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PREGABALINE EG 75 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PREGABALINE EG 75 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PREGABALINE EG 75 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque gélule contient 75 mg de prégabaline.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule

Gélule blanche et orange, de taille 4 (14,5 mm), portant en noir lesmentions « PGB 75 » sur le corps.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Douleurs neuropathiques

PREGABALINE EG est indiqué dans le traitement des douleurs neuropathiques­périphériques et centrales chez l'adulte.

Epilepsie

PREGABALINE EG est indiqué chez l'adulte en association dans le traitementdes crises épileptiques partielles avec ou sans généralisation­secondaire.

Trouble Anxieux Généralisé

PREGABALINE EG est indiqué dans le traitement du Trouble AnxieuxGénéralisé (TAG) chez l’adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie varie de 150 à 600 mg par jour, en deux ou en troisprises.

Douleurs neuropathiques

Le traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150 mg parjour administrée en deux ou en trois prises. En fonction de la réponse et dela tolérance du patient, la dose peut être augmentée à 300 mg par jouraprès un intervalle de 3 à 7 jours, et peut si nécessaire être augmentéeà la dose maximale de 600 mg par jour après un intervalle supplémentaire de7 jours.

Epilepsie

Le traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150 mg parjour administrée en deux ou en trois prises. En fonction de la réponse et dela tolérance du patient, la dose peut être augmentée à 300 mg par jouraprès 1 semaine. La dose maximale de 600 mg par jour peut être atteinteaprès un délai supplémentaire d'une semaine.

Trouble Anxieux Généralisé

La posologie varie de 150 à 600 mg par jour, en deux ou en trois prises.La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluéerégu­lièrement.

Le traitement par prégabaline peut être instauré à la dose de 150 mg parjour. En fonction de la réponse et de la tolérance du patient, la dose peutêtre augmentée à 300 mg par jour après 1 semaine. Après un délaisupplémentaire d'une semaine, la dose peut être augmentée à 450 mg parjour. La dose maximale de 600 mg par jour peut être atteinte après un délaisupplémentaire d'une semaine.

Interruption du traitement par la prégabaline

Conformément aux pratiques cliniques actuelles, si le traitement par laprégabaline doit être interrompu, il est recommandé de le faireprogressi­vement sur une période minimale d’1 semaine quelle que soitl'indication (voir rubriques 4.4 et 4.8).

Insuffisance rénaleLa prégabaline est éliminée de la circulationgénérale principalement par voie rénale sous forme inchangée. La clairancede la prégabaline étant directement proportionnelle à la clairance de lacréatinine (voir rubrique 5.2), chez les patients présentant une insuffisancerénale une réduction de la dose devra être établie individuellement entenant compte de la clairance de la créatinine (CLcr), comme indiqué dans leTableau 1, calculée selon la formule suivante :

La prégabaline est éliminée efficacement du plasma par hémodialyse (50 %du médicament en 4 heures). Pour les patients hémodialysés, la dosejournalière de prégabaline doit être adaptée en tenant compte de la fonctionrénale. En plus de la dose journalière, une dose supplémentaire doit êtreadministrée immédiatement après chaque hémodialyse de 4 heures (voirTableau 1).

Tableau 1. Adaptation de la dose de prégabaline selon lafonction rénale

Clairance de la créatinine (CLcr) (ml/min)

Dose journalière totale de prégabaline*

Schéma posologique

Dose initiale (mg/jour)

Dose maximale (mg/jour)

≥ 60

150

600

BID ou TID

≥ 30 – < 60

75

300

BID ou TID

≥ 15 – < 30

25 – 50

150

Une fois par jour ou BID

< 15

25

75

Une fois par jour

Dose supplémentaire après hémodialyse (mg)

25

100

Dose unique+

TID = trois doses séparées

BID = deux doses séparées

* La dose journalière totale (mg/jour) doit être divisée par le nombre deprises indiqué pour obtenir le nombre de mg par prise

+ La dose supplémentaire est une dose complémentaire administrée en uneseule prise

Insuffisance hépatique

Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients insuffisantshé­patiques (voir rubrique 5.2).

Population pédiatrique

La sécurité d’emploi et l’efficacité de PREGABALINE EG chez lesenfants de moins de 12 ans et chez les adolescents (12–17 ans) n’ont pasété démontrées. Les données actuellement disponibles sont décrites auxrubriques 4.8, 5.1 et 5.2, mais aucune recommandation posologique ne peut êtreétablie.

Sujet âgé

En raison d’une diminution de la fonction rénale, une réduction de ladose de prégabaline peut être nécessaire chez les patients âgés (voirrubrique 5.2).

Mode d’administration

PREGABALINE EG peut être pris au moment ou en dehors des repas. PREGABALINEEG est administré uniquement par voie orale.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Patients diabétiques

Conformément aux pratiques cliniques actuelles, une adaptation du traitementhypo­glycémiant peut être nécessaire chez certains patients diabétiques ayantprésenté une augmentation de poids sous prégabaline.

