Résumé des caractéristiques - NIQUITIN MENTHE FRAICHE 2 mg SANS SUCRE, gomme à mâcher médicamenteuse édulcorée au sorbitol et au xylitol
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
NIQUITIN MENTHE FRAICHE 2 mg SANS SUCRE, gomme à mâcher médicamenteuseédulcorée au sorbitol et au xylitol
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Nicotine........................................................................................................................................2,00 mg
Sous forme de résinate de nicotine..........................................................................................10,90 mg
Pour une gomme à mâcher médicamenteuse.
Excipients à effet notoire : butylhydroxytoluène (BHT) (E321), sorbitol(E420), et maltitol liquide (E965).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gomme à mâcher médicamenteuse.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagiqueafin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireuxd'arrêter leur consommation de tabac.
Bien que l'arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable,ce médicament peut être utilisé dans:
· les cas où un fumeur s'abstient temporairement de fumer,
· une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l'arrêtdéfinitif.
4.2. Posologie et mode d'administration
Réservé à l'adulte (à partir de 15 ans).
Les gommes à mâcher ne sont pas recommandées chez les enfants de moins de15 ans.
Les adolescents (15–17 ans) doivent suivre le schéma du traitement pourl’arrêt du tabac mais, comme les données sont limitées, la durée dutraitement de substitution nicotinique dans cette tranche d’âge doit êtrerestreinte à 10 semaines. Si un traitement plus long est nécessaire, ou siles adolescents sont réticents ou incapables de cesser complètement le tabac,l’avis d’un professionnel de santé doit être demandé. Les adolescents nedoivent pas arrêter par une association avec les dispositifstransdermiques.
Le nombre de gommes à utiliser dépend de la dépendance à la nicotine quipeut être évaluée au moyen du test de Fagerström.
Les gommes à mâcher dosées à 2 mg ne sont pas adaptées pour les fumeursfortement ou très fortement dépendants à la nicotine (score au test deFagerström de 7 à 10).
Posologie· Arrêt complet du tabac
Ce médicament peut être utilisé en monothérapie ou en association avecles dispositifs transdermiques NIQUITIN.
En cas d’association, il est recommandé aux patients de prendre un avismédical.
· Monothérapie
Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en2 phases.
1ère phase
Mâcher une gomme chaque fois que l'envie de fumer apparaît.
Le nombre de gommes à mâcher dosées à 2 mg est généralement de 8 à12 gommes par jour et ne doit en aucun cas dépasser 30 gommes par jour.
La durée de cette phase est d'environ 3 mois, mais peut varier en fonctionde la réponse individuelle.
2ème phase
Quand l'envie de fumer est complètement surmontée, réduire progressivementle nombre de gommes mâchées par jour.
Le traitement sera arrêté lorsque la consommation est réduite à 1 à2 gommes par jour.
Il est recommandé de ne pas utiliser les gommes à mâcher au-delà de6 mois.
· En association avec les dispositifs transdermiques NIQUITIN
Les personnes qui, malgré une monothérapie bien conduite, continuent deressentir des envies irrépressibles de fumer ou les personnes qui ont échouéen monothérapie, peuvent associer les gommes à mâcher NIQUITIN 2 mg avec uneforme délivrant de la nicotine tout au long de la journée : les dispositifstransdermiques NIQUITIN.
L’association des dispositifs transdermiques avec gommes à mâcherNIQUITIN 2 mg a donné des résultats supérieurs à ceux obtenus pour chacundes traitements pris séparément.
– Traitement initial
Le traitement devra débuter par un dispositif transdermique de 21 mg/24hqui sera appliqué quotidiennement sur la peau le matin et retiré puisremplacé le lendemain matin, associé à gommes à mâcher NIQUITIN 2 mg.
Mâcher une gomme chaque fois que l’envie de fumer apparait, avec unminimum de 4 gommes à 2 mg par jour.
Généralement 5 à 6 gommes procurent l‘effet adéquat.
Ne pas utiliser plus de 24 gommes par jour.
Cette dose complète devra être utilisée pendant 6 à 12 semaines,période après laquelle un sevrage progressif des produits de substitutiondevra être initié.
