Résumé des caractéristiques - OXYCODONE MYLAN LP 10 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
OXYCODONE MYLAN LP 10 mg, comprimé pelliculé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé à libération prolongée contient 10 mg de chlorhydrated'oxycodone correspondant à 8,97 mg d'oxycodone.
Excipient à effet notoire :
Lécithine desoja................................................................................................0,210 mg par comprimé
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé à libération prolongée.
Comprimé pelliculé à libération prolongée, blanc, rond et biconvexe(diamètre : 7,1 mm, épaisseur : 3,4 mm).
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Douleurs sévères nécessitant des opioïdes analgésiques pour une prise encharge adéquate.
4.2. Posologie et mode d'administration
La posologie dépend de l'intensité de la douleur et de la susceptibilitéindividuelle du patient au traitement.
D’autres dosages de ce médicament sont disponibles afin de faciliterl’ajustement de la posologie.
Les recommandations posologiques générales sont les suivantes :
Population pédiatriqueOXYCODONE MYLAN LP n’est pas recommandé chez les enfants âgés de moinsde 12 ans.
Adultes et adolescents de 12 ans et plusTitration et ajustement posologique
En général, la posologie initiale chez les patients naïfs d’opioïdesest de 10 mg de chlorhydrate d'oxycodone administrés à 12 heuresd'intervalle. Chez certains patients, une posologie initiale de 5 mg dechlorhydrate d'oxycodone peut être bénéfique afin de minimiser l’incidencedes effets indésirables.
Les patients recevant déjà un traitement par opioïdes peuvent débuter letraitement à des posologies plus élevées compte tenu de leur expériencepréalable des traitements par opioïdes.
Dix à treize mg de chlorhydrate d'oxycodone correspondent approximativementà 20 mg de sulfate de morphine, chacun dans la formulation à libérationprolongée.
En raison des différences individuelles de sensibilité aux diversopioïdes, il est recommandé de commencer le traitement des patients parOXYCODONE MYLAN LP de façon conventionnelle après conversion à partird'autres opioïdes, avec 50 à 75 % de la dose calculée d'oxycodone.
Certains patients prenant OXYCODONE MYLAN LP suivant un protocole établi ontbesoin d'analgésiques à libération immédiate comme médicament de secourspour le traitement des accès douloureux paroxystiques. Pour traiter les accèsde douleurs, plusieurs options existent quant au choix de la substance active,de la voie d’administration et de la forme posologique. OXYCODONE MYLAN LPn'est pas indiqué dans le traitement de douleurs aiguës et/ou des accèsdouloureux paroxystiques. La posologie du médicament de secours doit êtreéquivalente à 1/6 de la posologie équianalgésique quotidienne d’OXYCODONEMYLAN LP. L'utilisation d'un médicament de secours plus de deux fois par jourindique que la posologie d’OXYCODONE MYLAN LP doit être augmentée. Laposologie ne doit pas être ajustée plus d'une fois tous les 1–2 jours,jusqu'à l'obtention d'une administration biquotidienne stable.
Après une augmentation posologique de 10 à 20 mg administrés toutes les12 heures, les ajustements posologiques doivent être effectués par paliersd'environ un tiers de la posologie journalière. L'objectif est de déterminerune posologie spécifique au patient permettant de maintenir une analgésieadéquate en deux prises quotidiennes avec des effets indésirables tolérablesen utilisant le moins possible le médicament de secours aussi longtemps que letraitement antalgique est nécessaire.
Une posologie identique (même dose matin et soir) en suivant un programmeposologique fixe (toutes les 12 heures) convient à la majorité des patients.Pour certains patients, il peut être intéressant de prendre des posologiesinégales. D'une manière générale, il faut sélectionner la plus faibleposologie analgésique efficace.
Les patients souffrant de douleurs cancéreuses peuvent avoir besoin deposologies comprises entre 80 et 120 mg, et même jusqu'à 400 mg danscertains cas. Si des posologies encore plus élevées sont nécessaires, laposologie doit être déterminée individuellement en évaluant le rapport entrel'efficacité et la tolérance et le risque d'effets indésirables.
Pour le traitement de douleurs d'origine non maligne, une posologiejournalière de 40 mg est généralement suffisante ; mais des posologies plusélevées peuvent s'avérer nécessaires.
Durée du traitement
OXYCODONE MYLAN LP ne doit pas être administré plus longtemps quenécessaire. Si un traitement prolongé de la douleur est nécessaire en raisonde la nature et de la sévérité de la maladie, une surveillance attentive etrégulière doit être mise en place pour déterminer si le traitement doitêtre poursuivi et selon quelles modalités. Quand le recours aux opioïdesn'est plus nécessaire, il est conseillé de réduire progressivement laposologie journalière afin d'éviter tout symptôme de sevrage.
