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OMNIPAQUE 300 mg d'I/mL, solution injectable - résumé des caractéristiques

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ATC classification:

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Résumé des caractéristiques - OMNIPAQUE 300 mg d'I/mL, solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OMNIPAQUE 300 mg d'I/mL, solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Iohexol......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.647,00 mg

Quantité correspondante eniode.......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.300,00 mg

Pour 1 mL de solution.

Osmolarité à 37°C : 640 mOsm/kg

Viscosité à 20°C : 11,6 mPas

Viscosité à 37°C : 6,1 mPas

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Produit de contraste destiné à être utilisé chez l'adulte et chezl'enfant pour :

· urographie

· phlébographie

· tomodensitométrie

· angiocardiographie

· angiographie

· myélographie cervicale

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose peut varier selon le type d'examen, la technique utilisée, et selonle poids, le débit cardiaque et l'état général du sujet.

La posologie moyenne recommandée est :

Indication

Volume

Observation

Administration intraveineuse

· Urographie

Adulte

40–80 mL

80 mL peuvent être dépassé pour des cas précis

Enfants < 7 kg

3 mL/kg

Enfants > 7 kg

2 mL/kg (max. 40 mL)

· Phlébographie

20–100 mL/par jambe

Dans les cas où il existe une circulation collatérale très développée oudes varices importantes, le dosage à 300 mg sera préféré.

· Tomodensitométrie

Adultes:

100–200 mL

Dose totale habituelle 30–60 g iode

Enfants:

1–3 mL/kg de poids corporel jusqu'à 40 mL

Dans certains cas jusqu'à 100 mL peuvent être injectés

Administration intra-artérielle

· Artériographies

Artériographie carotidienne globale

5–10 mL/injection

Artériographie fémorale

12–40 mL/injection

Autres

Varie selon le type d'examen

· Angiocardiographie

Adultes:

Artériographies coronaires

4–8 mL/injection

Enfants:

varie selon l'âge, le poids et la pathologie (maximum 8 mL/kg)

Administration intrathécale

· Myélographie cervicale (injection lombaire)

7–10 mL

· Myélographie cervicale (injection latéro-cervicale)

6–8 mL

Pour minimiser de possibles réactions indésirables une dose totale d'iodede 3 g ne doit pas être dépassée.

Mode d’administration

OMNIPAQUE est utilisé en utilisation monodose.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voirrubrique 4.8) à l'injection du produit de contraste iodé (OMNIPAQUE)

· Thyréotoxicose manifeste

· Hystérosalpin­gographie en cas de grossesse

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

· Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risqueallergique existe. Quelles que soient la quantité de produit de contraste et lavoie d'administration utilisée, des symptômes tels qu'angioedème,con­jonctivite, toux, prurit, rhinite, éternuements et urticaire peuventindiquer une réaction d’hypersensibilité nécessitant un traitement.

· le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit despécialités administrées localement pour l'opacification de cavitéscorpore­lles :

a) l'administration par certaines voies particulières (articulaire,bi­liaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique nonnégligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

b) l'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement unediffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, onne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5% de la dose administrée, le resteétant éliminé par les fécès. Par contre en cas d'altération de lamuqueuse, l'absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas deperforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament estéliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiquesdose-dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.

c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant ettoujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voied'adminis­tration.

Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effetsindésirables, s'opposent :

· Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voieslocales.

· Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées àl'état normal.

4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits decontraste iodés 4.4.1.1 Mises en garde spéciales

Hypersensibilité

Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine deréactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Ellespeuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.

Ces réactions se manifestent habituellement par des symptômes cutanés ourespiratoires mineurs tels que légères difficultés respiratoires, rougeurs dela peau (érythème), urticaire, prurit ou œdème du visage. Les réactionssévères telles qu'angiooedème, œdème sous-glottique, spasme bronchique etchoc sont rares. Ces réactions surviennent habituellement dans l'heure qui suitl'adminis­tration du produit de contraste.

Dans de rares cas, l'hypersensibilité peut apparaître de façon retardée(après quelques heures ou quelques jours), mais ces cas mettent rarement en jeule pronostic vital et affectent principalement la peau.

Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate lesmoyens nécessaires à une réanimation d'urgence.

Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

· Toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéinestissu­laires.

· Action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteursendogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation),plus fréquente avec les produits hyperosmolaires.

· Allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contrasteOMNIPAQUE (anaphylaxie).

· Réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanéesretardées).

Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédenteadmi­nistration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté denouvelle réaction en cas de ré administration du même, ou éventuellementd'un autre, produits de contraste iodé et sont donc considérés comme sujetsà risque.

