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REPAGLINIDE RANBAXY 0,5 mg, comprimé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - REPAGLINIDE RANBAXY 0,5 mg, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

REPAGLINIDE RANBAXY 0,5 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Répaglinide..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...0,5 mg

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Le répaglinide est indiqué dans le traitement du diabète de type 2 del’adulte, lorsque l'hyperglycémiene peut plus être contrôlée de façonsatisfaisante par le régime alimentaire, l'exercice physique et la perte depoids. Le répaglinide est aussi indiqué en association avec la metformine chezles diabétiques adultes de type 2 qui ne sont pas équilibrés de façonsatisfaisante par la metformine seule.

Le traitement doit être débuté en complément du régime alimentaire et del'exercice physique afin de diminuer la glycémie en relation avecles repas.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le répaglinide doit être administré avant les repas et sa posologieadaptée individuellement afin d'optimiser le contrôle glycémique. En plus del'autosurve­illance de la glycémie et/ou de la glycosurie par le patient, laglycémie doit être contrôlée périodiquement par le médecin afin dedéterminer la dose minimale efficace pour le patient. Le taux d'hémoglobine­glyquée est aussi un indicateur de contrôle de la réponse du patient autraitement. Des contrôles périodiques sont nécessaires afin de détecter uneffet antidiabétique insuffisant à la dose maximale recommandée (échecprimaire) et pour détecter une réduction d'efficacité de la réponsehypogly­cémiante après une période initiale d’efficacité (échecsecondaire).

L'administration à court terme de répaglinide pourra se révélersuffisante en cas de déséquilibre glycémique transitoire chez les patientsdiabétiques de type 2 qui réagissent habituellement bien au régimealimentaire.

Dose initiale

La posologie doit être déterminée par le médecin en fonction des besoinsdu patient.

La dose initiale recommandée est de 0,5 mg. On attendra une ou deuxsemaines avant de procéder à l'adaptation éventuelle des doses (selon laréponse glycémique).

Pour les patients précédemment traités par un autre antidiabétique oral,la dose initiale recommandée est de 1 mg.

Dose d'entretien

La dose unitaire maximale recommandée est de 4 mg, à prendre auxprincipaux re­pas.

La dose journalière totale maximale ne doit pas excéder 16 mg.

Populations particulières
Patients âgés

Aucune étude clinique n'a été réalisée chez les patients de plus de75 ans.

Insuffisance rénale

Le répaglinide n’est pas affecté en cas d’altération de la fonctionrénale (voir rubrique 5.2).Huit pour cent d'une dose de répaglinide estexcrétée par les reins et la clairance plasmatique totale du produit estdiminuée chez les patients présentant une insuffisance rénale. Comme lasensibilité à l'insuline est par ailleurs augmentée chez les patientsdiabétiques présentant une insuffisance rénale, il est conseillé d'êtreprudent lors de l'adaptation des doses chez ces patients.

Insuffisance hépatique

Aucune étude clinique n’a été réalisée chez les patients présentantune insuffisance hépatique.

Patients débilités ou dénutris

Chez les patients débilités ou dénutris, la posologie initiale etd'entretien doit être minimale et prudemment adaptée afin d'éviter leshypoglycémies.

Patients prenant d'autres antidiabétiques oraux

Les patients prenant d'autres antidiabétiques oraux peuvent êtretransférés directement au répaglinide. Cependant, il n'existe aucun rapportde posologie précis entre le répaglinide et les autres antidiabétiques oraux.La dose initiale maximale recommandée chez les patients transférés aurépaglinide est de 1 mg, à prendre immédiatement avant les repasprincipaux.

Le répaglinide peut être prescrit en association avec la metformine lorsquecelle-ci, administrée seule, ne suffit pas à assurer une régulation correctede la glycémie. Dans ce cas, la dose de metformine doit être maintenue et lerépaglinide doit être administré simultanément. La posologie initiale derépaglinide est de 0,5 mg, à prendre avant les principaux repas. L'adaptationdes doses dépend de la réponse glycémique, comme pour la monothérapie.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité du répaglinide chez les enfants âgés demoins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n’estdisponible.

