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RIFATER, comprimé enrobé - notice patient, effets secondaires, posologie

Dostupné balení:

Notice patient - RIFATER, comprimé enrobé

Dénomination du médicament

RIFATER, comprimé enrobé

rifampicine, isoniazide, pyrazinamide

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament carelle contient des informations importantes pour vous.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votrepharmacien.

· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas àd’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leurmaladie sont identiques aux vôtres.

· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votremédecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirablequi ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que RIFATER, comprimé enrobé et dans quels cas est-ilutilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RIFATER,comprimé enrobé ?

3. Comment prendre RIFATER, comprimé enrobé ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver RIFATER, comprimé enrobé ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE RIFATER, comprimé enrobé ET DANS QUELS CAS EST-ILUTILISE ?

Classe pharmacothéra­peutique : antimycobactérien, antituberculeux –code ATC : J04AM05

Ce médicament est indiqué en association à d’autres antibiotiques dansle traitement de la tuberculose.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE RIFATER,comprimé enrobé ?

Ne prenez jamais RIFATER, comprimé enrobé dans les cas suivants :

· chez l’enfant en-dessous de 6 ans, car il peut avaler de travers ets’étouffer,

· si vous êtes allergique à la famille des rifamycines, à l’isoniazideet au pyrazinamide ou à l’un des autres composants contenus dans cemédicament, mentionnés dans la rubrique 6,

· si vous souffrez de problèmes au niveau du foie (insuffisance­hépatique), des reins (insuffisance rénale),

· si votre taux d’acide urique dans le sang est élevé(hyperuri­cémie),

· si vous êtes atteint de porphyrie (maladie héréditaire),

· si vous allez subir une intervention chirurgicale avec anesthésiegénérale,

· en association avec bictégravir, cobicistat, daclatasvir, dasabuvir,déla­manid, grazoprévir/el­basvir, les inhibiteurs de protéases boostés parritonavir, isavuconazole, lédipasvir, lurasidone, midostaurine,om­bitasvir/pari­taprévir, praziquantel, rilpivirine, sofosbuvir, velpatasvir,vo­riconazole, voxilaprévir (voir rubrique « Autres médicaments et RIFATER,comprimé enrobé »).

En cas de doute il est indispensable de demander l’avis de votre médecinou de votre pharmacien.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre RIFATER,comprimé enrobé :

· si vous avez un problème de saignement ou tendance à avoir des bleusfacilement. Ce médicament peut causer des troubles de la coagulation du sang.Dans certains cas, une supplémentation en vitamine K est nécessaire (patientavec déficit en vitamine K ou baisse de la concentration sanguine d’unfacteur de coagulation appelée prothrombine).

· si vous prenez en même temps d’autres antibiotiques de la classe descéphalosporines (incluant la céfazoline), il y a un risque de majoration destroubles de la coagulation qui peuvent mettre votre vie en danger (enparticulier à doses élevées).

Ce médicament peut entraîner la survenue d’une réaction qui provoque deséruptions cutanées, de la fièvre, une inflammation des organes internes, desanomalies hématologiques et une maladie systémique (syndromed’hy­persensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômessysté­miques appelé aussi « syndrome DRESS »). Des cas fatals ont étéobservés sous traitement antituberculeux.

Il est important de noter que des symptômes précurseurs de cesmanifestations d’hypersensibilité, comme la fièvre, une augmentation de lataille des ganglions (lymphadénopathie) ou des anomalies biologiques(au­gmentation d’une certaine catégorie de globules blancs, anomalieshépa­tiques) peuvent survenir, bien que l’éruption ne soit pas évidente.

Si de tels signes ou symptômes surviennent, il convient d’interrompre­immédiatement votre traitement avec RIFATER, comprimé enrobé et d’allerimmédi­atement consulter votre médecin.

Des cas de troubles sévères de la peau ou des muqueuses à type de rougeur,cloques, brûlures, décollement de l’épiderme pouvant s’étendre de façontrès grave à tout le corps (syndrome de Stevens-Johnson et syndrome de Lyell),ont été rapportés lors de l’utilisation de l’isoniazide, incluant des casfatals (voir rubrique 4.8). Il est impératif d’interrompre immédiatementvotre traitement et de consulter rapidement votre médecin en cas d’apparitionde l’un de ces signes.

