Résumé des caractéristiques - NIQUITIN MENTHE DOUCE 2 mg SANS SUCRE, comprimé à sucer édulcoré à l'aspartam
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
NIQUITIN MENTHE DOUCE 2 mg SANS SUCRE, comprimé à sucer édulcoré àl’aspartam
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Nicotine......................................................................................................................................2,00 mg
Sous forme de nicotine résinate...............................................................................................10,00 mg
Pour un comprimé à sucer.
Excipients à effet notoire : mannitol, aspartam, sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé à sucer.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagique,afin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireuxd'arrêter leur consommation de tabac.
Bien que l'arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable,ce médicament peut être utilisé dans:
· les cas où un fumeur s'abstient temporairement de fumer,
· une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l'arrêtdéfinitif.
4.2. Posologie et mode d'administration
Réservé à l’adulte à partir de 18 ans.
PosologiePopulation pédiatrique
NIQUITIN MENTHE DOUCE 2 mg SANS SUCRE, comprimé à sucer édulcoré àl’aspartam ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de18 ans sans prescription médicale.
Il n’y a pas de données évaluant le traitement par ce médicament chezles sujets de moins de 18 ans.
Adultes et sujets âgés
Le comprimé à sucer dosé à 2 mg est indiqué chez les fumeurs faiblementou moyennement dépendants à la nicotine.
Arrêt complet du tabac
Ce médicament peut être utilisé en monothérapie ou en association avecles dispositifs transdermiques NIQUITIN.
En cas d’association, il est conseillé aux patients de prendre un avismédical.
· Monothérapie
Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en3 étapes.
Etape 1Semaines 1 à 6 | Etape 2Semaines 7 à 9 | Etape 3Semaines 10 à 12 | |
Phase initiale de traitement | Suivi du traitement | Sevrage tabagique | Pour aider à la poursuite du sevrage après les 12 semaines: 1 à2 comprimés à sucer par jour seulement en cas de tentations fortes. |
1 comprimé à sucer toutes les 1 à 2 heures | 1 comprimé à sucer toutes les 2 à 4 heures | 1 comprimé à sucer toutes les 4 à 8 heures |
Pendant les semaines 1 à 6, la posologie doit être au moins de9 comprimés à sucer par jour.
Le nombre de comprimés à sucer ne doit en aucun cas dépasser15 par jour.
· En association avec les dispositifs transdermiques NIQUITIN
Les personnes qui, malgré une monothérapie bien conduite, continuent deressentir des envies irrépressibles de fumer ou les personnes qui ont échouéen monothérapie, peuvent associer les comprimés à sucer NIQUITIN 2 mg avecune forme délivrant de la nicotine tout au long de la journée : lesdispositifs transdermiques NIQUITIN.
L’association des dispositifs transdermiques avec les comprimés à sucerNIQUITIN 2 mg a donné des résultats supérieurs à ceux obtenus pour chacundes traitements pris séparément.
· Traitement initial
Le traitement devra débuter par un dispositif transdermique de 21 mg/24hqui sera appliqué quotidiennement sur la peau le matin et retiré puisremplacé le lendemain matin, associé à NIQUITIN comprimé à sucer 2 mg.
Sucer un comprimé chaque fois que l’envie de fumer apparaît, avec unminimum de 4 comprimés à sucer à 2 mg par jour.
Généralement 5 à 6 comprimés à sucer procurent l‘effet adéquat.
Cette dose complète devra être utilisée pendant 6 à 12 semaines,période après laquelle un sevrage progressif des produits de substitutiondevra être initié.
· Sevrage progressif de produits de substitution
Celui-ci devra être effectué de la façon suivante :
Utiliser des dispositifs transdermiques moins dosés, soit 14 mg/24h pendant3 à 6 semaines puis 7 mg/24h pendant 3 à 6 semaines tout en continuant àutiliser le même nombre de comprimés à sucer à 2 mg qu’en début detraitement, puis réduire ensuite le nombre de comprimés à sucer à 2 mgutilisés par jour, jusqu’à un maximum de 12 mois de traitementau total.
Posologie recommandée
Période | Dispositif transdermique | Comprimé à sucer 2 mg |
Traitement initial | ||
Premières 6–12 semaines | 1 dispositif 21mg/24h par jour | Ad libitum (5–6 comprimés à sucer/jour) |
Sevrage progressif | ||
3–6 semaines suivantes | 1 dispositif 14 mg/24h par jour | Continuer à utiliser le nombre de comprimés à sucer nécessaire |
3–6 semaines suivantes | 1 dispositif 7 mg/24h par jour | Continuer à utiliser le nombre de comprimés à sucer nécessaire |
Jusqu’à 12 mois | ----------- | Réduire progressivement le nombre de comprimés à sucer jusqu’àl’arrêt |
Abstinence temporaire du tabac
Sucer un comprimé chaque fois que l'envie de fumer apparaît.