Mode d’administration

Le répaglinide doit être pris avant les principaux repas (administrati­onpréprandiale).

Les comprimés sont habituellement pris dans les 15 minutes précédant lerepas mais le moment de la prise peut varier entre immédiatement avant le repaset jusqu’à 30 minutes avant le repas (c’est-à-dire une administration­préprandiale aux 2, 3 ou 4 repas par jour). Les patients qui sautent un repas(ou qui prennent un repas supplémentaire) doivent être informés de supprimer(ou ajouter) une dose correspondant à ce repas.

En cas d’utilisation concomitante avec d’autres principes actifs, seréférer aux rubriques 4.4 et 4.5 pour adapter la posologie

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1

· Diabète de type 1, peptide C négatif.

· Acidocétose diabétique, avec ou sans coma.

· Insuffisance hépatique sévère.

· Utilisation concomitante de gemfibrozil (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Généralités

Le répaglinide est réservé aux cas où l'hyperglycémie et les symptômesde diabète persistent malgré un régime alimentaire adéquat, de l'exercicephysique et une perte de poids.

Lorsqu’un patient stabilisé par un antidiabétique oral quelconque subitun stress de type fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale,une perte du contrôle glycémique peut survenir. Durant ces périodes, ilpourra être nécessaire d’interrompre la prise de répaglinide etd’administrer temporairement de l’insuline.

Hypoglycémie

Le répaglinide peut comme les agents insulino-sécrétagogues induire unehypoglycémie.

Association avec d’autres insulino-sécrétagogues

L'effet hypoglycémiant des antidiabétiques oraux finit par s'atténuer avecle temps chez de nombreux patients. Ceci peut être dû à une aggravation dudiabète ou à une diminution de la réponse au médicament. Ce phénomène estappelé échec secondaire, pour le distinguer de l'échec primaire, au coursduquel le médicament est inefficace dès sa première utilisation chez unpatient donné. Avant de classer un patient en échec secondaire, on évaluerales possibilités d'ajustement de la dose et on contrôlera le suivi du régimealimentaire et de l'exercice physique.

Le répaglinide agit par l'intermédiaire d'un site de fixation spécifiqueavec une courte durée d'action sur les cellules β. L'utilisation durépaglinide en cas d'échec secondaire d'un autre insulino-sécrétagogue n'apas été évaluée dans les essais cliniques. Il n'a été réalisé aucunessai évaluant l'association avec d'autres insulino-sécrétagogues.

Association avec l’insuline Neutral Protamine Hagedorn (NPH) ou avec lesthiazolidi­nediones

Des études en association avec l'insuline NPH (ou les thiazolidinediones ontété réalisées. Cependant, le rapport bénéfice risque reste à établir encomparaison avec d'autres associations thérapeutiques.

Association avec la metformine

Le traitement associé avec la metformine augmente le risqued'hypogly­cémie.

Syndrome coronarien aigu

L'utilisation du répaglinide peut être associée à une augmentation del’incidence du syndrome coronarien aigu (par exemple l'infarctus du myocarde)(voir rubriques 4.8 et 5.1).

Utilisation concomitante d'autres substances

Le répaglinide doit être utilisé avec précaution ou évité chez despatients prenant des médicaments ayant une action sur le métabolisme durépaglinide (voir rubrique 4.5). Si une utilisation concomitante estnécessaire, un suivi glycémique et médical attentif doit être réalisé.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Un certain nombre de médicaments est connu pour interagir avec lemétabolisme du répaglinide,.Les interactions possibles doivent donc toujoursêtre prises en compte par le médecin.

