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OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélule gastro-résistante - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélule gastro-résistante

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélule gastro-résistante

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Oméprazole...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............20,00 mg

Pour une gélule gastro-résistante.

Excipient à effet notoire : saccharose

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule gastro-résistante

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Les gélules de OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélule gastro-résistante sontindiquées dans :

Adultes :

· Traitement des ulcères duodénaux

· Prévention des récidives d’ulcères duodénaux

· Traitement des ulcères gastriques

· Prévention des récidives d’ulcères gastriques

· En association à des antibiotiques appropriés, éradication deHelicobacter pylori (H.pylori) dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale

· Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

· Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez les patientsà risque

· Traitement de l’œsophagite par reflux

· Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d’uneœsophagite par reflux

· Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique

· Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison.

Utilisation pédiatrique

Chez l’enfant à partir d’un an et ≥ à 10 kg :

· Traitement de l’œsophagite par reflux.

· Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en casde reflux gastro-œsophagien.

Enfant de plus de 4 ans et adolescents

En association à des antibiotiques, traitement de l’ulcère duodénalconsécutif à une infection par H. pylori.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Posologie chez l’adulte

Traitement des ulcères duodénaux

La dose recommandée chez les patients ayant un ulcère duodénal évolutifest 20 mg d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélule gastro-résistante une foispar jour. Chez la plupart des patients, la cicatrisation survient dans les2 semaines.

Chez les patients avec une cicatrisation incomplète après le traitementinitial, la cicatrisation sera généralement obtenue après 2 semainessup­plémentaires de traitement. Chez les patients faiblement répondeurs, ladose de 40 mg d’oméprazole, une fois par jour est recommandée et lacicatrisation est généralement obtenue en 4 semaines.

Prévention des récidives des ulcères duodénaux

Pour la prévention des récidives de l’ulcère duodénal chez les patientsnon infectés par H.Pylori ou lorsque l’éradication de H.Pylori n’est paspossible, la dose recommandée est 20 mg d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg,gélule gastro-résistante une fois par jour. Chez certains patients, une dosejournalière de 10 mg peut être suffisante. En cas d’échec thérapeutique,la dose peut être augmentée à 40 mg.

Traitement des ulcères gastriques

La dose recommandée est 20 mg d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélulegastro-résistante une fois par jour. Chez la plupart des patients, lacicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisésaprès le traitement initial, la cicatrisation sera obtenue au cours des4 semaines supplémentaires de traitement. Chez les patients faiblementrépon­deurs, la dose recommandée est 40 mg d’oméprazole une fois par jouret la cicatrisation est généralement obtenue dans les 8 semaines.

Prévention des récidives des ulcères gastriques

Pour la prévention de la récidive chez les patients faiblement répondeurs,la dose recommandée est 20 mg d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélulegastro-résistante une fois par jour. Si nécessaire la dose peut êtreaugmentée à 40 mg d’oméprazole une fois par jour.

Eradication de H. Pylori dans la maladie ulcéreuse gastroduodénale

Pour l’éradication de H.Pylori, le choix des antibiotiques devra prendreen compte la tolérance individuelle du patient et devra tenir compte desprofils de résistance locaux, régionaux et nationaux ainsi que desrecommandations en vigueur.

· OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélule gastro-résistante + clarithromycine500 mg + amoxicilline 1 000 mg, chacun deux fois par jour pendant unesemaine ou

· OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélule gastro-résistante + clarithromycine250 mg (ou 500 mg) + métronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole500 mg), chacun deux fois par jour pendant une semaine ou

· Oméprazole 40 mg une fois par jour avec l’amoxicilline 500 mg et lemétronidazole 400 mg (ou 500 mg ou tinidazole 500 mg) chacun des deux troisfois par jour pendant une semaine.

Si le patient présente encore H.Pylori après cette trithérapie, letraitement peut être répété.

Traitement des ulcères gastriques et duodénaux associés à laprise d’AINS

Pour le traitement des ulcères gastriques et duodénaux induits par lesAINS, la dose recommandée est 20 mg d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélulegastro-résistante une fois par jour. Chez la plupart des patients, lacicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisésaprès le traitement initial, la cicatrisation sera obtenue au cours des4 semaines supplémentaires de traitement.

Prévention des ulcères gastriques et duodénaux associés à la prised’AINS chez les patients à risque

Pour la prévention des ulcères gastriques ou duodénaux associés à laprise d’AINS chez les patients à risque (âge > 60 ans, antécédentsd’ul­cères gastriques et duodénaux, antécédent d’hémorragie digestivehaute) la dose recommandée est 20 mg d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélulegastro-résistante une fois par jour.