Mises en garde spéciales

La fonction du foie doit faire l’objet d’une surveillance régulièreparti­culièrement si vous avez des antécédents de maladie hépatique.

Des hépatites sévères, pouvant parfois entraîner le décès, peuventsurvenir au cours du traitement par ce médicament et ce, même après plusieursmois de traitement.

Le risque de développer une hépatite est lié à l’âge. Si des signes etdes symptômes d’atteintes hépatiques apparaissent, tels que fatigue,faiblesse, malaises, anorexie, nausées ou vomissements, il convientd’inte­rrompre immédiatement votre traitement et de consulter immédiatementvotre médecin. La poursuite du traitement peut provoquer des atteinteshépatiques sévères.

Prévenez immédiatement votre médecin lorsque vous prenez cemédicament :

· Si vous ressentez des démangeaisons, une perte d’appétit, desnausées, des vomissements, une douleur au niveau du ventre (douleurabdomi­nale), une coloration jaune des yeux ou de la peau ou des urines foncées.Ces symptômes peuvent être liés à des problèmes graves du foie (hépatite,cho­lestase).

· Si vos symptômes de tuberculose réapparaissent ou s’aggravent (voirrubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).

Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé :

· en association avec abiratérone, apixaban, aprémilast, aprépitant,ator­vastatine, atovaquone, bédaquiline, bosentan, certains médicamentsutilisés pour fluidifier le sang tels que clopidogrel (pour les antivitaminesK, voir ci-dessous rubrique « Autres médicaments et RIFATER, comprimé enrobé» le paragraphe « Informez votre médecin si vous prenez l’un desmédicaments suivants »), carbamazépine, cyclophosphamide, cyprotérone(utilisé en contraceptif), dabigatran, disulfirame, docétaxel, dolutégravir,dro­nédarone, dutastéride, étoposide, fentanyl, finastéride, fluconazole,i­délalisib, irinotécan, itraconazole, ivacaftor, kétoconazole, macitentan,mi­ansérine, midazolam, naloxégol, névirapine, nimodipine, oestroprogesta­tifset progestatifs contraceptifs, olaparib, oxycodone, paclitaxel, posaconazole,qu­étiapine, quinine, raltégravir, ranolazine, régorafénib, rivaroxaban,ro­lapitant, sertraline, simvastatine, ténofovir alafénamide, télithromycine,ti­cagrélor, traitements utilisés pour traiter certains cancers (inhibiteursdes tyrosine kinases, vinca-alcaloïdes cytotoxiques), ulipristal,vé­murafénib, vismodégib, zidovudine (voir rubrique « Autres médicaments etRIFATER, comprimé enrobé »).

· au cours de l'allaitement (voir rubrique « Grossesse etallaitement »).

Précautions d’emploi

Utilisez ce médicament avec PRÉCAUTION en cas :

· de fonctions du foie perturbées,

· d’atteinte des nerfs des membres (neuropathie périphérique),

· d’insuffisance surrénale.

Ce médicament peut entraîner une coloration anormale (jaune, orange, rouge,brune) des dents, de l'urine, de la sueur, des crachats et des larmes ; lepatient doit en être informé. Elle peut colorer de façon permanente leslentilles de contact.

Une augmentation transitoire de bilirubine dans le sang peut être observéeen début de traitement mais ne nécessite pas son arrêt immédiat. Votremédecin pourra décider d’arrêter le traitement après des contrôlesrépétés de la bilirubine.

Les résultats de certains examens biologiques et radiologiques peuvent êtremodifiés par ce médicament : signalez votre traitement au médecin et aulaboratoire d’analyses médicales.

Ce médicament peut donner des résultats faussement positifs lors de larecherche des opiacés dans les urines.

La survenue d’hépatite est plus fréquente lors de l’administration chezles patients âgés de plus de 35 ans. Il existe d’autres facteurs augmentantla survenue d’une hépatite, incluant la consommation quotidienne d’alcool,une maladie hépatique chronique, l’administration de médicament par voieintraveineuse. Les femmes noires ou d’origine hispanique sont plus exposéesau risque d’hépatite.

En cas de doute, ne pas hésiter à demander l’avis de votre médecin ou devotre pharmacien.

