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NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ibuprofène...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......200,00 mg

Pour un comprimé orodispersible.

Excipients à effet notoire :

15 mg d’aspartam/comprimé orodispersible

2,37 mg de sodium / comprimé orodispersible

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé orodispersible.

Comprimé rond blanc à blanc cassé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible est indiqué chez l’adulte etl’adolescent de plus de 12 ans dans le traitement symptomatique des douleurslégères à modérées telles que maux de tête, douleurs dentaires et règlesdouloureuses.

Fièvre.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Réservé à l’adulte et à l’adolescent de plus de 12 ans.

La dose initiale est de 1 à 2 comprimés, puis, si nécessaire, 1 ou2 comprimés toutes les 4 à 6 heures.

Ne pas dépasser 6 comprimés par 24 heures.

Sujets âgés : aucune modification posologique particulière n'estnécessaire.

Traitement de courte durée seulement.

Chez l’adolescent, si le traitement doit être suivi pendant plus de3 jours ou si les symptômes s’aggravent, le patient doit consulter unmédecin .

Chez l’adulte, si le traitement doit être suivi pendant plus de 3 joursen cas de fièvre et 4 jours en cas de douleur ou si les symptômess’ag­gravent, il est conseillé au patient de consulter un médecin.

Les effets indésirables peuvent être minimisés en utilisant la doseefficace la plus faible pendant la durée la plus courte nécessaire aucontrôle des symptômes (voir rubrique 4.4).

Mode d’administration

Voie orale.

Placer un comprimé sur la langue, laisser fondre et avaler. Il n'est pasnécessaire de boire de l'eau.

Il est recommandé aux patients ayant une fragilité gastrique de prendreNUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible avec de la nourriture.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité connue à la substance active ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Patients présentant des antécédents de réactions d’hypersensibi­lité(p.ex. bronchospasme, asthme, rhinite, œdème angioneurotique ou urticaire)associées à la prise d’acide acétylsalicylique, d’ibuprofène oud’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

· Patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, d’insuffisance­rénale sévère ou d’insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV).

· Patients présentant des antécédents d’hémorragie ou de perforationgastro-intestinale liés à un traitement antérieur par AINS.

· Patients présentant des antécédents d’ulcère/d’hé­morragiegastro-duodénal(e) récurrent(e) ou en évolution (deux épisodes distincts ouplus d’ulcération ou d’hémorragie avérée).

· Patients souffrant d’une hémorragie cérébro-vasculaire ou d’uneautre hémorragie en évolution.

· Patients souffrant de troubles inexpliqués de l’hématopoïèse.

· Patients souffrant d’une déshydratation sévère (provoquée par desvomissements, de la diarrhée ou un apport liquidien insuffisant).

· Dernier trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

La survenue d’effets indésirables peut être minimisée parl’utilisation de la dose minimale efficace pendant la durée la plus courtepossible nécessaire au soulagement des symptômes (voir risquesgastro-intestinal et cardiovasculaire ci-dessous).

Sujets âgés

Chez les sujets âgés, il existe une fréquence supérieure d’effetsindési­rables aux AINS, notamment des cas d'hémorragies et de perforationsgastro-intestinales qui peuvent être fatales (voir rubrique 4.2). Les sujetsâgés ont un risque accru des conséquences des effets indésirables.

La prudence est recommandée chez les patients présentant les affectionssui­vantes :

· Lupus érythémateux disséminé ou connectivite mixte, en raison d’uneaugmentation du risque de méningite aseptique (voir rubrique 4.8) ;

· Trouble héréditaire du métabolisme de la porphyrine (par. ex. porphyrieinter­mittente aiguë) ;

· Troubles gastro-intestinaux, maladies intestinales inflammatoires­chroniques (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn) (voir rubrique4.8) ;

· Antécédent d’hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque car unerétention d’eau et des œdèmes ont été rapportées en association autraitement avec des AINS ;

· Insuffisance rénale car les fonctions rénales peuvent se dégrader (voirrubriques 4.3 et 4.8) ;

· Dysfonctionnement hépatique (voir rubriques 4.3 et 4.8) ;

· Directement après une intervention chirurgicale importante.

