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MUSE 250 microgrammes, bâton pour usage urétral - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - MUSE 250 microgrammes, bâton pour usage urétral

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

MUSE 250 microgrammes, bâton pour usage urétral

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Alprostadil..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............250 mi­crogrammes

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Bâton pour usage urétral.

MUSE est un système stérile intra-urétral à usage unique qui délivre del'alprostadil au niveau de l'urètre chez l'homme. L'alprostadil mis ensuspension dans du macrogol est façonné en un bâton pour usage urétral(1,4 mm de diamètre sur 3 mm ou 6 mm de long) situé à l'extrémité del'applicateur en polypropylène.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement des troubles de l'érection d'étiologie essentiellemen­torganique.

MUSE est indiqué chez les hommes adultes.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Instauration du traitement : Chaque patient devra être formé par unmédecin en vue de maîtriser la technique d'administration correctede MUSE.

La dose initiale recommandée est de 500 microgrammes.

Celle-ci peut être augmentée par paliers (à 1000 μg), ou diminuée (à250 ou 125 μg) sous surveillance médicale jusqu'à l'obtention d'uneréponse satisfaisante.

Il est recommandé de ne pas dépasser deux doses par 24 heures, et de nepas utiliser plus de sept doses par période de sept jours. La dose prescrite nedevra pas être dépassée.

Population pédiatrique
MUSE est contre-indiqué chez les enfants. (Voir rubrique 4.3). Mode d’administration

Après vérification de la maîtrise de la technique d'administration par lepatient, la dose retenue peut être prescrite pour l'auto-administration àdomicile.

Il est important que le patient urine avant l'introduction du produit carl'humidification urétrale facilite l'administration de MUSE et est essentielleà la dissolution du principe actif.

Pour l'administration, enlever le capuchon de protection de l'applicateur,é­tirer complètement le pénis au maximum de sa longueur vers le haut etintroduire la tige de l'applicateur dans l'urètre.

Appuyer sur le bouton poussoir pour expulser le produit de l'applicateur etretirer celui-ci de l'urètre (avant de retirer l'applicateur, effectuer unmouvement de va et vient latéral afin de s'assurer que le produit a bien étélibéré de la tige d'administration).

Faire rouler le pénis entre la paume des mains pendant 10 secondes auminimum pour assurer une distribution homogène du médicament sur la paroi del'urètre.

En cas d'apparition d'une sensation de brûlure, il convient de poursuivrecette manœuvre de friction par roulement pendant 30 à 60 secondes oujusqu'à disparition de la sensation de brûlure. L'érection survient 5 à10 minutes après l'administration et persiste pendant 30 à 60 minutesenviron. Après l'administration de MUSE, il est important de s'asseoir, ou depréférence se mettre debout et marcher, pendant 10 minutes environ jusqu'àl'insta­llation de l'érection.

Des instructions détaillées sont présentées dans la notice d'information­destinée au patient.

Lors de l'utilisation à domicile, il est conseillé de vérifierrégulière­ment l'efficacité et la tolérance.

Ne pas dépasser la dose prescrite.

En association à d'autres tests lors du diagnostic et de la prise en chargedes troubles de l'érection

L'administration de MUSE peut être couplée à un examen echo-doppler dansle bilan de la fonction vasculaire pénienne.

Il a été montré que l'administration d'une dose de 500 μg de MUSEpermettait d'obtenir des effets identiques à ceux d'une injection intracaverneuse de 10 μg d'alprostadil sur la vasodilatation artérielle et sur lavitesse maximale du débit systolique au niveau du pénis.

Il convient de s'assurer de la disparition de l'érection avant d'autoriserle départ du malade.

Utilisation chez le sujet âgé

Aucun ajustement posologique en fonction de l'âge n'est nécessaire.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

Patients présentant une anomalie anatomique du pénis, par exemple sténoseurétrale distale, hypospadias sévère, incurvation importante, balanite,urétrite chronique ou aiguë, angulation, fibrose des corps caverneux oumaladie de La Peyronie.

