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NUCTALON 2 mg, comprimé - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - NUCTALON 2 mg, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NUCTALON 2 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Estazolam....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............2,000 mg

Pour un comprimé

Excipient(s) à effet notoire : chaque comprimé contient 79,30 mg delactose monohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Les indications sont limitées aux troubles sévères du sommeil dans les cassuivants :

· Insomnie occasionnelle,

· Insomnie transitoire.

4.2. Posologie et mode d'administration

L’utilisation de l’estazolam n’est pas recommandée chez l’enfant, enl’absence d’étude. De plus, le comprimé n’est pas une forme adaptée àl’enfant de moins de 6 ans (risque de fausse route).

Voie orale.

Posologie
Dans tous les cas, le traitement sera initié à la dose efficace la plusfaible et la dose maximale ne sera pas dépassée.
La posologie habituelle chez l’adulte est de 2 mg par jour.
La prise aura lieu immédiatement avant le coucher.
Durée

Le traitement doit être aussi bref que possible, de quelques jours à4 semaines, y compris la période de réduction de la posologie (voirrubrique 4.4).

La durée du traitement doit être présentée au patient :

· 2 à 5 jours en cas d’insomnie occasionnelle (comme par exemple lorsd’un voyage),

· 2 à 3 semaines en cas d’insomnie transitoire (comme lors de lasurvenue d’un évènement grave).

La nécessité de poursuivre le traitement doit être évaluéerégulière­ment. Dans certains cas, il pourra être nécessaire de prolonger letraitement au-delà des périodes préconisées. Ceci impose des évaluationsprécises et répétées de l’état du patient.

Chez l’enfant, le sujet âgé, l’insuffisant rénal ou hépatique : ilest recommandé de réduire la posologie de moitié par exemple. Cetteprésentation n’est pas adaptée à l’utilisation dans ces populationspar­ticulières.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situationssui­vantes :

· Hypersensibilité à la substance active, aux benzodiazépines ou àl’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· Insuffisance respiratoire sévère,

· Syndrome d’apnée du sommeil,

· Insuffisance hépatique sévère, aigüe ou chronique (risque de survenued’une encéphalopathie),

· Myasthénie.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament ».

TOLERANCE PHARMACOLOGIQUE :

L’effet sédatif ou hypnotique des benzodiazépines et apparentés peutdiminuer progressivement malgré l’utilisation de la même dose en casd’administration durant plusieurs semaines.

DEPENDANCE :

Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plusparticulière­ment en cas d'utilisation prolongée, peut entraîner un état depharmacodépen­dance physique et psychique.

Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance:

· durée du traitement,

· dose,

· antécédents d'autres dépendances médicamenteuses ou non, y comprisalcoolique.

Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez despatients sans facteur de risque individualisé.

Cet état peut entraîner à l'arrêt du traitement un phénomène desevrage.

Certains symptômes sont fréquents et d'apparence banale: insomnie,céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire,irri­tabilité.

D'autres symptômes sont plus rares: agitation voire épisode confusionnel,pa­resthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit, etau contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomèneshallu­cinatoires, convulsions.

Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suiventl'arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d'action brève, etsurtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent mêmese manifester dans l'intervalle qui sépare deux prises.

L'association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu'en soitl'indication anxiolytique ou hypnotique, d'accroître le risque depharmacodépen­dance.

Des cas d'abus ont également été rapportés.

PHENOMENE DE REBOND :

Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d'une exacerbationde l'insomnie qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines etapparentés.

AMNESIE ET ALTERATIONS DES FONCTIONS PSYCHOMOTRICES :

Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctionspsycho­motrices sont susceptibles d'apparaître dans les heures qui suiventla prise.

Pour diminuer ces risques, il est conseillé de prendre le médicamentimmé­diatement avant le coucher (voir rubrique 4.2) et de se mettre dans lesconditions les plus favorables pour une durée de sommeil ininterrompue deplusieurs heures.

TROUBLES DU COMPORTEMENT ET REACTIONS PARADOXALES:

Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvententraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération del'état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire:

Peuvent être observés:

· aggravation de l'insomnie, cauchemars, agitation, nervosité,

· idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes detype psychotique,

· désinhibition avec impulsivité,

· euphorie, irritabilité,

· amnésie antérograde,

· suggestibilité.

