Résumé des caractéristiques - PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mg, comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mg, comprimépelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Périndopril.........................................................................................................................6,79 mg
Sous forme de périndoprilarginine..........................................................................................10 mg
Indapamide...........................................................................................................................2,5 mg
Pour un comprimé
Excipient à effet notoire : lactose monohydraté
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé rond, blanc, avec un diamètre de 8 mm et un rayon decourbure de 11 mm.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER est indiqué pour le traitement del’hypertension artérielle essentielle, en substitution, chez les patientsdéjà contrôlés avec périndopril et indapamide pris simultanément à lamême posologie.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieUn comprimé de PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER par jour en une seuleprise quotidienne, de préférence le matin et avant le repas.
Populations particulièresSujet âgé (voir rubrique 4.4)
Chez le sujet âgé, la créatininémie doit être ajustée en fonction del’âge, du poids et du sexe. Chez le sujet âgé, le traitement peut êtreinitié si la fonction rénale est normale et après prise en compte de laréponse tensionnelle.
Insuffisant rénal (voir rubrique 4.4)
En cas d'insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de lacréatinine < 60 ml/mn), le traitement est contre-indiqué.
Le suivi médical habituel comprendra un contrôle périodique de lacréatinine et du potassium.
Insuffisant hépatique (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2)
En cas d’insuffisance hépatique sévère, le traitement estcontre-indiqué.
Chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée, aucunajustement posologique n’est nécessaire.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de Périndopril arginine/Indapamide Servier10 mg/2,5 mg dans la population pédiatrique n’ont pas encore étéétablies. Aucune donnée n’est disponible. PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDESERVIER ne doit pas être utilisé chez l’enfant et l’adolescent.
Mode d’administrationVoie orale.
4.3. Contre-indications
Liées au périndopril :· hypersensibilité au principe actif ou aux autres inhibiteurs de l'enzymede conversion
· antécédent d'angioedème (œdème de Quincke) lié à la prise d'uninhibiteur de l'enzyme de conversion (voir rubrique 4.4),
· angioedème héréditaire ou idiopathique,
· deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques4.4 et 4.6),
· l’association de Périndopril arginine/Indapamide Servier à desmédicaments contenant de l’aliskiren chez les patients présentant undiabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire]< 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1),
· Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan, letraitement contenant du périndopril ne doit pas être débuté moins de36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques4.4 et 4.5),
· Traitement par circulation extra-corporelle entraînant un contact du sangavec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5),
· Sténose bilatérale importante de l'artère rénale ou sténose del'artère rénale sur rein fonctionnellement unique, (voir rubrique 4.4).
Liées à l’indapamide :· hypersensibilité au principe actif ou aux autres sulfamides,
· insuffisance rénale modérée et sévère (clairance de la créatinine< 60 ml/min),
· encéphalopathie hépatique,
· insuffisance hépatique sévère,
· hypokaliémie,
Liées à Périndopril arginine/Indapamide Servier 10 mg/2,5 mg :· hypersensibilité à l’un des excipients, mentionnés à larubrique 6.1.
En raison du manque de données, Périndopril arginine/Indapamide Servier10 mg/2,5 mg ne doit pas être utilisé chez :
· les patients dialysés,
· les patients en insuffisance cardiaque décompensée non traitée.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spécialesCommunes au périndopril et à l’indapamide
Lithium
L’utilisation de lithium avec l’association de périndopril etd’indapamide n’est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Liées au périndopril
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARAII) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie etd’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisancerénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’associationd’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolumentnécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’unspécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale,de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA IIne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathiediabétique.
Epargneurs de potassium, suppléments en potassium ou substituts contenantdes sels de potassium
L’association de périndopril avec un épargneur de potassium, unsupplément potassique ou un substitut contenant des sels de potassium n’estgénéralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Neutropénie/agranulocytose/thrombocytopénie/anémie
Des cas de neutropénie/agranulocytose, de thrombocytopénie et d’anémieont été rapportés chez des patients recevant des inhibiteurs de l’enzyme deconversion. Il est rare qu’une neutropénie survienne chez les patients ayantune fonction rénale normale et aucun autre facteur de risque. Le périndoprildoit être utilisé avec précaution chez des patients présentant une maladievasculaire du collagène, recevant un traitement immuno-suppresseur, del’allopurinol ou du procaïnamide, ou une association de ces facteurs derisque, en particulier s’il existe une altération pré-existante de lafonction rénale. Certains de ces patients ont présenté des infectionssérieuses, qui, dans quelques cas, ne répondaient pas à une antibiothérapieintensive. Si le périndopril est utilisé chez de tels patients, unesurveillance régulière de la formule sanguine (comptage des globules blancs)est conseillée et les patients devront être prévenus de signaler tout signed’infection (par exemple : mal de gorge, fièvre). (voir rubriques4.5 et 4.8).
Hypertension rénovasculaireChez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou desténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par unIEC, le risque d’hypotension et d’insuffisance rénale est majoré (voirrubrique 4.3). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif.Une perte de la fonction rénale peut survenir avec seulement des modificationsmineures de la créatinine sérique, même chez les patients atteints desténose artérielle rénale unilatérale.
Hypersensibilité / angioedème
Un angioedème de la face, des extrémités, des lèvres, de la langue, de laglotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités parun inhibiteur de l'enzyme de conversion, dont le périndopril (voir rubrique4.8). Ceci peut survenir à n’importe quel moment du traitement. Dans de telscas, le périndopril doit être arrêté immédiatement et le patient doit êtregardé sous surveillance jusqu'à disparition complète des symptômes. Lorsquel'œdème n'intéresse que la face et les lèvres, l'évolution est en généralrégressive sans traitement, bien que les antihistaminiques se soient montrésutiles pour soulager les symptômes.
L'angioedème associé à un œdème laryngé peut être fatal. En casd’atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner uneobstruction des voies aériennes, une prise en charge appropriée doit êtreimmédiatement effectuée, par une solution d'adrénaline sous-cutanée à1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml) et/ou des mesures assurant la libération des voiesaériennes. La fréquence d’angioedèmes rapportés chez les patients noirsrecevant des IEC est plus élevée que chez les patients non-noirs.
Les patients ayant un antécédent d’angioedème non lié à la prise d'uninhibiteur de l'enzyme de conversion peuvent avoir un risque accrud’angioedème sous inhibiteur de l'enzyme de conversion (voirrubrique 4.3).
Un angioedème intestinal a été rarement signalé chez des patientstraités par inhibiteur de l’enzyme de conversion. Ces patients présentaientdes douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certainscas, ce n’était pas précédé d’un angioedème facial et les taux deC-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été effectué par un scannerabdominal, une échographie, ou lors d’une chirurgie et les symptômes ontdisparu à l’arrêt de l’IEC. L’angioedème intestinal doit faire partiedu diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patientsous IEC.