Enfants

Sans objet.

Autres médicaments et RIFATER, comprimé enrobé

La rifampicine peut affecter le métabolisme d’autres médicaments et ainsidiminuer leur efficacité et/ou augmenter leur toxicité. Votre médecin pourraêtre amené à ajuster la posologie de certains de vos traitements et/ou derenforcer votre suivi pendant le traitement par rifampicine.

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris oupourriez prendre tout autre médicament.

Vous ne devez jamais prendre RIFATER, comprimé enrobé en même temps queles substances suivantes : bictégravir, cobicistat, daclatasvir, dasabuvir,déla­manid, grazoprévir/el­basvir, les inhibiteurs de protéases boostés parritonavir, isavuconazole, lédipasvir, lurasidone, midostaurine,om­bitasvir/pari­taprévir, praziquantel, rilpivirine, sofosbuvir, velpatasvir,vo­riconazole, voxilaprévir.

Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas prendre RIFATER,comprimé enrobé en même temps que abiratérone, apixaban, aprémilast,apré­pitant, atorvastatine, atovaquone, bédaquiline, bosentan, certainsmédicaments utilisés pour fluidifier le sang tels que clopidogrel (pour lesantivitamines K, voir ci-dessous, le paragraphe « Informez votre médecin sivous prenez l’un des médicaments suivants »), carbamazépine,cy­clophosphamide, cyprotérone (utilisé en contraceptif), dabigatran,di­sulfirame, docétaxel, dolutégravir, dronédarone, dutastéride, étoposide,fentanyl, finastéride, fluconazole, idélalisib, irinotécan, itraconazole,i­vacaftor, kétoconazole, macitentan, miansérine, midazolam, naloxégol,névi­rapine, nimodipine, oestroprogestatifs et progestatifs contraceptifs,o­laparib, oxycodone, paclitaxel, posaconazole, quétiapine, quinine,ralté­gravir, ranolazine, régorafénib, rivaroxaban, rolapitant, sertraline,sim­vastatine, ténofovir alafénamide, télithromycine, ticagrélor, traitementsutilisés pour traiter certains cancers (inhibiteurs des tyrosine kinases,vinca-alcaloïdes cytotoxiques), ulipristal, vémurafénib, vismodégib,zi­dovudine.

Informez votre médecin si vous prenez l’un des médicaments suivants :acide valproïque, afatinib, albendazole, aminophylline, anesthésiques volatilshalogénés, androgènes (androstanolone, noréthandrolone, testostérone),a­ripiprazole, bazédoxifène, bortézomib, buspirone, cabazitaxel,car­bamazépine, carvédilol, caspofungine, clarithromycine, clozapine,cypro­térone (utilisé en anti-androgène), déférasirox, digoxine,diso­pyramide, dolutégravir, éfavirenz, énalapril, exémestane,glu­cocorticoïdes, halopéridol, hormones thyroïdiennes, hydroxychloro­quine,immunosup­presseurs, isoniazide, ivabradine, kétoconazole, lévonorgestrel,li­nézolide, maraviroc, médicaments utilisés pour traiter l’hypertensio­nappelés antagonistes des canaux calciques (à l’exception de la nimodipine),mé­dicaments utilisés pour traiter des problèmes cardiaques appelésantiaryt­hmiques de classe IA (disopyramide, hydroquinidine, quinidine),mé­dicaments utilisés pour des problèmes de coagulation appelés antivitaminesK (warfarine, acénocoumarol, fluindione), metformine, métoprolol, méthadone,métro­nidazole, minéralocorti­coïdes, montélukast, morphine, nintédanib,pé­rampanel, phénytoïnes, pioglitazone, progestatifs non contraceptifs,pro­pafénone, propranolol, pyrazinamide, rifampicine, staduvine, tamoxifène,ter­binafine, théophylline, tiagabine, valpromide, vitamine D, zolpidem,zopiclone,

Il faut signaler systématiquement tout autre traitement en cours à votremédecin ou à votre pharmacien.

RIFATER, comprimé enrobé avec des aliments et boissons

Sans objet.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ouplanifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avantde prendre ce médicament.

Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils devotre médecin. Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant letraitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessitéde le poursuivre.

