La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

REQUIP 5 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - REQUIP 5 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

REQUIP 5 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé pelliculé contient 5 mg de ropinirole (sous forme dechlorhydrate).

Excipient à effet notoire :

Chaque comprimé contient 43,7 mg de lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé bleu, de forme pentagonale biseautée gravé «SB» sur une face et«4894» sur l’autre face.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Maladie de Parkinson dans les conditions suivantes :

· Traitement de première intention en monothérapie pour différer la miseà la dopathérapie

· Association à la lévodopa en cours d'évolution de la maladie lorsquel'effet de la dopathérapie s'épuise ou devient inconstant, et qu'apparaissentdes fluctuations de l'effet thérapeutique (fluctuations de type „fin dedose“ ou effets „on-off“).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes

La posologie doit être adaptée individuellement, en fonction del'efficacité et de la tolérance.

Requip doit être administré en trois prises, de préférence au cours desrepas pour améliorer la tolérance gastro-intestinale.

Instauration du traitement

La dose initiale de ropinirole recommandée est de 0,25 mg, 3 fois par jourpendant la première semaine. La dose de ropinirole est ensuite augmentée de0,25 mg par prise, 3 fois par jour selon le schéma suivant :

Semaine

1

2

3

4

Dose de ropinirole par prise (mg)

0,25

0,5

0,75

1

Dose de ropinirole quotidienne totale (mg)

0,75

1,5

2,25

3

Poursuite du traitement

Après la phase d'instauration du traitement, la dose de ropinirole peutêtre augmentée chaque semaine de 0,5 à 1 mg par prise, 3 fois par jour(soit 1,5 à 3 mg/jour).

Une réponse thérapeutique peut être obtenue pour des doses de ropiniroleallant de 3 à 9 mg/jour. Si les symptômes ne sont pas ou plus suffisammentcon­trôlés après la phase d’instauration décrite ci-dessus, la dose deropinirole peut être progressivement augmentée jusqu'à 24 mg par jour.

Des doses quotidiennes de ropinirole supérieures à 24 mg n'ont pas étéétudiées.

Si le traitement est interrompu pendant un jour ou plus, la reprise dutraitement devra se faire selon le même schéma d’instauration de traitementdécrit plus haut.

Lorsque Requip est administré en association à la lévodopa, il estpossible de réduire progressivement la dose de lévodopa en fonction de laréponse clinique. Dans les essais cliniques, la dose de lévodopa a étéprogressivement réduite d'environ 20% chez les patients recevant du Requip enassociation. A un stade avancé de la maladie de Parkinson, chez les patientsrecevant du ropinirole en association à la lévodopa, des dyskinésies peuventapparaître au cours de la phase d'initiation de traitement par le ropinirole.Les essais cliniques ont montré qu'une réduction de la dose de lévodopa peutaméliorer les dyskinésies (voir rubrique 4.8).

Lorsque le ropinirole est utilisé en remplacement d'un autre agonistedopami­nergique, ce dernier doit être arrêté selon les recommandations qui s'yrattachent avant de commencer le traitement par le ropinirole.

Comme pour les autres agonistes dopaminergiques, il est nécessaired’arrêter progressivement le traitement par le ropinirole en réduisant lenombre de prises quotidiennes sur une période d'une semaine (voirrubrique 4.4).

Enfants et adolescents

REQUIP n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans en raisonde l’absence de données de tolérance et d’efficacité.

Sujets âgés

La clairance du ropinirole est diminuée de 15 % approximativement chez lespatients de 65 ans et plus. Bien qu'un ajustement de la dose ne soit pasnécessaire, la posologie de ropinirole doit être adaptée individuellemen­tpour une réponse clinique optimale avec une surveillance étroite de latolérance.

Insuffisants rénaux

Chez les patients ayant une insuffisance rénale légère à modérée(clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 mL/min), la clairance duropinirole n’est pas modifiée ; par conséquent, il n'est pas nécessaired'adapter la posologie.