· Chez les patients souffrant de rhume des foins, polypes nasaux ou detroubles respiratoires obstructifs chroniques car il existe un risque accru quedes réactions allergiques se manifestent. Des crises d'asthme peuvent sedéclencher chez ces patients (appelé asthme analgésique), œdème de Quinckeou urticaire.

· Patients présentant des réactions allergiques à d'autres substances,car il existe également un risque accru de réactions d’hypersensibi­litéavec l'utilisation de NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible.

Autres AINS

L'association de NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible avec d'autresAINS, y compris des inhibiteurs spécifiques de la cyclooxygénase-2, doit êtreévitée.

Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente

NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible peut masquer les symptômes d’uneinfection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat etainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observédans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et descomplications bactériennes de la varicelle. Lorsque NUROFEN 200 mg, compriméorodis­persible est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée àl’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu nonhospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistentou s’ils s’aggravent.

Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associéeà un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels(infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dansl'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faiblesdoses d'ibuprofène (par ex< 1200 mg/jour) sont associées à un risqueaccru d'événements thrombotiques artériels.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, uneartériopathie périphérique et/ou une maladie cérébrovasculaire ne doiventêtre traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les dosesélevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.

Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instaurationd'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risqued'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémi­e,diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sontnécessaires.

Effets gastro-intestinaux : saignements, ulcères et perforationsgastro-intestinaux

· Des cas de saignements, d'ulcères ou de perforations gastro-intestinaux,qui peuvent être fatals, ont été rapportés avec tous les AINS, à toutmoment du traitement, avec ou sans symptômes d'avertissement nid’antécédents de troubles gastro-intestinaux.

· Le risque de saignement gastro-intestinal, d'ulcère ou de perforationaugmente avec des doses d'AINS croissantes, chez les patients ayant desantécédents d'ulcère, notamment compliqués par une hémorragie ou uneperforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez les sujets âgés. Ces patientsdoivent commencer le traitement au dosage le plus faible disponible.

Un traitement combiné avec des agents protecteurs (par ex. le misoprostol oules inhibiteurs de la pompe à proton) devra être envisagé pour ces patients,mais également pour les patients nécessitant de l'acide acétylsalicylique àfaible dose en association, ou d'autres substances actives susceptiblesd'au­gmenter le risque gastro-intestinal (voir rubrique 4.5).

Il est recommandé aux patients ayant des antécédents de toxicitégastro-intestinale, notamment aux sujets âgés, de signaler tous les symptômesabdominaux inhabituels (notamment en cas de saignement gastro-intestinal) etparticulièrement au stade initial du traitement.

La prudence est recommandée chez les patients suivant un traitement associéet qui pourrait augmenter le risque d'ulcération ou de saignement, tels que lescorticoïdes par voie orale, les anticoagulants tels que la warfarine, lesinhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les agentsantipla­quettaires tels que l'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

Lorsque des saignements gastro-intestinaux ou d’ulcérations surviennentchez les patients traités par NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible, letraitement doit être arrêté.

Les AINS devront être administrés avec précaution chez les patients ayantdes antécédents de troubles gastro-intestinaux (colite ulcéreuse, maladie deCrohn) car ces affections peuvent être exacerbées (voir rubrique 4.8).

Réactions cutanées graves

Des formes sévères de réactions cutanées, dont certaines fatales, commeune dermatite exfoliative, un syndrome de Stevens-Johnson et une nécrolysetoxique épidermique ont été signalés dans quelques cas très rares enassociation avec l'utilisation d'AINS (voir rubrique 4.8). Il semblerait que lerisque de ces réactions pour les patients soit plus élevé en début detraitement, le début de la réaction survenant dans la majeure partie des cas,au cours du premier mois du traitement. Des cas de pustulose exanthématiqueaiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicamentscon­tenant de l’ibuprofène. Le patient doit interrompre la prise de la prisede NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible dès la première apparition designes et symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptionscutanées, lésions des muqueuses ou tout autre signe d'hypersensibilité.

Exceptionnellement, la varicelle peut être à l'origine de complicationsin­fectieuses sévères de la peau et des tissus mous. Il est donc recommandéd'éviter d'utiliser NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible en cas devaricelle.