Ce syndrome peut s'accompagner de troubles potentiellement dangereux pour lepatient ou pour autrui, à type de:

· comportement inhabituel pour le patient,

· comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l'entourage tented'entraver l'activité du patient,

· conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.

Ces manifestations imposent l'arrêt du traitement.

USAGE CONCOMITANT DES BENZODIAZEPINES ET DES OPIOÏDES :

L’utilisation concomitante de NUCTALON et d’opioïdes peut entraîner unesédation, une dépression respiratoire, un coma et la mort. En raison de cesrisques, la prescription concomitante de médicaments sédatifs tels que desbenzodiazépines ou autres médicaments apparentés avec des opioïdes doitêtre réservée aux patients pour lesquels il n’existe pas d’alternativet­hérapeutique. Si la décision de prescrire NUCTALON avec des opioïdes estprise, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée dutraitement doit être aussi courte que possible (voir rubrique 4.2). Lespatients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes etsymptômes de dépression respiratoire et de sédation. A cet égard, il estfortement recommandé d’informer les patients et leurs soignants (le caséchéant) afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique 4.5).

RISQUE D'ACCUMULATION :

Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistentdans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voirrubrique 5.2).

Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique,la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, lemédicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plustard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'unplateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité etla sécurité du médicament.

Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique 4.2).

SUJET AGE :

Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avecprudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d'effetmyorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souventgraves dans cette population.

Précautions particulières d'emploi

La plus grande prudence est recommandée en cas d'antécédents d'alcoolismeou d'autres dépendances, médicamenteuses ou non (voir rubrique 4.5).

Une insomnie peut révéler un trouble physique ou psychiatrique sous-jacent.La persistance ou l'aggravation de l'insomnie après une période courte detraitement rend nécessaire une réévaluation du diagnostic clinique.

DUREE DE TRAITEMENT :

Elle doit être clairement énoncée au patient, en fonction du type del'insomnie (voir rubrique 4.2).

CHEZ LE SUJET PRESENTANT UN EPISODE DEPRESSIF MAJEUR :

Les benzodiazépines et apparentés ne doivent pas être prescrits seuls carils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance oumajoration du risque suicidaire.

MODALITES D'ARRET PROGRESSIF DU TRAITEMENT :

Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.

Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patientsdevront être avertis de la possibilité d'un phénomène de rebond, afin deminimiser l'insomnie qui pourrait découler des symptômes liés à cetteinterruption, même progressive.

Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable decette phase.

POPULATION PEDIATRIQUE :

Plus encore que chez l'adulte, le rapport bénéfice/risque serascrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible.Aucune étude clinique n'a été conduite chez l'enfant avec l'estazolam.

SUJET AGE, INSUFFISANT RENAL OU INSUFFISANT HEPATIQUE :

Le risque d'accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié parexemple (voir rubrique 4.4). Cette présentation n'est pas adaptée àl'utilisation dans ces populations particulières.

INSUFFISANT RESPIRATOIRE :

Chez l'insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l'effetdépresseur des benzodiazépines et apparentés (d'autant que l'anxiété etl'agitation peuvent constituer des signes d'appel d'une décompensation de lafonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines etapparentés.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

+ Oxybate de sodium

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments sédatifs : dérivés morphiniques (analgésiques,an­titussifs et traitements de substitution); antipsychotiques; barbituriques;an­xiolytiques; autres hypnotiques; antidépresseurs sédatifs; antihistaminiquesH1 sédatifs; antihypertenseurs centraux; baclofène; thalidomide,pi­zotifène.

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peutrendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

+ Barbituriques

Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraînercoma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autantque possible les doses et la durée de l’association.

+ Buprénorphine

Avec la buprénorphine utilisée en traitement de substitution : risquemajoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.

Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association.In­former le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.

+ Opioïdes

L’utilisation concomitante d’opioïdes avec des médicaments sédatifstels que des benzodiazépines ou autres médicaments apparentés augmente lerisque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de mort en raisond’un effet dépresseur additif sur le système nerveux central. La dose et ladurée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voirrubrique 4.4)

+ Clozapine

Risque accru de collapsus avec arrêt respiratoire et / ou cardiaque.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

De nombreuses données issues d’études de cohorte n’ont pas mis enévidence la survenue d’effets malformatifs lors d’une exposition auxbenzodiazépines au cours du 1° trimestre de la grossesse. Cependant, danscertaines études épidémiologiques cas-témoins, une augmentation de lasurvenue de fentes labio-palatines a été observée avec les benzodiazépines­.Selon ces données, l’incidence des fentes labio-palatines chez lesnouveau-nés serait inférieure à 2/1000 après exposition aux benzodiazépinesau cours de la grossesse alors que le taux attendu dans la population généraleest de 1/1000.