Les données in vitro montrent que le répaglinide est essentiellemen­tmétabolisé par le CYP2C8, mais également par le CYP3A4. Les donnéescliniques chez des volontaires sains confirment le fait que le CYP2C8 est laprincipale enzyme impliquée dans le métabolisme du répaglinide, le CYP3A4jouant un rôle mineur. La contribution relative du CYP3A4 peut néanmoinsaugmenter si le CYP2C8 est inhibé. Par conséquent, le métabolisme, et donc laclairance du répaglinide, peuvent être modifiés par les substancesinduc­trices ou inhibitrices des cytochromes P450. Un suivi particulier devraêtre entrepris lorsque des inhibiteurs du CYP2C8 et du 3A4 sont administréssi­multanément avec le répaglinide.

Les données in vitro montrent que le répaglinide semble être un substratpermettant sa capture active par le foie (via une protéine de transport desanions organiques dénommée OATP1B1). Les substances qui inhibent la protéinede transport OATP1B1 peuvent également augmenter les concentration­splasmatiques du répaglinide, comme cela a été démontré avec la ciclosporine(voir ci-dessous).

Les substances suivantes peuvent accentuer et/ou prolonger l'effethypogly­cémiant du répaglinide: gemfibrozil, clarithromycine, itraconazole,ké­toconazole, triméthoprime, ciclosporine, déférasirox, clopidogrel, autresantidia­bétiques, inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), bêtabloquants nonsélectifs, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), salicylés,anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), octréotide, alcool et stéroïdesanabo­lisants.

Chez des volontaires sains, l'administration concomitante de gemfibrozil(600 mg deux fois par jour), un inhibiteur du CYP2C8, et de répaglinide (doseunique de 0,25 mg) a multiplié l'aire sous la courbe du répaglinide (ASC) par8,1 et la Cmax du répaglinide par 2,4. Sa demi-vie a été prolongée de1,3 heures à 3,7 heures, ce qui pourrait augmenter et prolonger l'effethypogly­cémiant du répaglinide, et la concentration plasmatique du répaglinideà 7 heures a, quant à elle, été multipliée par 28,6 par le gemfibrozil.L'u­tilisation concomitante de gemfibrozil et de répaglinide estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3).

L'administration concomitante de triméthoprime (160 mg deux fois par jour),un inhibiteur modéré du CYP2C8, et de répaglinide (dose unique de 0,25 mg) aentraîné une augmentation de l'ASC, de la Cmax et du t1/2 du répaglinide(res­pectivement de 1,6 fois, 1,4 fois et 1,2 fois) sans effetsstatisti­quement significatifs sur la glycémie. Cette absence d'effetpharma­codynamique a été observée avec une dose sub-thérapeutique derépaglinide. Comme le profil de sécurité de cette association n'a pas étéétudié pour des doses supérieures à 0,25 mg de répaglinide et 320 mg detriméthoprime, l'utilisation concomitante de triméthoprime et de répaglinidedoit être évitée. Si une utilisation concomitante est nécessaire, un suiviglycémique et médical attentif doit être réalisé (voir rubrique 4.4).

La rifampicine, un puissant inducteur du CYP3A4 mais également du CYP2C8,agit à la fois comme inducteur et comme inhibiteur du métabolisme durépaglinide. Un pré-traitement de sept jours par la rifampicine (600 mg),suivi par l'administration concomitante de répaglinide (dose unique de 4 mg)au septième jour a réduit l'ASC de 50 % (résultat de l'action inductrice etinhibitrice combinée). Lorsque le répaglinide a été administré 24 heuresaprès la dernière dose de rifampicine, une réduction de 80 % de l'ASC durépaglinide a été observée (action inductrice seule). L'administrati­onconcomitante de rifampicine et de répaglinide peut par conséquent nécessiterun ajustement de la dose du répaglinide qui doit être basé sur le suiviattentif de la glycémie, non seulement lors de l'initiation du traitement parla rifampicine (forte action inhibitrice), mais également au cours dutraitement (action inductrice et inhibitrice combinée) et à l'arrêt dutraitement (action inductrice seule), et ce, jusqu'à deux semaines environaprès l'arrêt de la rifampicine, lorsque l'action inductrice de la rifampicinea disparu. Il n'est pas exclu que d'autres inducteurs comme par exemple laphénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital, le millepertuis, puissentprésenter un effet similaire.