Le nombre de comprimé dosé à 2 mg ne doit pas dépasser 15 compriméspar jour.
Réduction tabagique
Dans la mesure du possible, alterner les comprimés à la nicotine et lescigarettes.
Sucer un comprimé dès que l'envie de fumer apparaît afin de réduire aumaximum la consommation de cigarettes et rester aussi longtemps que possiblesans fumer.
Le nombre de comprimés à sucer par jour est variable et dépend des besoinsdu patient.
Néanmoins, il ne doit pas dépasser 15 par jour.
Si une réduction de la consommation de cigarettes n'a pas été obtenueaprès 6 semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprèsd'un professionnel de santé.
La réduction de la consommation du tabac doit conduire progressivement lepatient à un arrêt complet du tabac. Cet arrêt doit être tenté le plus tôtpossible dans les 6 mois suivant le début du traitement. Si au-delà de9 mois après le début du traitement, la tentative d'arrêt complet du tabac aéchoué, il est recommandé de prendre conseil auprès d'un professionnelde santé.
Il est recommandé de ne pas utiliser les comprimés à sucer au-delà de6 mois. |
Le comprimé à sucer doit être placé dans la bouche où il va sedissoudre. Il doit régulièrement être déplacé d'un côté de la bouche àl'autre, jusqu'à dissolution complète (environ 20 à 30 minutes).
Le comprimé ne doit pas être mâché ou avalé, car la nicotine libéréeprogressivement doit être absorbée par la muqueuse buccale.
Il faut s'abstenir de boire ou de manger lorsque le comprimé est dans labouche.
4.3. Contre-indications
· Non-fumeur ou fumeur occasionnel.
· Hypersensibilité à la nicotine ou à l'un des excipients mentionnés àla rubrique 6.1.
· Phénylcétonurie en raison de la présence d'aspartam.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en gardePour garantir les meilleures chances de succès, l’utilisation de cemédicament doit s’accompagner d’un arrêt total de la consommationdu tabac.
· En raison des effets pharmacologiques de la nicotine, certainespathologies nécessitent un avis médical ainsi qu'une surveillancemédicale :
o hypertension artérielle sévère, angor, maladie cérébrovasculaire,artériopathie périphérique oblitérante, insuffisance cardiaque,
o diabète, hyperthyroïdie ou phéochromocytome,
o insuffisance hépatique et/ou rénale sévère,
o ulcère gastrique ou duodénal en évolution,
o antécédents de convulsions.
· En cas d'infarctus récent du myocarde, d'angor instable ou s'aggravant (ycompris angor de Prinzmetal), d’arythmies cardiaques sévères, d'hypertensionartérielle non contrôlée ou d'accident vasculaire cérébral récent, ilconvient de toujours recommander d'abord l'arrêt de la consommation de tabacsans aide pharmacologique mais avec un soutien psychologique chez ces patientsqui sont considérés comme étant hémodynamiquement instables. En casd'échec, l'utilisation de ce médicament peut être envisagée ; cependant, lesdonnées de sécurité clinique chez ces patients étant limitées, l'initiationdu traitement ne devra se faire que sous surveillance médicale stricte. S’ily a une augmentation cliniquement significative des problèmes cardiovasculairesou d’autres effets pouvant être attribués à la nicotine, la prise descomprimés à sucer doit être réduite ou arrêtée.
· L’association de plusieurs formes de substituts nicotiniques ne doit pasêtre utilisée chez les sujets ayant une maladie cardiovasculaire sans uneévaluation préalable de la balance bénéfice/risque par un professionnelde santé.
· Diabète : La glycémie peut varier de façon plus importante àl’arrêt du tabac, avec ou sans traitement par des substituts nicotiniques.Par conséquent, chez les diabétiques, il est important de contrôler laglycémie plus régulièrement lors de l’utilisation de ce médicament.
· Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avecprécaution chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie non contrôlée ou dephéochromocytome car la nicotine provoque la libération decatécholamines.
· Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez lespatients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère et/oud'insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de sesmétabolites peut être réduite, ce qui peut augmenter le risque d'effetsindésirables.
· Troubles gastro-intestinaux : l’ingestion de nicotine peut aggraver lessymptômes des personnes atteintes d’œsophagite, d’inflammation buccale oupharyngée, de gastrite, d’ulcère gastrique ou gastroduodénal.
