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NEULEPTIL 1 POUR CENT, solution buvable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NEULEPTIL 1 POUR CENT, solution buvable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NEULEPTIL 1 POUR CENT, solution buvable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Propériciazine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...1,00 g

Pour 100 ml.

1 ml de solution correspond à 40 gouttes.

1 goutte contient 0,25 mg de propériciazine.

Excipients à effet notoire : alcool, saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution buvable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Chez l'adulte :

· Etats psychotiques aigus.

· Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques nonschizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires­chroniques).

Chez l'enfant de plus de 3 ans :

· Troubles graves du comportement de l'enfant avec agitation etagressivité.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

4 gouttes contiennent 1 mg de propériciazine.

1 ml de solution contient 40 gouttes.

Voie orale.

La posologie minimum efficace sera toujours recherchée. Si l'état cliniquedu patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puisaugmenté progressivement par paliers.

La dose quotidienne sera répartie en 2 ou 3 prises.

Chez l'adulte :

30 à 100 mg/jour soit 120 à 400 gouttes par jour.

Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentéejusqu'à 200 mg/j.

Population pédiatrique

Chez l'enfant de plus de 3 ans :

0,1 à 0,5 mg/kg/jour.

Ce médicament n’est pas indiqué chez l’enfant de moins de 3 ans. Deplus, chez l’enfant de moins d’un an en raison du lien possible entrel’utilisation des phénothiazines et le syndrome de Mort Subite du Nourrisson(MSN), ce médicament est contre-indiqué.

Mode d’administration

Le compte-gouttes doit être tenu verticalement.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la propériciazine ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Risque de glaucome par fermeture de l'angle.

· Risque de rétention urinaire lié à des troublesurétro-prostatiques.

· Antécédents d'agranulocytose.

· Association avec :

o les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide) (voirrubrique 4.5).

· Chez l’enfant de moins d’un an en raison du lien possible entrel’utilisation des phénothiazines et le syndrome de Mort Subite duNourrisson (MSN).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Tout patient doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine oud'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et decontrôler immédiatement l'hémogramme. En cas de modification franche de cedernier (hyperleucocytose, granulopénie), l'administration de ce traitementsera interrompue.

Syndrome malin des neuroleptiques : en cas d'hyperthermie inexpliquée, ilest impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un deséléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur,hyper­thermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigiditémuscu­laire).

Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation etinstabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie etconstituer, par conséquent, des signes d'appels précoces. Bien que cet effetdes neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteursde risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintesorganiques cérébrales.

Allongement de l'intervalle QT : les neuroleptiques de la classe desphénothiazines prolongent de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effetconnu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythmeventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointe, est majoré parl'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ouacquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) (voir rubrique4.8). Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assureravant toute administration, de l'absence de facteurs pouvant favoriser lasurvenue de ce trouble du rythme :

· Bradycardie inférieure à 55 battements par minute.

· Hypokaliémie.

· Allongement congénital de l'intervalle QT.

· Traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner unebradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, unralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalleQT (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dansle bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomiséesversus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence ettraités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risqueplus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanismed'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risqueavec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peutêtre exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patientsprésentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
Patients âgés déments : le risque de mortalité est augmenté chez lespatients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités parantipsycho­tiques.

Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement desantipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicamentscom­parativement au placebo.

A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque demortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à2,6 % dans le groupe placebo.

Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec lesantipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décèssemblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisancecar­diaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).

Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec lesantipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiquespeut augmenter la mortalité.

La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patientsdans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'estpas claire.

Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ontété rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par desantipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, toutfacteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant letraitement par NEULEPTIL et des mesures préventives doivent être mises enœuvre (voir rubrique 4.8).

En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas êtreutilisé en cas de maladie de Parkinson.

La survenue d'un iléus paralytique, pouvant être révélé par unedistension et des douleurs abdominales, impose une prise en charge enurgence.

Chez l'enfant, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuelévaluant les capacités d'apprentissage est recommandé. La posologie serarégulièrement adaptée en fonction de l'état clinique de l'enfant.