Réactions d’hypersensibilité

Des notifications de réactions d’hypersensibilité, y compris des casd’œdème de Quincke, ont été rapportées après commercialisation. Lasurvenue de symptômes d’œdème de Quincke tels qu’un gonflement du visage,un gonflement péri-oral ou des voies aériennes supérieures, impose l’arrêtimmédiat de la prégabaline.

Etourdissements, somnolence, perte de connaissance, confusion et altérationde la fonction mentale

Le traitement par prégabaline a été associé à des étourdissements et dela somnolence, qui pourraient augmenter la survenue de blessures accidentelles(chu­tes) dans la population âgée. Après la mise sur le marché, lesnotifications suivantes ont été rapportées : perte de connaissance, confusionet altération de la fonction mentale. Il doit donc être conseillé auxpatients d’être prudents jusqu’à ce qu’ils soient habitués aux effetspotentiels du médicament.

Effets sur la vision

Dans les essais cliniques contrôlés, une proportion plus importante depatients traités par la prégabaline que de patients sous placebo a signaléune vision trouble qui a disparu dans la majorité des cas malgré la poursuitedu traitement. Dans les études cliniques comportant des examensophtal­mologiques, l’incidence de la baisse de l’acuité visuelle et desmodifications du champ visuel était supérieure chez les patients du groupeprégabaline par rapport au groupe placebo ; l’incidence des anomalies du fondd’œil était plus élevée sous placebo (voir rubrique 5.1).

Au cours de l’expérience post-commercialisation, ont également étérapportés des effets indésirables visuels qui incluaient une perte de la vue,une vision trouble ou d’autres modifications de l’acuité visuelle, laplupart desquels étant à caractère transitoire. L’arrêt de la prégabalinepeut entraîner la disparition de cette symptomatologie visuelle ou sonamélioration.

Insuffisance rénale

Des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés et une interruption dutraitement a montré une réversibilité de cet effet indésirable danscertains cas.

Suppression des médicaments antiépileptiques concomitants

Il n'existe pas de données suffisantes permettant une suppression desmédicaments antiépileptiques concomitants dans le but d'instaurer unemonothérapie, lorsque le contrôle des crises est atteint avec la prégabalineen association.

Symptômes de sevrage

Après interruption d’un traitement à court ou long terme par laprégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés chez certainspatients. Les événements suivants ont été rapportés : insomnie, céphalée,nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, nervosité, dépression,dou­leurs, convulsions, hyperhidrose, et étourdissements, suggérant unedépendance physique. Le patient doit en être informé en début detraitement.

Les convulsions incluant les états de mal épileptiques et les états degrand mal peuvent apparaître pendant ou peu après l’arrêt du traitement parla prégabaline.

Concernant l'interruption d’un traitement prolongé par la prégabaline,des données suggèrent que l'incidence et la sévérité des symptômes desevrage peuvent être dose-dépendantes.

Insuffisance cardiaque congestive

Des notifications d'insuffisance cardiaque congestive ont été rapportéesaprès commercialisation chez certains patients traités par la prégabaline.Ces effets sont observés essentiellement pendant le traitement par laprégabaline pour une indication de douleurs neuropathiques chez les patientsâgés dont la fonction cardiovasculaire est altérée. La prégabaline doitêtre utilisée avec prudence chez ces patients. Cet effet indésirable peutdisparaitre à l’arrêt de la prégabaline.

Mise en garde chez les patients présentant une lésion de la moelleépinière

Une augmentation de l'incidence des effets indésirables en général, deseffets indésirables touchant le système nerveux central et, plusparticulière­ment de la somnolence, a été constatée dans le traitement desdouleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la moelle épinière.Cette augmentation peut être attribuée à un effet additif résultant del'utilisation de médicaments concomitants (par exemple, des agentsantispas­tiques) nécessaires pour ce type d’affection. Ceci doit être pris encompte lors de la prescription de la prégabaline chez ces patients.

Idées et comportements suicidaires

Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez despatients traités avec des agents antiépileptiques dans plusieurs indications.Une méta-analyse d’essais randomisés contrôlés contre placebo demédicaments antiépileptiques a également montré un risque légèrement accrud’idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’estpas connu et les données disponibles n’excluent pas la possibilité d’unrisque plus élevé pour la prégabaline.

Les patients doivent donc être surveillés pour détecter d’éventuelssignes d’idées et de comportements suicidaires, et un traitement adapté doitêtre envisagé. Par conséquent, il doit être conseillé aux patients (etaides-soignants de ces patients) de demander un avis médical si des signesd’idées et de comportements suicidaires apparaissent.

Ralentissement du transit du tractus gastro-intestinal

Des notifications d’effets indésirables liés à un ralentissement dutransit du tractus gastro-intestinal inferieur (p.ex. obstruction intestinale,iléus paralytique, constipation) ont été rapportées après commercialisa­tionlorsque la prégabaline était administrée en association avec des médicamentspouvant entraîner une constipation tels que les analgésiques opioïdes.Lorsque la prégabaline est utilisée en association à des opioïdes, desmesures de prévention de la constipation doivent être envisagées (enparticulier chez les femmes et les personnes âgées).