Patients présentant une affection susceptible de les prédisposer aupriapisme, par exemple drépanocytose homozygote ou hétérozygote,throm­bocytémie, polyglobulie, myélome multiple ou leucémie, facteurprédisposant à la thrombose veineuse, ou un antécédent de priapismeréci­divant.

Patients pour lesquels l’activité sexuelle n’est pas recommandée ou estcontre-indiquée, par exemple hommes présentant une instabilité cardio oucérébrovascu­laire.

MUSE ne doit pas être utilisé si la partenaire est enceinte ou susceptiblede l'être, sauf si un préservatif est utilisé.

L'usage de MUSE est contre-indiqué chez la femme et l'enfant.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Avant la mise en route du traitement par MUSE, il convient de rechercher etde traiter toute pathologie médicale responsable des troubles del'érection.

Une érection douloureuse peut se produire chez les patients présentant desanomalies anatomiques du pénis comme une angulation, un phimosis, une fibrosedes corps caverneux, une maladie de La Peyronie ou des plaques de LaPeyronie.

Lors de la mise en place de MUSE, des erreurs de manipulation peuvententraîner des abrasions et de légers saignements au niveau de la muqueuseurétrale. Chez les patients souffrant de maladies transmises par le sang, cessaignements peuvent en favoriser la transmission à leur partenaire.

Le risque de saignement urétral est plus élevé chez les malades sousanticoagulants ou présentant une affection hémorragique.

Un priapisme (érection durant plus de six heures) peut survenir aprèsutilisation de MUSE. Le traitement d’un priapisme ne doit pas être retardéde plus de 6 heures (voir rubrique 4.9, Surdosage). Il conviendra d’indiqueraux patients qu’ils doivent signaler immédiatement à leur médecin traitanttoute érection durant plus de 4 heures ou, en son absence, consulterimmé­diatement un autre médecin. Le traitement du priapisme doit suivre lesmesures thérapeutiques préconisées.

Les essais cliniques réalisés avec MUSE ont montré que la fréquence descas de priapisme (rigidité pénienne persistant pendant 6 heures ou plus) etd'érection prolongée (rigidité pénienne persistant entre 4 heures et6 heures) est faible (respectivement <0,1% et 0,3% des malades). Pourminimiser ce risque, il convient de choisir la dose minimale efficace. Unediminution de la posologie ou un arrêt du traitement peut être nécessaire encas d'apparition d'un priapisme.

Une fibrose pénienne, comme une angulation, une fibrose des corps caverneux,des nodules fibreux et une maladie de La Peyronie peuvent apparaître suite àl’utilisation de MUSE. La fréquence d’apparition de fibrose peut augmenterpara­llèlement à la durée d’utilisation. Une surveillance régulière despatients, incluant un examen soigneux du pénis, est fortement recommandée afinde détecter tout signe de fibrose pénienne ou de maladie de La Peyronie. Letraitement par MUSE doit être interrompu chez les patients développant uneangulation pénienne, une fibrose des corps caverneux ou une maladie de LaPeyronie.

MUSE doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant eu desaccidents ischémiques transitoires ou souffrant de pathologiescardio-vasculaires instables.

MUSE ne doit pas être administré conjointement avec un autre médicamentdestiné au traitement de la dysfonction érectile (voir aussirubrique 4.5).

Le risque d’une utilisation abusive potentielle de MUSE doit êtreenvisagée chez les patients ayant un antécédent de trouble psychiatrique oude dépendance.

Une stimulation et un rapport sexuels peuvent provoquer des événementscar­diaques et pulmonaires chez les patients présentant une coronaropathie, uneinsuffisance cardiaque congestive ou une pathologie pulmonaire. Ces patients,lorsqu’ils utilisent MUSE, doivent être prudents en cas d’activitésexuelle.

Les patients et leurs partenaires doivent être informés que MUSE neprotège pas contre la transmission des maladies sexuellement transmissibles(MST) et leur expliquer les mesures à prendre pour éviter la disséminationdes germes responsables de MST, y compris le virus de l'immunodéfici­encehumaine (VIH).

L'utilisation de MUSE n'endommage pas les préservatifs.

