Résumé des caractéristiques - RASAGILINE EG 1 mg, comprimé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
RASAGILINE EG 1 mg, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Rasagiline (sous forme detartrate)............................................................................................1 mg
Pour un comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé.
Comprimé blanc, rond, plat sur les deux faces, d’un diamètre de6 mm.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
RASAGILINE EG est indiqué chez les adultes dans le traitement de la maladiede Parkinson idiopathique en monothérapie (sans la lévodopa) ou en association(avec la lévodopa) chez les patients présentant des fluctuations motrices defin de dose.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa dose recommandée de rasagiline est de 1 mg (un comprimé de RASAGILINEEG) par jour en une prise, avec ou sans lévodopa.
La rasagiline est administrée par voie orale, à la dose de 1 mg par jouren une prise, avec ou sans lévodopa. Le médicament peut être pris pendant ouen dehors des repas.
Sujets âgés :
Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire chez le sujet âgé (voirrubrique 5.2).
Insuffisance hépatique :
La rasagiline est contre-indiquée chez les patients présentant uneinsuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3). Son utilisation doit êtreévitée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Letraitement par la rasagiline doit être instauré avec précaution chez lespatients présentant une insuffisance hépatique légère. Chez les patientsdont l’insuffisance hépatique évolue d’un stade léger vers un stademodéré, le traitement par rasagiline doit être interrompu (voir rubrique4.4 et 5.2).
Insuffisance rénale :
Aucune précaution n'est nécessaire en cas d’insuffisance rénale.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de RASAGILINE EG chez les enfants et lesadolescents n’ont pas été établies. Il n’existe pas d’utilisationjustifiée de RASAGILINE EG dans la population pédiatrique dans l’indicationde la maladie de Parkinson.
Mode d’administrationPar voie orale
RASAGILINE EG peut être pris pendant ou en dehors des repas.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
En association à d'autres inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO) (ycompris les produits médicamenteux et à base de substances naturellesdélivrés sans prescription, comme le millepertuis) ou à la péthidine (voirrubrique 4.5). Un intervalle libre d'au moins 14 jours doit être respectéentre l'interruption de la rasagiline et le début d'un traitement par lesinhibiteurs de la MAO ou la péthidine.
Insuffisance hépatique sévère.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Association de la rasagiline avec d’autres médicaments
L'association de rasagiline et de fluoxétine ou de fluvoxamine doit êtreévitée (voir rubrique 4.5). Un intervalle libre d’au moins cinq semainesdoit être respecté entre l'interruption de la fluoxétine et le début d'untraitement par la rasagiline. Un intervalle libre d’au moins 14 jours doitêtre respecté entre l'interruption de la rasagiline et le début d'untraitement par la fluoxétine ou la fluvoxamine.
L’association de rasagiline et de dextrométhorphane ou desympathomimétiques, tels que ceux présents dans certains décongestionnantsadministrés par voie nasale ou orale ou les traitements contre le rhumecontenant de l’éphédrine ou de la pseudoéphédrine, n’est pasrecommandée (voir rubrique 4.5).
Association de rasagiline et de lévodopa
Étant donné que la rasagiline potentialise les effets de la lévodopa, ilexiste un risque d’augmentation des effets indésirables de la lévodopa etd’exacerbation des dyskinésies préexistantes. Une diminution de la dose delévodopa peut améliorer ces effets indésirables.
Des cas d’hypotension ont été rapportés lors de prise de rasagiline enassociation à la lévodopa. Les patients atteints de la maladie de Parkinsonsont particulièrement sujets à l’hypotension à cause des troubles de lamarche existants.
Effets dopaminergiques :
Somnolence diurne excessive et épisodes d’endormissement soudain
La rasagiline peut engendrer une somnolence diurne et parfois, en particulierlorsqu’elle est utilisée avec d’autres médicaments dopaminergiques, unendormissement pendant les activités de la vie quotidienne. Les patientsdoivent être informés de ces effets et doivent faire preuve de prudencelorsqu’ils conduisent des véhicules ou utilisent des machines au cours deleur traitement par la rasagiline. Les patients ayant eu un épisode desomnolence et/ou d’endormissement soudain doivent s’abstenir de conduire desvéhicules ou d’utiliser des machines (voir rubrique 4.7).
