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NIQUITIN MENTHE GLACIALE 4 mg SANS SUCRE, gomme à mâcher médicamenteuse édulcorée au sorbitol et au xylitol - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NIQUITIN MENTHE GLACIALE 4 mg SANS SUCRE, gomme à mâcher médicamenteuse édulcorée au sorbitol et au xylitol

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NIQUITIN MENTHE GLACIALE 4 mg SANS SUCRE, gomme à mâcher médicamenteuse­édulcorée au sorbitol et au xylitol

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Nicotine.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....4,00 mg

Sous forme de résinate denicotine...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....28,40 mg

Pour une gomme à mâcher médicamenteuse.

Excipient(s) à effet notoire : sorbitol (E420) (137,55 mg/gom­me),butylhydro­xytoluène, xylitol.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gomme à mâcher médicamenteuse.

Gomme à mâcher médicamenteuse blanche à blanc cassé, rectangulaire.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagiqueafin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireuxd’arrêter leur consommation de tabac.

Bien que l’arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable,ce médicament peut être utilisé dans :

· Les cas où un fumeur s’abstient temporairement de fumer,

· Une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l‘arrêtdéfintif.

4.2. Posologie et mode d'administration

Réservé à l’adulte ( et à l’adolescent à partir de 15 ans).

Le nombre de gommes à utiliser dépend de la dépendance à la nicotine quipeut être évaluée au moyen du test de Fagerström.

Les gommes à mâcher dosées à 4 mg sont plus particulièrement adaptéespour les fumeurs fortement ou très fortement dépendants à la nicotine (scoreau test de Fagerström de 7 à 10 ou fumant plus de 20 cigarettes­par jour).

Posologie Arrêt complet du tabac

Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en2 phases.

1ère phase

Mâcher une gomme chaque fois que l‘envie de fumer apparaît.

Le nombre de gommes à mâcher dosées à 4 mg est généralement de 8 à12 gommes par jour et ne doit en aucun cas dépasser 15 gommes par jour.

La durée de cette phase est d’environ 3 mois, mais peut varier enfonction de la réponse individuelle.

2ème phase

Quand l’envie de fumer est complètement surmontée, réduireprogres­sivement le nombre de gommes mâchées par jour.

Le traitement sera arrêté lorsque la consommation est réduite à 1 à2 gommes par jour.

Il est recommandé de ne pas utiliser les gommes à mâcher au-delà de12 mois.

Abstinence temporaire du tabac

Mâcher une gomme chaque fois que l'envie de fumer apparaît.

Le nombre de gommes à mâcher dosées à 4 mg est généralement de 8 à12 gommes par jour et ne doit en aucun cas dépasser 15 gommes par jour.

Une prise en charge adaptée améliore les chances de succès à l'arrêtdu tabac.

Il est recommandé de demander de l’aide et le conseil d’unprofessionnel de santé à chaque étape de la démarche d’arrêtdu tabac Réduction de la consommation de tabac

Dans la mesure du possible, alterner les gommes à la nicotine et lescigarettes.

Mâcher une gomme dès que l'envie de fumer apparaît afin de réduire aumaximum la consommation de cigarettes et rester aussi longtemps que possiblesans fumer.

Le nombre de gommes à mâcher par jour est variable et dépend des besoinsdu patient.

Néanmoins, il ne doit pas dépasser 15 gommes par jour.

Si une réduction de la consommation de cigarettes n'a pas été obtenueaprès 6 semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprèsd'un professionnel de santé.

La réduction de la consommation du tabac doit conduire progressivement lepatient à un arrêt complet du tabac. Cet arrêt doit être tenté le plus tôtpossible dans les 6 mois suivant le début du traitement. Si au-delà de9 mois après le début du traitement, la tentative d'arrêt complet du tabac aéchoué, il est recommandé de prendre conseil auprès d'un professionnel­de santé.

Il est recommandé de ne pas utiliser les gommes au-delà de 12 mois.

Pour augmenter les chances de succès d'arrêt complet du tabac, il estimportant d’avoir pour objectif une réduction de plus de 50% de laconsommation durant cette phase de réduction. Les gommes à mâcher NIQUITINMENTHE GLACIALE 4 mg contribuent à atteindre cet objectif avant un arrêtdéfinitif du tabac.