Traitement de l’œsophagite par reflux

La dose recommandée est de 20 mg d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélulegastro-résistante une fois par jour. Chez la plupart des patients, lacicatrisation survient dans les 4 semaines. Chez les patients non cicatrisésaprès le traitement initial de 4 semaines, la cicatrisation sera obtenue aucours de 4 semaines supplémentaires de traitement.

Chez les patients ayant une œsophagite sévère, la dose recommandée est40 mg d’oméprazole une fois par jour, et la cicatrisation est généralementobtenue dans les 8 semaines.

Traitement d’entretien des patients après cicatrisation d’uneœsophagite par reflux

Après cicatrisation des œsophagites par reflux, le traitement d’entretienre­commandé est de 10 mg d’oméprazole une fois par jour. Si nécessaire, ladose peut être augmentée à 20 – 40 mg d’oméprazole une foispar jour.

Traitement du reflux gastro-œsophagien symptomatique

La dose recommandée est de 20 mg d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélulegastro-résistante une fois par jour. Certains patients répondent à la dose de10 mg par jour et par conséquent la posologie peut être ajustéeindivi­duellement.

Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 4 semaines de traitementpar 20 mg d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélule gastro-résistante par jour,des investigations supplémentaires sont recommandées.

Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison

Chez les patients ayant un syndrome de Zollinger-Ellison, la posologie doitêtre ajustée individuellement et le traitement poursuivi aussi longtemps quenécessaire. La dose initiale journalière recommandée est 60 mgd’oméprazole en gélule gastro-résistante. Tous les patients ayant unemaladie sévère et une réponse inadaptée aux autres traitements ont étéeffectivement contrôlés et plus de 90% d’entre eux ont été maintenus àdes doses comprises entre 20 et 120 mg d’oméprazole par jour. Pour desposologies supérieures à 80 mg par jour, la dose journalière devra êtredivisée et donnée en 2 prises.

Population pédiatrique

Chez l’enfant à partir d’un an et ≥ 10 kg :

Traitement de l’œsophagite par reflux

Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas dereflux gastro-œsophagien

Les posologies recommandées sont les suivantes :

Age

Poids

Posologie

≥ 1 an

10 à 20 kg

10 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 20 mg unefois par jour si nécessaire.

≥ 2 ans

> 20 kg

20 mg une fois par jour. La posologie peut être augmentée à 40 mg unefois par jour si nécessaire.

Œsophagite par reflux : la durée du traitement est de 4 à 8 semaines

Traitement symptomatique du pyrosis et des régurgitations acides en cas dereflux gastro- œsophagien : la durée du traitement est de 2 à 4 semaines.Si les symptômes ne sont pas contrôlés après 2 à 4 semaines detraitement, des investigations supplémentaires sont recommandées.

Adolescent et enfant de plus de 4 ans

Traitement de l’ulcère duodénal consécutif à une infection par H.Pylori :

Lors du choix des antibiotiques à utiliser, il conviendra de tenir comptedes recommandations officielles locales régionales et nationales, concernant larésistance bactérienne, la durée de traitement (le plus souvent 7 jours maiscette durée peut atteindre parfois 14 jours) et l’utilisation adéquate deces antibiotiques.

Le traitement devra être surveillé par un spécialiste.

Les posologies recommandées sont les suivantes :

Poids

Posologie

15–30 kg

Association avec deux antibiotiques : Oméprazole 10 mg, amoxicilline25 mg/kg de poids corporel et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sonttous administrés simultanément deux fois par jour pendant 1 semaine.

31–40 kg

Association avec deux antibiotiques : oméprazole 20 mg, amoxicilline750 mg et clarithromycine 7,5 mg/kg de poids corporel sont tous administréssi­multanément deux fois par jour pendant 1 semaine

> 40 kg

Association avec deux antibiotiques : oméprazole gélule gastro-résistante20 mg, amoxicilline 1 g et clarithromycine 500 mg sont tous administréssi­multanément deux fois par jour pendant 1 semaine

Populations particulières

Insuffisants rénaux

Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance­rénale (voir rubrique 5.2).

Insuffisants hépatiques

Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, une dosejournalière de 10 mg-20 mg peut suffire (voir rubrique 5.2).

Sujets âgés (> 65 ans)

Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé (voirrubrique 5.2).

Mode d’administration

Il est recommandé de prendre les gélules d’OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg,gélule gastro-résistante le matin, de préférence à jeun, et de les avaleren entier avec un demi-verre d’eau. Les gélules ne doivent être ni mâchéesni croquées.

Chez les patients ayant des difficultés de déglutition et chez les enfantscapables de boire ou d’avaler des aliments semi-liquides.

