Résumé des caractéristiques - RISPERIDONE EVOLUGEN 1 mg, comprimé pelliculé sécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
RISPERIDONE EVOLUGEN 1 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Rispéridone......................................................................................................................................1 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé blanc, ovale, biconvexe, pelliculé sécable gravé T1.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
RISPERIDONE EVOLUGEN est indiqué dans le traitement de laschizophrénie.
RISPERIDONE EVOLUGEN est indiqué dans le traitement des épisodes maniaquesmodérés à sévères associés aux troubles bipolaires.
RISPERIDONE EVOLUGEN est indiqué dans le traitement de courte durée(jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante chez les patientsprésentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère ne répondant pas auxapproches non-pharmacologiques et lorsqu'il existe un risque de préjudice pourle patient lui-même ou les autres.
RISPERIDONE EVOLUGEN est indiqué dans le traitement symptomatique de courtedurée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante dans le trouble desconduites chez les enfants à partir de 5 ans et les adolescents présentant unfonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mentaldiagnostiqués conformément aux critères du DSM-IV, chez lesquels lasévérité des comportements agressifs ou d'autres comportements perturbateursnécessitent un traitement pharmacologique. Le traitement pharmacologique doitfaire partie intégrante d'un programme de traitement plus large, incluant desmesures psychosociales et éducatives. Il est recommandé que la rispéridonesoit prescrite par un spécialiste en neurologie de l'enfant et en psychiatriede l'enfant et de l'adolescent ou un médecin très familier du traitement dutrouble des conduites de l'enfant et de l'adolescent.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieSchizophrénie
Adultes
RISPERIDONE EVOLUGEN peut être administré en une ou deux prisespar jour.
Les patients doivent débuter le traitement par 2 mg/jour de rispéridone.La posologie peut être augmentée à 4 mg le 2ème jour. La posologie seraensuite maintenue inchangée, ou adaptée individuellement, si nécessaire. Lamajorité des patients bénéficient de posologies journalières comprises entre4 et 6 mg. Chez certains patients, une titration plus lente et une doseinitiale et d'entretien plus faibles peuvent s'avérer nécessaires.
Les posologies de plus de 10 mg/jour n'ont pas montré d'efficacitésupérieure aux posologies plus faibles et peuvent entraîner une augmentationde l'incidence des symptômes extrapyramidaux. La sécurité d'emploi deposologies supérieures à 16 mg/jour n'a pas été évaluée, et elles ne sontdonc pas recommandées.
Patients âgés
Une posologie initiale de 0,5 mg deux fois par jour est recommandée. Cetteposologie devra être adaptée individuellement par paliers journaliers de0,5 mg deux fois par jour jusqu'à une posologie de 1 à 2 mg deux foispar jour.
Population pédiatrique
L'utilisation de la rispéridone n'est pas recommandée chez les enfants demoins de 18 ans présentant une schizophrénie en l'absence de donnéesd'efficacité.
Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
Adultes
RISPERIDONE EVOLUGEN doit être administré une fois par jour, en débutantpar 2 mg de rispéridone. Si nécessaire, les adaptations posologiques seferont par paliers de 1 mg par jour en respectant un délai minimum de24 heures entre chaque palier de dose. La rispéridone peut être administréeà doses flexibles comprises entre 1 et 6 mg par jour afin d'optimiser leniveau d'efficacité et de tolérance de chaque patient. Des doses journalièressupérieures à 6 mg de rispéridone n'ont pas été étudiées chez despatients présentant des épisodes maniaques
Comme pour tout traitement symptomatique, la poursuite de RISPERIDONEEVOLUGEN doit faire l'objet d'une ré-évaluation et être justifiée àintervalles réguliers.
Patients âgés
Une dose initiale de 0,5 mg deux fois par jour est recommandée. Cetteposologie peut être adaptée individuellement par paliers de 0,5 mg deux foispar jour jusqu'à une posologie 1 à 2 mg deux fois par jour. L'expérienceétant limitée chez le sujet âgé, la prudence est nécessaire.
Population pédiatrique
L'utilisation de la rispéridone n'est pas recommandée chez les enfants demoins de 18 ans présentant des épisodes maniaques des troubles bipolaires enl'absence de données d'efficacité.
Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimermodérée à sévère
Une posologie initiale de 0,25 mg deux fois par jour est recommandée. Laposologie peut être adaptée individuellement par paliers de 0,25 mg deux foispar jour, en respectant un délai minimum de deux jours, si nécessaire. Laposologie optimale est de 0,5 mg deux fois par jour pour la majorité despatients. Toutefois, certains patients peuvent bénéficier de posologies allantjusqu'à 1 mg deux fois par jour
RISPERIDONE EVOLUGEN ne doit pas être utilisé pendant plus de 6 semaineschez les patients Alzheimer présentant une agressivité persistante. Au coursdu traitement, les patients doivent faire l'objet d'une ré-évaluationfréquente et régulière, et la nécessité de poursuivre le traitement doitêtre ré-évaluée.
Trouble des conduites
Enfants et adolescents de 5 à 18 ans
Pour les sujets ≥ 50 kg, une posologie initiale de 0,5 mg une fois parjour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie sera adaptéeindividuellement par paliers de 0,5 mg une fois par jour, au maximum tous lesdeux jours. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 1 mgune fois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,5 mgune fois par jour peut suffire, d'autres patients peuvent nécessiter uneposologie de 1,5 mg une fois par jour
Pour les patients < 50 kg, une posologie initiale de 0,25 mg une foispar jour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie sera adaptéeindividuellement par paliers de 0,25 mg une fois par jour, au maximum tous lesdeux jours. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 0,5 mgune fois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,25 mgune fois par jour peut suffire, d'autres patients peuvent nécessiter uneposologie de 0,75 mg une fois par jour.
Comme pour tout traitement symptomatique, la poursuite du traitement parRISPERIDONE EVOLUGEN doit faire l'objet d'une ré-évaluation et êtrejustifiée à intervalles réguliers.
RISPERIDONE EVOLUGEN n'est pas recommandé chez les enfants de moins de5 ans, car il n'existe pas de données disponibles chez les enfants de moins de5 ans dans ces troubles.
Insuffisance rénale et insuffisance hépatique
Les patients insuffisants rénaux ont une capacité moindre à éliminer lafraction antipsychotique active que les adultes avec une fonction rénalenormale. Les patients insuffisants hépatiques présentent une augmentation desconcentrations plasmatiques de la fraction libre de la rispéridone.
Indépendamment de l'indication, les posologies initiales et d'entretiendoivent être divisées par deux, et l'augmentation posologique des doses doitêtre plus lente chez les patients insuffisants rénaux ou insuffisantshépatiques.
RISPERIDONE EVOLUGEN sera utilisé avec précaution chez ces groupes depatients.
Mode d’administration
RISPERIDONE EVOLUGEN est destiné à l'administration orale. La nourriture nemodifie pas l'absorption de RISPERIDONE EVOLUGEN.
Lors de l'arrêt du traitement, une diminution progressive de la posologieest recommandée. Des symptômes aigus de sevrage, incluant nausée,vomissement, sudation, et insomnie ont été très rarement décrits lors del'arrêt brutal de doses élevées de médicaments antipsychotiques (voirrubrique 4.8). La résurgence des symptômes psychotiques peut égalementsurvenir, et la survenue de mouvements anormaux involontaires (tels queakathisie, dystonie et dyskinésie) a également été rapportée.
Relais d'un traitement par d'autres antipsychotiques
En cas de nécessité clinique, une diminution progressive du traitementantérieur est recommandée pendant l'initiation du traitement par RISPERIDONEEVOLUGEN. De même, lorsque la substitution d'un traitement antipsychotique parvoie parentérale à action prolongée s'avère nécessaire, le traitement parRISPERIDONE EVOLUGEN sera mis en place le jour prévu pour la prochaineinjection. La nécessité de poursuivre les correcteurs anti-Parkinsoniens seraré-évaluée à intervalles réguliers.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Patient âgé dément
RISPERIDONE EVOLUGEN n'est pas autorisé dans le traitement des troublescomportementaux liés à la démence.