MUSE peut apporter de faibles quantités d'alprostadil qui s'ajoutent à lateneur physiologique en PGE1 du sperme : il est donc recommandé d'utiliser uneméthode de contraception efficace si la partenaire est en âge deprocréer.

Dans la littérature, un nombre de cas limités concernant l’utilisation deMUSE chez des patients avec des implants péniens ont été rapportés.Cependant elles ne permettent pas de conclure sur la tolérance oul’efficacité de cette association.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

En raison du faible taux d'alprostadil dans la circulation veineusepérip­hérique, la probabilité d'une interaction systémique est faible.Cependant, certaines substances, ayant une action sur la fonction érectile,peuvent altérer la réponse au traitement par MUSE.

Les décongestionnants et les substances anorexigènes peuvent diminuerl'activité de MUSE.

Le risque de saignement urétral est plus élevé chez les malades sousanticoagulants ou présentant une affection hémorragique.

Les effets de l’association de l’alprostadil avec d’autres traitementsde la dysfonction érectile (p.ex. sildenafil) ou d’autres médicamentspro­voquant une érection (p.ex. papaverine) n’ont pas formellement étéétudiés. De ce fait on ne peut pas conclure sur la tolérance oul’efficacité de ces associations.

Les sympathomimétiques peuvent réduire l’effet de l’alprostadil­.L’alprostadil peut renforcer les effets des agents anti-hypertenseurs, desanticoagulants et des inhibiteurs de l’agrégation plaquettaire.

Les données sur l'utilisation concomitante de MUSE et de médicamentsva­soactifs sont insuffisantes. Il est possible qu'une telle association augmentele risque de symptômes hypotenseurs ; la survenue de tels effets est plusprobable chez le sujet âgé.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

MUSE peut apporter de faibles quantités d'alprostadil qui s'ajoutent à lateneur physiologique en PGE1 du sperme.

En cas de grossesse de la partenaire, il convient donc d'utiliser unpréservatif au cours des rapports sexuels afin d'éviter une irritationvaginale et d'éliminer le risque d'un effet délétère pour le fœtus.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Après administration de MUSE, les patients devront être avertis de lanécessité d'éviter de conduire ou d'entreprendre des travaux susceptiblesd'oc­casionner des blessures en cas de survenue d'hypotension ou de syncope. Chezles patients susceptibles de présenter des épisodes d'hypotension et/ou desyncopes, ces événements ont été observés généralement au cours del'instauration du traitement, et dans l'heure qui suivait l'administration.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous indique les événements indésirables les plusfréquents.

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés après traitementpar MUSE ont été des douleurs dans le pénis. Dans la plupart des cas, ladouleur a été évaluée comme étant légère ou modérée.

Des cas de fibrose pénienne, comme une angulation, des nodules fibreux etune maladie de La Peyronie ont été rapportés chez 3% des patients del’ensemble des essais cliniques.

Les effets indésirables rapportés au cours du traitement par MUSE sontprésentés dans le tableau ci-dessous. Les fréquences sont très fréquent(≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à <1/10) ; peu fréquent (≥1/1000 à<1/100) ; rare (≥1/10000 à <1/1000) ; très rare (<1/10000) ;fréquence non déterminée (les données disponibles ne permettent pasd’estimer la fréquence) :

Système organe

Fréquence

Effet indésirable

Infections et infestations

Peu fréquent

Rhume

Troubles du système nerveux

Fréquent

Céphalées, sensations vertigineuses

Peu fréquent

Syncope, présyncope, hypoesthésie, hyperesthésie

Troubles vasculaires

Fréquent

Hypotension symptomatique, hématome

Peu fréquent

Trouble veineux, trouble vasculaire périphérique, vasodilatation

Troubles digestifs

Peu fréquent

Nausées

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Dilatation des veines des jambes, érythème, hyperhidrose, éruption,prurit, érythème scrotal