Les patients peuvent ouvrir les gélules et avaler le contenu avec undemi-verre d’eau ou après mélange avec un aliment légèrement acide commepar exemple : jus de fruit, compote de pomme ou eau non gazeuse. On doitconseiller aux patients de prendre le mélange immédiatement (ou dans les30 minutes) et de toujours remuer le mélange juste avant de le boire, puis derincer le verre avec un demi-verre d’eau et le boire.

Les patients peuvent également sucer la gélule et avaler les granulés avecun demi-verre d’eau. Les granulés gastro-résistants ne doivent pas êtremâchés.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à l'oméprazole, aux dérivés benzimidazolés ou àl’un des excipients.

· L’oméprazole, comme les autres inhibiteurs de la pompe à protons (IPP)ne doit pas être administré de façon concomitante avec le nelfinavir (voirrubrique 4.5)

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En présence de tout symptôme alarmant (tel que perte de poids importante etinvolontaire, vomissements répétés, dysphagie, hématémèse ou méléna) eten cas de suspicion ou de présence d’un ulcère gastrique, l’éventualitéd’une lésion maligne doit être écartée car le traitement peut atténuerles symptômes et retarder le diagnostic.

L’association concomitante d’atazanavir avec des inhibiteurs de la pompeà proton n’est pas recommandée (voir rubrique 4.5). Si l’association del’atazanavir avec un inhibiteur de la pompe à proton est jugéeindispensable, une surveillance clinique étroite (ex : surveillance de lacharge virale) est recommandée associée à une augmentation de la dose del’atazanavir à 400 mg avec 100 mg de ritonavir ; une dose maximale de20 mg d’oméprazole ne doit pas être dépassée.

L’oméprazole, comme tous les médicaments anti-sécrétoires gastriquesacides, peut réduire l’absorption de la vitamine B12 (cyanocobalamine), enraison de l’hypo – ou achlorhydrie. Ceci devra être pris en compte lorsd’un traitement au long cours chez les patients disposant de réservesréduites ou présentant des facteurs de risques de diminution de l’absorptionde la vitamine B12.

L’oméprazole est un inhibiteur du CYP2C19. Au début et à la fin d’untraitement avec l’oméprazole, le risque d’interactions avec les produitsmétabolisés par le CYP2C19 doit être envisagé. Une interaction entre leclopidogrel et l’oméprazole a été observée (voir rubrique 4.5). Lapertinence clinique de cette interaction est incertaine. Par précaution,l’u­tilisation concomitante d’oméprazole et de clopidogrel doit êtredéconseillée.

Des cas d’hypomagnésémies sévères ont été rapportés chez despatients traités par des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) tels quel’oméprazole pendant au moins trois mois et, dans la plupart des cas pendantun an. L’hypomagnésémie peut se manifester par des signes cliniques gravestels que fatigue, tétanie, bouffées délirantes, convulsions, sensationsver­tigineuses, arythmie ventriculaire, mais elle peut débuter de façoninsidieuse et passer inaperçue. Chez la plupart des patients,l’hy­pomagnésémie s’est améliorée après supplémentation en magnésiumet arrêt de l’IPP.

Chez les patients nécessitant un traitement prolongé ou en casd’association des IPP avec de la digoxine ou avec des médicaments pouvantinduire une hypomagnésémie (par exemple des diurétiques), un dosage du tauxde magnésium sanguin doit être envisagé par les professionnels de santéavant de commencer le traitement par l’IPP puis régulièrement pendant letraitement.

Les inhibiteurs de la pompe à protons, en particulier s’ils sont utilisésà fortes doses et sur une durée prolongée (>1 an), peuvent augmentermodérément le risque de fracture de la hanche, du poignet et des vertèbres,prin­cipalement chez les patients âgés ou en présence d’autres facteurs derisque identifiés. Des études observationnelles suggèrent que les inhibiteursde la pompe à protons peuvent augmenter le risque global de fracture de 10 à40%. Cette augmentation peut être en partie due à d’autres facteurs derisque. Les patients présentant un risque d’ostéoporose doivent être prisen charge conformément aux recommandations en vigueur, et recevoir un apportapproprié en vitamine D et en calcium.

Certains enfants atteints d'affections chroniques peuvent nécessiter untraitement au long cours bien que cela ne soit pas recommandé.

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseilléechez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase/iso­maltase.

Un traitement par inhibiteurs de la pompe à protons pourrait légèrementaugmenter le risque d’infections gastrointestinales, comme une infection parSalmonella et par Campylobacter (voir rubrique 5.1).

Comme dans tous les traitements à long terme, en particulier lorsque lapériode de traitement est supérieure à un an, une surveillance régulièredes patients est nécessaire.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Effets de l’oméprazole sur la pharmacocinétique des autres substancesactives

Substances actives dont l’absorption est dépendante du pH

La diminution de l’acidité intragastrique au cours du traitement parl’oméprazole peut diminuer ou augmenter l’absorption des substances activesdont l’absorption est dépendante du pH.

