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PREDNISONE CRISTERS 20 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PREDNISONE CRISTERS 20 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PREDNISONE CRISTERS 20 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Prednisone...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............20,00 mg

Pour un comprimé sécable.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Affections ou maladies
Collagenoses-connectivites

· Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupusérythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdose viscérale

Dermatologiques

· Dermatoses bulleuses auto-immunes sévères, en particulier pemphigus etpemphigoïde bulleuse

· Formes graves des angiomes du nourrisson

· Certaines formes de lichen plan

· Certaines urticaires aiguës

· Formes graves de dermatoses neutrophiliques

Digestives

· Poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladiede Crohn

· Hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose)

· Hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée

Endocriniennes

· Thyroïdite subaiguë de De Quervain sévère

· Certaines hypercalcémies

Hematologiques

· Purpuras thrombopéniques immunologiques sévères

· Anémies hémolytiques auto-immunes

· En association avec diverses chimiothérapies dans le traitementd'hé­mopathies malignes lymphoïdes

· Erythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales

Infectieuses

· Péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeule pronostic vital

· Pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère

Néoplasiques

· Traitement anti-émétique au cours des chimiothérapi­esantinéoplasi­ques

· Poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitementsan­tinéoplasiques (radio et chimiothérapie)

Néphrologiques

· Syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes

· Syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focalesprimitives

· Stade III et IV de la néphropathie lupique

· Sarcoïdose granulomateuse intrarénale

· Vascularites avec atteinte rénale

· Glomérulonéphrites extra-capillaires primitives

Neurologiques

· Myasthénie

· Oedème cérébral de cause tumorale

· Polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire

· Spasme infantile (syndrome de West) / syndrome de Lennox-Gastaut

· Sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapi­eintraveineuse

Ophtalmologiques

· Uvéite antérieure et postérieure sévère

· Exophtalmies œdémateuses

· Certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapi­eintraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention estdéconseillée)

ORL

· Certaines otites séreuses

· Polypose nasosinusienne

· Certaines sinusites aiguës ou chroniques

· Rhinites allergiques saisonnières en cure courte

· Laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant

Respiratoires

· Asthme persistant de préférence en cure courte en cas d'échec dutraitement par voie inhalée à fortes doses

· Exacerbations d'asthme, en particulier asthme aigu grave

· Bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de laréversibilité du syndrome obstructif

· Sarcoïdose évolutive

· Fibroses pulmonaires interstitielles diffuses

Rhumatologiques

· Polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites

· Pseudo polyarthrite rhizomélique et maladie de Horton

· Rhumatisme articulaire aigu

· Névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles

Transplantation d'organe et de cellules souches hématopoïétiqu­esallogeniques

· Prophylaxie ou traitement du rejet de greffe

· Prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l'hôte

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale.

Les comprimés seront avalés avec un peu d'eau, au cours du repas.

RESERVE A L'ADULTE ET A L'ENFANT DE PLUS DE 6 ANS.

PREDNISONE CRISTERS 20 mg est adapté aux traitements d’attaque ou auxtraitements de courte durée nécessitant des doses moyennes ou fortes chezl’adulte et l’enfant de plus de 20 kg.

En traitement d’entretien et pour des posologies inférieures à 20 mg parjour, il existe des dosages plus appropriés.

Chez l’enfant de moins de 6 ans, il existe des formes pharmaceutiques plusadaptées.

Posologie ADULTES

La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité del'affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance autraitement.

Traitement d'attaque : 0,35 à 1,2 mg/kg/jour. A titre indicatif : 1 à3,5 comprimés chez un adulte de 60 kg.

Au cours des maladies inflammatoires graves, la posologie varie de 0,75 à1,2 mg/­kg/jour. A titre indicatif : 2 à 3,5 comprimés par jour pour unadulte de 60 kg.

Des situations très exceptionnelles peuvent requérir des doses plusélevées.

Population pédiatrique
ENFANTS DE PLUS DE 20 kg

La posologie doit être adaptée à l'affection et au poids de l'enfant.

Traitement d'attaque : 0,5 à 2 mg/kg/jour. A titre indicatif : ½ à2 comprimés pour un enfant de 20 kg.

EN GENERAL

Le traitement « à la dose d'attaque » doit être poursuivi jusqu'aucontrôle durable de la maladie. La décroissance doit être lente. L'obtentiond'un sevrage est le but recherché. Le maintien d'une dose d'entretien (doseminimale efficace) est un compromis parfois nécessaire.

Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuventêtre réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidiennepeut être administrée en prise unique de préférence le matin au coursd’un repas.