– Sevrage progressif de produits de substitution
Celui-ci devra être effectué de la façon suivante :
Utiliser des dispositifs transdermiques moins dosés, soit 14 mg/24h pendant3 à 6 semaines puis 7 mg/24h pendant 3 à 6 semaines tout en continuant àutiliser le même nombre de gommes à mâcher à 2 mg qu’en début detraitement, puis réduire ensuite le nombre de gommes à mâcher à 2 mgutilisés par jour, jusqu’à un maximum de 12 mois de traitementau total.
Posologie recommandée
Période | Dispositif transdermique | Gomme à mâcher 2 mg |
Traitement initial | ||
Premières 6–12 semaines | 1 dispositif 21mg/24h par jour | Ad libitum (5–6 gommes à mâcher/jour) |
Sevrage progressif | ||
3–6 semaines suivantes | 1 dispositif 14 mg/24h par jour | Continuer à utiliser le nombre de gommes à mâcher nécessaire |
3–6 semaines suivantes | 1 dispositif 7 mg/24h par jour | Continuer à utiliser le nombre de gommes à mâcher nécessaire |
Jusqu’à 12 mois | ----------- | Réduire progressivement le nombre de gommes à mâcher jusqu’àl’arrêt |
· Abstinence temporaire du tabac
Mâcher une gomme chaque fois que l'envie de fumer apparaît.
Le nombre de gommes à mâcher dosées à 2 mg, est généralement de 8 à12 gommes par jour et ne doit en aucun cas dépasser 30 gommes par jour.
· Réduction de consommation de tabac
Dans la mesure du possible, alterner les gommes à la nicotine et lescigarettes.
Mâcher une gomme dès que l'envie de fumer apparaît afin de réduire aumaximum la consommation de cigarettes et rester aussi longtemps que possiblesans fumer.
Le nombre de gommes à mâcher par jour est variable et dépend des besoinsdu patient.
Néanmoins, il ne doit pas dépasser 30 gommes par jour.
Si une réduction de la consommation de cigarettes n'a pas été obtenueaprès 6 semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprèsd'un professionnel de santé.
La réduction de la consommation du tabac doit conduire progressivement lepatient à un arrêt complet du tabac. Cet arrêt doit être tenté le plus tôtpossible dans les 6 mois suivant le début du traitement. Si au-delà de9 mois après le début du traitement, la tentative d'arrêt complet du tabac aéchoué, il est recommandé de prendre conseil auprès d'un professionnelde santé.
Il est recommandé de ne pas utiliser les gommes à mâcher au-delà de6 mois.
Mode d’administrationPour être active, la nicotine contenue dans la gomme et libérée parmastication, doit être absorbée par la muqueuse buccale.
Si la nicotine est avalée avec la salive, elle est sans effet. Il est doncimportant de ne pas mâcher la gomme trop vigoureusement.
Ainsi, il convient de mâcher une première fois la gomme, puis la gardercontre la joue environ 10 minutes: la gomme se ramollit et permet à lanicotine de se libérer progressivement, d'être absorbée par la muqueusebuccale, passant ainsi dans la circulation.
Puis mâcher très lentement la gomme (environ 20 fois en 20 minutes).
La gomme à mâcher doit être gardée en bouche pendant 30 minutes environ.Au-delà de 30 minutes, la gomme à mâcher ne délivrera plus de nicotine.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la nicotine ou à l’un des excipients mentionnésà la rubrique 6.1.
· Non-fumeur ou fumeur occasionnel.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
· En raison des effets pharmacologiques de la nicotine, certainespathologies nécessitent un avis médical ainsi qu'une surveillancemédicale:
o insuffisance hépatique et/ou rénale sévère,
o ulcère gastrique ou duodénal en évolution.
· La nicotine est une substance toxique.Ne pas laisser ce médicament à lavue et à la portée des enfants. En effet, la dose thérapeutique destinée àl'adulte pourrait provoquer une intoxication grave voire mortelle chezl'enfant.
Diabète : La glycémie peut varier de façon plus importante à l’arrêtdu tabac, avec ou sans traitement par des substituts nicotiniques. Parconséquent, chez les diabétiques, il est important de contrôler la glycémieplus régulièrement lors de l’utilisation de ce médicament.