Nelfinavir, atazanavir

Les concentrations plasmatiques de l'atazanavir et du nelfinavir diminuent encas de co-administration avec l'oméprazole.

L'administration concomitante d'oméprazole avec le nelfinavir estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3).

L'administration concomitante d'oméprazole (40 mg une fois par jour) aentraîné une diminution de l’exposition moyenne au nelfinavir de 40 % etune diminution de l’exposition moyenne de son métabolite pharmacologiqu­ementactif M8 de 75–90 %. L’interaction pourrait également entraîner uneinhibition du CYP2C19.

L'administration concomitante d'oméprazole avec l’atazanavir n'est pasrecommandée (voir rubrique

4.4).

L’oméprazole (40 mg en une prise par jour) administré en associationavec l’atazanavir 300 mg associé au ritonavir 100 mg, chez des volontairessains, a entraîné une diminution de 75 % de l’exposition à l’atazanavir.L’au­gmentation de la posologie de l’atazanavir à 400 mg n’a pascompensé l’impact de l’oméprazole sur l’exposition à l’atazanavir.L’as­sociation d’oméprazole (20 mg une fois par jour) avec l’atazanavir400 mg/ritonavir 100 mg chez des volontaires sains a diminuéapproxi­mativement de 30% l’exposition à l’atazanavir en comparaison àl’exposition observée avec l’atazanavir 300 mg/ ritonavir 100 mg une foispar jour.

Digoxine

Un traitement concomitant par oméprazole (20 mg par jour) et digoxine chezdes sujets sains augmente la biodisponibilité de la digoxine de 10%. Latoxicité de la digoxine est rarement rapportée.

Cependant, il faut être prudent chez les patients âgés lorsquel’oméprazole est administré à de fortes doses. La surveillancet­hérapeutique de la digoxine doit alors être renforcée.

Clopidogrel

Dans une étude clinique en cross-over, ont été administrés pendant5 jours le clopidogrel (dose de charge de 300 mg suivie de 75 mg/jour) seulou associé à l’oméprazole (80 mg en même temps que le clopidogrel).L’ex­position du métabolite actif du clopidogrel a diminué de 46 % (jour 1)et de 42 % (jour 5) quand le clopidogrel et l’oméprazole ont étéadministrés ensemble. L’inhibition moyenne de l’agrégation plaquettaire(IAP) a été diminuée de 47% (24 heures) et de 30% (jour 5) quand leclopidogrel et l’oméprazole ont été administrés ensemble. Dans une autreétude, il a été montré qu’administrer du clopidogrel et de l’oméprazoleà des moments différents n’empêche pas leur interaction qui estvraisembla­blement induite par l’effet inhibiteur de l’oméprazole sur leCYP2C19. Des données inconsistantes sur les implications cliniques de cetteinteraction PK/PD en termes d’événements cardiovasculaires majeurs ont étérapportées dans des études observationnelles et cliniques.

Autres substances actives

L’absorption du posaconazole, de l’erlotinib, du kétoconazole et del’itraconazole est significativement diminuée et l’efficacité cliniquepeut donc être affaiblie. L’association concomitante du posaconazole et del’erlotinib avec l’oméprazole doit être évitée.

Substances actives métabolisées par le CYP2C19

L’oméprazole est un inhibiteur modéré du CYP2C19, principal enzyme demétabolisation de l’oméprazole. De ce fait, lors d’une administration­concomitante avec des substances actives métabolisées par le CYP2C19, lamétabolisation peut être diminuée et l’exposition systémique de cessubstances augmentée. Des exemples de tels médicaments sont la R-warfarine etles autres anti- vitamines K, le cilostazol, le diazépam et laphénytoïne.

Cilostazol

L’oméprazole administré à la dose de 40 mg à des sujets sains dans uneétude en cross-over, a augmenté la Cmax et l’ASC pour le cilostazol de 18%et 26% respectivement, et pour l’un de ses métabolites actifs de 29% et 69%respectivement.

Phénytoïne

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques dephénytoïne durant les deux premières semaines qui suivent l’initiationd’un traitement par oméprazole. Si un ajustement de dose de phénytoïne estréalisé, une surveillance et des ajustements de doses successifs peuvent êtrenécessaires jusqu’à la fin du traitement par oméprazole.

Mécanisme inconnu

Saquinavir

Il résulte de l'administration concomitante d'oméprazole avec dusaquinavir/ri­tonavir une augmentation des concentrations plasmatiquesd’en­viron 70% pour le saquinavir, ceci associé à une bonne tolérance chezles patients infectés par le VIH.