L’association de périndopril avec du sacubitril/valsartan estcontre-indiquée en raison d’un risque accru d’angioedème (voir rubrique4.3). Le sacubitril/valsartan ne doit être initié que 36 heures après laprise de la dernière dose de périndopril. En cas d’arrêt de traitement parsacubitril/valsartan, le traitement par périndopril ne devra être initiéque 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voirrubriques 4.3 et 4.5). L’utilisation concomitante d’IEC avec lesinhibiteurs de l’EPN (par exemple racécadotril), les inhibiteurs de mTOR (parexemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines (par exemplelinagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) peut entrainer unrisque accru d’angio-œdème (par exemple gonflement des voies aériennes oude la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Ilconvient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitementpar racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus,temsirolimus) et les gliptines (par exemple linagliptine, saxagliptine,sitagliptine, vildagliptine) chez un patient prenant déjà un IEC.
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisation
Des cas isolés de réactions anaphylactoïdes prolongées menaçant la viedu patient ont été rapportés lors de l’administration d’un inhibiteur del’enzyme de conversion pendant un traitement de désensibilisation avec duvenin d’hyménoptère (abeille, guêpes).
Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion doivent être utilisés avecprécaution chez les patients allergiques traités pour désensibilisation etévités chez ceux qui vont recevoir une immunothérapie par venin (sérumanti-venin). Néanmoins, ces réactions peuvent être évitées en interrompanttransitoirement le traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion pendantau moins 24 heures, avant le traitement, chez les patients nécessitant à lafois un traitement par inhibiteur de l’enzyme de conversion et unedésensibilisation.
Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines debasse densité (LDL)
Rarement, des patients prenant des IEC ont présenté des réactionsanaphylactoïdes, pouvant être fatales, lors d’une aphérèse des LDL avecadsorption sur du sulfate de dextran. Ces réactions ont pu être évitées chezles patients en suspendant temporairement le traitement par IEC avant chaqueaphérèse.
Patients hémodialysés
Des réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez des patientsdialysés avec des membranes de haute perméabilité (par exemple, AN 69Ò) ettraités avec un IEC. Il conviendra d’utiliser un autre type de membrane dedialyse ou une autre classe d’antihypertenseur chez ces patients.
Hyperaldostéronisme primaireLes patients atteints d’hyperaldostéronisme primaire ne répondentgénéralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition dusystème rénine-angiotensine. De ce fait, l’utilisation de ce médicamentn’est pas recommandée chez ces patients.
Grossesse
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins quele traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandéaux patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitementantihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établipendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IECdoit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatifsera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
Liées à l’indapamide
Encéphalopathie hépatique
Si la fonction hépatique est altérée, les diurétiques thiazidiques etapparentés peuvent induire, particulièrement en cas de déséquilibreélectrolytiques, une encéphalopathie hépatique pouvant évoluer vers un comahépatique. Dans ce cas, l'administration du diurétique doit êtreimmédiatement interrompue.
Photosensibilité
Des cas de photosensibilité ont été rapportés avec des diurétiquesthiazidiques ou apparentés (voir rubrique 4.8). Si une réaction dephotosensibilité survient pendant le traitement, il est recommandé del’interrompre. Si l’administration d’un diurétique est jugéenécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées du soleil etdes UVA artificiels.
Précautions d’emploiCommunes au périndopril et à l’indapamide
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de lacréatinine < 60 ml/mn), le traitement est contre-indiqué.
Chez certains patients hypertendus sans lésion rénale apparentepréexistante et dont le bilan sanguin témoigne d'une insuffisance rénalefonctionnelle, le traitement doit être interrompu et éventuellement reprissoit à la faible dose soit avec un seul des constituants.
Chez ces patients, le suivi médical habituel comprend un contrôlepériodique du potassium et de la créatinine, après 15 jours de traitementpuis tous les 2 mois en période de stabilité thérapeutique. L’insuffisancerénale a été principalement rapportée chez les patients en insuffisancecardiaque sévère ou présentant une insuffisance rénale sous-jacente, ycompris une sténose de l’artère rénale.
Ce médicament est généralement déconseillé en cas de sténosebilatérale de l’artère rénale ou de rein fonctionnel unique.
Hypotension et déséquilibre hydroélectrolytiqueIl existe un risqued’hypotension soudaine en cas de déplétion sodique préexistante (enparticulier chez les patients présentant une sténose de l’artère rénale).Les signes cliniques de déséquilibre hydroélectrolytique, pouvant survenirà l'occasion d'un épisode intercurrent de diarrhée ou de vomissements, serontdonc systématiquement recherchés. Une surveillance régulière desélectrolytes plasmatiques sera effectuée chez de tels patients.
Une hypotension importante peut nécessiter la mise en place d'une perfusionintraveineuse de sérum salé isotonique. Une hypotension transitoire n'est pasune contre-indication à la poursuite de traitement. Après rétablissementd'une volémie et d'une pression artérielle satisfaisante, il est possible dereprendre le traitement soit à posologie réduite soit avec un seul desconstituants.
Kaliémie
L'association de périndopril et d'indapamide n'exclut pas la survenue d'unehypokaliémie, notamment chez les patients diabétiques ou insuffisants rénaux.Comme avec tout antihypertenseur associé à un diurétique, un contrôlerégulier des taux de potassium plasmatique doit être effectué.
Excipients ayant un effet notoire
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.
Quantité de sodium
PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mg, comprimé pelliculécontient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, ce qui veut direqu’il est essentiellement « sans sodium ».
Liées au périndopril
Toux
Une toux sèche a été rapportée avec l'utilisation des inhibiteurs del'enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance, ainsi quepar sa disparition à l'arrêt du traitement. L'étiologie iatrogénique doitêtre envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescriptiond'un inhibiteur de l'enzyme de conversion s'avère indispensable, la poursuitedu traitement peut être envisagée.
Population pédiatrique
L'efficacité et la tolérance de périndopril chez l'enfant etl’adolescent, seul ou associé, n'ont pas été établies.
Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale (en casd'insuffisance cardiaque, de déplétion hydrosodée, etc…)
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone aété observée en particulier au cours des déplétions hydrosodéesimportantes (régime hyposodé strict ou traitement diurétique prolongé), chezles patients dont la pression artérielle était initialement basse, en cas desténose de l’artère rénale, d'insuffisance cardiaque congestive ou decirrhose œdémato-ascitique.
Le blocage de ce système par un inhibiteur de l'enzyme de conversion peutalors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deuxpremières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, uneélévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénalefonctionnelle. Occasionnellement, ceci peut survenir, bien que rarement, defaçon aiguë à tout moment du traitement.
Chez ces patients, le traitement doit être initié à faible dose etaugmenté progressivement.
Sujet âgé
La fonction rénale et la kaliémie doivent être évaluées avant le débutdu traitement. La posologie initiale sera ajustée ultérieurement en fonctionde la réponse tensionnelle, particulièrement en cas de déplétionhydrosodée, afin d'éviter toute survenue brutale d’une hypotension.
Athérosclérose
Le risque d'hypotension existe chez tous les patients, mais une attentionparticulière sera apportée aux patients présentant une cardiopathieischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en initiant letraitement à faible dose.
Hypertension rénovasculaire
Le traitement de l'hypertension rénovasculaire est la revascularisation.Néanmoins, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent être utiles chezles patients présentant une hypertension rénovasculaire et qui sont dansl'attente d’une chirurgie correctrice ou lorsque la chirurgie n'est paspossible.