Les patients traités par bêtabloquants adrénergiques, en particulier lespatients asthmatiques, peuvent avoir un seuil de bronchospasme plus bas et sontmoins sensibles au traitement par bêta-agonistes et adrénaline, ce qui peutnécessiter l’utilisation de doses plus élevées. Ces patients peuventégalement présenter des symptômes atypiques d’anaphylaxie qui peuvent êtremal interprétés comme une réaction vagale.

Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.4.1.2.5.)

Il convient de s'assurer avant l'administration de produit de contraste iodéque le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique oubiologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif à viséethérapeutique.

En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits decontraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par lathyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation del'iodurie.

4.4.1.2. Précau­tions d'Emploi
4.4.1.2.1. In­tolérance au produit de contraste iodé

Avant l'examen :

· Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur lesantécédents.

Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés commeprémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réactiond'into­lérance (intolérants connus à un produit de contraste iodé). Il estnéanmoins possible qu'ils n’empêchent pas la survenue d’un chocanaphylactique et il est possible qu’ils en masquent les symptômesinitiaux.

Les produits de contraste iodés ne doivent être utilisés qu'à conditionde pouvoir mettre en œuvre un traitement d'urgence. Ceci implique ladisponibilité de l'équipement technique et médical nécessaire, d'uneexpérience médicale suffisante et d'un personnel compétent. En principe, lesmesures nécessaires à un traitement immédiat des réactions graves et lematériel requis pour répondre à une urgence doivent être disponibles.Lor­squ'un état de choc est imminent, l'administration du produit de contrastedoit être immédiatement arrêtée et – si nécessaire – un traitementintra­veineux spécifique doit être instauré. Le maintien d'une canule soupleou d'un cathéter à demeure (afin de disposer d'un abord veineux immédiat) estrecommandé pendant toute la durée de l'examen radiographique.

Après l'examen :

· Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit resteren observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirablesgraves surviennent dans ce délai.

· Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées(jusqu'à 7 jours) (voir rubrique 4.8).

Hydratation

Une hydratation suffisante doit être assurée avant et aprèsl'adminis­tration du produit de contraste. Si nécessaire, le patient doit êtrehydraté par voie intraveineuse jusqu'à élimination complète du produit decontraste.

Ceci s'applique en particulier aux patients présentant une altérationpré­existante de la fonction rénale, une dysprotéinémie ou uneparaprotéinémie, un diabète sucré, une hyperuricémie, ainsi qu'auxnouveau-nés, aux nourrissons, aux tout jeunes enfants, aux patients âgés etaux patients en mauvais état général.

4.4.1.2.2. In­suffisance rénale

Il peut apparaître une insuffisance rénale réversible. Des antécédentsde néphropathie, des antécédents d'insuffisance rénale après administrationde produits de contraste, une insuffisance rénale préexistante, unenéphropathie diabétique, un âge supérieur à 60 ans, une déshydratation,une artériosclérose avancée, une insuffisance cardiaque décompensée, defortes doses de produit de contraste et des injections multiples, uneadministration directe de produit de contraste dans l'artère rénale, uneexposition à d'autres substances néphrotoxiques, une hypertension sévère etchronique, une hyperuricémie et une paraprotéinémie (par ex. plasmocytome,ma­croglobulinémi­e), enfants de moins de 1 an, sujets âgés athéromateux sontdes facteurs prédisposants.

Les mesures préventives recommandées sont les suivantes :

· identifier les patients à risque,

· hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant. Sinécessaire, maintenir une voie d’abord veineuse après la procédure etjusqu’à-ce que le produit de contraste ait été éliminé parles reins,

· éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telleassociation est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologiquerénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, lesorganoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarn et,certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir,téno­fovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels quela ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide),

· réduire la dose à son minimum,

· respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorationsra­diologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvelexamen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.

Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contrasteiodés, car ces derniers sont dialysables. La programmation des séances n’apas à être modifiée.

Patients diabétiques traités par la metformine

· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par lametformine en se fondant sur le débit de filtration glomérulaire.

Fonction rénale normale : l'administration de metformine est arrêtée dèsl'administration du produit de contraste pour une période d'au moins 48 heuresou jusqu'au retour d'une fonction rénale normale.

Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence :si l'examen s'impose, des précautions doivent être mises en place: arrêt dela metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale, du pH plasmatique etrecherche des signes d'acidose lactique.

4.4.1.2.3. In­suffisance hépatique

Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une insuffisancehé­patique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation quimajore le risque de rétention du produit de contraste.

