Résumé des caractéristiques - PERINDOPRIL MYLAN 2 mg, comprimé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
PERINDOPRIL MYLAN 2 mg, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Périndopril........................................................................................................................1,669 mg
Sous forme de périndopriltert-butylamine...........................................................................2,000 mg
Pour un comprimé
Excipient à effet notoire : lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé.
Comprimé rond, blanc.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
HypertensionTraitement de l’hypertension artérielle.
Insuffisance cardiaqueTraitement de l’insuffisance cardiaque symptomatique.
Maladie coronaire stableRéduction du risque d’événements cardiaques chez les patients ayant unantécédent d’infarctus du myocarde et/ou de revascularisation.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa posologie doit être adaptée au profil du patient (voir rubrique 4.4) età sa réponse tensionnelle.
Hypertension artérielle
PERINDOPRIL MYLANpeut être utilisé en monothérapie ou en association avecd’autres médicaments antihypertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4,4.5 et 5.1).
La dose initiale recommandée est de 4 mg par jour en une prisematinale.
Les patients dont le système rénine-angiotensine-aldostérone est trèsstimulé (en particulier, une hypertension rénovasculaire, une déplétionhydrosodée, une décompensation cardiaque ou une hypertension sévère) peuventfaire l’objet d’une brusque chute tensionnelle après lapremière prise.
Une posologie initiale de 2 mg est recommandée chez ces patients etl’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale.
La posologie peut être augmentée à 8 mg une fois par jour après un moisde traitement.
Une hypotension symptomatique peut apparaître après le début du traitementavec PERINDOPRIL MYLAN, en particulier chez des patients traités pardiurétiques. Une attention particulière est recommandée chez ces patientspouvant faire l’objet d’une déplétion hydrosodée.
Si possible, le traitement par diurétique devra être interrompu 2 à3 jours avant l’instauration du traitement par PERINDOPRIL MYLAN(voirrubrique 4.4).
Chez les patients hypertendus pour lesquels le diurétique ne peut êtrearrêté, le traitement par PERINDOPRIL MYLAN devra être initié à la dose de2 mg. La fonction rénale et la kaliémie devront être surveillées. Laposologie de PERINDOPRIL MYLAN sera ensuite ajustée en fonction de la réponsetensionnelle. Si besoin, le traitement par diurétiques sera réintroduit.
Chez les sujets âgés, le traitement sera instauré à une posologie de2 mg puis il pourra être augmenté progressivement à 4 mg après un mois detraitement puis à 8 mg si nécessaire, suivant l’état de la fonctionrénale (voir Tableau 1 « adaptation posologique en cas d’insuffisancerénale »).
Insuffisance cardiaque symptomatique
Il est recommandé d’initier le traitement par PERINDOPRIL MYLAN,généralement utilisé en association avec un diurétique non épargneur depotassium et/ou de la digoxine et/ou un bétâ-bloquant, sous strictesurveillance médicale, à la posologie initiale de 2 mg en une prise matinale.En fonction de la tolérance, cette posologie peut être augmentée enrespectant un intervalle de 2 semaines minimum, de 2 mg à 4 mg par jour. Laposologie sera adaptée en fonction de la réponse du patient au traitement.
Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque sévère, et chez ceuxconsidérés à haut risque (patients avec une insuffisance rénale et unetendance à avoir des troubles électrolytiques, patients recevant un traitementconcomitant par des diurétiques et/ou des vasodilatateurs), le traitement devraêtre instauré sous stricte surveillance médicale (voir rubrique 4.4).
Les patients à haut risque d’hypotension symptomatique tels que lespatients ayant une déplétion hydrosodée avec ou sans hyponatrémie, lespatients ayant une hypovolémie ou les patients traités par de fortes doses dediurétiques doivent être équilibrés, si possible avant l’instauration dutraitement par PERINDOPRIL MYLAN. La pression artérielle, la fonction rénaleet la kaliémie doivent être étroitement contrôlées, à la fois avant etpendant le traitement par PERINDOPRIL MYLAN (voir rubrique 4.4).
Maladie coronaire stable
Le traitement par PERINDOPRIL MYLAN devra être initié à la dose de 4 mgune fois par jour pendant deux semaines, puis augmenté à 8 mg une fois parjour, selon la fonction rénale et si la dose de 4 mg est bien tolérée.
Les patients âgés recevront 2 mg une fois par jour pendant une semaine,puis 4 mg par jour la semaine suivante, puis la dose sera augmentée à 8 mgune fois par jour selon la fonction rénale (voir Tableau 1 « adaptationposologique en cas d’insuffisance rénale »).
La posologie ne sera augmentée que si la dose précédente est bientolérée.
Populations particulièresPatients insuffisants rénaux
La posologie chez les insuffisants rénaux doit être ajustée en fonction dela clairance de la créatinine comme souligné dans le tableau1 ci-dessous :
Tableau 1 : adaptation posologique en cas d’insuffisance rénale
Clairance de la créatinine (mL/min) | Posologie recommandée |
ClCR ³ 60 | 4 mg par jour |
30 < Clcr < 60 | 2 mg par jour |
15 < Clcr < 30 | 2 mg, un jour sur deux |
Patients hémodialysés <em></em> | |
ClCR <15 | 2 mg les jours de dialyse |
la clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 mL/min. Pour lespatients hémodialysés, le médicament doit être pris après la dialyse.
Patients insuffisants hépatiques
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteintsd’insuffisance hépatique (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du périndopril chez les enfants etadolescents de moins de 18 ans n’ont pas été établies.
Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1,mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.
De ce fait, l’utilisation chez l’enfant et chez l’adolescent n’estpas recommandée.