Effet respiratoire

Un bronchospasme peut se déclencher chez les patients souffrant ou ayant desantécédents d'asthme bronchique ou de maladie allergique.

Autres remarques

Des réactions sévères d'hypersensibilité aiguë (comme un chocanaphylactique) ont été observées dans de très rares cas. Dès les premierssignes d'une réaction d’hypersensibilité après la prise/l'adminis­tration,le traitement avec NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible doit êtrearrêté. Le personnel spécialisé doit prendre les mesures médicales requisesau vu des symptômes.

L’ibuprofène, la substance active de NUROFEN 200 mg, compriméorodis­persible peut temporairement inhiber la formation plaquettaire(a­grégation thrombocytaire). Par conséquent il est recommandé de surveillerétro­itement les patients ayant un dysfonctionnement de la coagulation.

Dans le cas d'une administration prolongée de NUROFEN 200 mg, compriméorodis­persible, un contrôle régulier du bilan hépatique et rénal et de laformule sanguine du patient sont nécessaires.

L'utilisation prolongée d'antalgique pour des maux de tête peut lesaggraver. Si cette situation se produisait ou était suspectée, un avismédical doit être obtenu et le traitement doit être arrêté. Le diagnosticde céphalées induites par un abus médicamenteux devrait être suspecté chezles patients qui ont des céphalées fréquentes ou quotidiennes malgré (ou àcause) de l’utilisation régulière d’antalgiques contre lescéphalées.

En cas de consommation concomitante d'alcool, les effets indésirables liésà la substance active, notamment ceux qui concernent le tractusgastro-intestinal ou le système nerveux central, peuvent être accrus lors del'utilisation d'AINS.

Rénal

En général, la prise habituelle d'antalgiques, notamment l’association deplusieurs antalgiques, peut entraîner des lésions rénales permanentes et unrisque d'insuffisance rénale (néphropathie analgésique).

Population pédiatrique

Il existe un risque d’insuffisance rénale chez les adolescentsdéshy­dratés.

Incidence sur la fertilité féminine

Voir rubrique 4.6.

Mise en garde spécifique au produit

Ce médicament contient de l’aspartam, une source de phénylalanine quipeut être nocive chez les patients atteints de phénylcétonurie.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

L’ibuprofène doit être évité en association avec :

Acide acétylsalicylique :

L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicyli­quen'est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d'effetsindési­rables.

Autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de lacyclooxygénase-2 :

Eviter l’utilisation concomitante de deux AINS ou plus car cela augmente lerisque d’effets indésirables (voir rubrique 4.4).

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'ilexiste des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données auxsituations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofèneré­gulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effetcardio­protecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas êtreexclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pourl'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

L’ibuprofène (et les autres AINS) doit être utilisé avec précaution enassociation avec :

Les corticoïdes

Les corticoïdes, parce qu'ils peuvent augmenter le risque d’ulcère ou desaignement gastro-intestinal (voir rubrique 4.4).

Anticoagulants

Les AINS peuvent augmenter l'effet des anticoagulants, comme la warfarine(voir rubrique 4.4).

Phénytoïne

L'utilisation de NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible en associationavec des préparations de phénytoïne peut augmenter la concentration sériquede ces médicaments. Un contrôle de la concentration sérique de phénytoïnen'est pas requis dans le cadre d'une utilisation correcte (maximum4 jours).

Agents antiplaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de lasérotonine

Risque accru de saignement gastro-intestinal (voir rubrique 4.4).

Anti-hypertenseurs (inhibiteurs de l'ECA, bêtabloquants et antagonistes desrécepteurs de l'angiotensine II) et diurétiques

Les AINS peuvent réduire l'effet de ces médicaments. Chez certains patientsdont les fonctions rénales sont fragilisées (par exemple chez les patientsdéshydratés ou les personnes âgées dont les fonctions rénales sontaffaiblies) l'administration combinée d'un inhibiteur de l'ECA, debêtabloquants ou d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II etd'agents qui inhibent la cyclooxygénase peut exacerber la dégradation desfonctions rénales, jusqu'à provoquer une insuffisance rénale aiguë,habitue­llement réversible. Par conséquent, l'association devra êtreadministrée avec prudence, notamment chez les sujets âgés. Les patientsdoivent être hydratés de manière adéquate et les fonctions rénales devrontêtre contrôlées après le début du traitement combiné, puis régulièrementpar la suite. Les diurétiques peuvent augmenter le risque de néphrotoxicité­des AINS.