4.4.1.2.4. Asthme

L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un produit decontraste iodé. Une attention particulière est nécessaire en cas de crised'asthme déclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accrude survenue d'un bronchospasme.

4.4.1.2.5. Dys­thyroïdie

En raison de la présence d’iodure dans les solutions et de l'iodeégalement libéré par désiodation après l'administration, les produits decontraste iodés influencent la fonction thyroïde. Ceci peut induire unehyperthyroïdie ou même une crise thyréotoxique chez les patientsprédis­posés. A ce propos, les patients à risque sont ceux présentant unehyperthyroïdie manifeste qui n'a pas encore été diagnostiquée, ceux atteintsd'une hyperthyroïdie latente (souvent des patients présentant un goitrenodulaire) et ceux présentant un nodule thyroïdien autonome (souvent despatients âgés, notamment dans les régions présentant un manque d'iode). Siune administration de produits de contraste iodés est programmée chez despatients présentant un risque potentiel, leur fonction thyroïdienne doit êtreévaluée avant la réalisation de l'examen radiologique et une hyperthyroïdieou un nodule thyroïdien autonome doit être exclu.

Avant d'administrer un produit de contraste iodé, il convient de s'assurerque le patient ne va pas bénéficier d'une scintigraphie thyroïdienne ou detests de la fonction thyroïdienne ou encore d'un traitement par ioderadioactif, car l’administration de produits de contraste iodés, quelle qu'ensoit la voie, perturbe les dosages hormonaux et la fixation de l’iode par lathyroïde ou les métastases d'un cancer thyroïdien jusqu’à la normalisationde l’excrétion urinaire de l'iode. (Voir aussi rubrique 4.5).

A la suite d'une injection de produit de contraste iodé, il existeégalement un risque d'induction d'une hypothyroïdie. Ce risqued'hypot­hyroïdie existe également chez les nouveau-nés qui ont reçu, ou dontla mère a reçu, un produit de contraste iodé.

4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères

En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathi­e,d'hypertensi­on artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risquesd'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, detroubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration duproduit de contraste iodé.

Les patients atteints de maladies cardiaques sévères, de maladiescardi­ovasculaires et d’hypertension pulmonaire ont un plus grand risque devariations sévères des paramètres hémodynamiques et électrophysio­logiquescardi­aques (stimulation et conduction). Ceci est spécialement vrai après uneadministration intracoronaire, ventriculaire gauche ou ventriculaire droite duproduit de contraste (voir également rubrique 4.8).

Les patients présentant une insuffisance cardiaque, une coronaropathi­esévère, un angor instable, une valvulopathie, des antécédents d'infarctus dumyocarde, un pontage coronarien ou une hypertension artérielle pulmonaire sontplus prédisposés aux réactions cardiaques.

Chez les patients âgés et les patients présentant des cardiopathies­préexistantes, les réactions accompagnées de signes ischémiques à l'ECG etd'arythmies sont plus fréquentes.

Chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque, l'injectionin­travasculaire de produit de contraste peut induire un œdème pulmonaire.

4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central

Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

· en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chezles patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctuscérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdèmecérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).

· en cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique(éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autressubstances.

Un cas d’encéphalopathie a été rapporté après l’utilisation del’iohexol (voir rubrique 4.8). L’encéphalopathie post-contraste peut semanifester par des symptômes et des signes de dysfonctionnement neurologiquetels que maux de tête, troubles de la vision, cécité corticale, confusion,con­vulsions, perte de coordination, hémiparésie, aphasie, perte deconsciences, coma et œdème cérébral. Les symptômes surviennentgé­néralement dans les minutes ou heures suivant l’administration del’iohexol, et généralement se résout en quelques jours.

Les facteurs qui augmentent la perméabilité de la barrièrehémato-encéphalique faciliteront le passage des produits de contraste vers letissu cérébral et peuvent conduire à des réactions du système nerveuxcentral, par exemple une encéphalopathie.

Le produit doit être utilisé avec prudence chez les patients présentantdes conditions qui perturbent l’intégrité de la barrièrehémato-encéphalique (BHE).

La prudence est recommandée en cas d'administration intravasculaire chez despatients présentant un infarctus cérébral aigu ou une hémorragieintra­crânienne aiguë ainsi que chez ceux atteints de maladies entraînant unealtération de la barrière hémato-encéphalique et chez les patientsprésentant un œdème cérébral ou une démyélinisation aiguë ou uneathérosclérose cérébrale avancée. Des tumeurs ou des métastasesintra­crâniennes et une épilepsie peuvent augmenter la fréquence des crisesconvulsives après administration d'un produit de contraste. Les symptômesneuro­logiques provoqués par des métastases ainsi que les pathologiesdé­génératives ou inflammatoires peuvent être aggravés par l'administrationde produits de contraste. L'injection intra-artérielle de produit de contrastepeut induire un vasospasme responsable d'une ischémie cérébrale. Les patientsprésentant des maladies cérébro-vasculaires symptomatiques, des antécédentsd'ac­cident vasculaire cérébral ou de fréquents accidents ischémiquestran­sitoires ont un risque accru de complications neurologiques dus au produitde contraste après une injection intra-artérielle.