Arrêt du traitement

Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de ladose de départ et de la maladie.

Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d'ACTH et decortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage,l'arrêt doit se faire progressivement, par paliers en raison du risque derechute: réduction de 10% tous les 8 à 15 jours en moyenne.

Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l'arrêt du traitement nenécessite pas de décroissance.

Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de5 à 7 mg d'équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessiteplus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde desynthèse par 20 mg/jour d'hydrocortisone jusqu'à la reprise de la fonctioncorti­cotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une doseinférieure à 5 mg d'équivalent prednisone par jour, il est possible d'yadjoindre une petite dose d'hydrocortisone pour atteindre un équivalentd'hy­drocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulementsous hydrocortisone, il est possible de tester l'axe corticotrope par des testsendocriniens. Ces tests n'éliminent pas à eux seuls, la possibilité desurvenue d'insuffisance surrénale au cours d'un stress.

Sous hydrocortisone ou même à distance de l'arrêt, le patient doit êtreprévenu de la nécessité d'augmenter la posologie habituelle ou de reprendreun traitement substitutif (par exemple 100 mg d'hydrocortisone enintramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress: interventionchi­rurgicale, traumatisme, infection.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situationssuivantes (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour unecorticothérapie d'indication vitale) :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées (voirrubrique 4.1),

· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès,varice­lle, zona),

· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

· vaccins vivants.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

En cas d'ulcère gastro-duodénal, la corticothérapie n'est pascontre-indiquée si un traitement anti-ulcéreux est associé.

En cas d'antécédent ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite,avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.

La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsin­fectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. Lasurvenue d'une anguillulose maligne est un risque important.

Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale,sub­tropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique desselles et un traitement éradicateur systématique avant lacorticothérapie.

Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par lacorticothérapie.

Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toutepossibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, encours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses.

En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique anti-tuberculeuxest nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiques importantes et si l'onne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine aété donné.

L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièremen­tadaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses(risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisancerénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.

Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l'apparition detendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque estaugmenté lors de la co-prescription avec des fluoroquinolones et chez lespatients dialysés avec hyperparathyroïdis­me secondaire ou ayant subi unetransplantation rénale.

Ce médicament est déconseillé en association avec des dosesanti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

La survenue de crises liées à la présence d’un phéochromocytome, etpouvant être fatales a été rapportée après administration decorticostéroïdes. Les corticostéroïdes ne doivent être administrés auxpatients chez qui un phéochromocytome est suspecté ou identifié, qu’aprèsune évaluation appropriée du rapport bénéfice/risque (voirrubrique 4.8).

Troubles visuels

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’une corticothérapie parvoie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d’apparition de toutautre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examenophtalmo­logique est requis à la recherche notamment d’une cataracte, d’unglaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopat­hieséreuse centrale, décrits avec l’administration de corticostéroïdes parvoie systémique ou locale.

Crise rénale sclérodermique

Des précautions s’imposent pour les patients souffrant de sclérosesystémique, car une incidence accrue de crise rénale sclérodermiqu­e(susceptible d’être fatale) accompagnée d’hypertension et d’unediminution du débit urinaire a été signalée en cas d’administrati­ond’une dose journalière de 15 mg ou plus de prednisolone. La pressionsanguine et la fonction rénale (créatinine S) doivent dès lors êtrevérifiées régulièrement. En cas de suspicion de crise rénale, la pressionsanguine doit être minutieusement contrôlée.

Précautions particulières d'emploi
En cas de traitement par corticoïdes au long cours

· Un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doitêtre associé, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolismepro­tidique avec négativation du bilan azoté.

Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'uneélévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduitpour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d'équivalentpred­nisone et modéré dans les traitements au long cours à doses faibles.

· La supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitementsà fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque detroubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant.

· Le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium etvitamine D.

· Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète etl'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitementpeut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise encharge.

· Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints devaricelle ou de rougeole.

· L'attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenantun principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiquéslors des contrôles antidopage.

· La forme pharmaceutique de ce médicament n'est pas adaptée aux enfantsde moins de 6 ans (voir rubrique 4.2). Cependant, des cardiomyopathi­eshypertrophi­ques ont été rapportées après administration systémiqued’autres glucocorticoïdes chez des nourrissons prématurés. Chez lesnourrissons traités par des glucocorticoïdes à usage systémique, deséchographies cardiaques doivent être effectuées pour surveiller la structureet la fonction myocardique.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments hypokaliémiants

L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythmecardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité decertains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments quipeuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombred'interac­tions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés,des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et del'amphotéricine B (voie IV).