Tacrolimus

L’administration concomitante d’oméprazole augmente les concentration­ssériques du tacrolimus. Une surveillance renforcée des concentrations dutacrolimus et de la fonction rénale (clairance de la créatinine) doit êtreréalisée ainsi qu’un ajustement du dosage du tacrolimus si nécessaire.

Effets des autres substances actives sur la pharmacocinétique del’oméprazole

Inhibiteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Comme l’oméprazole est métabolisé par CYP2C19 et CYP3A4, des substancesactives connues pour inhiber CYP2C19 ou CYP3A4 (telles que la clarithromycine etle voriconazole) peuvent conduire à une augmentation des taux sériquesd’omé­prazole par diminution de sa métabolisation.

L’administration concomitante du voriconazole a entraîné plus d’undoublement de l’exposition à l’oméprazole. L’oméprazole à forte dose aété bien toléré, l’ajustement des doses d’oméprazole n’estgénéralement pas nécessaire. Cependant, un ajustement de dose peut êtrenécessaire chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique sévèreet si un traitement à long terme est indiqué.

Inducteurs du CYP2C19 et/ou du CYP3A4

Des substances actives connues pour être inductrices du CYP2C19 ou du CYP3A4ou des deux (commela rifampicine et le millepertuis) peuvent entraîner unediminution des concentrations plasmatiques d’oméprazole par augmentation desa métabolisation.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Les résultats de trois études épidémiologiques prospectives (plus de1000 résultats d’expositions) indiquent qu’il n’y a aucun effetindésirable de l’oméprazole lors de la grossesse ou sur la santé dufœtus/nouveau-né. L’oméprazole peut être utilisé lors de lagrossesse.

L’oméprazole est excrété dans le lait maternel, mais n’a probablementpas d’influence sur l’enfant s’il est utilisé à dose thérapeutique.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il est peu probable que OMEPRAZOLE NEPENTHES 20 mg, gélulegastro-résistante affecte l’aptitude à conduire des véhicules ou àutiliser des machines. Des effets indésirables tels qu’étourdissements ettroubles visuels peuvent se produire (voir rubrique 4.8). Si cela est le cas,les patients ne doivent pas conduire de véhicules automobiles ou utiliser desmachines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents (1–10% des patients) sont lescéphalées, les douleurs abdominales, la constipation, la diarrhée, lesflatulences et les nausées/vomis­sements.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés ou suspectés au coursdes essais cliniques de l’oméprazole et depuis sa mise sur le marché. Aucundes effets n’a été dose-dépendant. Les effets indésirables sont classéspar fréquence et par classe de système d’organes. La fréquence est définiepar la convention suivante : très fréquent (> 1/10), fréquent (> 1/100à ≤ 1/10), peu fréquent (> 1/1 000 à <1/100), rare (>1/10 000 à ≤ 1/1 000), très rare < 1/10 000), fréquenceindé­terminée (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).

Fréquence et classe de système d’organes

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare :

Leucopénie, thrombocytopénie

Très rare :

Agranulocytose, pancytopénie

Affections du système immunitaire

Rare :

Réactions d’hypersensibilité telles que fièvre, angio-œdème etréaction/choc anaphylactique

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare :

Hyponatrémie

Très rare

Hypomagnésémie (voir rubrique 4.4)

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Insomnie

Rare :

Agitation, confusion, dépression

Très rare :

Agressivité, hallucinations

Affections du système nerveux

Fréquent :

Céphalées

Peu fréquent :

Étourdissements, paresthésie, somnolence

Rare :

Troubles du goût

Affections oculaires

Rare :

Vision trouble

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Peu fréquent :

Vertiges

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare :

Bronchospasme

Affections gastro-intestinales

Fréquent :

Douleurs abdominales, constipation, diarrhée, flatulence,nau­sées/vomissemen­ts

Rare :

Sécheresse buccale, stomatite, candidose gastro-intestinale

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent :

Augmentation des enzymes hépatiques

Rare :

Hépatite avec ou sans ictère

Très rare :

Insuffisance hépatique, encéphalopathie chez les patients ayant uneinsuffisance hépatique préexistante

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent :

Dermatite, prurit, rash, urticaire

Rare :

Alopécie, photosensibilité

Très rare :

Erythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermiquetoxique

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare :

Arthralgies, myalgies

Très rare :

Faiblesses musculaires

Affections du rein et des voies urinaires

Rare :

Néphrite interstitielle

Affections des organes de reproduction et du sein

Très rare :

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Peu fréquent :

Malaise, œdème périphérique

Rare :

Augmentation de la sudation

Population pédiatrique :