Patients âgés
Une adaptation de la posologie n'est habituellement pas nécessaire chez lespatients âgés ne présentant pas de manifestation clinique d’altération dela fonction hépatique et/ou rénale.
Patients insuffisants rénaux ou hépatiques
L’initiation du traitement doit suivre une approche conservatrice chez cespatients. La posologie initiale recommandée chez l'adulte doit être réduitede 50 % (par exemple une posologie journalière totale de 10 mg par voie oralechez les patients naïfs d’opioïdes), et chaque patient doit faire l'objetd’une titration permettant un contrôle analgésique adéquat conformément àsa situation clinique.
Arrêt du traitement
Lorsqu'un patient n'a plus besoin du traitement par oxycodone, il estconseillé de réduire progressivement la posologie journalière afin d'évitertout symptôme de sevrage.
Mode d'administrationVoir orale.
OXYCODONE MYLAN LP doit être administré deux fois par jour selon unprotocole établi et à une posologie déterminée.
Les comprimés à libération prolongée peuvent être administrés pendantou en dehors des repas avec une quantité suffisante de liquide. OXYCODONE MYLANLP doit être avalé entier, et non mâché, divisé ni écrasé.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité au chlorhydrate d'oxycodone, à l'arachide, au soja ou àl'un des excipients listés dans la rubrique 6.1
L’oxycodone ne doit jamais être utilisée dans les situations où lesopioïdes sont contre-indiqués :
· dépression respiratoire sévère avec hypoxie
· taux de dioxyde de carbone élevé dans le sang
· bronchopneumopathie chronique obstructive sévère
· cœur pulmonaire
· asthme bronchique sévère
· iléus paralytique.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales· patients âgés ou très affaiblis,
· patients avec atteinte sévère de la fonction pulmonaire, hépatique ourénale,
· maladie d'Addison (insuffisance surrénalienne),
· psychose toxique (par ex. alcool),
· hypertrophie prostatique,
· alcoolisme, dépendance connue aux opioïdes,
· delirium tremens,
· pancréatite,
· affections des voies biliaires, colique biliaire ou néphrétique,
· maladies intestinales inflammatoires,
· affections associées à une augmentation de la pressionintracrânienne,
· troubles de la régulation circulatoire (par ex. hypotension,hypovolémie),
· épilepsie ou tendance aux convulsions,
· patients qui prennent des inhibiteurs de la MAO, ou dans les 2 semainesde l'arrêt de leur utilisation
· patients qui prennent de la naltrexone (voir égalementrubrique 4.5).
Les opioïdes, comme l’oxycodone, ont une action pharmacologique surl’axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique.
Certaines modifications ont été observées telles qu’une augmentation dela prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de latestostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par dessymptômes cliniques.
Dépression respiratoireLe risque majeur d’un surdosage en opioïdes est la dépressionrespiratoire. La prudence est de rigueur lorsqu’on administre de l’oxycodoneà des patients âgés affaiblis ; à des patients présentant une altérationsévère de la fonction pulmonaire, une altération de la fonction hépatique ourénale ; à des patients atteints de myxœdème, d’hyperthyroïdie, de lamaladie d’Addison, de psychose toxique, d’une hypertrophie de la prostate,d’une insuffisance corticosurrénale, d’alcoolisme, de delirium tremens,d’affections des voies biliaires, d’une pancréatite, de troublesinflammatoires de l’intestin, d’hypotension, d’hypovolémie, d’uneblessure à la tête (en raison du risque de pression intracrânienne accrue) oudes patients prenant des inhibiteurs de la MAO.
Risques liés à l’utilisation concomitante de médicaments sédatifscomme les benzodiazépines ou des médicaments apparentés :L’utilisation concomitante de OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculé àlibération prolongée et de médicaments sédatifs comme les benzodiazépinesou les médicaments apparentés peut se traduire par une sédation, unedépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, laprescription concomitante de ces médicaments sédatifs doit être réservéeaux patients pour qui aucune option thérapeutique alternative n’est possible.Si la décision est prise de prescrire OXYCODONE MYLAN LP, comprimé pelliculéà libération prolongée de façon concomitante avec des médicamentssédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée dutraitement doit être aussi courte que possible.
Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite des signeset des symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, ilest vivement recommandé d’informer les patients et leurs soignants afinqu’ils soient attentifs à ces symptômes (voir rubrique 4.5).