Mode d’administration

Pour être active, la nicotine contenue dans la gomme et libérée parmastication, doit être absorbée par la muqueuse buccale.

Si la nicotine est avalée avec la salive, elle est sans effet. Il est doncimportant de ne pas mâcher la gomme trop vigoureusement.

Ainsi, il convient de mâcher une première fois la gomme, puis la gardercontre la joue environ 10 minutes : la gomme se ramollit et permet à lanicotine de se libérer progressivement, d'être absorbée par la muqueusebuccale, passant ainsi dans la circulation.

Puis mâcher très lentement la gomme (environ 20 fois en 20 minutes).

La gomme à mâcher doit être gardée en bouche pendant 30 minutes environ.Au-delà de 30 minutes, la gomme à mâcher ne délivrera plus de nicotine.

Les utilisateurs ne doivent pas manger ni boire lorsqu’une gomme est dansla bouche.

Enfants et adolescents

La sécurité et l’efficacité chez l’enfant qui fume n’a pas étéévaluée.

.

4.3. Contre-indications

· Non fumeur ou fumeur occasionnel.

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

La gomme NIQUITIN MENTHE GLACIALE ne doit pas être utilisée par lesnon-fumeurs.

Les fumeurs dépendants présentant un antécédent récent d’infarctus dumyocarde, d’angor instable ou s’aggravant, notamment d'angor de Prinzmetal,d'a­rythmies cardiaques sévères, d'hypertensions instables ou d'accidentvas­culaire cérébral doivent être encouragés à arrêter de fumer sanstraitement de substitution (une aide psychologique par exemple). En casd'échec, la gomme NIQUITIN MENTHE GLACIALE peut être envisagée, cependant, enraison du nombre limité de données sur ce groupe de patients, cela ne peutintervenir que sous surveillance médicale étroite.

Diabète : il est recommandé aux patients souffrant de diabète desurveiller plus étroitement leur glycémie lorsqu'ils arrêtent de fumer etqu'une thérapie de remplacement de la nicotine est mise en place car lalibération de catécholamines induite par la réduction des apports de nicotinepeut affecter le métabolisme des glucides.

Réactions allergiques : sensibilité aux œdèmes de Quincke et àl'urticaire.Con­vulsions : le rapport bénéfice/risque doit êtresoigneusement évalué avant utilisation de ce médicament chez les sujetsprenant un traitement anticonvulsivant ou ayant des antécédentsd’é­pilepsie, des cas de convulsions ayant été rapportés en associationavec la nicotine.

Une évaluation du rapport bénéfice/risque doit être faite par unprofessionnel de la santé qualifié pour les patients présentant lespathologies suivantes :

· Insuffisance rénale et hépatique : utiliser avec précaution chez lespatients souffrant d'insuffisance hépatique modérée à sévère et/oud'insuffisance rénale sévère car la clairance de la nicotine et de sesmétabolites peut être réduite, ce qui peut augmenter le risque d'effetsindési­rables.

· Phéochromocytome et hyperthyroïdie non contrôlée : utiliser avecprécaution chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie non contrôlée ou dephéochromocytome car la nicotine provoque la libération decatécholamines.

· Troubles gastro-intestinaux : chez les patients souffrant d'œsophagite oud'ulcères gastriques ou peptiques, l'ingestion de nicotine peut exacerber lessymptômes, et les traitements oraux de remplacement de la nicotine doiventêtre utilisés avec précaution.

Danger pour les jeunes enfants : les doses de nicotine tolérées par lesfumeurs adultes et adolescents peuvent provoquer une intoxication sévère,voire mortelle, chez les jeunes enfants. Ne pas laisser les produits contenantde la nicotine à un endroit où ils pourraient être utilisés inadéquatemen­t,manipulés ou ingérés par des enfants (voir rubrique 4.9).

Transfert de dépendance : un transfert de dépendance peut apparaître, maisà la fois moins nocif et plus facile à combattre que la dépendanceau tabac.