La rifampicine et l’isoniazide passent dans le lait maternel. Parconséquent, une suspension de l’allaitement doit être envisagée.

Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendretout médicament.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Sans objet.

RIFATER, comprimé enrobé contient du saccharose et du sodium

· Si votre médecin vous a informé d'une intolérance à certains sucres,contactez-le avant de prendre ce médicament.

· L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patientsprésentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladieshéré­ditaires rares).

· Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

3. COMMENT PRENDRE RIFATER, comprimé enrobé ?

Posologie

La forme comprimé est réservée à l’adulte et à l’enfant à partir de6 ans.

Se conformer strictement à l’ordonnance de votre médecin.

Mode d’administration

Voie orale.

Fréquence d’administration

Les comprimés doivent être pris de préférence à jeun, au moins ½ heureavant un repas.

Durée du traitement

Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement auxdoses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l’auraconseillé.

La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas quevous êtes complètement guéri. L’éventuelle impression de fatigue n’estpas due au traitement antibiotique mais à l’infection elle-même. Le fait deréduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impressionet retarderait votre guérison.

Si vous avez pris plus de RIFATER, comprimé enrobé que vousn’auriez dû

Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

Si vous oubliez de prendre RIFATER, comprimé enrobé

Sans objet.

Si vous arrêtez de prendre RIFATER, comprimé enrobé

Sans objet.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effetsindésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez toutle monde.

Par convention, la fréquence des effets indésirables est classée commesuit :

Très fréquent :

atteinte de plus de 1 patient traité sur 10

Fréquent :

atteinte de 1 à 10 patients traités sur 100

Peu fréquent :

atteinte de 1 à 10 patients traités sur 1000

Rare :

atteinte de 1 à 10 patients traités sur 10000

Très rare :

atteinte de moins d'un patient traité sur 10000

Fréquence indéterminée

(ne pouvant être estimée au vu des données disponibles) :

Très fréquent :

· Fièvre, frissons.

Fréquent :

· Maux de tête, étourdissements.

· Diminution des plaquettes dans le sang (thrombocytopénie), associée ounon à l’apparition de purpura sur la peau (« bleus » ou petites tachesrouges sur la peau), qui nécessite l'interruption du traitement.

· Nausées, vomissements.

· Augmentation de certains éléments sanguins (bilirubine,hy­perbilirubiné­mie), enzymes hépatiques : aminotransférase aspartate (ASAT)et aminotransférase alanine (ALAT)).

· Réaction paradoxale : les symptômes de la tuberculose peuventréapparaitre ou de nouveaux symptômes peuvent survenir après uneamélioration initiale pendant le traitement. Ces réactions paradoxales ontété observées dès 2 semaines et jusqu’à 18 mois après le début dutraitement antituberculeux. Les réactions paradoxales sont en généralassociées à de la fièvre, un gonflement des ganglions lymphatiques(lym­phadénite), un essoufflement et une toux. Les patients ayant une réactionparadoxale peuvent aussi présenter des maux de tête, une perte d’appétit etune perte de poids.

Peu fréquent :

· Diminution des globules blancs dans le sang (leucopénie).

· Diarrhée.

Fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée au vu des donnéesdisponi­bles) :

· Augmentation du volume des seins.

· Maladie de l’intestin se traduisant notamment par des diarrhées etdouleurs abdominales (colite pseudomembraneuse).

· Douleurs abdominales, ballonnements (météorisme).

· Jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, ou urines plus foncées etselles plus pâles, fatigue, faiblesse, malaise, perte d’appétit, nausées ouvomissements provoqués par des problèmes de foie (atteinte hépatique ouhépatite, cholestase) pouvant être sévères et parfois entraînerle décès.

· Syndrome grippal.

· Formation de petits caillots dans les vaisseaux sanguins dans toutl’organisme pouvant entrainer le décès (coagulation intravasculai­redisséminée).

· Quantité insuffisante ou excessive de certains éléments du sang(éosinophilie, agranulocytose, anémie hémolytique).

· Saignements sévères.

· Trouble de la coagulation du sang.

· Risque d’insuffisance de la sécrétion de la glande surrénale,insuf­fisance surrénale.

· Atteinte des reins, défaillance de la fonction rénale.

· Perte de l’appétit.

· Troubles psychiatriques ou psychiques.