Myxœdème, hypothyroïdieComme pour tous les analgésiques, une diminution de la posologie peut êtrepréférable chez les patients avec hypothyroïdie.
Opioïdes agonistes/antagonistes mixtesIl convient de faire preuve de prudence lors d'utilisation d’OxycodoneMylan LP, comprimé pelliculé à libération prolongée en association avec desagonistes/antagonistes mixtes des récepteurs mu (µ) des opioïdes (comme lapentazocine, la nalbuphine) ou des agonistes partiels des récepteurs mu (µ)des opioïdes (comme la buprénorphine). Chez les patients maintenus sousbuprénorphine pour le traitement d'une dépendance aux opioïdes, il convientd’envisager d'autres options de traitement (par ex. un arrêt temporaire del'administration de buprénorphine), si l'administration d'agonistes mu (µ)complets (comme l'oxycodone) devient nécessaire dans des situations de douleuraiguë. En association avec la buprénorphine, on a signalé la nécessité deposologies plus élevées d'agonistes mu (µ) complets ; cette situationnécessite une surveillance étroite des effets indésirables comme ladépression respiratoire (voir également rubrique 4.5).
Tolérance et dépendanceEn cas d’utilisation chronique, le patient peut développer uneaccoutumance au médicament et nécessiter l'utilisation de dosesprogressivement plus élevées pour maintenir l'effet analgésique.
Oxycodone Mylan LP peut induire une accoutumance. Le risque de développementd'une dépendance physique ou psychique est cependant nettement réduit dans lecas d'une utilisation chez des patients avec douleur chronique. On ne disposepas de données sur l'incidence réelle de la dépendance psychique chez lespatients avec douleur chronique.
L'utilisation prolongée d’Oxycodone Mylan LP peut induire une dépendancephysique et un syndrome de sevrage peut survenir après un arrêt brutal dutraitement. Lorsqu’un traitement avec l'oxycodone n'est plus nécessaire, ilest recommandé de réduire progressivement la posologie afin d'éviterl'apparition de symptômes de sevrage.
Les symptômes de sevrage peuvent inclure des bâillements, une mydriase, unlarmoiement, une rhinorrhée, des tremblements, une hyperhidrose, del’anxiété, de l’agitation, des convulsions et une insomnie.
AbusLe profil de dépendance de l’oxycodone est similaire à celui d’autrespuissants agonistes des opioïdes. L’oxycodone peut être recherchée etconsommée abusivement par les personnes présentant des troubles d’addictionlatents ou manifestes. Il est possible de développer une dépendancepsychologique [addiction] aux analgésiques opioïdes, notamment l’oxycodone.Oxycodone Mylan LP doit être utilisé avec une prudence particulière chez lespatients qui ont des antécédents d’alcoolisme et de consommation abusive dedrogues.
La consommation abusive des formes orales par administration parentéralepeut induire des effets indésirables graves, potentiellement mortels.
Les comprimés à libération prolongée doivent être avalés entiers, ilsne peuvent pas être divisés, écrasés ou mâchés. L’absorption decomprimés à libération prolongée qui sont divisés, mâchés ou écrasésentraîne une libération rapide d'oxycodone et l’absorption d'une dosed'oxycodone potentiellement mortelle (voir rubrique 4.9).
Interventions chirurgicalesComme toutes les préparations à base d’opioïdes, les produits contenantde l’oxycodone doivent être utilisés avec prudence après une chirurgieabdominale, car les opioïdes sont connus pour perturber la motilitéintestinale et ils ne doivent être utilisés que lorsque le médecin s’estassuré du fonctionnement normal des intestins. L'utilisation d'oxycodone,comprimé à libération prolongée est déconseillée avant une interventionchirurgicale et dans les 12–24 premières heures qui suivent l'intervention.Si un traitement supplémentaire avec l'oxycodone est indiqué, la posologiedoit être ajustée aux nouvelles exigences postopératoires.
Il faut prendre des précautions spéciales en cas d'utilisation d'oxycodonechez des patients qui subissent une intervention chirurgicale intestinale. Lesopioïdes ne doivent être administrés en postopératoire qu'après lerétablissement de la fonction intestinale.
Les patients qui bénéficient de procédures supplémentaires de traitementde la douleur (par ex. intervention chirurgicale, bloc de plexus) ne doivent pasrecevoir d'oxycodone au cours des 12 heures précédant l'intervention.
