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OPTIDESO 20 microgrammes/150 microgrammes, comprimé - résumé des caractéristiques

Contient des substances actives:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - OPTIDESO 20 microgrammes/150 microgrammes, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OPTIDESO 20 microgrammes/150 microgrammes, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Désogestrel..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........0,15 mg

Ethinylestradi­ol...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......0,02 mg

Pour un comprimé blanc (comprimé actif).

Les comprimés rouges ne contiennent pas de principes actifs (comprimésplacebo).

Excipient à effet notoire : lactose monohydraté,

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

Le comprimé actif est un comprimé blanc, rond dont les faces sontconvexes.

Le comprimé placebo est un comprimé rouge, rond dont les faces sontconvexes.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Contraception hormonale orale.

La décision de prescrire OPTIDESO doit être prise en tenant compte desfacteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque dethrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à OPTIDESOen comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voirrubriques 4.3 et 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même momentde la journée, pendant 28 jours consécutifs (un comprimé blanc les21 premiers jours puis un comprimé rouge les 7 jours suivants).

Les comprimés doivent être pris dans l’ordre indiqué sur la plaquettether­moformée, tous les jours à peu près à la même heure, si besoin avec unpeu d’eau.

Il est indispensable d’avoir pris les comprimés blancs (actifs) avant decommencer les comprimés rouges (placebo). Une nouvelle plaquette est débutéele lendemain de la prise du dernier comprimé placebo. Durant les 7 joursplacebo, une hémorragie de privation survient habituellement. Elle débutegénéralement 2–3 jours après la prise du dernier comprimé actif et peut sepoursuivre après le début de la plaquette suivante.

Mode d’administration

Début de traitement par OPTIDESO 20 microgrammes/150 microgrammes,com­primé :

· Absence de contraception hormonale le mois précédent :

Prendre le 1er comprimé le 1er jour des règles.

· Relais d'une autre méthode contraceptive estroprogestative (contraceptiforal combiné (COC), anneau vaginal ou système transdermique (patch)) :

Prendre de préférence le 1er comprimé d’OPTIDESO le jour suivant laprise du dernier comprimé actif du contraceptif précédent ou au plus tard lejour qui suit la période habituelle d'arrêt des comprimés ou de prise decomprimés placebo. En relais d’un anneau vaginal ou d’un patch, prendre le1er comprimé d’OPTIDESO de préférence le jour du retrait ou au plus tard lejour prévu pour la nouvelle pose.

· Relais d’une contraception progestative seule (pilule microdosée, formeinjectable, implant) ou d’un système intra-utérin (SIU) contenant unprogestatif :

Le relais d’une contraception microdosée peut se faire à tout moment ducycle et OPTIDESO, comprimé pelliculé devra être débuté le lendemain del’arrêt. Le relais d’un implant ou d’un SIU contenant un progestatif sefait le jour du retrait, ou le jour prévu pour la nouvelle injection s’ils’agit du relais d’un contraceptif injectable. Dans tous les cas, il estrecommandé d’utiliser une méthode complémentaire de contraception nonhormonale pendant les 7 premiers jours de traitement.

· Après une interruption de grossesse du premier trimestre :

Il est possible de débuter OPTIDESO immédiatement. Il n’est pasnécessaire d’utiliser une méthode complémentaire de contraception.

· Après un accouchement ou après une interruption de grossesse dudeuxième trimestre :

Le post-partum immédiat étant associé à une augmentation du risquethrombo-embolique, les contraceptifs oraux estroprogestatifs ne doivent pasêtre débutés moins de 21 à 28 jours après un accouchement ou uneinterruption de grossesse du deuxième trimestre. Si le traitement est débutéplus de 28 jours après un accouchement ou une interruption de grossesse dudeuxième trimestre, il est recommandé d’utiliser une méthodecomplé­mentaire de contraception de type mécanique pendant les 7 premiersjours de traitement. Cependant, si des rapports sexuels ont déjà eu lieu, ilconvient de s’assurer de l’absence de grossesse avant le début de prise decontraceptif oral estroprogestatif ou d’attendre les premières règles.

En cas d’allaitement: voir rubrique 4.6.

Cas d’oubli d’un ou de plusieurs comprimés

L’oubli d’un comprimé expose à un risque de grossesse.