Le traitement par PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mgn’est pas adapté aux patients ayant une sténose de l’artère rénaleconnue ou suspectée, le traitement devant être instauré à l’hôpital à undosage plus faible que celui du PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER10 mg/2,5 mg.
Insuffisance cardiaque/insuffisance cardiaque sévère
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), letraitement par PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mg n’estpas recommandé car le traitement doit être initié sous contrôle médical, àdose initiale réduite. Le traitement par bêta-bloquant d’un hypertenduatteint d'insuffisance coronarienne ne doit pas être arrêté : l'IEC doitêtre ajouté au bêta-bloquant.
Patients diabétiques
Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée àl’hyperkaliémie), PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mgn’est pas recommandé car le traitement doit être initié sous contrôlemédical, à dose initiale réduite.
Chez les patients diabétiques sous antidiabétiques oraux ou insuline, laglycémie doit être étroitement surveillée, en particulier pendant le premiermois de traitement avec un IEC (voir rubrique 4.5).
Particularités ethniques
Comme pour les autres IEC, le périndopril est apparemment moins efficace surla baisse de pression artérielle chez les patients noirs que chez les patientsnon-noirs, probablement en raison de la fréquence plus élevée des états derénine basse dans la population noire.
Chirurgie /anesthésie
Les IEC sont susceptibles de provoquer une hypotension en casd’anesthésie, en particulier si l’agent anesthésique utilisé possède unpotentiel hypotenseur.
Il est donc recommandé d’interrompre les IEC de longue durée d’actioncomme le périndopril si possible la veille de l’intervention.
Sténose de la valve mitrale ou aortique /cardiomyopathie hypertrophique
Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion doivent être utilisés avecprudence chez les patients présentant une obstruction au niveau du systèmed’éjection du ventricule gauche.
Insuffisance hépatique
Les IEC ont été rarement associés à un syndrome commençant par unejaunisse cholestatique et pouvant conduire à une hépatite nécrosantefulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n’est pasélucidé. Les patients sous IEC qui développent une jaunisse ou quiprésentent une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter letraitement par IEC et bénéficier d’une surveillance médicale appropriée(voir rubrique 4.8).
Hyperkaliémie
Des élévations de la kaliémie ont été observées chez certains patientstraités avec des IEC, dont le périndopril, les IEC peuvent causer unehyperkaliémie parce qu’ils inhibent la libération de l’aldostérone.L’effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont lafonction rénale est normale. Les facteurs de risque d’hyperkaliémie sont uneinsuffisance rénale, une dégradation de la fonction rénale, l’âge (>70 ans), le diabète, les événements intercurrents tels que déshydratation,décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, utilisation concomitantede diurétiques épargneurs de potassium (par exemple: spironolactone,éplérénone, triamtérène, amiloride…), de suppléments potassiques ou desubstituts du sel contenant du potassium ou la prise d’autres traitementsaugmentant la kaliémie (par exemple : héparines, cotrimoxazole aussi connusous le nom de triméthoprime/sulfaméthoxazole, autres IEC, antagonistes desrécepteurs de l’angiotensine II, acide acétylsalicylique ≥ 3g/jour,inhibiteurs COX-2 et AINS non sélectifs, immunosuppresseurs tels que laciclosporine ou le tacrolimus et le triméthoprime) et en particulier lesantagonistes de l’aldostérone ou les antagonistes des récepteurs del’angiotensine. L’utilisation de suppléments potassiques, de diurétiquesépargneurs de potassium, ou de substituts de sel contenant du potassium, enparticulier chez des patients ayant une fonction rénale altérée, peutprovoquer une élévation significative de la kaliémie. L’hyperkaliémie peutentraîner des arythmies graves, parfois fatales. Les diurétiques épargneursde potassium et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine doivent êtreutilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémieet la fonction rénale doivent être surveillées. Si l’utilisationconcomitante des agents mentionnés ci-dessus est jugée nécessaire, ilsdoivent être utilisés avec précaution et un contrôle fréquent de lakaliémie doit être effectué (voir rubrique 4.5.).
Liées à l’indapamide
Equilibre hydro-électrolytique
Natrémie :
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis àintervalles réguliers. La baisse de la natrémie peut initialement êtreasymptomatique et un contrôle régulier est donc indispensable. Il doit êtreencore plus fréquent chez les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques4.8 et 4.9). Tout traitement diurétique peut provoquer une hyponatrémie, auxconséquences parfois graves. L’hyponatrémie associée à une hypovolémiepeut entrainer une déshydratation et une hypotension orthostatique. La perteconcomitante d’ions chlores peut conduire à une alcalose métaboliquesecondaire compensatoire : l’incidence et l’amplitude de cet effet sontfaibles.
Kaliémie :
Une déplétion potassique avec hypokaliémie constitue un risque majeur avecles diurétiques thiazidiques et apparentés. L’hypokaliémie peut induire destroubles musculaires. Des cas de rhabdomyolyse ont été rapportés,principalement dans le contexte d’une hypokaliémie sévère. Le risque desurvenue d'une hypokaliémie (< 3,4 mmol/l) doit être prévenu danscertaines populations à haut risque telles que les sujets âgés et/oudénutris qu’ils soient polymédicamentés ou non, les cirrhotiques avecœdèmes et ascite, les coronariens et les insuffisants cardiaques.
Dans de tels cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque desdigitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, quel'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie, de même quela bradycardie, agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troublesdu rythme sévères, en particulier des torsades de pointe, potentiellementfatales.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sontnécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectuéau cours de la 1ère semaine de traitement qui suit la mise en route dutraitement.
Si une hypokaliémie est détectée, elle doit être corrigée.
Calcémie :
Les diurétiques thiazidiques et apparentés sont susceptibles de diminuerl'excrétion urinaire du calcium et d’entraîner une augmentation légère ettransitoire de la calcémie. Une hypercalcémie importante peut être reliée àune hyperparathyroïdie méconnue. Dans ce cas, le traitement doit êtreinterrompu avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Glycémie :
Le contrôle de la glycémie est important chez les diabétiques, enparticulier lorsque les taux de potassium plasmatiques sont bas.
Acide urique :
Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peutêtre augmentée.
Fonction rénale et diurétiques :
Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces quelorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémieinférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 µmol/l pour unadulte).
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être ajustée pourtenir compte de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule deCockroft :
Clcr = (140 – âge) ´ poids/0,814 ´ créatininémie
avec: l'âge exprimé en années
le poids en Kg
la créatininémie en µmol/l.
Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin et doitêtre corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
L'hypovolémie, résultant de la perte en eau et en sodium provoquée par lediurétique en début de traitement entraîne une réduction de la filtrationglomérulaire. Il peut en résulter une augmentation des taux plasmatiquesd’urée et de créatinine. Cette insuffisance rénale fonctionnelletransitoire est sans conséquence chez les patients dont la fonction rénale estnormale mais peut cependant aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Sportifs :
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.
