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PROPRANOLOL TEVA L P 80 mg, gélule à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - PROPRANOLOL TEVA L P 80 mg, gélule à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

PROPRANOLOL TEVA LP 80 mg, gélule à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate de propranolol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............80 mg

Pour une gélule.

Excipient à effet notoire : saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule à libération prolongée.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Hypertension artérielle.

· Prophylaxie des crises d'angor d'effort.

· Traitement au long cours après infarctus du myocarde.

· Réduction ou prévention des troubles du rythme sympathico-dépendants :tachycardies sinusales ou jonctionnelles, tachycardies des fibrillations etflutters auriculaires, certaines tachycardies d'origine ventriculaire.

· Manifestations cardio-vasculaires des hyperthyroïdies et intolérance auxtraitements substitutifs des hypothyroïdies.

· Signes fonctionnels de la cardiomyopathie obstructive.

4.2. Posologie et mode d'administration

Hypertension artérielle, prophylaxie des crises d'angor d'effort,cardi­omyopathie obstructive

Deux gélules à 80 mg par jour, de préférence le matin.

Une gélule par jour pourra cependant être utilisée comme traitementinitial dans certaines populations à risque (sujets âgés, insuffisantshé­patiques ou rénaux – voir rubrique 4.4) ou servir à l'augmentation­graduelle de dose en complément de la forme à 160 mg lors de la recherche deposologie efficace.

Toutefois, chez certains patients, il pourra être nécessaire d'augmenter laposologie jusqu'à 4 gélules par jour. Chez certains hypertendus, on pourraéventue­llement associer un autre antihypertenseur ou un diurétique.

Traitement au long cours après infarctus du myocarde

Traitement initial : il devra être institué entre le 5ème et le 21èmejour après l'épisode aigu de l'infarctus; soit 1 comprimé 4 fois par jour(160 mg) pendant 2 à 3 jours.

Traitement d'entretien : 2 gélules à 80 mg par jour en 2 prises (soit160 mg par jour).

Troubles du rythme et hyperthyroïdies

Les doses actives pouvant varier d'un malade à l'autre, et des dosesinférieures à 80 mg pouvant être efficaces, il conviendra de débuter letraitement par la forme à libération conventionnelle.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :

· bronchopneumopathie chronique obstructive et asthme : les bêta-bloquantsnon sélectifs sont formellement contre-indiqués chez les asthmatiques (mêmesi l'asthme est ancien et non actuellement symptomatique, quelle que soit laposologie),

· insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,

· choc cardiogénique,

· blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés nonappareillés,

· angor de Prinzmetal,

· maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),

· bradycardie (< 45–50 battements par minute),

· phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques,

· phéochromocytome non traité,

· hypotension artérielle,

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· antécédent de réaction anaphylactique,

· association à la floctafénine (voir rubrique 4.5).

Dans le cadre de la prévention primaire et secondaire des hémorragiesdi­gestives chez le cirrhotique : insuffisance hépatique évoluée avechyperbili­rubinémie, ascite massive, encéphalopathie hépatique.

Prédisposition à l'hypoglycémie (comme après un jeûne ou en casd'anomalie de réponse aux hypoglycémies).

Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'allaitement.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux ; L'arrêtbrusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocardeou une mort subite.

En cas d'hémorragie digestive, les risques de défaillance circulatoirepeuvent être majorés par la prise de propranolol.

Interactions médicamenteuses

L'association du propranolol avec les antagonistes du calcium (diltiazem,vé­rapamil, bépridil) est déconseillée (voir rubrique 4.5).

Précautions d'emploi
Arrêt du traitement

Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chezles patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit êtrediminuée progressivement, c'est-à-dire sur une à deux semaines, encommençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pouréviter une aggravation de l'angor.

Insuffisance cardiaque

Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas denécessité, le propranolol sera administré à très faibles dosesprogressi­vement croissantes et sous surveillance médicale stricte.

Bradycardie

Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50–55 pulsations par minute aurepos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, laposologie doit être diminuée.

Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré

Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doiventêtre administrés avec prudence aux patients présentant un blocauriculo-ventriculaire du premier degré.

Phéochromocytome

L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due auphéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pressionartérielle.

Sujet âgé

Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif.On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer unesurveillance étroite.

Insuffisance rénale ou hépatique

Ces deux situations nécessitent la prudence dans l'institution de laposologie initiale.

Sujet diabétique

Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillan­ceglycémique.

Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, enparticulier tachycardie, palpitations et sueurs.

Hypoglycémie

Le propranolol s'oppose à la réponse des catécholamines endogènespermettant de corriger une hypoglycémie.

De plus, il masque les signes adrénergiques annonciateursd'hy­poglycémie.