La sécurité contraceptive peut être diminuée en cas d’oubliparticu­lièrement si cet oubli augmente l’intervalle de temps entre le derniercomprimé actif de la plaquette en cours et le 1er comprimé de la plaquettesuivante.

Si l'oubli d'un comprimé est constaté dans les 12 heures qui suiventl'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, etpoursuivre la prise du COC normalement en prenant le comprimé suivant àl'heure habituelle.

Si l'oubli d'un comprimé est constaté plus de 12 heures après l'heurenormale de la prise, l’efficacité contraceptive peut être réduite. En casd'oubli de comprimés, les deux règles suivantes doivent être connues carnécessaires pour choisir la conduite à tenir :

1. La prise de comprimé actifs ne doit jamais être interrompue pendantplus de 7 jours ;

2. Sept jours de prise ininterrompue de comprimés actifs sont nécessairesafin d’obtenir une inhibition correcte de l'axehypothalamo-hypophyso-ovarien.

En conséquence, les conseils suivants pourront être donnés dans le cadrede la pratique quotidienne :

· Semaine 1

Il devra être demandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oubliédès que l'oubli est constaté, même si cela implique la prise de deuxcomprimés en même temps.

Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle. Unecontraception mécanique complémentaire (préservatifs par exemple) estcependant nécessaire pendant les 7 jours suivants. Si des rapports sexuels onteu lieu au cours des 7 jours précédant l’oubli, il existe un risque degrossesse.

Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimésoubliés est important ou que la date de l'oubli est proche de l’intervalle deprise des comprimés verts placebo.

· Semaine 2

Il devra être recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oubliédès que l’oubli est constaté, même si cela implique la prise de deuxcomprimés en même temps.

Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle.

Si les comprimés ont été pris correctement au cours des 7 joursprécédant le premier comprimé oublié, aucune mesure contraceptive­complémentaire n'est nécessaire. Cependant, en cas d'oubli de plusieurscomprimés, il devra être recommandé aux femmes de prendre des précautionscom­plémentaires pendant 7 jours.

· Semaine 3

Le risque de diminution de l'activité contraceptive est maximal en raison dela proximité de la prise des 7 comprimés verts placebo. Il est cependantpossible d'empêcher la diminution de l'effet contraceptif en ajustant commesuit les modalités de prise des comprimés :

o Si la femme a pris correctement tous les comprimés pendant les 7 joursprécédant l'oubli d'un comprimé, aucune mesure contraceptive complémentairen'est nécessaire. Il est possible de suivre l'un des 2 schémas de prisedécrits ci-dessous.

o Dans le cas contraire, il devra être recommandé aux femmes de suivre lepremier schéma de prise et d'utiliser une méthode contraceptive­complémentaire pendant les 7 jours suivants :

Schéma 1 :

Il sera recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dèsque cet oubli est constaté, même si deux comprimés doivent être pris enmême temps. Les comprimés suivants seront ensuite pris à l'heure habituelle.La plaquette suivante doit être commencée dès la fin des comprimés actifs dela plaquette en cours, c'est-à-dire sans prise des comprimés placebo (ceux-cidoivent être jetés). Une hémorragie de privation est peu probable avant lafin de la seconde plaquette, mais des spottings (gouttes ou taches de sang) oudes métrorragies peuvent être observés pendant la durée de prise descomprimés actifs.

Schéma 2 :

Un arrêt de la prise des comprimés actifs de la plaquette en cours peutalternativement être conseillé aux femmes dans cette situation. Dans ce cas,la prise de comprimés placebo pendant au maximum 7 jours, incluant le nombrede jours où des comprimés ont été oubliés, devra être respectée avant decommencer la plaquette suivante.

· Semaine 4

L’efficacité contraceptive n’est pas réduite, la femme devra prendreles comprimés suivants à l’heure habituelle.

Chez une femme ayant oublié de prendre un (des) comprimé(s) actif(s),l'absence d'hémorragie de privation lors la prise des comprimés placebo devrafaire rechercher une éventuelle grossesse.

Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux :

En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des vomissementsou une diarrhée), l’absorption d’un comprimé peut ne pas être complèteet des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises.

