Résumé des caractéristiques - NUROFEN RHUME, comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
NUROFEN RHUME, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Ibuprofène......................................................................................................................200,00 mg
Chlorhydrate de pseudoéphédrine.....................................................................................30,00 mg
Pour un comprimé
Excipient à effet notoire : Laque aluminique de jaune orangé S (E110).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé enrobé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien,l'ibuprofène, et un vasoconstricteur, la pseudoéphédrine.
Il est indiqué dans le traitement au cours des rhumes de l'adulte etl’adolescent de plus de 15 ans :
· des sensations de nez bouché,
· de l'écoulement nasal clair,
· des maux de tête et/ou fièvre.
4.2. Posologie et mode d'administration
Traitement de courte durée seulement Posologie :Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra êtreutilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique 4.4).
RESERVE A L'ADULTE, LES PERSONNES AGEES ET L’ADOLESCENT DE PLUS DE15 ANS
1 comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sansdépasser 4 comprimés par jour.
En cas de symptômes plus intenses, prendre 2 comprimés par prise, sansdépasser 4 comprimés par jour.
La durée maximale du traitement est de 5 jours.
En l’absence d’amélioration au bout de 5 jours de traitement, il estnécessaire de prendre un avis médical.
Insuffisance Hépatique :
Il peut être conseillé de surveiller la fonction hépatique. Le médicamentne devrait pas être utilisé en cas d’insuffisance hépatique sévère (voirsection 4.3 et 4.4)
Insuffisance rénale :
Il peut être conseillé de surveiller la fonction rénale. Le médicament nedevrait pas être utilisé en cas d’insuffisance rénale sévère (voirsection 4.3 et 4.4)
Population pédiatrique :
L’association ibuprofène et pseudoéphédrine est contre-indiquée chezl’enfant de moins de 15 ans.
Population âgée :
La posologie ne devrait pas avoir à être modifiée chez lapopulation âgée.
Mode d'administration :
Voie orale.
Les comprimés sont à avaler tel quels avec un grand verre d'eau, depréférence au cours des repas.
4.3. Contre-indications
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
· Patients ayant déjà manifesté des réactions d’hypersensibilité (parexemple antécédents d’asthme, de rhinite, d’œdème de Quincke oud’urticaire) déclenchés par la prise d'ibuprofène, acide acétylsalicylique(aspirine) ou d’autres médicaments contenant des anti-inflammatoires nonstéroïdiens (AINS).
· chez les enfants de moins de 15 ans,
· grossesse (voir rubrique 4.6),
· en cas d'allaitement (voir rubrique 4.6)),
· en cas d’hypersensibilité aux substances actives ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1
· en cas d’antécédents d’hémorragie ou de perforation digestive aucours d’un précédent traitement par AINS.
· en cas d’hémorragie gastro-intestinale, hémorragiecérébro-vasculaire ou autre hémorragie en évolution,
· en cas d’ulcère peptique évolutif, antécédents d’ulcère peptiqueou d’hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d’hémorragieou d’ulcération objectivés).
· en cas d'insuffisance hépatocellulaire sévère (voir rubrique 4.4),
· en cas d'insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.4),
· en cas d'hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par letraitement,
· en cas d'antécédents d'accident vasculaire cérébral ou de facteurs derisque susceptible de favoriser la survenue d'accident vasculaire cérébral, enraison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur,
· en cas d'insuffisance coronarienne sévère,
· en cas d’insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV) (voirrubrique 4.4),
· en cas de risque de glaucome par fermeture de l'angle,
· en cas de risque de rétention urinaire liée à des troublesurétro-prostatiques,
· en cas d'antécédents de convulsions,
· en cas de lupus érythémateux disséminé,
· en association avec les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAOs) nonsélectifs ou dans les 15 jours suivant l’arrêt du traitement en raison durisque d’hypertension paroxystique et d’hyperthermie pouvant être fatale(voir rubrique 4.5).
· en association aux sympathomimétiques à action indirecte :vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soientadministrés par voie orale ou nasale [phényléphrine (alias néosynéphrine),pseudoéphédrine, éphédrine] ainsi que méthylphénidate, en raison du risquede vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives (voir rubrique 4.5).