L'effet du kétoconazole, un représentant type des inhibiteurs compétitifspu­issants du CYP3A4, sur la pharmacocinétique du répaglinide a été étudiéchez des sujets sains. L'administration concomitante de 200 mg de kétoconazoleet de répaglinide (dose unique de 4 mg) a multiplié par 1,2 l'ASC et la Cmaxdu répaglinide, le profil glycémique variant de moins de 8 %.L'adminis­tration concomitante de 100 mg d'itraconazole, un inhibiteur duCYP3A4, chez des volontaires sains a également multiplié l'ASC par 1,4. Aucuneffet significatif sur la glycémie n'a été observé chez des volontairessains. Lors d'une étude d'interaction chez des volontaires sains,l'adminis­tration concomitante de 250 mg de clarithromycine, un puissantinhibiteur suicide du CYP3A4, a légèrement augmenté l'ASC du répaglinide de1,4 fois et sa Cmax de 1,7 fois, l'ASC incrémentielle moyenne de l'insulinesérique a été multipliée par 1,5 et sa concentration maximale par 1,6. Lemécanisme exact de cette interaction n'est pas clair.

Dans une étude menée chez des volontaires sains, l'administrati­onconcomitante de répaglinide (dose unique de 0,25 mg) et de ciclosporine (doserépétée de 100 mg) a multiplié par 2,5 fois l'ASC du répaglinide et par1,8 fois la Cmax du répaglinide. Bien que cette interaction n'ait pas étéétablie pour des doses supérieures à 0,25 mg de répaglinide, l'utilisation­concomitante de ciclosporine et de répaglinide doit être évitée. Si uneutilisation concomitante est nécessaire, un suivi glycémique et médicalattentif doit être réalisé (voir rubrique 4.4).

Lors d’une étude d’interaction menée chez des volontaires sains,l’adminis­tration concomitante de déférasirox (30 mg/kg/jour, pendant4 jours), un inhibiteur modéré du CYP2C8 et du CYP3A4, et de répaglinide(dose unique de 0,5 mg) a conduit à une augmentation de 2,3 fois (90 % IC[2,03–2,63]) de l’exposition systémique au répaglinide (ASC) par rapportau contrôle, de 1,6 fois (90 % IC [1,42–1,84]) la Cmax du répaglinide età une faible diminution significative des valeurs de la glycémie. Dans lamesure où cette interaction n’a pas été établie pour des dosessupérieures à 0,5 mg de répaglinide, l’utilisation concomitante dedéférasirox et de répaglinide doit être évitée. Si une utilisationcon­comitante est nécessaire, un suivi glycémique et médical attentifs doiventêtre réalisés (voir rubrique 4.4).

Dans une étude d’interaction menée chez des volontaires sains,l’adminis­tration concomitante de clopidogrel (dose de charge de 300 mg), uninhibiteur du CYP2C8, a augmenté l’exposition du répaglinide (ASC0–∞) de5,1 fois et une adminstration continue (dose journalière de 75 mg) aaugmenté l’exposition du répaglinide (ASC0-∞) de 3,9 fois. Une faiblediminution significative des valeurs glycémiques a été observée. Comme leprofil de sécurité du traitement concomitant n’a pas été étudié chez cespatients, l’utilisation concomitante du clopidogrel et du répaglinide doitêtre évitée. Si une utilisation concomitante est nécessaire, un suiviglycémique et médical attentif doit être réalisé (voir rubrique 4.4).

