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OLANZAPINE SANDOZ 5 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - OLANZAPINE SANDOZ 5 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OLANZAPINE SANDOZ 5 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé pelliculé contient 5 mg d’olanzapine.

Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 148,22 mgde lactose (sous forme monohydratée).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé blanc, rond (environ 8 mm de diamètre), portant unebarre de cassure sur une face.

Le comprimé pelliculé peut être divisé en deux demi-doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Adultes

L’olanzapine est indiquée dans le traitement de la schizophrénie.

Chez les patients ayant initialement répondu au traitement, l’olanzapine adémontré son efficacité à maintenir cette amélioration clinique aulong cours.

L’olanzapine est indiquée dans le traitement des épisodes maniaquesmodérés à sévères.

L’olanzapine est indiquée dans la prévention des récidives chez lespatients présentant un trouble bipolaire, ayant déjà répondu au traitementpar l’olanzapine lors d’un épisode maniaque (voir rubrique 5.1).

4.2. Posologie et mode d'administration

Adultes

Schizophrénie : la dose initiale recommandée d’olanzapine est de 10 mgpar jour.

Episode maniaque : la dose initiale est de 15 mg par jour en une seule priseen monothérapie ou 10 mg par jour en association (voir rubrique 5.1).

Prévention des récidives dans le cadre d’un trouble bipolaire : la doseinitiale recommandée est de 10 mg/jour. Chez les patients traités parl’olanzapine lors d’un épisode maniaque, pour la prévention desrécidives, le traitement sera maintenu à la même dose. Si un nouvel épisode(maniaque, mixte ou dépressif) survient, le traitement par l’olanzapine doitêtre poursuivi (à la posologie optimale). Selon l’expression clinique del’épisode, un traitement de la symptomatologie thymique sera associé.

Dans toutes les indications, la posologie journalière de l’olanzapine peutêtre adaptée en fonction de l’état clinique du patient entre 5 à 20 mgpar jour. Une augmentation à des doses plus importantes que la dose initialerecommandée n’est conseillée qu’après une réévaluation cliniqueappropriée et ne doit généralement être envisagée qu’à intervalles de24 heures minimum. L’olanzapine peut être prise pendant ou en dehors desrepas, la prise de nourriture n’ayant pas d’incidence sur l’absorption. Ilconvient de diminuer progressivement les doses lors de l’arrêt del’olanzapine.

Populations particulières
Personnes âgées

Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) n'est pas indiquée de façonsystématique mais doit être envisagée chez les patients âgés de 65 ans etplus lorsque des facteurs cliniques le justifient (voir rubrique 4.4).

Insuffisance rénale et/ou hépatique

Une dose initiale plus faible (5 mg par jour) doit être envisagée pour cespatients. En cas d'insuffisance hépatique modérée (cirrhose, Child-Pugh deClasse A ou B), la dose initiale devra être de 5 mg et sera augmentée avecprécaution.

Fumeurs

La dose initiale et l’intervalle de doses ne nécessitent pasd’adaptation chez les non-fumeurs par rapport aux fumeurs.

Le métabolisme de l’olanzapine peut être stimulé par le tabagisme. Unesurveillance clinique est recommandée et une augmentation de la posologie del’olanzapine peut être envisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.5).

L’existence de plus d’un facteur pouvant ralentir le métabolisme (sexeféminin, sujet âgé, non-fumeur), peut justifier une réduction la doseinitiale. Lorsqu'elle est indiquée, l'augmentation posologique sera faite avecprécaution chez ces patients (voir rubriques 4.5 et 5.2.).

Population pédiatrique

L’utilisation de l’olanzapine chez les enfants et les adolescents âgésde moins de 18 ans n’est pas recommandée du fait du manque de données surla sécurité d’emploi et l’efficacité. Une prise de poids, des anomalieslipidiques et des taux de prolactine ont été rapportées avec une ampleur plusélevée dans les études à court terme chez les patients adolescentscom­parativement aux études chez les patients adultes (voir rubriques 4.4, 4.8,5.1 et 5.2).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Patients présentant un risque connu de glaucome à angle fermé.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Lors d’un traitement antipsychotique, l’amélioration clinique du patientpeut nécessiter plusieurs jours voire plusieurs semaines. Les patients doiventêtre étroitement surveillés pendant cette période.

Démence accompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles ducomportement

L’utilisation de l’olanzapine chez les patients présentant une démenceaccompagnée de troubles psychotiques et/ou troubles du comportement estdéconseillée du fait d’une augmentation du risque de mortalité etd’accidents vasculaires cérébraux. Au cours d’essais cliniques contrôlésversus placebo (durée de 6 à 12 semaines), réalisés chez des patientsâgés (âge moyen 78 ans) souffrant de démence accompagnée de troublespsycho­tiques et/ou de troubles du comportement, l’incidence des décès dansle groupe olanzapine a été deux fois plus importante que celle observée dansle groupe placebo (3.5 % versus 1.5 % respectivement). L’incidence plusélevée de décès n’a pas été corrélée à la dose d’olanzapine (dosemoyenne quotidienne de 4,4 mg) ou à la durée de traitement. Dans cettepopulation de patients, un âge supérieur à 65 ans, une dysphagie, unesédation, une malnutrition et une déshydratation, une pathologie pulmonaire(telle qu’une pneumopathie avec ou sans inhalation) ou une utilisationcon­comitante de benzodiazépines peuvent être des facteurs prédisposant à uneaugmentation du risque de mortalité. Néanmoins, indépendamment de cesfacteurs de risque, l’incidence de mortalité a été supérieure dans legroupe olanzapine (comparativement au placebo). Des événements indésirablesvas­culaires cérébraux (tels qu’accidents vasculaires cérébraux, accidentsisché­miques transitoires), dont certains à issue fatale, ont été rapportésdans ces mêmes essais cliniques. Trois fois plus d’événements indésirablesvas­culaires cérébraux ont été rapportés dans le groupe de patients traitéspar olanzapine comparativement au groupe de patients traités par placebo(1,3 % versus 0,4 % respectivement). Tous les patients traités par olanzapineou par placebo ayant présenté un événement vasculaire cérébral, avaientdes facteurs de risque préexistants. Un âge supérieur à 75 ans et unedémence de type vasculaire ou mixte ont été identifiés comme des facteurs derisque d’événements indésirables vasculaires cérébraux dans le groupeolanzapine. L’efficacité de l’olanzapine n’a pas été démontrée dansces essais.