Si des vomissements se produisent dans les 3–4 heures suivant la prise ducomprimé, un nouveau comprimé doit être pris en remplacement dès quepossible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les 12 heuresqui suivent l'heure habituelle de prise. Si plus de 12 heures se sontécoulées, les mêmes consignes que celles données pour les oublis decomprimés doivent s'appliquer (voir rubrique 4.2. «Cas d'oubli d'un ouplusieurs comprimés»).

Dans le cas d’épisodes prolongés, une autre méthode contraceptive fiabledoit être envisagée.

4.3. Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisésdans les situations suivantes.

En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors dela prise d’un CHC, interrompre immédiatement le traitement :

· Maladie coronarienne ;

· Valvulopathie ;

· Troubles du rythme thrombogènes ;

· Maladie coronarienne ;

· Valvulopathie ;

· Troubles du rythme thrombogènes ;

· Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patiente traitée par desanticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde[TVP] ou embolie pulmonaire [EP]).

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieveineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y comprisune mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, undéficit en protéine C, un déficit en protéine S.

o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voirrubrique 4.4).

o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4).

· Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :

o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents dethrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes(p. ex. angine de poitrine).

o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accidentvas­culaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémiquetran­sitoire [AIT]).

o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieartérielle, telle qu’une hyperhomocysté­inémie ou la présenced’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulantlu­pique).

o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux.

o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risquesévère tel que :

§ diabète avec symptômes vasculaires,

§ hypertension artérielle sévère,

§ dyslipoprotéinémie sévère,

· Tumeur maligne connue ou suspectée du sein.

· Carcinome de l'endomètre ou toute autre tumeur estrogéno-dépendanteconnue ou suspectée.

· Adénome ou carcinome hépatique, affection hépatique sévère jusqu'auretour à la normale de la fonction hépatique.

· Hémorragies génitales non diagnostiquées.

· hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risquementionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par OPTIDESO doit êtrediscutée avec elle.

En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteursde risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation d OPTIDESO doit êtrediscutée entre le médecin et la patiente.

Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptifhor­monal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. LesCHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sontassociés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autresCHC, tels que OPTIDESO peut être jusqu’à deux fois plus élevé. Ladécision d’utiliser tout autre CHC que ceux associés au risque de TEV leplus faible doit être prise uniquement après concertation avec la patienteafin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé à OPTIDESOl’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que lerisque de TEV est maximal pendant la première année d’utilisation. Certainesdonnées indiquent également une augmentation du risque lors de la reprised’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes,environ 2 sur 10 000 dévelop­peront une TEV sur une période d’un an.Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plusélevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

On estime1 que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant dugestodène, 9 à 12 développeront une TEV sur une période d’un an ; cenombre est à comparer à celui d’environ 62 chez les femmes qui utilisent unCHC contenant du lévonorgestrel.

Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celuiattendu pendant la grossesse ou en période post-partum.

La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

1 Ces incidences ont été estimées à partir de l’ensemble des donnéesdes études épidémiologiques, en s’appuyant sur les risques relatifs liésaux différents CHC en comparaison aux CHC contenant du lévonorgestrel.

2 Point central de l’intervalle de 5–7 pour 10 000 années-femmes surla base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel parrapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6.

Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chezdes utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veineset artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

Facteurs de risque de TEV

Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez lesutilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteursde risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir letableau ci-dessous).

OPTIDESO est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiplesfacteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thromboseveineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteurde risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à lasomme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans cecas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapportbénéfi­ce/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit(voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEV

Facteur de risque

Commentaire

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autresfacteurs de risque sont présents.

Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, touteintervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie outraumatisme ma­jeur

Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, enparticulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque

Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation de lapilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée)et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complèteremobi­lisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afind’éviter une grossesse non désirée.

Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si OPTIDESO n’a pasété interrompu à l’avance.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ouchez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC

Autres affections médicales associées à la TEV

Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique,maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolitehé­morragique) et drépanocytose

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les variceset les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progressiond’une thrombose veineuse.

L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et enparticulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être priseen compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voirrubrique 4.6).

Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC. Les symptômes de la thrombose veineuse profonde(TVP) peuvent inclure :

· gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’uneveine de la jambe ;

· douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentiequ’en position debout ou lors de la marche ;

· sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée dela jambe affectée.

Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’uneaccélération de la respiration ;

· toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

· douleur thoracique aiguë ;

· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sontpas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signesd’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires,p­. ex.).

Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleursoudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’uneextrémité.

Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débutersous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte dela vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presqueimmédi­atement.

Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

Des études épidémiologiques ont montré une association entrel’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolieartérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex.accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliquesartériels peuvent être fatals.

Facteurs de risque de TEA

Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accidentcéré­brovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence defacteurs de risque (voir le tableau). OPTIDESO est contre-indiqué chez lesfemmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs derisque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle(voir rubrique 4.3).

Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possibleque l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risquesassociés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risqueglobal doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugédéfavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

Tableau : Facteurs de risque de TEA

Facteur de risque

Commentaire

Âge

En particulier au-delà de 35 ans

Tabagisme

Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitentutiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception­différente.

Hypertension artérielle

Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmesprésentant d’autres facteurs de risque.

Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrieou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans)

En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’u­tilisation de CHC.

Migraine

L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors del’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événementcéré­brovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

Autres affections médicales associées à des événements indésirablesvas­culaires

Diabète, hyperhomocysté­inémie, valvulopathie cardiaque et fibrillationau­riculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé

Symptômes de TEA

Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.

Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

· apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage,d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensationsver­tigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou àcomprendre ;

· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deuxyeux ;

· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accidentischémique transitoire (AIT).

Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression oud’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

· sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras,l’estomac ;

· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

· battements cardiaques rapides ou irréguliers.

CANCERS GYNECOLOGIQUES

Une méta-analyse regroupant les données de 54 études internationales amis en évidence une légère augmentation du risque de cancer du sein chez lesutilisatrices de contraceptifs estroprogestatifs.

L'augmentation du risque ne semble pas dépendante de la duréed'utilisation. L'influence de facteurs de risque tels que la nulliparité et lesantécédents familiaux de cancer du sein n'est pas établie. Cette augmentationest transitoire et disparaît 10 ans après l'arrêt de son utilisation.

La surveillance clinique plus régulière des femmes sous contraceptifes­troprogestatif, permettant un diagnostic plus précoce, pourrait jouer unrôle important dans l'augmentation du nombre de cancers du seindiagnostiqués.

L'apparition de cancer du sein chez les femmes de moins de 40 ans étantrare, l'augmentation de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices decontraceptifs oraux estroprogestatifs actuelles ou récentes est faible parrapport au risque global d'apparition d'un cancer du sein durant la vie. Lescancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de contraceptifses­troprogestatifs ont tendance à être moins évolués cliniquement par rapportaux cancers diagnostiqués chez les femmes n'en ayant jamais utilisé.

Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifses­troprogestatifs pourraient être associés à une augmentation du risque decancer du col de l'utérus chez les utilisatrices au long cours. Cependant, lacause précise de ces pathologies n'est pas établie et le comportement sexuelou d'autres facteurs comme le papilloma virus humain (HPV) pourraient êtreimpliqués dans ces observations.

Les données publiées ne sont pas de nature à remettre en causel'utilisation des contraceptifs estroprogestatifs dont les bénéficesappa­raissent supérieurs aux risques éventuels.

Par ailleurs, la contraception estroprogestative diminue le risque de cancerde l'ovaire et de l'endomètre.

TUMEURS HEPATIQUES/MALADIES DU FOIE

Dans de rares cas, des tumeurs bénignes du foie, et dans de plus rares casencore, des tumeurs malignes du foie ont été rapportées chez lesutilisatrices de contraceptifs oraux estroprogestatifs. Dans des cas isolés,ces tumeurs ont conduit à des hémorrhagies intra-abdominales mettant en jeu lepronostic vital.

L'apparition ou l'aggravation d'une cholestase lors de grossesse ou de prisede contraceptifs estroprogestatifs oraux a été rapportée, toutefoisl'as­sociation avec les contraceptifs estroprogestatifs n'est pas prouvée. Encas de modification de façon aiguë ou chronique de la fonction hépatique, unarrêt du traitement contraceptif sera nécessaire jusqu'au retour à la normalede la fonction hépatique.

CEPHALEES

La survenue ou l'exacerbation de migraine ou l'apparition de céphaléesinha­bituelles, récurrentes, persistantes ou sévères nécessitent un arrêtimmédiat du traitement et une recherche de la cause.