· Des hémorragies cérébrales et même des décès ont été rapportéslors de la poursuite ou de la reprise du traitement par la rifampicine aprèsl’apparition d’un purpura (« bleus » ou petites taches rouges surla peau).

· Coloration anormale (jaune, orange, rouge, brune) des dents, des urines,de la sueur des crachats, des larmes. Ce médicament peut colorer de façonirréversible les lentilles de contact.

· Chute de la pression artérielle pouvant mettre en jeu le pronostic vital(choc), rougeur du visage et du cou (bouffées vasomotrices), inflammation desvaisseaux sanguins (vascularite).

· Troubles et difficultés respiratoires (dyspnée), respirationsif­flante.

· De graves lésions à type de décollement de la peau pouvant s’étendreà tout le corps (nécrolyse épidermique toxique ou syndrome de Lyell, syndromede Stevens Johnson), éruption cutanée bulleuse (pemphigoïde).

· Réactions au médicament : éruption cutanée, fièvre, atteinte del'état général, augmentation de la taille des ganglions, trouble dufonctionnement du foie, quantité excessive de certains globules blancs(éosinop­hiles) dans le sang. Si de tels signes ou symptômes surviennent, ilconvient d’interrompre immédiatement votre traitement et d’allerimmédi­atement consulter votre médecin

· Réaction allergique se traduisant notamment par un gonflement du visageet du cou (œdème de Quincke), des difficultés respiratoires, une urticaire,un choc anaphylactique (chute de la pression artérielle pouvant mettre en jeule pronostic vital), éruption cutanée, rougeurs, démangeaisons, dermatitealler­gique.

· Faiblesse musculaire, atteinte du muscle (myopathie), douleurs desmuscles, des articulations et des os.

· Hémorragie du fœtus ou de la mère pendant la grossesse ou lors del’accouchement (hémorragie post-partum, hémorragie foeto maternelle).

· Perturbation du cycle menstruel.

· Maladie du sang (porphyrie).

· Infiltration de liquide dans certains tissus (œdème).

· Diminution de la pression artérielle.

· Inflammation du pancréas, qui provoque une forte douleur dans l’abdomenet dans le dos (pancréatite).

· Neurotoxicité : perte de sensibilité au niveau des extrémités,in­somnie, excitation, convulsion.

· Augmentation du taux d'acide urique dans le sang.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votremédecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirablequi ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarerles effets indésirables directement via le système national de déclaration :Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantaged’in­formations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER RIFATER, comprimé enrobé ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée surl’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernierjour de ce mois.

Ce médicament doit être conservé à une température inférieure ou égaleà 25°C.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les orduresménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments quevous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protégerl’envi­ronnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient RIFATER, comprimé enrobé

· Les substances actives sont :

Rifampicine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.......120,0 mg

Isoniazide...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........50,0 mg

Pyrazinamide.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......300,0 mg

Pour un comprimé enrobé.

· Les autres composants sont :

Carmellose sodique, stéarate de calcium, laurylsulfate de sodium, gommearabique, carbonate de magnésium léger, dioxyde de titane (E 171), kaolin,talc, saccharose, povidone, silice colloïdale anhydre, oxyde d’aluminiumhydraté, oxyde de fer rouge (E 172).

Qu’est-ce que RIFATER, comprimé enrobé et contenu de l’emballageex­térieur

Ce médicament se présente sous forme de comprimé enrobé.

Boîte de 60.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

SANOFI-AVENTIS FRANCE

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Fabricant

SANOFI S.r.l.

VIA VALCANELLO, 4

03012 ANAGNI (FR)

ITALIE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace EconomiqueEuropéen

Sans objet.

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le siteInternet de l’ANSM (France).

CONSEIL D’EDUCATION SANITAIRE :

QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues auxbactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parcequ’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgrél’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rendcertains traitements antibiotiques inactifs.

La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié desantibiotiques.

Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et doncde retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vousne respectez pas :

· la dose à prendre,

· les moments de prise,

· et la durée de traitement.

En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

1) N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’aprescrit.

2) Respectez strictement votre ordonnance.

3) Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même sivous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

4) Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’estpeut-être pas adapté à sa maladie.

5) Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutesles boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de cemédicament.

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