Mésusage, abus médicamenteux ou dépendance

Des cas de mésusage, d’abus médicamenteux et de dépendance ont étérapportés. Une précaution doit être prise chez les patients avec desantécédents de toxicomanie. Les symptômes de mésusage, d’abus ou dedépendance à la prégabaline doivent être surveillés chez ces patients(déve­loppement de tolérance, augmentation de dose, comportement de recherchede médicament ont été rapportés).

Encéphalopathie

Des cas d'encéphalopathie ont été rapportés, principalement chez lespatients présentant des antécédents qui peuvent favoriser l’apparitiond’une encéphalopathie.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Etant donné que la prégabaline est essentiellement éliminée sous formeinchangée dans les urines, qu'elle n'est que très faiblement métaboliséechez l'homme (moins de 2 % de la dose sont retrouvés dans les urines sousforme de métabolites), qu'elle n'inhibe pas le métabolisme des médicaments invitro et qu’elle ne se lie pas aux protéines plasmatiques, celle-ci est peususceptible d’induire ou de subir des interactions pharmacocinétiques.

Etudes in vivo et analyse pharmacocinétique de population

Par conséquent, aucune interaction pharmacocinétique cliniquementsig­nificative n’a été observée dans les études in vivo entre laprégabaline et la phénytoïne, la carbamazépine, l’acide valproïque, lalamotrigine, la gabapentine, le lorazépam, l’oxycodone ou l’éthanol. Lesanalyses pharmacocinétiques de population ont montré que les antidiabétiqu­esoraux, les diurétiques, l’insuline, le phénobarbital, la tiagabine et letopiramate, n’avaient pas d’effet cliniquement significatif sur la clairancede la prégabaline.

Contraceptifs oraux, noréthistérone et/ou éthinylestradiol

L'administration concomitante de prégabaline avec les contraceptifs orauxtels que la noréthistérone et/ou l'éthinylestradiol n'influence pas lesparamètres pharmacocinétiques à l'état d'équilibre de l'une ou l'autre deces substances.

Médicaments affectant le système nerveux central

La prégabaline peut potentialiser les effets de l'éthanol et du lorazépam.Dans les essais cliniques contrôlés, des doses orales multiples deprégabaline en administration concomitante avec l'oxycodone, le lorazépam oul'éthanol n'ont pas entraîné d'effets cliniquement importants sur la fonctionrespi­ratoire. Au cours de l’expérience post-commercialisation, desnotifications d'insuffisance respiratoire et de coma ont été rapportées chezdes patients sous prégabaline et autres médicaments dépresseurs du systèmenerveux central (SNC). L'effet de la prégabaline semble s'additionner à celuide l'oxycodone sur l'altération de la fonction cognitive et motriceglobale.

Interactions et sujet âgé

Aucune étude pharmacodynamique spécifique d’interaction n’a étéconduite chez les sujets âgés volontaires. Les études d’interaction n’ontété réalisées que chez l’adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Femmes en âge de procréer/Contra­ception chez les hommes etles femmes

Le risque encouru chez l’homme étant inconnu, les femmes en âge deprocréer doivent utiliser une contraception efficace.

Grossesse

Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernantl’u­tilisation de la prégabaline chez la femme enceinte.

Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicitésur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n’estpas connu.

PREGABALINE EG ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse à moinsd'une nécessité absolue (si les bénéfices pour la mère l'emportentcla­irement sur les risques potentiels pour le fœtus).

Allaitement

La prégabaline est excrétée dans le lait maternel (voir rubrique 5.2).L’effet de la prégabaline sur les nouveau-nés/nourrissons n’est pas connu.La décision soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre letraitement avec la prégabaline doit être prise en tenant compte du bénéficede l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pourla femme.

Fertilité

Aucune donnée clinique n’est disponible concernant les effets de laprégabaline sur la fertilité chez la femme.

Lors d’un essai clinique évaluant l’effet de la prégabaline sur lamotilité des spermatozoïdes, les sujets hommes sains ont été exposés à unedose de 600 mg/jour. Aucun effet sur la motilité des spermatozoïdes n’aété observé après 3 mois de traitement.

Une étude de fertilité chez des rats femelles a montré des effetsdélèteres sur la reproduction. Des études de fertilité chez des rats malesont montré des effets délèteres sur la reproduction et le développement. Lapertinence clinique de ces données n’est pas connue (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

PREGABALINE EG peut avoir une influence mineure ou modérée sur l’aptitudeà conduire des véhicules et à utiliser des machines. PREGABALINE EG peutinduire des étourdissements et une somnolence et peut donc avoir une influencesur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines. Il est donc conseilléaux patients de ne pas conduire, de ne pas utiliser de machines complexes nid’entreprendre d'autres activités potentiellement dangereuses, avantd’avoir évalué l’impact éventuel de ce médicament sur leur capacité àeffectuer ces activités.