Arrêt du tabac : les hydrocarbures aromatiques polycycliques présents dansla fumée du tabac provoquent le métabolisme des médicaments métabolisés parle CYP 1A2 (et éventuellement par le CYP 1A1). L'arrêt du tabac peut provoquerle ralentissement du métabolisme de ces médicaments, et par conséquent uneaugmentation de leur concentration dans le sang. Cela peut avoir une importanceclinique pour les produits dont la marge thérapeutique est étroite, parexemple la théophylline, la tacrine, la clozapine et le ropinirole.

Ce médicament contient 137,55 mg de sorbitol (E420) ce qui équivaut à137,55 mg/g par unité. Le sorbitol est une source de fructose Son utilisationest déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose(maladie héréditaire rare).

Ce médicament contient du butylhydroxytoluène (BHT) (E321) et peutprovoquer une irritation locale de la muqueuse buccale.

Ce médicament contient du xylitol qui peut avoir un effet laxatif. Valeurcalorique : 2,4 kcal/g de xylitol.

Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par unité deprise ce qui permet d’affirmer qu’il est essentiellement dépourvu desodium.

Précautions particulières d'emploi

Les porteurs de prothèses dentaires peuvent éprouver des difficultés àmâcher les gommes : il est recommandé d'arrêter le traitement et d'utiliserune autre forme pharmaceutique.

Les gommes nicotiniques peuvent être responsables de la perte de plombagesou d’implants dentaires.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Aucune interaction cliniquement significative n'a été établie aveccertitude entre la thérapie de remplacement de la nicotine et les autresmédicaments. Cependant, la nicotine pourrait augmenter les effetshémodyna­miques de l'adénosine, à savoir augmentation de la pressionartérielle et de la fréquence cardiaque, et également augmenter la réactiondouloureuse (douleur thoracique de type angine de poitrine) provoquée parl'administration d'adénosine, (voir rubrique 4.4, Arrêt du tabac).

Associations à prendre en compte

· Médicaments à risque lors du sevrage tabagique (clozapine, méthadone,ropi­nirole, théophylline)

o Risque de surdosage lors du remplacement du tabac par le traitementsub­stitutif.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

1/ Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n'ont pasmontré d'effet tératogène ou fœtotoxique de la nicotine administrée àdébit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditionsd'ad­ministration, une hypotrophie fœtale s'observe à doses encore plusélevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat oule lapin.

En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas deretentissement délétère, maternel ou fœtal, de la nicotine utilisée dansl'indication du sevrage tabagique.

2/ Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l'origine d'un retard decroissance intra-utérin, de mort fœtale in utero, d'une prématurité, d'unehypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l'importance del'imprégnation tabagique ainsi qu'à la période de la grossesse car ces effetss'observent lorsque l'imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3èmetrimestre.

La nicotine apportée par les traitements de substitution n'est pasdépourvue d'effets délétères sur le fœtus, comme en témoigne leretentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d'aucune étudeépidémio­logique précisant l'impact réel de la nicotine apportée par lestraitements de substitution sur le fœtus ou le nouveau-né.

Par conséquent,

· chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêtcomplet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à lanicotine ; L’arrêt le plus précoce possible permet d’arriver à unrésultat meilleur.

· en cas d'échec face à une patiente fortement dépendante, le sevragetabagique par ce médicament est possible après avis d’un professionnel desanté. En effet, le risque encouru pour le fœtus, en cas de poursuite dutabagisme durant la grossesse, est vraisemblablement supérieur à celui attendulors d'un traitement de substitution nicotinique, puisque se surajoute avec letabac l'exposition aux hydrocarbures polycycliques et à l'oxyde de carbone, etpuisque l'exposition à la nicotine apportée par le traitement de substitutionest inférieure ou n'est pas supérieure à celle liée à la consommationta­bagique.

L'objectif est de parvenir à l'arrêt complet du tabac, voire destraitements de substitution, avant le troisième trimestre de la grossesse.L'arrêt du tabac, avec ou sans traitements de substitution, ne doit pass'envisager de façon isolée mais s'inscrire dans le cadre d'une prise encharge globale, prenant en compte le contexte psycho-social et les autresdépendances éventuellement associées. Il peut être souhaitable de faireappel à une consultation spécialisée dans le sevrage tabagique.