Maladie de Parkinson

L’administration de l’olanzapine à des patients parkinsoniens atteintsde psychoses médicamenteuses (agonistes dopaminergiques) est déconseillée. Aucours d’essais cliniques, une aggravation de la symptomatologie parkinsonienneet des hallucinations ont été très fréquemment rapportées et de façon plusfréquente qu’avec le placebo (voir rubrique 4.8) ; l’olanzapine n’étaitpas plus efficace que le placebo dans le traitement des symptômespsycho­tiques.

Dans ces essais, les patients devaient être stabilisés en début d’étudeavec la posologie minimale efficace du traitement anti-parkinsonien (agonistedopa­minergique) et poursuivre le même traitement antiparkinsonien, au mêmedosage, pendant toute l’étude. La posologie initiale de l’olanzapine étaitde 2,5 mg/jour puis pouvait être ajustée par l’investigateur jusqu’à unmaximum de 15 mg/jour.

Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)

Le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) est un syndrome potentiellemen­tmortel associé aux traitements antipsychotiques. De rares cas rapportés commeSyndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) ont également été notifiés sousolanzapine. Les signes cliniques du SMN sont l'hyperthermie, la rigiditémusculaire, l’altération des facultés mentales, et des signes d'instabiliténeuro-végétative (instabilité du pouls et de la pression artérielle,tachy­cardie, hypersudation et troubles du rythme cardiaque). Peuvent s'ajouterdes signes tels qu’élévation des CPK, myoglobinurie (rhabdomyolyse) etinsuffisance rénale aiguë. Si un patient présente des signes ou dessymptômes évoquant un SMN, ou présente une hyperthermie inexpliquée nonaccompagnée d’autres signes de SMN, tous les médicaments antipsychotiques ycompris l’olanzapine doivent être arrêtés.

Hyperglycémie et diabète

Des cas d'hyperglycémie et/ou de survenue ou exacerbation d'un diabète,associés parfois à une acidocétose ou un coma, avec une issue fatale pourcertains cas, ont été rapportés de manière peu fréquente (voir rubrique4.8). Dans certains cas, une prise de poids antérieure, qui pourrait être unfacteur prédisposant, a été rapportée. Une surveillance clinique appropriéeest souhaitable conformément aux recommandations en vigueur sur lesantipsycho­tiques, par exemple mesurer la glycémie au début du traitement parolanzapine, 12 semaines après l’instauration du traitement puis tous lesans. Les patients traités par des médicaments antipsychotiques, incluantOLANZAPINE SANDOZ, doivent être surveillés afin de détecter les signes etsymptômes d’une hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie etfaiblesse) et les patients ayant un diabète de type II ou des facteurs derisque de diabète de type II doivent être suivis régulièrement poursurveiller la détérioration du contrôle de la glycémie. Le poids doit êtresurveillé régulièrement, par exemple au début du traitement, 4, 8 et12 semaines après l’instauration du traitement par olanzapine puis tous les3 mois.

Anomalies lipidiques

Des anomalies lipidiques ont été observées chez des patients traités parl’olanzapine au cours d’essais cliniques versus placebo (voir rubrique 4.8).Les modifications lipidiques doivent être prises en charge de façonappropriée au plan clinique, notamment chez les patients présentant destroubles lipidiques et chez les patients ayant des facteurs de risque pouvantfavoriser le développement de troubles lipidiques. Le bilan lipidique despatients traités par des médicaments antipsychotiques, incluant OLANZAPINESANDOZ, doit être surveillé régulièrement conformément aux recommandationsen vigueur sur les antipsychotiques, par exemple au début du traitement,12 se­maines après l’instauration du traitement par olanzapine puis tous les5 ans.

Activité anticholinergique

Bien que l’olanzapine ait montré une activité anticholinergique in vitro,l’incidence des effets liés à cette activité a été faible au cours desessais cliniques. Cependant, l’expérience clinique de l’olanzapine étantlimitée chez les patients ayant une pathologie associée, la prudence estrecommandée lors de sa prescription chez des patients présentant dessymptômes d'hypertrophie prostatique, d'iléus paralytique ou de toute autrepathologie en rapport avec le système cholinergique.

Fonction hépatique

Des élévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ALATet ASAT) ont été fréquemment observées notamment en début de traitement. Laprudence s'impose chez les patients présentant une élévation des ALAT et/oudes ASAT, chez les patients présentant des signes et des symptômes évocateursd'une atteinte hépatique, chez les patients atteints d'une insuffisancehé­patique pré-traitement et chez les patients traités par des médicamentspo­tentiellement hépatotoxiques et un suivi doit être instauré.

Dans les cas où une hépatite a été diagnostiquée (comprenant desatteintes hépatiques cytolytiques, cholestatiques ou mixtes), le traitement parolanzapine doit être arrêté.

Neutropénie

La prudence s'impose chez les patients dont le nombre de leucocytes et/ou deneutrophiles est faible quelle qu'en soit la cause, chez les patients recevantdes médicaments connus pour induire des neutropénies, chez les patients ayantdes antécédents de dépression médullaire ou de myélotoxicité­médicamenteuse, chez les patients atteints de dépression médullaire qu'ellesoit en relation avec une pathologie intercurrente, une radiothérapie ou unechimiothérapie et chez les patients atteints d'hyperéosinophilie ou desyndromes myéloprolifératifs. Des neutropénies ont été fréquemmentrap­portées lors de l’administration concomitante de l'olanzapine et duvalproate (voir rubrique 4.8).

Arrêt du traitement

Des symptômes aigus tels que sueurs, insomnie, tremblements, anxiété,nausées ou vomissements ont été rarement rapportés (≥ 0,01 %, <0,1 %) lors de l’arrêt brutal du traitement par olanzapine.

Intervalle QT

Au cours des essais cliniques, un allongement du QTc cliniquementsig­nificatif (QT corrigé selon la formule de Fridericia [QTcF] ≥500 millisecondes [msec] à n’importe quel moment après l’inclusion chezles patients ayant à l’inclusion un QTcF < 500 msec) a été rapporté demanière peu fréquente (0,1 % à 1 %) chez les patients traités parolanzapine, sans différence significative par rapport au placebo quant auxévènements cardiaques associés. Cependant, la prudence est recommandée lorsde la co-prescription avec des médicaments connus pour allonger l’intervalleQTc notamment chez le sujet âgé ou chez des patients présentant un syndromede QT long congénital, une insuffisance cardiaque congestive, une hypertrophiecar­diaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésémie.