4.8. Effets indésirables

Le programme d’évaluation clinique de la prégabaline a été mené chezplus de 8900 patients exposés à la prégabaline, plus de 5600 d’entre euxl'ayant été dans le cadre d'essais en double aveugle contrôlés contreplacebo. Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés ont été lesétourdissements et la somnolence. Ces effets indésirables étaientgénéralement d'intensité légère à modérée. Dans toutes les étudescontrôlées, les interruptions de traitement liées aux effets indésirablesont été de 12 % pour les patients recevant la prégabaline et de 5 % pourceux recevant le placebo. Les effets indésirables les plus fréquents ayantentraîné l’arrêt du traitement par la prégabaline ont été lesétourdissements et la somnolence.

Le tableau 2 ci-dessous énumère, par type et par fréquence, tous leseffets indésirables survenus à une incidence supérieure à celle du placeboet chez plus d'un patient (très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à< 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à< 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupede fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre de gravitédécrois­sante.

Les effets indésirables cités peuvent aussi être associés à la maladiesous-jacente et/ou aux médicaments concomitants.

Une augmentation de l’incidence des effets indésirables en général, deseffets indésirables touchant le système nerveux central et, plusparticulière­ment de la somnolence, a été constaté dans le traitement desdouleurs neuropathiques centrales dues à une lésion de la moelle épinière(voir rubrique 4.4).

Les effets supplémentaires rapportés après commercialisation figurent dansla liste ci-dessous en italique.

Tableau 2. Effets indésirables de la prégabaline

Classe de systèmes d’organes

Effets indésirables

Infections et infestations

Fréquent

Nasopharyngite

Affections hématologiques du système lymphatique

Peu fréquent

Neutropénie

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Hypersensibilité

Rare

Œdème de Quincke, réaction allergique

Troubles métaboliques et nutritionnels

Fréquent

Augmentation de l'appétit

Rare

Anorexie, hypoglycémie

Affections psychiatriques

Fréquent

Humeur euphorique, confusion, irritabilité, désorientation, insomnie,baisse de la libido

Peu fréquent

Hallucination, attaque de panique, nervosité, agitation, dépression, humeurdépressive, élévation de l'humeur, agressivité, sautes d'humeur,déper­sonnalisation, manque du mot, rêves anormaux, augmentation de la libido,anorgasmie, apathie

Rare

Désinhibition

Affections du système nerveux

Très fréquent

Étourdissements, somnolence, maux de tête

Fréquent

Ataxie, coordination anormale, tremblements, dysarthrie, amnésie, troublesde la mémoire, troubles de l'attention, paresthésie, hypoesthésie, sédation,trouble de l'équilibre, léthargie

Peu fréquent

Syncope, stupeur, myoclonies, perte de conscience, hyperactivitép­sychomotrice, dyskinésie, vertige orthostatique, tremblement intentionnel,nys­tagmus, troubles cognitifs, troubles mentaux, troubles du langage,hyporé­flexie, hyperesthésie, sensation de brûlure, agueusie, malaise

Rare

Convulsions, parosmie, hypokinésie, dysgraphie

Affections oculaires

Fréquent

Vision floue, diplopie

Peu fréquent

Perte de vision périphérique, troubles visuels, gonflement de l'œil,anomalie du champ visuel, acuité visuelle réduite, douleur oculaire, fatigue,photopsie, sécheresse oculaire, larmoiement, irritation des yeux

Rare

Perte de vision, kératite, oscillopsie, altération de la visionstéréos­copique, mydriase, strabisme, halo visuel

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Peu fréquent

Vertige

Rare

Hyperacousie

Affections cardiaques

Peu fréquent

Tachycardie, bloc auriculo-ventriculaire du premier degré, bradycardiesi­nusale, insuffisance cardiaque congestive

Rare

Allongement du QT, tachycardie sinusale, arythmie sinusale

Affections vasculaires

Peu fréquent

Hypotension, hypertension, bouffées de chaleur, sensation de froid auxextrémités

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent

Dyspnée, épistaxis, toux, congestion nasale, rhinite, ronflement,séche­resse nasale

Rare

Œdème pulmonaire, sensation de constriction du pharynx

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Vomissements, nausées, constipation, diarrhée, flatulence, distensionabdo­minale, sécheresse de la bouche

Peu fréquent

Reflux gastro-œsophagien, hypersécrétion salivaire,hypo­esthésie orale

Rare

Ascite, pancréatite, gonflement de la langue, dysphagie

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent

Enzymes hépatiques élevées*

Rare

Ictère

Très rare

Insuffisance hépatique, hépatite

Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

Peu fréquent

Eruption papuleuse, urticaire, hyperhidrose, prurit

Rare

Syndrome de Stevens Johnson, sueur froide

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

Crampes musculaires, arthralgie, dorsalgies, douleurs dans les membres,douleurs cervicales

Peu fréquent

Gonflement des articulations, myalgies, contractions musculaires, douleur aucou, raideur musculaire