Les β-bloquants peuvent masquer les symptômes d'hypoglycémie.

L'administration concomitante de cimétidine, de nifédipine, d'estrogènesou de simvastatine, tous substrats du CYP3A4, avec le répaglinide, n'a pasaffecté de façon significative les paramètres pharmacocinétiques durépaglinide.

Le répaglinide n'a aucun effet clinique significatif sur les propriétésphar­macocinétiques à l'état d'équilibre de la digoxine, de la théophyllineou de la warfarine administrées à des volontaires sains. Ainsi, aucunajustement de la posologie de ces substances n'est nécessaire en casd'administration concomitante de répaglinide.

Les substances suivantes peuvent réduire l'effet hypoglycémiant durépaglinide: contraceptifs oraux, rifampicine, barbituriques, carbamazépine,thi­azidiques, corticostéroïdes, danazol, hormones thyroïdiennes etsympathomimé­tiques.

En cas d'administration ou de suppression de ces médicaments chez un patientprenant du répaglinide, le patient devra être surveillé avec soin afin dedétecter toute modification du contrôle glycémique.

Lorsque le répaglinide est administré avec d'autres médicaments excrétésprinci­palement par voie biliaire comme le répaglinide, une interactionpo­tentielle peut être envisagée.

Population pédiatrique

Aucune étude d’interaction n’a été réalisée chez les enfants et lesadolescents.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’y a pas d’étude sur la prise de répaglinide durant la grossesse.Le répaglinide doit être évité pendant la grossesse.

Allaitement

Il n’y a pas d’étude sur la prise de répaglinide durantl’allai­tement. Le répaglinide ne doit pas être utilisé pendantl’alla­itement.

Fertilité

Les données issues des études effectuées chez l’animal évaluant leseffets sur le développement embryo-foetal et la descendance ainsi quel’excrétion dans le lait sont décrites à la rubrique 5.3.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Répaglinide Ranbaxy n’a aucun effet direct sur l’aptitude à conduiredes véhicules et à utiliser des machines, mais peut entraîner deshypoglycémies.

Les patients doivent être informés des précautions à prendre afind’éviter toute hypoglycémie pendant la conduite de véhicules. Ceci estparticulièrement important chez les patients peu ou mal familiarisés avec lessignes précurseurs d’hypoglycémie ou sujets à de fréquents épisodeshypogly­cémiques. Dans de telles circonstances, l’aptitude à conduire desvéhicules doit être réévaluée.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables le plus fréquemment rapportés sont lesfluctuations de la glycémie, par exemple les hypoglycémies. La survenue detels effets dépend de facteurs individuels, tels que les habitudesalimen­taires, la posologie, l’exercice physique et le stress.

Liste tabulée des effets indésirables

L’expérience acquise avec le répaglinide et les autres antidiabétiques amis en évidence les effets indésirables suivants. La fréquence est définiecomme suit : fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent

(≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare(<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Affections du système immunitaire

Réactions allergiques*

Très rare

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie

Fréquent

Coma hypoglycémique et perte de connaissance hypoglycémique

Fréquence indéterminée

Affections oculaires

Anomalies de la réfraction*

Très rare

Affections cardiaques

Maladie cardiovasculaire

Rare

Affections gastro-intestinales

Douleur abdominale, diarrhée

Fréquent

Vomissements, constipation

Très rare

Nausées

Fréquence indéterminée

Affections hépatobiliaires

Fonction hépatique anormale, augmentation des enzymes hépatiques*

Très rare

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Hypersensibilité*

Fréquence indéterminée

* voir rubrique Description de certains effets indésirables ci-dessous

Description de certains effets indésirables

Réactions allergiques Réactions d'hypersensibilité généralisées (parexemple réaction anaphylactique), ou réactions immunologiques comme desvascularites.