Glycosides cardiaques (ex. digoxine)

Les AINS peuvent exacerber l’insuffisance cardiaque, réduire le DFG etaugmenter la concentration des glycosides plasmatiques. L’utilisation­concomitante de NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible avec des préparationsà base de digoxine peut augmenter la concentration sérique de ces produits. Uncontrôle de la concentration sérique de digoxine n'est pas requis dans lecadre d'une utilisation correcte (maximum 4 jours).

Ciclosporine

Augmentation du risque de néphrotoxicité

Lithium

Il existe des preuves d’une augmentation potentielle de la concentration­plasmatique du lithium. Un contrôle de la concentration sérique de lithiumn'est habituellement pas requis dans le cadre d'une utilisation correcte(maximum 4 jours).

Probénécide et sulfinpyrazone

Les médicaments contenant du probénécide ou du sulfinpyrazone peuventretarder l'élimination de l'ibuprofène.

Diurétiques épargneurs de potassium

L'administration combinée de NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible et dediurétiques épargneurs de potassium peut entraîner une hyperkaliémie (unevérification du potassium sérique est recommandée).

Méthotrexate

Il existe des preuves d’augmentation potentielle des concentration­splasmatiques du méthotrexate.

L'administration de NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible dans les24 heures qui précèdent ou qui suivent l'administration de méthotrexate peutentraîner des concentrations élevées de méthotrexate et une augmentation desa toxicité.

Zidovudine

Il existe des preuves d'un risque accru d'hémarthroses et d'hématomes chezdes hémophiles VIH positifs recevant un traitement associant la zidovudine etl’ibuprofène.

Sulphonylurées

Les recherches cliniques ont montré des interactions entre lesanti-inflammatoires non stéroïdiens et les antidiabétiques (sulphonyluré­es).Bien que les interactions entre ibuprofène et sulphonylurées n'aient pas étédécrites à ce jour, une vérification de la teneur en glucose sanguin estrecommandée comme précaution en cas de prise combinée.

Tacrolimus

Le risque de néphrotoxicité est possiblement accru si des AINS sontadministrés en association avec du tacrolimus.

Antibiotiques quinolones

Les données animales indiquent que les AINS peuvent augmenter le risque deconvulsions lorsqu’ils sont associés à la prise d’antibiotiqu­esquinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuvent présenterun risque plus élevé de développer des convulsions.

Les inhibiteurs du cytochrome CYP2C9

L’administration d’ibuprofène en association aux inhibiteurs ducytochrome CYP2C9 peut augmenter l’exposition à l’ibuprofène (substrat duCYP2C9). Dans une étude avec le voriconazole et le fluconazole (inhibiteur duCYP2C9), une augmentation de l’exposition de l’ibuprofène S+ d’environ80 à 100% a été montrée. Une réduction des doses d’ibuprofène doitêtre envisagée lorsque de puissants inhibiteurs du cytochrome CYP2C9 sontadministrés concomitamment, particulièrement lorsque de fortes dosesd’ibuprofène sont administrées en association avec le voriconazole ou lefluconazole.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut avoir des effetsindésirables sur la grossesse et/ou le développement de l'embryon/du fœtus.Les données tirées des études épidémiologiques évoquent un risque accru defausse couche, de malformation cardiaque et de laparoschisis aprèsl'utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au début dela grossesse. Le risque absolu de malformation cardiaque a augmenté de moins de1% à approximativement 1,5%. Il semblerait que le risque augmente avec ledosage et la durée du traitement.

Chez les animaux, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteurde la synthèse des prostaglandines entraîne une perte accrue avant et aprèsl'implantation ainsi qu'une mortalité embryo-fœtale. De plus, une augmentationdes incidences de diverses malformations, y compris cardiovasculaires, a étérapportée chez les animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse desprostaglandines pendant la période organogénétique.