Atteintes thrombo-emboliques

Des atteintes thrombo-emboliques veineuses ont été rapportées de manièrepeu fréquente avec l’olanzapine (≥ 0,1 % et < 1 %). Il n’a pas étéétabli de lien de causalité entre la survenue de ces atteintes et letraitement par olanzapine. Cependant les patients schizophrènes présentantsouvent des facteurs de risque thrombo-embolique veineux, tout facteur de risquepotentiel d’atteintes thrombo-emboliques veineuses (telle l’immobilisati­onprolongée) doit être identifié et des mesures préventives misesen œuvre.

Activité générale sur le Système Nerveux Central

Compte tenu des principaux effets de l’olanzapine sur le Système NerveuxCentral, il faudra être prudent lors de l’association avec des médicamentsà action centrale et avec l’alcool. Du fait de son activité antagoniste dela dopamine in vitro, l’olanzapine peut antagoniser les effets des agonistesdirects et indirects de la dopamine.

Convulsions

L’olanzapine doit être utilisée avec prudence chez les patients qui ontdes antécédents de convulsions ou qui sont placés dans des conditionssus­ceptibles d’abaisser leur seuil convulsif. Des cas de convulsions ont étérapportés de manière peu fréquente chez les patients traités par olanzapine.Dans la plupart de ces cas, il existait soit des antécédents de convulsionssoit des facteurs de risque de convulsions.

Dyskinésie tardive

Dans les études comparatives de durée inférieure ou égale à un an, lasurvenue des dyskinésies liées au traitement a été significativement plusfaible dans le groupe olanzapine. Cependant le risque de survenue de dyskinésietardive augmentant avec la durée de l’exposition, la réduction posologiquevoire l’arrêt du traitement doivent être envisagés dès l’apparition designes de dyskinésie tardive. Ces symptômes peuvent provisoiremen­ts’aggraver ou même survenir après l’arrêt du traitement.

Hypotension orthostatique

Une hypotension orthostatique a été rarement observée chez des sujetsâgés lors des essais cliniques. Il est recommandé de mesurer périodiquementla pression artérielle des patients de plus de 65 ans.

Mort subite d’origine cardiaque

Depuis la commercialisation de l’olanzapine, des cas de mort subited’origine cardiaque ont été rapportés chez les patients traités avecl’olanzapine.

Dans une étude observationnelle rétrospective, le risque de mort subiteprésumée d’origine cardiaque chez les patients traités avec l’olanzapinea été environ le double du risque existant chez les patients ne prenant pasd’antipsycho­tiques.

Dans cette étude, le risque avec l’olanzapine a été comparable au risqueavec des antispychotiques atypiques inclus dans une analyse groupée.

Population pédiatrique

L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et les adolescents. Desétudes réalisées chez des patients âgés de 13 à 17 ans ont montrédivers événements indésirables, incluant prise de poids, modification desparamètres métaboliques et élévations des taux sanguins de prolactine (voirrubriques 4.8 et 5.1).

OLANZAPINE SANDOZ contient du lactose

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les études d’interaction ont été réalisées uniquement chezl’adulte.

Interactions potentielles ayant un effet sur l'olanzapine :

L'olanzapine étant métabolisée par le cytochrome CYP1A2, les produits quistimulent ou inhibent spécifiquement de cette isoenzyme peuvent modifier lesparamètres pharmacocinétiques de l'olanzapine

Induction du CYP1A2 :

Le métabolisme de l'olanzapine peut être stimulé par le tabagisme et lacarbamazépine, ce qui peut entraîner une diminution des concentration­splasmatiques de l'olanzapine. Seule une augmentation légère à modérée de laclairance de l'olanzapine a été observée. Il est probable que lesconséquences cliniques soient limitées, mais une surveillance clinique estrecommandée et une augmentation de la posologie de l'olanzapine peut êtreenvisagée, si nécessaire (voir rubrique 4.2).

Inhibition du CYP1A2 :

Il a été montré que la fluvoxamine, un inhibiteur spécifique du CYP1A2,inhibe significativement le métabolisme de l’olanzapine. La fluvoxamineentraîne une augmentation moyenne de la Cmax de l’olanzapine de 54 % chezles femmes non-fumeuses et de 77 % chez les hommes fumeurs. L’augmentation­moyenne de l’ASC de l’olanzapine était respectivement de 52 % et de108 %. Une posologie initiale plus faible de l’olanzapine doit êtreenvisagée chez les patients traités par la fluvoxamine ou tout autreinhibiteur de la CYP1A2 comme, par exemple, la ciprofloxacine. Une diminution dela posologie de l’olanzapine doit être envisagée si un traitement par uninhibiteur de la CYP1A2 est instauré.

Diminution de la biodisponibilité :

Le charbon activé diminue la biodisponibilité de l’olanzapine par voieorale de 50 à 60 % et doit être pris au moins 2 heures avant ou aprèsl’adminis­tration de l’olanzapine.

Avec la fluoxétine (inhibiteur du CYP2D6), des doses uniques d’anti-acides(aluminium, magnésium) ou la cimétidine, il n’a pas été retrouvéd’effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques del’olanzapine.

Effets potentiels de l’olanzapine sur les autres médicaments :

L’olanzapine peut antagoniser les effets directs et indirects des agonistesdopa­minergiques. L’olanzapine n’inhibe pas les principales isoenzymes duCYP450 in vitro (c’est-à-dire 1A2, 2D6, 2C9, 2C19, 3A4). Par conséquent,aucune interaction particulière n’est attendue comme cela a pu êtrevérifié lors d’études in vivo au cours desquelles aucune inhibition dumétabolisme des produits actifs suivants n’a été mise en évidence :antidépresseurs tricycliques (représentant principalement la voie de laCYP2D6), la warfarine (CYP2C9), la théophylline (CYP1A2) ou le diazépam(CYP3A4 et 2C19).

Aucune interaction n’a été mise en évidence lors de la priseconcomitante d’olanzapine et du lithium ou du bipéridène.

Le suivi des taux plasmatiques du valproate n'a pas montré la nécessitéd'adapter la posologie du valproate après l'instauration d'un traitement parl'olanzapine.

Activité générale sur le Système Nerveux Central

La prudence est recommandée chez les patients qui consomment de l’alcoolou qui sont traités par des médicaments dépresseurs du système nerveuxcentral. L’utilisation concomitante de l’olanzapine et de médicamentsan­tiparkinsoniens chez les patients atteints de la maladie de Parkinson et dedémence est déconseillée (voir rubrique 4.4).