Rare

Rhabdomyolyse

Affections du rein et des voies urinaires

Peu fréquent

Incontinence urinaire, dysurie

Rare

Insuffisance rénale, oligurie, rétention urinaire

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquent

Troubles de l’érection

Peu fréquent

Dysfonction sexuelle, éjaculation retardée, dysménorrhée, douleurmammaire

Rare

Aménorrhée, écoulement mammaire, hypertrophie mammaire, gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Œdème périphérique, œdème, troubles de la marche, chutes, sensationd'ébriété, sensations anormales, fatigue

Peu fréquent

Œdème généralisé, œdème du visage, oppression thoracique, douleur,fièvre, soif, frissons, asthénie

Investigations

Fréquent

Prise de poids

Peu fréquent

Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, glycémie augmentée,numé­ration des plaquettes diminuée, augmentation de la créatininémie,ka­liémie diminuée, perte de poids

Rare

Numération des globules blancs diminuée

* Augmentation de l’alanine aminotransferase (ALT) et augmentation del’aspartate aminotransfera­se (AST)

Après interruption d’un traitement à court ou long terme par laprégabaline, des symptômes de sevrage ont été observés chez certainspatients. Les réactions suivantes ont été rapportées : insomnie,céphalées, nausées, anxiété, diarrhée, syndrome grippal, convulsions,ner­vosité, dépression, douleurs, hyperhidrose, et étourdissements, suggérantune dépendance physique. Le patient doit en être informé en début detraitement.

Concernant l'interruption d’un traitement prolongé par la prégabaline,des données suggèrent que l'incidence et la sévérité des symptômes desevrage peuvent être dose-dépendantes.

Population pédiatrique

Le profil de sécurité d’emploi de la prégabaline observé dans troisétudes pédiatriques chez des patients atteints de crises partielles avec ousans généralisation secondaire (étude d’efficacité et de sécuritéd’emploi de 12 semaines chez des patients avec des crises partielles, n=295;étude de pharmacocinétique et de tolérance, n = 65 ; et étude de suivi dela sécurité d’emploi en ouvert pendant 1 an, n = 54) était similaire àcelui observé dans les études menées chez l'adulte de patients épileptiques.L’ef­fet indésirable le plus fréquemment observé au cours de l’étude de12 semaines d’un traitement par prégabaline étaient somnolence, pyrexie,infections du tractus respiratoire supérieur, élévation de l’appétit, gainde poids, et rhinopharyngite (voir rubriques 4.2, 5.1 et 5.2).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Au cours de la commercialisation, les effets indésirables les plusfréquemment rapportés en cas de surdosage avec la prégabaline ont été :somnolence, état confusionnel, agitation et nervosité.

Des cas de coma ont été rapportés dans de rares occasions.

Le traitement d'un surdosage avec la prégabaline est symptomatique et unehémodialyse peut être réalisée si nécessaire (voir rubrique4.2 Ta­bleau 1).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antiépileptiques, autres antiépileptiqu­escode ATC: N03AX16.

La substance active, prégabaline, est un analogue[(S)-3-(aminométhyl)-5-acide méthylhexanoïque] de l’acidegamma-aminobutyrique.

Mécanisme d’action

La prégabaline se lie à une sous-unité auxiliaire (protéine α2-δ) descanaux calciques voltage- dépendants dans le système nerveux central.

Efficacité et sécurité clinique
Douleurs neuropathiques

L'efficacité de la prégabaline a été démontrée dans des essais sur laneuropathie diabétique, la névralgie post-zostérienne et la lésion de lamoelle épinière. L’efficacité n’a pas été étudiée dans d’autresmodèles de douleur neuropathique.

La prégabaline a été étudiée au cours de 10 essais cliniquescontrôlés à raison de 2 prises par jour (BID) pendant 13 semaines aumaximum et de 3 prises par jour (TID) pendant 8 semaines au maximum. Dansl’ensemble, les profils de sécurité et d’efficacité ont été similairespour les schémas posologiques BID et TID.

Dans des essais cliniques allant jusqu’à 12 semaines sur les douleursneuro­pathiques périphériques et centrales, une diminution de la douleur aété observée dès la première semaine et s’est maintenue tout au long dela période de traitement.

Dans les essais cliniques contrôlés portant sur les douleurs neuropathiques­périphériques, 35 % des patients traités par la prégabaline et 18 % despatients sous placebo ont présenté une amélioration de 50 % du score dedouleur. Pour les patients n'ayant pas présenté de somnolence, cetteamélioration a été observée chez 33 % des patients traités par laprégabaline et chez 18% des patients sous placebo. Pour les patients ayantprésenté une somnolence, les taux de réponse étaient de 48 % sousprégabaline et de 16 % sous placebo.

Dans l’essai clinique contrôlé portant sur les douleurs neuropathiques­centrales, 22 % des patients traités par la prégabaline et 7 % des patientssous placebo ont présenté une amélioration de 50 % du score de douleur.

Epilepsie

Traitement en association

La prégabaline a été étudiée dans le cadre de 3 essais cliniquescontrôlés d’une durée de 12 semaines à la posologie BID ou TID. Dansl’ensemble, les profils de sécurité et d’efficacité ont été similairespour les schémas posologiques BID et TID.

Une diminution de la fréquence des crises a été observée dès lapremière semaine.