L'utilisation chez l'enfant de moins de 6 ans est réservée à dessituations exceptionnelles, en milieu spécialisé.

La prise de ce médicament est déconseillée en association avec lalévodopa et les antiparkinsoniens dopaminergiques (voir rubrique 4.5).

L'absorption d'alcool ainsi que la prise de médicament contenant de l'alcoolsont fortement déconseillées pendant la durée du traitement.

Ce médicament contient 290 mg de saccharose pour 40 gouttes soit 1 ml desolution : en tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvreen sucre ou de diabète.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/iso­maltase.

Ce médicament contient 12 % d'éthanol (alcool) en v/v, c'est-à-dire97,3 mg d'éthanol pour 40 gouttes soit 1 ml de solution, ce qui équivaut à2,4 ml de bière ou 1 ml de vin pour cette dose. L'utilisation de cemédicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise encompte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes àhaut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.

Précautions d'emploi

La surveillance du traitement par propériciazine doit êtrerenforcée :

· Chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuilépileptogène ; la survenue de crises convulsives impose l'arrêt dutraitement.

· Chez le sujet âgé présentant :

o Une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à lasédation et aux effets extrapyramidaux.

o Une constipation chronique (risque d'iléus paralytique).

o Une éventuelle hypertrophie prostatique.

· Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, enraison de effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classede produits.

· En cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison durisque d'accumulation.

En raison du risque de photosensibili­sation, les patients doivent éviterl’exposition au soleil et aux rayonnements ultraviolets.

Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue oul'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités pardes phénothiazines (voir rubrique 4.8).

Les patients traités par antipsychotiques, incluant NEULEPTIL, doivent fairel'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandationsen vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière auxpatients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments abaissant le seuil épileptogène

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant leseuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de lasévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment parla plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines etbutyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

Médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuventadditionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement unerétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, unesécheresse de la bouche, etc…

Les divers médicaments atropiniques sont représentés par lesantidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiqu­esatropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi quela clozapine.

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et de la thalidomide.

Associations contre-indiquées

+ Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide)

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et desneuroleptiques.

Associations déconseillées

+ Consommation d’alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altérationde la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules etl'utilisation de machines.

Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

+ Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces dechacun des deux médicaments.

+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine,en­tacapone, lisuride, pergolide, piribédil, rasagiline, ropinirole,se­legiline)

Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Ledopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas denécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonientraité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminuésprogres­sivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques »).

Associations faisant l’objet de précautions d'emploi

+ Lithium

Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndromemalin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium.

Surveillance clinique et biologique (lithémie) régulière, notamment endébut d’association.

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants

Diminution de l'absorption digestive des neuroleptiques­phénothiazini­ques.

Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance desneuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs

Majoration du risque d'hypotension notamment orthostatique.

+ Autres médicaments atropiniques

Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétentionurinaire, constipation, sécheresse de la bouche.

+ Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène

Risque accru de convulsions.

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol)

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effetadditif).

+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque

Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effetadditif).

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout aulong de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en chargemédicamen­teuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit êtreinstituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont NEULEPTIL) pendant letroisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d’événementsin­désirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes desevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après lanaissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation,hyper­tonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire,trou­bles de l’alimentation.

Les données cliniques avec la propéricazine sont insuffisantes et lesétudes effectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de concluresur la toxicité de la reproduction.

Compte-tenu de ces données, l'utilisation du NEULEPTIL n'est pasrecommandée au cours de la grossesse et il est nécessaire de surveillerétro­itement les nouveau-nés en cas de traitement en fin de grossesse. Cemédicament contenant de l’alcool est déconseillé chez les femmes enceintes.Il est recommandé d’utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pasd’alcool.

Allaitement

En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel,l'alla­itement est déconseillé pendant la durée du traitement.

Fertilité

Il n’y a pas suffisamment de données sur la fertilité chez lesanimaux.