Les études sur l’animal ont montré une toxicologie sur les fonctionsrepro­ductives (voir rubrique 5.3)

Au cours du premier et du second trimestre de la grossesse, l'ibuprofène nedoit pas être administré, sauf nécessité manifeste. Si l'ibuprofène estutilisé chez une femme qui cherche à tomber enceinte, ou pendant le premier etle second trimestre de la grossesse, la dose devra rester aussi faible quepossible et la durée du traitement aussi courte que possible.

· Au cours du troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs dela synthèse des prostaglandines peuvent exposer le fœtus à :

o une toxicité cardio-pulmonaire (avec une fermeture prématurée du canalartériel et une hypertension artérielle pulmonaire) ;

o un dysfonctionnement rénal, pouvant évoluer vers une insuffisancerénale avec oligo-hydramnios ;

· la mère et le nouveau-né, à la fin de la grossesse, à :

o une prolongation possible du temps de saignement, un effet anti-agrégantplaqu­ettaire susceptible de survenir même à de très faibles doses ;

o inhibition des contractions utérines retardant ou rallongeant la duréedu travail.

Par conséquent, l'ibuprofène est contre-indiqué pendant le troisièmetrimestre de la grossesse.

Allaitement

L'ibuprofène et ses métabolites peuvent passer, à très faiblesconcen­trations, dans le lait maternel. Aucun effet nocif n'est connu chezl'enfant, il n'est donc pas nécessaire d'interrompre l'allaitement en cas detraitement de courte durée à la dose recommandée pour des douleurs légèresà modérées et/ou de la fièvre.

Fertilité

Il existe des preuves que les médicaments qui inhibent les cyclo oxygénases/ la synthèse des prostaglandines peuvent avoir une incidence sur la fertilitéféminine par un effet sur l’ovulation. Cet effet est réversible àl’arrêt du traitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Pour les traitements de courte durée, NUROFEN 200 mg, compriméorodis­persible n’a aucun effet ou a un effet négligeable sur la capacité deconduire ou sur l’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

La liste des effets indésirables suivants comprend tous les effetsindésirables connus à ce jour des suites d'un traitement à l'ibuprofène,ainsi que ceux rapportés dans le cadre d'un traitement de longue durée et àforte dose chez les patients souffrant de rhumatismes. Les fréquencescon­statées, qui dépassent les signalements très rares, font référence àl'utilisation à court terme de doses quotidiennes jusqu'à 1200 mg maximumd'ibuprofène sous forme orale et de 1800 mg maximum en suppositoires.

Avec les réactions indésirables suivantes du médicament, il faut tenircompte du fait qu'elles dépendent en grande partie de la dose administrée etvarient d'un patient à un autre.

Les effets indésirables qui ont été associés à l’ibuprofène sontlistés ci-dessous, listés par organe-système et fréquence.

Les fréquences sont définies de la manière suivante :

· Très fréquent (≥ 1/10)

· Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

· Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

· Rare (≥ 1/10 000 à < 1/ 1000)

· Très rare (< 1/10 000)

· Inconnu (impossible à estimer d'après les données disponibles).

Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentéspar ordre décroissant de gravité.

Les réactions indésirables les plus couramment observées touchent auxfonctions gastro-intestinales. Les réactions indésirables sont le plus souventdoses-dépendant, en particulier le risque d’occurrence des saignementsgastro-intestinaux qui dépendent du dosage et de la durée de traitement.

L'ulcère gastroduodénal, la perforation ou le saignement gastro-intestinal,parfois fatals, peuvent survenir, particulièrement chez les patients âgés(voir rubrique 4.4).

Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie,douleurs abdominales, melæna, hématémèse, stomatite ulcéreuse, exacerbationd'une colite et d'une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportésaprès l'administration. Avec une fréquence moindre, des cas de gastrites ontété observés.

Des cas d'œdèmes, d'hypertension et d'insuffisance cardiaque ont étésignalés en association avec un traitement par AINS.

Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associéeà un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels(infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple) (voirrubrique 4.4).

Une exacerbation d'inflammations associées à une infection (par ex.développement d'une fasciite nécrosante) coïncidant avec l'utilisationd'anti-inflammatoires non-stéroïdiens, a été décrite. Elle peut êtreassociée au mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Si des signes d'infections surviennent ou s'aggravent pendant l'utilisationde NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible, le patient devra consulter unmédecin sans délai. Il conviendra alors de rechercher les éventuellesin­dications pour un traitement anti-infectieux/ antibiotique.