Population pédiatrique

L’efficacité et la sécurité d’emploi de la prégabaline n’ont pasété établies dans le traitement en association de l’épilepsie chez lespatients pédiatriques de moins de 12 ans et chez les adolescents. Lesévénements indésirables observés lors d’une étude pharmacocinétique etde tolérance qui incluait des patients âgés de 3 mois à 16 ans (n = 65)avec des crises partielles étaient similaires à ceux observés chezl’adulte. Les résultats d’une étude de 12 semaines contrôlée contreplacebo de 295 patients pédiatriques âgés de 4 à 16 ans réalisée pourévaluer l’efficacité et la sécurité de prégabaline comme traitementd’ac­compagnement des crises partielles. Ceux d’une étude de sécuritéd’emploi en ouvert pendant 1 an menée auprès de 54 patients pédiatriquesé­pileptiques âgés de 3 mois à 16 ans montrent que les événementsindé­sirables de fièvre et d’infections des voies aériennes supérieuresétaient observés plus fréquemment que dans les études chez des patientsadultes souffrant d’épilepsie (voir rubriques 4.2, 4.8 et 5.2).

Dans l’étude de 12 semaines contrôlée contre placébo, les patientspédia­triques ont reçu prégabaline à 2,5mg/kg/jour (maximum, 150 mg/jour),pré­gabaline à 10 mg/kg/jour (maximum 600mg/jour), ou un placebo. Lepourcentage de sujets avec au moins 50% de réduction des crises partielles parrapport à la baseline était de 40,6% des sujets traités par prégabaline10 mg/kg/jour (p=0,0068 versus placebo), 29,1% des sujets traités parprégabaline 2,5 mg/kg/jour (p=0,2600 versus placebo) et 22,6% de ceuxrecevant le placebo.

Monothérapie (patients nouvellement diagnostiqués)

La prégabaline a été étudiée lors d’un essai clinique contrôléd’une durée de 56 semaines à la posologie BID. La prégabaline n’a pasdémontré sa non-infériorité par rapport à la lamotrigine basé sur lecritère d’absence de crise pendant 6 mois. La prégabaline et lamotrigineavaient des profils de sécurité similaires et étaient bien tolérés.

Trouble Anxieux Généralisé

La prégabaline a été étudiée au cours de 6 essais contrôlés d’unedurée de 4 à 6 semaines, d’une étude de 8 semaines chez des sujetsâgés, et d’une étude de prévention des rechutes à long terme comportantune phase de prévention en double aveugle d'une durée de 6 mois.

Un soulagement des symptômes du TAG, évalué par l’échelle d’anxiétéde Hamilton (HAM-A) a été observé dès la première semaine.

Dans les essais cliniques contrôlés (d’une durée de 4 à 8 semaines),52 % des patients traités par la prégabaline et 38 % des patients recevantun placebo ont présenté une amélioration d’au moins 50 % du score totalHAM-A entre le début et la fin de l’étude.

Dans les essais cliniques contrôlés, une proportion plus importante depatients traités par la prégabaline que de patients sous placebo a signaléune vision trouble qui a disparu dans la majorité des cas malgré la poursuitedu traitement. Des examens ophtalmologiques (y compris mesure de l’acuitévisuelle, champ visuel standard et examen du fond d’œil avec dilatation) ontété réalisés chez plus de 3,600 patients dans le cadre des essais cliniquescontrôlés. Chez ces patients, 6,5 % de ceux traités par la prégabaline et4,8 % de ceux traités par le placebo ont présenté une baisse d’acuitévisuelle. Des modifications du champ visuel ont été mises en évidence chez12,4 % des patients sous prégabaline et 11,7 % des patients recevant leplacebo. Des anomalies du fond d’œil ont été observées dans 1,7 % des casau sein du groupe prégabaline et 2,1 % dans le groupe placebo.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Les caractéristiques pharmacocinétiques à l'état d'équilibre de laprégabaline sont similaires chez les volontaires sains et chez les patientsépilep­tiques recevant des médicaments antiépileptiques ainsi que chez lespatients souffrant de douleurs chroniques.

Absorption

La prégabaline est rapidement absorbée lorsqu'elle est administrée àjeun, les pics plasmatiques apparaissant dans l’heure suivant l'administrati­ond'une dose unique ou de doses multiples. La biodisponibilité orale de laprégabaline est estimée comme étant ≥ 90 % et est indépendante de ladose. Après administration répétée du produit, l'état d'équilibre estatteint dans un délai de 24 à 48 heures. Le taux d'absorption de laprégabaline diminue lorsque le médicament est administré avec des aliments,entraînant une diminution de la Cmax d'environ 25–30 % et un retard du Tmaxd'environ 2,5 heures. Toutefois, l'administration de la prégabaline au coursdu repas n'entraîne pas d'effet cliniquement significatif sur son tauxd'absorption.