Si une encéphalopathie post-contraste est suspectée, une prise en chargemédicale adaptée doit être instaurée et l’iohexol ne doit pas êtreréadministré.

4.4.1.2.8. Phé­ochromocytome

Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crisehypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste etnécessitent une prise en charge adaptée (alpha-bloquants) avant l'examen.

4.4.1.2.9. My­asthénie

L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes demyasthénie.

4.4.1.2.10. Ma­joration des effets secondaires

Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration deproduit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcésd'ex­citation, l'anxiété et la douleur.

Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pouvant allerjusqu'à la sédation.

4.4.1.2.11. Dré­panocytose

Lorsqu'ils sont injectés par voie intraveineuse ou intra-artérielle, lesproduits de contraste peuvent favoriser une falciformation des hématies chezles sujets atteints d'une forme homozygote de drépanocytose.

4.4.1.2.12. Autres facteurs de risque

Chez les patients souffrant de maladies auto-immunes, il a été observé descas de vascularite grave ou des syndromes du type de celui deStevens-Johnson.

Les maladies neurologiques ou vasculaires sévères, notamment cellesprésentes chez les personnes âgées, sont des facteurs de risque de survenuede réactions aux produits de contraste.

4.4.1.2.13 Ex­travasation

L’extravasation de produit de contraste peut en de rares occasions causerdes douleurs locales, œdèmes et érythèmes, qui régressent généralementsans séquelles. Cependant, des inflammations et même des nécroses tissulairesont été observées. L’élévation et le refroidissement de la régionaffectée sont recommandés en tant que mesures de routine. La décompression­chirurgicale peut être nécessaire en cas de syndrome de compartiment.

4.4.1.2.14 Po­pulation pédiatrique

Une hypothyroïdie transitoire a été rapportée chez les nourrissonspré­maturés, chez les nouveau-nés et chez les autres enfants aprèsadministration de produit de contraste iodé. Les prématurés sontparticulière­ment sensibles aux effets de l’iode. Il est recommandé desurveiller la fonction thyroïdienne des nouveau-nés durant la premièresemaine de la vie, en cas d’administration de produit de contraste iodé à lamère durant la grossesse. Une surveillance de la fonction thyroïdienne estrecommandée entre 2 et 6 semaines, particulièrement chez les nouveau-nés defaible poids ou les prématurés (voir aussi rubrique 4.6).

Particulièrement chez les nourrissons et les petits enfants, une hydratationadéquate doit être assurée avant et après l’administration de produit decontraste. Les traitements néphrotoxiques doivent être suspendus. Le débit defiltration glomérulaire moindre, âge-dépendant, chez les nourrissons peutaussi provoquer une excrétion ralentie des produits de contraste.

Les petits nourrissons (<1 an) et particulièrement les nouveau-nés sontsujets à des troubles électrolytiques et à des altérationshé­modynamiques.

4.4.2. Mises en garde et Précautions d'emploi propres à certaines voiesd'adminis­tration avec diffusion systémique notable 4.4.2.1. Spéci­alités injectables par voie intrathécale Précautions d'emploi

L'indication d'une myélographie doit être soigneusement pesée chez lesmalades ayant un risque épileptogène accru, des antécédents épileptiques,ou présentant une grave insuffisance hépatorénale.

Les malades sous traitement anticonvulsivant ne doivent pas interrompre leurtraitement. Les manipulations du malade pendant et après l'examen doivent êtrede faible amplitude. Apres l'examen, le malade doit rester allongé, la tête etle thorax surélevés de 20° pendant au moins 8 heures. La surveillance dupatient est attentive pendant 24 heures pendant lesquelles il est recommandéau patient de ne pas se pencher. Les patients susceptibles d’avoir un seuilépileptogène bas ne doivent pas être laissés seuls pendant les24 premières heures.

4.4.2.2. Cathé­térisme vasculaire

Lors de la réalisation de procédures de cathétérisme vasculaire, uneattention particulière doit être réservée à la technique angiographique etle cathéter doit être rincé fréquemment (avec une solution d’héparine) demanière à minimiser le risque de thrombose et d’embolie lié à laprocédure.