Troubles du contrôle des pulsions
Des troubles du contrôle des pulsions peuvent survenir chez les patientstraités par des agonistes dopaminergiques et/ou des traitementsdopaminergiques. Des cas similaires de TCI ont également été rapportésaprès la commercialisation de la rasagiline. Les patients doivent êtrerégulièrement suivis à la recherche de l’apparition de troubles ducontrôle des impulsions. Les patients et leur entourage doivent être informésdes symptômes comportementaux des troubles du contrôle des impulsionsobservés chez les patients traités par rasagiline, incluant la compulsion, lespensées obsessionnelles, le jeu pathologique, l’augmentation de la libido,l’hypersexualité, les comportements impulsifs et les dépenses ou les achatscompulsifs.
Mélanome
Lors du développement clinique, la survenue de cas de mélanome a conduit àla recherche d’une éventuelle relation avec la rasagiline. Les donnéesrecueillies suggèrent que la maladie de Parkinson est associée à un risqueplus élevé de cancer de la peau (pas uniquement de mélanome) sans relationavec un médicament en particulier. Toute lésion cutanée suspecte doit fairel’objet d’une évaluation par un spécialiste.
Isuffisance hépatique :
Le traitement par la rasagiline doit être instauré avec précaution chezles patients présentant une insuffisance hépatique légère. Son utilisationdoit être évitée chez les patients présentant une insuffisance hépatiquemodérée. Chez les patients dont l’insuffisance hépatique évolue d’unstade léger vers un stade modéré, la rasagiline doit être interrompue (voirrubrique 5.2).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Inhibiteurs de la MAO
L'association de rasagiline et d'autres inhibiteurs de la MAO (y compris lesproduits médicamenteux et à base de substances naturelles délivrés sansprescription, comme le millepertuis) est contre-indiquée dans la mesure où ilexiste un risque d'inhibition non sélective de la MAO susceptible de provoquerdes crises hypertensives (voir rubrique 4.3).
Péthidine
Des effets indésirables graves ont été rapportés lors de l'administrationconcomitante de péthidine et d'inhibiteurs de la MAO dont un autre inhibiteursélectif de la MAO-B. L'association de rasagiline et de péthidine estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Sympathomimétiques
Des cas d’interactions médicamenteuses ont été notifiés lors del'administration simultanée de sympathomimétiques avec des inhibiteurs de laMAO. Par conséquent, compte tenu de l'activité inhibitrice de la MAO de larasagiline, l'administration concomitante de rasagiline et desympathomimétiques, tels que ceux présents dans certains décongestionnantsadministrés par voie nasale ou orale ou les traitements contre le rhumecontenant de l’éphédrine ou de la pseudoéphédrine, n'est pas recommandée(voir rubrique 4.4).
Dextrameyhorphan
Des cas d'interactions médicamenteuses ont été rapportés lors del’administration simultanée de dextrométhorphane et d'inhibiteurs nonsélectifs de la MAO. Par conséquent, compte tenu de l'activité inhibitrice dela MAO de la rasagiline, l'administration concomitante de rasagiline et dedextrométhorphane n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
IRSNA/ISRS/antidépresseurs tricycliques ou tétracycliques
L'administration concomitante de rasagiline et de fluoxétine ou defluvoxamine doit être évitée (voir rubrique 4.4).
Pour l’utilisation concomitante de rasagiline avec des inhibiteurssélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et des inhibiteurs de larecapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) dans les essaiscliniques, voir rubrique 4.8.
Des effets indésirables graves ont été rapportés lors de l'administrationconcomitante d'ISRS, d’IRSN, d'antidépresseurs tricycliques outétracycliques et d'inhibiteurs de la MAO. Par conséquent, compte tenu del'activité inhibitrice de la MAO de la rasagiline, les antidépresseurs doiventêtre administrés avec précaution.
Agents influant sur l’activité du CYP1A2
Les études in vitro sur le métabolisme ont montré que le cytochrome P4501A2 (CYP1A2) est la principale enzyme responsable du métabolisme de larasagiline.