HYPERTENSION ARTERIELLE

Bien que rare, une augmentation de la pression artérielle a été rapportéechez les femmes sous contraceptifs oraux estroprogestatifs.

Chez les patientes ayant des antécédents d'hypertension artérielle ouayant une hypertension artérielle liée à une pathologie (incluant certainespatho­logies rénales), une autre méthode contraceptive devra être utilisée.En cas d'utilisation de contraceptifs estroprogestatifs oraux chez cespatientes, un suivi médical rapproché est recommandé et le contraceptif seraarrêté en cas d'augmentation significative de la pression artérielle.

AUTRES

· Un examen médical complet avec recherche des antécédents personnels etfamiliaux est nécessaire avant l'initiation du traitement. Il devra êtrerépété périodiquement en cours du traitement.

· Une attention particulière devra être portée aux femmesprésentant :

o une affection métabolique, telle que diabète non compliqué,

o une hyperlipidémie (hypertriglycé­ridémie, hypercholesté­rolémie).Les femmes sous contraceptifs estroprogestatifs et ayant été traitées pourhyperlipidémie doivent être étroitement surveillées. Chez une faibleproportion de patientes, une hypertriglycé­ridémie persistante peutsurvenir.

· Chez des patientes présentant une hypertriglycé­ridémie, lespréparations contenant des estrogènes peuvent être associées avec de raresmais importantes élévations du taux des triglycérides pouvant êtreresponsables de pancréatites.

· Obésité (indice de masse corporelle = poids/taille2 ≥ 30).

· Tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie,fi­brome).

· Hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée.

· Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes avec desantécédents ou présentant une pathologie connue pour être liée ou sedétériorer avec la grossesse ou l'usage de contraceptifs: épilepsie,migraine, otosclérose, asthme, antécédents vasculaires familiaux, varices,herpes gestationis, calculs biliaires, LED, troubles cardiaques, rénaux ouhépatiques, dépression, hypertension artérielle, chorée, syndromehémolytique et urémique.

· Lors des essais cliniques, une aménorrhée non liée à une grossesse aété observée dans 7 % des cycles (soit chez 24 % des femmes pendant toutela durée des essais cliniques) et 3.6 % des femmes ont eu des cyclesaménorrhé­iques consécutifs. Lors des essais cliniques, seulement 1 % desfemmes ont arrêté le traitement en raison de l'aménorrhée.

En cas d'aménorrhée, si OPTIDESO a été pris selon les recommandations, iln'y aura pas lieu d'interrompre le traitement ou de pratiquer un test degrossesse. Si OPTIDESO n'a pas été pris selon les recommandations ou sil'aménorrhée survient après une longue période de cycles réguliers, ilfaudra s'assurer de l'absence de grossesse.

Certaines femmes pourraient avoir une aménorrhée post-thérapeutique(pou­vant être associée à une anovulation) ou une oligoaménorrhée, enparticulier lorsque ce type de symptomatologie était préexistant. Ellescèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelleprescrip­tion, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaires'im­pose.

· Des cas de dépression sous contraceptif oral estroprogestatif ont étérapportés. Les femmes sous contraceptifs oraux estroprogestatifs ayant desantécédents de dépression, doivent être étroitement surveillées.

· En cas de melasme/chloasma apparu lors d'une grossesse ou souscontraceptifs oraux estroprogestatifs, il est recommandé d'éviter lesexpositions solaires pour réduire l'exacerbation de la maladie.

· Les diarrhées et/ou vomissements peuvent diminuer l'absorption descontraceptifs oraux estroprogestatifs (voir rubrique 4.2).

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patientes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Consultation/examen médical

Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par OPTIDESO unerecherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédentsfa­miliaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit êtreexclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doitêtre réalisé, en ayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirerl’at­tention des patientes sur les informations relatives à la thromboseveineuse et artérielle, y compris le risque associé à OPTIDESO20 microgrammes/150 microgrammes, comprimé comparé à celui associé auxautres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connuset la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.

Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement lanotice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examensdoivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptéesà chaque patiente.

Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux neprotègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladiessexue­llement transmissibles.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les interactions entre les contraceptifs estroprogestatifs et d’autressubstances peuvent conduire à une diminution des concentrations plasmatiquesd’es­troprogestatif­s.