Distribution

Les études précliniques ont montré que la prégabaline traverse labarrière hémato-encéphalique chez les souris, les rats et les singes. Il aégalement été démontré que la prégabaline traverse le placenta chez lesrates et est présente dans le lait des rates allaitantes. Chez l'homme, levolume de distribution apparent de la prégabaline après administration oraleest d'environ 0,56 l/kg. La prégabaline ne se lie pas aux protéinesplas­matiques.

Biotransformation

La prégabaline est très faiblement métabolisée chez l'homme. Aprèsadministration d'une dose de prégabaline radio-marquée, environ 98 % de laradioactivité retrouvés dans l'urine étaient de la prégabaline sous formeinchangée. Le dérivé N-méthylé de la prégabaline, le principal métabolitede la prégabaline retrouvé dans l'urine, représentait 0,9 % de la dose. Dansles études précliniques, aucune racémisation de l’énantiomère S de laprégabaline en énantiomère R n'a été mise en évidence.

Elimination

La prégabaline est éliminée de la circulation générale principalementpar voie rénale sous forme inchangée.

La demi-vie d'élimination de la prégabaline est d'environ 6,3 heures. Laclairance plasmatique et la clairance rénale de la prégabaline sontdirectement proportionnelles à la clairance de la créatinine (voir rubrique5.2 In­suffisance rénale).

L'adaptation de la dose chez les patients ayant une fonction rénalediminuée ou traités par hémodialyse est nécessaire (voir rubrique4.2 Ta­bleau 1).

Linéarité/non-linéarité

La prégabaline présente une pharmacocinétique linéaire aux dosesjournalières recommandées. La variabilité pharmacocinéti­queinter-individuelle observée avec la prégabaline est faible (< 20 %). Lapharmacocinétique de la prégabaline administrée à dose multiple estextrapolable à partir de celle obtenue lorsqu’elle est administrée à doseunique. Il n’est donc pas nécessaire d’effectuer des contrôles de routinedes concentrations plasmatiques de prégabaline.

Sexe

Les essais cliniques montrent que les concentrations plasmatiques deprégabaline ne sont pas cliniquement différentes entre les hommes et lesfemmes.

Insuffisance rénale

La clairance de la prégabaline est directement proportionnelle à laclairance de la créatinine. De plus, la prégabaline est éliminée du plasmapar hémodialyse (après une hémodialyse de 4 heures, les concentration­splasmatiques de la prégabaline sont réduites d’environ 50 %). Etant donnéque l’élimination rénale est la voie d’élimination principale, uneréduction posologique chez les insuffisants rénaux et un complément de doseaprès hémodialyse s’avèrent nécessaires (voir rubrique4.2 Ta­bleau 1).

Insuffisance hépatique

Aucune étude pharmacocinétique spécifique n’a été menée chez lesinsuffisants hépatiques. Etant donné que la prégabaline ne subit pas demétabolisme important et qu’elle est essentiellement excrétée sous formeinchangée dans l’urine, une insuffisance hépatique ne devrait pas modifiersigni­ficativement les concentrations plasmatiques de prégabaline.

Population pédiatrique

La pharmacocinétique de la prégabaline a été évaluée chez des patientspédia­triques épileptiques (tranches d’âge : de 1 à 23 mois, de 2 à6 ans, de 7 à 11 ans et de 12 à 16 ans) à des niveaux de dose de 2,5, 5,10 et 15 mg/kg/jour dans une étude pharmacocinétique et de tolérance.

Après administration orale de prégabaline chez des patients pédiatriquesà jeun, le temps nécessaire pour atteindre le pic plasmatique était engénéral similaire dans toutes les tranches d’âge. Ce pic était atteintentre 0,5 et 2 heures après administration de la dose.

Les paramètres de Cmax et d’ASC de la prégabaline augmentaient demanière linéaire par rapport à l’augmentation de la dose dans chaquetranche d’âge. L’ASC était inférieure de 30 % chez les patientspédia­triques pesant moins de 30 kg en raison d’une plus forte clairanceajustée sur le poids corporel, de 43 %, chez ces patients par comparaison auxpatients dont le poids était ≥ 30 kg.

La demi-vie terminale de la prégabaline était en moyenne de 3 à 4 heuresenviron chez les patients pédiatriques jusqu'à l’âge de 6 ans et de 4 à6 heures à partir de l’âge de 7 ans.

L’analyse pharmacocinétique de population a montré que la clairance de lacréatinine était une covariable significative de la clairance orale de laprégabaline, que le poids corporel était une covariable significative duvolume de distribution oral apparent de la prégabaline et que ces corrélationsétaient similaires chez les patients pédiatriques et adultes.

La pharmacocinétique de la prégabaline n’a pas été étudiée chez lespatients de moins de 3 mois (voir rubriques 4.2, 4.8 et 5.1).

Sujets âgés

La clairance de la prégabaline tend à diminuer avec l'âge. Cettediminution de la clairance orale de la prégabaline correspond à la diminutionde la clairance de la créatinine liée à l'âge. Une réduction de la dose deprégabaline peut s'avérer nécessaire chez les patients qui présentent unefonction rénale diminuée en rapport avec l'âge (voir rubrique4.2 Ta­bleau 1).