Mode d’administrationVoie orale
Il est recommandé de prendre PERINDOPRIL MYLAN en une prise quotidienne lematin avant le repas.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1 ou à un autre inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC),
· Antécédent d'angioedème lié à la prise d’un IEC (voirrubrique 4.4),
· Angioedème héréditaire ou idiopathique,
· 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques4.4 et 4.6),
· L’association de PERINDOPRIL MYLAN à des médicaments contenant del’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ouune insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] <60 mL/min/1.73m²) (voir rubriques 4.5 et 5.1).
· Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan, letraitement contenant du périndopril ne doit pas être débuté moins de36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques4.4 et 4.5),
· Traitement par circulation extra-corporelle entraînant un contact du sangavec des surfaces chargées négativement (voir rubrique 4.5),
· Sténose bilatérale importante de l'artère rénale ou sténose del'artère rénale sur rein fonctionnellement unique (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Maladie coronaire stableSi un épisode d’angor instable (majeur ou non) se produit durant lepremier mois de traitement par le périndopril, une évaluation approfondie durapport bénéfice/risque devra être effectuée avant la poursuite dutraitement.
HypotensionLes IEC peuvent provoquer une chute de la pression artérielle.L’hypotension symptomatique est rarement observée chez les patientshypertendus sans complication, mais se produit préférentiellement chez lespatients ayant une déplétion volémique c’est-à-dire traités par undiurétique, sous régime restrictif en sel, sous dialyse, ayant des diarrhéesou vomissements, ou chez ceux ayant une hypertension sévèrerénine-dépendante (voir rubriques 4.5 et 4.8). Une hypotension symptomatiquea été observée chez les patients ayant une insuffisance cardiaque, avec ousans insuffisance rénale associée. Elle se produit préférentiellement chezces patients qui présentent un degré sévère d’insuffisance cardiaque, enrapport avec l’utilisation de fortes doses de diurétiques de l’anse, unehyponatrémie ou une insuffisance rénale fonctionnelle. L’initiation dutraitement et l’adaptation posologique devront être réalisées sous strictesurveillance médicale chez les patients à haut risque d’hypotensionsymptomatique (voir rubriques 4.2 et 4.8). Les mêmes précautionss’appliquent aux patients souffrant d’ischémie cardiaque ou de maladiecérébrovasculaire chez lesquels une chute tensionnelle excessive peut conduireà un infarctus du myocarde ou à un accident vasculaire cérébral.
Si une hypotension se produit, le patient doit être placé en décubitusdorsal et, si nécessaire, recevoir une perfusion intraveineuse d’une solutionde chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9%). Une hypotension transitoire n’estpas une contre-indication à la poursuite du traitement, qui pourra êtregénéralement poursuivi sans problème une fois la pression artérielleremontée suite à l’augmentation de la volémie.
Une diminution supplémentaire de la pression artérielle peut se produireavec PERINDOPRIL MYLANchez certains patients en insuffisance cardiaque, ayantune pression artérielle normale ou basse. Cet effet attendu ne nécessitegénéralement pas l’arrêt du traitement.
Si l’hypotension devient symptomatique, une diminution de la posologie oul’arrêt de PERINDOPRIL MYLAN peut être nécessaire.
Sténose des valves aortique et mitrale / cardiomyopathiehypertrophiqueComme avec les autres IEC, PERINDOPRIL MYLAN doit être donné avecprécaution chez les patients ayant une sténose de la valve mitrale et uneobstruction du débit ventriculaire gauche telle qu’une sténose aortique ouune cardiomyopathie hypertrophique.
Insuffisance rénaleEn cas d’insuffisance rénale, (clairance de la créatinine <60 mL/min) la posologie initiale de périndopril devra être ajustée enfonction de la clairance de la créatinine du patient (voir rubrique 4.2) etensuite en fonction de la réponse du patient au traitement. Un contrôlepériodique du potassium et de la créatinine fait partie des examens de routinechez ces patients (voir rubrique 4.8).
Une hypotension secondaire à l’instauration du traitement par IEC peutconduire à des troubles de la fonction rénale chez les patients eninsuffisance cardiaque. Dans de tels cas, une insuffisance rénale aiguë,généralement réversible, a été observée.
Des augmentations de l’urée sanguine et de la créatinine sérique,généralement réversibles à l’arrêt du traitement, ont été observéeschez certains patients ayant une sténose bilatérale des artères rénales ouune sténose de l’artère sur rein unique, traités par des IEC. Ceci anotamment été observé chez les insuffisants rénaux. Il existe un risqueaugmenté d’hypotension sévère et d’insuffisance rénale si unehypertension rénovasculaire est aussi présente. Chez ces patients, letraitement doit être initié sous surveillance médicale stricte avec uneposologie faible et une augmentation progressive de celle-ci. Le traitement pardiurétiques étant un facteur supplémentaire de risque, celui-ci doit êtrearrêté et la fonction rénale surveillée pendant les premières semaines detraitement par PERINDOPRIL MYLAN.
Des augmentations souvent faibles et transitoires des taux d’urée sanguineet de créatinine sérique, surtout lorsque PERINDOPRIL MYLAN était associé àun diurétique, ont été observées chez certains patients hypertendus sansantécédent de maladie réno-vasculaire. Ceci concerne particulièrement lespatients ayant une insuffisance rénale préexistante. Une réduction de laposologie et/ou un arrêt du diurétique et/ou de PERINDOPRIL MYLAN peut êtrenécessaire.
Patients hémodialysésDes réactions anaphylactoïdes ont été rapportées chez les patientsdialysés avec des membranes de haute perméabilité et traités concomitammentpar un IEC. Il conviendra d’utiliser un autre type de membrane de dialyse ouun agent antihypertenseur de classe différente chez ces patients.
Transplantation rénaleIl n’existe pas de données relatives à l’administration de PERINDOPRILMYLAN chez les patients ayant subi une transplantation rénale récente.
