Résumé des caractéristiques - OXOMEMAZINE CRISTERS 0,33 mg/ml SANS SUCRE, solution buvable édulcorée à l’acésulfame potassique en flacon
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
OXOMEMAZINE CRISTERS 0,33 mg/ml SANS SUCRE, solution buvable édulcorée àl’acésulfame potassique en flacon
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Oxomémazine....................................................................................................................0,033 g
Pour 100 ml de solution buvable.
Excipients à effet notoire :
Sodium : 92,4 mg pour 100 ml.Benzoate de sodium : 0,300 g pour100 ml.
Sirop de glucose hydrogéné (ou maltitol liquide) : 88,0 g pour100 ml.
Ethanol (quantité inférieure à 100 mg par dose).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes en particulier àprédominance nocturne.
4.2. Posologie et mode d'administration
RESERVE A L'ADULTE ET A L'ENFANT DE PLUS DE 2 ANS.
Voie orale.
Utiliser le gobelet doseur.
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 40 kg (soit 12 ans)10 ml par prise, 4 fois par jour.
Chez l'enfantLa posologie quotidienne est fonction du poids de l'enfant (1 ml de solutionbuvable par kg de poids corporel et par jour), soit à titre indicatif :
· Enfant de 13 à 20 kg (soit 2 à 6 ans) : 5 ml par prise, 2 à3 fois par jour,
· Enfant de 20 à 30 kg (soit 6 à 10 ans) : 10 ml par prise, 2 à3 fois par jour,
· Enfant de 30 à 40 kg (soit 10 à 12 ans) : 10 ml par prise, 3 à4 fois par jour.
Les prises sont à renouveler en cas de besoin et espacées de 4 heuresminimum.
Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l'effetsédatif, surtout en début de traitement, de l'oxomémazine.
4.3. Contre-indications
Ce médicament est CONTRE-INDIQUE dans les cas suivants :
· hypersensibilité à la substance active, et notamment auxantihistaminiques, ou à l'un des excipients mentionnés à larubrique 6.1,
· en raison de la présence d'oxomémazine :
o nourrisson (moins de 2 ans) (voir rubrique 4.4),
o antécédents d'agranulocytose,
o risque de rétention urinaire liée à des troublesurétro-prostatiques,
o risque de glaucome par fermeture de l'angle.
· en association avec la cabergoline et le quinagolide (voirrubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spécialesLes toux productives, qui sont un élément fondamental de la défensebronchopulmonaire, sont à respecter.
Il est illogique d'associer un expectorant ou un mucolytique à cemédicament antitussif.
Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher lescauses de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, onne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de lasituation clinique.
Précautions d'emploiLiées à la présence d'oxomémazine
Dans la mesure où les phénothiazines ont été considérées commed'hypothétiques facteurs de risque dans la survenue de mort subite dunourrisson, l'oxomémazine ne doit pas être utilisée chez l'enfant de moins de2 ans.
La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit êtrerenforcée chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement duseuil épileptogène.
L'oxomémazine doit être utilisée avec prudence :
· chez le sujet âgé présentant :
o une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, aux vertigeset à la sédation,
o une constipation chronique (risque d'iléus paralytique),
o une éventuelle hypertrophie prostatique,
· chez les sujets porteurs de certaines affections cardio-vasculaires, enraison des effets tachycardisants et hypertenseurs des phénothiazines,
· en cas d'insuffisance hépatique et/ou rénale sévères (en raison durisque d'accumulation).
En cas d'utilisation chez l'enfant, il convient d'éliminer un asthmebronchique ou un reflux gastro-œsophagien avant d'utiliser l'oxomémazine commeantitussif.
La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l'alcool(voir rubrique 4.5) est fortement déconseillée pendant la durée dutraitement.
Compte-tenu de l'effet photosensibilisant des phénothiazines, il estpréférable de ne pas s'exposer au soleil pendant le traitement.
Les antihistaminiques H1 doivent être utilisés avec prudence en raison durisque de sédation. L'association avec d'autres médicaments sédatifs doitêtre déconseillée (voir rubrique 4.5).
Ce médicament contient 0,300 g de benzoate de sodium pour 100 ml desolution. Le benzoate de sodium peut accroître le risque ictère (jaunissementde la peau et des yeux) chez les nouveau-nés (jusqu’à 4 semaines).
Ce médicament contient du sirop de glucose hydrogéné (ou maltitolliquide). Les patients présentant des problèmes héréditaires raresd’intolérance au fructose ne doivent pas prendre ce médicament. Cemédicament peut avoir un effet laxatif léger. Valeur calorique de 2,3 kcal/gde maltitol.
Ce médicament contient 5 mg de sodium pour 5 ml de solution buvable et9 mg de sodium pour 10 ml de solution buvable ce qui équivaut àrespectivement 0,2% et 0,5% de l’apport alimentaire maximal recommandé parl’OMS de 2 g de sodium par adulte.
Ce médicament contient 0.9265 mg d’alcool (éthanol) par dose de 10 ml.La quantité en dose de 10 ml de ce médicament équivaut à moins de2,31625.10–2 ml de bière ou 9,265.10–3 ml de vin. La faible quantitéd’alcool contenue dans ce médicament n’est pas susceptible d’entrainerd’effet notable.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Médicaments abaissant le seuil épileptogène
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant leseuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de lasévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment parla plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines etbutyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
Médicaments atropinique
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuventadditionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement unerétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, unesécheresse de la bouche, etc..
