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QUESTRAN 4 g, poudre orale en sachet - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - QUESTRAN 4 g, poudre orale en sachet

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

QUESTRAN 4 g, poudre orale en sachet

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Cholestyramine exprimée en produitanhydre­.............­.............­.............­.............­.............­........4,000 g

Pour un sachet.

Excipients à effet notoire : Aspartam (E 951), Propylène glycol(E 1520).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre orale.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Hypercholesté­rolémie essentielle (classification type II deFrederickson) y compris xanthomatose,

o lorsque le régime adapté et assidu s’est avéré insuffisant,

o lorsque la cholestérolémie après régime reste élevée et (ou) qu’ilexiste des facteurs de risque associés.

La poursuite du régime est toujours indispensable.

Prévention primaire:

Lors d’une étude contrôlée multicentrique menée sur une période de7 ans chez des sujets masculins souffrant d’une hypercholesté­rolémie detype II (cholestérol supérieur à 2,65 g/l) et indemnes de signes cliniquesde maladie coronarienne, il a été observé par rapport au placebo, uneréduction des événements coronaires, mortels ou non, sans réduction de lamortalité totale.

· Prurits des cholestases intra et extra-hépatiques incomplètes.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

En moyenne : 1 sachet 3 fois par jour. L’administration se fera depréférence à l’heure du repas. Cependant, celle-ci pourrait être modifiéepour éviter toute interférence avec l’absorption d’autres thérapeutiques(voir rubrique 4.4)

Dans certains cas, cette dose est susceptible d’être dépassée sil’acceptabilité du traitement est satisfaisante. S’il faut augmenter ladose, ceci doit être fait graduellement avec une détermination périodique destaux de lipides / lipoprotéines.

Des doses de plus de 24 g de cholestyramine par jour peuvent interféreravec l’absorption normale des graisses.

En association avec le régime, ce traitement constitue un traitementsym­ptomatique qui doit être très prolongé. Son efficacité sur lacholestérolémie doit être surveillée fréquemment les premiers mois puispériodiqu­ement après.

Une tendance à la diminution de la cholestérolémie doit apparaître dansle premier mois de traitement. La triglycéridémie doit être évaluéepériodi­quement pour détecter tout changement significatif.

Mode d’administration

La spécialité ne doit pas être prise à l’état pur (sous formesèche).

Verser la poudre à la surface de l’eau dans un demi-verre d’eau;éventue­llement dans du jus de fruit (notamment du jus d’orange) ou du lait.Laisser reposer 1 à 2 minutes, puis remuer pour obtenir une suspensionhomogène.

Peut être également préparé chaque soir pour le lendemain et conservé auréfrigérateur.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants:

· insuffisance hépatique et en particulier obstruction complète des voiesbiliaires,

· hypersensibilité à l’un des composants,

· en cas de phénylcétonurie, en raison de la présence d’aspartam.

QUESTRAN contient de l’aspartam, source de phénylalanine qui peutprovoquer des effets délétères chez les personnes souffrant dephénylcétonurie.

Ce médicament est généralement déconseillé dans les cas suivants :

· en association aux acides biliaires (voir rubrique 4.5),

· en cas de constipation chronique (voir rubrique 4.8).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Avant d’initier un traitement par QUESTRAN, d’autres pathologies pouvantaugmenter la cholestérolémie (telles que l’hypothyroïdie, le diabètesucré, les syndromes néphrotiques, les dysprotéinémies, les pathologiesob­structives des voies biliaires) doivent être recherchées et traitées.

Mises en garde spéciales

Chez l’enfant, l’innocuité à long terme n’étant pas démontrée etles effets propres sur le développement d’un organisme en croissancen’étant pas connus, l’utilisation ne doit s’envisager que devant destroubles lipidiques sévères et sensibles au traitement.

Pour minimiser les effets indésirables gastro-intestinaux, il estpréférable de commencer le traitement chez les enfants par un sachet par jour,puis d’augmenter graduellement la dose tous les 5 ou 7 jours jusqu’àobtenir le résultat désiré.

Précautions d’emploi

· Pour les personnes âgées, il est recommandé de débuter le traitementpar de faibles doses.

· Par son mode d’action, la cholestyramine interfère avec l’absorptionnormale des graisses (pour des doses supérieures à 24g/jour).

L’absorption de vitamines liposolubles (A, D, K, E) pouvant être affectéeen cas de traitement prolongé à fortes doses, un supplément vitaminique devraêtre envisagé dans certains cas.