Une vérification de la formule sanguine devra être effectuéerégu­lièrement dans le cadre d'un traitement à long terme.

Le patient doit être informé de prévenir son médecin immédiatement etd’arrêter de prendre NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible s’ilprésente les symptômes d’hypersensibilité qui peuvent survenir même lorsd’une première utilisation. L’assistance immédiate d’un médecin estrequise.

Le patient doit être informé d’arrêter le médicament et de consulterimmé­diatement un médecin si des douleurs sévères dans la partie abdominalehaute ou des melaenas ou une hématémèse apparaissaient.

Classe système organique

Fréquence

Effet(s) indésirable(s)

Infections et infestations

Très rare

Exacerbation d’une infection liée à une inflammation (ex. développementd’une fasciite nécrosante, dans des cas exceptionnels, infections sévèresde la peau et complications des tissus mous pouvant survenir durant uneinfection de varicelle).

Trouble du système sanguin et lymphatique

Très rare

Troubles hématopoïétiques (anémie, leucopénie, thrombocytopé­nie,pancytopé­nie, agranulocytose). Les premiers signes sont : fièvre, maux degorge, aphtes superficielles, symptômes pseudo-grippaux, fatigue sévère,saignements nasaux et cutanés et ecchymoses. Dans ces cas, le patient doitarrêter la prise de ce produit, éviter toute automédication avec desantalgiques ou des antipyrétiques et consulter un médecin.

Troubles psychiatriques

Très rare

Réactions psychotiques, dépression.

Trouble du système immunitaire

Des réactions d'hypersensibilité comprenant1 :

Peu fréquent

Urticaire et prurit

Très rare

Réactions d'hypersensibilité sévères. Elles peuvent se présenter sous laforme d'un œdème facial, d'un gonflement de la langue, du larynx, unedyspnée, une tachycardie, une chute de la tension artérielle (anaphylaxie,an­gioedème ou choc sévère). Exacerbation d’un asthme.

Inconnu

Réactivité des voies respiratoires comprenant l'asthme, un bronchospasme ouune dyspnée.

Troubles du système nerveux

Peu fréquent

Troubles du système nerveux central tels que : maux de tête,étourdis­sements, insomnie, agitation, irritabilité ou fatigue.

Très rare

Méningite aseptique 2

Troubles de la vue

Peu fréquent

Troubles de la vue

Troubles de l'audition

Rare

Acouphène

Troubles cardiaques

Très rare

Insuffisance cardiaque, palpitations, œdème, infarctus du myocarde.

Troubles vasculaires

Très rare

Hypertension, vascularite

Trouble gastro-intestinal

Fréquent

Plaintes gastro-intestinales telles que douleurs abdominales, nausées etdyspepsies. Diarrhée, flatulence, constipation, brûlure d’estomac,vomis­sements et légères pertes de sang gastro-intestinales susceptibles decauser une anémie dans des cas exceptionnels.

Peu fréquent

Ulcères gastro-intestinaux, perforation ou hémorragie gastro-intestinales.Sto­matite ulcéreuse, poussée de colite et de la maladie de Crohn (voirrubrique 4.4), gastrite.

Très rare

Oesophagite, formation d’une sténose intestinale à type de « diaphragme», pancréatite.

Trouble hépatobiliaire

Très rare

Dysfonctionnement hépatique, lésion hépatique, notamment dans le cadred'un traitement à long terme, insuffisance hépatique, hépatite aiguë.

Affections de la peau et troubles du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Divers rashs cutanés

Très rare

Sévères réactions cutanées telles que réactions bulleuses, y comprissyndrome de Stevens-Johnson et érythème multiforme et nécrolyse épidermiquetoxique, alopécie.

Inconnu

Réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie etsymptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibi­lité), pustuloseexan­thématique aiguë généralisée (PEAG).

Réactions de photosensibilité

Troubles rénaux et urinaires

Rare

Lésions du tissu rénal (nécrose papillaire) et élévation desconcentrations d'acide urique dans le sang peuvent se produire dans descas rares.