Comme la nicotine passe chez le fœtus, affectant les mouvementsres­piratoires et a un effet dose-dépendante sur la circulation placentaire etfœtal, la décision d’utiliser des substituts nicotiniques doit être prisele plus tôt possible pendant la grossesse. Le but est d’utiliser lessubstituts nicotiniques pendant seulement 2 à 3 mois. En cas d'échec partielou complet du sevrage, la poursuite du traitement par un substitut nicotiniqueaprès le 6ème mois de grossesse ne peut s'envisager qu'au cas par cas. Ilconvient de garder présent à l'esprit les effets propres de la nicotine, quipourraient retentir sur le fœtus, notamment lorsqu'il est proche du terme.

Des produits à prendre de façon intermittente peuvent être préférables,car ils procurent généralement une dose quotidienne de nicotine inférieure àcelle fournie avec des patches. Cependant, si la patiente souffre de nauséespendant la grossesse, il est préférable d’utiliser des patches.

Allaitement

La nicotine passe librement dans le lait maternel dans des quantités quipeuvent affecter l'enfant, même à des doses thérapeutiques. Par conséquent,l’u­tilisation de NIQUITIN MENTHE GLACIALE doit être évitée pendantl'alla­itement. Cependant, lorsque le sevrage tabagique a échoué, dans lamesure où le taux de nicotine auquel le nouveau-né est exposé par le biaisdes substituts nicotiniques est relativement faible et moins dangereux comparéau tabagisme passif auquel ils seraient exposés, l’utilisation des gommesNIQUITIN MENTHE GLACIALE par une femme allaitante fumeuse devra seulement êtreinitiée mais seulement sur avis médical.

En cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l'allaitementar­tificiel doit être envisagé chaque fois que possible. En cas d'utilisationde ce médicament, prendre la ou les gomme(s) à mâcher juste après la tétéeet ne pas en prendre pendant les deux heures qui précèdent la tétéesuivante.

L’utilisation de doses de substituts nicotiniques à prendre de façonintermittente peut minimiser la quantité de nicotine présente dans le laitmaternel, par rapport aux patches, car l’intervalle de temps entre la prise dusubstitut et l’allaitement peut être allongé autant que possible.

En raison de l’absence de données cinétiques sur le passage des dérivésterpéniques (arôme menthe) dans le lait et de la toxicité neurologiquepo­tentielle chez le nourrisson, l’utilisation d’un autre arôme de gomme àmâcher doit être envisagée.

Fertilité

Chez les femmes, le tabagisme retarde les délais de conception, diminue lestaux de réussite de fécondation in vitro, et augmente significativement lerisque d’infertilité.

Chez les hommes, le tabagisme réduit la production de spermatozoïdes,au­gmente le stress oxydatif, et l’altération de l’ADN. Les spermatozoïdesdes fumeurs ont des capacités de fécondation réduite.

La contribution spécifique de la nicotine sur ces effets chez l’êtrehumain n’est pas connue.

Des études chez le rat ont montré que la nicotine peut diminuer le poidsdes testicules, causant une diminution réversible du nombre de cellules deSertoli et par conséquent un trouble de la spermatogénèse entrainantdif­férents changements au niveau de l’épididyme et du canal déférent.Cependant, de tels effets n’ont pas été rapportés comme apparaissant chezl’Homme.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

NIQUITIN MENTHE GLACIALE n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Effets liés à l’arrêt du tabac

Les sujets dont les habitudes de consommation de tabac sont modifiées, dequelque façon que ce soit, sont susceptibles de souffrir d'un syndrome desevrage nicotinique associé, qui comprend un ou plusieurs effets émotionnelsou cognitifs parmi les effets : dysphorie ou humeur dépressive ; insomnie ;irritabilité, frustration ou colère ; anxiété ; problèmes de concentration,a­gitation ou impatience. Des effets physiques peuvent également se manifester :baisse de la fréquence cardiaque et augmentation de l'appétit ou prise depoids, toux, constipation, ulcération buccale, saignements gingivaux etrhinopharyngite. De plus, le besoin de nicotine associé à l'envieirrésistible de fumer est également reconnu comme étant un symptômeclini­quement significatif.

Effets indésirables

Les gommes à mâcher de nicotine peuvent entraîner des effets indésirablessi­milaires à la nicotine administrée par d'autres modes ; ces effets sontprincipalement dose-dépendants et apparaissent au début du traitement.

Une irritation de la bouche et de la gorge peut survenir, cependant laplupart des sujets s’y adaptent à l’usage.