L’utilisation chronique de cholestyramine peut être associée à uneaugmentation de la tendance aux saignements due à une thrombopénie associéeà une carence en vitamines A et K habituellement rapidement corrigée par uneadministration parentérale de vitamine K. Des rechutes peuvent être prévenuespar l’administration orale de vitamine K.

· Des réductions de la folatémie ont été exceptionnellement rapportéesau cours d’administration à long terme. Un apport supplémentaire en acidefolique est justifié dans ce cas.

· La cholestyramine étant une résine échangeuse d’anions chlorure, sonutilisation prolongée à fortes doses peut exceptionnellement provoquer uneacidose hyperchlorémique chez l’enfant ou chez l’insuffisant rénal. Entenir compte lors de la prescription chez ces sujets à risque.

· QUESTRAN contient de l’aspartam, source de phénylalanine qui peutprovoquer des effets délétères chez les personnes souffrant dephénylcétonurie.

Ce médicament contient de l’aspartam (E 951) et du propylène glycol(E 1520).

Ce médicament contient 30 mg d’aspartam par sachet. L’aspartam contientune source de phénylalanine. Peut être dangereux pour les personnes atteintesde phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée parl’accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement.

Il n’existe aucune donnée clinique ou non clinique concernantl’u­tilisation de l’aspartam chez les enfants âgés de moins de12 semaines

Ce médicament contient 32.5 mg de propylène glycol par sachet.L’admi­nistration concomitante avec n’importe quel substrat pour l’alcooldéshy­drogénase comme l’éthanol peut induire des effets indésirables graveschez les enfants âgés de moins de 5 ans.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Acides biliaires (cholélitholytiques : acide chénodésoxycho­lique,acide ursodésoxycholique) : diminution de l’effet des acides biliaires quisont fixés par la cholestyramine et éliminés.

Associations nécessitant des précautions d’emploi

QUESTRAN retarde ou diminue l’absorption de traitements prisconcomitam­ment :

+ Phénylbutazone, hydrochlorothi­azide, tétracycline, pénicilline Gphénobarbital (diminution de leur absorption intestinale).

+ Anticoagulants oraux : diminution de l’effet des anticoagulants oraux(diminution de leur absorption intestinale).

+ Digitaliques : diminution de l’effet des digitaliques (diminution de leurabsorption digestive).

+ Hormones thyroïdiennes : diminution de l’activité des hormonesthyroïdi­ennes (réduction de leur absorption intestinale).

Conduite à tenir :

Prendre les autres thérapeutiques à distance de la cholestyramine (parexemple 1 à 2 heures avant ou 4 heures après).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidenced’effet tératogène.

En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à cejour. Toutefois le suivi de grossesses exposées à la cholestyramine estinsuffisant pour pouvoir exclure tout risque.

Les indications à la prescription de cholestyramine pendant la grossessesont exceptionnelles et réservées aux cas sévères : femmes à très hautrisque vasculaire, prurit intense lié à une cholestase gravidiquesévère.

Du fait d’une possible interférence avec l’absorption des vitamineslipo­solubles et de l’acide folique, veiller à prendre la cholestyramine àdistance d’une supplémentation éventuelle.

Allaitement

S’il s’avère indispensable, le traitement doit être instauré avecprécaution chez la femme allaitante, en raison du possible défautd’absorption des vitamines liposolubles et de l’acide folique.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

L’effet indésirable le plus fréquent est une constipation légère,transitoire, et bien contrôlée par les traitements habituels, nécessitantparfois la diminution de la posologie, voire l’arrêt temporaire du traitementchez certains patients. Les fortes doses et l’âge (supérieur à 60 ans)sont des facteurs prédisposants (voir rubrique 4.3). QUESTRAN peut provoquer dela constipation, l’aggraver si elle préexistait où aggraver des étatsassociés comme les hémorroïdes. Chez ces patients, la posologie de QUESTRANdoit être réduite puisqu’elle peut provoquer l’impaction fécale.

Chez les patients constipés présentant des symptômes de maladiecorona­rienne, il faudra éviter l’effort au moment des selles et la posologiede QUESTRAN sera adaptée afin d’éviter la constipation.

Effets indésirables moins fréquents :

· douleurs abdominales, éructations, dysphagie, hoquet, ballonnement,di­arrhée, météorisme, brûlures épigastriques, nausées, vomissements,a­norexie, stéatorrhée, modification du goût, tendance aux saignements due àune hypothrombinémie (déficit en vitamines K et A), rares saignementsnoc­turnes, déficit en vitamine D, acidose hyperchlorémique chez les enfants,et ostéoporose.

