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OZIDIA 5 mg, comprimé à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - OZIDIA 5 mg, comprimé à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

OZIDIA 5 mg, comprimé à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Glipizide....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...5,490 mg

Pour un comprimé de 209 mg.

Un comprimé à libération prolongée libère 5 mg de glipizide.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé à libération prolongée.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

OZIDIA est indiqué dans le traitement du diabète de type 2, lorsque laprise en charge diététique, l'exercice physique régulier et la réductionpondérale s'avèrent insuffisants.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Comme pour tout agent hypoglycémiant, les posologies doivent être adaptéesà chaque cas particulier en fonction des résultats de la glycémie et de laglycosurie.

Patient âgé de moins de 65 ans

Dose initiale :

La dose initiale recommandée d'OZIDIA est de 5 mg/jour, administrée aupetit déjeuner. Si cette posologie assure un contrôle satisfaisant, elle doitêtre utilisée en traitement d'entretien.

Ajustement de dose :

Si le contrôle s'avère insuffisant, la posologie doit être augmentée. Lesajustements de posologie se font habituellement par paliers de 5 mg, enfonction de la réponse glycémique, en respectant un intervalle d'environ unesemaine entre chaque palier. L'état d'équilibre des taux plasmatiques deglipizide est atteint au cinquième jour de traitement.

Traitement d'entretien :

Une prise quotidienne unique permet un contrôle efficace des patients. Ladose maximale recommandée est de 20 mg par jour, l'effet hypoglycémian­tmaximal étant observé à cette dose. OZIDIA en prise quotidienne unique peutprendre le relais du glipizide comprimés à libération immédiate pour lesposologies comprises entre 5 mg et 20 mg par jour. La dose la plus proche(équivalente ou immédiatement inférieure) de la posologie totale quotidiennesera alors prescrite.

Chez les patients à risque

Chez le patient dénutri, ou présentant une altération marquée de l'étatgénéral ou dont l'apport calorique est irrégulier, et chez les patientsprésentant une insuffisance rénale ou hépatique, le traitement doit êtreinstauré à la dose la plus faible, et les ajustements posologiques doiventêtre scrupuleusement respectés, de façon à éviter des hypoglycémies (voirrubrique 4.4).

Chez les patients recevant d'autres agents hypoglycémian­ts oraux
Comme pour tout sulfamide hypoglycémiant, lorsqu'OZIDIA est administré enremplacement d'un autre sulfamide hypoglycémiant, les patients serontattentivement suivis pendant un minimum de 2 semaines afin d'éviter lasurvenue d'hypoglycémie (par exemple, par la surveillance des symptômes ou dela glycémie).

Dans quelques cas, en particulier pour les antidiabétiques à demi-vielongue, un arrêt du traitement de quelques jours est souhaitable afin dediminuer les risques éventuels d'hypoglycémie.

Lors d'une telle substitution par OZIDIA, il est recommandé d'utiliser ladose la plus faible.

Utilisation en association

Lors de l’association d’un autre agent hypoglycémiant à une thérapieOZIDIA déjà en place, le traitement par l’agent hypoglycémiant choisi doitêtre initié à la dose la plus faible recommandée. Une surveillancegly­cémique étroite doit être effectuée chez ces patients.

Lors de l’association d’OZIDIA à une thérapie par d’autres agentshypogly­cémiants déjà en place, le schéma thérapeutique proposé consiste àinitier le traitement par OZIDIA à 5 mg. OZIDIA pourra être initié à unedose plus faible chez les patients qui répondent bien aux agentshypogly­cémiants. Une adaptation de la posologie se fera après jugementmédical.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de OZIDIA chez les enfants n'ont pas étéétablies.

Lors d’une administration concomitante avec du colésévélam, la Cmaxplasmatique et l’exposition totale au glipizide sont réduites. Parconséquent, OZIDIA doit être administré au minimum 4h avant la prise decolésévélam (voir rubrique 4.5).

4.3. Contre-indications

OZIDIA est contre-indiqué dans les cas suivants :

· sujets de plus de 65 ans,

· hypersensibilité à la substance active, à d'autres sulfonylurées ousulfonamides ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· diabète de type 1, en particulier diabète juvénile,

· acido-cétose,

· pré-coma diabétique,

· insuffisance rénale ou hépatique sévère,

· sténose digestive (risque d'occlusion lié à la forme galénique ducomprimé entouré d'une enveloppe insoluble),

· patients traités par miconazole (voir rubrique 4.5),

· grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Hypoglycémie

En règle générale, OZIDIA doit être pris au petit déjeuner.