EnfantsOxycodone Mylan LP n'a pas été étudié chez les enfants et les adolescentsde moins de 12 ans. La sécurité et l'efficacité des comprimés n'ont pasété établies chez les enfants et les adolescents de moins de 12 ans ;l'utilisation dans cette population n’est donc pas recommandée.
Patients avec insuffisance hépatique sévèreLes patients avec insuffisance hépatique sévère doivent être étroitementsurveillés.
Iléus paralytiqueOxycodone Mylan LP doit être proscrit en cas de risque d'apparition d'uniléus paralytique. En cas de suspicion ou d'apparition d'un iléus paralytiquependant l'utilisation d’Oxycodone Mylan LP, il convient d’arrêterimmédiatement le traitement.
AlcoolL'utilisation concomitante d'alcool et d’Oxycodone Mylan LP peut augmenterles effets indésirables de l'oxycodone ; l'utilisation concomitante doit êtreévitée.
Mise en garde relative au contrôle antidopageLes athlètes doivent être informés que ce médicament peut entraîner uneréaction positive aux tests antidopages.
L'utilisation d’Oxycodone Mylan LP comme produit dopant peut représenterun risque sanitaire.
ExcipientCe médicament contient de la lécithine de soja.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
L'alcool peut amplifier les effets pharmacodynamiques de l'oxycodone ;l'utilisation concomitante doit être évitée.
Les médicaments qui induisent une dépression respiratoire comme lesbenzodiazépines, le phénobarbital et les autres opioïdes (analgésiques,antitussifs ou traitements de substitution) peuvent augmenter le risque d'arrêtrespiratoire, surtout en cas de surdosage et/ou chez les patients âgés.
Les dépresseurs du système nerveux central (par ex. sédatifs, hypnotiques,phénothiazines, neuroleptiques, anesthésiques, antidépresseurs, myorelaxants)et les autres opioïdes ou l'alcool peuvent accentuer les effets indésirablesde l'oxycodone, en particulier la dépression respiratoire.
Les IMAO peuvent interagir avec les analgésiques de type narcotique,produisant une excitation ou une dépression du SNC accompagnée d'une crisehyper- ou hypotensive (voir rubrique 4.4). OXYCODONE MYLAN LP doit êtreutilisé avec précaution chez les patients recevant des IMAOs ou ayant reçudes IMAO au cours des deux dernières semaines (voir rubrique 4.4).
L’administration concomitante de l’oxycodone et d’agentssérotoninergiques, tels qu’un inhibiteur sélectif de la recapture de lasérotonine (ISRS) ou un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de lanoradrénaline (IRSN) peut entraîner une toxicité sérotoninergique. Lessymptômes de la toxicité sérotoninergique peuvent inclure des modificationsde l’état mental (par ex., agitation, hallucinations, coma), une instabilitédu système nerveux autonome (par ex., tachycardie, pression artérielle labile,hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par ex., hyperréflexie, manquede coordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par ex.,nausées, vomissements, diarrhée). L’oxycodone doit être utilisée avecprudence et il peut être nécessaire de diminuer la posologie chez les patientsutilisant ces médicaments.
Médicaments sédatifs comme les benzodiazépines ou médicamentsapparentés :L’utilisation concomitante des opioïdes avec des médicaments sédatifscomme les benzodiazépines ou les médicaments apparentés accroît le risque desédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d’uneffet dépresseur additif sur le Système Nerveux Central (SNC). La posologie etla durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voirrubrique 4.4).
Les anticholinergiques (phénothiazine, neuroleptiques, antidépresseurstricycliques, la plupart des antihistaminiques-H1 non récents, certainsantiparkinsoniens) peuvent augmenter les effets indésirables anticholinergiquesde l'oxycodone (comme la constipation, la sécheresse buccale ou les troubles dela miction).
Il convient de faire attention si Oxycodone Mylan LP, comprimé pelliculé àlibération prolongée doit être utilisé de manière concomitante avec desagonistes/antagonistes mixtes des récepteurs mu des opioïdes (comme lapentazocine, la nalbuphine) ou des agonistes partiels des récepteurs mu desopioïdes (comme la buprénorphine). Chez les patients maintenus sousbuprénorphine pour le traitement d'une dépendance aux opioïdes, il convientd’envisager d'autres options de traitement (par ex. un arrêt temporaire del'administration de buprénorphine), si l'administration d'agonistes mu complets(comme l'oxycodone) devient nécessaire dans des situations de douleur aiguë.En association avec la buprénorphine, on a signalé la nécessité deposologies plus élevées d'agonistes mu complets ; cette situation nécessiteune surveillance étroite des effets indésirables comme la dépressionrespiratoire (voir également rubrique 4.4).