Intervalle QTc

La prudence s’impose si l’olanzapine est administrée de manièreconcomitante avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QTc (voirrubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aucune étude contrôlée spécifique n'a été réalisée chez la femmeenceinte. Les patientes doivent être averties de la nécessité d'informer leurmédecin de toute grossesse ou désir de grossesse au cours du traitement parl'olanzapine. Cependant, l'expérience chez la femme étant limitée,l'olan­zapine ne doit être administrée pendant la grossesse que si lesbénéfices potentiels justifient les risques fœtaux potentiels.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont olanzapine) pendant letroisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactionsindé­sirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes desevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée aprèsl’accouche­ment. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation,hyper­tonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troublede l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent êtreétroitement surveillés.

Allaitement

Dans une étude chez des femmes volontaires qui allaitaient, l'olanzapine aété retrouvée dans le lait maternel. L'exposition moyenne des nouveau-nés àl'état d'équilibre (en mg/kg) a été estimée à environ 1,8 % de la dosed'olanzapine reçue par la mère (en mg/kg). L’allaitement maternel est doncdéconseillé aux patientes en cours de traitement par olanzapine.

Fertilité

Les effets sur la fertilité ne sont pas connus (voir les informationspré­cliniques mentionnées à la rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n'ont pas été étudiés. En raison du risque de somnolence et devertiges, les patients doivent être avertis de ce risque lors de l'utilisationde machines, y compris la conduite de véhicules à moteur.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Adultes

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥ 1 % despatients) au cours des essais cliniques ont été : somnolence, prise de poids,éosinophilie, augmentation des taux de prolactine, de cholestérol, de laglycémie et de la triglycéridémie (voir rubrique 4.4), glycosurie,au­gmentation de l'appétit, sensation vertigineuse, akathisie, parkinsonisme,le­ucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4), dyskinésie, hypotensionor­thostatique, effets anticholinergiques, élévations transitoiresa­symptomatiques des aminotransférases (voir rubrique 4.4), rash, asthénie,fatigue, fièvre, arthralgie, phosphatase alcaline sanguine augmentée,gamma-glutamyltransférase augmentée, uricémie augmentée, créatinephospho­kinase sanguine augmentée et œdème.

Liste tabulée des effets indésirables

La liste des effets indésirables présentés dans le tableau suivant a étéétablie à partir du recueil des évènements indésirables et des examens delaboratoire issus de la notification spontanée et des essais cliniques. Au seinde chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentéspar ordre de gravité décroissante. Les catégories de fréquence sontdéfinies ainsi :

· Très fréquent (≥ 1/10),

· Fréquent (≥ 1/100, < 1/10),

· Peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100),

· Rare (≥ 1/10 000, < 1/1000),

· Très rare (< 1/10 000),

· Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Fréquence indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie

Leucopénie10

Neutropénie10

Thrombopénie11

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité11

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Prise de poids1

Augmentation de la cholestérolémie 2,3

Augmentation de la glycémie 4

Augmentation de la triglycéridémie 2, 5

Glucosurie

Augmentation de l'appétit

Survenue ou exacerbation d’un diabète, associée parfois à uneacidocétose ou un coma, avec une issue fatale pour certains cas (voirrubrique 4.4)11

Hypothermie12

Affections du système nerveux

Somnolence

Vertiges

Akathisie 6

Parkinsonisme 6

Dyskinésie 6

Convulsions avec, dans la plupart des cas, des antécédents de convulsionsou des facteurs de risque de convulsions rapportés11

Dystonie (incluant des crises oculogyres)11

Dyskinésie tardive11

Amnésie9

Dysarthrie

Bégaiement11 Syndrome des jambes sans repos

Syndrome Malin des Neuroleptiques (voir rubrique 4.4)12

Symptômes à l’arrêt du traitement7,12

Affections cardiaques

Bradycardie

Allongement du QTc (voir rubrique 4.4)

Tachycardie/fi­brillation ventriculaire

Mort subite (voir rubrique 4.4)11

Affections vasculaires

Hypotension orthostatique10

Atteinte thrombo-embolique (comprenant embolie pulmonaire et thromboseveineuse profonde) (voir rubrique 4.4)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Epistaxis9

Affections gastro-intestinales

Effets anticholinergiques légers et transitoires tels que constipation etbouche sèche

Distension abdominale9, hypersécrétion salivaire

Pancréatite11

Affections hépatobiliaires

Elévations transitoires et asymptomatiques des aminotransférases (ASAT,ALAT), particulièrement en début de traitement (voir rubrique 4.4).

Hépatite (comprenant des atteintes hépatiques cytolytiques, cholestatiquesou mixtes) 11

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash

Réaction de photosensibilité

Alopécie

Syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômessysté­miques (DRESS)

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgie9

Rhabdomyolyse11

Affections du rein et des voies urinaires

Incontinence urinaire

Rétention urinaire

Retard à la miction11

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

Syndrome de sevrage médicamenteux du nouveau-né (voir rubrique 4.6)

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysfonction érectile chez les hommes

Diminution de la libido chez les hommes et les femmes

Aménorrhée

Tension mammaire

Galactorrhée chez les femmes

Gynécomastie/

Tension mammaire chez les hommes

Priapisme12

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Fatigue

Œdème

Fièvre10

Investigations

Augmentation de la prolactinémie 8

Phosphatase alcaline sanguine augmentée10

Créatine phosphokinase sanguine augmentée11

Gamma-glutamyl-transférase augmentée10

Uricémie augmentée10

Augmentation de la bilirubine totale

1 Une prise de poids cliniquement significative a été observée danstoutes les catégories d’Indice de Masse Corporelle (IMC) de départ. Aprèsun traitement de courte durée (durée médiane de 47 jours), une augmentationde poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a ététrès fréquente (22,2 %), une augmentation de poids supérieure ou égale à15 % par rapport au poids initial a été fréquente (4,2 %) et uneaugmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poidsinitial a été peu fréquente (0,8 %). Une augmentation de poids supérieureou égale à 7 %, à 15 % et à 25 % par rapport au poids initial a ététrès fréquente (64,4 %, 31,7 % et 12,3 % respectivement) lors d’uneutilisation prolongée (au moins 48 semaines).

2 Les augmentations moyennes des taux lipidiques à jeun (cholestéroltotal, cholestérol LDL ettriglycérides) ont été plus élevées chez lespatients sans signes de trouble des lipides au début dutraitement.