Coagulopathie

Une angiographie par cathétérisme avec produit de contraste entraîne unrisque d'événements thromboemboliques. In vitro, les produits de contraste nonioniques ont un plus faible effet anticoagulant que les produits de contrasteioniques. Ceci doit être pris en compte au cours d'un cathétérisme car, endehors des produits de contraste, de nombreux autres facteurs peuvent égalementfavoriser le développement d'événements thromboemboliques. Ces facteurs sontles suivants : durée de l'examen, nombre d'injections, type de cathéter et deseringue, existence de maladies sous-jacentes et médicaments concomitants. Afinde minimiser le risque de thrombo-embolie lié à l'examen, il convient derespecter une technique angiographique très rigoureuse et d'irriguerfré­quemment les cathéters utilisés (ex : avec une solution d’héparine), enoutre, la durée de l'examen devra être aussi courte que possible.

La prudence est également recommandée chez les patients présentant unehomocystéinurie (risque d'induction d'une thrombo-embolie).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

4.5.1. Médicaments

+ Metformine chez le diabétique (voir rubrique 4.4 —Insuffisanceré­nale).

+ Radiopharmace­utiques (voir rubrique 4.4/Mises en garde spéciales)

Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines lacapture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'unepart un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre partune baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection deradiopharma­ceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il estpréférable de l'effectuer avant l'injection de produit decontraste iodé.

+ Béta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme deconversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs del'angiotensine.

Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes decompensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit enêtre informé avant l'injection de produit de contraste iodé et disposer desmoyens de réanimation.

+ Diurétiques

En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, uneréhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter lesrisques d'insuffisance rénale aiguë.

+ Interleukine 2

Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste encas de traitement récent par l'interleukine 2 et interférons (voieintravei­neuse): érythème, éruption cutanée ou plus rarement hypotension,o­ligurie, voire insuffisance rénale.

+ Autres médicaments

L’utilisation concomitante de certains neuroleptiques ou antidépresseur­stricycliques est susceptible de réduire le seuil épileptogène et doncd’augmenter le risque de crises convulsives induites. Les antalgiques,an­tiémétiques et sédatifs de la famille des phénothiazines sont susceptiblesde diminuer le seuil épileptogène lors de l'injection intrathécale de produitde contraste.

4.5.2. Autres formes d'interactions

Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma etl'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, deprotéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate); ilest recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures quisuivent l'examen.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Embryotoxicité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

Fœtotoxicité

Comme au cours de la grossesse, l'exposition aux rayons X doit être évitéeautant que possible, avec ou sans agent de contraste iodé, le bénéfice del'examen par rayon X devra être envisagé avec précaution.

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit àla mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après14 semaines d'aménorrhée. A part l'exposition du fœtus aux radiations, laprise en considération du bénéfice-risque après administration d'un produitde contraste iodé devra également prendre en compte la sensibilité de lathyroïde fœtale à l'iode, car la surcharge iodée ponctuelle consécutive àl'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdiefœtale.

Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendujustifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit decontraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez unefemme enceinte est bien pesée.

La fonction thyroïdienne des nouveau-nés doit être surveillée durant lapremière semaine de la vie, en cas d’administration de produit de contrasteiodé à la mère durant la grossesse. Il est recommandé de surveiller ànouveau la fonction thyroïdienne entre 2 et 6 semaines, particulièremen­tchez les nouveau-nés dont le poids de naissance est faible et chez lesprématurés.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ontpas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développementfœtal et post natal.

Allaitement

Les produits de contraste sont faiblement excrétés dans le lait maternel etdes quantités minimes sont absorbées par l’intestin. Dans une étude, laquantité de iohexol excrétée dans le lait maternel dans les 24 heuressuivant l’administration était de 0,5% de la dose. La quantité de iohexolingérée par le bébé dans les premières 24 heures correspond à seulement0,2% de la dose pédiatrique.

Une administration ponctuelle de produit de contraste iodé à la mère nenécessite pas l'interruption d'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il n’est pas recommandé de conduire un véhicule ou d’utiliser desmachines pendant l’heure qui suit la dernière administration ou pendant24 heures en cas d’administration intrathécale (voir section 4.4).Cependant, une évaluation au cas par cas doit être réalisée si dessymptômes persistent après une myélographie.