Mères allaitantes

La pharmacocinétique a été évaluée chez 10 femmes allaitantes recevant150 mg de prégabaline toutes les 12 heures (300 mg par jour), et cela aumoins 12 semaines après l’accouchement. L’allaitement n’a eu que peu oupas d’influence sur la pharmacocinétique de la prégabaline. A l’étatd’équ­ilibre, la prégabaline a été excrétée dans le lait maternel à desconcentrations moyennes égales à environ 76 % des concentrations plasmatiquesma­ternelles. La quantité ingérée par le nourrisson via le lait maternel (ensupposant une consommation de lait moyenne de 150 ml/kg/j) d’une mèrerecevant 300 mg/j ou la dose maximale de 600 mg/j a été estiméerespec­tivement à 0,31 ou 0,62 mg/kg/j. Ces quantités correspondent àenviron 7 % de la dose maternelle quotidienne totale rapportée au poids(mg/kg).

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans les études conventionnelles de pharmacologie de sécurité chezl’animal, la prégabaline a été bien tolérée à des doses cliniquementper­tinentes. Dans les études de toxicité à doses répétées chez le rat etle singe, des effets sur le SNC ont été observés, parmi lesquels unehypoactivité, une hyperactivité et une ataxie. Une incidence accrued’atrophie rétinienne communément observée chez les rats albinos âgés aété constatée après une exposition prolongée à la prégabaline ≥ 5 foisà l’exposition moyenne chez l’homme à la dose clinique maximalerecom­mandée.

La prégabaline ne s'est pas révélée tératogène chez la souris, le ratet le lapin. Une toxicité fœtale chez le rat et le lapin est uniquementapparue lors d'expositions largement supérieures à l'exposition chez l'homme.Dans les études de toxicité pré- et postnatales, la prégabaline a induit unetoxicité de la descendance chez le rat lors d’expositions > 2 fois ladose maximale recommandée chez l'homme.

Les effets indésirables observés sur la fertilité chez les rats mâles etfemelles n’ont été observés qu’à des doses nettement supérieures auxdoses thérapeutiques. Les effets indésirables observés sur l’appareilrepro­ducteur male et sur les spermatozoïdes ont été réversibles et n’ontété observés qu’à des doses nettement supérieures aux dosesthérapeutiques ou étaient associés à un processus dégénératif spontanéde l’organe reproducteur male chez le rat. Ces effets sont donc considéréscomme ayant peu ou pas de pertinence clinique.

La prégabaline n’est pas génotoxique comme le montrent les résultatsd’une batterie de tests in vitro et in vivo.

Des études de carcinogénicité de deux ans ont été menées avec laprégabaline chez le rat et la souris. Aucune tumeur n'a été observée chez lerat lors d'expositions atteignant jusqu'à 24 fois l'exposition moyenne chezl'homme correspondant à la dose clinique maximale recommandée de 600 mg/jour.Chez la souris, aucune augmentation de l'incidence de tumeurs n'a étéobservée à des expositions similaires à l'exposition moyenne chez l'homme,mais une augmentation de l'incidence des hémangiosarcomes a été observée àdes expositions supérieures. Le mécanisme non génotoxique de la formation detumeurs induite par la prégabaline chez la souris implique des modificationspla­quettaires et une prolifération associée de cellules endothéliales. Cesmodifications plaquettaires n’ont pas été retrouvées chez le rat ou chezl'homme, sur la base des résultats cliniques à court ou à long terme. Il n'ya aucune preuve suggérant qu'il existe un tel risque chez l'homme.

Chez le rat jeune, les données de toxicité n’étaient pas qualitativemen­tdifférentes de celles observées chez le rat adulte. Les rats jeunes sontcependant plus sensibles. Aux doses thérapeutiques, des signes cliniquesévidents d’hyperactivité du SNC et de bruxisme ainsi que des modificationsde la croissance (suppression transitoire de la prise de poids) ont étéobservés. Des effets sur le cycle œstral ont été observés à des dosescorrespondant à 5 fois l’exposition thérapeutique chez l’homme. Unediminution de la réponse acoustique a été observée chez les rats jeunes1 à 2 semaines après exposition à des doses 2 fois supérieures à la dosethérapeutique humaine. Neuf semaines après exposition, cet effet n’étaitplus observé.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Contenu de la gélule

Mannitol, amidon co-traitées (amidon prégélatinisé et amidon demaïs), talc.

Enveloppe de la gélule

Gélatine, dioxyde de titane (E171),

oxyde de fer rouge (E172).

Encre d’impression

Gomme laque, oxyde de fer noir (E172), hydroxyde de potassium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

14 ou 56 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

100 gélules en flacon (PEHD) avec couvercle (PEBD) ou bouchon àvis (PP).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EG LABO – LABORATOIREES EUROGENERICS

CENTRAL PARK

9–15 RUE MAURICE MALLET

92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 550 104 8 7 : 100 gélules en flacon (PEHD)

· 34009 300 289 5 7 : 14 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 300 289 7 1 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Prescription limitée à 6 mois sur ordonnance sécurisée.

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