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PARACETAMOL ARROW 1 g, comprimé - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - PARACETAMOL ARROW 1 g, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PARACETAMOL ARROW 1 g, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Paracétamol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............1000 mg

Sous forme de paracétamol RHODAPAP DCP3

Pour un comprimé.

Excipient à effet notoire : sorbitol (contenu dans l’arôme).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modéréeet/ou des états fébriles.

Cette présentation est réservée à l’adulte et à l’enfant à partirde 50 kg (soit à partir d’environ 15 ans).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Attention : cette présentation contient 1000 mg de paracétamol par unité: ne pas prendre 2 unités à la fois.

La posologie unitaire usuelle est d’un comprimé à 1000 mg par prise, àrenouveler au bout de 6 à 8 heures. En cas de besoin, la prise peut êtrerépétée au bout de 4 heures minimum.

Il n’est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g de paracétamolpar jour, soit 3 comprimés par jour.

Cependant, en cas de douleurs plus intenses, la posologie maximale peut êtreaugmentée jusqu’à 4 g par jour, soit 4 comprimés par jour.

Toujours respecter un intervalle de 4 heures entre les prises.

Doses maximales recommandées : voir rubrique 4.4.

Fréquence d’administration

Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleurou de fièvre :

Chez l’enfant et l’adolescent, elles doivent être régulièrementes­pacées, y compris la nuit, de préférence de 6 heures, et d’au moins4 heures.

Chez l’adulte, elles doivent être espacées d’au moins 4 heures.

Insuffisance rénale

En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinineinfé­rieure à 10 ml/min), l'intervalle entre deux prises sera au minimum de8 heures. La dose de paracétamol ne devra pas dépasser 3 g par jour, soit3 comprimés.

Autres situations cliniques

La dose journalière efficace la plus faible doit être envisagée, sansexcéder 60 mg/kg/jour (sans dépasser 3 g/j) dans les situationssui­vantes :

· adulte de moins de 50 kg ;

· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée ;

· alcoolisme chronique ;

· déshydratation ;

· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutritionchro­nique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou deplus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH,mucoviscidose, cholémie familiale (maladie de Gilbert).

Mode d’administration

Voie orale.

Les comprimés sont à avaler tels quels avec une boisson (par exemple : eau,lait, jus de fruit).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Insuffisance hépatocellulaire sévère.

· Enfant de moins de 6 ans, en raison des risques de fausse route.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

En raison de la dose unitaire par comprimé (1000 mg), cette présentationn’est pas adaptée à l'enfant de moins de 15 ans.

Pour éviter un risque de surdosage :

· vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autresmédica­ments ;

· respecter les doses maximales recommandées.

Dose maximale recommandée :
A titre informatif

· Chez l’enfant de moins de 40 kg, la dose totale de paracétamol ne doitpas dépasser 80 mg/kg/j (voir rubrique 4.9).

· Chez l’enfant de 41 à 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doitpas excéder 3 g par jour (voir rubrique 4.9).

· Chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DEPARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

Précautions d’emploi

L’administration de paracétamol peut exceptionnellement entrainer unetoxicité hépatique, même à dose thérapeutique après un traitement decourte durée et chez des patients sans antécédent de troubles hépatiques(voir rubrique 4.8).

· Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jourdans les situations suivantes (voir rubrique 4.2) :

o poids < 50 kg,

o insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

o insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min(voir rubrique 5.2)),

o alcoolisme chronique,

o déshydratation,

o réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutritionchro­nique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou deplus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH,mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert),

o allergie à l‘aspirine et/ou aux anti‑inflammatoires non stéroïdiens(AINS).

La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement estdéconseillée.

En cas de sevrage récent d‘un alcoolisme chronique, le risque d‘atteintehépatique est majoré.

En cas de découverte d’une hépatite virale aiguë, il convientd’arrêter le traitement.

Chez l‘enfant, la posologie devra être ajustée en fonction du poids (voirrubrique 4.2).

Chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l'association d'unautre antipyrétique n'est justifiée qu'en cas d'inefficacité.

Ce médicament contient du sorbitol. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au fructose (maladiehérédi­taire rare).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux : warfarine et autres antivitamines K (AVK)

Risque d'augmentation de l'effet de la warfarine et des autres AVK et durisque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales(4 g/j) pendant au moins 4 jours. Contrôle biologique incluant un contrôleplus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de la warfarineet des autres AVK pendant le traitement par le paracétamol et aprèsson arrêt.

+ Les résines chélatrices

La prise de résine chélatrice peut diminuer l’absorption intestinale, etpotentiellement l’efficacité du paracétamol pris simultanément. D’unefaçon générale, la prise de résine doit se faire à distance de celle duparacétamol en respectant un intervalle de plus de 2 heures, si possible.

+ Flucloxacilline

Risque d’acidose métabolique chez les patients recevant un traitementcon­comitant par flucloxacilline, en particulier chez les patients présentant unfacteur de risque de déficit en glutathion, tel qu’une septicémie, unemalnutrition, un alcoolisme chronique.

+ Médicaments hépatotoxiques

La toxicité du paracétamol peut être augmentée chez les patients traitéspar des médicaments potentiellement hépatotoxiques ou par des médicamentsin­ducteurs enzymatiques du cytochrome P450, tels que les médicamentsan­ti‑épileptiqu­es (tels que phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine,to­piramate), la rifampicine ou en cas de prise concomitante d’alcool.L’in­duction du métabolisme entraine une production importante du métabolitehépa­totoxique du paracétamol. L’hépatotoxicité se produit si la quantitéde ce métabolite dépasse les capacités de liaison au glutathion.