Epanchement Choroïdien, Myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à anglefermé :
Les médicaments à base de sulfamides ou dérivés de sulfamide, peuventprovoquer une réaction idiosyncrasique donnant lieu à un épanchementchoroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire et à unglaucome aigu à angle fermé. Les symptômes comprennent l’apparition aigud’une diminution de l’acuité visuelle ou d’une douleur oculaire, etsurviennent généralement dans les heures ou les semaines qui suiventl’initiation du médicament. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peutconduire à perte de la vision permanente. Le traitement initial consiste àarrêter le médicament le plus rapidement possible. Un recours rapide à untraitement médicamenteux ou à la chirurgie peut s'avérer nécessaire si lapression intraoculaire reste non contrôlée. Des antécédents d'allergies auxsulfamides ou à la pénicilline sont des facteurs de risque de survenue d'unglaucome aigu à angle fermé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
COMMUNES AU PERINDOPRIL ET A L’INDAPAMIDE Associations déconseillées· Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et desa toxicité ont été rapportées pendant l’administration concomitante delithium avec des IEC. L’utilisation de périndopril associé à l’indapamideavec le lithium n’est pas recommandée, mais si l’association s’avèrenécessaire, un contrôle attentif de la lithiémie devra être réalisé (voirrubrique 4.4).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi· Baclofène
Majoration de l’effet antihypertenseur. Surveiller la pression artérielleet adapter la posologie de l’antihypertenseur si nécessaire.
· Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (y compris l’acideacétylsalicylique ≥ 3g/jour)
Quand les IEC sont administrés simultanément à des AINS (tels quel’acide acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, inhibiteursCOX-2 et AINS non sélectifs) une atténuation de l’effet antihypertenseurpeut se produire. La prise concomitante d’IEC et d’AINS peut conduire à unrisque accru d’aggravation de la fonction rénale, incluant un risqued’insuffisance rénale aiguë, et à une augmentation de la kaliémie,notamment chez les patients avec une altération pré-existante de la fonctionrénale.
L’association doit être administrée avec prudence, particulièrement chezles sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et desmesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début detraitement, puis périodiquement.
Associations à prendre en compte· Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d’hypotension orthostatique majorés(effet additif).
LIEES AU PERINDOPRILLes données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage dusystème rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisationconcomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes desrécepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à unefréquence plus élevée d’événements indésirables tels quel’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale(incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisationd’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.1).
· Médicaments augmentant le risque d’angio-œdème
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’associationsacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accrud’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4). Le traitement parsacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après ladernière dose de traitement contenant du périndopril. Le traitement contenantdu périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après ladernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.4)
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteursde mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines(par exemple linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) peutentraîner un risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.4).
· Médicaments entrainant une hyperkaliémie
Bien que la kaliémie reste généralement dans les limites de la normale,une hyperkaliémie peut se produire chez certains patients traités avec lePERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER. Certains médicaments ou certainesclasses thérapeutiques peuvent augmenter le risque de survenue d’unehyperkaliémie comme : l’aliskiren, les sels de potassium, les diurétiquesépargneurs de potassium (par ex : spironolactone, triamtérène ou amiloride),les IEC, les ARA-II, les AINS, les héparines, les immunosuppresseurs tels quela ciclosporine ou le tacrolimus et le triméthoprime et le cotrimoxazole(triméthoprime/ sulfaméthoxazole), le triméthoprime étant connu pour agircomme un diurétique épargneur de potassium comme l’amiloride.L’association de ces médicaments augmente le risque d’hyperkaliémie. Parconséquent, l’association de PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER avec lesmédicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisationconcomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et êtreaccompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)· Aliskiren
Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et lamorbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients diabétiques ouinsuffisants rénaux.
· Traitements par circulation extra-corporelle
Les traitements par circulation extra-corporelle entrainant un contact avecdes surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l’hémofiltrationavec certaines membranes de haute perméabilité (ex. membranes depolyacrylonitrile) et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité avecle sulfate de dextran, sont contre-indiqués, en raison d’une augmentation durisque de réactions anaphylactoïdes sévères (voir rubrique 4.3). Si ce typede traitement est nécessaire, l’utilisation d’un autre type de membrane dedialyse ou d’une classe d’agent antihypertenseur différente doit êtreenvisagée.
Associations déconseillées· Aliskiren
Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et lamorbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients autres que lesdiabétiques ou insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4).
· Traitement associant un IEC avec un ARA II
Il a été rapporté dans la littérature que chez les patients atteintsd’athérosclérose diagnostiquée, d’insuffisance cardiaque ou chez lespatients diabétiques ayant des lésions organiques, le traitement concomitantpar IEC et ARA II est associé à une fréquence plus élevée d’hypotension,de syncope, d’hyperkaliémie et de dégradation de la fonction rénale(incluant l’insuffisance rénale aigue) en comparaison au traitement enmonothérapie par une molécule agissant sur le systèmerénine-angiotensine-aldostérone. Le double blocage (ex : association d’unIEC avec un ARA II) doit être limité à des cas individuels et définis, avecune surveillance renforcée de la fonction rénale, du taux de potassium et dela pression artérielle (voir rubrique 4.4).
· Estramustine
Risque d’augmentation des effets indésirables tel qu’un œdèmeangioneurotique (angioedème).
· Diurétiques épargneurs de potassium (par exemple : triamtérène,amiloride…), potassium (sels de)
Hyperkaliémie (potentiellement fatale), en particulier dans un contexted’insuffisance rénale (effets hyperkaliémiques additifs). L’association dupérindopril et de ces médicaments n’est pas recommandée (voir rubrique4.4). Dans le cas où une administration concomitante est néanmoins indiquée,elle devra être effectuée avec précaution et la kaliémie devra êtrefréquemment surveillée. Pour l’utilisation de la spironolactone dansl’insuffisance cardiaque, voir la rubrique « Associations faisant l’objetde précautions d’emploi ».
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi· Antidiabétiques (insuline, hypoglycémiants oraux)
Des études épidémiologiques ont suggéré que l’association d’IEC etd’antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux) peut provoquer unemajoration de l’effet hypoglycémiant avec un risque d’hypoglycémie. Cephénomène semble se produire plus particulièrement au cours des premièressemaines de l’association de ces traitements et chez les patients présentantune insuffisance rénale.
· Diurétiques non-épargneurs de potassium
Les patients traités par diurétiques, et en particulier ceux présentantune hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent être sujet à uneforte diminution de la pression artérielle après l’instauration dutraitement par un IEC. L’effet hypotenseur peut être diminué en interrompantle diurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d’instaurerle traitement par des doses faibles et progressives de périndopril.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieurpeut avoir causé une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, lediurétique doit être interrompu avant d’instaurer un IEC ; dans ce cas, undiurétique non épargneur de potassium peut être ensuite réintroduit oul’IEC doit être instauré à une dose faible augmentée progressivement.
Dans le traitement diurétique de l’insuffisance cardiaque congestive,l’IEC doit être instauré à une dose très faible et après avoir réduit ladose du diurétique non épargneur de potassium associé.
Dans tous les cas, la fonction rénale (taux de créatinine) doit êtresurveillée lors des premières semaines de traitement par IEC.