Associations contre-indiquées

+ Vaccins vivants atténués

A l'exception des voies inhalées et locales, et pour des posologiessupé­rieures à 10 mg/j d’équivalent-prednisone (ou > 2 mg/kg/j chezl’enfant ou > 20 mg/j chez l’enfant de plus de 10 kg) pendant plus dedeux semaines et pour les « bolus » de corticoïdes : risque de maladievaccinale généralisée éventuellement mortelle.

Les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués même pendant les3 mois suivant l'arrêt de la corticothérapie.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique.

Association déconseillée avec des doses anti-inflammatoires d'acideacétyl­salicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux

Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.

Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive,fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.

Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le caséchéant contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant lacorticothérapie et après son arrêt.

+ Autres hypokaliémiants

Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin,correction.

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par l'inducteur ;les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisonienstraités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.

Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.

+ Digoxine

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corrigerauparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique,élec­trolytique et électrocardio­graphique.

+ Isoniazide

Décrit pour la prednisolone : diminution des concentrations plasmatiques del'isoniazide. Mécanisme invoqué: augmentation du métabolisme hépatique del'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.

Surveillance clinique et biologique.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser unesurveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité descorticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisonienstraités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.

Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie descorticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

+ Inhibiteurs du CYP3A

Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticosté­roïdes.

Associations à prendre en compte

+ Fluoroquinolones

Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse(ex­ceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant unecorticothérapie prolongée.

+ Acide acétylsalicylique

Majoration du risque hémorragique.

A prendre en compte avec des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥500 mg par prise et/ou < 3 g par jour).

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogènevariable selon les espèces.

Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, lesétudes épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à laprise de corticoïdes lors du premier trimestre.

Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée aprèscorticot­hérapie à doses élevées.

Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau-né.

En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant lagrossesse si besoin.

Allaitement

En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique,l'a­llaitement est déconseillé.

Fertilité

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitementprolongé sur plusieurs mois.

Désordres hydro-électrolytiques

Hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertensionar­térielle, insuffisance cardiaque congestive.

Troubles endocriniens et métaboliques

Syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophiecorti­cosurrénalien­ne parfois définitive, diminution de la tolérance auglucose, révélation d'un diabète latent, retard de croissance chez l'enfant,irré­gularités menstruelles, survenue de crises liées à la présence dephéochromocytome (effet classe des corticostéroïdes – Voirrubrique 4.4).

Troubles musculosquelet­tiques

Atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation ducatabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particuliertas­sements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.

Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manièreexcepti­onnelle, en particulier en co-prescription avec les fluoroquinolones.

Troubles digestifs

Ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations ethémorragies digestives, des pancréatites aiguës ont été signalées, surtoutchez l'enfant.

Troubles cutanés

Atrophie cutanée, acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard decicatrisation.

Troubles neuropsychiques

· fréquemment: euphorie, insomnie, excitation

· rarement : accès d'allure maniaque, états confusionnels ouconfuso-oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale)

· état dépressif à l'arrêt du traitement

Troubles oculaires

Vision floue, certaines formes de glaucome et de cataracte,cho­riorétinopathi­es (voir rubrique 4.4).

Troubles cardiaques

Cardiomyopathies hypertrophiques chez les nourrissons prématurés (voirrubrique 4.4)

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée : crise rénale sclérodermique. Le nombred’occurrences d’une crise rénale sclérodermique varie parmi lesdifférentes sous-populations. Le risque le plus élevé a été observé chezles patients souffrant de sclérose systémique diffuse. Le risque le plusfaible a été observé chez les patients atteints de sclérose systémiquelimitée (2 %) et de sclérose systémique juvénile (1 %) (voirrubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Sans objet.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : glucocorticoides, code ATC : H02AB07

(H : Hormones systémiques non sexuelles).

Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont deshormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluantcette spécialité sont utilisés principalement pour leur effetanti-inflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leureffet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui del'hydrocortisone.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L'absorption orale de la prednisone est rapide.

Distribution

Le pic de concentration plasmatique est atteint par voie orale en 1 à2 heures.

La demi-vie plasmatique est de 205 minutes (3,4 à 3,8 heures).

Biotransformation

Le métabolisme est hépatique.

Élimination

L'élimination est urinaire sous forme de métabolites conjugués (80 %) etde prednisone non transformée (20 %).

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, amidon prégélatinisé, stéarate de magnésium,povi­done K90.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 28, 30 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CRISTERS

22, QUAI GALLIENI

92150 SURESNES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 365 211 1 7 : 20 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 365 212 8 5 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 365 213 4 6 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 565 909 2 6 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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