Lorsque les repas sont pris à des horaires irréguliers ou sautés,l'admi­nistration d'hypoglycémiants oraux peut induire une hypoglycémie. OZIDIAou tout autre sulfamide hypoglycémiant ne sera prescrit que si le patients'alimente régulièrement (y compris la prise du petit déjeuner). Il estimportant de prendre régulièrement des rations appropriées d'hydrates decarbone afin d'éviter la survenue d'épisodes hypoglycémiques, survenant encas de repas pris tardivement ou d'alimentation insuffisante ou déséquilibréeen hydrates de carbone.

Les symptômes possibles d'hypoglycémie sont : céphalées, sensation defaim intense, nausées, vomissements, fatigue, envie de dormir, troubles dusommeil, agitation, agressivité, altération de la concentration, de lavigilance et du temps de réaction, dépression, confusion, troubles du langageet de la vision, aphasie, tremblements, parésies, troubles sensoriels,ver­tiges, apathie, perte de la maîtrise de soi, délire, convulsions,som­nolence et perte de conscience pouvant aller jusqu'au coma, polypnée etbradycardie.

Peuvent également s'observer des signes de contre-régulation adrénergiquetels que sudation, moiteur cutanée, anxiété, tachycardie, hypertensionar­térielle, palpitations, angor et troubles du rythme cardiaque.

Le tableau clinique d'un épisode hypoglycémique sévère peut ressembler àcelui d'un accident vasculaire cérébral.

Les symptômes peuvent presque toujours être rapidement maîtrisés par laprise immédiate d'hydrates de carbone (sucre). Les édulcorants n'ont aucuneffet. L'expérience acquise avec d'autres sulfamides hypoglycémiants montreque, malgré des contre-mesures efficaces, de nouvelles hypoglycémies peuventse produire.

Les hypoglycémies survenant au cours du traitement par OZIDIA peuvent êtresévères et prolongées. En conséquence, une hospitalisation peut s'avérernécessaire et le resucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieursjours. Après un épisode hypoglycémique sévère et prolongé, les patientsdoivent être surveillés pendant au moins 48 heures.

Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'uneinformation adéquate du patient sont nécessaires si l'on veut éviter desépisodes d'hypoglycémie.

L'hypoglycémie peut être difficile à reconnaître chez le sujet âgé etchez le patient sous traitement par bêta-bloquants.

Les facteurs favorisant les épisodes hypoglycémiques sont :

· le refus ou (plus généralement chez le sujet âgé) l'incapacité dupatient à coopérer,

· la sous-alimentation, les repas pris à horaires irréguliers ou sautésainsi que les périodes de jeûne,

· les changements de régime alimentaire,

· le déséquilibre entre les efforts physiques associés à l'omissionconjointe de repas,

· l'altération de la fonction rénale,

· l'altération de la fonction hépatique,

· le surdosage en OZIDIA,

· certains troubles endocriniens non compensés, affectant le métabolismedes hydrates de carbone ou la contre-régulation de l'hypoglycémie (comme, parexemple, dans certaines affections thyroïdiennes et dans l'insuffisance­antéhypophysa­ire ou corticosurréna­lienne),

· la prise concomitante de certains médicaments (voir rubrique 4.5),

· la prise d'OZIDIA conjointement à un second médicamenthypo­glycémiant,

· l'ingestion d'alcool.

Déséquilibre glycémique

Dans certaines circonstances de stress (par exemple, en cas d'accident,d'in­tervention chirurgicale aiguë, d'infection s'accompagnant de fièvre,etc.), un passage temporaire à l'insulinothérapie peut être indiqué.

L'efficacité de tout agent hypoglycémiant oral, y compris le glipizide,pour abaisser la glycémie au niveau souhaité, diminue au long cours cheznombre de patients, ce qui peut être dû à une progression de la sévéritédu diabète, ou à une réponse diminuée au traitement. Ce phénomène estconnu sous le nom d'échec secondaire et doit être distingué de l'échecprimaire, où le médicament s'avère inefficace lorsqu'il est prescrit enpremière intention à un patient donné. Une adaptation adéquate de la dose etl'observation du régime alimentaire doivent être envisagées avant de classerun patient comme échec secondaire.