Il peut donc aggraver les hypoglycémies survenant dans des situations àrisque, telles que : le nouveau-né, l'enfant, le sujet âgé, le patienthémodialysé, le patient traité par antidiabétique hypoglycémian­t,l'insuffisant hépatique, le jeûne, ainsi qu'en cas de surdosage.

Ces hypoglycémies associées à la prise de propranolol ont pu se présenterexcep­tionnellement sous forme de crise convulsive et/ou de coma.

Psoriasis

Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants,l'in­dication mérite d'être pesée.

Réactions allergiques

Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactiqu­esévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits decontraste iodés ou la floctafénine (voir rubrique 4.5) ou au cours detraitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner uneaggravation de la réaction et une résistance à son traitement parl'adrénaline aux posologies habituelles.

Anesthésie générale

Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardieréflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitementpar bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et depoussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patientest traité par un bêta-bloquant.

Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heurespeut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de lasensibilité aux catécholamines.

Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut êtreinterrompu :

· Chez les malades atteints d'insuffisance coronarienne, il est souhaitablede poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risquelié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants.

· En cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit êtreprotégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisanted'a­tropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à desproduits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertessanguines devront être compensées.

Le risque anaphylactique devra être pris en compte.

Thyrotoxicose

Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signescardio-vasculaires.

Sportifs

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Hémorragie digestive du cirrhotique

Il est indispensable de surveiller régulièrement la numération globulaire,l'hé­matocrite et le taux d'hémoglobine afin de dépister d'éventuelssa­ignements occultes.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas desanti-arythmiques de la classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsanti-arythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium et desanticholines­térasiques, de la pilocarpine.

Associations contre-indiquées

(Voir rubrique 4.3)

+ Floctafénine

En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction desréactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.

Associations déconseillées

(Voir rubrique 4.4)

+ Bépridil (antagoniste du calcium)

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventri­culaire et risque majoréde troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

+ Diltiazem et Vérapamil (antagonistes du calcium)

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventri­culaire et défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Amiodarone

Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance cliniqueet ECG.

+ Anesthésiques volatils halogénés

Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl'inter­vention par les bêta-mimétiques.

En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, detoute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de cetraitement.

+ Antihypertenseurs centraux : clonidine, alphaméthyldopa, guanfacine,mo­xonidine, rilménidine

Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central.

Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.Surve­illance clinique.

+ Baclofène

Majoration de l'effet antihypertenseur.

Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique del'antihyper­tenseur si nécessaire.

+ Ergotamine

Ergotisme : quelques rares cas de spasmes artériels avec ischémie desextrémités ont été observés (addition des effets vasculaires).

Surveillance clinique renforcée, en particulier pendant les premièressemaines de l'association.

+ Fluvoxamine

Augmentation des concentrations plasmatiques de propranolol par inhibition deson métabolisme hépatique, avec majoration de l'activité et des effetsindésirables, par exemple : bradycardie importante.

Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie dupropranolol pendant le traitement par la fluvoxamine et après son arrêt.

+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants

Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes del'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.

Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement,l'au­tosurveillance glycémique.

+ Lidocaïne IV

Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilitéd'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairancehépatique de la lidocaïne).

Surveillance clinique ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt dubêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

anti-arythmiques de la classe Ia (quinidine, hydroquinidine,di­sopyramide)

anti-arythmiques de la classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide,sotalol)

certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine,lé­vomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride,sul­topride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autresneurolep­tiques (pimozide)

autres : cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, méthadone,mizo­lastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV,luméfantrine, véralipride.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Propafénone

Trouble de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Rizatriptan

Augmentation des concentrations plasmatiques de rizatriptan par diminution deson métabolisme hépatique par le propranolol.

Diminuer la posologie de rizatriptan de moitié en cas de traitement par lepropranolol.

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon

Diminution de l'absorption digestive du bêtabloquant.

Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance dubêta-bloquant (plus de 2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ AINS

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).

+ Alphabloquants à visée urologique : alfuzosine, doxazosine, prazosine,tam­sulosine, térazosine

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Amifostine

Majoration de l'effet antihypertenseur.

+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques

Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effetadditif).

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotensionor­thostatique.

+ Dihydropyridines

Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

+ Dipyridamole (voie IV)

Majoration de l'effet antihypertenseur.

+ Phénobarbital (par extrapolation primidone), rifampicine (inducteursen­zymatiques)

Diminution des concentrations plasmatiques du propranolol avec réduction deses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aspect tératogène

Chez l'animal, aucune action tératogène n'a été mise en évidence. Dansl'espèce humaine, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour etles résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquantsn'ont pas fait état de malformations à la naissance.