L'utilisation concomitante d'oxycodone et de naltrexone peut nécessiter uneaugmentation de la posologie d'oxycodone.
On a observé des modifications cliniquement significatives del'International Normalized Ratio (INR) dans les deux sens lors d'administrationconcomitante d'anticoagulants coumariniques et de chlorhydrate d'oxycodone encomprimés à libération prolongée.
L’oxycodone est principalement métabolisée par le cytochrome CYP3A4, etdans une moindre mesure par le cytochrome CYP2D6. Les activités de ces voiesmétaboliques peuvent être inhibées ou induites par divers médicamentsadministrés conjointement ou par des apports alimentaires.
Les inhibiteurs du CYP3A4, tels que les antibiotiques macrolides (par ex.clarithromycine, érythromycine et télithromycine), les antifongiques azolés(par ex. kétoconazole, voriconazole, itraconazole et posaconazole), lesinhibiteurs de protéase (par ex. bocéprévir, ritonavir, indinavir, nelfinaviret saquinavir), la cimétidine et le jus de pamplemousse peuvent provoquer unebaisse de la clairance d'oxycodone susceptibles d’entraîner une augmentationdes taux plasmatiques d'oxycodone. Ainsi, il peut être utile d'ajuster laposologie d'oxycodone en conséquence. Quelques exemples spécifiques sontfournis ci-dessous :
· L'itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, administré à raison de200 mg par voie orale pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodoneadministré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 2,4 fois plusélevée (intervalle de 1,5 à 3,4).
· Le voriconazole, un inhibiteur du CYP3A4, administré à raison de 200 mgdeux fois par jour pendant quatre jours (400 mg donnés pour les deuxpremières prises), a augmenté l'ASC de l'oxycodone administré par voie orale.En moyenne, l'ASC était environ 3,6 fois plus élevée (intervalle de2,7 à 5,6).
· La télithromycine, un inhibiteur du CYP3A4, administrée à raison de800 mg par voie orale pendant quatre jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodoneadministré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 1,8 fois plusélevée (intervalle de 1,3 à 2,3).
· Le jus de pamplemousse, un inhibiteur du CYP3A4, administré à raison de200 mL trois fois par jour pendant cinq jours, a augmenté l'ASC de l'oxycodoneadministré par voie orale. En moyenne, l'ASC était environ 1,7 fois plusélevée (intervalle de 1,1 à 2,1).
· Les inducteurs du CYP3A4, tels que la rifampicine, la carbamazépine, laphénytoïne et le millepertuis peuvent induire le métabolisme de l'oxycodoneet provoquer une augmentation de sa clairance entraînant une réduction destaux plasmatiques d'oxycodone. Il peut être utile d'ajuster la posologied'oxycodone en conséquence. Quelques exemples spécifiques sont fournisci-dessous :
· Le millepertuis, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 300 mgtrois fois par jour pendant quinze jours, a réduit l'ASC de l'oxycodoneadministré par voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d’environ 50 %(intervalle de 37 à 57 %).
· La rifampicine, un inducteur du CYP3A4, administré à raison de 600 mgune fois par jour pendant sept jours, a réduit l'ASC de l'oxycodone administrépar voie orale. En moyenne, l'ASC était réduite d'environ 86 %.
· Les médicaments qui inhibent l’activité du CYP2D6, comme laparoxétine et la quinidine, peuvent réduire la clairance de l’oxycodone, cequi pourrait entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques del’oxycodone.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
L'utilisation de ce médicament doit être évitée dans la mesure dupossible chez les patientes enceintes ou qui allaitent.
GrossesseLes données sur l'utilisation de l'oxycodone chez la femme enceinte sontlimitées. Les nourrissons nés de mères ayant reçu des opioïdes au cours des3 à 4 dernières semaines avant l'accouchement doivent être surveillés enraison d’une éventuelle dépression respiratoire. Des symptômes de sevragepeuvent être observés chez les nouveau-nés de mères sous traitement paroxycodone.
AllaitementL'oxycodone est excrété dans le lait maternel et peut entraîner unedépression respiratoire chez le nouveau-né. Par conséquent, l'oxycodone nedoit pas être utilisé pendant l’allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Oxycodone Mylan LP peut altérer l'aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines.
Cet effet est plus probable en début de traitement avec Oxycodone Mylan LP,après une augmentation de la posologie ou un changement de médicament, et siOxycodone Mylan LP est associé à de l'alcool ou à d'autres médicamentsdépresseurs du SNC. Lorsque la posologie est stable, une interdiction totale deconduite des véhicules n'est pas nécessaire. Le médecin traitant doitévaluer la situation individuelle du patient.