Hypertension rénovasculaireChez les patients atteints de sténose artérielle rénale bilatérale ou desténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique traités par unIEC, le risque d’hypotension et d’insuffisance rénale est majoré (voirrubrique 4.3). Le traitement par diurétiques peut être un facteur contributif.Une perte de la fonction rénale peut survenir avec seulement des modificationsmineures de la créatinine sérique, même chez les patients atteints desténose artérielle rénale unilatérale.
Hypersensibilité/AngioedèmeDes angioedèmes de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, dela langue, de la glotte et/ou du larynx ont été rarement signalés chez lespatients traités par un IEC, PERINDOPRIL MYLANinclus(voir rubrique 4.8). Cecipeut se produire à n’importe quel moment du traitement. Dans de tels cas,PERINDOPRIL MYLANdoit être arrêté immédiatement et le patient doit êtresurveillé jusqu’à disparition complète des symptômes. Lorsque l’œdèmen’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en généralrégressive sans traitement, bien que des antihistaminiques aient étéutilisés pour soulager les symptômes.
L’angioedème associé à un œdème laryngé peut être fatal. Lorsqu’ily a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner uneobstruction des voies aériennes, un traitement d’urgence doit êtreadministré rapidement. Ce dernier peut inclure l’administrationd’adrénaline et/ou le dégagement des voies aériennes. Le patient doit êtremaintenu sous surveillance médicale stricte jusqu’à disparition complètedes symptômes.
Les patients ayant un antécédent d’angioedème non lié à la prised’un IEC sont sujets à un risque accru de faire un angioedème sous IEC (voirrubrique 4.3).
Un angioedème intestinal a été rarement signalé chez des patientstraités par inhibiteur de l’enzyme de conversion. Ces patients présentaientdes douleurs abdominales (avec ou sans nausées ou vomissements) ; dans certainscas, ce n’était pas précédé d’un angioedème facial et les taux deC-1 estérase étaient normaux. Le diagnostic a été effectué par un scannerabdominal, une échographie, ou lors d’une chirurgie et les symptômes ontdisparu à l’arrêt de l’IEC. L’angioedème intestinal doit faire partiedu diagnostic différentiel en cas de douleur abdominale chez un patientsous IEC.
L’association de périndopril avec du sacubitril/valsartan estcontre-indiquée en raison d’un risque accru d’angioedème (voir rubrique4.3). Le sacubitril/valsartan ne doit être initié que 36 heures après laprise de la dernière dose de périndopril. En cas d’arrêt de traitement parsacubitril/valsartan, le traitement par périndopril ne devra être initiéque 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voirrubriques 4.3 et 4.5). L’utilisation concomitante d’IEC avec lesinhibiteurs de l’EPN (par exemple racécadotril), les inhibiteurs de mTOR (parexemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines (par exemplelinagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) peut entrainer unrisque accru d’angio-œdème (par exemple gonflement des voies aériennes oude la langue, avec ou sans atteinte respiratoire) (voir rubrique 4.5). Ilconvient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitementpar racécadotril, inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus,temsirolimus) et les gliptines (par exemple linagliptine, saxagliptine,sitagliptine, vildagliptine) chez un patient prenant déjà un IEC.
Réactions anaphylactoïdes pendant une aphérèse des lipoprotéines debasse densité (LDL)Ont rarement été rapportées, des réactions anaphylactoïdes menaçant lavie du patient chez ceux recevant des IEC pendant une aphérèse deslipoprotéines de basse densité avec adsorption sur du sulfate de dextran. Cesréactions peuvent être évitées en interrompant transitoirement le traitementpar l’IEC avant chaque aphérèse.
Réactions anaphylactoïdes lors de désensibilisationCertains patients sous IEC pendant un traitement de désensibilisation (parexemple avec du venin d’hyménoptère) ont eu des réactions anaphylactoïdes.Ces réactions ont pu être évitées chez ces patients en interrompanttransitoirement les IEC lors de la désensibilisation, mais elles sontréapparues lors de la reprise par inadvertance du traitement.
Insuffisance hépatiqueLes IEC ont été rarement associés à un syndrome commençant par unejaunisse cholestatique et pouvant conduire à une hépatite nécrosantefulminante et (parfois) à la mort. Le mécanisme de ce syndrome n’est pasélucidé. Les patients sous IEC qui développent une jaunisse ou quiprésentent une élévation marquée des enzymes hépatiques doivent arrêter letraitement par IEC et bénéficier d’une surveillance médicale appropriée(voir rubrique 4.8).
Neutropénie/Agranulocytose/Thrombocytopénie/AnémieDes neutropénie/agranulocytose, thrombocytopénie et anémie ont étérapportées chez certains patients sous IEC. Chez les patients ayant unefonction rénale normale et sans autre facteur de risque, une neutropénie estrarement observée. Le périndopril doit être utilisé avec une extrêmeprécaution chez les patients atteints de maladies du collagène vasculaire,chez les patients sous immunosuppresseur, chez les patients traités parallopurinol ou procaïnamide, ou chez les patients présentant une associationde ces facteurs de risque, tout particulièrement en cas d’ insuffisancerénale pré-existante. Certains de ces patients ont développé des infectionssérieuses, qui, dans quelques cas, n’ont pas répondu à un traitementantibiotique intensif. Si le périndopril est utilisé chez ces patients, unsuivi périodique du nombre de globules blancs est conseillé et les patientsdoivent être informés afin de signaler tout signe d’infection (exemple malde gorge, fièvre).
Particularités ethniques
Les IEC provoquent un plus grand taux d’angioedème chez lespatients noirs.
De même que pour les autres IEC, le périndopril peut être moins efficacesur la diminution de la pression artérielle chez les patients noirs, en raisonde la possibilité d’une plus grande prévalence de faibles taux de réninedans ce type de population.