Très rare

Formation d'œdèmes, notamment chez les patients souffrant d'hypertensio­nartérielle ou d'insuffisance rénale, syndrome néphrotique, néphriteinter­stitielle, susceptible d'être accompagnés d'une insuffisanceré­nale aiguë.

Investigations

Rare

Diminution du taux d’hémoglobine

1 Des réactions d’hypersensibilité ont été reportées aprèstraitement avec l’ibuprofène. Ceux-ci peuvent consister en : (a) réactionsaller­giques non spécifiques et anaphylaxie. (b) activité des voiesrespiratoires comprenant l’asthme, l’asthme aggravé, un bronchospasme ouune dyspnée, ou © affections de la peau variée, y compris des éruptionscutanées de différents types, prurit, urticaire, purpura, œdème de Quincke,et plus rarement, des dermatoses exfoliatives et bulleuses (y compris nécrolyseépider­mique toxique, syndrome de Stevens Johnson et érythème polymorphe).

2 Le mécanisme pathogénique de la méningite aseptique induite par lesmédicaments n’est pas très bien compris. Cependant, les données disponiblessur les AINS liés à la méningite aseptique pointent une réactiond’hyper­sensibilité (en raison d’une relation temporelle avec la prise dumédicament, et de la disparition des symptômes après l’arrêt dutraitement). Fait à noter, des cas isolés de symptômes de méningitesasep­tiques (tels que raideur de la nuque, maux de tête, nausée, vomissements,fièvre ou désorientation) ont été observés pendant le traitement avecl’ibuprofène chez les patients présentant des troubles auto-immuns (tellesque le lupus érythémateux disséminé, connectivite mixte).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Chez les enfants, l’ingestion de plus de 400 mg/kg d’ibuprofène peutprovoquer des symptômes. Chez les adultes, l’effet dose-réponse n’est pasbien défini. La demi-vie en cas de surdosage est de 1,5 à 3 heures.

Symptômes de surdosage

La plupart des patients qui ont ingérés des quantités importantes d’AINSne développeront pas plus que des nausées, vomissements, douleurs abdominalesou plus rarement des diarrhées. Un nystagmus, une vision trouble, desacouphènes, des maux de tête et des saignements gastro-intestinaux sontpossibles. En cas d’intoxication plus sévère, la toxicité se manifeste auniveau du système nerveux central par des vertiges, étourdissements, de lasomnolence, parfois une excitation et un trouble de l’orientation, une pertede conscience ou un coma. Le patient peut parfois développer des convulsions.En cas d’intoxication sévère, une acidose métabolique peut apparaître. Unehypothermie ainsi qu’une hyperkaliémie peuvent apparaître et l’INR/tempsde prothrombine peut être prolongé probablement en raison d’uneinterférence avec les facteurs de coagulation. Une insuffisance rénale aigue,une lésion hépatique, une hypotension, une dépression respiratoire et unecyanose peuvent survenir. Une exacerbation de l’asthme est possible chez lesasthmatiques.

Prise en charge en cas de surdosage

Il n’existe pas d’antidote disponible.

La prise en charge doit être symptomatique et supportive et inclut uneventilation et un suivi des fonctions cardiaques et des fonctions vitalesjusqu’à normalisation.

Dans l'heure qui suit l'ingestion d'une quantité potentiellement toxique, onpourra procéder à l'administration de charbon actif ou réaliser un lavagegastrique. Si l’ibuprofène a déjà été absorbé, des substances alcalinespeuvent être administrées pour faciliter l’excrétion d’ibuprofène acidedans les urines. Les convulsions fréquentes ou prolongées doivent êtretraitées par injection intraveineuse de diazépam ou de lorazépam. L’asthmesera pris en charge par des bronchodilatateurs. Le centre anti-poison devraêtre contacté pour obtenir des conseils médicaux de prise en charge.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : anti-inflammatoires et antirhumatismau­x,non stéroïdiens ; dérivé de l’acide propionique, code ATC : M01AE01

L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) qui adémontré son efficacité par inhibition de la synthèse des prostaglandinesdans les modèles standard d'inflammation expérimentale chez l'animal. Chezl'homme, l'ibuprofène agit sur les douleurs inflammatoires, les œdèmes et lafièvre. De plus, l'ibuprofène inhibe de manière réversible l'agrégation desplaquettes.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des étudespharmaco­dynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mgont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivantl'admi­nistration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg),une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation duthromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe desincertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situationscli­niques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à longterme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur de faibles dosesd'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquementper­tinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelled'i­buprofène (voir rubrique 4.5).