La diminution des concentrations plasmatiques d’estroprogestatifs peutprovoquer une augmentation de l’incidence des saignements irréguliers («spottings » ou métrorragies) et éventuellement réduire l’efficacité ducontraceptif estroprogestatif.

Associations contre-indiquées

+ Millepertuis

Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, enraison de l’effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baissed’efficacité voire d’annulation de l’effet dont les conséquences peuventêtre éventuellement graves (survenue d’une grossesse).

Associations déconseillées

+ Inducteurs enzymatiques

Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone,car­bamazépine, oxcarbazépine) ; rifabutine ; rifampicine ; névirapine etefavirenz. Diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation dumétabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l’inducteur. Utiliser depréférence une autre méthode contraceptive, en particulier de typemécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine (voir aussi ci-dessous Associations faisant l’objet deprécautions d’emploi)

Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de lalamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique. Eviter de mettre enroute une contraception orale pendant la période d’ajustement posologique dela lamotrigine.

+ Modafinil

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive pendant le traitementet un cycle après l’arrêt du traitement par le modafinil en raison de sonpotentiel inducteur enzymatique. Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ouune autre méthode contraceptive.

+ Nelfinavir

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution desconcentrations en contraceptif hormonal. Utiliser de préférence une autreméthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif oustérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Ritonavir

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution desconcentrations en contraceptif hormonal. Utiliser de préférence une autreméthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif oustérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

+ Topiramate

Pour des doses de topiramate ≥ 200 mg/jour : risque de diminution del’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier detype mécanique.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Bosentan

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation dumétabolisme hépatique du contraceptif hormonal. Utiliser une méthodecontra­ceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée del’association et un cycle suivant.

+ Griséofulvine

Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation dumétabolisme hépatique du contraceptif hormonal. Utiliser de préférence uneautre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant ladurée de l’association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine

Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de lalamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillancecli­nique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise enroute d’une contraception orale et après son arrêt.

Examens biologiques :

L’utilisation d’associations estroprogestatives peut modifier lesrésultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnelshé­patiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique desprotéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et desfractions lipidiques/li­poprotéiniques, les paramètres du métabolismeglu­cidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Lesmodifications restent en général dans les limites de la normale.

4.6. Grossesse et allaitement

Grossesse

Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.

En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats denombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, unrisque malformatif des estrogènes administrés seuls ou en association, endébut de grossesse.

Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du fœtus(en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs trèsandrogéniques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents(comme celui présenté dans cette spécialité), nettement moins voire pas dutout androgéniques.

En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'enjustifie pas l'interruption.

L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise encompte lors de la reprise de OPTIDESO (voir rubriques 4.2 et 4.4).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucun effet sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n'a été observé.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitementpar contraceptifs estroprogestatifs oraux :

Pour les effets indésirables graves, voir rubrique 4.4.

Lors des essais cliniques, une aménorrhée a été observée chez 15 % despatientes (voir rubrique 4.4). Les effets indésirables les plus fréquemment(> 10 %) rapportés par les patientes durant les essais cliniques de phaseIII et durant le suivi du produit après commercialisation ont été lescéphalées incluant les migraines, et les saignements/spot­tings.

D'autres effets indésirables ont été rapportés au cours de l'utilisationde contraceptifs oraux estroprogestatifs:

Fréquent ≥ 1% et < 10%

Peu fréquent ≥ 0,1% et < 1%

Rare ≥ 0,01% et < 0,1%

Très Rare < 0,01%

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)

Carcinome hépatocellulaire, tumeurs hépatiques bénignes (par exemple:hyperplasie nodulaire focale, adénome hépatique)

Infections et infestations

Vaginite incluant candidose vaginale

Affections du système Immunitaire

Réactions anaphylactiques/ana-phylactoïdes avec de très rares casd'urticaire, angioœdème, troubles circulatoire et respiratoire sévères

Exacerbation d'un lupus érythémateux disséminé

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Modification de l'appétit (augmentation ou diminution)

Intolérance au glucose

Exacerbation d'une porphyrie

Affections psychiatriques

Modification de l'humeur incluant la dépression, modification dela libido

Affections du système nerveux

Nervosité, étourdissement

Exacerbation d'une chorée

Affections oculaires

Irritation par les lentilles de contact

Névrite optique, thrombose vasculaire rétinienne

Affections vasculaires

Thrombo-embolie veineuse Thrombo-embolie artérielle

Affections gastro-intestinales

Nausées, vomissements, douleur abdominale

Crampes abdominales, ballonnement

Pancréatite

Affections hépato biliaires

Ictère cholestatique

Lithiase biliaire, cholestase*, troubles hépatiques et hépatobiliaires (parexemple: hépatite, fonction hépatique anormale)