· carcinogénèse et mutagénèse : l’hypothèse a été évoquée que lacholestyramine pouvait être chez le rat un promoteur du cancer du colonassociée à un inducteur.

Le retentissement clinique chez l’homme de cette observation n’est pasconnu. Dans l’étude contrôlée de prévention primaire (voir rubrique 4.1),l’incidence totale des cancers a été identique dans les deux groupes.Cependant, la fréquence des cancers du tractus digestif a été un peu plusélevée dans le groupe “cholestyramine”. Le petit nombre de cas n’a paspermis de mettre en évidence une différence statistiquement significative.

Des sédiments calcifiés ont été occasionnellement observés dans lesvoies biliaires, ainsi que des vésicules porcelaine, y compris chez despatients qui avaient pris de la cholestyramine. Cependant, ceci pourrait êtrelié à la maladie hépatique et n’être pas imputable au produit.

Un patient a eu des coliques biliaires à chacune des trois fois où il apris de la cholestyramine.

Une masse « terreuse » dans le colon transverse a été mise en évidencepar la radiographie chez un patient souffrant d’un symptôme abdominalcomplexe.

D’autres effets indésirables ont été observés chez des patients prenantdu QUESTRAN:

· gastro-intestinaux: saignements gastro-intestinaux, rectaux,hémorroïda­ires, selles noires, douleurs rectales,

· réactions d’hypersensibilité: rash, irritation de la peau, de lalangue, de la région périanale, urticaire, asthme, essoufflements, respirationsif­flante,

· douleurs musculaires et articulaires,

· maux de tête, vertiges, fatigue, somnolence, paresthésie,

· pancréatite, diverticulite, modification du poids (perte ou gain),carries dentaires.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un cas de surdosage avec QUESTRAN a été rapporté chez un patient ayantpris 1 fois 1/2 la dose maximum journalière recommandée pendant plusieurssemaines. Aucune manifestation n'a été observée.

Cependant, un surdosage risque d'exposer à une apparition ou aggravation deconstipation particulièrement chez le sujet âgé avec un risque d'occlusionin­testinale.

Le surdosage expose également au risque d’hypovitaminose (A, D, K, E) età une réduction de la folatémie.

L’utilisation prolongée à fortes doses peut exceptionnellement provoquerune acidose hyperchlorémique chez l’enfant ou chez l’insuffisant rénal(voir rubrique 4.4).

Un traitement symptomatique sera à mettre en place.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : HYPOCHOLESTERO­LEMIANT (B : sang, organeshémato­poïétiques), code ATC : C10AC01

La cholestyrarmine est une résine basique synthétique échangeuse d’ions,possédant une forte affinité pour les acides biliaires. Elle fixe les acidesbiliaires sous forme d’un complexe insoluble, inhibant ainsi leur cycleentérohé­patique et augmentant leur élimination fécale.

Bien que la synthèse hépatique du cholestérol soit augmentée sousl’action de la cholestyramine, le cholestérol est rapidement éliminé sousforme d’acides biliaires et la cholestérolémie est abaissée chez lamajorité des patients.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La cholestyramine n’est pas absorbée. Dans le tractus intestinal, elleéchange les ions chlore pour des acides biliaires, qu’elle lie. Par ailleurs,la résine demeure inchangée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Gomme xanthane, Kelcoloïd*, acide citrique anhydre, arôme orange ,aspartam, silice colloïdale anhydre.

* Le Kelcoloïd est un alginate de propylène glycol.

Composition de l’arôme orange: eau, dextrimaltose, essence d’orangeconcentrée, 1-dodecanol, 1– octanol, triacétine, butyrate d’étyle,acétate de linalyle, acétate d’éthyle, hexanoate d’allyle, aipha-ionome,essence de mandarine concentrée, acétate de méthyle, propionate d’éthyle,isobu­tyrate d’éthyle, tocophérol, acide acétique.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précaution particulière de conservation

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

4,68 g en sachet (aluminium-papier-PE).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

La poudre doit être placée à la surface de l’eau dans un demi-verred’eau. Laisser reposer 1 à 2 minutes puis remuer pour obtenir unesuspension uniforme. Le récipient doit être suffisamment grand, étant donnéle pouvoir gonflant de la poudre.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL GMBH

ZIEGELHOF 24

17489 GREIFSWALD

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 315 027 2 2 : 50 sachet(s) papier aluminium polyéthylène de4,68 g

· 34009 322 078 8 6 : 10 sachet(s) papier aluminium polyéthylène de4,68 g

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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