4.8. Effets indésirables
L'oxycodone peut provoquer une dépression respiratoire, un myosis, desspasmes bronchiques et des muscles lisses, et supprimer le réflexede toux.
Les catégories de fréquence suivantes servent de base à la classificationdes effets indésirables :
Très fréquent ≥ 1/10
Fréquent ≥ 1/100 à < 1/10
Peu fréquent ≥ 1/1 000 à <1/100
Rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000
Très rare < 1/10 000
Fréquence indéterminée ne peut pas être estimée sur la base des donnéesdisponibles
Affections du système immunitairePeu fréquent : hypersensibilité
Fréquence indéterminée : réactions anaphylactiques.
Affections hématologiques et du système lymphatiqueRare : lymphadénopathie.
Affections endocriniennesPeu fréquent : syndrome de sécrétion inappropriée d'hormoneantidiurétique.
Troubles du métabolisme et de la nutritionFréquent : diminution de l’appétit
Peu fréquent : déshydratation.
Affections psychiatriquesFréquent : anxiété, état de confusion, dépression, nervosité, penséesanormales,
Peu fréquent : agitation, labilité émotionnelle, humeur euphorique,hallucinations, diminution de la libido, dépendance médicamenteuse (voirrubrique 4.4),
Très rare : troubles de l'élocution,
Fréquence indéterminée : agressivité.
Affections du système nerveux
Très fréquent : somnolence, vertige, mal de tête,
Fréquent : tremblements,
Peu fréquent : amnésie, convulsions, hypertonie, hypoesthésie,contractions musculaires involontaires, troubles du langage, syncope,paresthésie, dysgueusie,
Rare : convulsions, particulièrement chez les patients épileptiques ou chezles patients avec tendance aux convulsions, spasme musculaire,
Fréquence indéterminée : hyperalgésie.
Affections oculairesPeu fréquent : troubles de la vue, myosis.
Affections de l'oreille et du labyrinthePeu fréquent : vertiges,
Affections cardiaquesFréquent : diminution de la pression artérielle, rarement accompagnée pardes symptômes secondaires comme des palpitations, une syncope, unbronchospasme,
Peu fréquent : palpitations (dans le contexte d’un syndrome de sevrage),tachycardie supraventriculaire.
Affections vasculairesPeu fréquent : vasodilatation,
Rare : hypotension, hypotension orthostatique,
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinalesFréquent : dyspnée,
Peu fréquent : dépression respiratoire, augmentation de la toux,pharyngite, rhinite, altérations de la voix.
Affections gastro-intestinalesTrès fréquent : constipation, nausée, vomissement,
Fréquent : sécheresse buccale, rarement accompagnée de soif et de troublesde la déglutition, douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie,
Peu fréquent : dysphagie, ulcères buccaux, gingivite, stomatite,flatulence, éructations, occlusion intestinale,
Rare : saignement gingival, augmentation de l'appétit, selles noires.
Fréquence indéterminée : caries dentaires.
Affections hépatobiliairesPeu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques,
Fréquence indéterminée : cholestase, colique hépatique.
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéTrès fréquent : prurit,
Fréquent : éruption cutanée, hyperhidrose,
Peu fréquent : peau sèche,
Rare : urticaire, sécheresse cutanée, manifestations d'herpès simplex,augmentation de la photosensibilité,
Très rare : dermatite exfoliative.
Affections du rein et des voies urinairesPeu fréquent : troubles de la miction (rétention urinaire, mais aussiaugmentation de l'urgence mictionnelle),
Rare : hématurie.
Affections des organes de reproduction et du seinPeu fréquent : diminution de la libido, dysfonction érectile,
Fréquence indéterminée : aménorrhée.
Troubles généraux et anomalies au site d'administrationFréquent : transpiration, asthénie,
Peu fréquent : frissons, malaise, blessures accidentelles, douleur (par ex.douleur thoracique), œdème, œdème périphérique, migraine, dépendancephysique avec symptômes de sevrage, accoutumance aux médicaments, soif,
Rare : modifications du poids (augmentation ou diminution), cellulite.