TouxUne toux a été rapportée avec l’utilisation des IEC. D’une façoncaractéristique, la toux est non-productive, persistante et disparaît àl’arrêt du traitement. La toux induite par les IEC devra faire partie dudiagnostic différentiel de la toux.
Intervention chirurgicale/AnesthésieChez les patients devant subir une intervention chirurgicale majeure ou uneanesthésie par des agents provoquant une hypotension, PERINDOPRIL MYLAN peutbloquer la production de l’angiotensine II secondaire à la libération derénine. Le traitement doit être interrompu un jour avant l’intervention. Siune hypotension se produit et qu’elle est attribuée à ce mécanisme, ellepeut être corrigée par une augmentation de la volémie.
HyperkaliémieDes élévations de la kaliémie ont été observées chez certains patientstraités avec des IEC, dont le périndopril, les IEC peuvent causer unehyperkaliémie parce qu’ils inhibent la libération de l’aldostérone.L’effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont lafonction rénale est normale. Les facteurs de risque d’hyperkaliémie sont uneinsuffisance rénale, une dégradation de la fonction rénale, l’âge (>70 ans), le diabète, les événements intercurrents tels que déshydratation,décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, utilisation concomitantede diurétiques épargneurs de potassium (par exemple : spironolactone,éplérénone, triamtérène, amiloride), de suppléments potassiques ou desubstituts du sel contenant du potassium ou la prise d’autres traitementsaugmentant la kaliémie (par exemple : héparine, cotrimoxazole aussi connu sousle nom de triméthoprime/ sulfaméthoxazole) et en particulier les antagonistesde l’aldostérone ou les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine.L’utilisation de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs depotassium, ou de substituts de sel contenant du potassium, en particulier chezdes patients ayant une fonction rénale altérée, peut provoquer uneélévation significative de la kaliémie. L’hyperkaliémie peut entraînerdes arythmies graves, parfois fatales. Les diurétiques épargneurs de potassiumet les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine doivent être utilisésavec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et lafonction rénale doivent être surveillées. Si l’utilisation concomitante desagents mentionnés ci-dessus est jugée nécessaire, ils doivent être utilisésavec précaution et un contrôle fréquent de la kaliémie doit être effectué(voir rubrique 4.5).
Patients diabétiquesChez les patients diabétiques traités par des antidiabétiques oraux ou parl’insuline, le contrôle de la glycémie doit être étroitement surveillépendant le premier mois de traitement par l’IEC (voir rubrique 4.5).
LithiumL’association du lithium et de périndopril n’est généralement pasrecommandée (voir rubrique 4.5).
Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments en potassium ousubstituts contenant des sels de potassiumL’association de périndopril et de diurétiques épargneurs de potassium,de suppléments potassiques ou de substituts contenant des sels de potassiumn’est généralement pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARAII) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie etd’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisancerénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’associationd’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques4.5 et 5.1).
Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolumentnécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’unspécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale,de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA IIne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathiediabétique.
Hyperaldostéronisme primaireLes patients atteints d’hyperaldostéronisme primaire ne répondentgénéralement pas aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition dusystème rénine-angiotensine. De ce fait, l’utilisation de ce médicamentn’est pas recommandée chez ces patients.
GrossesseLes IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins quele traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandéaux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitementantihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établipendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IECdoit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatifsera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).
ExcipientsCe médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage dusystème rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisationconcomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion , d’antagonistes desrécepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à unefréquence plus élevée d’événements indésirables tels quel’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale(incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisationd’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3,4.4 et 5.1).
Médicaments augmentant le risque d’angio-œdème
L’utilisation concomitante d’IEC avec l’associationsacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accrud’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4). Le traitement parsacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après ladernière dose de traitement contenant du périndopril. Le traitement contenantdu périndopril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après ladernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.4)
L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteursde mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et les gliptines(par exemple linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine) peutentraîner un risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.4).
Médicaments entrainant une hyperkaliémieBien que la kaliémie reste généralement dans les limites de la normale,une hyperkaliémie peut se produire chez certains patients traités avec lePERINDOPRIL MYLAN. Certains médicaments ou certaines classes thérapeutiquespeuvent augmenter l’apparition d’hyperkaliémie comme : l’aliskiren, lessels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium (par ex :spironolactone, triamtérène ou amiloride), les IEC, les ARA II, lesanti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les héparines, lesimmunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus et letriméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/ sulfaméthoxazole), letriméthoprime étant connu pour agir comme un diurétique épargneur depotassium comme l’amiloride. L’association de ces médicaments augmente lerisque d’hyperkaliémie. Par conséquent, l’association de PERINDOPRILMYLANavec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si uneutilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution etêtre accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)· Aliskiren
Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de lamorbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients diabétiques ouinsuffisants rénaux.
· Traitements par circulation extra-corporelle
Les traitements par circulation extra-corporelle entrainant un contact avecdes surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l’hémofiltrationavec certaines membranes de haute perméabilité (ex. membranes depolyacrylonitrile) et l’aphérèse des lipoprotéines de faible densité avecle sulfate de dextran, sont contre-indiqués, en raison d’un risque deréactions anaphylactoïdes (voir rubrique 4.3). Si ce type de traitement estnécessaire, l’utilisation d’un autre type de membrane de dialyse ou d’uneclasse d’agent antihypertenseur différente doit être envisagée.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)· Aliskiren
Le risque d’hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de lamorbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients autres que lespatients diabétiques ou insuffisants rénaux.