Une étude sur l'utilisation du ropinirole chez les patients atteintsd'insuf­fisance rénale terminale (patients sous hémodialyse) a montré qu'unajustement de la dose chez ces patients est nécessaire selon la descriptionci-après : dose initiale recommandée de REQUIP est de 0,25 mg trois fois parjour. Ensuite les augmentations de doses seront basées sur la tolérance etl'efficacité. Chez les patients régulièrement hémodialysés la dose maximalerecommandée de REQUIP est de 18 mg par jour. Après l'hémodialyse des dosessupplémen­taires ne sont pas nécessaires (voir rubrique 5.2).

L'utilisation du ropinirole chez les patients présentant une insuffisancerénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min) sanshémodialyse régulière n'a pas été étudiée.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 mL/min) sans hémodialyse régulière.

· Insuffisance hépatique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Somnolence ou accès de sommeil d’apparition soudaine

Une somnolence et des accès de sommeil d’apparition soudaine ont étérapportés lors du traitement par ropinirole particulièrement chez les patientsatteints de maladie de Parkinson. Un endormissement soudain pendant lesactivités quotidiennes, dans certains cas sans prodrome, a été rapporté dansquelques cas peu fréquents. Les patients doivent être informés de lapossibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'êtreprudents lors de la conduite automobile ou l’utilisation de machines pendantle traitement avec ropinirole. Les patients ayant présenté une somnolence oudes accès de sommeil d’apparition soudaine ne doivent pas conduire devéhicules ou utiliser de machines. Une réduction des doses ou un arrêt dutraitement peut être envisagé.

Troubles psychiatriques ou psychotiques

Les patients présentant des troubles psychiatriques ou psychotiques majeursou ayant des antécédents ne doivent être traités par des agonistesdopa­minergiques que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risquesencourus.

Troubles du contrôle des impulsions

Les patients doivent être régulièrement surveillés à la recherche del’apparition de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et lessoignants doivent être informés du risque de survenue des troubles ducontrôle des impulsions comprenant le jeu pathologique, l’augmentation de lalibido, l’hypersexualité, les dépenses ou les achats compulsifs, laconsommation excessive de nourriture et les compulsions alimentaires chez lespatients traités par des agonistes dopaminergiques, dont REQUIP. Une réductionde la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent être envisagés en casde survenue de tels symptômes.

Manie

Les patients doivent être régulièrement surveillés à la recherche del’apparition de manie. Les patients et les soignants doivent être informésque les symptômes de manie peuvent apparaître avec ou sans les symptômes destroubles du contrôle des impulsions chez les patients traités par ropinirole.Une diminution de la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent êtreenvisagés en cas de survenue de tels symptômes.

Syndrome malin des neuroleptiques

Des symptômes suggérant un syndrome malin des neuroleptiques ont étérapportés lors d’un arrêt brutal de traitement dopaminergique. Enconséquence, il est recommandé de réduire progressivement le traitement (voirrubrique 4.2).

Hypotension

En raison du risque d’hypotension, une surveillance de la pressionartérielle est recommandée, en particulier lors de l’instauration dutraitement, chez les patients présentant une affection cardio-vasculairesévère (en particulier insuffisance coronarienne).

Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques (SSAD)

Des cas de SSAD ont été rapportés avec des agonistes dopaminergiques, ycompris le ropinirole (voir rubrique 4.8). Pour arrêter le traitement chez despatients atteints de la maladie de Parkinson, la dose de ropinirole doit êtrediminuée progressivement (voir rubrique 4.2). Des données limitées suggèrentque les patients présentant des troubles du contrôle des impulsions et ceuxqui reçoivent une dose journalière élevée et/ou des doses cumulativesélevées d'agonistes dopaminergiques peuvent être plus à risque dedévelopper un SSAD. Les symptômes de sevrage peuvent inclure l'apathie,l'an­xiété, la dépression, la fatigue, la sudation et la douleur et nerépondent pas à la lévodopa. Avant de diminuer progressivement et d'arrêterle ropinirole, les patients doivent être informés des symptômes de sevragepotentiels. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant ladiminution de doses et l'arrêt du traitement. En cas de symptômes de sevragesévères et/ou persistants, une ré-administration temporaire de ropinirole àla dose efficace la plus faible peut être envisagée.