Inhibiteurs de l’isoenzyme CYP1A2
L'administration concomitante de rasagiline et de ciprofloxacine (uninhibiteur de l'isoenzyme CYP1A2) a augmenté l'aire sous la courbe (ASC) de larasagiline de 83 %. L'administration concomitante de rasagiline et dethéophylline (un substrat de l'isoenzyme CYP1A2) n'a modifié lapharmacocinétique d’aucun des deux produits. Par conséquent, les inhibiteurspuissants de l'isoenzyme CYP1A2 sont susceptibles d'altérer les concentrationsplasmatiques de rasagiline et doivent être administrés avec précaution.
Inducteurs du cytochrome CYP1A2
En raison de l’induction enzymatique du cytochrome CYP1A2 chez les patientsfumeurs, les taux plasmatiques de rasagiline peuvent être réduits.
Autres isoenzymes du cytochrome P450
Les études in vitro ont montré que la rasagiline à une concentration de1 μg/ml (équivalente à un taux 160 fois supérieur à la Cmax moyenne ~5,9 – 8,5 ng/ml obtenu chez des patients souffrant de la maladie deParkinson après l'administration répétée de 1 mg de rasagiline)n'entraînait pas d'inhibition des isoenzymes suivantes du cytochrome P450 :CYP1A2, CYP2A6, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4 et CYP4A. Ces résultatsindiquent qu'il est peu probable que les concentrations thérapeutiques derasagiline entraînent une interférence cliniquement significative avec lessubstrats de ces enzymes (voir rubrique 5.3).
Lévodopa et autres médicaments contre la maladie de Parkinson
Lors de l’administration de rasagiline chez des patients atteints de lamaladie de Parkinson en association avec un traitement au long cours par lalévodopa, aucun effet cliniquement significatif de la lévodopa sur laclairance de la rasagiline n’a été observé.
L'administration concomitante de rasagiline et d'entacapone a augmenté laclairance orale de la rasagiline de 28 %.
L'administration concomitante de rasagiline et d'entacapone a augmenté laclairance orale de la rasagiline de 28 %.
Interaction entre la tyramine et la rasagiline
La rasagiline peut être utilisée de façon sûre sans restrictionalimentaire de tyramine. Cela a été montré par les résultats de cinq étudesportant sur l'administration d'épreuve de tyramine (chez des volontaires et despatients souffrant de la maladie de Parkinson), ainsi que les résultats d’unesurveillance à domicile de la pression artérielle après les repas (chez464 patients traités par 0,5 ou 1 mg/jour de rasagiline ou par un placebo enassociation à la lévodopa pendant 6 mois sans restriction de tyramine), et lefait qu'aucun cas d'interaction médicamenteuse entre la tyramine et larasagiline n'ait été rapporté au cours des études cliniques effectuées sansrestriction de tyramine.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse Il n’existe pas de données sur l’utilisation de la rasagiline chez lafemme enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis enévidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (voirrubrique 5.3.). Par mesure de précaution, il est préférable d’éviterl’utilisation de rasagiline pendant la grossesse. AllaitementLes données non-cliniques indiquent que la rasagiline inhibe la sécrétionde prolactine, et, par conséquent, peut inhiber la lactation. Il n'a pas étéétabli si la rasagiline était excrétée dans le lait maternel.L’administration de rasagiline chez la femme qui allaite devra être faiteavec précaution.
FertilitéIl n’existe pas de données sur les effets de la rasagiline sur lafertilité humaine. Les données non cliniques indiquent que la rasagiline n’aaucun effet sur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Chez les patients présentant une somnolence/des épisodes d’endormissementsoudain, la rasagiline peut avoir une influence importante sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent êtremis en garde concernant l’utilisation de machines dangereuses, dont lesvéhicules à moteur, jusqu’à avoir la certitude que la rasagilinen’entraîne pas d’effet délétère chez eux.