4.8. Effets indésirables

Un effet indésirable est dit :

· très fréquent si la fréquence est ≥ 10 %

· fréquent si la fréquence est ≥ 1 % et < 10 %

· peu fréquent si la fréquence est ≥ 0, 1 % et < 1 %

· rare si la fréquence est comprise entre ≥ 0,0 1 % et < 0, 1 %

· très rare si la fréquence est < 0,01 %

4. 8. 1. Réactions anaphylactoïdes etd'hypersensi­bilité (rare)

Les réactions d’hypersensibilité peuvent se manifester indépendamment dela dose et du mode d’administration. Des symptômes modérés peuventreprésenter les premiers signes d’une réaction ou d’un chocanaphylactoïde grave. L’administration de produit de contraste doit dans cecas être arrêtée immédiatement et, si nécessaire, un traitement spécifiqueadmi­nistré par la voie d’abord vasculaire. Les réactionsd’hy­persensibilité cutanées tardives peuvent apparaître jusqu’àplusieurs jours après administration.

Les réactions d'hypersensibilité, incluant les réactions anaphylactiquesou anaphylactoïdes, pouvant aller jusqu'au décès regroupent l'un ou plusieursdes effets suivants :

4.8.1.1. Cutanéo – muqueux

Peu fréquent :

· immédiates : prurit, érythème, rougeur, urticaire localisé ouétendue, œdème de Quincke

· retardées : eczéma, exanthème maculo papuleux, érythème polymorpheet, exceptionnellement, syndrome Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell.

Rare : conjonctivite

Fréquence inconnue : Vascularite, nécrose toxique épidermique, dermatitebulleuse, rash avec éosinophilie et symptômes systémiques, psoriasis.

4.8.1.2. Respi­ratoires

Peu fréquent :

Crise d'éternuements, toux, sensation de gorge serrée, dyspnée, œdèmelaryngé, spasme laryngé, bronchospasme, signes et symptômes respiratoires­sévères, œdème pulmonaire non cardiogénique, arrêt respiratoire.

Rare : Rhinite.

4.8.1.3. Cardio-vasculaires

Peu fréquent : Hypotension, vertiges, malaise, tachycardie, arrêtcardiaque.

Fréquence inconnue : Arrêt cardio-respiratoire

4.8.1.4. Autres manifestations

Peu fréquent : Nausées, vomissements, douleurs abdominales.

4.8.2. Autres effets indésirables

4.8.2.1. Cardi­ovasculaires

Peu fréquent :

· Malaise vagal, troubles du rythme, angor, infarctus du myocarde, plusfréquents en cas d'injection intra coronaire.

· Collapsus cardiovasculaire de gravité variable pouvant survenird'emblée, sans aucun signe annonciateur, ou compliquer les manifestation­scardiovascula­ires décrites ci-dessus.

Rare : Bradycardie

Très rare : Hypertension

Fréquence inconnue : Spasme des artères coronaires, choc, défaillancecar­diaque, cyanose, thrombophlébite, thrombose veineuse.

4.8.2.2. Neuro­sensoriels

Peu fréquent :

· Administration systémique : sensation de chaleur, céphalées (pouvantêtre intenses et prolongées).

· Examens au cours desquels le produit de contraste iodé est à uneconcentration élevée dans le sang artériel cérébral : agitation, étatconfusionnel, désorientation, hallucinations, troubles du langage, aphasie,dysarthrie, troubles visuels (photophobie, cécité transitoires) troublesauditifs, perte auditive transitoire, tremblement, hypoesthésie, paresthésies,pa­résie / paralysie, modifications mineures de l'EEG, convulsions,som­nolence.

Très rare : Encéphalopathie transitoire, stupeur, accident vasculairecérébral.

Fréquence inconnue : encéphalopathie induite par les produits de contraste(com­prenant perte de mémoire transitoire, coma, amnésie rétrograde),an­xiété, œdème cérébral.

Voie intrathécale :

Peu fréquent : syndrome méningé, probablement dû à une diminution de lapression lombaire, résultant de la fuite de liquide céphalorachidien au pointde ponction (un retrait excessif du LCR doit être évité afin de minimiser ladiminution de pression); douleurs radiculaires, méningite aseptique (dontméningite chimique).

Rare : Vertiges

Très rare : Convulsions, Encéphalopathie transitoire, stupeur.

Fréquence inconnue : Anomalies de l’électroencép­halogramme, état demal épileptique, syndrome méningé, agitation, photophobie, encéphalopathi­etransitoire induite par les produits de contraste comprenant perte de mémoiretransitoire, coma, stupeur, amnésie rétrograde.

4.8.2.3. Digestif

Peu fréquent :

· Nausées, vomissements, hypertrophie des parotides dans les jours quisuivent l'examen, hypersalivation, troubles transitoires du goût.

· Douleurs abdominales et diarrhée surtout liées à l'administration parvoie orificielle digestive haute ou basse.