· en association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricteursdestinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie oraleou nasale [étiléfrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine (aliasnéosynéphrine), synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane, tymazoline], ainsique mididrine, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de pousséeshypertensives (voir rubrique 4.5).
D’une façon générale, l’association de deux décongestionnants estcontre-indiquée, quelle que soit la voie d’administration (orale et/ounasale) : une telle association est inutile et dangereuse et correspond à unmésusage.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde :· En cas de fièvre élevée ou persistante, de survenue de signes desurinfection ou de persistance des symptômes au-delà de 5 jours, uneréévaluation du traitement doit être faite.
Colite ischémique
Des cas de colite ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine.Le traitement par pseudoéphédrine doit être interrompu et un avis médicaldoit être demandé en cas de douleur abdominale soudaine, de rectorragie ou detout autre symptôme de colite ischémique.
Neuropathie optique ischémique
Des cas de neuropathie optique ischémique ont été rapportés avec lapseudoéphédrine. La pseudoéphédrine doit être arrêtée en cas de pertesoudaine de la vision ou de diminution de l’acuité visuelle, comme dans lecas d’un scotome.
En raison de la présence de pseudoéphédrine :· Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée detraitement de 5 jours, les contre-indications (voir rubrique 4.8).
· Les patients doivent être informés que la survenue d'une hypertensionartérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque,de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l'apparition ou lamajoration de céphalées) impose l'arrêt du traitement.
· Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en casd'hypertension artérielle, d'affections cardiaques, d'hyperthyroïdie, depsychose ou de diabète,
La prise de ce médicament est déconseillée, en raison du risque devasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activitésympathomimétique indirecte avec les médicaments suivants : (voir rubrique4.5) :
· IMAO-A sélectifs.
· alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,cabergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergotamine,ergotamine, méthylergométrine ou méthysergide).
· En association avec le linézolide
· Des troubles neurologiques à type de convulsions, d'hallucinations, detroubles du comportement, d'agitation, d'insomnie ont été décrits, plusfréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs parvoie systémique, en particulier au cours d'épisodes fébriles ou lors desurdosages.
Par conséquent, il convient notamment :
o de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicamentssusceptibles d'abaisser le seuil épileptogène tels que: dérivésterpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux… ouen cas d'antécédents convulsifs;
o de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d'informerle patient des risques de surdosage en cas d'association avec d'autresmédicaments contenant des vasoconstricteurs.
A utiliser avec prudence chez les patients ayant une maladie cardiaque enraison d'effets indésirables cardiovasculaires avec les sympathomimétiquestels que la pseudoéphédrine (voir rubrique 4.8).
A utiliser avec prudence chez les patients atteints de diabète sucré,d’hyperthyroïdisme, d’hyperexcitabilité, de phéochromocytome, oud’hypertrophie de la prostate.
A utiliser avec précaution en association avec les antihypertenseurs, ycompris les agents bloquant des neurones adrénergiques et bêta-bloquants (voirrubrique 4.5). Les effets d'une dose unique sur la pression artérielle de cespatients doivent être surveillés avant de recommander un traitement répétéou sans surveillance.
En cas d’hallucinations, agitation, troubles du sommeil au cours dutraitement, l'utilisation du produit doit être interrompue.
Réactions cutanées graves
Des réactions cutanées graves telles que la pustulose exanthématiqueaiguë généralisée (PEAG) peuvent se produire avec des médicaments contenantde l’ibuprofène et de la pseudoéphédrine. Cette éruption pustuleuse aiguëpeut survenir dans les 2 premiers jours de traitement, avec de la fièvre et denombreuses petites pustules non folliculaires survenant sur un érythèmeœdémateux étendu, et principalement localisée au niveau des plis cutanés,sur le tronc et les membres supérieurs. Les patients doivent être surveillésattentivement. Si des signes et des symptômes tels qu'une fièvre, unérythème ou de nombreuses petites pustules sont observés, l'administration deNUROFEN RHUME, comprimé pelliculé doit être interrompue et des mesuresappropriées doivent être prises si nécessaire.