· Diurétiques épargneurs de potassium (éplérénone, spironolactone)
Avec l’éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre12.5 mg et 50 mg par jour et avec de faibles doses d’IEC :
Dans le traitement de l’insuffisance cardiaque de classe II-IV (NYHA) avecune fraction d’éjection < 40%, et précédemment traitée avec un IEC etun diurétique de l’anse, il existe un risque d’hyperkaliémie,potentiellement fatale, particulièrement en cas de non-respect desrecommandations de prescription de cette association. Avant instauration del’association, vérifier l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisancerénale.
Un contrôle strict de la kaliémie et de la créatinémie est recommandéune fois par semaine le premier mois du traitement et une fois par mois les moissuivants.
Associations à prendre en compte· Antihypertenseurs et vasodilatateurs
La prise concomitante de ces médicaments peut induire une augmentation deseffets hypotenseurs du périndopril. L’utilisation concomitante avec de lanitroglycérine et d’autres nitrates, ou d’autres vasodilatateurs peutinduire une baisse supplémentaire de la pression artérielle.
· Allopurinol, agents cytostatiques ou immunosuppresseurs, corticoïdes(voie générale) ou procaïnamide
L’administration concomitante avec des inhibiteurs de l’enzyme deconversion peut entraîner un risque accru de leucopénie (voirrubrique 4.4).
· Anesthésiques
Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent majorer les effetshypotenseurs de certains produits anesthésiques (voir rubrique 4.4).
· Sympathomimétiques
Les sympathomimétiques peuvent diminuer les effets antihypertenseursdes IEC.
· Sels d’or
Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées,vomissement et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patientsrecevant des injections de sels d’or (aurothiomalate de sodium) et un IEC(dont périndopril) de façon concomitante.
LIEES A L’INDAPAMIDE Associations faisant l'objet de précautions d’emploi· Médicaments induisant des torsades de pointes
En raison du risque d’hypokaliémie, l’indapamide doit être administréavec précaution lorsqu’il est associé à des médicaments induisant destorsades de pointes tels que, sans s’y limiter :
o antiarythmiques de classe Ia (ex : quinidine, hydroquinidine,disopyramide),
o antiarythmiques de classe III (ex : amiodarone, dofetilide, ibutilide,bretylium, sotalol) ;
o certains antipsychotiques
o phénothiazines (ex : chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine,thioridazine, trifluopérazine),
o benzamides (ex : amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride),
o butyrophénones (ex : dropéridol, halopéridol),
o autres antipsychotiques (ex : pimozide) ;
o autres substances (ex : bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycineIV, halofantrine, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sparfloxacine,vincamine IV, méthadone, astémizole, terfénadine).
Prévention de l’hypokaliémie et correction si besoin : surveillance del’espace QT.
· Médicaments hypokaliémiants : Amphotéricine B (voie IV), gluco etminéralocorticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifsstimulants
Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif). Surveillance de la kaliémieet correction si besoin ; à prendre particulièrement en compte en cas dethérapeutique digitalique. Utiliser des laxatifs non stimulants.
· Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Surveillancede la kaliémie et de l’ECG et, si nécessaire, reconsidérer letraitement.
· Allopurinol
L'association à l'indapamide peut augmenter l'incidence de réactionsd'hypersensibilité à l'allopurinol.
Associations à prendre en compte· Diurétiques épargneurs de potassium (amiloride, spironolactone,triamtérène)
Dans le cas d’une association rationnelle, utile pour certains patients, lasurvenue d’une hypokaliémie ou d’une hyperkaliémie (en particulier chezles patients présentant une insuffisance rénale ou diabétiques) n’est pasà exclure. La kaliémie et l’ECG doivent être surveillés et, s’il y alieu, reconsidérer le traitement.
· Metformine
Acidose lactique due à la metformine provoquée par une éventuelleinsuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et en particulier auxdiurétiques de l'anse. Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémiedépasse 15 mg/l (135 micromoles/l) chez l'homme et 12 mg/l(110 micromoles/l) chez la femme.
· Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoréd'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de dosesimportantes de produits de contraste iodés. Une réhydratation doit êtreeffectuée avant administration du produit iodé.
· Calcium (sels de)
Risque d’augmentation de la calcémie par diminution de l'éliminationurinaire du calcium.
· Ciclosporine, Tacrolimus
Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des tauxcirculants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.
· Corticoïdes, tétracosactide (voie générale)
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Compte tenu des effets respectifs de chacune des deux substances présentesdans l’association sur la grossesse et l’allaitement, l’utilisation dePERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER n’est pas recommandée pendant lepremier trimestre de grossesse. PERINDOPRIL ARGININE/ NDAPAMIDE SERVIER estcontre-indiqué pendant le deuxième et troisième trimestres de lagrossesse.
PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER n’est pas recommandé pendantl’allaitement, c’est pourquoi une solution doit être envisagée, soitinterrompre l’allaitement, soit interrompre le traitement en prenant en comptel’importance de ce traitement pour la mère.
GrossesseLiés au périndopril
L’utilisation d’IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse nepermettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque demalformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement parIEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier letraitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pourun médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. Encas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêtéimmédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesseest connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonctionrénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et unetoxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension,hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à partir du 2èmetrimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtaleafin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Lesnouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés sur le plantensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Liés à l’indapamide
Il n’existe pas de données où il existe des données limitées (moins de300 grossesses) sur l’utilisation de l’indapamide chez la femmeenceinte.
Une exposition prolongée aux diurétiques thiazidiques pendant le troisièmetrimestre de la grossesse peut réduire le volume plasmatique maternel et ledébit sanguin utéro-placentaire pouvant entraîner une ischémiefœto-placentaire et un retard de croissance. Les études réalisées chezl’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ouindirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation del’indapamide pendant la grossesse.
AllaitementPERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER n’est pas recommandé au cours del’allaitement.
Liés au périndopril
En raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation depérindopril au cours de l’allaitement, périndopril est déconseillé. Il estpréférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécuritébien établi pendant l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né oule prématuré.
Liés à l’indapamide
Il n’existe pas de données suffisantes sur l’excrétion del’indapamide/métabolites dans le lait maternel. Une hypersensibilité auxproduits dérivés du sulfonamide et une hypokaliémie peuvent survenir. Unrisque pour les nouveaux-nés/nourrissons ne peut être exclu.
L’indapamide est structurellement très proche des diurétiquesthiazidiques auxquels ont été associés une diminution ou même une abolitionde la lactation pendant la période d’allaitement.
L’indapamide n’est pas recommandé pendant l’allaitement.
FertilitéLiés au périndopril et à l’indapamide
Les études de toxicité sur la reproduction n’ont montré aucun effet surla fertilité chez les rats femelles et mâles (voir rubrique 5.3). Aucun effetsur la fertilité n’est attendu chez l’Homme.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Liés au périndopril, à l’indapamide et à PERINDOPRILARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mgLes deux principes actifs, pris séparément ou associés dans PERINDOPRILARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mg ne modifient pas l’aptitude àconduire des véhicules ou à utiliser des machines mais des réactionsindividuelles en relation avec une baisse de la pression artérielle peuventsurvenir chez certains patients, spécialement en début de traitement ou lorsde l'association à un autre médicament antihypertenseur.