· Traitement associant un IEC avec un ARA II
Il a été rapporté dans la littérature que chez les patients atteintsd’athérosclérose diagnostiquée, d’insuffisance cardiaque ou chez lespatients diabétiques ayant des lésions organiques, le traitement concomitantpar IEC et ARA II est associé à une fréquence plus élevée d’hypotension,de syncope, d’hyperkaliémie et de dégradation de la fonction rénale(incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison au traitement enmonothérapie par une molécule agissant sur le systèmerénine-angiotensine-aldostérone. Le double blocage (ex : association d’unIEC avec un ARA II) doit être limité à des cas individuels et définis, avecune surveillance renforcée de la fonction rénale, du taux de potassium et dela pression artérielle.
· Estramustine
Risque d’augmentation des effets indésirables tel qu’un œdèmeangioneurotique (angioedème).
· Diurétiques épargneurs de potassium (ex : triamtérène, amiloride…),potassium (sels)
Hyperkaliémie (potentiellement mortelle), en particulier dans un contexted’insuffisance rénale (effets hyperkaliémiants cumulés).
L’association de périndopril avec les médicaments mentionnés ci-dessusn’est pas recommandée (voir rubrique 4.4). Si une utilisation concomitanteest toutefois indiquée, ces médicaments doivent être utilisés avecprécaution et un contrôle périodique de la kaliémie doit être effectué.Pour l’utilisation de la spironolactone dans l’insuffisance cardiaque voirci-dessous.
· Lithium
Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium etdonc de sa toxicité ont été rapportées pendant l’administrationconcomitante de lithium avec des IEC. L’utilisation de périndopril avec lelithium n’est pas recommandée, mais si l’association s’avèrenécessaire, un suivi attentif des taux de lithémie devra être réalisé (voirrubrique 4.4).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi· Antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux)
Des études épidémiologiques ont suggéré que l’association d’IEC etd’antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux) peut provoquer unemajoration de l’effet hypoglycémiant avec un risque d’hypoglycémie. Cephénomène semble se produire plus particulièrement au cours des premièressemaines de l’association de ces traitements et chez les patients présentantune insuffisance rénale.
· Baclofène
Augmentation de l’effet antihypertenseur. Si nécessaire, surveiller latension artérielle et adapter la posologie de l’antihypertenseur.
· Diurétiques non-épargneurs de potassium
Les patients traités par diurétiques, et en particulier ceux présentantune hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent être sujets à uneforte diminution de la pression sanguine après l’instauration du traitementpar un IEC. L’effet hypotenseur peut être diminué en interrompant lediurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d’instaurer letraitement par des doses faibles et progressives de périndopril.
Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieurpeut avoir causé une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, soit lediurétique doit être interrompu avant d’instaurer un IEC ; dans ce cas, undiurétique non épargneur de potassium peut être ensuite réintroduit soitl’IEC doit être instauré à une dose faible augmentée progressivement.
Dans le traitement diurétique de l’insuffisance cardiaque congestive,l’IEC doit être instauré à une dose très faible et après avoir réduit ladose du diurétique non épargneur de potassium associé.
Dans tous les cas, la fonction rénale (taux de créatinine) doit êtresurveillée lors des premières semaines de traitement par IEC.
· Diurétiques épargneurs de potassium (éplérénone, spironolactone)
Avec l’éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre12.5 mg et 50 mg par jour et avec de faibles doses d’IEC :
Dans le traitement de l’insuffisance cardiaque de classe II-IV (NYHA) avecune fraction d’éjection <40%, et précédemment traitée avec un IEC et undiurétique de l’anse, il existe un risque d’hyperkaliémie, potentiellementmortelle, particulièrement en cas de non-respect des recommandations deprescription de cette association. Avant instauration de l’association,vérifier l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale.
Un contrôle strict de la kaliémie et de la créatininémie est recommandéune fois par semaine le premier mois du traitement et une fois par mois les moissuivants.
· Anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) y compris l’acideacétylsalicylique ³ 3 g/jour
Quand les IEC sont administrés simultanément à des AINS (tels quel’acide acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, inhibiteursCOX-2 et AINS non sélectifs) une atténuation de l’effet antihypertenseurpeut se produire.
La prise concomitante d’IEC et d’AINS peut conduire à un risque accrud’aggravation de la fonction rénale, incluant un risque d’insuffisancerénale aiguë, et à une augmentation de la kaliémie, notamment chez lespatients avec une altération pré-existante de la fonction rénale.L’association doit être administrée avec prudence, particulièrement chezles sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et desmesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début detraitement, puis périodiquement.
Associations à prendre en compte· Antihypertenseurs et vasodilatateurs
L’utilisation concomitante de ces agents peut augmenter les effetshypotenseurs de périndopril. L’utilisation concomitante de trinitrine etd’autres dérivés nitrés, ou autres vasodilatateurs, peut diminuer lapression artérielle.
· Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques/Anesthésiques
L’utilisation concomitante de certains anesthésiques, antidépresseurstricycliques et antipsychotiques avec les IEC peut conduire à une accentuationde la diminution de la pression artérielle (voir rubrique 4.4).
· Sympathomimétiques
Les sympathomimétiques peuvent réduire les effets antihypertenseursdes IEC.
· Sels d’or
Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant flush facial, nausées,vomissement et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patientsrecevant des injections d’or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dontpérindopril) de façon concomitante.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseL’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de lagrossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque demalformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse nepermettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque demalformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement parIEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes quienvisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour unmédicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse.
En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêtéimmédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesseest connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonctionrénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et unetoxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension,hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à un IEC à partirdu 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer uneéchographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de lavoûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent êtresurveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).
AllaitementEn raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation dePERINDOPRIL MYLAN au cours de l’allaitement, PERINDOPRIL MYLAN estdéconseillé. Il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant unprofil de sécurité bien établi pendant l’allaitement, particulièrementchez le nouveau-né ou le prématuré.