Aspect néonatal

Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persisteplusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sansconséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillancecar­diaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique4.9), en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP); par ailleursbrady­cardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C'estpourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque etglycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieuspécialisé.

Allaitement

Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait (voir rubrique 5.2).

Le risque de survenue d'hypoglycémie et de bradycardie n'a pas étéévalué : en conséquence et par précaution, l'allaitement est déconseillépendant la durée du traitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables suivants, présentés par fréquence et classeorgane ont été rapportés :

Fréquents (1–9,9%)

Général : asthénie.

Affections cardiovasculaires : bradycardie, refroidissement des extrémités,syndrome de Raynaud.

Troubles du système nerveux central : insomnie, cauchemars.

Peu fréquents (0,1–0,9%)

Troubles digestifs : gastralgies, nausées, vomissements, diarrhées.

Rares (0,01–0,09%)

Général : sensations vertigineuses.

Système hématopoïétique : thrombocytopénie.

Affections cardiovasculaires : insuffisance cardiaque, ralentissement de laconduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un blocauriculo-ventriculaire existant, hypotension orthostatique pouvant êtreassociée à une syncope, aggravation d'une claudication intermittente­existante.

Troubles du système nerveux central : hallucinations, psychoses,modi­fications de l'humeur, confusion, impuissance.

Système cutané : purpura, alopécie, éruptions psoriasiformes,e­xacerbation d'un psoriasis, rash cutané.

Troubles neurologiques : paresthésies.

Vision : sécheresse oculaire, perturbation de la vision.

Système respiratoire : un bronchospasme peut survenir chez les patientsprésentant un asthme ou des antécédents d'asthme, avec parfois une issuefatale.

Très rares (< 0,01%)

Système endocrinien : hypoglycémie chez les sujets à risque (voirrubrique 4.4).

Au niveau biologique : on a pu observer, dans de rares cas, l'apparitiond'an­ticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionne­llement demanifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt dutraitement.

Système nerveux : des cas isolés de myasthénie ou d'exacerbation ont étérapportés.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours àl'administration :

· d'atropine, 1 à 2 mg I.V.,

· de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,

· suivie, si nécessaire d'isoprénaline 25 µg en injection lente ou dedobutamine 2,5 à 10 µg/Kg/min.

En cas de décompension cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parbêta-bloquants :

· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,

· hospitalisation en soins intensifs,

· isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée (voirrubrique 4.6).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : BETA-BLOQUANT, code ATC : C07AA05.

(C : système cardio-vasculaire)

Le propranolol se caractérise par quatre propriétésphar­macologiques :

· l'absence d'activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective,

· un effet anti-arythmique,

· l'absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomiméti­queintrinsèqu­e),

· un effet stabilisant de membrane (quinidine-like ou anesthésique local)aux concentrations supra-thérapeutiques.

Le propranolol diminue le risque de récidive d'infarctus du myocarde et lamortalité, particulièrement la mort subite.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La formulation galénique en microgranules neutres allonge de façonimportante le temps d'absorption du propranolol sans modifier ses paramètresd'é­limination.

La concentration plasmatique maximale est atteinte au bout de 5 heures pourcette forme à libération prolongée. La demi-vie apparente d'élimination estde 12 heures.

Cette formulation convient bien au propranolol qui n'est pas absorbé auniveau de l'estomac, mais sur tout l'intestin y compris le rectum. Elle permetd'assurer un taux sanguin efficace pendant 24 heures en écrêtant les pics deconcentration observés avec des comprimés classiques fortement dosés.

Le propranolol passe la barrière hémato-encéphalique.

Le propranolol est métabolisé dans le foie, notamment en4-hydroxypropranolol, métabolite doté également de propriétésbêta-bloquantes. Les métabolites sont éliminés par le rein, sous formeglycurocon­juguée, de même qu'une faible fraction de la molécule mère,inchangée (3 – 4 %) ou glycuroconjuguée (15 – 20 %).

L'élimination du propranolol et de ses métabolites est complète en48 heures.

La dialysance en épuration extra-rénale est d'environ 20 ml/min pour undébit de 250 ml/min.

Le propranolol passe la barrière placentaire et se retrouve dans le cordon(concen­tration : environ 1,5 fois celle du sang maternel).

La concentration dans le lait maternel est environ moitié de celle du sang.La quantité absorbée par le nourrisson serait ainsi inférieure à 1 % de ladose thérapeutique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Microgranules neutres (saccharose, amidon de maïs), povidone,éthyl­cellulose, tal­c.

Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane(E171).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28, 30, 84 ou 90 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TEVA SANTE

100–110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 332 258 9 6 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 372 341 4 6 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 372 342 0 7 : 84 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 372 343 7 5 : 90 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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