Des perturbations du glucose sanguin, incluant l’hypoglycémie etl’hyperglycémie ont été rapportées chez les patients diabétiques recevantun traitement concomitant avec fluoroquinolones, en particulier chez les sujetsâgés. En effet, une surveillance particulière du glucose sanguin estrecommandée chez tous les patients recevant en même temps du gliclazide et unefluoroquinolone.

Analyses biologiques

La glycémie et le taux d'hémoglobine glycosylée doivent être mesurés etévalués en fonction des recommandations actuelles.

Insuffisances rénale et hépatique

La pharmacocinétique et/ou pharmacodynamie du glipizide peut être modifiéechez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.

L'existence d'une insuffisance rénale ou hépatique peut affecter labiodisponibilité du glipizide, l'insuffisance hépatique pouvant en outrediminuer la capacité de néoglucogenèse ; ces deux phénomènes tendent àaccroître le risque de réactions hypoglycémiques graves.

En cas de survenue d'une hypoglycémie chez ces patients, celle-ci risquantd'être prolongée, une prise en charge appropriée doit être instituée.

Pathologie digestive

Une réduction marquée du temps de rétention digestive d'OZIDIA, peutinfluencer le profil pharmacocinétique et donc l'efficacité clinique dumédicament. Comme pour toute forme galénique non déformable, l'administrati­ond'OZIDIA chez des patients présentant une sténose digestive sévèrepréexistante (pathologique ou iatrogène) est contre-indiquée.

De rares cas de syndrome obstructif ont été rapportés chez des patientsprésentant une sténose connue à la suite de l'ingestion d'un autre principeactif sous cette même forme.

En cas de diarrhée chronique, préférer le glipizide à libérationimmé­diate.

Effet antabuse

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Information du patient

Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes et son traitement, ainsi que lesconditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à safamille. Les échecs thérapeutiques primaire et secondaire doivent égalementêtre expliqués (voir ci-dessus, Déséquilibre glycémique, 2èmeparagraphe).

Le patient doit être informé des risques potentiels et des avantages dutraitement par OZIDIA et par les autres types de traitement. Il doit êtreinformé de l'importance qu'il y a à respecter le régime alimentaire, àsuivre un programme d'exercice physique régulier et à surveillerrégu­lièrement la glycosurie et/ou la glycémie.

Le patient doit être informé que les comprimés doivent être avalés enentier. Le patient ne doit ni mâcher, ni couper, ni écraser les comprimés. Lepatient ne doit pas s'inquiéter s'il remarque parfois dans ses selles quelquechose qui ressemble à un comprimé, le médicament est contenu dans une matricenon absorbable spécialement conçue pour libérer lentement le principe actifde façon à permettre son absorption par l'organisme. La matrice épuisée estensuite éliminée.

Déficit en Glucose –6-Phosphate Déshydrogénase

Le glipizide appartient à la classe des sulfamides hypoglycémian­ts.D'autres médicaments de cette classe ont entraîné une hémolyse aigüe chezles sujets porteurs d'un déficit enzymatique en G6PD.

Bien qu'aucun cas d'hémolyse n'ait été rapporté avec cette substance, parprincipe, sa prescription chez ces personnes doit prendre en compte ce risque,et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, estrecommandé. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenued'une hémolyse éventuelle devra être dépistée.

Excipient :

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'effethypogly­cémiant.

Associations contre-indiquées

+ Miconazole

Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques, voire de coma.

Associations déconseillées

+ Phénylbutazone

Pour toutes les formes de phénylbutazone, y compris locales : augmentationde l'effet hypoglycémiant des sulfamides par diminution de leur métabolismehé­patique.

Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire moins interactif ; sinonprévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique ; adapteréventu­ellement la posologie pendant le traitement par l'anti-inflammatoire etaprès son arrêt.

+ Alcool (boisson ou excipient)

Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie).

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool. Tenir compte de l’élimination complète des médicaments en seréférant à leurs demi-vies avant la reprise de boissons alcoolisées ou dumédicament contenant de l’alcool.

Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions decompensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol) y compris ceux utilisés dansl’insuffisance cardiaque

Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes del'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie ; la plupart desbêta-bloquants non cardio-sélectifs augmentent l'incidence et la sévéritéde l'hypoglycémie.

Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement,l’au­tosurveillance glycémique.

+ Fluconazole

Augmentation du temps de demi-vie du sulfamide avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques.

Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapteréventu­ellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitementpar le fluconazole.

+ Inhibiteurs de l'Enzyme de Conversion (captopril – énalapril)

L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner unemajoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par lessulfamides hypoglycémiants.