Des réactions allergiques (dont des symptômes d’anaphylaxie) surviennentrarement au cours de l’utilisation de gommes NIQUITIN MENTHE GLACIALE.

Les gommes peuvent coller et, dans de rares cas, endommager les prothèsesdentaires.

Quelques symptômes tels qu'étourdissement, céphalées, nervosité etinsomnie peuvent être liés au sevrage tabagique. Une augmentation del'apparition d'aphtes buccaux peut survenir après l'arrêt du tabac. Larelation de causalité n'est pas clairement établie.

En raison de la présence de sorbitol, possibilité de troubles digestifs etde diarrhées.

Les effets indésirables identifiés durant les essais cliniques et après lacommercialisation avec la nicotine forme orale sont listés au sein dessystèmes d’organes par ordre de fréquence dans le tableau ci-dessous selonla convention suivante :

Très fréquent (³1/10) , fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10000, < 1/1000) ; très rare (<1/10000) ; fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base desdonnées disponibles).

Les effets indésirables sont présentés par catégorie de fréquence baséesur 1) Effets indésirables relevés lors d’études cliniques ou d’étudesépidé­miologiques, si disponibles, ou 2) quand la fréquence ne peut êtreestimée, la catégorie de fréquence est notée « fréquenceindé­terminée ».

Système Organe Classe

Catégories de fréquence

Terminologie

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactique

Fréquent

Hypersensibilité

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Rêves anormaux

Fréquent

insomnie

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

Vision floue, larmoiement accru

Affections cardiaques

Peu fréquent

Palpitations, tachycardie

Rare

Fibrillation atriale réversible

Affections vasculaires

Peu fréquent

Flush

Peu fréquent

Hypertension

Infections et infestations

Fréquent

Pharyngite

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent

Bronchospasme

Peu fréquent

Dysphonie

Peu fréquent

Dyspnée

Peu fréquent

Congestion nasale

Peu fréquent

Douleur oropharyngée

Peu fréquent

Eternuements

Peu fréquent

Serrement de la gorge

Très fréquent

Toux

Très fréquent

Hoquet

Très fréquent

Irritation de la gorge

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Diarrhée

Fréquence indéterminée

Sécheresse de la gorge

Rare

Dysphagie

Peu fréquent

Eructation

Fréquence indéterminée

Inconfort gastro-intestinal

Peu fréquent

Glossite

Rare

Hypoesthésie orale

Peu fréquent

Aphte et exfoliation muqueuse buccale

Fréquence indéterminée

Douleur des lèvres

Peu fréquent

Paresthésie de la cavité buccale

Fréquent

Douleur abdominale

Fréquent

Sécheresse buccale

Fréquent

Dyspepsie

Fréquent

Flatulence

Très fréquent

Nausées

Fréquent

Hypersécrétion salivaire

Fréquent

Stomatite

Fréquent

Vomissement

Fréquent

Irritation de la bouche

Fréquent

Constipation, inconfort oral

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée

Angioœdème

Peu fréquent

Erythème

Peu fréquent

Hyperhidrose

Peu fréquent

Prurit

Peu fréquent

Rash

Peu fréquent

Urticaire

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Peu fréquent

Asthénie

Fréquence indéterminée

syndrome grippal

Peu fréquent

Douleur et gêne thoracique

Peu fréquent

Malaise

Fréquent

Sensation de brûlure, fatigue

Affections du système nerveux

Très fréquent

Céphalée

Fréquent

Dysgeusie, étourdissements

Fréquent

Paresthésie

Fréquent

Vertige

Fréquence indéterminée

Tremblements,

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage en nicotine peut apparaître si le patient traité avait aupréalable de très faibles apports nicotiniques ou s'il utilise de façonconcomitante d'autres traitements pour le sevrage tabagique à base denicotine.

La toxicité aiguë ou chronique de la nicotine chez l’homme dépendessenti­ellement du mode et de la voie d’administration. Cette toxicitédépend aussi de la tolérance du patient à la nicotine qui peut êtredifférente entre fumeurs et non-fumeurs.

La dose létale minimale de la nicotine serait de 40 à 60 mg chezl’adulte.