Par conséquent, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines peut être diminuée.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéL'administration de périndopril inhibe l'axerénine-angiotensine-aldostérone et tend à réduire la perte potassiqueprovoquée par l’indapamide. Six pour cent des patients traités parPERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mg ont présenté unehypokaliémie (taux de potassium < 3.4 mmol/l).
Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont :· avec le périndopril : sensations vertigineuses, céphalées,paresthésie, dysgueusie, troubles visuels, vertiges, acouphènes, hypotension,toux, dyspnée, douleurs abdominales, constipation, dyspepsie, diarrhée,nausée, vomissement, prurit, rash, crampes musculaires et asthénie,
· avec l’indapamide : réactions d’hypersensibilité, principalementdermatologiques, chez les patients présentant une prédisposition auxréactions allergiques et asthmatiques et aux éruptions maculopapuleuses.
Résumé tabulé des effets indésirablesLes effets indésirables suivants ont été observés lors des essaiscliniques et/ou de l’utilisation post-AMM et classés selon les fréquencessuivantes :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).
MedDRA Système organe | Effets indésirables | Fréquence | |
Périndopril | Indapamide | ||
Infections et infestations | Rhinite | Très rare | – |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Eosinophilie | Peu fréquent* | – |
Agranulocytose (voir rubrique 4.4) | Très rare | Très rare | |
Anémie aplasique | – | Très rare | |
Pancytopénie | Très rare | – | |
Leucopénie | Très rare | Très rare | |
Neutropénie (voir rubrique 4.4) | Très rare | – | |
Anémie hémolytique | Très rare | Très rare | |
Thrombocytopénie (voir rubrique 4.4) | Très rare | Très rare | |
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité (réactions d’hypersensibilité, principalementdermatologiques, chez les sujets prédisposés aux réactions allergiques etasthmatiques) | – | Fréquent |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Hypoglycémie (voir rubriques 4.4 et 4.5) | Peu fréquent* | – |
Hyperkaliémie réversible à l’arrêt du traitement (voirrubrique 4.4) | Peu fréquent* | – | |
Hyponatrémie (voir rubrique 4.4). | Peu fréquent* | Indéterminée | |
Hypercalcémie | – | Très rare | |
Déplétion potassique avec hypokaliémie, particulièrement grave chezcertaines populations à haut risque (voir rubrique 4.4) | – | Indéterminée | |
Affections psychiatriques | Changement d’humeur | Peu fréquent | – |
Troubles du sommeil | Peu fréquent | – | |
Confusion | Très rare | – | |
Affections du système nerveux | Sensations vertigineuses | Fréquent | – |
Céphalées | Fréquent | Rare | |
Paresthésie | Fréquent | Rare | |
Dysgueusie | Fréquent | – | |
Somnolence | Peu fréquent* | – | |
Syncope | Peu fréquent* | Indéterminée | |
Accident vasculaire cérébral, probablement secondaire à une hypotensionexcessive chez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4) | Très rare | – | |
En cas d’insuffisance hépatique, la survenue d’une encéphalopathiehépatique est possible (voir rubriques 4.3 et 4.4) | – | Indéterminée | |
Affections oculaires | Troubles visuels | Fréquent | Indéterminée |
Myopie (voir rubrique 4.4) | – | Indéterminée | |
Glaucome aigu à angle fermé | – | Indéterminée | |
Épanchement choroïdien | – | Indéterminée | |
Vision trouble | – | Indéterminée | |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Vertiges | Fréquent | Rare |
Acouphènes | Fréquent | – | |
Affections cardiaques | Palpitations | Peu fréquent* | – |
Tachycardie | Peu fréquent* | – | |
Angor (voir rubrique 4.4) | Très rare | – | |
Arythmie (incluant bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillationauriculaire) | Très rare | Très rare | |
Infarctus du myocarde, probablement secondaire à une hypotension excessivechez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4) | Très rare | – | |
Torsades de pointes (potentiellement fatales) (voir rubriques4.4 et 4.5) | – | Indéterminée | |
Affections vasculaires | Hypotension (et effets liés à l’hypotension) (voir rubrique 4.4) | Fréquent | Très rare |
Vascularite | Peu fréquent* | – | |
Syndrome de Raynaud | Indéterminée | – | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Toux (voir rubrique 4.4) | Fréquent | – |
Dyspnée | Fréquent | – | |
Bronchospasme | Peu fréquent | – | |
Pneumonie à éosinophiles | Très rare | – | |
Affections gastro-intestinales | Douleurs abdominales | Fréquent | – |
Constipation | Fréquent | Rare | |
Diarrhée | Fréquent | – | |
Dyspepsie | Fréquent | – | |
Nausées | Fréquent | Rare | |
Vomissements | Fréquent | Peu frequent | |
Bouche sèche | Peu fréquent | Rare | |
Pancréatite | Très rare | Très rare | |
Affections hépato-biliaires | Hépatite (voir rubrique 4.4) | Très rare | Indéterminée |
Anomalies de la fonction hépatique | -- | Très rare | |
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés | Prurit | Fréquent | – |
Rash | Fréquent | – | |
Rash maculo-papuleux | – | Fréquent | |
Urticaire (voir rubrique 4.4) | Peu fréquent | Très rare | |
Angioedème (voir rubrique 4.4) | Peu fréquent | Très rare | |
Purpura | – | Peu frequent | |
Hyperhidrose | Peu fréquent | – | |
Réactions de photosensibilité | Peu fréquent* | Indéterminée | |
Pemphigoïde | Peu fréquent* | – | |
Aggravation du psoriasis | Rare* | – | |
Erythème multiforme | Très rare | – | |
Nécrolyse épidermique toxique | – | Très rare | |
Syndrome de Stevens-Johnson | – | Très rare | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Contractures musculaires | Fréquent | Indéterminée |
Possibilité d’une aggravation d’un lupus érythémateux disséminé aigupréexistant | – | Indéterminée | |
Arthralgie | Peu fréquent* | – | |
Myalgie | Peu fréquent* | Indéterminée | |
Faiblesse musculaire | – | Indéterminée | |
Rhabdomyolyse | – | Indéterminée | |
Affections du rein et des voies urinaires | Insuffisance rénale | Peu fréquent | – |
Insuffisance rénale aigüe | Très rare | Très rare | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Dysérection | Peu fréquent | – |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Asthénie | Fréquent | – |
Douleur thoracique | Peu fréquent* | – | |
Malaise | Peu fréquent* | – | |
Œdème périphérique | Peu fréquent* | – | |
Fièvre | Peu fréquent* | – | |
Fatigue | – | Rare | |
Investigations | Augmentation de l’urée sanguine. | Peu fréquent* | – |
Augmentation de la créatininémie. | Peu fréquent* | – | |
Elévation de la bilirubine sérique | Rare | – | |
Elévation des enzymes hépatiques | Rare | Indéterminée | |
Diminution de l’hémoglobine et de l’hématocrite (voirrubrique 4.4) | Très rare | – | |
Elévation de la glycémie | – | Indéterminée | |
Elévation de l'uricémie | – | Indéterminée | |
Allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme (voir rubriques4.4 et 4.5) | – | Indéterminée | |
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Chutes | Peu fréquent | – |
Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour leseffets indésirables rapportés après la commercialisation (notificationsspontanées).