En raison de la présence d'ibuprofène :L'utilisation concomitante de NUROFEN RHUME, comprimé pelliculé avecd'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase 2(cox-2), doit être évitée (voir rubrique 4.5).
La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation dela dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courtenécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et Effetsgastro-intestinaux et cardiovasculaires ci-dessous).
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à unesinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestationallergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/oud'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de lapopulation.
L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme,notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou auxAINS (voir rubrique 4.3).
Sujets âgés
Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables auxAINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvantêtre fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).
Effets gastro-intestinaux
Les AINS doivent être administrés avec prudence chez les maladesprésentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (coliteulcéreuse, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de lapathologie (voir rubrique 4.8).
Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfoisfatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment dutraitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte oud'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.
Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinaleaugmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédentsd'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou deperforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez cespatients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faiblepossible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ouinhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, commepour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'acideacétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptiblesd'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).
Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'ils'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel(en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début detraitement.
Une attention particulière doit être portée aux patients recevant destraitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération oud'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, lesanticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires commel'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).
En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patientrecevant NUROFEN RHUME, comprimé pelliculé, le traitement doit êtrearrêté.
Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroitesurveillance chez les malades présentant des antécédents de maladiesgastro-intestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), en raisond'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).
Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires
Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez lespatients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisancecardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdèmeayant été rapportés en association au traitement par AINS.
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associéeà un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels(infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dansl'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faiblesdoses d'ibuprofène (par ex., £ 1200 mg/jour) sont associées à un risqueaccru d'événements thrombotiques artériels.
Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instaurationd'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risqued'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie,diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sontnécessaires.
Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecardiaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, uneartériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doiventêtre traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les dosesélevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.
Réactions cutanées graves
Des réactions cutanées graves, certaines mortelles, y compris la dermatiteexfoliatrice, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermiquetoxique, ont été rarement rapportées en association avec l’utilisationd’AINS (voir rubrique 4.8). L’incidence de ces effets indésirables sembleplus importante en début de traitement, le délai d’apparition se situantdans la majorité des cas dans le premier mois de traitement. Des cas depustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés enlien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. L’ibuprofène devraitêtre arrêté dès la première apparition de signes et symptômes deréactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions desmuqueuses, ou de tout autre signe d’hypersensibilité.
La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de gravescomplications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôlefavorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté.Il est donc prudent d'éviter l'utilisation de NUROFEN RHUME, comprimépelliculé en cas de varicelle (voir rubrique 4.8).
Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente
NUROFEN RHUME, comprimé pelliculé peut masquer les symptômes d’uneinfection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat etainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observédans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et descomplications bactériennes de la varicelle. Lorsque NUROFEN RHUME, comprimépelliculé est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée àl’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu nonhospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistentou s’ils s’aggravent.
Insuffisance rénale fonctionnelle
Risque d’insuffisance rénale par détérioration des fonctions rénales enparticulier chez les adolescents déshydratés (voir rubrique 4.3 et 4.8).
Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales,sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle pardiminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dosedépendant.
En début de traitement ou après augmentation de la posologie, unesurveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez lespatients présentant les facteurs de risque suivants :
· sujets âgés,
· médicaments associés tels que: IEC, sartans, diurétiques (voirrubrique 4.5),
· hypovolémie quelle qu'en soit la cause,
· insuffisance cardiaque,
· insuffisance rénale chronique,
· syndrome néphrotique,
· néphropathie lupique,
· cirrhose hépatique décompensée.
Rétention hydro-sodée :
Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majorationd'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique estnécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisancecardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voirrubrique 4.5).
Hyperkaliémie :
Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant pardes médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).
Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans cescirconstances.
La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec unautre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec dulithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques,antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des dosessupérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poidsmoléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux dosescuratives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patientsayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).