Les patients traités par la rasagiline et présentant une somnolence et/oudes épisodes d’endormissement soudain doivent être informés qu’il estpréférable pour eux de s’abstenir de conduire des véhicules etd’effectuer des activités lors desquelles une baisse de vigilance pourraitprésenter, pour eux-mêmes ou pour les autres, un risque de blessure grave oude décès (par exemple, l’utilisation de machines), tant qu’ils n’ont pasacquis une expérience suffisante avec la rasagiline et d’autres médicamentsdopaminergiques pour évaluer si leur traitement a un effet délétère ou nonsur leurs capacités mentales et/ou motrices.
Si une somnolence accrue ou de nouveaux épisodes d’endormissement au coursdes activités de la vie quotidienne (par exemple, en regardant la télévision,en étant passager d’une voiture, etc.) surviennent au cours du traitement,les patients ne doivent ni conduire ni participer à des activitéspotentiellement dangereuses.
Les patients ne doivent ni conduire, ni utiliser des machines, ni travailleren hauteur pendant leur traitement s’ils ont déjà eu des épisodes desomnolence et/ou d’endormissement soudain avant l’utilisation de larasagiline.
Les patients doivent être mis en garde concernant les éventuels effetsadditifs des médicaments sédatifs, de l’alcool ou d’autres dépresseurs dusystème nerveux central (par exemple, benzodiazépines, antipsychotiques,antidépresseurs) utilisés en association avec la rasagiline ou en cas de priseconcomitante de médicaments qui augmentent les concentrations plasmatiques derasagiline (par exemple, ciproflaxine) (voir rubrique 4.4)
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Lors des études cliniques effectuées chez des patients atteints de lamaladie de Parkinson, les effets indésirables les plus fréquemment signalésétaient les suivants : céphalées, dépression, vertiges et grippe (syndromegrippal et rhinite) en monothérapie ; dyskinésie, hypotension orthostatique,chutes, douleur abdominale, nausées, vomissements et sécheresse de la boucheen association avec un traitement par lévodopa ; douleur musculo-squelettique,notamment une dorsalgie et des douleurs de la nuque, et arthralgie pour les deuxtypes de traitement. Ces effets indésirables n’ont pas été associés à untaux élevé d’arrêt du médicament.
Tableau des effets indésirables
Les effets indésirables sont répertoriés dans les tableaux 1 et2 ci-dessous, par classe de systèmes d’organes et par fréquence, enappliquant les conventions suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent(≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquenceindéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Au cours du développement clinique de la rasagiline, au total1 361 patients ont été traités par la rasagiline soit3 076,4 patient-années. Au cours des études en double aveugle contrôléesversus placebo, 529 patients ont été traités par la rasagiline à la dose de1 mg par jour (soit 212 patient-années), et 539 patients ont reçu leplacebo (soit 213 patient-années).
Le tableau ci-dessous comprend les effets indésirables qui ont éténotifiés avec une incidence plus élevée chez les patients recevant 1 mg/jourde rasagiline au cours des études contrôlées versus placebo.
Classe de systèmes d’organes | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Fréquence indéterminée |
Infections et infestations | Syndrome grippal | |||
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes etpolypes) | Carcinome cutané | |||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Leucopénie | |||
Affections du système immunitaire | Réaction allergique | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Diminution de l’appétit | |||
Affections psychiatriques | Dépression, Hallucinations* | Troubles du contrôle des pulsions* | ||
Affections du système nerveux | Céphalées | Accident vasculaire cérébral | Syndrome sérotoninergique*, Somnolence diurne excessive et épisodes d’endormissement soudain* | |
Affections oculaires | Conjonctivite | |||
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Vertiges | |||
Affections cardiaques | Angine de poitrine | Infarctus du myocarde | ||
Affections vasculaires | Hypertension* | |||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Rhinite | |||
Affections gastro-intestinales | Flatulences | |||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Dermatite | Éruption cutanée vésiculobulleuse | ||
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | Douleur musculo-squelettique, douleur de la nuque, arthrite | |||
Affections du rein et des voies urinaires | Miction impérieuse | |||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Fièvre, malaise | |||
<em>Voir rubrique Description d’une sélection d’effetsindésirables</em> |
En association
Le tableau ci-dessous comprend les effets indésirables qui ont éténotifiés avec une incidence plus élevée chez les patients recevant 1 mg/jourde rasagiline au cours des études contrôlées versus placebo.