Il est recommandé aux patients hospitalisés pour un infarctus du myocarde,une arythmie cardiaque sévère ou un accident vasculaire cérébral, qui sontconsidérés comme étant hémodynamiquement instable, d’arrêter de fumersans utiliser de traitement pharmacologique.
S’ils échouent, l’utilisation de NIQUITIN MENTHE FRAICHE 2 mg SANSSUCRE, gomme à mâcher médicamenteuse édulcorée au sorbitol et au xylitolpeut être envisagée mais les données chez ce groupe de patients étantlimitées, le traitement ne doit être initié que sous surveillance médicale.Une fois que le patient est sorti de l’hôpital il peut utiliser normalementles substituts nicotiniques. S’il y a une augmentation cliniquementsignificative des problèmes cardiovasculaires ou d’autres effets pouvantêtre attribués à la nicotine, la prise de gommes à mâcher doit êtreréduite ou arrêtée.
L’association de plusieurs formes de substituts nicotiniques ne doit êtreutilisée chez les sujets ayant une maladie cardiovasculaire sans uneévaluation préalable de la balance bénéfice/risque par un professionnelde santé.
Convulsions : le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement évaluéavant utilisation de ce médicament chez les sujets prenant un traitementanticonvulsivant ou ayant des antécédents d’épilepsie, des cas deconvulsions ayant été rapportés en association avec la nicotine.
L’ingestion de nicotine peut aggraver les symptômes des personnessouffrant d’œsophagite, d’inflammation buccale ou pharyngée, de gastrite,d’ulcère gastrique ou gastroduodénal.
Ce médicament contient du sorbitol (E420), et du sirop de glucosehydrogéné (ou maltitol liquide (E965)). Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose (maladiehéréditaire rare).
Ce médicament contient du butylhydroxytoluène (BHT) (E321) et peutprovoquer une irritation locale de la muqueuse buccale.
Un transfert de la dépendance à la nicotine peut se produire. Cependant,celle-ci reste marginale.
Précautions particulières d'emploiLes porteurs de prothèses dentaires et les patients qui ont une maladie del’articulation temporo-mandibulaire peuvent éprouver des difficultés àmâcher les gommes: il est recommandé d'arrêter le traitement et d'utiliserune autre forme pharmaceutique.
Les gommes de nicotine peuvent être responsables de la perte de plombages oud’implants dentaires.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Le tabac peut, par un processus d'induction enzymatique due aux hydrocarburesaromatiques, diminuer les concentrations sanguines de certains médicaments telsque la caféine, la théophylline, les antidépresseurs imipraminiques, leflécaïnide, la pentazocine.
L'arrêt, a fortiori brutal, du tabac, notamment à l'occasion de la prise dece médicament, peut entraîner une augmentation des concentrations de cesprincipes actifs liée à la réversibilité de l'effet d'inductionenzymatique.
Pour les médicaments à marge thérapeutique étroite, comme lathéophylline, l'arrêt du tabac devra s'accompagner, outre l'ajustementposologique, d'une surveillance étroite, clinique voire biologique, avecinformation du patient des risques de surdosage.
Par ses propriétés pharmacologiques spécifiques, cardiovasculaires,neurologiques et endocriniennes, la nicotine peut, tout comme le tabac :
· entraîner une augmentation des concentrations de cortisol et decathécolamines,
· nécessiter un ajustement posologique de la nifédipine, desbêta-bloquants, de l'insuline,
· réduire les effets des diurétiques,
· ralentir la vitesse de cicatrisation des ulcères gastriques par lesantihistaminiques H2,
· augmenter l'incidence des effets indésirables des estroprogestatifs.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse1/ Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n'ont pasmontré d'effet tératogène ou fœtotoxique de la nicotine administrée àdébit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditionsd'administration, une hypotrophie fœtale s'observe à doses encore plusélevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat oule lapin.
En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas deretentissement délétère, maternel ou fœtal, de la nicotine utilisée dansl'indication du sevrage tabagique.
2/ Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retard decroissance intra-utérin, de mort fœtale in utero, d'une prématurité, d'unehypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l'importance del'imprégnation tabagique ainsi qu'à la période de la grossesse car ces effetss'observent lorsque l'imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3èmetrimestre.