Effets respiratoires:
Les patients présentant, ou ayant des antécédents, d’asthme bronchique,rhinite chronique, sinusite chronique, polypose nasale et/ou de maladieallergique ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’acideacétylsalicylique et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevéque le reste de la population.
L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme,notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou auxAINS (voir rubrique 4.3).
Lupus érythémateux disséminé et maladie mixte du tissu conjonctif : enraison du risque accru de méningite aseptique (voir rubrique 4.8).
Effets hépatiques:
Dysfonctionnements hépatiques (voir rubrique 4.3 et 4.8).
Précautions d'emploiEn raison de la présence d'ibuprofène
L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse descyclo-oxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Cet effetest réversible à l’arrêt du traitement. Son utilisation n'est pasrecommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant (voirrubrique 4.6).
En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examenophtalmologique complet doit être effectué.
Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler laformule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.NUROFEN RHUME, comprimé pelliculé contient du sodium et de la laquealuminique de jaune orangé S (E110).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Ce médicament contient de la laque aluminique de jaune orangé S (E110), quiest un agent colorant azoïque pouvant provoquer des réactions allergiques.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
LIEES A LA PRESENCE DE PSEUDOEPHEDRINE
Associations contre-indiquées(Voir rubrique 4.3 Contre-indications)
+ IMAO non sélectifs (iproniazide) et/ou inhibiteurs réversibles de lamonoamine oxydase A
Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de lalongue action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours aprèsl'arrêt de l'IMAO (voir rubrique 4.3).
+ IMAO irréversibles
Risque d’hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Dufait de la durée d’action de l’IMAO, cette interaction est encore possible15 jours après l’arrêt de l’IMAO.
+ Autres sympathomimétiques indirects (phénylpropanolamine, éphédrine,phényléphrine, le méthylphénidate (alias néosynéphrine),pseudoéphédrine)
Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
+ Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléfrine,midodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine,tetryzoline, tuaminoheptane, tymazoline)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations déconseillées(Voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales)
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,cabergoline, lisuride, pergolide)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ Alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine,ergotamine, méthylergométrine, méthysergide)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ IMAO-A sélectifs (moclobémide, toloxatone)
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
+ IMAO-A réversibles, y compris Oxazolidinones et Bleu de méthylène
Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Anesthésiques volatils halogénés
Poussée hypertensive peropératoire.
En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre letraitement quelques jours avant l'intervention.
+ Glycosides cardiotoniques
Les sympathomimétiques tels que la pseudoéphédrine peuvent augmenter lerisque de dysrythmie.
+ Anticholinergiques (y compris les antidépresseurs tricycliques)
Augmentation des effets des médicaments anti-cholinergiques, impliquant uneaugmentation du risque d’hypertension.
LIEES A LA PRESENCE D'IBUPROFENE
· Risque lié à l'hyperkaliémie :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d'une hyperkaliémie: les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lesinhibiteurs de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, leshéparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine etle tacrolimus, le triméthoprime.
L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est àmoindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautionsrecommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.
Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objetd'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agircomme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicamentscomme ceux sus mentionnés.
L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivantsnécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique dumalade:
Associations contre-indiquées+ Association au mifamurtide
A des doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité dumifamurtide.
Associations déconseillées(Voir rubrique 4.4)
+ Autres AINS y compris les inhibiteurs sélectifs de lacyclo-oxygénase 2
Eviter l’utilisation concomitante de deux ou de plusieurs AINS car celapeut augmenter le risque d’effets indésirables y compris une majoration durisque ulcérogène et hémorragique digestif (voir rubrique 4.4).
+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques(≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicyliquen'est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d'effetsindésirables.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'ilexiste des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données auxsituations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofènerégulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effetcardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas êtreexclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pourl'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).
+ Anticoagulants oraux
Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de lamuqueuse gastro-duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorerles effets des anticoagulants comme la warfarine (voir rubrique 4.4).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologiqueétroite.
+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires etapparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)
Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueusegastro-duodénale par les AINS).
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
+ Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale du lithium).
Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémieet adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt del'AINS.
+ Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(diminution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).