Classe de systèmes d’organes | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Fréquence indéterminée |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes etpolypes) | Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes etpolypes) | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Diminution de l’appétit | |||
Affections psychiatriques | Hallucinations, rêves anormaux | Confusion | Troubles du contrôle des pulsions* | |
Affections du système nerveux | Dyskinésie | Dystonie, syndrome du canal carpien, troubles de l’équilibre | Accident vasculaire cérébral | Syndrome sérotoninergique*, Somnolence diurne excessive et épisodes d’endormissement soudain* |
Affections cardiaques, | Angine de poitrine | |||
Affections vasculaires | Hypotension orthostatique | Hypertension | ||
Affections gastro-intestinales | Douleur abdominale, constipation, nausées et vomissements, sécheresse dela bouche | |||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Éruption cutanée | |||
Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif | Arthralgie, cervicalgie | |||
Investigations | Perte de poids | |||
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures | Chutes | |||
**Voir rubrique Description d’une sélection d’effets indésirables |
Description d’une sélection d’effets indésirables
Hypotension orthostatique
Dans les études en aveugle contrôlées versus placebo, une hypotensionorthostatique sévère a été signalée chez un sujet (0,3 %) du grouperasagiline (en association). Aucun cas n’a été signalé chez les sujets dugroupe placebo. Les données de l’essai clinique indiquent par ailleurs quel’hypotension orthostatique survient plus fréquemment durant les deuxpremiers mois du traitement par la rasagiline et tend à diminuer au fildu temps.
Hypertension
La rasagiline inhibe de façon sélective la MAO-B et n’est pas associéeà une augmentation de la sensibilité à la tyramine à la dose indiquée(1 mg/jour). Dans les études en aveugle contrôlées versus placebo (enmonothérapie et en association), aucun cas d’hypertension sévère n’aété signalé dans le groupe rasagiline. Depuis sa commercialisation, des casd’élévation de la pression artérielle ont été rapportés chez lespatients traités par rasagiline, dont de rares cas de graves criseshypertensives associées à l’ingestion d’une quantité inconnued’aliments riches en tyramine. Depuis sa commercialisation, un casd’élévation de la pression artérielle a été rapporté chez un patienttraité par le vasoconstricteur ophtalmique hydrochlorhydrate de tétryzolineavec de la rasagiline.
Troubles du contrôle des pulsions
Un cas d’hypersexualité a été signalé dans une étude en monothérapiecontrôlée versus placebo. Les symptômes suivants ont été signalés depuisla commercialisation de la rasagiline, avec une fréquence indéterminée :compulsions, achats compulsifs, dermatillomanie, syndrome de dysrégulation dela dopamine, troubles du contrôle des pulsions, comportement impulsif,kleptomanie, vol, pensées obsessionnelles, trouble obsessionnel compulsif,stéréotypie, addiction au jeu, augmentation de la libido, hypersexualité,trouble psychosexuel, comportement sexuellement inapproprié. La moitié des casde troubles du contrôle des pulsions ont été considérés comme graves. Seulsquelques patients parmi les cas signalés ne s’étaient pas rétablis aumoment du signalement.
Somnolence excessive diurne et épisodes d’endormissement soudain
Une somnolence excessive diurne (hypersomnie, léthargie, sédation, crisesde sommeil, somnolence, endormissement soudain) peut survenir chez les patientstraités par des agonistes dopaminergiques et/ou d’autres traitementsdopaminergiques. Des troubles similaires incluant une somnolence diurneexcessive ont été rapportés après la commercialisation de la rasagiline.
Des cas de patients traités par rasagiline et d’autres médicamentsdopaminergiques s’endormant au cours d’activités quotidiennes ont étérapportés. Bien qu’un grand nombre de ces patients aient signalé unesomnolence pendant le traitement par la rasagiline en association avecd’autres médicamentsdopaminergiques, certains patients ne percevaient aucunsigne d’alerte, tel qu’une somnolence excessive, et s’estimaienttotalement en éveil juste avant l’endormissement. Certains de cesévénements ont été signalés plus d’un an après le début dutraitement.