Les doses de nicotine tolérées par les sujets fumeurs lors du traitementpeuvent entraîner une intoxication aiguë pouvant être fatale chez les jeunesenfants. Toute suspicion d’intoxication à la nicotine chez un enfant doitêtre considérée comme une urgence médicale et traitée immédiatement.

Les symptômes de surdosage sont ceux d'une intoxication aiguë à lanicotine incluant nausées, vomissements, hypersalivation, douleurs abdominales,di­arrhée, sueurs, céphalées, étourdissement, diminution de l'acuitéauditive et faiblesse générale, pâleur, sueurs froides, vision floue,tremblements et confusion mentale. A doses élevées, peuvent apparaître unehypotension, un pouls faible et irrégulier, une gêne respiratoire, uneprostration, un collapsus cardiovasculaire et des convulsions

Conduite à tenir en cas de surdosage :

L'administration de nicotine doit être interrompue immédiatement et untraitement symptomatique sera instauré. Ventilation assistée etoxygénothérapie seront entreprises si nécessaires.

En cas d’ingestion d’une quantité trop importante de nicotine, lecharbon activé permet de réduire l’absorption gastro-intestinale de lanicotine.

Le risque de surdosage suite à l’ingestion de la gomme est très faible,l’absorption étant lente et incomplète en l’absence de mastication.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : MEDICAMENTS UTILISES DANS LA DEPENDANCEA LA NICOTINE, code ATC : N07BA01.

L'arrêt brutal de la consommation de tabac après un usage journalier etprolongé entraîne un syndrome de sevrage comprenant au moins quatre dessymptômes suivants : dysphorie ou humeur dépressive, insomnie, irritabilité,sen­timents de frustration ou de colère, anxiété, difficulté deconcentration, agitation ou impatience, ralentissement du rythme cardiaque,augmen­tation de l'appétit, augmentation du poids. La sensation du besoinimpérieux de nicotine est considérée comme un symptôme clinique à partentière du syndrome de sevrage.

Les études cliniques ont montré que les produits de substitutionsni­cotiniques peuvent aider les fumeurs à s'abstenir de fumer ou à réduireleur consommation de tabac en diminuant les symptômes de sevrage.

Les effets néfastes de la poursuite de l'intoxication tabagique chez lespatients coronariens et/ou des patients ayant des antécédents d'accidentvas­culaire cérébral ont été clairement démontrés. Des études réaliséeschez ces patients ont démontré l'absence d'effet délétère des substitutsnico­tiniques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La nicotine de ce médicament, présentée sous forme de gomme à mâcher,est liée à une résine échangeuse d'ions. Les concentrations sanguines denicotine dépendent de l'intensité et de la durée de la mastication.

La nicotine est absorbée au niveau de la muqueuse buccale. La concentration­sanguine est visible après 5 à 7 minutes, mais la concentration maximale estatteinte environ 30 minutes. Les concentrations sanguines sont plus ou moinsproporti­onnelles à la quantité de nicotine mâchée et il a été démontréqu’elles ne dépassaient généralement pas celles obtenues avec descigarettes.

Distribution

Le volume de distribution après administration I.V. de nicotine est de2 – 3 l/kg et la demi-vie est approximativement de 2 heures.

La fixation aux protéines plasmatiques est inférieure à 5%. Parconséquent, la modification de la fixation de la nicotine aux protéinesplas­matiques par interaction médicamenteuse ou par altération des protéinesplas­matiques, n'a a priori pas de retentissement sur les paramètres cinétiquesde la nicotine.

Biotransformation

Le métabolisme est principalement hépatique.

Plus de vingt métabolites de la nicotine ont été identifiés, ils sonttous considérés comme moins actifs que la nicotine. Le principal métaboliteplas­matique de la nicotine, la cotinine, a une demi-vie de 15 à 20 heures etsa concentration atteint des taux 10 fois supérieurs à ceux de lanicotine.

La nicotine est également métabolisée au niveau des reins et despoumons.

Élimination

La clairance plasmatique moyenne est d'environ 70 litres par heure.

Les principaux métabolites excrétés dans les urines sont la cotinine (15%de la dose) et la trans-3-hydroxycotinine (45% de la dose). Environ 10% de lanicotine sont excrétés sous forme inchangée dans les urines. Ce taux peutaugmenter jusqu'à 30% en cas de filtration glomérulaire importante oud'acidification des urines (pH < 5).