Hallucinations

Les hallucinations sont des effets indésirables connus lors d’untraitement par des agonistes dopaminergiques et par la lévodopa. Les patientsdoivent être informés que des hallucinations peuvent survenir.

Excipients

Lactose

Ce médicament contient du lactose.

Les patients présentant des problèmes héréditaires rares d’intoléranceau galactose, de déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

Sodium

Chaque comprimé pelliculé de REQUIP (comprimé de 5 mg) contient moins de1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé, c'est-à-dire qu'il estessentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Il n'existe pas d’interaction pharmacocinétique entre le ropinirole et lalévodopa ou la dompéridone justifiant un ajustement de la posologie de l'un oul'autre de ces médicaments.

Les neuroleptiques et autres antagonistes dopaminergiques à action centrale,comme le sulpiride ou le métoclopramide, peuvent diminuer l’efficacité duropinirole. Par conséquent, l’association du ropinirole à ces médicamentsdoit être évitée.

Une augmentation des concentrations plasmatiques du ropinirole a étéobservée chez les patientes traitées par de fortes doses d'estrogènes. Chezles patientes recevant déjà une hormonothérapie substitutive, le traitementpar le ropinirole peut être commencé de façon habituelle. Toutefois, uneadaptation de la posologie du ropinirole pourra être nécessaire, au regard dela clinique, en cas de début ou d'arrêt de l'hormonothéra­piesubstituti­ve.

Le ropinirole est principalement métabolisé par l'isoenzyme CYP1A2 ducytochrome P450. Dans une étude pharmacocinétique (menée chez des patientsatteints de maladie de Parkinson avec du ropinirole à libération immédiate àune posologie de 2 mg, 3 fois par jour), la ciprofloxacine a augmenté la Cmaxet l'aire sous la courbe (ASC) du ropinirole, respectivement de 60 et 84%, avecun risque potentiel d'effets indésirables. Ainsi, chez les patients recevantdéjà du ropinirole, il peut être nécessaire d'ajuster la posologie duropinirole quand des médicaments inhibiteurs du CYP1A2 (tels que laciprofloxacine, l'énoxacine ou la fluvoxamine) sont introduits ouarrêtés.

Une étude d'interaction pharmacocinétique menée chez des patientsparkin­soniens, entre le ropinirole (à une posologie de 2 mg, 3 fois par jour)et la théophylline (un substrat du CYP1A2), n'a pas mis en évidence demodification de la pharmacocinétique du ropinirole ou de la théophylline.

Fumer provoque une induction du métabolisme de l’isoenzyme CYP1A2. Ainsi,lorsqu’un patient arrête ou commence à fumer pendant un traitement parropinirole, une adaptation de la posologie peut être nécessaire.

Chez les sujets recevant l'association : antagonistes de vitamine K etropinirole, des cas de déséquilibre de l’INR ont été rapportés. Uneaugmentation de la surveillance clinique et biologique (INR) est justifiée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de données sur l’utilisation du ropinirole chez les femmesenceintes. Les concentrations de ropinirole peuvent augmenter progressivemen­tpendant la grossesse (voir rubrique 5.2).

Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction(voir rubrique 5.3). Le risque potentiel dans l’espèce humaine étantinconnu, le ropinirole n’est pas recommandé pendant la grossesse à moins quele bénéfice attendu pour la patiente l’emporte sur le risque potentielencouru par le fœtus.

