Résumé des caractéristiques - PROPRANOLOL TEVA L P 160 mg, gélule à libération prolongée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
PROPRANOLOL TEVA LP 160 mg, gélule à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de propranolol..................................................................................................160 mg
Pour une gélule.
Excipient à effet notoire : saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule à libération prolongée.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
· Hypertension artérielle
· Prophylaxie des crises d'angor d'effort
· Traitement au long cours après infarctus du myocarde
· Traitement de certains troubles du rythme : supraventriculaires(tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardiesjonctionnelles) ou ventriculaires (extrasystolie ventriculaire, tachycardiesventriculaires)
· Manifestations cardio-vasculaires des hyperthyroïdies et intolérance auxtraitements substitutifs des hypothyroïdies.
· Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive.
· Traitement de fond de la migraine
· Prévention des hémorragies digestives par rupture de varicesœsophagiennes (prévention primaire) et de leur récidive (préventionsecondaire) chez les patients atteints de cirrhose : la prévention d'unepremière rupture de varices œsophagiennes est limitée aux patients ayant unehypertension portale, chez lesquels l'examen endoscopique révèle des varicesœsophagiennes de tailles intermédiaires ou volumineuses (stade IIou III).
4.2. Posologie et mode d'administration
Hypertension artérielle, prophylaxie des crises d'angor d'effort,cardiomyopathie obstructive
Une gélule à 160 mg par jour, de préférence le matin.
Une gélule à 80 mg par jour pourra cependant être utilisée commetraitement initial dans certaines populations à risque (sujets âgés,insuffisants hépatiques ou rénaux – voir rubrique 4.4. Précautionsd'emploi) ou servir à l'augmentation graduelle de dose en complément de laforme à 160 mg lors de la recherche de posologie efficace.
Toutefois, chez certains patients, il pourra être nécessaire d'augmenter laposologie jusqu'à 4 gélules par jour. Chez certains hypertendus, on pourraéventuellement associer un autre antihypertenseur ou un diurétique.
Traitement au long cours après infarctus du myocarde
Traitement initial : il devra être institué entre le 5ème et le 21èmejour après l'épisode aigu de l'infarctus; soit 1 comprimé 4 fois par jour(160 mg) pendant 2 à 3 jours.
Traitement d'entretien : 1 gélule à 160 mg par jour le matin.
Migraines, troubles du rythme, hyperthyroïdies
Les doses actives pouvant varier d'un malade à l'autre, et des dosesinférieures à 160 mg étant le plus souvent efficaces, il conviendra dedébuter le traitement par la forme à libération conventionnelle.
Prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives par rupture devarices œsophagiennes chez le cirrhotique
Le traitement sera généralement institué à la dose de 160 mg par jour :une gélule à 160 mg le matin.
La posologie sera ensuite adaptée à chaque malade en utilisant, le caséchéant, le comprimé dosé à 40 mg : on se basera en particulier sur lafréquence cardiaque dont la diminution doit être d'environ 25%.
4.3. Contre-indications
· bronchopneumopathie chronique obstructive et asthme : les bêta-bloquantsnon sélectifs sont formellement contre-indiqués chez les asthmatiques (mêmesi l'asthme est ancien et non actuellement symptomatique, quelle que soit laposologie),
· insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
· choc cardiogénique,
· blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés nonappareillés,
· angor de Prinzmetal,
· maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
· bradycardie (< 45–50 battements par minute),
· phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques,
· phéochromocytome non traité,
· hypotension artérielle,
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1,
· antécédent de réaction anaphylactique,
· association à la floctafénine (voir rubrique 4.5).
Dans le cadre de la prévention primaire et secondaire des hémorragiesdigestives chez le cirrhotique : insuffisance hépatique évoluée avechyperbilirubinémie, ascite massive, encéphalopathie hépatique.
Prédisposition à l'hypoglycémie (comme après un jeûne ou en casd'anomalie de réponse aux hypoglycémies).
Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'allaitement.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux ; L'arrêtbrusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocardeou une mort subite. |
En cas d'hémorragie digestive, les risques de défaillance circulatoirepeuvent être majorés par la prise de propranolol.
Interactions médicamenteuses
L'association du propranolol avec les antagonistes du calcium (diltiazem,vérapamil, bépridil) est déconseillée (voir rubrique 4.5).
Précautions d'emploiArrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chezles patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit êtrediminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines, encommençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pouréviter une aggravation de l'angor.