3 Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (<5,17 mmol/l) qui sont devenusélevés (≥ 6,2 mmol/l). Une augmentation destaux de cholestérol total à jeun ayant une valeur limite au début dutraitement (≥ 5,17 – < 6,2 mmol/l) à des valeurs élevées (≥6,2 mmol/l) a été très fréquente.

4 Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (<5,56 mmol/l) qui sont devenus élevés (≥ 7 mmol/l). Une augmentation destaux de glucose à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (≥5,56 – < 7mmol/l) à des valeurs élevées (≥ 7mmol/l) a été trèsfréquente.

5 Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (<1,69 mmol/l) qui sont devenus élevés (≥ 2,26 mmol/l). Une augmentation destaux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite au début du traitement(≥ 1,69 – < 2,26 mmol/l) à des valeurs élevées (≥ 2,26 mmol/l) aété très fréquente.

6 Au cours d'essais cliniques, l'incidence des troubles Parkinsoniens et desdystonies dans le groupe olanzapine était numériquement supérieure à celledu groupe placebo (pas de différence statistique significative). Les patientstraités par l’olanzapine ont présenté une plus faible incidence de troublesParkin­soniens, d’akathisie et de dystonie que les patients traités parl’halopéridol à des posologies comparables. En l’absence d’information­précise concernant les antécédents de mouvements anormaux extrapyramidaux desurvenue aiguë ou tardive, on ne peut conclure à ce jour que l’olanzapineen­traîne moins de dyskinésies tardives et/ou de syndromes extrapyramidau­xtardifs.

7 Des symptômes aigus tels sueurs, insomnie, tremblement, anxiété,nausée et vomissement ont été rapportés lors de l’arrêt brutal dutraitement par olanzapine.

8 Dans des études cliniques allant jusqu’à 12 semaines, uneprolactinémie dépassant la limite supérieure de la normale a été observéechez environ 30 % des patients traités avec l’olanzapine et ayant un taux deprolactine normal au début du traitement. Chez la majorité de ces patients,les augmentations étaient généralement légères et sont restéesinférieures à deux fois la limite supérieure de la normale.

9 Effet indésirable identifié à partir de la base de données des essaiscliniques intégrant l’olanzapine.

10 Telles qu’évaluées grâce aux valeurs mesurées à partir de la basede données des essais cliniques intégrant l’olanzapine.

11 Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanéedont la fréquence est déterminée en utilisant la base de données intégrantolan­zapine.

12 Effet indésirable identifié à partir de la notification spontanéedont la fréquence est estimée à la limite de l’intervalle de confiance à95 % en utilisant la base de données intégrant olanzapine.

Utilisation prolongée (au moins 48 semaines)

La proportion de patients ayant présenté des modifications indésirablescli­niquement significatives du poids (augmentation), du glucose, du cholestérolto­tal/HDL/LDL ou des triglycérides a augmenté au cours du temps. Chez lespatients adultes qui ont suivi 9–12 mois de traitement, le tauxd’augmentation de la glycémie sanguine moyenne a diminué après 6 moisenviron.

Information complémentaire concernant des populations particulières

Au cours d’essais cliniques chez des patients âgés déments, letraitement par olanzapine a été associé à une incidence supérieure dedécès et d’événements indésirables vasculaires cérébraux par rapport auplacebo (voir rubrique 4.4). Une démarche anormale et des chutes ont été desévénements indésirables très fréquemment rapportés avec olanzapine. Despneumopathies, une augmentation de la température corporelle, une léthargie,un érythème, des hallucinations visuelles et des incontinences urinaires ontété fréquemment observés.

Au cours d’essais cliniques menés chez des patients parkinsonienssou­ffrant de psychoses médicamenteuses (agonistes dopaminergiques), uneaggravation de la symptomatologie parkinsonienne et des hallucinations ont ététrès fréquemment rapportées et ce, de façon plus fréquente, qu’avec leplacebo.

Au cours d'un essai clinique mené chez des patients présentant un épisodemaniaque dans le cadre de troubles bipolaires, lors de la prise concomitante devalproate la fréquence des neutropénies a été de 4,1 % ; un facteurcontributif potentiel pourrait être des taux plasmatiques élevés devalproate. Une augmentation supérieure à 10 % des cas de tremblements, bouchesèche, augmentation de l'appétit et prise de poids a été observée lors del'association de l'olanzapine au lithium ou au valproate. Des troubles del'élocution ont également été fréquemment rapportés. Lors de l'associationde l'olanzapine au lithium ou au valproate une augmentation supérieure ouégale à 7 % du poids initial est survenue chez 17,4 % des patients pendantla phase aiguë du traitement (jusqu'à 6 semaines). Lors du traitement au longcours par l’olanzapine (jusqu’à 12 mois) dans la prévention desrécidives chez les patients présentant un trouble bipolaire, une augmentationde poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial a étérapportée chez 39,9 % des patients.

Population pédiatrique

L’olanzapine n’est pas indiquée chez les enfants et adolescents âgésde moins de 18 ans. Bien qu’aucune étude clinique comparant les adolescentsaux adultes n’ait été réalisée, les données issues des étudesréalisées chez l’adolescent ont été comparées à celles issues des essaischez l’adulte.

Le tableau suivant résume les effets indésirables rapportés avec unefréquence plus importante chez les patients adolescents (âgés de 13 à17 ans) que chez les patients adultes ou les effets indésirables uniquementobservés lors des essais cliniques de courte durée réalisés chez lespatients adolescents. Une prise de poids cliniquement significative (≥ 7 %)surviendrait plus fréquemment chez les adolescents comparés à des patientsadultes avec une exposition comparable. L’amplitude de la prise de poids et laproportion des patients adolescents qui ont eu une augmentation du poidscliniquement significative ont été plus importantes lors d’une expositionprolongée (au moins 24 semaines) que lors d’une exposition decourte durée.

Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre de gravité décroissante.

Les catégories de fréquence sont définies ainsi : Très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très fréquent : prise de poids13, augmentation des triglycérides14,au­gmentation de l'appétit.

Fréquent : augmentation du cholestérolémie15

Affections du système nerveux

Très fréquent : sédation (dont hypersomnie, léthargie, somnolence).

Affections gastro-intestinales

Fréquent : bouche sèche.

Affections hépatobiliaires

Très fréquent : élévations des aminotransférases (ASAT, ALAT ; voirrubrique 4.4).

Investigations

Très fréquent : diminution de la bilirubine totale, augmentation de laGamma Glutamyl Transférase, augmentation de la prolactinémie16.