Allaitement

Il a été démontré que des éléments relatifs au ropinirole ont ététransférés dans le lait de la rate allaitante. Le passage du ropinirole et deses métabolites dans le lait maternel humain n’est pas connu. Un risque lorsde l’allaitement d’un enfant ne peut être exclu. Le ropinirole ne doit pasêtre utilisé chez les femmes qui allaitent car il peut inhiber lalactation.

Fertilité

Il n’existe pas de données relatives aux effets du ropinirole sur lafertilité chez l’humain. Des études de fertilité chez la rate ont montrédes effets sur l’implantation mais aucun effet n’a été identifié sur lafertilité masculine (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les patients traités par ropinirole présentant des hallucinations, unesomnolence et/ou des accès de sommeil d’apparition soudaine, doivent êtreinformés qu'ils ne doivent pas conduire de véhicules ni exercer une activitéoù une altération de leur vigilance pourrait les exposer eux-mêmes oud’autres personnes à un risque d’accident grave ou de décès (par exemplel’utili­sation de machines), jusqu'à la disparition de ces effets (voirrubrique 4.4).

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables qui ont été rapportés sont classés ci-dessouspar système organe et par fréquence. Il est précisé si ces effetsindésirables, ont été rapportés dans les essais cliniques en cas demonothérapie ou en association à la lévodopa.

Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent(≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, <1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000),indé­terminé (ne pouvant pas être estimé à partir des donnéesdisponi­bles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité.

Troubles du système immunitaire

Indéterminé : réactions d'hypersensibilité (incluant urticaire,angi­oedème, éruption cutanée, prurit).

Troubles psychiatriques

Fréquent : hallucinations.

Peu fréquent : réactions psychotiques (autres que des hallucination­s)incluant délires, illusions, paranoïa.

Indéterminé : agression*, syndrome de dysrégulation dopaminergique, manie(voir rubrique 4.4), trouble du contrôle des impulsions** (voirrubrique 4.4).

*Agression associée à des réactions psychotiques ainsi que des symptômescompulsifs

**Troubles du contrôle des impulsions : jeu pathologique (compulsion aujeu), hypersexualité, augmentation de la libido, dépenses ou achatscompulsifs, hyperphagie boulimique et compulsions alimentaires peuvent survenirchez des patients traités par des agonistes dopaminergiques, incluant REQUIP(voir rubrique 4.4).

Utilisation en association

Fréquent : confusion.

Troubles du système nerveux

Très fréquent : somnolence.

Fréquent : sensations vertigineuses et vertiges.

Peu fréquent : accès de sommeil d’apparition soudaine, somnolence diurneexcessive. Somnolence pouvant être associée peu fréquemment avec unesomnolence diurne excessive et des accès de sommeil d’apparitionsou­daine.

Utilisation en monothérapie

Très fréquent : syncope.

Utilisation en association

Très fréquent : dyskinésie. A un stade avancé de la maladie deParkinson, des dyskinésies peuvent apparaître lors de la phase d'initiation detraitement par le ropinirole. Les essais cliniques ont montré qu'une réductionde la dose de lévodopa peut améliorer les dyskinésies (voirrubrique 4.2).

Troubles vasculaires

Peu fréquent : hypotension orthostatique, hypotension, rarementsévères.

Troubles gastro-intestinaux

Très fréquent : nausées.

Fréquent : pyrosis.

Utilisation en monothérapie

Fréquent : vomissements, douleurs abdominales.

Troubles hépato-biliaires

Indéterminé : réactions hépatiques, principalement une élévation desenzymes hépatiques.

Troubles généraux

Utilisation en monothérapie

Fréquent : œdème périphérique (incluant un œdème des membresinférieurs).

Indéterminé : syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques (incluantapathie, anxiété, dépression, fatigue, sudation et douleurs).