Très rare

Urticaire

Troubles musculo-squelettiques, systémiques et osseux

Fréquent

Spasmes musculaires

Peu fréquent

Douleurs dans les membres inférieurs

Troubles des reins et des voies urinaires

Très fréquent

Sensation de brûlure urétrale

Fréquent

Saignement urétral de faible abondance

Peu fréquent

Dysurie, pollakiurie, miction impérieuse, hémorragie urétrale

Rare

Infection du tractus urinaire

Troubles des organes de reproduction

Très fréquent

Douleurs péniennes

Fréquent

Erection prolongée, maladie de La Peyronie, dysfonction pénienne, sensationde brûlure/déman­geaison vaginale (chez la partenaire)

Peu fréquent

Douleurs périnéales, dysfonction érectile, trouble de l’éjaculation,ba­lanite, érection douloureuse, phimosis, priapisme, douleur testiculaire,trou­ble scrotal, erythème scrotal, douleur scrotale, spermatocèle, œdèmescrotal, trouble testiculaire, dilatation testiculaire, œdème testiculaire,masse testiculaire, douleur pelvienne

Rare

Fibrose pénienne

Investigations

Peu fréquent

Hypotension, élévation de la fréquence cardiaque, augmentation de lacréatinine sanguine

Une sensation de brûlure ou de prurit vaginal a été observée chez environ6% des partenaires des patients recevant le principe actif. Ce phénomène peutêtre lié soit à la reprise des rapports sexuels soit à l'utilisation­de MUSE.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté au cours de l'utilisation­de MUSE.

Le surdosage en alprostadil est susceptible d'entraîner une hypotensionsym­ptomatique, des douleurs péniennes prolongées et, dans de rares cas, unpriapisme. Les patients devront faire l'objet d'une surveillance médicalejusqu'à la disparition des symptômes systémiques ou locaux.

Le malade doit consulter un médecin en cas d'apparition d'une érectionprolongée persistant pendant 4 heures ou plus. Les mesures thérapeutiques­suivantes peuvent être mises en œuvre.

• Mettre le malade en décubitus dorsal ou latéral. Appliqueralter­nativement sur la face interne de chaque cuisse une vessie de glace pendant2 minutes : cette manœuvre occasionne en principe l'ouverture des valvesveineuses par voie réflexe. En l'absence de réponse au bout de 10 minutes,arrêter ce traitement.

• En cas d'échec de ce traitement avec persistance de la rigiditépénienne pendant plus de 6 heures, il convient de faire appel à un drainagepénien par aspiration. En respectant les règles d'asepsie, introduire uneaiguille à ailettes de 19–21 G dans le corps caverneux et aspirer 20–50 mlde sang. Cette opération entraîne en principe une détumescence du pénis. Sinécessaire, la manœuvre peut aussi être effectuée du côtécontrolatéral.

• En cas d'échec de la manœuvre précédente, il est recommandéd'in­jecter un alpha adrénergique dans le corps caverneux. Bien que lescontre-indications habituelles à l'administration intra-pénienne d'unvasoconstric­teur ne s'appliquent pas au traitement du priapisme, ce gestethérapeutique impose la prudence. La pression artérielle et la fréquencecardiaque doivent être surveillées de façon continue pendant l'exécution decette procédure. Une prudence particulière s'impose chez les maladesprésentant une coronaropathie, une hypertension artérielle non équilibrée ouune ischémie cérébrale ainsi que chez ceux traités par un inhibiteur de lamonoamine oxydase. Dans cette dernière éventualité, l'opérateur doitdisposer du matériel nécessaire à la prise en charge d'une crisehyperten­sive aiguë.

• Préparer une solution de phényléphrine à 200 μg/ml et injecter0,5 à 1,0 ml de cette solution toutes les 5–10 minutes. Une alternativeconsiste à injecter une solution d'adrénaline à 20 μg/ml. Si nécessaire,cette injection peut être suivie d'une évacuation de sang par aspiration àl'aide de la même aiguille à ailette. La dose de phényléphrine ne doit pasdépasser 1 mg tandis que la dose maximale d'adrénaline est de 100 μg (5 mlde solution).