La tolérance de l’oméprazole a été évaluée chez 310 enfants âgésde 0 à 16 ans souffrant de maladies liées à l’acidité gastrique. Lesdonnées sur l’usage à long terme sont limitées et proviennent de46 enfants ayant reçu un traitement d’entretien par oméprazole lors d’uneétude clinique dans l’œsophagite érosive sévère pendant une durée allantjusqu’à 749 jours. Le profil des événements indésirables a étégénéralement identique à celui observé chez les adultes, aussi bien dans lestraitements à court et long terme. Il n’existe pas de données à long termeconcernant les effets d’un traitement par oméprazole sur la puberté et lacroissance.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Il y a peu d’information disponible relative aux effets d’un surdosaged’omé­prazole chez les humains. Dans la littérature, des doses allantjusqu’à 560 mg ont été décrites, et des administrations de doses uniquesorales d’oméprazole allant jusqu’à 2 400 mg (120 fois la dose cliniqueusuelle recommandée) ont été rapportées de façon occasionnelle. Nausées,vomis­sements, étourdissements, douleurs abdominales, diarrhées et céphaléesont été rapportés. De même des cas d’apathie, de dépression et deconfusion ont été décrits dans des cas isolés.

Les symptômes liés à un surdosage d’oméprazole décrits sonttransitoires, et aucun effet grave n’a été rapporté. Le tauxd’élimination est resté inchangé (cinétique de premier ordre) avecl’augmentation des doses. Le traitement, s’il est nécessaire, estsymptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS, codeATC : A02BC0.

Mécanisme d’action

L’oméprazole est un mélange racémique de deux énantiomères réduisantla sécrétion acide gastrique par un mécanisme d’action spécifiquemen­tciblé. C’est un inhibiteur spécifique de la pompe à protons dans la cellulepariétale. Il agit rapidement et entraîne un contrôle de la sécrétion acidegastrique par une inhibition réversible, avec une prise journalière.

L’oméprazole est une base faible. Il est concentré et converti en formeactive dans l’environnement hautement acide des canalicules intracellulairesdes cellules pariétales, où il inhibe l’enzyme H+K± ATPase (la pompe àprotons). Cette étape finale du processus de formation de l’aciditégastrique est dépendante de la dose et entraîne une inhibition importante àla fois de la sécrétion acide basale et de la sécrétion acide stimulée,quel que soit le stimulus.

Effets pharmacodynamiques

Tous les effets pharmacodynamiques observés peuvent être expliqués parl’effet de l’oméprazole sur la sécrétion acide.

Effet sur la sécrétion acide gastrique

Une prise orale d’oméprazole une fois par jour entraîne une inhibitionrapide et efficace de la sécrétion acide gastrique sur 24 heures avec unmaximum d’effet obtenu après 4 jours de traitement. Avec l’oméprazole20 mg, une diminution moyenne d’au moins 80% de l’acidité intragastriquesur 24 heures est alors maintenue chez les patients ayant un ulcère duodénal,avec une diminution moyenne de 70% environ du pic de débit acide aprèsstimulation par la pentagastrine 24 heures après la prise.

Une prise orale d’oméprazole 20 mg maintient un pH intragastrique ≥3 pendant en moyenne 17 heures sur une période de 24 heures chez lespatients ayant un ulcère duodénal.

La réduction de la sécrétion acide et de l’acidité intragastrique apour conséquence la réduction/la normalisation de manière dose dépendante del’exposition acide de l’œsophage chez les patients ayant du refluxgastro-œsophagien. L’inhibition de la sécrétion acide est liée à l’airesous la courbe des concentrations plasmatiques de l’oméprazole (ASC), et nonà la concentration plasmatique réelle à un temps donné.

Il n’a pas été observé de tachyphylaxie lors du traitement paroméprazole.

Effet sur H. pylori

H. pylori est associé à la maladie ulcéreuse gastro-duodénale incluantl’ulcère gastrique et l’ulcère duodénal. H. pylori est un facteurimportant dans le développement de la gastrite. H. pylori et l’acidegastrique sont des facteurs importants dans le développement de la maladieulcéreuse gastroduodénale. H. pylori est un facteur important dans ledéveloppement de la gastrite atrophique, associée à une augmentation durisque de développer un cancer gastrique.

L’éradication de H. pylori par l’oméprazole associé à desantimicrobiens est associée à des taux élevés de cicatrisation et derémission à long terme des ulcères gastro-duodénaux.

Les bithérapies ont été testées et se sont révélées moins efficacesque les trithérapies. Les bithérapies peuvent cependant être envisagées lorsd’une hypersensibilité connue empêchant l’utilisation destrithérapies.

Autres effets liés à l’inhibition acide

Lors d’un traitement à long terme, des kystes glandulaires gastriques ontété observés avec une fréquence légèrement augmentée. Ces modificationssont une conséquence physiologique d’une inhibition prononcée de lasécrétion acide : elles sont bénignes et réversibles.