FertilitéIl n’y a pas d’effet sur les fonctions de reproduction ou sur lafertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
PERINDOPRIL MYLAN n'a pas d'influence directe sur l'aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines mais des réactions individuellesconsécutives à la baisse de la pression artérielle peuvent survenir chezcertains patients, en particulier à l'initiation du traitement et lorsque lepérindopril est associé à un autre traitement anti-hypertenseur.Parconséquent, l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machinespeut être diminuée.
4.8. Effets indésirables
a. Résumé du profil de sécuritéLe profil de sécurité du périndopril correspond à celui desautres IEC.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans les essaiscliniques et observés avec le périndopril sont : sensation vertigineuse,céphalée, paresthésie, vertige, perturbations visuelles, acouphène,hypotension, toux, dyspnée, douleurs abdominales, constipation, diarrhée,dysgueusie, dyspepsie, nausée, vomissement, prurit, rash, crampes musculaireset asthénie.
b. Tableau des effets indésirablesLes effets indésirables suivants ont été observés lors des essaiscliniques et/ou de l’utilisation post-AMM du périndopril et sont classés enfonction de leur fréquence.
Très fréquent (³ 1/10); fréquent (³ 1/100, < 1/10); peu fréquent (³1/1 000, < 1/100); rare (³ 1/10 000, < 1/1 000); très rare (<1/10 000), indéterminé (ne pouvant être estimé à partir des donnéesdisponibles).
Classification MedDRA Système Organe Classe | Effets indésirables | Fréquence |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Eosinophilie | Peu fréquent* |
Agranulocytose ou pancytopénie | Très rare | |
Diminution de l’hémoglobine et de l’hématocrite | Très rare | |
Leucopénie/neutropénie | Très rare | |
Anémie hémolytique chez les patients ayant un déficit congénital enG6P-DH (voir rubrique 4.4) | Très rare | |
Thrombopénie | Très rare | |
Troubles endocriniens | Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH) | Rare |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Hypoglycémie (voir rubriques 4.4 et 4.5) | Peu fréquent* |
Hyperkaliémie, réversible à l’arrêt du traitement (voirrubrique 4.4) | Peu fréquent* | |
Hyponatrémie | Peu fréquent* | |
Affections psychiatriques | Dépression | Peu fréquent* |
Troubles de l’humeur | Peu fréquent | |
Troubles du sommeil | Peu fréquent | |
Affections du système nerveux | Céphalée | Fréquent |
Sensation vertigineuse | Fréquent | |
Vertige | Fréquent | |
Paresthésie | Fréquent | |
Somnolence | Peu fréquent* | |
Syncope | Peu fréquent* | |
Etat confusionnel | Très rare | |
Affections oculaires | Perturbations visuelles | Fréquent |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Acouphène | Fréquent |
Affections cardiaques | Palpitations | Peu fréquent* |
Tachycardie | Peu fréquent* | |
Angine de poitrine (voir rubrique 4.4) | Très rare | |
Arythmie | Très rare | |
Infarctus du myocarde, éventuellement consécutif à une forte hypotensionchez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4) | Très rare | |
Affections vasculaires | Hypotension et effets liés à une hypotension | Fréquent |
Vascularite | Peu fréquent* | |
Bouffée congestive | Rare* | |
Accident vasculaire cérébral, éventuellement secondaire à une hypotensionexcessive chez des patients à haut risque (voir rubrique 4.4) | Très rare | |
Syndrome de Raynaud | Indéterminé | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Toux | Fréquent |
Dyspnée | Fréquent | |
Bronchospasme | Peu fréquent | |
Pneumonie éosinophilique | Très rare | |
Rhinite | Très rare | |
Affections gastro-intestinales | Douleurs abdominales | Fréquent |
Constipation | Fréquent | |
Diarrhée | Fréquent | |
Dysgueusie | Fréquent | |
Dyspepsie | Fréquent | |
Nausée | Fréquent | |
Vomissement | Fréquent | |
Bouche sèche | Peu fréquent | |
Pancréatite | Très rare | |
Affections hépatobiliaires | Hépatite cytolytique ou cholestatique (voir rubrique 4.4) | Très rare |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Prurit | Fréquent |
Rash | Fréquent | |
Urticaire (voir rubrique 4.4) | Peu fréquent | |
Angioedème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de lalangue, de la glotte et/ou du larynx | Peu fréquent | |
Réactions de photosensibilité | Peu fréquent* | |
Pemphigoïde | Peu fréquent* | |
Hyperhidrose | Peu fréquent | |
Aggravation du psoriasis | Rare* | |
Erythème polymorphe | Très rare | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Crampes musculaires | Fréquent |
Arthralgie | Peu fréquent* | |
Myalgie | Peu fréquent* | |
Affections du rein et des voies urinaires | Insuffisance rénale | Peu fréquent |
Insuffisance rénale aiguë | Rare | |
Anurie/oligurie | Rare* | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Dysérection | Peu fréquent |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie | Fréquent |
Douleur thoracique | Peu fréquent* | |
Malaise | Peu fréquent* | |
Œdème périphérique | Peu fréquent* | |
Fièvre | Peu fréquent* | |
Investigations | Bilirubine sanguine augmentée | Rare |
Enzyme hépatique augmentée | Rare | |
Urée sanguine augmentée | Peu fréquent* | |
Créatinine sanguine augmentée | Peu fréquent* | |
Blessure, empoisonnement et complications d'une intervention | Chute | Peu fréquent |
Fréquence estimée à partir des données des essais cliniques pour leseffets indésirables issus des notifications spontanées.