Syndrome de sevrage aux agonistes dopaminergiques

Des effets indésirables non-moteurs peuvent apparaître lors de ladiminution de la dose ou de l’arrêt du traitement par des agonistesdopa­minergiques dont le ropinirole (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les symptômes d’un surdosage en ropinirole sont liés à son activitédopami­nergique. Ces symptômes pourront être atténués par un traitementapproprié par des antagonistes dopaminergiques, tels que les neuroleptiques oule métoclopramide.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : agoniste dopaminergique, code ATC :N04BC04.

Mécanisme d’action

Le ropinirole est un agoniste dopaminergique non ergoté des récepteursD2/D3 qui stimule les récepteurs dopaminergiques du striatum.

Le ropinirole pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladiede Parkinson par stimulation des récepteurs striataux dopaminergiques.

Le ropinirole inhibe la sécrétion de prolactine par action au niveau del'hypothalamus et de l'hypophyse.

Etude de l’effet du ropinirole sur la repolarisation cardiaque

Une étude approfondie conduite chez des volontaires sains, hommes et femmes,recevant les doses 0,5 mg, 1 mg, 2 mg et 4 mg de ropinirole comprimépelliculé (à libération immédiate) une fois par jour a montré, par rapportau placebo, une augmentation maximum de la durée de l'intervalle QT de3,46 millise­condes (meilleur estimateur de la vraie différence) à la dose de1 mg. La limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95% pour le plusgrand effet moyen était inférieure à 7,5 millisecondes. L'effet duropinirole à des doses plus élevées n'a pas été systématiquemen­tévalué.

Les données cliniques disponibles issues de l’étude sur l’intervalle QTne permettent pas d’indiquer un risque de prolongation de l’intervalle QTpour des doses de ropinirole supérieures à 4 mg/jour. Un risque deprolongation de l’intervalle QT ne peut pas être exclu car une étudejusqu’aux doses de 24 mg/jour n'a pas été menée.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La biodisponibilité du ropinirole est d'environ 50 % (36 % à 57 %).L'absorption orale du ropinirole comprimé pelliculé (à libérationimmé­diate) est rapide avec une Cmax obtenue en moyenne 1,5 heure après laprise. Un repas riche en graisse diminue l'absorption de ropinirole, commel’indique le retard du Tmax moyen de 2,6 heures et la diminution moyenne de25% de la Cmax.

Distribution

La fixation du ropinirole aux protéines plasmatiques est faible(10 – 40%).

En raison de sa forte lipophilie, le volume de distribution du ropinirole estimportant (approximativement 7 L/kg).

Biotransformation

Le ropinirole est principalement métabolisé par l’enzyme CYP1A2 ducytochrome P450 et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voieurinaire. Le métabolite principal est au moins 100 fois moins puissant que leropinirole dans les modèles animaux explorant la fonction dopaminergique.

Élimination

La demi-vie d'élimination moyenne du ropinirole de la circulationsys­témique est d'environ 6 heures. Aucun changement dans la clairance duropinirole n’est observé après une administration orale unique ourépétée. Une large variabilité inter-individuelle des paramètresphar­macocinétiques a été observée.

Insuffisants rénaux

Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée(clairance de la créatinine comprise entre 30 et 50 mL/min), aucun changementde la pharmacocinétique du ropinirole n’est observé.

La clairance du ropinirole orale est réduite d'environ 30% chez les patientsprésentant une insuffisance rénale terminale, hémodialysés régulièrement.La clairance orale des métabolites SKF-104557 et SKF-89124 est égalementréduite d'environ 80% et 60%, respectivement. Par conséquent, chez lespatients parkinsoniens, la dose maximale recommandée est limitée à 18 mg/jour (voir rubrique 4.2).

Grossesse

ll est attendu que les changements physiologiques pendant la grossesse (ycompris une diminution de l'activité du CYP1A2) entraînent une augmentation del'exposition systémique maternelle au ropinirole (voir aussirubrique 4.6).