Augmentation de la mortalité chez les personnes âgées démentes
Dans une méta-analyse de 17 essais contrôlés réalisés avec desantipsychotiques atypiques, dont la rispéridone, des patients âgés démentstraités par des antipsychotiques atypiques ont présenté une augmentation dela mortalité comparativement au placebo. Dans des essais contrôlés versusplacebo réalisés avec la rispéridone dans cette population, l'incidence de lamortalité était de 4,0 % pour les patients traités par rispéridonecomparée à 3,1 % pour les patients traités par placebo. L'odd ratio(Intervalle de confiance exact à 95 %) était de 1,21 (0,7; 2,1). L'âge moyen(extrêmes) des patients décédés était de 86 ans (extrêmes 67–100 ans).Les données de deux études observationnelles conduites à grande échelle ontégalement montré que les personnes âgées démentes traitées par desantipsychotiques conventionnels présentaient un risque de mortalitélégèrement augmenté comparativement à celles non traitées. Il n'existe pasde données suffisantes pour donner une estimation sûre de l'ampleur précisede ce risque. La cause de l'augmentation de ce risque n'est pas connue.L'imputabilité de ces résultats d'augmentation de la mortalité dans lesétudes observationnelles au médicament antipsychotique plutôt qu'àcertaine(s) caractéristique(s) des patients n'est pas claire.
Utilisation concomitante avec le furosémide
Dans les essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridonechez des patients âgés déments, une incidence plus élevée de la mortalitéa été observée chez les patients traités par furosémide plus rispéridone(7,3 %; âge moyen 89 ans, extrêmes 75–97 ans) comparativement aux patientstraités par la rispéridone seule (3,1 %; âge moyen 84 ans, extrêmes70–96 ans) ou le furosémide seul (4,1 %; âge moyen 80 ans, extrêmes67–90 ans). L'augmentation de la mortalité chez les patients traités parfurosémide plus rispéridone a été observée dans deux des quatre essaiscliniques. L'utilisation concomitante de rispéridone avec d'autres diurétiques(principalement des diurétiques thiazidiques administrés à faible dose) n'apas été associée à des observations similaires.
Aucun mécanisme physiopathologique n'a été identifié pour expliquer ceteffet, et aucun motif cohérent de décès n'a été observé. Toutefois, laprudence est nécessaire et le rapport risque/bénéfice de cette association oud'un traitement concomitant par d'autres diurétiques puissants doit être prisen compte préalablement à toute décision d'utilisation.
Il n'a pas été observé d'augmentation de la mortalité chez les patientsprenant d'autres diurétiques comme traitement concomitant à la rispéridone.Indépendamment du traitement, la déshydratation est un facteur de risque demortalité et doit donc être soigneusement évitée chez les patients âgésdéments.
Evènements indésirables cérébrovasculaires
Dans des essais cliniques randomisés, contrôlés versus placebo chez lespatients déments traités par certains antipsychotiques atypiques, un risque desurvenue d'évènements indésirables cérébrovasculaires environ 3 foissupérieur a été observé. L'analyse des données poolées de six essaiscontrôlés versus placebo menés avec la rispéridone principalement chez despatients âgés (> 65 ans) déments montre que les accidentscérébrovasculaires (graves et non graves, combinés) sont survenus chez 3,3 %(33/1009) des patients traités par la rispéridone et chez 1,2 % (8/712) despatients traités par placebo.
L'odd ratio (intervalle de confiance exact à 95 %) était de 2,96 (1,34;7,50). Le mécanisme de cette augmentation de risque n'est pas connu. Uneaugmentation du risque ne peut être exclue pour d'autres antipsychotiques oud'autres populations de patients. RISPERIDONE EVOLUGEN doit être utilisé avecprudence chez les patients présentant des facteurs de risques d'accidentvasculaire cérébral.
Le risque d'évènements indésirables cérébrovasculaires étaitsignificativement plus élevé chez les patients présentant une démence detype mixte ou vasculaire comparé aux patients présentant une maladied'Alzheimer. En conséquence, les patients présentant d'autres types dedémence que la maladie d'Alzheimer ne doivent pas être traités par larispéridone.