La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle (améliorationde la tolérance au glucose qui aurait pour conséquence une réduction desbesoins en sulfamides hypoglycémiants).

Renforcer l’autosurveillance glycémique.

+ Salicylés (acide acétylsalicylique) (voie générale)

Majoration de l'effet hypoglycémiant par de fortes doses d'acideacétyl­salicylique (action hypoglycémiante de l'acide acétylsalicylique).

Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique, lors d'untraitement par bêta-bloquant, fluconazole, inhibiteurs de l'enzyme deconversion ou salicylés.

+ Voriconazole

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du glipizide àl’origine d’hypoglycémies potentiellement sévères.

Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapteréventu­ellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant et après letraitement par voriconazole.

+ Analogues de la somatostatine

Risque d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie : diminution ou augmentationdes besoins en sulfamide hypoglycémiant, par diminution ou augmentation de lasécrétion de glucagon endogène.

Renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologiedu sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l’octréotide ou lelanréotide.

+ Clarithromycine

Risque d'hypoglycémie par augmentation des concentrations plasmatiques del’antidiabétique.

Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapteréventu­ellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitementpar la clarithromycine.

L’action hypoglycémiante des sulfonylurées, de manière générale,peut-être potentialisée par les inhibiteurs de monoamine-oxydase (IMAO), lesquinolones et les médicaments fortement liés aux protéines, tels que lessulfamides, le chloramphénicol, le probénécide et les coumarines.

Associations à prendre en compte

+ SULFAMETHOXAZOLE / TRIMETHOPRIME

Rares survenues d'hypoglycémies, notamment chez le sujet âgé, dénutri ouinsuffisant ré­nal.

Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de laglycémie.

Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique oral pendant etaprès l'arrêt d'un des traitements suivants :

Associations déconseillées

+ Danazol

Effet diabétogène du Danazol.

Si l’association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcerl'au­tosurveillance glycémique. Adapter éventuellement la posologie del’antidiabétique pendant le traitement par le danazol et aprèsson arrêt.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Chlorpromazine (neuroleptique)

A fortes posologies (100 mg par jour de chlorpromazine) : élévation de laglycémie (diminution de la libération d'insuline).

Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique. Adapteréventu­ellement la posologie du neuroleptique pendant le traitement et aprèsson arrêt.

+ Glucocorticoïdes (voies générale et locale : intra-articulaire, cutanéeet lavement rectal) et tétracosactides

Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes).

+ Progestatifs

Effet diabétogène des progestatifs macrodosés.

Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance glycémique.

+ Bêta-2 mimétiques

Elévation de la glycémie par le bêta-2-mimétique.

Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement àl’insuline le cas échéant.

+ Analogues de la somatostatine

Risque d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie : diminution ou augmentationdes besoins en sulfamide hypoglycémiant, par diminution ou augmentation de lasécrétion de glucagon endogène.

Renforcer l’autosurveillance glycémique et adapter si besoin la posologiedu sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par l’octréotide ou lelanréotide.

Les produits suivants peuvent être la cause d’un déséquilibregly­cémique

Fluoroquinolones : en cas d’utilisation concomitante de glipizide etd’une fluoroquinolone, le patient doit être informé du risqued’hypogly­cémie et de l’importance de la surveillance de la glycémie.

Colésévélam

Dans des études évaluant l’effet du colésévélam sur lapharmacocinétique du glipizide chez des sujets sains, des diminutions del’AUC0-∞ et de la Cmax du glipizide, respectivement de 12 % et 13 % ontété observées lors de l’administration concomitante de colésévélam etd’OZIDIA. Lorsqu’OZIDIA était administré 4 heures avant lecolésévélam, aucun changement significatif n’a été observé pourl’AUC0-∞ et la Cmax du glipizide, respectivement –4 % et 0 %. Parconséquent, OZIDIA doit être administré au minimum 4h avant la prise decolésévélam afin de s’assurer que le colésévélam ne diminue pasl’absorption du glipizide.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

OZIDIA est contre-indiqué en cas de grossesse.

Le glipizide s'est révélé légèrement fœtotoxique dans les études dereproduction chez le rat. Aucun effet tératogène n'a été démontré dans lesétudes chez le rat ou le lapin.

Une hypoglycémie sévère prolongée (4 à 10 jours) a été rapportéechez les nouveau-nés de mère ayant reçu un sulfamide au moment de ladélivrance. Cela a été plus fréquent lors de l'utilisation de produits àdemi-vie prolongée.