La cinétique de la nicotine ne diffère pas chez l’homme ou chezla femme.

Populations spécifiques

Insuffisance rénale

Une diminution de la clairance totale et non-rénale de la nicotine estobservée en fonction de la sévérité de l’insuffisance rénale. Chez lessujets insuffisants rénaux sévères, la clairance de la nicotine est enmoyenne réduite de 50% comparativement aux sujets normo-rénaux. Chez lessujets hémodialysés, une surexposition systémique très marquée en nicotineest observée. En effet, les concentrations plasmatiques en nicotines sontmultipliées par 4 à 5 (voir rubrique 4.4).

Insuffisance hépatique

Chez les fumeurs présentant une insuffisance hépatique légère (scoreChild-Pugh 5), les propriétés pharmacocinétiques de la nicotine ne sont pasaffectées. Cependant chez les fumeurs présentant une insuffisance hépatiquemodérée (score Child-Pugh 7), les clairances totales et non rénales sontréduites de 40–50% en moyenne, ce qui se traduit par une expositionsys­témique doublée en nicotine chez ces sujets.

Il n’y a pas de donnée chez les fumeurs présentant une insuffisancehé­patique sévère (score de Child-Pugh supérieur à 7).

Sujets âgés

Chez les sujets âgés entre 65 et 76 ans, une diminution statistiquemen­tsignificative de la clairance totale (-23%), du volume de distribution àl’état stationnaire (-17%) de la nicotine et de la clairance rénale de lacotinine (-18%) a été observée comparativement aux adultes plus jeunes.Cependant, l’augmentation de l’exposition systémique en nicotine qui enrésulte est modérée (entre 20 et 25%).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les essais de génotoxicité in vitro sur la nicotine ont principalemen­tproduit des résultats négatifs. Des résultats contradictoires existent dansles essais aux concentrations élevées de nicotine. Les essais degénotoxicité in vivo ont donné des résultats négatifs. Les expériences surles animaux indiquent que l'exposition à la nicotine entraîne un poids réduità la naissance, une diminution de la taille des portées et une baisse du tauxde survie de la progéniture. Les résultats des essais de carcinogénèse nemontrent pas clairement d'effet oncogène de la nicotine. Les études chez lerongeur ont mis en évidence une diminution de la fertilité chez les mâles etles femelles après exposition à la nicotine. Toutefois une réversibilité aété observée après l'arrêt du traitement. .

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Composition de la gomme : gomme 25048 constituée de 0,09% debutylhydroxy­toluène (BHT) (E321), sorbitol (E420), xylitol (E967), carbonate decalcium, carbonate de sodium anhydre, arôme eucamenthol*, glycérol, arômelévomenthol, arôme optacool, acésulfame potassique,su­cralose, talc.

Agent d’enrobage : xylitol (E967), mannitol, acacia, dioxyde de titane(E171), arôme lévomenthol, arôme eucamenthol*, arôme optacool, sucralose,cire de carnauba, talc.

*Composition de l'arôme eucamenthol : L-menthol, cinéole, trans-Menthone,limonène, acétate de menthyle, pin-2(3)-ene, paracymène.

**Composition de l'arôme optacool :carbonic-acid,2-hydroxyethyl[2.(1-methylethyl)-5-methyl-cyclohex-1-yl)ester,carbo­nicacid,2-hydroxypropyl(1R,2S,5R)-5-methyl-2-(1-methylethyl)cy­clohexylester,L-menthol.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

4, 10, 30, 100 et 200 gommes à mâcher médicamenteuses sous plaquettes(PVC/PE/P­VDC/Aluminium) ou (PVC/PVDC/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES OMEGA PHARMA FRANCE

20 RUE ANDRE GIDE

92320 CHATILLON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 967 1 0 : 4 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 300 967 2 7 : 10 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 300 967 3 4 : 30 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 300 967 5 8 : 100 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 300 967 6 5 : 4 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

· 34009 300 967 7 2 : 10 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

· 34009 300 967 8 9 : 30 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

· 34009 300 967 9 6 : 100 gommes à mâcher médicamenteuses sousplaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>

<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

<{JJ mois AAAA}>

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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