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par lesantidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiquesatropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi quela clozapine.
Médicaments sédatifs
Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurscentraux, du baclofène et du thalidomide.
Associations contre-indiquées(voir rubrique 4.3)
+ Dopaminergiques, hors Parkinson (cabergoline, quinagolide)
Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et desneuroleptiques.
Associations déconseillées(voir rubrique 4.4)
+ Autres médicaments sédatifs
Potentialisation de l'effet sédatif des antihistaminiques H1.
+ Consommation d'alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altérationde la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules etl'utilisation de machines.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon
Diminution de l'absorption digestive des neuroleptiques phénothiaziniques.Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance desneuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte+ Antihypertenseurs
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol)
Effet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effetadditif).
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,métoprolol, nébivolol)
Effet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effetadditif).
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
La présence d'oxomémazine conditionne la conduite à tenir pendant lagrossesse et l'allaitement.
GrossesseAspect malformatif
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
Il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pourévaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'oxomémazinelorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Aspect fœtotoxique
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortesposologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits dessignes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale,iléus méconial, retard à l'émission du méconium, difficulté de la mise enroute de l'alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).
Compte-tenu de ces données, l'utilisation de ce médicament estdéconseillée au cours du premier trimestre de la grossesse. Il ne seraprescrit que si nécessaire par la suite, en se limitant au 3ème trimestre, àun usage ponctuel.
Si l'administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, ilsemble justifié d'observer une période de surveillance des fonctionsneurologiques et digestives du nouveau-né.
AllaitementLe passage de l'oxomémazine dans le lait maternel n'est pas connu.Compte-tenu des possibilités de sédation ou d'excitation paradoxale dunouveau-né, et plus encore des risques d'apnée du sommeil évoqués avec lesphénothiazines, ce médicament est déconseillé en cas d'allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
L'attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament, surtout en début de traitement.
Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou demédicaments contenant de l'alcool.
4.8. Effets indésirables
Les caractéristiques pharmacologiques de la molécule d'oxomémazine sont àl'origine d'effets indésirables d'inégale intensité et liés ou non à ladose (voir rubrique 5.1) :
Effets neurovégétatifs
· sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement,
· effets anticholinergiques à type de sécheresse des muqueuses,constipation, troubles de l'accommodation, mydriase, palpitations cardiaques,risque de rétention urinaire,
· hypotension orthostatique,
· troubles de l'équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de laconcentration (plus fréquent chez le sujet âgé),
· incoordination motrice, tremblements,
· confusion mentale, hallucinations,
· plus rarement, effets à type d'excitation: agitation, nervosité,insomnie.
Réactions de sensibilisation
· érythèmes, eczéma, prurit, purpura, urticaireéventuellement géant,
· œdème, plus rarement œdème de Quincke,
· choc anaphylactique,
· photosensibilisation.
Troubles hématologiques
· leucopénie, neutropénie, agranulocytose exceptionnelle,
· thrombocytopénie,
· anémie hémolytique.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Signes d'un surdosage en oxomémazine : convulsions (surtout chez l'enfant),troubles de la conscience, coma.
Un traitement symptomatique sera institué en milieu spécialisé.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIHISTAMINIQUES A USAGE SYSTEMIQUE, codeATC : R06AD08 (R : système respiratoire).
Antihistaminique H1, phénothiazine à chaîne latérale aliphatique, qui secaractérise par :
· un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d'origine histaminergique etadrénolytique centrale,
· un effet anticholinergique à l'origine d'effets indésirablespériphériques,
· un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au planhémodynamique (risque d'hypotension orthostatique).
Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s'opposer, parantagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l'histaminenotamment sur la peau, les bronches, l'intestin, et les vaisseaux.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les données de pharmacocinétique avec l'oxomémazine font défaut.
Pour l'ensemble des antihistaminiques, notamment phénothiaziniques, deséléments d'ordre général peuvent être apportés :
· La biodisponibilité est généralement moyenne.
· Le cas échéant, le métabolisme peut être intense, avec formation denombreux métabolites, ce qui explique le très faible pourcentage de produitretrouvé inchangé dans les urines.
· La demi-vie est variable mais souvent prolongée, autorisant une seuleprise quotidienne.
· La liposolubilité de ces molécules est à l'origine de la valeurélevée du volume de distribution.
Variation physiopathologique : risque d'accumulation des antihistaminiqueschez les insuffisants rénaux ou hépatiques.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Benzoate de sodium, glycérol, acide citrique monohydraté, citrate desodium, sirop de glucose hydrogéné (ou maltitol liquide), acésulfamepotassique, arôme caramel-vanille (préparation aromatisante naturelle,propylène glycol E1520, éthanol, eau, sirop de glucose), eau purifiée.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
A conserver au maximum 6 mois après première ouverture du flacon.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
150 ml en flacon (verre brun type III) avec un dispositif de mesure(polypropylène).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
CRISTERS
22 QUAI GALLIENI
92150 SURESNES
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 818 1 5 : 150 ml en flacon (verre type III) avec dispositifde mesure (polypropylène), boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament non soumis à prescription médicale.
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