Hallucinations
La maladie de Parkinson est associée à des symptômes à typed’hallucinations et de confusion. Au cours du suivi de pharmacovigilanceaprès commercialisation, ces symptômes ont également été observés chez despatients souffrant de maladie de Parkinson traités par la rasagiline.
Syndrome sérotoninergique
Lors des essais cliniques de la rasagiline, l’utilisation concomitante defluoxétine ou de fluvoxamine et de rasagiline n’était pas autorisée, maisles antidépresseurs suivants étaient autorisés aux posologies recommandées :amitriptyline ≤ 50 mg/jour, trazodone ≤ 100 mg/jour, citalopram ≤20 mg/jour, sertraline ≤ 100 mg/jour et paroxétine ≤ 30 mg/jour (voirrubrique 4.5).
Depuis sa commercialisation, des cas de syndrome sérotoninergique pouvantmenacer le pronostic vital associés à de l’agitation, des confusions, de larigidité, de la fièvre et des myoclonies ont été notifiés chez des patientstraités par antidépresseurs, mépéridine, tramadol, méthadone oupropoxyphène en association avec la rasagiline.
Mélanome malin
L’incidence du mélanome cutané dans les études cliniques contrôléescontre placebo était de 2/380 (0,5 %) dans le groupe où la rasagiline 1 mgétait associée à un traitement par lévodopa, contre une incidence de 1/388(0,3 %) dans le groupe placebo. D’autres cas de mélanome malin ont étésignalés depuis la commercialisation de la rasagiline. Dans tous les rapports,ces cas ont été considérés comme graves.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr
4.9. Surdosage
SymptômesLes symptômes rapportés lors de surdosage à des posologies comprises entre3 mg et 100 mg ont inclus dysphorie, hypomanie, crise aiguë d’hypertensionet syndrome sérotoninergique.
Un surdosage peut être associé à une inhibition significative à la foisde la MAO-A et de la MAO-B. Au cours d'une étude à dose unique, desvolontaires sains ont reçu 20 mg/jour et au cours d'une étude de dix jours,des volontaires sains ont reçu 10 mg/jour. Les effets indésirables ont étélégers ou modérés, et n'ont pas été imputables au traitement par larasagiline.
Au cours d'une étude d'augmentation de dose chez des patients soustraitement au long cours par la lévodopa recevant de la rasagiline à laposologie de 10 mg/jour, il a été notifié des effets indésirablescardiovasculaires (comprenant hypertension et hypotension orthostatique) qui ontdisparu après l'interruption du traitement. Ces symptômes s'apparentent àceux observés avec les inhibiteurs non sélectifs de la MAO.
Prise en chargeIl n'existe aucun antidote spécifique. En cas de surdosage, les patientsdoivent être surveillés et un traitement symptomatique et de soutienapproprié doit être mis en œuvre.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiparkinsoniens, Inhibiteurs de lamonoamine oxydase type B, code ATC : N04BD02.
Mécanisme d’actionIl a été montré que la rasagiline est un inhibiteur sélectif puissant etirréversible de la MAO-B qui pourrait provoquer une augmentation desconcentrations extracellulaires de dopamine dans le striatum. L'augmentation dela concentration de dopamine et l'accroissement consécutif de l'activitédopaminergique sont vraisemblablement responsables des effets bénéfiques de larasagiline observés dans des modèles de dysfonctionnement moteurdopaminergique.
Le 1-amino-indane, principal métabolite actif, n'est pas un inhibiteur dela MAO-B.
Etudes et sécurité cliniquesL'efficacité de la rasagiline a été établie dans trois études : enmonothérapie dans l'étude I, et en association à la lévodopa dans lesétudes II et III.
Monothérapie :Dans l'étude I, 404 patients ont été randomisés afin de recevoir soit unplacebo (138 patients), soit la rasagiline à la dose de 1 mg/jour(134 patients), ou à la dose de 2 mg/jour (132 patients) ; ils ont ététraités pendant 26 semaines, il n’y avait pas de comparateur actif.