Des données récentes ont suggéré une association entre une glycémieanormale au cours de la grossesse et une plus forte incidence d'anomaliescon­génitales. L'utilisation de l'insuline s'impose chez la femme enceinte defaçon à maintenir la glycémie le plus près possible de la normale.

Les patientes envisageant une grossesse doivent en informer leurmédecin.

Allaitement

L'allaitement est contre-indiqué en cas de traitement avec OZIDIA.

Etant donné que les sulfonylurées telles que le glipizide passent dans lelait maternel, les femmes qui allaitent ne doivent pas prendre OZIDIA.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'effet d'OZIDIA sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines n'a pas été étudié. Toutefois, il n'existe aucun élément enfaveur d'une modification de ces capacités par le glipizide.

Les patients devront être sensibilisés aux symptômes de l'hypoglycémie etconscients de la possibilité de la survenue de récurrences, et devront êtreprudents en cas de conduite ou d'utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Tableau des événements indésirables

Classe de système d'organe

Très fréquent ³1/10

Fréquent

³1/100 à <1/10

Peu fréquent ³1/1000 à <1/100

Rare ³1/10 000 à <1 000

Très Rare <1/10 000

Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie

Agranulocytose

Thrombocytopénie

Anémie hémolytique

Aplasie médullaire

Pancytopénie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie‡

Hyponatrémie

Affections psychiatriques

Etat confusionnel#

Affections du système nerveux

Céphalée#

Tremblement#

Affections oculaires

Déficience visuelle

Vision floue#

Baisse de l‘acuité visuelle#

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales

Nausée

Constipation

Diarrhée

Vomissement

Gêne épigastrique

Affections hépatobiliaires

Ictère cholestatique†

Toxicité hépatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit

Urticaire

Eruptions cutanéo-muqueuses

Eruptions maculopapuleuses

Affections congénitales, familiales et génétiques

Porphyrie hépatique non aiguë

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Malaise#

Investigations

Augmentation des aspartate aminotransférases (SGOT)§

Augmentation du taux sérique de phosphatase alcaline§

Augmentation de la créatinémie§

Augmentation du taux sérique de lactate déshydrogénase (LDH)§

Augmentation de l’urémie§

# Ces phénomènes sont le plus souvent passagers et ne nécessitent pasl'arrêt du traitement ; toutefois, il peut également s'agir de symptômesd'hy­poglycémie.

‡ Ces phénomènes peuvent être sévères, prolongés et peuvent conduireau coma.

† Interrompre le traitement si un ictère cholestatique apparaît.

§ La relation à OZIDIA est incertaine.

Des réactions de type antabuse en cas d’ingestion d’alcool ont étérapportées avec les sulfonylurées (bouffées congestives du visage, nauséeset vomissements, sensation de malaise, tachycardie, hypotension).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Il n'existe pas d'expérience bien documentée concernant le surdosage englipizide chez l'homme. Aucune tentative de suicide par surdosage intentionnelen glipizide n'a été rapportée.

Le surdosage en sulfamide hypoglycémiant, dont le glipizide, peut entraînerdes hypoglycémies.

Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de connaissance nisignes neurologiques, doivent être corrigés absolument par un apportglucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification ducomportement alimentaire. Une surveillance étroite doit être poursuiviejusqu'à ce que le médecin soit sûr que le patient est hors de danger.

Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicalenécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.

Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide d'une solution glucosée concentrée(30 à 50 %). Celle-ci doit être suivie d'une perfusion continue de solutionglucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'uneglycémie au-dessus de 100 mg/dl. Les patients doivent être étroitementsur­veillés pendant au moins 48 heures et selon l'état du patient à cemoment, le médecin décidera si une surveillance supplémentaire estnécessaire.

La clairance plasmatique d'OZIDIA peut être prolongée chez les patientssouffrant d'une pathologie hépatique. Du fait de la forte liaison d'OZIDIA auxprotéines, une dialyse ne devrait pas pouvoir être utile au patient.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIDIABETIQUES ORAUX, code ATC :A10BB07

Le glipizide semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation dela libération d'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de laprésence de cellules bêta fonctionnelles des îlots pancréatiques.

La stimulation de la sécrétion d'insuline par le glipizide en réponse àun repas est d'une importance majeure. L'administration de glipizide chez lediabétique provoque une majoration de la réponse insuliniquepost-prandiale

Les réponses post-prandiales de sécrétion d'insuline et de peptide-Ccontinuent à être majorées après au moins 6 mois de traitement.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Forme à libération prolongée de glipizide.