Essais cliniquesPendant la période de randomisation de l’étude EUROPA, seuls les effetsindésirables graves ont été collectés. Peu de patients ont présenté deseffets indésirables graves : 16 (0,3 %) des 6 122 patients sous périndoprilet 12 (0,2 %) des 6 107 patients sous placebo. Chez les patients traités parle périndopril, une hypotension a été observée chez 6 patients, unangioedème chez 3 patients et un arrêt cardiaque chez 1 patient. L’arrêtdu traitement en raison d’une toux, d’une hypotension ou d’une autreintolérance a été observé chez plus de patients sous périndopril que sousplacebo, respectivement 6 % (n= 366) versus 2,1 % (n=129).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Peu de données sont disponibles en cas de surdosage chez l’homme. Lessymptômes associés à un surdosage peuvent comprendre une hypotension, un choccirculatoire, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, unehyperventilation, une tachycardie, des palpitations, une bradycardie, desvertiges, de l’anxiété et de la toux.
Le traitement recommandé en cas de surdosage est la perfusion intraveineused’une solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9%). Si une hypotension seproduit, le patient devra être placé en décubitus. Si possible, une perfusionintraveineuse d’angiotensine II et/ou une injection intraveineuse decatécholamines peut aussi être réalisée.
Le périndopril peut être retiré de la circulation générale parhémodialyse (voir rubrique 4.4). Un pacemaker est indiqué lors d’unebradycardie résistante au traitement. Les signes cliniques vitaux, lesconcentrations sériques en électrolytes et en créatinine doivent êtrecontinuellement contrôlés.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe Pharmacothérapeutique : Inhibiteurs de l’Enzyme de Conversion(IEC) non associés, code ATC: C09AA04
Mécanisme d’actionLe périndopril est un inhibiteur de l’enzyme qui transformel’angiotensine I en angiotensine II (Enzyme de Conversion del’Angiotensine, ECA). Cette enzyme de conversion, ou kinase, est uneexopeptidase qui permet la conversion de l’angiotensine I en angiotensine IIvasoconstrictrice et provoque la dégradation de la bradykinine vasodilatatriceen un heptapeptide inactif. L’inhibition de l’ECA induit une diminution del’angiotensine II dans le plasma, conduisant à une augmentation del’activité plasmatique de la rénine (par inhibition du rétrocontrôlenégatif de la libération de rénine) et à une diminution de la sécrétiond’aldostérone. Comme l’ECA inactive la bradykinine, l’inhibition del’ECA conduit aussi à une augmentation de l’activité des systèmeskallikreine-kinine locaux et circulant (et par conséquent aussi à uneactivation du système prostaglandines). Ce mécanisme peut contribuer àl’action hypotensive des IEC et est partiellement responsable de certains deleurs effets indésirables (comme la toux).
Le périndopril agit par l’intermédiaire de son métabolite actif, lepérindoprilate. Les autres métabolites ne présentent pas d’inhibition del’ECA in vitro.
Efficacité et sécurité cliniqueHypertension
Le périndopril est actif à tous les stades de l’hypertension artérielle: légère, modérée, sévère ; on observe une réduction des pressionssystolique et diastolique, à la fois en décubitus et en orthostatisme.
Le périndopril réduit les résistances périphériques vasculaires,conduisant à une diminution de la pression artérielle. Par conséquent, ledébit sanguin périphérique augmente, sans effet sur la fréquencecardiaque.
Le débit sanguin rénal augmente, en règle générale, avec un débit defiltration glomérulaire (DFG) restant habituellement inchangé.
L’activité anti-hypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après uneprise unique et se maintient pendant au moins 24 heures : le ratio vallée/picest de l’ordre de 87 – 100 %.
La diminution de la pression artérielle se produit rapidement. Chez lespatients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient durant le premiermois de traitement, et se maintient sans échappement.
L’arrêt du traitement ne s’accompagne pas d’un effet rebond sur lapression artérielle.
Le périndopril réduit l’hypertrophie ventriculaire gauche.
Chez l’homme, les propriétés vasodilatatrices de périndopril ont étéconfirmées. Il améliore l’élasticité des gros troncs artériels et diminuele ratio média/lumen des petites artères.
L’association à un diurétique thiazidique produit une synergie additive.L’association d’un IEC et d’un thiazidique diminue aussi le risqued’hypokaliémie induit par le traitement diurétique.
Insuffisance cardiaque
Le périndopril réduit le travail cardiaque en diminuant la pré-charge etla post-charge.
Les études chez l’insuffisant cardiaque ont démontré :
· une baisse des pressions de remplissage ventriculaire gaucheet droit,
· une diminution des résistances vasculaires périphériques totales,
· une augmentation du débit cardiaque et une amélioration de l’indexcardiaque.
Dans des études comparatives, la première administration de 2 mg depérindopril aux patients souffrant d’une insuffisance cardiaque légère àmodérée n’a pas été associée à une diminution significative de lapression artérielle par rapport au placebo.
Patients atteints d’une maladie coronaire stable
L’étude clinique EUROPA, multicentrique, internationale, randomisée, endouble aveugle, contrôlée versus placebo a duré 4 ans.
Douze mille deux cent dix-huit (12218) patients âgés de plus de 18 ans ontété randomisés sous périndopril 8 mg (n=6110) ou sous placebo (n=6108).
Les patients de l’étude présentaient une maladie coronaire sans signeclinique d’insuffisance cardiaque. Au total, 90 % des patients avaient unantécédent d’infarctus du myocarde et/ou un antécédent derevascularisation coronaire. La plupart des patients recevaient le traitementétudié en plus de leur thérapie usuelle incluant des antiagrégantsplaquettaires, des hypolipémiants et des bêta-bloquants.