La diminution de l'acidité gastrique, quelle qu’en soit l’origine ycompris l’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons, favorise ledéveloppement de bactéries intra-gastriques normalement présentes dans letractus gastro-intestinal. Un traitement entraînant la diminution del’acidité peut conduire à un risque légèrement augmenté d’infectionsgastro-intestinales, telles que les infections par Salmonella et parCampylobacter.

Données pédiatriques

Dans une étude non contrôlée menée chez des enfants (1 à 16 ans)atteints d’œsophagite sévère par reflux, l’oméprazole à des dosescomprises entre 0,7 et 1,4 mg/kg a amélioré le stade de l’œsophagite dans90 % des cas et a diminué de manière significative les symptômes de reflux.Au cours d’une étude en simple aveugle, des enfants âgés de 0 à 24 moisayant fait l’objet d’un diagnostic clinique de reflux gastro-œsophagien ontété traités avec 0,5 mg, 1 mg ou 1,5 mg d’oméprazole/kg. La fréquencedes épisodes de vomissements/ré­gurgitation a diminué de 50 % après8 semaines de traitement quelle que soit la dose.

Eradication de H. pylori chez l’enfant

Une étude clinique en double aveugle randomisée (étude Héliot) a concluà l’efficacité et à la bonne tolérance de l’oméprazole associé à deuxantibiotiques (amoxicilline et clarithromycine) dans le traitement desinfections à H. pylori chez les enfants âgés de 4 ans et plus souffrant degastrite : taux d’éradication de H. pylori : 74,2 % (23/31 patients) avecoméprazole + amoxicilline + clarithromycine versus 9,4 % (3/32 patients) avecamoxicilline + clarithromycine. Néanmoins, aucune preuve n’a été apportéequant au bénéfice clinique sur les symptômes dyspeptiques. Cette étuden’apporte aucune information concernant les enfants de moins de 4 ans.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L’oméprazole et le magnésium d’oméprazole sont instables en milieuacide, et de ce fait l’administration orale se fait sous forme de granulésgastro-résistants en gélules ou comprimés. L’absorption de l’oméprazoleest rapide, avec un pic plasmatique survenant environ 1 à 2 heures après laprise. L'absorption de l’oméprazole se situe au niveau de l'intestin grêleet est habituellement totale en 3 à 6 heures. La prise concomitanted’a­liments n’influence pas la biodisponibilité.

La disponibilité systémique (biodisponibilité) d'une dose orale uniqued'oméprazole est d'environ 40 %. Après l’administration répétée de dosesquotidiennes uniques, la biodisponibilité s'élève jusqu'à environ 60 %.

Distribution

Le volume de distribution apparent chez le sujet sain est d’environ0,3 l/kg de poids corporel. La liaison de l’oméprazole aux protéinesplas­matiques est de 97 %.

Métabolisme

L’oméprazole est totalement métabolisé par le cytochrome P450 (CYP). Lamajeure partie de son métabolisme est dépendante du polymorphisme del’enzyme CYP2C19, responsable de la formation de l’hydroxy-oméprazole,prin­cipal métabolite plasmatique. La partie restante est dépendante d’uneautre isoforme spécifique, le CYP3A4, responsable de la formation de sulfoned’omépra­zole. Du fait de la forte affinité de l’oméprazole pour leCYP2C19, il existe potentiellement une inhibition compétitive et desinteractions médicamenteuses métaboliques avec d’autres substrats duCYP2C19. En revanche, l’oméprazole n’a pas le potentiel d’inhiber lemétabolisme d’autres substrats du CYP3A4 du fait de sa faible affinité pourle CYP3A4. De plus, l’oméprazole n’a pas d’effet inhibiteur sur lesprincipales enzymes CYP.

Environ 3% de la population caucasienne et 15–20% de la populationasiatique possèdent une enzyme CYP2C19 peu fonctionnelle et sont appelésmétabo­liseurs lents. Chez ces individus, le métabolisme de l’oméprazole estprobablement principalement réalisé par le CYP3A4. Après des administration­srépétées de doses journalières de 20 mg d’oméprazole, l’aire sous lacourbe (ASC) moyenne a été de 5 à 10 fois supérieure chez lesmétaboliseurs lents que chez les sujets ayant une enzyme CYP2C19 fonctionnelle(mé­taboliseurs rapides). Les pics de concentrations plasmatiques moyensétaient également de 3 à 5 fois plus élevés. Ceci n’a pasd’implication sur la posologie quotidienne de l’oméprazole.