Absorption

La biodisponibilité relative moyenne du glipizide chez 21 sujets masculinssouffrant de diabète non insulino-dépendant après administration de 20 mgd'OZIDIA comparée à la forme à libération immédiate, (Glibénèse 10 mg2 fois par jour) était de 81 % ± 22 % à l'état d'équilibre.

L'administration d'OZIDIA au cours du repas n'a aucun effet sur le délaid'absorption (2 à 3 heures) du médicament. Lors d'une étude de l'effet del'alimentation, l'administration d'une dose unique d'OZIDIA juste avant unpetit-déjeuner à contenu lipidique élevé à conduit à une augmentation de40 % de la Cmax moyenne de glipizide, ce qui est significatif, mais l'effet surl'AUC n'a pas été significatif.

Aucune modification de la réponse glucidique n'a été observée entre lesétats à jeun et post-prandial.

Une réduction significative des temps de rétention digestive d'OZIDIA (parexemple malabsorption par résection intestinale étendue), pourrait modifier leprofil pharmacocinétique du médicament et conduire à des concentration­splasmatiques moins élevées.

Distribution

A partir de 2 ou 3 heures après l'administration, les concentration­splasmatiques du médicament augmentent progressivement pour atteindre leurmaximum dans les 6 à 12 heures suivant l'administration. La prise uniquequotidienne d'OZIDIA permet ensuite le maintien d'une concentration plasmatiqueefficace de glipizide tout au long de l'intervalle de 24 heures séparant deuxadministra­tions, avec moins d'écart entre les concentrations maximales etminimales que celui observé avec la prise quotidienne de glipizide àlibération immédiate.

L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques de glipizide est atteintaprès au moins 5 jours de traitement.

Dans une étude dose multiple chez 26 sujets souffrant de diabète de type2, la pharmacocinétique du glipizide a été linéaire dans l'intervalle dedose allant de 5 à 60 mg d'OZIDIA, dans lequel les concentration­splasmatiques de glipizide ont augmenté proportionnellement avec la dose.

Le glipizide est lié à 98–99 % aux protéines plasmatiques,prin­cipalement l'albumine.

Biotransforma­tion/Éliminati­on

Le glipizide est principalement éliminé par biotransformation hépatique :moins de 10 % de la dose sont excrétés sous forme inchangée dans les urineset les fèces : approximativement 90 % de la dose sont excrétés sous forme demétabolites inactifs dans les urines (80 %) et les fèces (10 %).

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de toxicité aiguë n'ont montré aucune susceptibilités­pécifique. La toxicité aiguë du glipizide par voie orale est extrêmementfaible dans toutes les espèces testées (DL50 > 4 g/kg).

Les études de toxicité chronique chez le rat et le chien à des dosesallant jusqu'à 8,0 mg/kg n'ont pas relevé d'effet toxique.

Une étude de 20 mois chez le rat et une étude de 18 mois chez la souris,à des doses atteignant 75 fois la dose clinique n'ont mis en évidence aucunecarcino­génicité liée au traitement.

Les tests de mutagénicité bactérienne et in vivo ont tous éténégatifs.

Des études chez le rat mâle et femelle à des doses atteignant 75 fois ladose clinique n'ont montré aucun effet sur la fertilité.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimé nu :

Oxyde de polyéthylène, hypromellose 2910, oxyde de fer rouge, stéarate demagnésium.

Comprimé osmotique :

Oxyde de polyéthylène, chlorure de sodium, hypromellose 2910, oxyde de ferrouge, stéarate de magnésium.

Comprimé osmotique pelliculé :

Acétate de cellulose, macrogol 3350, Opadry blanc YS-2–7063 (hypromellose,ma­crogol, dioxyde de titane), encre noire S 1–17823 (vernis à la gommelaque, alcool butylique, alcool isopropylique, oxyde de fer noir, hydroxyded'am­monium, propylène glycol).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

Ce médicament est sensible à l'humidité, conserver le flaconsoigneu­sement fermé.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacons (PEHD) contenant 28, 30 ou 100 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PFIZER HOLDING FRANCE

23–25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 339 538 7 4 : 28 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 339 539 3 5 : 30 comprimés en flacon (PEHD).

· 34009 559 035 4 3 : 100 comprimés en flacon (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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