Au cours de cette étude, le critère principal d'efficacité a été lechangement par rapport aux valeurs initiales du score total de l'Échelleunifiée d'évaluation de la maladie de Parkinson (Unified Parkinson's DiseaseRating Scale, UPDRS, parties I-III). La différence entre le changement moyenpar rapport aux valeurs initiales à la semaine 26 ou à l’arrêt duprotocole (en LOCF : dernière observation reportée) a été statistiquementsignificative (UPDRS, parties I-III : pour la rasagiline 1 mg par rapport auplacebo –4,2 ; IC à 95 % [-5,7 ; –2,7] ; p < 0,0001 ; pour larasagiline 2 mg par rapport au placebo –3,6 ; IC à 95 % [-5,0 ; –2,1] ;p < 0,0001). UPDRS Moteur, partie II : pour la rasagiline 1 mg par rapportau placebo –2,7 ; IC à 95 % [-3,87 ; –1,55] ; p < 0,0001 ; pour larasagiline 2 mg par rapport au placebo –1,68 ; IC à 95 % [-2,85; –0,51] ; p = 0,0050). L’effet fut évident bien que d’amplitude modestedans cette population de patients présentant une maladie légère. L’effetsur la qualité de vie fut significatif et bénéfique (mesure avec l’échellePD-QUALIF).
En association :Dans l'étude II, les patients ont été randomisés pour recevoir soit unplacebo (229 patients), soit de la rasagiline à la dose de 1 mg/jour(231 patients), soit un inhibiteur de la catéchol-O-métyl transférase(COMT), l'entacapone, à la dose de 200 mg, administrés en association à desposologies programmées de lévodopa (LD)/inhibiteur de la décarboxylase(227 patients), et ont été traités pendant 18 semaines. Dans l'étude III,les patients ont été randomisés pour recevoir un placebo (159 patients), dela rasagiline à la dose de 0,5 mg/jour (164 patients), ou à la dose de1 mg/jour (149 patients), et ont été traités pendant 26 semaines.
Dans les deux études, le critère principal d'efficacité a été lechangement pendant la période de traitement (par rapport aux valeurs initiales)du nombre moyen d'heures passées en période « OFF » au cours de la journée(déterminé par des agendas sur « 24 heures » complétés à domicilependant les trois jours précédant chaque visite d'évaluation).
Dans l'étude II, la différence moyenne du nombre d'heures passées enpériode « OFF » par rapport au placebo a été de –0,78 h, IC à 95 %[-1,18 ; –0,39], p = 0,0001. La diminution moyenne quotidienne totale dutemps OFF a été similaire dans le groupe entacapone (-0,80 h, IC à 95 %[-1,20 ; –0,41], p < 0,0001) à celle observée dans le groupe rasagilineà 1 mg.
Dans l'étude III, la différence moyenne par rapport au placebo a étéde –0,94 h, IC à 95 % [-1,36 ; –0,51], p < 0,0001. Il a égalementété observé une amélioration statistiquement significative par rapport auplacebo dans le groupe rasagiline 0,5 mg, bien que l'amplitude del'amélioration ait été plus faible. La robustesse des résultats pour lecritère d'efficacité principal a été confirmée dans une batterie demodèles statistiques supplémentaires, et a été démontrée dans troiscohortes (en intention de traiter, per protocole et chez les patients ayantcomplété l'étude).
Les critères secondaires d'efficacité ont inclus les évaluations globalesde l'amélioration par l’examinateur, les scores de la sous-échelle desactivités de la vie quotidienne (Activities of Daily Living, ADL) pendant lespériodes OFF et l'UPDRS symptômes moteurs pendant les périodes ON. Larasagiline a apporté un bénéfice statistiquement significatif par rapport auplacebo.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLa rasagiline est rapidement absorbée, et atteint sa concentrationplasmatique maximale (Cmax) en approximativement 0,5 heure. Labiodisponibilité absolue d'une dose unique de rasagiline est d'environ36 %.
L'alimentation n'affecte pas le Tmax de la rasagiline, bien que la Cmax etl'exposition (ASC) soient diminuées respectivement d'environ 60 % et 20 %lorsque le médicament est administré avec un repas riche en graisses. Dans lamesure où l'ASC n'est pas considérablement modifiée, la rasagiline peut êtreadministrée pendant ou en dehors des repas.