Chez l’Homme, la periciazine interagissant avec les récepteursdopa­minergiques, elle peut provoquer une hyperprolactinémie pouvant êtreassociée à une baisse de la fertilité féminine et/ou masculine.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament,surtout en début de traitement.

4.8. Effets indésirables

Dès les faibles doses
Troubles neurovégétatifs

· hypotension orthostatique.

· effets anticholinergiques à type de sécheresse de la bouche,constipation voire iléus paralytique (voir rubrique 4.4), troubles del'accommodation, risque de rétention urinaire.

Troubles neuropsychiques

· Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.

· Indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique,agitation.

A doses plus élevées
Troubles neuropsychiques

· Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres,tris­mus…).

· Dyskinésies tardives, survenant lors de cures prolongées.

Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuventprovoquer une aggravation.

Syndrome extrapyramidal :

· Akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement auxantiparkin­soniens anticholinergiques.

· Hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur.

· Akathisie.

Troubles endocriniens et métaboliques

· Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie,im­puissance, frigidité.

· Prise de poids.

· Dysrégulation thermique.

· Hyperglycémie, diabète, altération de la tolérance au glucose (voirrubrique 4.4).

Rarement et dose-dépendant
Trouble cardiaque

· Risque d'allongement de l'intervalle QT.

Plus rarement et non dose-dépendants
Troubles cutanés

· Réactions cutanées allergiques.

· Photosensibili­sation.

Troubles hématologiques

· Agranulocytose exceptionnelle : des contrôles réguliers de la formulesanguine sont recommandés.

· Leucopénie.

Troubles ophtalmologiques

· Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l'œil, dus àl'accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.

Autres troubles observés

· Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateuxcli­nique.

· De très rares cas d'ictère cholestatique et d'atteintes hépatiques,prin­cipalement de type cholestatique, cytolytique ou mixte, ont étérapportés.

· Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).

· Très rares cas de priapisme.

Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d'origine cardiaque ainsi quedes cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patientstraités par des neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiazini­que,butyrophé­none ou benzamide (voir rubrique 4.4).

Des cas de thrombœmbolies veineuses, y compris des cas d'emboliespul­monaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportésavec les antipsychotiqu­es‑fréquence inconnue (voir rubrique 4.4).

Grossesse, puerpérium et conditions périnatales : syndrome de sevragenéonatal (voir rubrique 4.6) – fréquence indéterminée.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

De fortes doses peuvent causer une dépression du système nerveux central,carac­térisée par une léthargie, une dysarthrie, une ataxie, une stupeur, unealtération de la conscience allant jusqu’au coma, des convulsions ; unemydriase, des symptômes cardio-vasculaires (liés au risque de l’allongementde l’intervalle QT), tels que l’hypotension, les arythmies et tachycardiesven­triculaire ; une détresse respiratoire ; une hypothermie. Ces effets peuventêtre potentialisés par d’autres médicaments ou par l’alcool. Le syndromeanticho­linergique est important. Un syndrome parkinsonien gravissime, voire uncoma peuvent survenir.

Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue(risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'àrétablis­sement du patient (voir rubrique 4.4).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antipsychotique, Code ATC : N05AC01

Les antipsychotiques possèdent des propriétés antidopaminergiques qui sontresponsables :

· De l'effet antipsychotique recherché en thérapeutique.

· D'effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies,hy­perprolactiné­mie).

Dans le cas de la propériciazine, cette activité antidopaminergique estd'importance moyenne : l'activité antipsychotique est modérée et les effetsextrapy­ramidaux sont modérés.

La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (àl'origine d'une sédation non négligeable, éventuellement recherchée enclinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Sans objet.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Acide tartrique, acide ascorbique, saccharose, glycérol, alcool, huileessentielle de menthe poivrée, caramel à l'ammoniaque (E 150), eaupurifiée.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver l'abri de la chaleur et de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 ml en flacon (verre) avec compte-goutte (polyéthylène/bu­tyl).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Le compte‑gouttes doit être tenu verticalement.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 307 169 6 0 : 30 ml en flacon (verre) avec compte‑gouttes(po­lyéthylène/bu­tyl).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[A compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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