En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2° et/ou 3°trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs fœtaux et unevariabilité du rythme cardiaque fœtal ont été décrits. Un traitement en finde grossesse par benzodiazépines même à faibles doses, peut être responsablechez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troublesde la succion entraînant une faible prise de poids. Ces signes sontréversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie dela benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoireou des apnées, et une hypothermie peuvent apparaître chez le nouveau-né. Parailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence designes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par unehyperexcita­bilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenantà distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vied'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci estlongue.

Compte tenu de ces données, par mesure de prudence, l'utilisation del’estazolam est déconseillée au cours de la grossesse quel qu'en soitle terme.

En cas de prescription de l’estazolam à une femme en âge de procréer,celle-ci devrait être avertie de la nécessité de contacter son médecin siune grossesse est envisagée ou débutée afin qu’il réévalue l’intérêtdu traitement.

En fin de grossesse, s'il s'avère réellement nécessaire d'instaurer untraitement par estazolam, éviter de prescrire des doses élevées et tenircompte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemmentdé­crits.

Allaitement

L'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Estazolam a une influence importante sur l’aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines (voir rubrique 4.8)

Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risquepossible de somnolence.

L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseilléeou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines.L’as­sociation avec l’alcool est déconseillée en raison de lapotentialisation des effets sédatifs par l’alcool (voir rubrique 4.5).

Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de lavigilance est encore accru.

4.8. Effets indésirables

Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle dupatient.

Affections gastro-intestinales

· Nausée, sécheresse buccale et constipation

Affections psychiatriques et du système nerveux (voir rubrique 4.4)

· amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, lerisque augmentant proportionnellement à la dose,

· troubles du comportement et réactions paradoxales, modifications de laconscience, irritabilité, agressivité, agitation,

· dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avecsyndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement,

· sensations ébrieuses, céphalées, ataxie,

· confusion, baisse de vigilance voire somnolence (particulièrement chez lesujet âgé), insomnie, cauchemars, tension,

· modifications de la libido.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· éruptions cutanées, prurigineuses ou non.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

· hypotonie musculaire, asthénie

Affections oculaires

· diplopie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas depolyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (ycompris l'alcool).

En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestentprin­cipalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolencejusqu'au coma, selon la quantité ingérée.

Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, uneléthargie.

Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, unehypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.

En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissementsera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastriqueavec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration decharbon activé peut permettre de réduire l'absorption.

Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieuspécialisé est recommandée.

L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou letraitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.

L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peutfavoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chezle patient épileptique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : HYPNOTIQUES ET SEDATIFS, code ATC:N05CD04

L'estazolam appartient à la classe des 1–4 benzodiazépines et a uneactivité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autrescomposés de cette classe:

· myorelaxante,

· anxiolytique,

· sédative,

· hypnotique,

· anticonvulsivante,

· amnésiante.

Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteurcentral faisant partie du complexe „récepteurs macromolécula­iresGABA-OMEGA“, également appelés BZD1 et BZD2 et modulant l'ouverture du canalchlore.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La résorption de l'estazolam est rapide.

Distribution

La demi-vie d'élimination plasmatique de l'estazolam est de 17 heures.

Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe deproduits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développementd'une tolérance.

Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi quedans le placenta et le lait maternel.

Biotransformation et élimination

Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation desbenzodiazépines, ce qui explique le faible pourcentage d'estazolam inchangéretrouvé au niveau urinaire. Les métabolites de l'estazolam sont ensuiteglycuro­conjugués, ce qui aboutit à des substances hydrosolubles éliminéesdans les urines.

Benzodiazépine à demi-vie longue : L'ajustement de la dose ou de lafréquence d'administration permet de réduire un éventuel surdosage lié àune élévation du plateau des concentrations plasmatiques.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, amidon de maïs, hydroxypropyl­cellulose, stéarate demagnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Alu­minium)

25 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Alu­minium)

30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Alu­minium)

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

ZIEGELHOF 24

17489 GREIFSWALD

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 321 790 6 0: 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 321 791 2 1: 25 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 321 792 9 9: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/­Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

La durée de prescription de ce médicament ne peut dépasser4 semaines.

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