· Augmentation de l'amylasémie, due à la pression d'injection, et,rarement, survenue d'une pancréatite aiguë après une CPRE.

Fréquence inconnue :

· Aggravation d’une pancréatite, pancréatite aiguë.

4.8.2.4. Respi­ratoires

Fréquent : Modification transitoire de la fréquence respiratoire

Peu fréquent : Œdème du poumon.

Rare : arrêt respiratoire

Fréquence inconnue : syndrome de détresse respiratoire aigüe, apnée,aspiration, crise d’asthme,

4.8.2.5. Troubles des tissus cutanés et sous-cutanés

Rare : Rash, prurit, urticaire

Fréquence inconnue : Dermatite bulleuse, syndrome de Stevens-Johnson,érythème multiforme, nécrolyse épidermique toxique, exanthème pustuleuxaigu généralisé, rash médicamenteux avec éosinophilie et symptômessysté­miques, érythème, éruption cutanée, desquamation.

4.8.2.6. Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

Fréquence inconnue : Faiblesse musculaire, spasme musculo-squelettique

4.8.2.7. Rénaux (voir rubrique 4.4)

Très rares : Une augmentation transitoire de la créatininémie peut êtreobservée mais l'insuffisance rénale aiguë anurique est très rare.

4.8.2.8. Thyroïdi­ens (voir rubriques 4.4 et 4.5)

Fréquence inconnue : Thyrotoxicose, hyperthyroïdie transitoire,hy­pothyroïdie transitoire.

4.8.2.9. Troubles sanguins et des vaisseaux

Fréquence inconnue : Thrombocytopénie

4.8.2.10. Effets locaux

Peu fréquent : Hyperhidrose, sensation de froid, réactions vasovagales

Rare : Fébrilité.

Très rare :

· Douleur et œdème locaux bénins, transitoires peuvent apparaître aupoint d'injection en l'absence d'extravasation du produit injecté. Enadministration intra-artérielle, la sensation douloureuse au site d'injectiondépend de l'osmolalité du produit injecté. En cas d'extravasation, uneréaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent êtreobservées.

· Thrombophlébite.

4.8.2.11. Autres manifestations

Très rare :

· Arthralgie, arthrite.

· Utilisation intrathécale : Douleurs dorsales, cervicales, auxextrémités, spasmes musculaires.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les données précliniques d’Omnipaque sont en faveur d’une grande margede sécurité et aucune dose maximale n’a été établie pour l’utilisationin­travasculaire de routine. Un surdosage symptomatique est improbable chez lespatients dont la fonction rénale est normale à moins que le patient n’aitreçu plus de 2000 mg I/kg de poids corporel sur une courte période. La duréede la procédure est importante pour la tolérance rénale des fortes doses deproduit de contraste (t1/2 = 2 heures). Le surdosage accidentel est plusprobable dans le cas de procédures angiographiques complexes chez l’enfant,en particulier quand de multiples administrations de produit de contraste avecde fortes concentrations sont pratiquées.

En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit êtrecompensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit êtresurveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peutêtre réalisée. Il n’y a pas d’antidote spécifique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Produit de contraste iodé, code ATC :V08AB02

(V : divers)

Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique, monomère, debasse osmolalité.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Environ 100 % de la dose injectée par voie intraveineuse de iohexol sontexcrétés inchangés à travers les reins dans les 24 heures chez les patientsdont la fonction rénale est normale. La demie-vie d'élimination estapproximati­vement de 2 heures chez les patients ayant une fonction rénalenormale.

Aucun métabolite n'a été détecté.

La liaison d'Omnipaque aux protéines est très faible (<2%). Elle n'a pasde conséquence clinique et peut de ce fait être négligée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Trométamol, calcium édétate de sodium (E 385), acide chlorhydrique, eaupour préparations injectables.

Le pH du produit est compris entre 6,8 et 7,6.

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

Utiliser une seringue séparée

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Flacon (verre) de 20 mL, 50 mL, 100 mL ou 200 mL : A conserver à unetempérature ne dépassant pas +30°C, à l'abri de la lumière et des rayonsionisants.

Le produit réchauffé en vue de l’administration peut être conservé3 mois à une température de +37°C.

10 mL en flacon (polypropylène) de 20 mL : A conserver à unetempérature ne dépassant pas +30°C, à l'abri de la lumière et des rayonsionisants.

Le produit réchauffé en vue de l’administration peut être conservé1 semaine à température de +37°C.

Flacons (polypropylène) de 50 mL, 75 mL, 100 mL, 150 mL, 175 mL ou200 mL : A conserver à une température ne dépassant pas +30°C, à l'abride la lumière et des rayons ionisants.