13 Après un traitement de courte durée (durée médiane de 22 jours), uneaugmentation de poids supérieure ou égale à 7 % par rapport au poids initial(kg) a été très fréquente (40,6 %), une augmentation de poids supérieureou égale à 15 % par rapport au poids initial a été fréquente (7,1 %) etune augmentation de poids supérieure ou égale à 25 % par rapport au poidsinitial a été fréquente (2,5 %). Lors d’une exposition prolongée (aumoins 24 semaines), 89,4 % des patients ont eu une augmentation du poidssupérieure ou égale à 7 %, 55,3 % ont eu une augmentation de poidssupérieure ou égale à 15 % et 29,1 % ont eu une augmentation de poidssupérieure ou égale à 25 % par rapport à leur poids initial.

14 Observée pour des taux à jeun normaux au début du traitement (<1,016 mmol/l) qui sont devenus élevés (≥ 1,467 mmol/l) et desmodifications des taux de triglycérides à jeun ayant une valeur limite audébut du traitement (≥ 1,016 – < 1,467 mmol/l) devenant élevée (≥1,467 mmol/l).

15 Des modifications des taux de cholestérol total à jeun ayant une valeurnormale au début du traitement (< 4,39 mmol/l) devenant élevée (≥5,17 mmol/l) a été fréquente. Des modifications des taux de cholestéroltotal à jeun ayant une valeur limite au début du traitement (≥ 4,39 –< 5,17 mmol/l) devenant élevée (≥ 5,17 mmol/l) ont été trèsfréquentes.

16 Augmentation de la prolactinémie rapportée chez 47,4 % des patientsadoles­cents.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Signes et symptômes

En cas de surdosage, les symptômes très fréquemment observés (incidence> 10 %) sont : tachycardie, agitation/agres­sivité, dysarthrie, symptômesextra­pyramidaux divers et diminution du niveau de conscience allant de lasédation au coma.

Les autres effets cliniquement significatifs du surdosage sont : délire,convulsions, coma, éventuel syndrome malin des neuroleptiques, insuffisanceres­piratoire, fausse route, hypertension ou hypotension, arythmies cardiaques(moins de 2 % des cas de surdosage) et arrêt cardio-respiratoire. Desévolutions fatales ont été rapportées pour des surdosages aigus à une doseaussi basse que 450 mg mais une évolution favorable a également étérapportée à la suite d'un surdosage par environ 2 gd’olanzapi­ne orale.

Conduite à tenir

Il n'y a pas d'antidote spécifique de l'olanzapine. Il n'est pas recommandéde provoquer des vomissements. La prise en charge standard d'un surdosage peutêtre utilisée (lavage gastrique, administration de charbon activé).L'admi­nistration concomitante de charbon activé réduit la biodisponibili­téorale de l'olanzapine de 50 à 60 %.

Un traitement symptomatique et une surveillance des fonctions vitales doiventêtre mis en œuvre selon l'état clinique, y compris un traitement del'hypotension et du collapsus circulatoire, et une assistance respiratoire. Nepas utiliser l'adrénaline, la dopamine ou un autre bêta-sympathomimétique carla stimulation des récepteurs bêta-adrénergiques peut aggraver l'hypotension.Un monitoring cardiovasculaire est nécessaire pour déceler d'éventuellesa­rythmies. Une surveillance médicale étroite et le monitoring doivent êtrepoursuivis jusqu'à la guérison du patient.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Psycholeptiques, diazépines, oxazépines,thi­azépines et oxépines, code ATC : N05A H03

Effets pharmacodynamiques

L’olanzapine est un agent antipsychotique, un traitement antimaniaque etthymorégulateur avec un large profil d’action pharmacologique sur un certainnombre de récepteurs.

Dans les études précliniques, l’olanzapine a montré une affinité pourcertains récepteurs (Ki < 100 nM) tels que les récepteursséro­toninergiques 5-HT2A/2C, 5-HT3, 5-HT6, dopaminergiques D1, D2, D3, D4, D5,muscariniques cholinergiques M1-M5, alpha1 adrénergiques et récepteurshis­taminiques H1. Des études de comportement chez l’animal ont montré uneffet antagoniste des systèmes 5-HT, dopaminergiques et cholinergiques, ce quiconfirme le profil de liaison aux récepteurs. Il a été démontré dans desétudes in vitro que l’olanzapine avait une plus grande affinité pour lesrécepteurs sérotoninergiques 5-HT2 que pour les récepteurs dopaminergiquesD2, et une plus grande activité in vivo sur les modèles 5-HT2 que D2. Il aété démontré par des études électrophysio­logiques que l’olanzapineréduit de façon sélective la transmission au niveau des neuronesdopami­nergiques mésolimbiques (A10), alors que l’effet observé sur lesystème striatal (A9) impliqué dans l’activité motrice est limité.

L’olanzapine réduit la réponse d’évitement conditionné, test qui peutindiquer une activité antipsychotique, à des doses inférieures à cellesresponsables d’induction de catalepsie, effet qui peut indiquer la survenued’effets indésirables moteurs. Contrairement à d’autres agentsantipsycho­tiques, l’olanzapine augmente la réponse à un test«d’anxiolyse».

Dans une étude de tomographie par émission de positons (TEP) chez levolontaire sain utilisant une dose orale unique (10 mg), l’olanzapine aentraîné une occupation des récepteurs 5-HT2A supérieure à celle desrécepteurs D2. De plus, une étude d’imagerie en tomoscintigrap­hied’émission monophotonique (SPECT) chez des patients schizophrènes a mis enévidence une occupation du système striatal D2 plus faible chez les patientsrépondant à l’olanzapine que chez les patients répondant à d’autresantip­sychotiques et à la rispéridone, et comparable à celle observée chezles patients répondant à la clozapine.

Efficacité clinique

Dans les deux études versus placebo et dans deux études sur troisréalisées versus produit de référence chez 2 900 patients schizophrènes­présentant à la fois une symptomatologie positive et négative, l’olanzapinea été associée à une amélioration de la symptomatologie positive etnégative statistiquement plus importante que celles observées sous placebo ousous produits de référence.

Dans un essai international comparatif en double aveugle ayant inclus1 481 pa­tients présentant des troubles schizophréniques ou schizoaffectifsou apparentés associés à des symptômes dépressifs d’intensités variables(score initial à l’échelle de dépression de Montgomery et Asberg de 16,6),une analyse prospective dont un critère secondaire de jugement étaitl’évolution de la symptomatologie dépressive avant – après traitement amis en évidence une amélioration statistiquement plus importante (p = 0,001)dans le groupe de traitement olanzapine (-6,0) que dans le groupe de traitementhalo­péridol (-3,1).