Fréquence indéterminée : syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
Une utilisation prolongée d’Oxycodone Mylan LP peut entraîner unedépendance physique, et un syndrome de sevrage peut survenir lors de l'arrêtbrutal du traitement. Quand un patient ne doit plus être traité avec del'oxycodone, il est préférable de réduire progressivement la posologie pouréviter l'apparition de symptômes de sevrage. Le syndrome d’abstinence ou desevrage des opioïdes se manifeste par certains ou par l'ensemble des symptômessuivants : agitation, hypersécrétion lacrymale, rhinorrhée, bâillement,transpiration, frissons, myalgie, mydriase et palpitations. D'autres symptômespeuvent également survenir, notamment : irritabilité, anxiété, dorsalgie,douleur articulaire, faiblesse, crampes abdominales, insomnie, nausée,anorexie, vomissement, diarrhée, ou augmentation de la tension artérielle, dela fréquence respiratoire ou de la fréquence cardiaque.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Symptômes et intoxication :Les signes d'un surdosage en oxycodone sont : un myosis, une dépressionrespiratoire, une somnolence, une réduction du tonus des muscles striés et unehypotension. Dans des cas graves, un collapsus circulatoire, une stupeur, uncoma, une bradycardie et un œdème pulmonaire non cardiogénique peuventsurvenir ; l'abus de posologies élevées d'opioïdes puissants tels quel'oxycodone peut s'avérer mortel.
Traitement des intoxications :L'attention principale doit porter sur la mise en place d'une voierespiratoire dégagée et l'instauration d'une ventilation assistée oucontrôlée.
En cas de surdosage, l'administration d'un antagoniste aux opioïdes (par ex.0,4 à 2 mg de naloxone par voie intraveineuse) peut être recommandée.L'administration de doses uniques doit être répétée à intervalles de 2 à3 minutes selon la situation clinique. La perfusion intraveineuse de 2 mg denaloxone dans 500 ml de solution physiologique ou de solution de dextrose à5 % (correspondant à 0,004 mg/ml de naloxone) est possible. La vitesse deperfusion doit être adaptée en fonction des précédentes injections en boluset de la réponse du patient.
La naloxone ne doit pas être administrée en l'absence de dépressionrespiratoire ou circulatoire cliniquement significative secondaire à unsurdosage en oxycodone. La naloxone doit être administrée avec précaution auxpatients connus ou suspectés d'être physiquement dépendants de l'oxycodone.Dans ce cas, une réversion brutale ou totale des effets opioïdes peutprovoquer des douleurs et un syndrome de sevrage aigu.
Un lavage gastrique est alors envisageable. Administrer le charbon activé(50 g chez l'adulte, 10 à 15 g chez l'enfant) si une quantité importante aété ingérée en 1 heure, à condition que les voies respiratoires soientprotégées. On peut supposer que l'administration tardive de charbon activéest bénéfique pour les préparations à libération prolongée ; cependant,ceci n'est étayé par aucune preuve.
Afin d'accélérer le transit, un laxatif approprié (par ex. une solution àbase de PEG) peut s'avérer utile.
Si nécessaire, des mesures complémentaires (respiration artificielle,apport d'oxygène, administration de vasopresseurs et traitement par perfusion)doivent être mises en place dans le traitement du choc circulatoire associé.En cas d'arrêt ou d'arythmie cardiaque, un massage ou une défibrillationpeuvent être indiqués. Une ventilation assistée ainsi que le maintien del'équilibre hydroélectrolytique peuvent être nécessaires.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Analgésiques ; opioïdes ; alcaloïdesnaturels de l'opium, code ATC : N02A A05.
L'oxycodone présente une affinité pour les récepteurs opioïdes kappa, muet delta dans le cerveau et le rachis. Elle agit au niveau de ces récepteurs enqualité d'agoniste opioïde sans effet antagoniste. L'effet thérapeutique estprincipalement analgésique et sédatif. Par rapport à l'oxycodone àlibération rapide, les comprimés à libération prolongée, administrés seulsou en association avec d'autres substances, offrent un soulagement de la douleurpour une durée sensiblement plus longue, sans augmenter l'apparition d'effetsindésirables.
Autres effets pharmacologiquesLes études in vitro et chez l'animal indiquent divers effets des opioïdesnaturels, tels que la morphine, sur les composantes du système immunitaire ; lasignification clinique de ces données n'est pas connue.
On ne sait pas si l'oxycodone, un opioïde semi-synthétique, a des effetsimmunologiques similaires à la morphine.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption :La biodisponibilité relative d’OXYCODONE MYLAN LP à libérationprolongée est comparable à celle de l'oxycodone à libération immédiate avecune concentration plasmatique maximale obtenue au bout d'environ 3 heuresaprès la prise des comprimés à libération prolongée comparé à 1 à1,5 heures. Les pics de taux plasmatiques et les variations de concentrationsd'oxycodone des formulations à libération prolongée et à libérationimmédiate sont comparables lorsqu'elles sont administrées à la mêmeposologie journalière à des intervalles respectivement de 12 et6 heures.