La nicotine apportée par les traitements de substitution n'est pasdépourvue d'effets délétères sur le fœtus, comme en témoigne leretentissement hémodynamique observé.
On ne dispose cependant d'aucune étude épidémiologique précisant l'impactréel de la nicotine apportée par les traitements de substitution sur le fœtusou le nouveau-né.
Par conséquent:
· chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêtcomplet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à lanicotine,
· en cas d'échec face à une patiente fortement dépendante, le sevragetabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour lefœtus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, estvraisemblablement supérieur à celui attendu lors d'un traitement desubstitution nicotinique, puisque se surajoute avec le tabac l'exposition auxhydrocarbures polycycliques et à l'oxyde de carbone, et puisque l'exposition àla nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n'estpas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.
L'objectif est de parvenir à l'arrêt complet du tabac, voire destraitements de substitution, avant le troisième trimestre de la grossesse.L'arrêt du tabac, avec ou sans traitements de substitution, ne doit pass'envisager de façon isolée mais s'inscrire dans le cadre d'une prise encharge globale, prenant en compte le contexte psycho-social et les autresdépendances éventuellement associées. Il peut être souhaitable de faireappel à une consultation spécialisée dans le sevrage tabagique.
En cas d'échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement parun substitut nicotinique après le 6ème mois de grossesse ne peut s'envisagerqu'au cas par cas. Il convient de garder présent à l'esprit les effets propresde la nicotine, qui pourraient retentir sur le fœtus, notamment lorsqu'il estproche du terme.
AllaitementEn cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l'allaitementartificiel doit être envisagé chaque fois que possible. En cas d'utilisationde ce médicament, prendre la ou les gommes juste après la tétée et ne pas enprendre pendant les deux heures qui précèdent la tétée suivante.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Sans objet.
4.8. Effets indésirables
Les gommes à mâcher de nicotine peuvent entraîner des effets indésirablessimilaires à ceux associés à la nicotine contenue dans le tabac.
La plupart des effets indésirables détaillés ci-dessous sont liés auxeffets pharmacologiques de la nicotine, qui sont dose-dépendants et sontcommuns à ceux observés avec toutes les formes orales de substitutsnicotiniques.
Ces effets indésirables ont été identifiés dans une étude cliniquerandomisée, à double aveugle, versus placebo chez 1818 patients. Les effetsindésirables rapportés dans cette étude ont été considérés commesignificatifs lorsque leur incidence dans le bras nicotine 2 mg ou 4 mg étaitsupérieure à celle du bras placebo correspondant. La fréquence a étécalculée à partir des données de sécurité de l’étude.
· Très fréquent (≥1/10) :
o nausées.
· Fréquent (≥ 1/100, <10) :
o étourdissement, céphalées*,
o insomnies*
o vomissements, inconfort digestif, dyspepsie, douleur abdominalehaute, diarrhées, sécheresse de la bouche, constipation hoquet, stomatitz,flatulences, inconfort oral,
o irritation de la bouche,
o pharyngite, toux*, douleur pharyngolaryngée,
o douleur des mâchoires, risque d'altération d'appareil dentaire.
· Peu fréquent (≥1/1 000, <1/100):
o palpitations,
o érythème, urticaire.
· Rares (≥1/10 000, <1/1 000):
o fibrillation auriculaire réversible,
o réactions allergiques telles qu'angio-œdème.
<em>Quelques symptômes tels qu'étourdissement, céphalées etinsomnie peuvent être liés au sevrage tabagique. </em>
Les personnes qui ont tendance à avoir des indigestions peuvent souffrird’ingestions mineures et de brûlures d’estomac dans le cas où les gommesà mâcher dosées à 4 mg sont utilisées. En général, mâcher la gomme plusdoucement ou utiliser une gomme dosée à 2 mg (plus fréquemment sinécessaire) résout ce problème.
Faiblesse et palpitations ont également été reportées au coursd’études cliniques avec les gommes à mâcher médicamenteuses à lanicotine.
Une augmentation de l'apparition d'aphtes buccaux peut survenir aprèsl'arrêt du tabac. La relation de causalité n'est pas clairement établie.