Le produit réchauffé en vue de l’administration peut être conservé1 mois à une température de +37°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacons en verre :

Le produit est présenté dans des flacons pour injection (20 mL) et dansdes flacons bouteilles pour perfusion (50, 100 et 200 mL). Ces contenants sonten verre borosilicaté incolore, hautement résistant (Type I). Ils sontobturés par des bouchons en caoutchouc halobutyl (Type I), et scellés avec unsceau " flip off/tear off – disque de plastique plat " ; boîtes de 1, 6 ou10 flacons.

Flacons et bouteilles en polypropylène :

Le produit est présenté en flacon et flacon bouteille en polypropylène.Les flacons de 20 mL remplis à 10 mL sont en polypropylène rigide avec uncol dévissable. Les flacons bouteilles de 50 mL remplis à 50 mL, de 100 mLremplis à 75 mL ou 100 mL et de 200 mL remplis à 150 mL, 175 mL ou200 mL présentent un bouchon en matière plastique dévissable serti d’unanneau d’inviolabilité ; boîte de 1 ou 10 flacons.

Boîtes avec nécessaire d’administration :

Présentations de 50 mL, 100 mL ou 150 mL en flacon bouteillepoly­propylène avec seringue, microperfuseur, raccord, cathéter.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Comme tous les produits à usage parentéral, OMNIPAQUE doit être contrôlévisue­llement pour vérifier l'absence de particules ou de changement de couleuret contrôler l'intégrité du conditionnement avant l'emploi. Ce produit doitêtre transféré dans une seringue juste avant l'emploi. Les flacons sont àusage unique et toute quantité résiduelle doit être rejetée.

OMNIPAQUE peut être réchauffé à la température corporelle avantl'adminis­tration.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

GE HEALTHCARE SAS

22/24, AVENUE DE L’EUROPE

78140 VELIZY VILLACOUBLAY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 326 815 7 0 : 10 mL en flacon (verre) ; boîte de 1

· 34009 555 321 2 5 : 10 mL en flacon (verre) ; boîte de 10

· 34009 346 006 7 8 : 10 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 1

· 34009 561 473 5 9 : 10 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 10

· 34009 326 816 3 1 : 50 mL en flacon (verre) ; boîte de 1

· 34009 333 498 3 7 : 50 mL en flacon (polypropylène); boîte de 1 +seringue + microperf.

· 34009 555 322 9 3 : 50 mL en flacon (verre) : boîte de 10

· 34009 346 007 3 9 : 50 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 1

· 34009 561 474 1 0 : 50 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 10

· 34009 353 184 4 2 : 75 mL en flacon (polypropylène) ; boîte de 1

· 34009 562 392 9 0 : 75 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 10

· 34009 326 818 6 0 : 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 1

· 34009 346 009 6 8 : 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 1 + matérielpour injection

· 34009 555 323 5 4 : 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 10

· 34009 353 185 0 3 : 100 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 1

· 34009 266 755 3 0 : 100 ml en flacon (polypropylène) + seringue pourinjecteur Nemoto (+ microperfuseur + raccord) et cathéter ; boîte de 1

· 34009 266 757 6 9 : 100 ml en flacon (polypropylène) + seringue pourinjecteur Medrad Stellant (+ microperfuseur + raccord) et cathéter ; boîtede 1

· 34009 301 877 2 2 :100 mL en flacon (polypropylène) + tubulure patientpour injecteur Ulrich CT motion et cathéter ; boîte de 1

· 34009 562 393 5 1 : 100 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 10

· 34009 353 186 7 1 : 150 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 1

· 34009 266 758 2 0 : 150 ml en flacon (polypropylène) + seringue pourinjecteur Nemoto (+ microperfuseur + raccord) et cathéter ; boîte de 1

· 34009 266 759 9 8 : 150 ml en flacon (polypropylène) + seringue pourinjecteur Medrad Stellant (+ microperfuseur + raccord) et cathéter ; boîtede 1

· 34009 301 877 3 9 : 150 mL en flacon (polypropylène) + tubulurepatient pour injecteur Ulrich CT motion et cathéter ; boîte de 1

· 34009 562 394 1 2 : 150 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 10

· 34009 353 187 3 2 : 175 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 1

· 34009 562 395 8 0 : 175 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 10

· 34009 331 446 6 1 : 200 mL en flacon (verre) ; boîte de 1

· 34009 557 708 1 7 : 200 mL en flacon (verre) ; boîte de 6

· 34009 353 189 6 1 : 200 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 1

· 34009 562 396 4 1 : 200 mL en flacon (polypropylène) ; boîtede 10

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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