DistributionLe volume moyen de distribution après une administration intraveineuseunique de rasagiline est de 243 l. La liaison aux protéines plasmatiquesaprès administration orale d’une dose unique de rasagiline marquée au 14Cest d’environ 60 à 70 %.
BiotransformationLa rasagiline est métabolisée presque complètement dansle foie avant son excrétion. Le métabolisme de la rasagiline est effectué pardeux voies principales : une N-désalkylation et/ou une hydroxylation conduisantà la formation des dérivés : 1-amino-indane, 3-hydroxy-N-propargyl-1–amino-indane et 3-hydroxy-1-amino-indane. Les expérimentations in vitro ontindiqué que les deux voies du métabolisme de la rasagiline sont dépendantesdu système du cytochrome P450, la principale isoenzyme participant aumétabolisme de la rasagiline étant CYP1A2. La conjugaison de la rasagiline etde ses métabolites est également une voie majeure d'élimination, entraînantla formation de glucuronoconjugués.
Elimination Après l'administration orale de rasagiline marquée au 14C,l'élimination se fait principalement par voie urinaire (62,6 %), etsecondairement par les fèces (21,8 %), avec une récupération totale de84,4 % de la dose sur une période de 38 jours. Moins de 1 % de la rasagilineest excrétée sous forme inchangée dans l'urine.
Linéarité/non-linéaritéLa pharmacocinétique de la rasagiline est linéaire dans un intervalle dedose compris entre 0,5 et 2 mg chez les patients atteints de la maladie deParkinson.. Sa demi-vie terminale est de 0,6–2 heures.
Insuffisance hépatique Chez les sujets présentant une insuffisancehépatique légère, l'ASC et la Cmax ont été respectivement augmentées de80 % et de 38 %. Chez les sujets présentant une insuffisance hépatiquemodérée, l'ASC et la Cmax ont été respectivement augmentées de 568 % et de83 % (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénaleLes caractéristiques pharmacocinétiques de la rasagiline chez les sujetsprésentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine50–80 ml/min) et modérée (clairance de la créatinine 30–49 ml/min) ontété similaires à celles des sujets sains.
Sujets âgés
L’âge a peu d’influence sur les propriétés pharmacocinétiques de larasagiline chez les sujets âgés (> 65 ans) (voir rubrique 4.2)
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et dedéveloppement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.Larasagiline n’a pas montré de risque génotoxique ni in vivo, ni dansplusieurs études in vitro sur des bactéries ou des hépatocytes. En casd’activation métabolique, à des concentrations hautement cytotoxiques qui neseront pas atteintes lors de l’utilisation clinique, la rasagiline aentraîné une augmentation des aberrations chromosomiques.
La rasagiline ne s’est pas montrée carcinogène chez le rat à desexpositions systémiques 84 à 339 fois supérieures aux concentrationsplasmatiques attendues chez l’Homme à la posologie de 1 mg/jour. Chez lasouris, une augmentation des incidences des associations d’adénomesbronchio-alvéolaires et/ou de carcinomes a été observée à des expositionssystémiques 144 à 213 fois supérieures aux concentrations plasmatiquesattendues chez l’Homme à la posologie de 1 mg/jour.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre, glycolate d'amidonsodique (type A), povidone K30, acide phosphorique, acide stéarique.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 7, 10, 14, 28, 30, 56, 60, 84, 90, 98, 100, 112, 140, 168 ou180 comprimés sous plaquette(s) (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO-LABORATOIRES EUROGENERICS
« LE QUINTET » – BATIMENT A
12 RUE DANJOU
92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 057 5 7 : 7 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 301 057 6 4 : 10 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 301 057 7 1 : 14 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 301 057 8 8 : 28 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 301 057 9 5 : 30 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 0 5 : 56 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 1 2 : 60 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 2 9 : 84 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 3 6 : 90 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 4 3 : 98 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 5 0 : 100 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 6 7 : 112 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 7 4 : 140 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 8 1 : 168 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 550 377 9 8 : 180 comprimés sous plaquette(s)(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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