Les études post-commercialisation ont montré les effets indésirablessuivants :
· palpitations, tachycardie,
· dysphagie, éructation, hypersécrétion salivaire,
· asthénie*, fatigue*, malaise*, syndrome grippal*,
· hypersensibilité, angioedème, urticaire, stomatite ulcérative, et trèsrares réactions anaphylactiques,
· tremblements,
· nervosité*,
· dyspnée.
* Ces effets peuvent aussi être dus au sevrage tabagique.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage en nicotine peut apparaître si le patient traité avait aupréalable de très faibles apports nicotiniques ou s'il utilise de façonconcomitante d'autres traitements pour le sevrage tabagique à base denicotine.
Les symptômes de surdosage sont ceux d'une intoxication aiguë à lanicotine incluant nausées, hypersalivation, douleurs abdominales, diarrhée,sueurs, céphalées, étourdissement, diminution de l'acuité auditive faiblessegénérale, pâleur, sueurs froides, vomissements, vision trouble, tremblementset confusion mentale.
A doses élevées, peuvent apparaître une hypotension, un pouls faible etirrégulier, une gêne respiratoire, une prostration, un collapsuscardiovasculaire et des convulsions.
Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs lors du traitementpeuvent entraîner une intoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunesenfants.
Conduite à tenir en cas de surdosage
En cas de surdosage (trop de gommes ingérées), le patient doitimmédiatement consulter un médecin. L'administration de nicotine doit êtreinterrompue immédiatement et un traitement symptomatique sera instauré.Ventilation assistée et oxygénothérapie seront entreprises sinécessaires.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENTS UTILISES DANS LA DEPENDANCEA LA NICOTINE, Code ATC: N07BA01.
L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier etprolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre dessymptômes suivants: dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité,sentiments de frustration ou de colère, anxiété, difficulté deconcentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque,augmentation de l'appétit, augmentation du poids. La sensation du besoinimpérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à partentière du syndrome de sevrage.
Les études cliniques ont montré que les produits de substitutionsnicotiniques peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer ou à réduireleur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.
Les effets néfastes de la poursuite de l'intoxication tabagique chez lespatients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d'accidentvasculaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réaliséeschez ces patients ont démontré l'absence d'effet délétère des substitutsnicotiniques.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLa nicotine de ce médicament, présenté sous forme de gomme à mâcher, estliée à une résine échangeuse d'ions. Les concentrations sanguines denicotine dépendent de l'intensité et de la durée de la mastication.
La nicotine est absorbée au niveau de la muqueuse buccale.
DistributionLe volume de distribution après administration I.V. de nicotine est de2 – 3 l/kg et la demi-vie est approximativement de 2 heures.
La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5%. Parconséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéinesplasmatiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéinesplasmatiques, n'a a priori pas de retentissement sur les paramètres cinétiquesde la nicotine.
MétabolismeLe métabolisme est principalement hépatique.
Plus de vingt métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sonttous considérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métaboliteplasmatique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures etsa concentration atteint des taux 10 fois supérieurs à ceux de lanicotine.
La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et despoumons.
EliminationLa clairance plasmatique moyenne est d'environ 70 litres par heure.
Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine(15 % de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45 % de la dose). Environ 10%de la nicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce tauxpeut augmenter jusqu'à 30 % en cas de filtration glomérulaire importante oud'acidification des urines (pH < 5).
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Gomme, carbonate de calcium, sorbitol (E420), mannitol, maltitol liquide(E965), arôme menthe (huile essentielle de menthe, menthol, huile essentiellede cardamome, huile essentielle de girofle), carbonate de sodium anhydre,bicarbonate de sodium, glycérol, butylhydroxytoluène (BHT) (E321), acésulfamepotassique, talc.
Agent d’enrobage : xylitol (E967), acacia, dioxyde de titane (E171), arômelévomenthol, arôme Eucamenthol, cire de carnauba, talc, eau purifiée.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25ºC. Conserver lesplaquettes thermoformées dans l'emballage d'origine, à l'abri del'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
12, 24, 48 ou 96 gommes à mâcher médicamenteuses sous plaquettesthermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRES OMEGA PHARMA FRANCE
20 RUE ANDRE GIDE
92320 CHATILLON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 359 603 9 9: 12 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 359 604 5 0: 24 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 359 605 1 1: 48 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 359 606 8 9: 96 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
17 août 2017
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
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