Anomalies de la réfraction

Les fluctuations de la glycémie sont connues pour causer des troubles de lavision transitoires, au début du traitement en particulier. Ces troublesn’ont été observés que dans quelques rares cas après le début dutraitement avec le répaglinide. Lors des essais cliniques, aucun de ces casn’a jamais imposé l’interruption du traitement par le répaglinide.

Fonction hépatique anormale, augmentation des enzymes hépatiques

Des cas isolés d’augmentation des enzymes hépatiques ont été observésdurant le traitement avec le répaglinide. La plupart de ces cas étaientmodérés et transitoires et seuls quelques rares patients ont dû cesser letraitement en raison d’une augmentation des enzymes hépatiques. Dans de trèsrares cas, une dysfonction sévère hépatique a été rapportée.

Hypersensibilité

Des réactions d’hypersensibilité cutanée, de type érythème,déman­geaisons, éruptions et urticaire, peuvent survenir. Rien ne permet desuspecter une allergénicité croisée aux sulfamides hypoglycémients, à causede leur structure chimique différente.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Le répaglinide a été administré avec une augmentation hebdomadaire desdoses de 4 à 20 mg quatre fois par jour sur une période de 6 semaines.Aucun problème de sécurité ne s'est posé. Durant cette étudel'hypoglycémie était prévenue par augmentation de l'apport calorique. Unsurdosage relatif peut donc se traduire par un effet hypoglycémiant exagéréavec apparition de symptômes d'hypoglycémie (vertiges, transpiration,trem­blements, maux de tête, etc.). En cas de survenue de tels symptômes, desmesures adaptées doivent être prises pour corriger l'hypoglycémie (prise deglucides par voie orale). Les hypoglycémies plus sévères avec convulsions,perte de connaissance ou coma doivent être traitées par administratio­nintraveineuse de glucose.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmaco-thérapeutique: Médicaments utilisés dans le diabète,autres médicaments réduisant le glucose sanguin, excluant les insulines, codeATC : A10BX02

Mécanisme d’action

Le répaglinide est un nouveau sécrétagogue oral à action rapide. Lerépaglinide abaisse fortement la glycémie en stimulant la sécrétiond'insuline par le pancréas, un effet qui dépend du bon fonctionnement descellules β des îlots pancréatiques.

Le répaglinide ferme les canaux potassiques ATP-dépendants de la membranedes cellules β via une protéine cible différente des autres sécrétagogues.Les cellules β sont ainsi dépolarisées, entrainant l’ouverture des canauxcalciqu­es.L'entrée massive de calcium induit alors une sécrétion d'insulinepar les cellules β.

Effets pharmacodynamiques

Chez des patients diabétiques de type 2, la réponse insulinotrope à unrepas est survenue 30 minutes après la prise orale d'une dose de répaglinide.Ceci s'est traduit par un effet hypoglycémiant sur toute la durée du repas. Laforte concentration d'insuline n'a pas persisté au-delà de la stimulationliée au repas. Les taux plasmatiques de répaglinide ont diminué rapidement etdes faibles concentrations plasmatiques de ce médicament ont été relevées4 heures après l'administration chez les patients diabétiques de type 2.

Efficacité et sécurité clinique

Une baisse de la glycémie dépendante de la dose a été mise en évidencechez les patients diabétiques de type 2 ayant reçu des doses de répaglinidecom­prises entre 0,5 et 4 mg.

Les résultats des études cliniques ont montré que le répaglinide avaitune efficacité optimale quand il était administré avant chaque repasprincipal (administration préprandiale).

Les comprimés sont habituellement pris dans les 15 minutes précédant lerepas, mais le moment de la prise peut varier entre immédiatement avant lerepas et jusqu’à 30 minutes avant le repas.