· Convulsions : le rapport bénéfice/risque doit être soigneusementévalué avant utilisation de ce médicament chez les sujets prenant untraitement anticonvulsivant ou ayant des antécédents d’épilepsie, des casde convulsions ayant été rapportés en association avec la nicotine.
· La nicotine est une substance toxique.
Ne pas laisser ce médicament à la vue ni à la portée des enfants.
En effet, la dose thérapeutique destinée à l'adulte pourrait provoquer uneintoxication grave voire mortelle chez l'enfant.
· Un transfert de la dépendance à la nicotine peut se produire. Cependant,celle-ci reste marginale.
Précautions particulières d'emploiCe médicament contient 6 mg d’aspartam (E951) dans chaque comprimé cequi équivaut à 5 mg/g. L’aspartam est une source de phénylalanine.Peut-être nocif chez les personnes atteintes de phénylcétonurie (voir larubrique 4.3).
Ce médicament contient du mannitol, qui peut avoir un effet laxatif.
Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium par comprimé , c’est àdire. qu’il est essentiellement ≪ sans sodium ≫. Ce médicament contient45 mg de sodium pour 11 comprimés ce qui équivaut à 2,25% de l’apportalimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium paradulte. )
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations à prendre en compteLe tabac peut, par un processus d’induction enzymatique dû auxhydrocarbures aromatiques diminuer les concentrations sanguines de certainsmédicaments tels que la caféine, la théophylline, les antidépresseursimipraminiques, le flécaïnide, la pentazocine.
L’arrêt, a fortiori brutal du tabac, notamment à l’occasion de la prisede ce médicament, peut entraîner une augmentation des concentrations de cesprincipes actifs liée à la réversibilité de l’effet d’inductionenzymatique.
Pour les médicaments à marge thérapeutique étroite, comme lathéophylline, l’arrêt du tabac devra s’accompagner, outre l’ajustementposologique d’une surveillance étroite, clinique, voire biologique, avecinformation du patient des risques de surdosage.
Par ses propriétés pharmacologiques spécifiques, cardiovasculaires,neurologiques et endocriniennes, la nicotine peut, comme le tabac :
· entraîner une augmentation des concentrations de cortisol et descatécholamines,
· nécessiter un ajustement posologique de la nifédipine, desbêta-bloquants, de l’insuline,
· réduire les effets des diurétiques,
· ralentir la vitesse de cicatrisation des ulcères gastriques par lesantihistaminiques H2,
· augmenter l’incidence des effets indésirables desestroprogestatifs.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse1/ Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n'ont pasmontré d'effet tératogène ou fœtotoxique de la nicotine administrée àdébit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditionsd'administration, une hypotrophie fœtale s'observe à doses encore plusélevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat oule lapin.
En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas deretentissement délétère, maternel ou fœtal, de la nicotine utilisée dansl'indication du sevrage tabagique.
2/ Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retard decroissance intra-utérin, de mort fœtale in utero, d'une prématurité, d'unehypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l'importance del'imprégnation tabagique ainsi qu'à la période de la grossesse, car ceseffets s'observent lorsque l'imprégnation tabagique se poursuit pendant le3ème trimestre.
La nicotine apportée par les traitements de substitution n'est pasdépourvue d'effets délétères sur le fœtus, comme en témoigne leretentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d'aucune étudeépidémiologique précisant l'impact réel de la nicotine apportée par lestraitements de substitution sur le fœtus ou le nouveau-né.
Par conséquent, chez la femme enceinte, il convient de toujours recommanderun arrêt complet de la consommation de tabac, sans traitement de substitutionà la nicotine.
En cas d'échec face à une patiente fortement dépendante, le sevragetabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour lefœtus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, estvraisemblablement supérieur à celui attendu lors d'un traitement desubstitution nicotinique, puisque se surajoute avec le tabac l'exposition auxhydrocarbures polycycliques et à l'oxyde de carbone, et puisque l'exposition àla nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n'estpas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.
L'objectif est de parvenir à l'arrêt complet du tabac, voire destraitements de substitution, avant le 3ème trimestre de la grossesse. L'arrêtdu tabac, avec ou sans traitement de substitution, ne doit pas s'envisager defaçon isolée mais s'inscrire dans le cadre d'une prise en charge globale,prenant en compte le contexte psycho-social et les autres dépendanceséventuellement associées. Il peut être souhaitable de faire appel à uneconsultation spécialisée dans le sevrage tabagique.