Le critère principal d’efficacité était un critère combiné associantla mortalité cardiovasculaire, l’infarctus du myocarde non fatal et/oul’arrêt cardiaque récupéré. Le traitement par le périndopril à la dosede 8 mg une fois par jour a abouti à une réduction absolue significative ducritère principal de 1,9 % (Réduction du Risque Relatif de 20 %, IC 95 %[9,4 ; 28,6] – p<0,001).
Par rapport au placebo, une réduction absolue de 2,2 % correspondant à unRRR de 22,4 % (IC 95 % [12,0 ; 31,6] – p<0,001) du critère principal aété observée chez les patients ayant un antécédent d’infarctus dumyocarde et/ou de revascularisation.
Population pédiatriqueLa sécurité d’emploi et l’efficacité du périndopril n’ont pas étéétablies chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans.
Dans une étude clinique en ouvert, non comparative, 62 enfants hypertendusâgés de 2 à 15 ans et ayant un débit de filtration glomérulaire >30 mL/min/1.73 m2 ont reçu du périndopril à la dose moyenne de0.07 mg/kg.
La dose était adaptée pour chaque patient en fonction de son profil et desa réponse tensionnelle jusqu’à une dose maximale de 0.135 mg/kg/jour.
59 patients ont terminé la phase initiale des 3 mois de traitement et36 patients ont terminé la phase d’extension de l’étude, correspondant àun suivi d’au moins 24 mois (duré moyenne de l’étude : 44 mois).
La pression artérielle systolique et diastolique est restée stable del’inclusion à la dernière évaluation chez les patients précédemmenttraités par d’autres traitements antihypertenseurs et a diminué chez lespatients n’ayant jamais reçu de traitement antihypertenseurs.
Plus de 75% des enfants avaient une pression artérielle systolique etdiastolique inférieure au 95ème percentile lors de leur dernièreévaluation.
La sécurité d’emploi était conforme au profil de sécurité d’emploiconnu du périndopril.
Données issues des essais cliniques relatives au double blocage du systèmerénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) :L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme deconversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARAII) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés(ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril GlobalEndpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy inDiabetes)).
L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant desantécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale,ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles.L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques detype 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidenced’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénaleset/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé uneaugmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/oud’hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, comptetenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patientsatteints de néphropathie diabétique.
L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascularand Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer lebénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou unARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’uneinsuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cetteétude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation durisque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaireet les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans legroupe aliskiren que dans le groupe placebo; de même les événementsindésirables et certains événements indésirables graves tels quel’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont étérapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupeplacebo.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAprès administration orale, l’absorption de périndopril est rapide et lepic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique dupérindopril est de 1 heure.
Périndopril est une prodrogue.
27 % de la dose administrée de périndopril est retrouvé dans lecompartiment sanguin sous forme de périndoprilate métabolite actif. En plus dupérindoprilate actif, périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs. Lepic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à4 heures.
La prise d’aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et doncsa biodisponibilité, périndopril tert-butylamine doit être administré parvoie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.
Une relation linéaire a été démontrée entre la dose de périndopril etsa concentration plasmatique.
DistributionLe volume de distribution est approximativement de 0,2 L/kg pour la formelibre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéinesplasmatiques est de 20 %, principalement à l’enzyme de conversion del’angiotensine, et est concentration-dépendante.
EliminationLe périndoprilate est éliminé dans l’urine et la demi-vie terminale dela fraction libre est d’environ 17 heures, permettant d’obtenir un étatd’équilibre en 4 jours.
Population particulièreL’élimination du périndoprilate est diminuée chez le sujet âgé, ainsique chez les insuffisants cardiaques et rénaux. Une adaptation posologique encas d’insuffisance rénale est souhaitable en fonction du degré de cetteinsuffisance (clairance de la créatinine).
La clairance de dialyse du périndoprilate est de 70 mL/min.
Les cinétiques de périndopril sont modifiées chez les cirrhotiques : laclairance hépatique de la molécule-mère est réduite de moitié. Cependant,la quantité de périndoprilate formée n’est pas réduite et, parconséquent, aucune adaptation posologique n’est nécessaire (voir rubriques4.2 et 4.4).
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicité chronique avec administration orale depérindopril (chez le rat et le singe), l’organe cible est le rein, où desdommages réversibles ont été observés.
Aucun effet mutagène n’a été observé lors des études in vitro ouin vivo.
Les études sur la toxicité de la reproduction (chez le rat, la souris, lelapin et le singe) n’ont montré aucun signe d’embryotoxicité ou detératogénicité. Cependant, il a été montré que les IEC, par effet declasse, ont induit des effets indésirables sur les derniers stades dedéveloppement du fœtus, conduisant à une mort fœtale et des effetscongénitaux chez les rongeurs et les lapins : des lésions rénales et uneaugmentation de la mortalité péri- et post-natale ont été observées. Lafécondité n’a pas été altérée chez les rats mâles ou femelles.
Aucune carcinogénicité n’a été observée lors des études à long termechez les rats et les souris.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Cellulose microcristalline, lactose monohydraté, silice colloïdalehydrophobe, stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîtes de 5, 7, 10, 14, 15, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 84, 90, 100, 112,120 ou 500 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LES LABORATOIRES SERVIER
50, rue Carnot
92284 SURESNES CEDEX
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 331 045.1 1: 10 comprimés sous plaquettes (PVC ‑Aluminium).
· 34009 331 046.8 9: 15 comprimés sous plaquettes (PVC ‑Aluminium).
· 34009 331 047.4 0 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC ‑Aluminium).
· 34009 331 048.0 1: 30 comprimés sous plaquettes (PVC ‑Aluminium).
· 34009 331 049.7 9 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC ‑Aluminium).
· 34009 331 050.5 1: 90 comprimés sous plaquettes (PVC ‑Aluminium).
· 34009 331 051.1 2 : 120 comprimés sous plaquettes (PVC ‑Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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