Une étude épidémiologique a suggéré une augmentation du risque desyndrome coronarien aigu chez les patients traités par répaglinide par rapportaux patients traités par sulfamides (voir rubriques 4.4 et 4.8).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le répaglinide est rapidement absorbé par le tractus gastro-intestinal sibien que sa concentration plasmatique augmente rapidement. La concentration­plasmatique maximale est atteinte dans l'heure qui suit l'administration. Aprèsavoir atteint ce maximum, la concentration plasmatique diminue rapidement. Lapharmacocinétique du répaglinide se caractérise par une biodisponibili­téabsolue moyenne de 63 % (CV 11 %).

Aucune différence significative de la pharmacocinétique du répaglinide n'aété mise en évidence quand le répaglinide était administré 0, 15 ou30 minutes avant un repas ou chez des sujets à jeun.

Dans les essais cliniques, une importante variabilité interindividu­elle(60 %) de la concentration plasmatique du répaglinide a été observée. Lavariabilité intraindividuelle est faible à modérée (35 %) et comme laposologie du répaglinide doit être adaptée en fonction de la réponseclinique, l'efficacité n'est pas affectée par la variabilitéin­terindividuelle.

Distribution

La pharmacocinétique du répaglinide est caractérisée par un faible volumede distribution de 30 litres (en accord avec la distribution dans les liquidesintra­cellulaires). Chez l'homme, le répaglinide se lie fortement aux protéinesplas­matiques (plus de 98 %).

Élimination

Le répaglinide est éliminé en 4 à 6 heures du sang. La demi-vied’élimination plasmatique est de 1 heure environ.

Le répaglinide est presque totalement métabolisé et aucun des métabolitesne présente d'effet hypoglycémiant cliniquement significatif.

Les métabolites du répaglinide sont principalement excrétés par la bile.Une fraction très réduite (moins de 8 %) de la dose administrée apparaîtdans les urines, principalement sous forme de métabolites. Moins de 1 % dumédicament précurseur est retrouvé dans les fèces.

Groupes de patient particuliers

Le degré d'exposition au répaglinide est augmenté chez les patientsprésentant une 'insuffisance hépatique et chez les patients diabétiques detype 2 âgés. L'aire sous la courbe (± DS) après une exposition à une doseunique de 2 mg (4 mg chez les patients insuffisants hépatiques) était de31,4 ng/ml x heure (28,3) chez les volontaires sains, 304,9 ng/ml x heure(228,0) chez les patients insuffisants hépatiques et 117,9 ng/ml x heure(83,8) chez les patients âgés diabétiques de type 2. Après un traitement de5 jours par le répaglinide (2 mg x 3/jour) chez des patients présentant uneinsuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine = 20 –39 ml/min), les résultats montrent une augmentation significative de 2 foisde l'exposition (ASC) et de la demi-vie (t1/2) par rapport aux patientsprésentant une fonction rénale normale.

Population pédiatrique

Aucune donnée n’est disponible.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génoto­xicité et de cancérogénèse n'ont pas révélé de risque particulierpour l'homme.

Le répaglinide n’a pas montré d’effet tératogène lors des étudeseffectuées chez l’animale. Une embryotoxicité et un développement anormaldes membres chez les foetus et nouveaux-nés ont été observés chez des ratesexposées à de fortes doses à la fin de la gestation et durant la périoded’alla­itement. Le répaglinide a été détecté dans le lait des animaux.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, hydrogénophosphate de calcium anhydre, amidon demaïs, polacriline potassique, povidone, glycérol 85 %, stéarate demagnésium, méglumine, poloxamère 188.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 30, 60, 90, 100, 120, 270 ou 360 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

100 comprimés en flacon (Polyéthylène).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Sans objet.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES

11–15, QUAI DION BOUTON

92800 PUTEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 498 721 0 7: 10 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 498 722 7 5: 30 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 498 723 3 6: 60 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 498 725 6 5: 90 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 498 726 2 6: 100 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 498 727 9 4: 120 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 498 728 5 5: 270 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 498 729 1 6: 360 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

· 34009 498 731 6 6: 100 comprimés en flacon (Polyéthylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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