En cas d'échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement parun substitut nicotinique après le 6ème mois de grossesse ne peut s'envisagerqu'au cas par cas. Il convient de garder présent à l'esprit les effets propresde la nicotine, qui pourraient retentir sur le fœtus, notamment lorsqu'il estproche du terme.
AllaitementEn cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l'allaitementartificiel doit être envisagé chaque fois que possible.
La nicotine passe dans le lait maternel en quantité qui pourrait avoir uneincidence sur l’enfant, même aux doses thérapeutiques. Les produits desubstitution nicotinique, de même que le tabagisme, doivent donc être évitésdurant l’allaitement. L’utilisation de ce médicament durant l’allaitementne doit être initiée que sur avis médical. En cas d'utilisation de cemédicament, prendre le comprimé juste après la tétée et ne pas en prendrependant les deux heures qui précèdent la tétée suivante.
En raison du passage dans le lait des dérivés terpéniques (arôme menthe)contenus dans ce médicament et de la toxicité neurologique potentielle chez lenourrisson, un autre arôme devrait être envisagé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
NIQUITIN MENTHE DOUCE 2 mg SANS SUCRE, comprimé à sucer édulcoré àl’aspartam n’a aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Les comprimés à sucer de nicotine peuvent entraîner des effetsindésirables similaires à ceux observés avec la nicotine administrée pard'autres modes.
La plupart des effets indésirables rapportés apparaissent dans les 3 ou4 premières semaines après le début du traitement. En début de traitementune irritation de la bouche ou de la gorge est souvent ressentie. La plupart deseffets indésirables détaillés ci-dessous sont liés aux effetspharmacologiques de la nicotine, qui sont dose-dépendants et sont communs àceux observés avec toutes les formes orales de substituts nicotiniques.
Ces effets indésirables ont été identifiés dans une étude cliniquerandomisée, à double aveugle, versus placebo chez 1818 patients. Les effetsindésirables rapportés dans cette étude ont été considérés commesignificatifs lorsque leur incidence dans le bras nicotine 2 mg ou 4 mg étaitsupérieure à celle du bras placebo correspondant. La fréquence a étécalculée à partir des données de sécurité de l’étude.
Très fréquents (≥1/10) : nausées
Fréquent (>1/100, <1/10):
· Système nerveux central: étourdissements*, céphalées*.
· Affections psychiatriques : insomnie*
· Système gastro-intestinal: inconfort digestif, dyspepsie, douleurabdominale haute, diarrhées, sécheresse de la bouche, constipation, hoquet,stomatite, flatulence, inconfort oral.
· Effets locaux: irritation de la bouche, sécheresse buccale, sensation debrûlure buccale, rhinite, pharyngite, toux*, douleur pharyngolaryngée.
· Système circulatoire: palpitations.
Rares ((≥1/10000, <1/1000):
· Cardio-vasculaire: fibrillation auriculaire réversible.
<em>Quelques symptômes tels qu’étourdissements, céphalées, touxet insomnies peuvent être liés au sevrage tabagique.</em>
Les personnes qui ont tendance à avoir des indigestions peuvent souffrird’indigestions mineures et de brûlures d’estomac dans le cas où les gommesà mâcher dosées à 4 mg sont utilisées. En général, mâcher la gomme plusdoucement ou utiliser une gomme dosée à 2 mg (plus fréquemment sinécessaire) résout ce problème.
Une augmentation de l'apparition d'aphtes buccaux peut survenir aprèsl'arrêt du tabac. La relation de causalité n'est pas clairement établie.
En raison de la présence de mannitol, risque de troubles digestifs et dediarrhées.
Les études post-commercialisation ont montré les effets indésirablessuivants :
· palpitations, tachycardie,
· dysphagie, éructation, hypersécrétion salivaire,
· asthénie*, fatigue*, malaise*, syndrome grippal*,
· hypersensibilité, angioedème, urticaire, stomatite ulcérative, et trèsrares réactions anaphylactiques,
· tremblements,
· nervosité*,
· dyspnée.
* Ces effets peuvent aussi être dus au sevrage tabagique.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage en nicotine peut apparaître si le patient traité avait aupréalable de très faibles apports nicotiniques ou s'il utilise de façonconcomitante d'autres traitements pour le sevrage tabagique à base denicotine.
Les symptômes de surdosage sont ceux d'une intoxication aiguë à lanicotine incluant nausées, hyper salivation, douleurs abdominales, diarrhées,sueurs, céphalées, étourdissement, diminution de l'acuité auditive etfaiblesse générale, pâleur, sueurs froides, vomissements, vision trouble,tremblements et confusion mentale. A doses élevées, peuvent apparaître unehypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, uneprostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions.
Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs lors du traitementpeuvent entraîner une intoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunesenfants.
Conduite à tenir en cas de surdosage:
En cas de surdosage (trop de comprimés ingérés), le patient doitimmédiatement consulter un médecin. L'administration de nicotine doit êtreinterrompue immédiatement et un traitement symptomatique sera instauré.Ventilation assistée et oxygénothérapie seront entreprises sinécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Médicaments utilisés dans la dépendanceà la nicotine, code ATC : N07BA01.
Effets pharmacodynamiquesL'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier etprolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre dessymptômes suivants: dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité,sentiments de frustration ou de colère, anxiété, difficulté deconcentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque,augmentation de l'appétit, augmentation du poids. La sensation du besoinimpérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à partentière du syndrome de sevrage.
Efficacité et sécurité cliniqueLes études cliniques ont montré que les produits de substitutionnicotinique peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer ou à réduire leurconsommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.
Les effets néfastes de la poursuite de l'intoxication tabagique chez lespatients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d'accidentvasculaire cérébrale ont été clairement démontrés. Des études réaliséeschez ces patients ont montré l'absence d'effet délétère des substitutsnicotiniques.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLa dissolution complète des comprimés à sucer dans la cavité buccale estgénéralement atteinte en 20 à 30 minutes.
Toute la nicotine contenue dans les comprimés à sucer devient disponiblepour une absorption buccale ou une ingestion (après déglutition).
Une concentration plasmatique maximale d'environ 4,4 ng/ml est atteinteaprès une seule prise d'un comprimé à sucer de 2 mg.
Les concentrations plasmatiques de nicotine maximales et minimales atteintesà l'état d'équilibre en cas d'administration à intervalles de 1,5 heuresont respectivement de 12,7 et 9,4 ng/ml.
Si le mode d'administration des comprimés à sucer décrit ci-dessus n'estpas respecté (c'est-à- dire si les comprimés à sucer sont mastiqués,maintenus dans la bouche et déglutis ou bien si ils sont mastiqués etimmédiatement déglutis), l'absorption est moins rapide et moins élevée, maisune quantité substantielle de nicotine (80 à 93 %) est encore absorbée.
DistributionLe volume de distribution après administration I.V. de nicotine est de2 – 3l/kg et la demi-vie est approximativement de 2 heures.
La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5 %. Parconséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéinesplasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéinesplasmatiques, n'a à priori pas de retentissement sur les paramètrescinétiques de la nicotine.
BiotransformationLe métabolisme est principalement hépatique.
Plus de 20 métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sont tousconsidérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métaboliteplasmatique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures etsa concentration atteint des taux 10 fois supérieures à ceux de lanicotine.
La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et despoumons.
ÉliminationLa clairance plasmatique moyenne est d'environ 70 litres par heure.
Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine(15 % de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45 % de la dose). Environ10 % de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Cetaux peut augmenter jusqu'à 30 % en cas de filtration glomérulaire importanteou d'acidification des urines (pH<5).
5.3. Données de sécurité préclinique
Il n'y a pas de données pré-cliniques concernant la sécurité descomprimés à sucer de nicotine.
La toxicité de la nicotine, composant du tabac, est cependant biendocumentée. Les symptômes caractéristiques d'une intoxication aiguë sont:pouls faible et irrégulier, gênes respiratoires et convulsions.
Il n'a pas été démontré d'effet génotoxique ou mutagène de lanicotine.
L'effet cancérigène lié au tabagisme est, lui, bien établi et estprincipalement dû aux produits formés lors de la pyrolyse du tabac. Aucun deces produits n'apparaît lors de l'administration des comprimés à sucer denicotine.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Mannitol, alginate de sodium, calcium polycarbophile, carbonate de sodiumanhydre, gomme xanthane, stéarate de magnésium, aspartam, bicarbonate depotassium, arôme menthe poivrée
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
12, 36, 72 ou 96 comprimés sous plaquettes (PVC/PCTFE/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRES OMEGA PHARMA FRANCE
20 RUE ANDRE GIDE
92320 CHATILLON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 357 522 1 5: 12 comprimés sous plaquettes(PVC/PCTFE/Aluminium).
· 34009 357 523 8 3: 36 comprimés sous plaquettes(PVC/PCTFE/Aluminium).
· 34009 357 524 4 4: 72 comprimés sous plaquettes(PVC/PCTFE/Aluminium).
· 34009 347 028 4 6: 96 comprimés sous plaquettes(PVC/PCTFE/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
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