Excrétion

La demi-vie d’élimination plasmatique de l’oméprazole esthabituellement inférieure à 1 heure après une administration quotidienneunique et répétée. L’oméprazole est éliminé complètement du plasmaentre 2 administrations sans tendance à l’accumulation pour uneadministration quotidienne. Près de 80% de l’administration d’une doseorale d’oméprazole est excrété sous forme de métabolites dans les urines,le reste dans les fèces, provenant principalement de la sécrétionbiliaire.

L’aire sous la courbe d’oméprazole (ASC) augmente avec desadministrations répétées. Cette augmentation est dose-dépendante et résulteen une relation non linéaire dose – ASC après administrations répétées.Cet effet temps- et dose-dépendant est dû à une diminution du premier passagehépatique et de la clairance systémique, probablement lié à une inhibitionde l’enzyme CYP2C19 par l’oméprazole et/ou ses métabolites (ex :sulfone).

Il n’a pas été mis en évidence d’effet sur la sécrétion acidegastrique par les métabolites de l’oméprazole.

Populations spécifiques

Insuffisants hépatiques

Le métabolisme de l’oméprazole des patients présentant une insuffisancehé­patique est altéré, entraînant une augmentation de l’aire sous lacourbe. L’oméprazole ne montre pas de tendance à l’accumulation avec uneseule prise par jour.

Insuffisants rénaux

La pharmacocinétique de l’oméprazole, incluant la biodisponibili­tésystémique et le taux d’élimination n’est pas modifiée chez les patientsprésentant une insuffisance rénale.

Les sujets âgés

Le métabolisme de l’oméprazole est légèrement réduit chez le sujetâgé (75–79 ans).

Les enfants

Au cours du traitement à la posologie recommandée chez l’enfant à partirde 1 an, les concentrations plasmatiques ont été similaires à cellesobservées chez l’adulte. Chez les enfants de moins de 6 mois, la clairancede l’oméprazole est faible en raison de la faible capacité à métaboliserl’o­méprazole.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études chez le rat traité à long terme avec de l’oméprazole ontmontré une hyperplasie des cellules ECL gastriques et des tumeurs carcinoïdes.Ces modifications sont le résultat d’une hypergastrinémie prolongée,secon­daire à l’inhibition acide.

Des observations similaires ont été faites après traitement avec desantagonistes du récepteur H2, des inhibiteurs de la pompe à protons, et aprèsfundectomie partielle. De ce fait, ces changements ne résultent pas d’uneffet direct d’une quelconque substance active individuelle.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Sphère de sucre (saccharose, amidon de maïs), hypromellose (E464),diméticone, polysorbate 80, mannitol, monoglycérides diacéthylés, talc,copolymère d'acide méthacrylique et d'acrylate d'éthyle (1:1), citrate detriéthyle, macrogolglycérides stéariques.

Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane(E171), encre d'impression noire [oxyde de fer noir (E172)].

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

7, 14, 28 ou 50 gélules en flacon (PEHD) muni d'une capsule(Polypro­pylène) contenant un dessicant (gel de silice).

7, 14, 28 ou 50 gélules en flacon (PEHD) muni d'une capsule(Polypro­pylène/Alumini­um) contenant un dessicant (gel de silice).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Laboratoires NEPENTHES

13 AVENUE PAUL LANGEVIN

ZA DE LA PATTE D’OIE

95220 HERBLAY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 396 567–2 ou 34009 396 567 2 4 : flacon(s) polyéthylène hautedensité (PEHD) de 7 gélule(s) muni d'une capsule polypropylène

· 396 568–9 ou 34009 396 568 9 2 : flacon(s) polyéthylène hautedensité (PEHD) de 14 gélule(s) muni d'une capsule polypropylène

· 396 569–5 ou 34009 396 569 5 3 : flacon(s) polyéthylène hautedensité (PEHD) de 28 gélule(s) muni d'une capsule polypropylène

· 575 773–6 ou 34009 575 773 6 0 : flacon(s) polyéthylène hautedensité (PEHD) de 50 gélule(s) muni d'une capsule polypropylène

· 396 570–3 ou 34009 396 570 3 5 : flacon(s) polyéthylène hautedensité (PEHD) de 7 gélule(s) muni d'une capsule polypropylène aluminium

· 396 572–6 ou 34009 396 572 6 4 : flacon(s) polyéthylène hautedensité (PEHD) de 14 gélule(s) muni d'une capsule polypropylène­aluminium

· 396 573–2 ou 34009 396 573 2 5 : flacon(s) polyéthylène hautedensité (PEHD) de 28 gélule(s) muni d'une capsule polypropylène­aluminium

· 575 774–2 ou 34009 575 774 2 1 : flacon(s) polyéthylène hautedensité (PEHD) de 50 gélule(s) muni d'une capsule polypropylène­aluminium

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : 27 août 2009

Date de dernier renouvellement : 27 août 2014

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

{JJ mois AAAA}

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II

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