmatique enréponse au test de stimulation par le tétracosactide.

L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation àl’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec lasuspension pour pulvérisation nasale de furoate de mométasone et autres nomsde spécialités associés dans tous les sous-groupes de la populationpédi­atrique dans la rhinite allergique saisonnière et perannuelle (voirrubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le furoate de mométasone administré en pulvérisation nasale aqueuse a unebiodisponibilité systémique < 1% dans le plasma avec une méthode de dosagesensible ayant une limite de quantification basse de 0,25 pg/mL.

Distribution

Sans objet, dans la mesure où l’absorption de la mométasone administréepar voie nasale est très faible.

Biotransformation

La faible quantité de furoate de mométasone qui peut être avalée etabsorbée subit un important effet de premier passage hépatique.

Élimination

Le furoate de mométasone absorbé est largement métabolisé et sesmétabolites sont éliminés dans l’urine et la bile.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucun effet toxicologique lié à une exposition spécifique au furoate demométasone n’a été démontré. Tous les effets observés sontcaractéris­tiques de cette classe de produits et correspondent à uneexacerbation des effets pharmacologiques des glucocorticoïdes.

Les études précliniques montrent que le furoate de mométasone estdépourvu d’activité androgénique, anti-androgénique, œstrogénique ouanti-œstrogénique. Cependant, comme les autres glucocorticoïdes, il exerce,sur les modèles animaux, une certaine activité anti-utérotrophique et retardel’ouverture vaginale lors de l’administration par voie orale de fortes dosesde 56 mg/kg/jour et de 280 mg/kg/jour.

Comme les autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone a montré invitro, un potentiel clastogène à concentrations élevées. Cependant, iln’est pas attendu d’effet mutagène aux doses thérapeutiques­recommandées.

Dans les études sur la fonction de reproduction, l’injection sous-cutanéede furoate de mométasone, à la dose de 15 microgrammes/kg, a entrainé unallongement de la gestation ainsi qu’un travail plus long et difficile avecune réduction de la survie et du poids ou de l’évolution du poids de laprogéniture. Il n’y a pas eu d’effet sur la fertilité.

Comme les autres glucocorticoïdes, le furoate de mométasone esttératogène chez les rongeurs et les lapins. Les effets observés ont étél’apparition de hernies ombilicales chez le rat, de fentes palatines chez lasouris et d’agénésies de la vésicule biliaire, de hernies ombilicales et deflexions des pattes avant chez les lapins. Il a également été observé unebaisse de la prise de poids chez les mères, des effets sur la croissancefœtale (poids fœtal plus faible et/ou retard d’ossification) chez les rats,les lapins et les souris, de même qu’une diminution de la survie de laprogéniture chez les souris.

Le potentiel cancérogène du furoate de mométasone inhalé (en flaconpressurisé avec gaz propulseur CFC et agent tensioactif) à des concentration­scomprises entre 0,25 et 2,0 microgrammes/L a été étudié pendant 24 moischez la souris et le rat. Les effets caractéristiques des glucocorticoïdes,in­cluant l’apparition de plusieurs lésions non néoplasiques, ont étéobservés. Il n’a pas été possible d’établir de relation dose-réponsestatis­tiquement significative pour aucun des types tumoraux étudiés.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Solution de chlorure de benzalkonium

Glycérol

Polysorbate 80

Cellulose microcristalline et carmellose sodique

Acide citrique monohydraté

Citrate de sodium

Eau purifiée

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

A utiliser dans les 2 mois après la première utilisation.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

MOMETASONE BIOGARAN est disponible en flacon blanc en polyéthylène hautedensité contenant 10 g (60 doses), 16 g (120 doses) ou 18 g (140 doses)de produit, fourni avec une pompe doseuse pour pulvérisation et sur laquelleest monté un applicateur nasal avec capuchon.

Conditionnements :

10 g et 16 g : 1 flacon

18 g : 1, 2 ou 3 flacons

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

biogaran

15 boulevArd charles de gaulle

92700 colombes

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 514 2 6 : Flacon (PEHD) contenant 10 g (60 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 1.

· 34009 301 514 4 0 : Flacon (PEHD) contenant 16 g (120 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 1.

· 34009 301 514 5 7 : Flacon (PEHD) contenant 18 g (140 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 1.

· 34009 550 565 6 0 : Flacon (PEHD) contenant 18 g (140 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 2.

· 34009 550 565 7 7 : Flacon (PEHD) contenant 18 g (140 doses), avecpompe doseuse et applicateur nasal. Boîte de 3.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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