L'efficacité clinique de l'ibuprofène a été démontrée dans la douleurassociée à des maux de tête, les douleurs dentaires, la dysménorrhée et lafièvre, ainsi que chez les patients souffrant de douleurs et de fièvreassociée à des douleurs des états grippaux, ainsi que les maux de gorge, lesdouleurs musculaires ou les blessures des tissus mous et le mal de dos.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible se compose de granulesd'ibu­profène au goût masqué incorporés dans un comprimé. Lorsque lecomprimé est placé sur la langue, il se dissout rapidement pour libérer lesgranules d'ibuprofène. Les granules d'ibuprofène peuvent alors être avaléssans eau.

Lorsque NUROFEN 200 mg, comprimé orodispersible atteint l'estomac, lesgranules d'ibuprofène se dissolvent rapidement dans les sucs gastriqueslibérant de l’ibuprofène acide non ionisé, qui est la seule entitéabsorbée par la muqueuse gastrique dans le plasma.

L'ibuprofène est bien absorbé par le tractus gastro-intestinal, estfortement lié aux protéines plasmatiques et diffuse dans le liquidesynovial.

Le pic de concentration plasmatique médian pour NUROFEN 200 mg, compriméorodis­persible est de 1,88 heures après administration. Lorsqu'il est prisavec de la nourriture, les concentrations plasmatiques maximales peuvent êtreretardées.

L'ibuprofène est métabolisé dans le foie en deux principaux métabolitesavec l'excrétion primaire par les reins soit en tant que tel ou en tant queprincipaux conjugués avec une quantité négligeable d'ibuprofène inchangé.L'ex­crétion par le rein est à la fois rapide et complète.

La demi-vie d’élimination est approximativement de 2 heures.

Il n’y a pas de différence significative des profils pharmacocinéti­queschez les personnes âgées.

Dans certaines études, de l’ibuprofène est retrouvé dans le laitmaternel à de très faibles concentrations.

5.3. Données de sécurité préclinique

La toxicité sous-chronique et chronique de l'ibuprofène lors desexpérimentations animales a été observée principalement sous forme delésions et d'ulcérations du tractus gastro-intestinal. L'ibuprofène n'amanifesté aucun potentiel mutagène in vitro et in vivo, ni aucun effetcarcinogène chez le rat et la souris. L'ibuprofène entraîne une inhibition del'ovulation chez les lapins ainsi que des troubles de l'implantation chezplusieurs espèces animales (lapin, rat, souris). Des études expérimentalesont démontré que l'ibuprofène passe la barrière placentaire, car pour desdoses maternelles toxiques, une incidence accrue de malformations a étéobservée (par ex. communication interventricu­laire).

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Ethylcellulose, silice précipitée hydratée, hypromellose, mannitol,aspartam (E951), croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, arôme(citron).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas +25ºC

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquette thermoformée en PVC/Aluminium/Po­lyamide.

Boîtes de 4, 6, 10, 12, 18, 20, 24, 30, 36, 40 et 48 compriméso­rodispersibles.

Toutes les tailles de conditionnement peuvent ne pas êtrecommercia­lisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE

38 RUE VICTOR BASCH

CS 11018

91305 MASSY CEDEX

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 360 537 6 2 : 4 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium/Poly­amide).

· 34009 360 538 2 3 : 6 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium/Poly­amide).

· 34009 360 134 9 0 : 10 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium/Poly­amide).

· 34009 360 539 9 1 : 12 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium/Poly­amide).

· 34009 362 014 0 8 : 18 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium/Poly­amide).

· 34009 360 135 5 1 : 20 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium/Poly­amide).

· 34009 360 540 7 3 : 24 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium/Poly­amide).

· 34009 360 541 3 4 : 30 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium/Poly­amide).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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