Interaction avec les examens paracliniques

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par laméthode à la glucose oxydase‑peroxydase en cas de concentration­sanormalement élevées.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguinpar la méthode à l’acide phosphotungstique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène ou fœtotoxique du paracétamol.

Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrentl’absence de toute malformation ou de toute toxicité foetale/néonatale. Lesétudes épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfantsexposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants. Si cela s’avère nécessaire d’un point de vue clinique, le paracétamolpeut être utilisé pendant la grossesse. Cependant il doit être utilisé à ladose efficace la plus faible, pendant la durée la plus courte et à lafréquence la plus réduite possible. Allaitement

A doses thérapeutiques, l'administration de ce médicament est possiblependant l'allaitement.

Fertilité

En raison du mécanisme d’action potentiel sur les cyclo-oxygénase et lasynthèse de prostaglandines, le paracétamol pourrait altérer la fertilitéchez la femme, par un effet sur l’ovulation réversible à l’arrêt dutraitement.

Des effets sur la fertilité des mâles ont été observés dans une étudechez l'animal. La pertinence de ces effets chez l'homme n'est pas connue.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Affections du système immunitaire:

Rare : réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdèmede Quincke. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et desmédicaments apparentés.

Affections de la peau et des tissus sous‑cutanés

Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leursurvenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicamentsap­parentés.

De très rares cas d’effets indésirables cutanés graves ont étérapportés.

Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très exceptionnels : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.

Fréquence indéterminée : agranulocytose, anémie hémolytique chez lespatients présentant un déficit englucose‑6‑phos­phate‑déshydro­génase.

Affections hépatobiliaires:

Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, atteintehépatique cytolytique, hépatite aiguë, hépatite massive en particulier lorsd’une utilisation dans une situation à risque (voir rubrique 4.4).

Affections cardiaques:

Fréquence indéterminée : syndrome de Kounis.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

Fréquence indéterminée : bronchospasme (voir rubrique 4.4)

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Le risque d'une intoxication grave peut être particulièrement élevé chezles sujets âgés, chez les jeunes enfants, chez les patients avec une atteintehépatique, en cas d'alcoolisme chronique, chez les patients souffrant deréserves basses en glutathion telles que la malnutrition chronique (voirrubrique 4.2), le jeûne, l’amaigrissement récent, le vieillissement, lesvirus de l’hépatite virale chronique et du VIH, la cholémie familiale(Maladie de Gilbert). Dans ces cas, l'intoxication peut être mortelle.

Symptômes

Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissentgé­néralement dans les 24 premières heures.

Un surdosage de paracétamol peut provoquer une cytolyse hépatiquesuscep­tible d'entrainer une insuffisance hépatocellulaire, un saignementgastro-intestinal, une acidose métabolique, une encéphalopathie, un coma etle décès.

En cas de surdosage aigu, il peut être observé dans les 12 à 48 heuresune augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-deshydrogénase,de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.

Le surdosage peut également entrainer une pancréatite, unehyperamylasémie, une insuffisance rénale aiguë et une pancytopenie.

Conduite d’urgence

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial deparacétamol. Ce dosage sera à interpréter en fonction du délai entrel’heure supposée de la prise et l’heure de prélèvement.

· Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique, en cas deprise orale.

· Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussiprécoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou voieorale si possible avant la dixième heure.

· Traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Autres analgésiques etantipyrétiqu­es‑anilides, code ATC : N02BE01 (N : système nerveuxcentral).

Mécanisme d’action

Le paracétamol a un mécanisme d’action central et périphérique.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Lesconcentrations plasmatiques maximales sont atteintes en moyenne 30 à60 minutes après l’ingestion.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Lesconcentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaisonaux protéines plasmatiques est faible.

Biotransformation

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et lasulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologiessupé­rieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par lecytochrome P450, est la formation d’un intermédiaire réactif (le N‑acétylbenzo­quinone imine), qui dans les conditions normales d’utilisation, estrapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urinesaprès conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche,lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique estaugmentée.

Élimination

L’élimination est essentiellement urinaire. 90% de la dose ingérée estéliminée par le rein en 24 heures, principalement sous formeglycurocon­juguée (60 à 80%) et sulfoconjuguée (20 à 30%).

Moins de 5% est éliminé sous forme inchangée.

La demi‑vie d’élimination est d’environ 2 heures.

Variations physiopathologiques

· Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairancede la créatinine inférieure à 30 ml/min), l’élimination du paracétamolet de ses métabolites est retardée.

· Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellementadmises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développementn’est disponible.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Povidone, hydroxypropyl­cellulose, dibéhénate de glycérol, stéarate demagnésium, arôme orange-pamplemousse IFF 35B250 (maltodextrine, gommearabique, sorbitol, huile essentielle de pamplemousse, huile essentielled'o­range, jus concentré d'orange, aldéhyde acétique, butyrate d'éthyle,citral, aldéhyde C6, linalol, terpinéol, acétate d'éthyle).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

8 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 363 815 7 5 : 8 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium).

· 34009 582 507 6 7 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

· 34009 565 487 0 5 : 100 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/A­luminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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