+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée,clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS)
+ Nicorandil
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Ciclosporine, tacrolimus
Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez lesujet âgé.
+ Antihypertenseurs : inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC),antagonistes de l'angiotensine II
Risque d’insuffisance rénale aigüe chez le patient à risque (sujetâgé, déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de lafonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Ces effets sont généralementréversibles. Par ailleurs, réduction de l’effet anti-hypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitementet régulièrement pendant l’association.
+ Diurétiques
Risque d’insuffisance rénale aigüe chez le patient à risque (sujet âgéet/ou déshydraté), par diminution de la filtration glomérulaire (inhibitiondes prostaglandines vasodilatatrices due aux AINS). Par ailleurs, réduction del’effet anti-hypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début detraitement
+ Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à20 mg/semaine
Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(diminution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).
Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association.
Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonctionrénale, ainsi que chez le sujet âgé.
+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)
Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).
Surveillance biologique de la fonction rénale.
+ Corticoïdes
Augmentation du risque d’ulcération gastro-intestinale ou de saignement(voir rubrique 4.4).
+ Glycosides cardiotoniques
Les AINS peuvent aggraver l’insuffisance cardiaque, réduire le débit defiltration glomérulaire et augmenter le niveau des glycosides plasmatiques.
+ Mifépristone
Les AINS ne doivent pas être utilisés durant 8 à 12 jours suivantl’administration de la mifépristone, car les AINS peuvent réduire ceseffets.
+ Zidovudine
Augmentation du risque de toxicité hématologique lorsque les AINS sontadministrés avec la zidovudine. Il existe des preuves d’un risque accrud’hémarthroses et des hématomes chez les hémophiles VIH (positif) recevantun traitement concomitant par la zidovudine et l’ibuprofène.
+ Antibiotiques de la famille des quinolones
Les données chez l’animal indiquent que les AINS peuvent augmenter lerisque de convulsions lorsqu’ils sont associés aux antibiotiques de lafamille des quinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuventavoir un risque accru de développer des convulsions.
+ Cobimétinib
Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.
+Ténofovir disoproxil
Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec desdoses élevées de l’anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risqued’insuffisance rénale. En cas d’association, surveiller la fonctionrénale.
Associations à prendre en compte+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
De plus, des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peutinhiber l'effet anti-agrégant plaquettaire d'une faible dose d'acideacétylsalicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Toutefois, leslimites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolationen clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui estde l'usage régulier de l'ibuprofène; par ailleurs, en ce qui concernel'ibuprofène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effetcliniquement pertinent apparaît peu probable.
+ Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture dela sérotonine (ISRS)
Majoration du risque d'hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4)
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol):
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandinesvasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).
+ Déférasirox
Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale(voir rubrique 4.4)
+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines nonfractionnées (aux doses préventives)
Augmentation du risque hémorragique.
+ Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques
Augmentation du risque hémorragique.
+ Pentoxifylline
Majoration du risque hémorragique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseNurofen Rhume est contre-indiqué pendant la grossesse.
AllaitementLa présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne laconduite à tenir pendant l'allaitement: la pseudoéphédrine passe dans le laitmaternel. Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiquesdes vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendantl'allaitement.
FertilitéL'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse descyclo-oxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Cet effetest réversible à l’arrêt du traitement. Son utilisation n'est pasrecommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. (voirrubrique 4.4)
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles dela vue.
4.8. Effets indésirables
La liste des effets indésirables suivants se rapporte à ceux provoqués parl’ibuprofène à la dose maximale de 1200 mg par jour et lessympathomimétiques y compris la pseudoéphédrine, pour une utilisation decourte durée. Dans le cadre d’un traitement de maladie chronique nécessitantun traitement sur le long terme, des effets indésirables additionnels peuventapparaître.
Bien que NUROFEN RHUME, comprimé pelliculé ne soit pas indiqué entraitement de longue durée, il est rappelé que l’ibuprofène peut entraînerla survenue d’effets indésirables supplémentaires lors d’une utilisationprolongée.
Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel'utilisation de l'ibuprofène, surtout lorsqu'il est utilisé à dose élevée(supérieure ou égale à 2400 mg par jour) et sur une longue durée detraitement, peut être associée à une légère augmentation du risqued'évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ouaccident vasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables qui ont été associés à l’ibuprofène et lessympathomimétiques y compris la pseudoéphédrine sont donnés ci-dessous,répertoriés par classe de système organique et par fréquence.
Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10),fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100),rare (≥ 1/10 000 et < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) etfréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base de donnéesdisponibles). Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité.
Les évènements indésirables liés à l’ibuprofène les plus fréquemmentobservés sont de nature gastro-intestinale. Les événements indésirables sontle plus souvent dose-dépendants, en particulier le risque de survenued’hémorragie gastro-intestinale, qui dépend de la posologie et de la duréedu traitement.
Les effets indésirables sont moins fréquents lorsque la dose maximaled’ibuprofène quotidienne est de 1200 mg.
Tableau des effets indésirables
Classe système organique | Fréquence | Effet(s) indésirable(s) | |
Infections et infestations | Indéterminé | Infection cutanée12, infection des tissus mous12 | |
Affections du système sanguin et lymphatique | Très rare | Troubles hématopoïétiques1 | |
Affections du système immunitaire | Peu fréquent | Réactions d’hypersensibilité : urticaire et prurit2 | |
Très rare | Réactions d'hypersensibilité sévères. Les symptômes peuvent être ungonflement du visage, de la langue et du larynx, dyspnée, tachycardie ethypotension (choc anaphylactique œdème de Quincke, choc sévère)2 | ||
Affections du métabolisme et de la nutrition | Indéterminé | Diminution de l’appétit | |
Affections psychiatriques | Indéterminé | Insomnie3,4, agitation3,4, hallucination4, anxiété4, nervosité, trouble ducomportement3,4 | |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | Céphalées, tremblements | |
Très rare | Etourdissements, méningite aseptique5, | ||
Indéterminé | Convulsions3, infarctus cérébral hémorragique | ||
Affections oculaires | Indéterminé | Glaucome par fermeture de l’angle, troubles visuels Neuropathie optique ischémique | |
Affections cardiaques | Indéterminé | Insuffisance cardiaque et œdème6, tachycardie, arhythmie, palpitations,infection du myocarde | |
Affections vasculaires | Indéterminé | Hypertension6 | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Indéterminé | Réactivité du tractus respiratoire comprenant l’asthme, le bronchospasmeou dyspnée2, sécheresse nasale | |
Affections gastro-intestinales | Peu fréquent | Douleurs abdominales, nausées et dyspepsie7 | |
Rare | Diarrhée, flatulence, constipation et vomissements | ||
Très rare | Ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales,méléna, hématémèse8. Ulcération de la bouche et gastrite | ||
Indéterminé | Sècheresse buccale, exacerbation de colite et de la maladie de Crohn9 Colite ischémique | ||
Affections hépatobiliaires | Très rare | Dysfonctionnements hépatique | |
Indéterminé | Hépatite | ||
Affections cutanées et des tissus sous cutanés | Peu fréquent | Rash cutané2 | |
Très rare | Réactions bulleuses y compris syndrome de Stevens-Johnson, érythèmemultiforme et nécrolyse toxique épidermique2 | ||
Indéterminé | Hyperhydrose, Réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie etsymptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibilité), Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) Réactions de photosensibilité | ||
Affections rénales et urinaires | Très rare | Insuffisance rénale aigue10, oligurie | |
Indéterminé | Rétention urinaire11, dysurie11 | ||
Général et conditions des voies d’administration | Indéterminé | Irritabilité | |
Investigations | Très rare | Diminution de l’hémoglobine, augmentation des transaminases | |
Description des effets indésirables sélectionnés :
1 Celles-ci incluent l’anémie, l’anémie hémolytique, la leucopénie,la thrombocytopénie, la pancytopénie et l’agranulocytose. Les premierssignes sont la fièvre, les maux de gorge, les ulcères superficiels de labouche, des symptômes pseudo-grippaux, l’épuisement sévère, dessaignements inexpliqués et des ecchymoses.