Affection de la peau et du tissu sous-cutané

Acné

Rashs, chloasma (melasme) avec risque de persistance, hirsutisme,alopécie

Erythème noueux

Erythème multiforme

Affections du rein et des voies urinaires

Syndrome hémolytique urémique

Affections des organes de reproduction et du sein

Douleur et tension mammaires, sécrétion, dysménorrhée, modification dessécrétions vaginales et des règles, ectropion

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Rétention hydrique/œdème

Investigations

Modification du poids (augmentation ou diminution)

Hypertension artérielle, modification des lipides plasmatiques, incluant unehypertrigly­céridémie

*Les contraceptifs oraux estroprogestatifs peuvent aggraver les lithiasesbiliaires et cholestases existantes.

Description de certains effets indésirables particuliers

Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-emboliqueartériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidentsisché­miques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, aété observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus endétails en rubrique 4.4.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé doivent déclarertout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration :Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Des symptômes d'un surdosage par prise orale de contraceptif ont étérapportés chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés de 12 ans etmoins. Les symptômes de surdosage peuvent se manifester par des nausées, desvomissements, une tension mammaire, un étourdissement, une douleur abdominale,une somnolence / fatigue, et des saignements vaginaux chez les jeunes filles. Iln'existe pas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : PROGESTATIFS ET ESTROGENES EN ASSOCIATIONFIXE, Code ATC: G03AA09.

(Système génito-urinaire et hormones sexuelles).

OPTIDESO 20 microgrammes/150 microgrammes, comprimé est un contraceptifestro-progestatif combiné monophasique contenant 0,02 mgd’éthinyl-estradiol et 0,15 mg de désogestrel.

L’indice de Pearl d’OPTIDESO 20 microgrammes/150 microgrammes, comprimé(nombre de grossesse pour 100 années/femmes) étudié sur 25 970 cycles estde 0,05.

Population pédiatrique

Aucune donnée clinique concernant l'efficacité et la sécurité n'estdisponible chez les adolescentes de moins de 18 ans.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

· La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et31 heures.

· La demi-vie du désogestrel est comprise entre 21 heures et42,5 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques n’ont pas mis en évidence de risque particulierpour l’Homme lorsque les COC sont utilisés comme recommandé. Ceci est basésur des études conventionnelles de toxicité à doses répétées, degénotoxicité, du potentiel carcinogénique et de tératogénicité. Cependant,il faut garder à l’esprit que les stéroïdes sexuels peuvent favoriser lacroissance de certains tissus hormono-dépendants et de tumeurs.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimé blanc (actif) :

Lactose monohydraté, amidon de pomme de terre, povidone 25,alpha-tocophérol, acide stéarique

Comprimé rouge (placebo) :

Noyau : lactose monohydraté, amidon de maïs, gélatine, stéarate demagnésium

Pelliculage : hypromellose, macrogol 4000, dioxyde de titane, oxyde defer rouge

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

30 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

21 comprimés blancs et 7 comprimés rouges sous plaquettes(PVC/A­luminium). Boîte de 1, 3, 6 ou 13 plaquette(s).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Sans objet.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRES MAJORELLE

12, RUE DE BERRI

75008 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 279 421–1 ou 34009 279 421 1 2 : 21 comprimés blancs et7 comprimés rouges sous plaquettes (PVC/Aluminium). Boîte de1 plaquette.

· 279 422–8 ou 34009 279 422 8 0 : 21 comprimés blancs et7 comprimés rouges sous plaquettes (PVC/Aluminium). Boîte de3 plaquettes.

· 586 993–2 ou 34009 586 993 2 0 : 21 comprimés blancs et7 comprimés rouges sous plaquettes (PVC/Aluminium). Boîte de6 plaquettes.

· 586 994–9 ou 34009 586 994 9 8 : 21 comprimés blancs et7 comprimés rouges sous plaquettes (PVC/Aluminium). Boîte de13 plaquettes.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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