Chez les patients présentant un épisode maniaque ou mixte dans le cadre detroubles bipolaires, l’olanzapine a montré une efficacité supérieure àcelle du placebo et du valproate monosodique sur la réduction des symptômesmaniaques sur 3 semaines. L’olanzapine a également montré des résultatsd’ef­ficacité comparables à l’halopéridol en termes de proportion depatients en rémission des symptômes maniaques et dépressifs à 6 et12 semaines. Dans une étude chez des patients traités par le lithium ou levalproate depuis au moins 2 semaines, l’introduction de 10 mg d’olanzapine(en association avec le lithium ou le valproate) a entraîné après6 semaines, une réduction des symptômes maniaques supérieure à celleobservée chez les patients traités par le lithium ou le valproate enmonothérapie.

Dans le cadre de l'évaluation de la prévention des récidives dans letrouble bipolaire, une étude randomisée versus placebo, évaluantl'effi­cacité d'un traitement de 12 mois par olanzapine, a été menée chezdes patients ayant atteint la rémission d'un épisode maniaque après untraitement par olanzapine. Une différence significative en faveur du groupeolanzapine par rapport au groupe placebo a été observée pour le critèreprincipal d'évaluation de la récidive dans le trouble bipolaire. Pour lescritères d'évaluation d'une récidive maniaque et d'une récidive dépressive,une différence significative en faveur du groupe olanzapine par rapport augroupe placebo a également été observée.

Une deuxième étude randomisée évaluant la non-infériorité à 12 moisde l'olanzapine versus le lithium dans la prévention des récidives, chez despatients ayant atteint la rémission d'un épisode maniaque, après untraitement associant l'olanzapine avec le lithium, a été menée. L'olanzapines'est montrée statistiquement non inférieure au lithium sur le taux derécidive, critère principal de l'étude (olanzapine 30 %, lithium 38,3 % ; p= 0,055).

Dans une étude comparative à 18 mois chez des patients présentant unépisode maniaque ou mixte stabilisés après un traitement associantl'olan­zapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate), le groupeassociant l'olanzapine avec un thymorégulateur (lithium ou valproate) neprésentait pas une supériorité statistiquement significative par rapport augroupe traité par un thymorégulateur (lithium ou valproate) seul dans ledélai de survenue d'une récidive syndromique.

Population pédiatrique

Les données comparatives d’efficacité chez les adolescents (âgés de13 à 17 ans) sont limitées à des études à court terme dans laschizophrénie (6 semaines) et la manie associée à des troubles bipolaires detype I (3 semaines), impliquant moins de 200 adolescents. L’olanzapine aété utilisée à une dose flexible démarrant à 2,5 mg et allant jusqu’à20 mg par jour. Durant le traitement par l’olanzapine, les adolescents ontpris de manière significative plus de poids comparativement aux adultes.L’ampleur des modifications des taux à jeun de cholestérol total, detriglycérides, de cholestérol LDL et de prolactine (voir rubriques 4.4 et4.8) était plus importante chez les adolescents que chez les adultes. Il n’ya pas de données comparatives sur le traitement de maintien ou sur lasécurité au long terme (voir rubriques 4.4 et 4.8). Les informations sur lasécurité d’emploi à long terme sont principalement limitées à desdonnées non-contrôlées en ouvert.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L’olanzapine est bien absorbée après administration orale, lesconcentrations plasmatiques maximales étant atteintes dans un délai de 5 à8 heures. L’absorption n’est pas influencée par la présence d’aliments.La biodisponibilité orale absolue par rapport à l’administrati­onintraveineu­se n’a pas été déterminée.

Distribution

Le taux de fixation de l’olanzapine aux protéines plasmatiques estd’environ 93 %, pour une fourchette de concentration allant d’environ 7 à1000 ng/ml. L’olanzapine se lie essentiellement à l’albumine et àl’α1-glycoprotéine a­cide.

Biotransformation

L’olanzapine est métabolisée dans le foie par conjugaison et oxydation.Le principal métabolite circulant est le 10-N-glucuronide, il ne franchit pasla barrière hémato-encéphalique. Les cytochromes P450-CYP1A2 et P450-CYP2D6entraînent la formation du métabolite N-desmethyl et 2-hydroxymethyl. Ces deuxmétabolites ont montré une activité pharmacologique in vivo significative­mentplus faible que l’olanzapine dans les études animales. L’activitéphar­macologique principale est due à la molécule mère, l’olanzapine.

Elimination

Après administration orale, la demi-vie moyenne d’élimination terminalede l’olanzapine chez les sujets sains varie suivant l’âge et le sexe.

Chez le sujet sain âgé (65 ans et plus), par rapport au sujet sain jeune,la demi-vie moyenne d’élimination de l’olanzapine est prolongée(51,8 ver­sus 33,8 heures) et la clairance est réduite (17,5 vs18,2 l­/heure). La variabilité pharmacocinétique chez le sujet âgé estcomparable à celle observée chez le sujet jeune. Chez 44 patientsschi­zophrènes et âgés de plus de 65 ans, des doses de 5 à 20 mg par journ’ont pas été associées à un profil d’effets indésirablespar­ticulier.

Chez la femme, par rapport à l’homme, la demi-vie d’élimination moyenneest légèrement prolongée (36,7 contre 32,3 heures) et la clairance estréduite (18,9 contre 27,3 l/heures). Cependant, l’olanzapine (5–20 mg) amontré un profil de sécurité comparable chez la femme (n = 467) et chezl’homme (n = 869).

Insuffisance rénale

Chez les patients atteints d’insuffisance rénale (clairance de lacréatinine < 10 ml/min), par rapport aux sujets sains, ni la demi-vied’élimination moyenne (37,7 contre 32,4 heures), ni la clairance (21,2 vs25,0 l­/heures) ne sont significativement différentes. Toutefois, des étudesdu bilan de masse ont montré qu’environ 57 % d’une dose d’olanzapinemarquée par un isotope radioactif ont été excrétés dans les urines,princi­palement sous forme de métabolites.