Des cas de syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone anti-diurétique(SIADH) ont été rapportés avec d’autres IEC. Le SIADH peut êtreconsidéré comme une complication très rare mais cependant possible d'untraitement par IEC, dont le périndopril.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
SymptômesL'événement le plus probable en cas de surdosage est l'hypotension, parfoisassociée à des nausées, vomissements, crampes, sensations vertigineuses,somnolence, états confusionnels, oligurie pouvant aller jusqu'à l'anurie (parhypovolémie). Des désordres hydroélectrolytiques (hyponatrémie,hypokaliémie) peuvent survenir.
Conduite à tenirLes premières mesures consistent à éliminer rapidement le ou les produitsingérés par lavage gastrique et/ou administration de charbon activé puis àrestaurer l'équilibre hydroélectrolytique dans un centre spécialisé jusqu'ànormalisation.
Si une hypotension importante se produit, elle peut être combattue par lamise du patient en décubitus en position déclive. Si nécessaire, uneperfusion IV de soluté isotonique de chlorure de sodium peut être administréeou tout autre moyen d'expansion volémique peut être utilisé.
Le périndoprilate, la forme active du périndopril, est dialysable (voirrubrique 5.2).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : périndopril et diurétiques, Code ATC :C09BA04.
PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER est une association de périndoprilsel d’arginine, un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine etd'indapamide, un diurétique chlorosulfamoylé. Ses propriétéspharmacologiques découlent de celles de chacun des composés pris séparémentauxquelles il convient d'ajouter celles dues à l'action additive synergique desdeux produits associés.
Mécanisme d’actionLié au périndopril
Le périndopril est un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) del'angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice maiségalement stimulant la sécrétion d'aldostérone par le cortex surrénalien,et la dégradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice, enheptapeptides inactifs.
Il en résulte :
· une diminution de la sécrétion d'aldostérone,
· une élévation de l'activité rénine plasmatique, l'aldostéronen'exerçant plus de rétrocontrôle négatif,
· une baisse des résistances périphériques totales avec une actionpréférentielle sur les territoires musculaire et rénal, sans que cette baissene s'accompagne de rétention hydrosodée ni de tachycardie réflexe, entraitement chronique.
L'action antihypertensive de périndopril se manifeste aussi chez les sujetsayant des concentrations de rénine basses ou normales.
Le périndopril agit par l'intermédiaire de son métabolite actif, lepérindoprilate. Les autres métabolites sont inactifs.
Le périndopril réduit le travail du cœur :
· par un effet vasodilatateur veineux, vraisemblablement dû à unemodification du métabolisme des prostaglandines : diminution de lapré-charge,
· par diminution des résistances périphériques totales : diminution de lapost-charge.
Les études réalisées chez l'insuffisant cardiaque ont mis enévidence :
· une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gaucheet droit,
· une diminution des résistances vasculaires périphériques totales,
· une augmentation du débit cardiaque et une amélioration de l'indexcardiaque,
· une augmentation des débits sanguins régionaux musculaires.
Les épreuves d'effort sont également améliorées.
Lié à l’indapamide
L’indapamide est un dérivé sulfamidé à noyau indole, apparenté auxdiurétiques thiazidiques sur le plan pharmacologique qui agit en inhibant laréabsorption du sodium au niveau du segment cortical de dilution.
Il augmente l'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à unmoindre degré, l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de lasorte la diurèse et exerçant une action antihypertensive.
Effets pharmacodynamiquesLiés à PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER
Chez l'hypertendu, quel que soit l'âge, PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDESERVIER exerce un effet antihypertenseur dose-dépendant sur les pressionsartérielles diastolique et systolique que ce soit en position couchée ou enposition debout.
PICXEL, une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle,contrôlée versus énalapril a évalué par échocardiographie les effets del’association périndopril/indapamide en monothérapie sur l’hypertrophieventriculaire gauche (HVG).
Dans l’étude PICXEL, les patients hypertendus avec HVG (définie par unindex de masse ventriculaire gauche (IMVG) > 120 g/m2 chez l’homme et >100 g/m2 chez la femme) ont été randomisés en 2 groupes pour un an detraitement : périndopril tert-butylamine 2 mg (soit 2,5 mg de périndoprilarginine)/indapamide 0,625 mg ou énalapril 10 mg, en une prise par jour. Laposologie pouvait être adaptée en fonction du contrôle de la pressionartérielle jusqu’à périndopril tert-butylamine 8 mg (soit 10 mg depérindopril arginine)/indapamide 2,5 mg ou énalapril 40 mg en une prisepar jour. Seuls 34% des sujets sont restés traités avec périndopriltert-butylamine 2 mg (soit 2,5 mg de périndopril arginine)/indapamide0,625 mg (contre 20% avec énalapril 10 mg).
A la fin du traitement, l’IMVG avait diminué de façon significativementplus importante dans le groupe périndopril/indapamide (-10,1 g/m2) que dansle groupe énalapril (-1,1 g/m2) dans la population totale des patientsrandomisés. La différence de variation de l’IMVG entre les deux groupesétait de –8,3 g/m2 (IC95% (-11,5, –5,0), p<0,0001).
Un effet plus important sur l’IMVG a été atteint à la dose depérindopril 8 mg (soit 10 mg de périndopril arginine)/indapamide2,5 mg.
Concernant la pression artérielle, les différences moyennes estimées entreles 2 groupes dans la population randomisée ont été respectivementde –5,8 mmHg (IC95% (-7,9, –3,7), p<0,0001) pour la pressionartérielle systolique et de –2,3 mmHg (IC95% (-3,6, –0,9), p=0,0004)pour la pression artérielle diastolique, en faveur du groupepérindopril/indapamide.
Liée au périndopril
Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle :légère à modérée ou sévère. On observe une réduction des pressionsartérielles systolique et diastolique, en décubitus et en orthostatisme.
L'activité antihypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après uneprise unique et se prolonge pendant 24 heures.
Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est élevé : ilse situe aux environs de 80%.
Chez les patients répondeurs, la pression artérielle est normalisée aubout de 1 mois de traitement, et se maintient sans échappement.
L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un rebond de l'hypertensionartérielle.
Le périndopril est pourvu de propriétés vasodilatatrices, restaurel’élasticité des principaux troncs artériels, corrige les modificationshistomorphométriques des artères de résistance et réduit l'hypertrophieventriculaire gauche.
En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique entraîneune synergie de type additif.
L'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion et d'un thiazidiquediminue en outre le risque d'hypokaliémie induite par le diurétique seul.
Liés à l’indapamide
L’indapamide, en monothérapie, a un effet antihypertenseur qui se prolongependant 24 heures. Cet effet apparaît à des doses où ses propriétésdiurétiques sont minimes.
Son activité antihypertensive est proportionnelle à une amélioration de lacompliance artérielle et à une diminution des résistances vasculairespériphériques totale et artériolaire.
L’indapamide réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.
Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiquesthiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effetsindésirables continuent d'augmenter. En cas d'inefficacité du traitement, ilne faut donc pas chercher à augmenter les doses.
En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chezl'hypertendu, que indapamide :
· respecte le métabolisme lipidique : triglycérides, LDL-cholestérol etHDL-cholestérol,
· respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendudiabétique.