2 Réactions d’hypersensibilité : Celles-ci peuvent consister en : (a)réactions allergiques et anaphylactiques non- spécifiques, (b) hyperactivitébronchique comprenant l’asthme, l’asthme aggravé, un bronchospasme ou unedyspnée, © atteintes cutanées diverses incluant, prurit, urticaire, purpura,œdème de Quincke, et plus rarement, des dermatoses exfoliatives et bulleuses(y compris nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens Johnson etérythème polymorphe).
3En particulier chez l’enfant suite à l’administration devasoconstricteurs
4 Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible dediminuer le seuil épileptogène ou de contribuer à un surdosage ont souventété retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de ces effets (voirrubrique 4.3 et 4.4).
5 Le mécanisme pathogénique de la méningite aseptique induite par lesmédicaments n’est pas complètement élucidé. Les données disponibles surla méningite aseptique induite par les AINS suggèrent l’existence d’unepossible corrélation entre la prise de médicament, l’apparition d’uneméningite aseptique et la disparition de celle-ci à l’arrêt du traitement.Des cas isolés de symptômes de méningites aseptiques (tels que raideur de lanuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre ou désorientation) ontété observés pendant le traitement avec l’ibuprofène chez les patientsprésentant des troubles auto-immuns (tels que le lupus érythémateuxdisséminé ou la connectivite).
6 Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent quel'utilisation de l'ibuprofène, surtout lorsqu'il est utilisé à dose élevée(2400 mg par jour) et sur une longue durée de traitement, peut être associéeà une légère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (parexemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voirrubrique 4.4).
7 Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de naturegastro-intestinale.
8 Parfois fatal. Peut apparaître en particulier chez les personnes âgées(voir rubrique 4.4).
9 Voir rubrique 4.4.
10 En particulier en cas de traitement de longue durée, associé à uneaugmentation de l’urémie et œdème. Comprend également une nécrosepapillaire.
11. Particulièrement en cas de troubles urétro-prostatiques
12. Dans des cas exceptionnels, un début d’infection cutanée sérieuseet d’infection des tissus mous apparait dans le cas de la varicelle (voirrubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration.
Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé(ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance Site internet: <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr
4.9. Surdosage
Chez l’adulte, l’effet dose-réponse est moins tranché que chez lesenfants où l’ingestion de plus de 400 mg/kg peut provoquer des symptômes.La demi-vie, en cas de surdosage, est de 1,5 à 3 heures.
Symptômes :La plupart des patients, ayant ingéré des quantités cliniquementimportantes d’AINS, ne développeront pas plus que des nausées, vomissements,douleurs épigastriques, ou plus rarement diarrhée. Acouphène, maux de têteet saignements gastro-intestinaux sont également possibles. En casd’intoxication plus grave, une toxicité est remarquée dans le systèmenerveux central se manifestant par des vertiges, une somnolence, une excitationoccasionnelle et une désorientation ou un coma.
Occasionnellement, des patients développent des convulsions, délires,hallucinations, agitations, désordres du comportement, insomnies, mydriase,accident vasculaire cérébral.
En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir. Le tempsde prothrombine/INR peut être prolongé, sans doute à cause d’interférencesavec les actions en circulation de facteur de coagulation. Une insuffisancerénale aigue, une atteinte hépatique, de l’hypotension, une dépressionrespiratoire et une cyanose peuvent se produire. L’exacerbation de l’asthmeest possible chez les asthmatiques.
Comme avec d'autres sympathomimétiques, le surdosage en pseudoéphédrinepeut provoquer des symptômes au niveau du système nerveux central et lastimulation cardio-vasculaire, se manifestant par de l’irritabilité, del’agitation, des tremblements, des palpitations, des convulsions, unerétention urinaire, une hypertension, des troubles de la miction, des nausées,des vomissements, une tachycardie et des troubles du rythme cardiaque.