Insuffisance hépatique

Une petite étude sur l’effet de l’altération de la fonction hépatiquechez 6 sujets présentant une cirrhose cliniquement significative (Child-Pughde Classe A (n = 5) et B (n = 1)) a démontré un léger effet sur lapharmacocinétique de l’olanzapine administrée par voie orale (dose unique de2,5 – 7,5 mg). Les sujets présentant une dysfonction hépatique légère àmodérée avaient une clairance systémique légèrement augmentée et unedemi-vie d’élimination plus rapide par rapport aux sujets ne présentant pasde dysfonction hépatique (n = 3). Il y avait plus de fumeurs parmi les sujetsprésentant une cirrhose (4/6 ; 67 %) que parmi les sujets ne présentant pasde dysfonction hépatique (0/3 ; 0 %).

Tabagisme

Chez les non-fumeurs par rapport aux fumeurs (hommes et femmes), la demi-vied’élimination est prolongée (38,6 contre 30,4 heures) et la clairance estréduite (18,6 vs 27,7 l/heure).

La clairance plasmatique de l’olanzapine est plus faible chez les sujetsâgés que chez les sujets jeunes, chez les femmes que chez les hommes et chezles non-fumeurs que chez les fumeurs. Toutefois, l’impact de l’âge, du sexeou du tabagisme sur la clairance et la demi-vie de l’olanzapine est faible parrapport à la variabilité interindividuelle.

Une étude comprenant des sujets caucasiens, japonais et chinois, n’amontré aucune différence dans les paramètres pharmacocinétiques entre lestrois populations.

Population pédiatrique

Adolescents (âgés de 13 à 17 ans) : les paramètres pharmacocinéti­quesde l'olanzapine sont similaires entre les adolescents et les adultes. Dans desétudes cliniques, la moyenne d’exposition à l’olanzapine étaitapproxima­tivement supérieure de 27 % chez les adolescents. Les différencesdé­mographiques entre les adolescents et les adultes concernent un poidscorporel moyen inférieur et un nombre moins important de fumeurs chez lesadolescents. De tels facteurs pourraient contribuer à l’observation de lamoyenne d’exposition plus élevée chez les adolescents.

5.3. Données de sécurité préclinique

Toxicité aiguë (dose unique)

Les signes de toxicité après administration orale chez les rongeurs sontcaractéris­tiques des neuroleptiques puissants : hypoactivité, coma,tremblements, convulsions cloniques, hypersalivation et diminution de la prisede poids. Les doses médianes létales étaient d'environ 210 mg/kg (souris) et175 mg/kg (rat). Les chiens ont toléré des doses orales uniques allantjusqu'à 100 mg/kg sans décéder. Les signes cliniques observés ont été lessuivants : sédation, ataxie, tremblements et accélération de la fréquencecardiaque, respiration difficile, myosis et anorexie. Chez le singe, des dosesorales uniques allant jusqu'à 100 mg/kg ont entraîner une prostration et àdes doses supérieures, un état de semi-inconscience.

Toxicité de doses répétées

Dans des études d’une durée allant jusqu'à 3 mois chez la souris et unan chez le rat et le chien, les effets essentiels ont été une dépression duSNC, des effets anticholinergiques et des anomalies hématologiques­périphériques. Une tolérance est apparue pour la dépression du SNC. Lesparamètres de croissance ont été diminués aux fortes doses. Les effetsréversibles liés à l’augmentation de la prolactinémie chez la ratecomprenaient une diminution du poids des ovaires et de l'utérus, desmodifications morphologiques de l'épithélium vaginal et de la glandemammaire.

Toxicité hématologique

Des effets hématologiques ont été observés dans chacune des espèces, ycompris des diminutions dose-dépendantes des leucocytes circulants chez lasouris et une diminution non-spécifique des leucocytes circulants chez le rat ;cependant, aucun signe de cytotoxicité médullaire n'a été mis en évidence.Une neutropénie réversible, une thrombopénie périphérique ou une anémiesont survenues chez quelques chiens traités par 8 ou 10 mg/kg/jour(l'ex­position totale à l'olanzapine [aire sous la courbe -ASC] étant 12 à15 fois plus élevée que celle d’un homme ayant reçu une dose de 12 mg).Chez des chiens cytopéniques, aucun effet indésirable sur les cellules souchesou cellules prolifératives de la moelle osseuse n’a été observé.

Toxicité de la reproduction

L'olanzapine n'a montré aucun effet tératogène. La sédation a eu un effetsur la capacité d'accouplement des rats mâles. Les cycles œstraux ont étéaffectés aux doses de 1,1 mg/kg (soit 3 fois la posologie maximale chezl’homme) et les paramètres de reproduction ont été influencés chez lesrats ayant reçu des doses de 3 mg/kg (9 fois la posologie maximale chezl’homme). Dans les portées de rats ayant reçu de l'olanzapine, un retard dudéveloppement fœtal et une diminution transitoire du taux d’activité despetits ont été observés.

Mutagénicité

L’olanzapine n’a montré aucun effet mutagène ni clastogène, lorsd’une série complète de tests standards, tels que tests de mutationbactérienne et tests in vitro et in vivo sur mammifères.

Carcinogénicité

D’après les résultats des études chez la souris et le rat, il a étéconclu que l'olanzapine n’est pas carcinogène.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé

Lactose monohydraté, hydroxypropyl­cellulose, crospovidone, cellulosemicro­cristalline, stéarate de magnésium.

Pelliculage du comprimé

Alcool polyvinylique, macrogol 3350, dioxyde de titane (E 171), talc.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Durée de conservation après la première ouverture du flacon (PEHD) :6 mois

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

Conditions de conservation après première ouverture des flacons en PEHD :A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Les comprimés pelliculés sont conditionnés en plaquettes enaluminium/a­luminium, insérées dans un étui, ou dans un flacon en PEHD avecun dessiccant dans le bouchon.

Boîte de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 35, 50, 56, 60, 70, 98, 100 ou500 comprimés pelliculés sous plaquettes (Aluminium/Alu­minium).

Flacons en polyéthylène de haute densité (PEHD) de 50, 100, 250 ou500 comprimés pelliculés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 386 386 5 3 : 7 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 387 1 4 : 10 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 388 8 2 : 14 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 389 4 3 : 20 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 390 2 5 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 391 9 3 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 392 5 4 : 35 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 393 1 5 : 50 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 394 8 3 : 56 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 395 4 4 : 60 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 396 0 5 : 70 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 397 7 3 : 98 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 398 3 4 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 573 003 9 5 : 500 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 386 400 8 3 : Flacons en PEHD de 50 comprimés pelliculés.

· 34009 386 401 4 4 : Flacons en PEHD de 100 comprimés pelliculés.

· 34009 573 004 5 6 : Flacons en PEHD de 500 comprimés pelliculés.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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