Données issues des essais cliniques relatives au double blocage du systèmerénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés(ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril GlobalEndpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy inDiabetes)).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant desantécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale,ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles.L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques detype 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidenced’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénaleset/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé uneaugmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/oud’hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, comptetenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascularand Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer lebénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou unARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’uneinsuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cetteétude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation durisque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaireet les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans legroupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événementsindésirables et certains événements indésirables graves tels quel’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont étérapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupeplacebo.
Population pédiatriqueAucune donnée d’utilisation de PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER10 mg/2,5 mg chez les enfants n’est disponible.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Liées à PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mgLa co-administration de périndopril et d'indapamide ne modifie pas leursparamètres pharmacocinétiques par rapport à leur administrationséparée.
Liées au périndopril Absorption et biodisponibilitéAprès administration orale, l’absorption de périndopril est rapide et lepic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique depérindopril est de 1 heure.
La prise d’aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et doncsa biodisponibilité, périndopril arginine doit être administré par voieorale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.
DistributionLe volume de distribution est d’approximativement 0,2 l/kg pour la formelibre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéinesplasmatiques est de 20 %, principalement à l’enzyme de conversion del’angiotensine, mais est concentration-dépendante.
BiotransformationLe périndopril est une pro drogue. Vingt-sept pour cent du périndopriladministré atteint la circulation sanguine en tant que métabolite actif, lepérindoprilate. En plus du périndoprilate actif, périndopril est àl’origine de 5 autres métabolites, tous inactifs. Le pic de concentrationplasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.
EliminationLe périndoprilate est éliminé par voie urinaire et la demi-vie terminalede la fraction libre est d’environ 17 heures, permettant d’obtenir un étatd’équilibre en 4 jours.
Linéarité/non-linéaritéIl a été démontré une relation linéaire entre la dose de périndopril etson exposition plasmatique.
Populations particulièresSujets âgés :
L’élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé, ainsique chez les insuffisants cardiaques ou rénaux.
Insuffisants rénaux :
Une adaptation posologique en cas d’insuffisance rénale est souhaitable enfonction du degré d’altération (clairance de la créatinine).
En cas de dialyse :
La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 ml/min.
Pour les patients atteints de cirrhose :
Les cinétiques de périndopril sont modifiées chez les patientscirrhotiques : la clairance hépatique de la molécule-mère est réduite demoitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n’est pasdiminuée et, par conséquent, aucune adaptation posologique n’est nécessaire(voir rubriques 4.2 et 4.4).
Liées à l’indapamide AbsorptionL’indapamide est rapidement et totalement absorbé par le tractusdigestif.
Le pic plasmatique maximal est atteint chez l'homme environ une heure aprèsla prise orale du produit.
DistributionLa liaison aux protéines plasmatiques est de 79 %.
Biotransformation et EliminationLa demi-vie d'élimination est comprise entre 14 et 24 heures (en moyenne18 heures). Les administrations répétées ne provoquent pas d'accumulation.L'élimination est essentiellement urinaire (70 % de la dose) et fécale(22 %) sous forme de métabolites inactifs.
Populations particulièresInsuffisants rénaux :
Les paramètres pharmacocinétiques sont inchangés chezl'insuffisant rénal.
5.3. Données de sécurité préclinique
PERINDOPRIL ARGININE/INDAPAMIDE SERVIER 10 mg/2,5 mg a une toxicitélégèrement plus élevée que celle de ses composants. Les manifestationsrénales ne paraissent pas potentialisées chez le rat. Cependant l'associationfait apparaître une toxicité digestive chez le chien et des effetsmaternotoxiques sans effets tératogènes chez le rat. Néanmoins, ces effetsindésirables se manifestent à des niveaux de doses largement supérieurs àceux utilisés en thérapeutique.
Liées au périndoprilDans les études de toxicité chronique avec administration orale depérindopril (chez le rat et le singe), l’organe cible est le rein, où desdommages réversibles ont été observés.
Aucun effet mutagène n’a été observé lors des études in vitro ouin vivo.
Les études sur la toxicité de la reproduction (chez le rat, la souris, lelapin et le singe) n’ont montré aucun signe d’embryotoxicité ou detératogénicité. Cependant, il a été montré que les IEC, par effet declasse, ont induit des effets indésirables sur les derniers stades dedéveloppement du fœtus, conduisant à une mort fœtale et des effetscongénitaux chez les rongeurs et les lapins : des lésions rénales et uneaugmentation de la mortalité péri- et post-natale ont été observées. Lafertilité n’a pas été altérée chez les rats mâles ou femelles
Aucune carcinogénicité n’a été observée lors des études à long termechez les rats et les souris.
Liées à l’indapamideL’administration orale à forte dose (40 à 8000 fois supérieur à ladose thérapeutique) chez différentes espèces animales a montré uneexacerbation des propriétés diurétiques de l’indapamide. Les principauxsymptômes observés au cours des études de toxicité aiguë aprèsadministration d’indapamide en intraveineuse ou intrapéritonéale, étaientliés à l’action pharmacologique de l’indapamide, i.e bradypnée etvasodilatation périphérique.
Les études de toxicité sur la reproduction n’ont montré aucun signed’embryotoxicité ou de tératogénicité et la fécondité n’a pas étépas altérée.
L’indapamide ne présente pas de propriétés mutagènes oucarcinogènes.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau :
Lactose monohydraté, stéarate de magnésium (E470B), maltodextrine, silicecolloïdale anhydre (E551), glycolate d’amidon sodique (type A).
Pelliculage :
Glycérol (E422), hypromellose (E464), macrogol 6000, stéarate de magnésium(E470B), dioxyde de titane (E171).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Conserver le pilulier soigneusement fermé, à l’abri de l’humidité.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
14, 20, 28, 30 ou 50 comprimés en pilulier en polypropylène équipéd’un réducteur de débit en polyéthylène de basse densité et un bouchon enpolyéthylène de basse densité contenant un gel dessiccant blanc.
Boîte de 1 pilulier de 14, 20, 28, 30 ou 50 comprimés.
Boîte de 2 piluliers de 28, 30 ou 50 comprimés.
Boîte de 3 piluliers de 30 comprimés.
Boîte de 10 piluliers de 50 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LES LABORATOIRES SERVIER
50, rue Carnot
92284 Suresnes CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 393 159 0 4 : 14 comprimés en pilulier (Polypropylène)
· 34009 393 160 9 3 : 20 comprimés en pilulier (Polypropylène)
· 34009 393 161 5 4 : 28 comprimés en pilulier (Polypropylène)
· 34009 393 162 1 5 : 30 comprimés en pilulier (Polypropylène)
· 34009 393 163 8 3 : 50 comprimés en pilulier (Polypropylène)
· 34009 393 164 4 4 : 56 comprimés en pilulier (Polypropylène)
· 34009 393 165 0 5 : 60 comprimés en pilulier (Polypropylène)
· 34009 393 166 7 3 : 90 comprimés en pilulier (Polypropylène)
· 34009 574 838 7 6 : 100 comprimés en pilulier (Polypropylène)
· 34009 574 839 3 7 : 500 comprimés en pilulier (Polypropylène)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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