Prise en charge du surdosage :Il n’existe pas d’antidote. Transfert immédiat à l’hôpital. Letraitement doit être symptomatique et comprendre le dégagement des voiesrespiratoires et la surveillance des signes cardiaques et des signes vitauxjusqu’à leur stabilisation. Envisager l’administration orale de charbonactif ou la vidange gastrique pour réduire l’absorption d’ibuprofène si lepatient se présente dans l’heure suivant l’ingestion d’une quantitépotentiellement toxique. Si les convulsions sont fréquentes ou prolongées,elles doivent être traitées par le diazépam ou le lorazépam par voieintraveineuse. Traiter l’asthme avec des bronchodilatateurs.
L’élimination de la pseudoéphédrine peut être accélérée par ladiurèse acide ou par dialyse. L’effet hypertensif peut être traité avec desagents bloquants les récepteurs alpha 4. Les effets cardiaques peuventnécessiter l'utilisation d'agent bloquant bêta-adrénergique après blocagedes récepteurs alpha-adrénergique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : R05X:autres médicaments du rhume enassociation
NUROFEN RHUME associe un AINS à dose antalgique (l'ibuprofène) et unvasoconstricteur indirect (la pseudoéphédrine).
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant augroupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède lespropriétés suivantes :
· propriété antalgique,
· propriété antipyrétique,
· propriété anti-inflammatoire,
· propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse desprostaglandines.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des étudespharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mgont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivantl'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg),une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation duthromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe desincertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situationscliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à longterme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles dosesd'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquementpertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelled'ibuprofène (voir rubrique 4.5).
La pseudoéphédrine est un sympathomimétique qui pris par voie systémiquea une action décongestionnant nasal et bronchique. Elle agit parvasoconstriction pour réduire l’œdème et la tuméfaction nasale. Lapseudoéphédrine est un stéréoisomère de l'éphédrine et a une actionsimilaire. C’est un agent sympathomimétique avec des effets directs etindirects sur les récepteurs adrénergiques. Elle a des activités alpha etbêta- adrénergiques et a des effets stimulants sur le système nerveuxcentral. Elle a une action plus prolongée, bien que moins puissante quel'adrénaline. Cependant, la pseudoéphédrine présente moins d’actionpressive et d’effets sur le système nerveux central que l’éphédrine.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
IBUPROFENE
La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux dosesthérapeutiques.
AbsorptionLa concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ aprèsadministration par voie orale.
Après prise unique, les concentrations sériques maximales chez l'adultesont proportionnelles à la dose (Cmax 17 ±3,5 μg/ml pour une dose de200 mg et 30,3 ± 4,7 μg/ml pour une dose de 400 mg).
L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.
DistributionL'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènesd'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de99 pour cent.
Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrationsstables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmaxsynoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.
Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmesqui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait estinférieure à 1 mg par 24 heures.
MétabolismeSuivant le métabolisme hépatique (hydroxylation, carboxylation,conjugaison), l'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il estmétabolisé pour 90 % sous forme de métabolites pharmacologiquementinactifs.
ExcrétionL'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures,à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolitesinactifs, essentiellement glucoroconjugués.
La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ (allant de 1,8 à3,5 heures).
Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujetâgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Lesperturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.
PSEUDOEPHEDRINE
Après administration par voie orale, la pseudoéphédrine est excrétéeessentiellement par voie rénale sous forme inchangée (70 à 90 %).
Sa demi-vie d'élimination est dépendante du pH urinaire.
L'alcanisation des urines entraîne une augmentation accrue de laréabsorption tubulaire, avec pour conséquence, un allongement de la demi-vied'élimination de la pseudoéphédrine.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, povidone, phosphate decalcium, stéarate de magnésium, hypromellose, talc, jaune mastercote.
Composition du jaune mastercote : alcool dénaturé, eau purifiée,hypromellose, dioxyde de titane, laque aluminium jaune de quinoléine, laquealuminium jaune orangé S (E110).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température inférieure à 25°C et à l'abri del'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20 comprimés sous plaquette (PVC/PVDC/Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
RECKITT BENCKISER HEALTHCARE FRANCE
38 RUE VICTOR BASCH
CS 11018
91305 MASSY CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 343 625 8 3 : 20 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
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