Le fait de croquer, diviser ou écraser les comprimés d’OXYCODONE MYLAN LPpeut entraîner la libération et l'absorption rapides d'une quantitépotentiellement mortelle d'oxycodone (voir rubrique 4.9) en raison de ladestruction des propriétés de libération prolongée.
Distribution :La biodisponibilité absolue de l'oxycodone est environ égale aux deux-tiersde celle observée par administration parentérale. A l'état d'équilibre, levolume de distribution de l’oxycodone est de 2,6 L/kg ; la liaison auxprotéines plasmatiques est de 38–45 % ; la demi-vie d'élimination varie de4 à 6 heures et la clairance plasmatique est de 0,8 L/min. La demi-vied'élimination de l'oxycodone des comprimés à libération prolongée varie de4 à 5 heures et l'état d'équilibre est obtenu en moyenne au boutd'un jour.
Biotransformation :L'oxycodone est métabolisé dans l'intestin et dans le foie, via le systèmeenzymatique du cytochrome P450, en noroxycodone et oxymorphone ainsi qu'enplusieurs conjugués glucoronides. Les études in vitro suggèrent que les dosesthérapeutiques de cimétidine n'ont probablement aucun effet significatif surla formation de noroxycodone. Chez l'homme, la quinidine réduit la productiond'oxymorphone bien que les propriétés pharmacodynamiques de l'oxycodone n’ensoient pas affectées. La contribution des métabolites à l'effetpharmacodynamique global n'est pas significative.
Élimination :L'oxycodone et ses métabolites sont excrétés via l'urine et les fèces.L'oxycodone traverse le placenta et peut être détecté dans le laitmaternel.
Linéarité/Non linéarité :La linéarité des concentrations plasmatiques a été démontrée en termesde vitesse et d’étendue de l’absorption dans la plage de dosethérapeutique de 5–80 mg des comprimés d’oxycodone à libérationprolongée.
5.3. Données de sécurité préclinique
L'oxycodone n'a aucun effet sur la fécondité et le développementembryonnaire précoce chez le rat mâle ou femelle à des doses allant jusqu'à8 mg/kg de poids corporel et n'induit aucune malformation chez le rat à desdoses allant jusqu'à 8 mg/kg et chez le lapin à des doses de 125 mg/kg depoids corporel. Cependant, chez le lapin, lorsque des fœtus individuels ontété utilisés pour une évaluation statistique, une augmentation desmodifications du développement liées à la dose a été observée(augmentation de l'incidence de 27 vertèbres présacrales, paires de côtessupplémentaires). Lorsque ces paramètres ont été évalués statistiquementsur des portées, seule l'incidence de 27 vertèbres présacrales avaitaugmenté et ce, uniquement dans le groupe recevant 125 mg/kg, une doseproduisant des effets pharmacotoxiques sévères chez les animaux gravides. Lorsd'une étude sur le développement pré- et postnatal chez le rat F1, le poidscorporel était plus bas à 6 mg/kg/j que le poids corporel du groupe témoinà des doses qui réduisaient le poids maternel et la consommation d'aliments(DSENO 2 mg/kg de poids corporel). Aucun effet n'a été observé sur lesparamètres de développement physique, réflexologique et sensoriel ou sur lesindices comportementaux et reproductifs.
Aucune étude de cancérogenèse à long terme n'a été effectuée.
Les tests in vitro montrent que l'oxycodone est potentiellement clastogène.Cependant, aucun effet similaire n'a été observé dans des conditions in vivo,même à des doses toxiques. Les résultats indiquent que le risque mutagène del'oxycodone aux concentrations thérapeutiques utilisées chez l'homme peutêtre exclu avec une certaine assurance.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau du comprimé : Kollidon SR [poly(acétate de vinyle), povidone (K =27,0 – 32,4) (E1201), laurilsulfate de sodium, silice], cellulosemicrocristalline (E460), silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium(E470b).
Pelliculage du comprimé :
OPADRY blanc 85G18490 : Alcool polyvinylique, talc (E553b), dioxyde de titane(E171), macrogol 3350, lécithine (soja) (E322).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
5 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 28 et 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MYLAN SAS
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 278 892–0 ou 34009 278 892 0 2 : 10 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 278 893–7 ou 34009 278 893 7 0 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 278 894–3 ou 34009 278 894 3 1 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Stupéfiant : prescription limitée à 28 jours.
Prescription sur ordonnance répondant aux spécifications fixées parl'arrêté du 31 mars 1999.
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