• Une autre alternative thérapeutique consiste à injecter du métaraminolmais il convient de souligner que des cas d'hypertension aboutissant au décèsont été rapportés sous ce traitement. En cas d'échec de cette dernièremesure, il convient d'adresser immédiatement le malade en vue d'une prise encharge chirurgicale.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Médicaments utilisés pour le traitementde la dysfonction érectile , code ATC : G04BE01.

La structure chimique de l'alprostadil est identique à celle de laprostaglandine E1 dont l'action physiologique comporte une vasodilatation desvaisseaux sanguins des structures érectiles du corps caverneux, et uneaugmentation du débit artériel intra caverneux aboutissant à la rigiditépénienne.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Près de 80% de l'alprostadil délivrés par MUSE sont absorbés en10 minutes à travers la muqueuse urétrale.

Distribution

La demi-vie est inférieure à 10 minutes et les taux plasmatiquesd'al­prostadil dans la circulation veineuse périphérique sont faibles ouindétectables.

Biotransformation / Élimination

L'alprostadil est rapidement métabolisé au niveau local et dans lacirculation pulmonaire ; les métabolites sont excrétés dans les urines (90%en 24 heures) et dans les fèces.

Il n'existe aucun élément en faveur d'une rétention tissulaire del'alprostadil ou de ses métabolites.

5.3. Données de sécurité préclinique

Chez le rat des doses élevées de prostaglandine E1 ont augmenté larésorption fœtale, vraisemblablement liée au stress imposé à l'organismema­ternel. In vitro, des taux élevés d'alprostadil (400 μg/ml) n'ont exercéaucune incidence sur la mobilité ni sur la viabilité des spermatozoïdeshu­mains. Chez le lapin, la dose maximale testée par voie intra-vaginale, àsavoir 4 mg, n'a pas entraîné de lésion fœtale et n'a exercé aucuneincidence sur les fonctions de reproduction.

Dans la majorité des tests de génotoxicité in vitro et in vivo destinésà l'évaluation de l'alprostadil, les résultats ont été négatifs.

Ces tests comprennent la recherche d'une «mutation reverse » chezSalmonella typhimurium, l'étude de la synthèse non programmée de l'ADN dansles hépatocytes primaires de rat, le test de mutation directe du locus HPRTdans les cultures de cellules ovariennes du hamster chinois, le test d'élutionalcaline et le test d'échange entre chromatides sœurs qui sont tous des testsin vitro, ainsi que le test du micronucleus chez la souris et le rat (tests invivo). Deux autres tests in vitro ont montré des résultats à la limite de lapositivité: test de mutation des cellules de lymphome de souris, résultatspositifs dans le test d'aberration chromosomique sur les cellules ovariennes duhamster chinois. Compte tenu des nombreux tests négatifs in vitro et àl'absence de génotoxicité dans deux tests in vivo, il apparaît légitime demettre en doute la pertinence des résultats positifs observés dans ces deuxderniers tests in vitro. Au total, cependant, l'ensemble de ces données nepermet pas d'exclure complètement le risque de génotoxicité chez l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Polyethylene glycol 1450 (PEG 1450)

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

18 mois

D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement après ouverture du sachet en feuille d'aluminium.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pour les conditions de conservation du médicament après premièreouverture, voir la rubrique 6.3.

A conserver à une température comprise entre +2°C et +8°C (auréfrigérateur). A conserver dans l'emballage extérieur d'origine. Lessachets non ouverts peuvent être conservés hors du réfrigérateur par lepatient à une température inférieure à 30°C pendant 14 jours avantl'utilisation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

MUSE est fourni en boîtes contenant 1, 2, 3, 6 ou 10 sachets en aluminium,chaque sachet contenant un dispositif d'administration.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Les sachets sont constitués de papier laminé doublé d'un feuilletd'alu­minium. Les applicateurs sont en polypropylène de qualité médicale,stable aux rayonnements.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MEDA PHARMA

40–44 RUE WASHINGTON

75008 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 350 006 8 2: bâton en sachet (Aluminium); boîte de 1.

· 34009 350 007 4 3: bâton en sachet (Aluminium); boîte de 3.

· 34009 350 008 0 4: bâton en sachet (Aluminium); boîte de 6.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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