Insuffisance cardiaque
Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas denécessité, le propranolol sera administré à très faibles dosesprogressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Bradycardie
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50–55 pulsations par minute aurepos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, laposologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doiventêtre administrés avec prudence aux patients présentant un blocauriculo-ventriculaire du premier degré.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due auphéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pressionartérielle.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif.On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer unesurveillance étroite.
Insuffisance rénale ou hépatique
Ces deux situations nécessitent la prudence dans l'institution de laposologie initiale.
Sujet diabétique
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillanceglycémique.
Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, enparticulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Hypoglycémie
Le propranolol s'oppose à la réponse des catécholamines endogènespermettant de corriger une hypoglycémie.
De plus, il masque les signes adrénergiques annonciateursd'hypoglycémie.
Il peut donc aggraver les hypoglycémies survenant dans des situations àrisque, telles que : le nouveau-né, l'enfant, le sujet âgé, le patienthémodialysé, le patient traité par antidiabétique hypoglycémiant,l'insuffisant hépatique, le jeûne, ainsi qu'en cas de surdosage.
Ces hypoglycémies associées à la prise de propranolol ont pu se présenterexceptionnellement sous forme de crise convulsive et/ou de coma.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants,l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactiquesévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits decontraste iodés ou la floctafénine (voir rubrique 4.5) ou au cours detraitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner uneaggravation de la réaction et une résistance à son traitement parl'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardieréflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitementpar bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et depoussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patientest traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heurespeut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de lasensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut êtreinterrompu :
· Chez les malades atteints d'insuffisance coronarienne, il est souhaitablede poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risquelié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants.
· En cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit êtreprotégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisanted'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à desproduits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertessanguines devront être compensées.
Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signescardio-vasculaires.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.
Hémorragie digestive du cirrhotique
Il est indispensable de surveiller régulièrement la numération globulaire,l'hématocrite et le taux d'hémoglobine afin de dépister d'éventuelssaignements occultes.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas desanti-arythmiques de la classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsanti-arythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium et desanticholinestérasiques, de la pilocarpine.
Associations contre-indiquées(voir rubrique 4.3)
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction desréactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
Associations déconseillées(voir rubrique 4.4)
+ Bépridil (antagoniste du calcium)
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et risque majoréde troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que défaillancecardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Diltiazem et Vérapamil (antagonistes du calcium)
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillancecardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance cliniqueet ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl'intervention par les bêta-mimétiques.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, detoute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de cetraitement.
+ Antihypertenseurs centraux : clonidine, alphaméthyldopa, guanfacine,moxonidine, rilménidine
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.Surveillance clinique.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique del'antihypertenseur si nécessaire.
+ Ergotamine
Ergotisme : quelques rares cas de spasmes artériels avec ischémie desextrémités ont été observés (addition des effets vasculaires).
Surveillance clinique renforcée, en particulier pendant les premièressemaines de l'association.
+ Fluvoxamine
Augmentation des concentrations plasmatiques de propranolol par inhibition deson métabolisme hépatique, avec majoration de l'activité et des effetsindésirables, par exemple : bradycardie importante.
Surveillance clinique accrue, si besoin, adaptation de la posologie dupropranolol pendant le traitement par la fluvoxamine et après son arrêt.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes del'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement,l'autosurveillance glycémique.
+ Lidocaïne IV
Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilitéd'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairancehépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique ECG et éventuellement contrôle des concentrationsplasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt dubêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
anti-arythmiques de la classe Ia (quinidine, hydroquinidine,disopyramide)
anti-arythmiques de la classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide,sotalol)
certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine,lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride,sultopride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autresneuroleptiques (pimozide)
autres : cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, méthadone,mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV,luméfantrine, véralipride.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Propafénone
Trouble de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Rizatriptan
Augmentation des concentrations plasmatiques de rizatriptan par diminution deson métabolisme hépatique par le propranolol.
Diminuer la posologie de rizatriptan de moitié en cas de traitement par lepropranolol.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon
Diminution de l'absorption digestive du bêtabloquant.
Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance dubêta-bloquant (plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte+ AINS
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandinesvasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).
+ Alphabloquants à visée urologique : alfuzosine, doxazosine, prazosine,tamsulosine, térazosine
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatiquemajoré.
+ Amifostine
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effetadditif).
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotensionorthostatique.
+ Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole (voie IV)
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Phénobarbital (par extrapolation primidone), rifampicine (inducteursenzymatiques)
Diminution des concentrations plasmatiques du propranolol avec réduction deses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseAspect tératogène
Chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dansl'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour etles résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquantsn'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Aspect néonatal
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persisteplusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sansconséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillancecardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique4.9), en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP); par ailleursbradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'estpourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque etglycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieuspécialisé.
AllaitementLes bêta-bloquants sont excrétés dans le lait (voir rubrique 5.2).
Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas étéévalué : en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillépendant la durée du traitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Sans objet.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables suivants, présentés par fréquence et classeorgane ont été rapportés :
Fréquents (1–9,9%)
Général : asthénie.
Affections cardiovasculaires : bradycardie, refroidissement des extrémités,syndrome de Raynaud.
Troubles du système nerveux central : insomnie, cauchemars.
Peu fréquents (0,1–0,9%)
Troubles digestifs : gastralgies, nausées, vomissements, diarrhées.
Rares (0,01–0,09%)
Général : sensations vertigineuses.
Système hématopoïétique : thrombocytopénie.
Affections cardiovasculaires : insuffisance cardiaque, ralentissement de laconduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un blocauriculo-ventriculaire existant, hypotension orthostatique pouvant êtreassociée à une syncope, aggravation d'une claudication intermittenteexistante.
Troubles du système nerveux central : hallucinations, psychoses,modifications de l'humeur, confusion, impuissance.
Système cutané : purpura, alopécie, éruptions psoriasiformes,exacerbation d'un psoriasis, rash cutané.
Troubles neurologiques : paresthésies.
Vision : sécheresse oculaire, perturbation de la vision.
Système respiratoire : un bronchospasme peut survenir chez les patientsprésentant un asthme ou des antécédents d'asthme, avec parfois une issuefatale.
Très rares (< 0,01%)
Système endocrinien : hypoglycémie chez les sujets à risque (voirrubrique 4.4).
Au niveau biologique : on a pu observer, dans de rares cas, l'apparitiond'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement demanifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt dutraitement.
Système nerveux : des cas isolés de myasthénie ou d'exacerbation ont étérapportés.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours àl'administration :
· d'atropine, 1 à 2 mg I.V.,
· de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
· suivie, si nécessaire d'isoprénaline 25 µg en injection lente ou dedobutamine 2,5 à 10 µg/Kg/min.
En cas de décompension cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parbêta-bloquants :
· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
· hospitalisation en soins intensifs,
· isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée (voirrubrique 4.6).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : BETA-BLOQUANT, code ATC : C07AA05.
(C : système cardio-vasculaire)
Le propranolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
· l'absence d'activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective,
· un effet anti-arythmique,
· l'absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétiqueintrinsèque).
Le propranolol diminue le risque de récidive d'infarctus du myocarde et lamortalité, particulièrement la mort subite.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La formulation galénique en microgranules neutres allonge de façonimportante le temps d'absorption du propranolol sans modifier ses paramètresd'élimination.
La concentration plasmatique maximale est atteinte au bout de 5 heures pourcette forme à libération prolongée. La demi-vie apparente d'élimination estde 12 heures.
Cette formulation convient bien au propranolol qui n'est pas absorbé auniveau de l'estomac, mais sur tout l'intestin y compris le rectum. Elle permetd'assurer un taux sanguin efficace pendant 24 heures en écrêtant les pics deconcentration observés avec des comprimés classiques fortement dosés.
Le propranolol passe la barrière hémato-encéphalique.
Le propranolol est métabolisé dans le foie, notamment en4-hydroxypropranolol, métabolite doté également de propriétésbêta-bloquantes. Les métabolites sont éliminés par le rein, sous formeglycuroconjuguée, de même qu'une faible fraction de la molécule mère,inchangée (3 – 40 %) ou glycuroconjuguée (15 – 20 %).
L'élimination du propranolol et de ses métabolites est complète en48 heures.
La dialysance en épuration extra-rénale est d'environ 20 ml/min pour undébit de 250 ml/min.
Le propranolol passe la barrière placentaire et se retrouve dans le cordon(concentration : environ 1,5 fois celle du sang maternel).
La concentration dans le lait maternel est environ moitié de celle du sang.La quantité absorbée par le nourrisson serait ainsi inférieure à 1 % de ladose thérapeutique.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Microgranules neutres (saccharose, amidon de maïs), povidone,éthylcellulose, talc.
Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
5 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28, 30, 84 ou 90 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
TEVA SANTE
100–110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 335 697 3 0 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 372 309 3 3 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 372 310 1 5 : 84 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 372 311 8 3 : 90 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Retour en haut de la page