5.3. Données de sécurité préclinique

Toxicité sur la reproduction

Des études de fertilité chez la rate ont montré des effets surl’implantation. Cela s’explique par l’effet du ropinirole à diminuer letaux de prolactine. Chez l’humain, il convient de noter que la prolactinen’est pas essentielle lors de l’implantation.

L’administration de ropinirole chez la rate gravide à des doses toxiques amontré une diminution du poids fœtal à la dose de 60 mg/kg/j (ASC moyennechez les rats approximativement 2 fois l’ASC la plus élevée à la DoseMaximale Recommandée chez les Humains (DMRH)), une augmentation de la mortfœtale à la dose de 90 mg/kg/j (approximativement 3 fois l’ASC la plusélevée à la DMRH) et des malformations des doigts à la dose de 150 mg/kg/j(ap­proximativement 5 fois l’ASC la plus élevée à la DMRH). Il n’a pasété mis en évidence d’effet tératogène chez le rat à la dose de120 mg/kg/j (approximativement 4 fois l’ASC la plus élevée à la DMRH) etaucun indice ne laisse supposer un effet durant l’organogenèse chez le lapinlorsque le ropinirole est donné seul à la dose de 20 mg/kg (9,5 fois la Cmaxmoyenne humaine à la DMRH). Cependant chez le lapin, le ropinirole à la dosede 10 mg/kg (4,8 fois la Cmax moyenne humaine à la DMRH) administré enassociation à la L-Dopa par voie orale induit une augmentation de l’incidenceet de la sévérité des malformations des doigts que lors de la prise seule deL-Dopa.

Toxicologie

Le profil toxicologique est déterminé principalement par l'activitéphar­macologique du ropinirole : modifications du comportement,hy­poprolactinémi­e, diminution de la pression artérielle et de la fréquencecardiaque, ptosis et salivation. Chez le rat albinos seulement, une rétinitedégéné­rative a été observée dans une étude à long terme et à la plusforte dose (50 mg/kg/jour), probablement liée à une surexposition à lalumière.

Génotoxicité

Aucune génotoxicité n'a été observée lors de la série habituelle detests in vitro et in vivo.

Carcinogénicité

Des études conduites durant deux ans chez la souris et le rat à des dosesallant jusqu’ à 50 mg/kg/jour n’ont pas mis en évidence d’effetcarcinogène chez la souris. Chez le rat, les seules lésions liées auropinirole ont été une hyperplasie des cellules de Leydig et des adénomestesti­culaires résultant de l'hypoprolactinémie induite par le ropinirole. Ceslésions ont été considérées comme un phénomène spécifique d’espèce etne constituent pas un risque pour l'utilisation clinique du ropinirole.

Sécurité pharmacologique

Des études in vitro ont montré que le ropinirole inhibe les canaux hERG.L'IC50 est 5 fois plus élevée que la concentration plasmatique maximumattendue pour des patients traités aux plus fortes doses recommandées(24 mg/jou­r). Voir rubrique 5.1.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, croscarmellose­sodique, stéarate de magnésium.

Pelliculage : dioxyde de titane (E 171), hypromellose, macrogol 400, laquealuminique d'indigotine (E 132), polysorbate 80 (E 433).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de lalumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes avec sécurité enfant (PVC/PE/PVdC-Aluminium/Papier) : 21 et84 comprimés pelliculés.

Plaquettes avec sécurité enfant (Aluminium-Aluminium/Papier) : 21 et84 comprimés pelliculés

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE

23 RUE FRANCOIS JACOB

92500 RUEIL-MALMAISON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 388 023 7 5 : 21 comprimés sous plaquettes avec sécuritéenfant (PVC/PE/PVdC-Aluminium/Papier)

· 34009 388 024 3 6 : 84 comprimés sous plaquettes avec sécuritéenfant (PVC/PE/PVdC-Aluminium/Papier)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Retour en haut de la page