Il est recommandé aux prescripteurs d'évaluer les risques et lesbénéfices de l'administration de RISPERIDONE EVOLUGEN chez les patients âgésdéments, en prenant en compte les facteurs de risque prédictifs de survenued'accident vasculaire cérébral pour chaque patient. Les patients et personnelssoignants doivent être avertis de la nécessité de rapporter immédiatementles signes et symptômes d'accident cérébrovasculaire potentiel tels quefaiblesse ou insensibilité soudaines au niveau du visage, des bras ou desjambes, ainsi que la survenue de troubles de l'élocution ou de la vision.Toutes les options thérapeutiques doivent être envisagées sans délai, dontl'arrêt du traitement par la rispéridone.
RISPERIDONE EVOLUGEN doit être utilisé uniquement à court terme dansl'agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimermodérée à sévère en complément des mesures non-pharmacologiques qui ontmontré un effet limité ou une inefficacité ou en cas de risque potentiel depréjudice pour le patient lui-même ou pour les autres.
Les patients doivent faire l'objet d'une ré-évaluation régulière, et lanécessité de la poursuite du traitement doit être ré-évaluée.
Hypotension orthostatique
En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, unehypotension (orthostatique) peut survenir, principalement durant la périoded'instauration progressive du traitement. Une hypotension cliniquementsignificative a été observée après commercialisation lors de l'utilisationconcomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur. RISPERIDONEEVOLUGEN doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant desrisques cardiovasculaires connus (par exemple, insuffisance cardiaque, infarctusdu myocarde, anomalies de la conduction, déshydratation, hypovolémie oumaladie cérébrovasculaire), et la posologie doit être progressivementaugmentée comme recommandé (voir rubrique 4.2). Une diminution de la posologiedoit être envisagée en cas de survenue d'une hypotension.
Dyskinésie tardive/Symptômes extrapyramidaux (DT/SEP)
Les médicaments qui possèdent des propriétés antagonistes dopaminergiquesont été associés à l'induction de dyskinésie tardive caractérisée par desmouvements rythmiques involontaires, prédominant au niveau de la langue et/oudu visage. La survenue de symptômes extrapyramidaux est un facteur de risque dedyskinésie tardive. Si les signes et symptômes d'une dyskinésie tardiveapparaissent, l'arrêt de tous les antipsychotiques doit être envisagé
Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)
Le Syndrome Malin des Neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, unerigidité musculaire, une instabilité du système nerveux autonome, unealtération de la conscience et une élévation des taux sériques de créatinephosphokinase a été rapporté avec les antipsychotiques. Des signes cliniquessupplémentaires peuvent inclure une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et uneinsuffisance rénale aiguë. En cas de survenue de ce syndrome, tous lesantipsychotiques, dont RISPERIDONE EVOLUGEN, doivent être arrêtés.
Maladie de Parkinson et démence à corps de Lewy
Les prescripteurs doivent évaluer le rapport risque/bénéfice lors de laprescription d'antipsychotiques, dont RISPERIDONE EVOLUGEN, chez des patientsprésentant une Maladie de Parkinson ou une Démence à Corps de Lewy. LaMaladie de Parkinson peut s'aggraver sous rispéridone.
Ces deux groupes de patients peuvent présenter une augmentation du risque desurvenue d'un Syndrome Malin des Neuroleptiques ainsi qu'une sensibilité accrueaux médicaments antipsychotiques; ces patients étaient exclus des essaiscliniques. Les symptômes de cette sensibilité accrue peuvent inclure uneconfusion, une somnolence, une instabilité posturale avec chutes fréquentes,en plus des symptômes extrapyramidaux.
Hyperglycémie et diabète
Hyperglycémie, diabète et exacerbation d'un diabète préexistant ont étérapportés au cours du traitement par la rispéridone. Dans certains cas, uneprise de poids antérieure a été rapportée, ce qui peut être un facteurprédisposant. L'association à une acidocétose a été très rarementrapportée et l'association à un coma diabétique rarement rapportée. Unesurveillance clinique adéquate est recommandée conformément auxrecommandations relatives aux antipsychotiques. Les symptômes d'hyperglycémie(tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être recherchéschez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris RISPERIDONEEVOLUGEN. Une surveillance régulière doit être effectuée afin de détecterune aggravation de la glycémie chez les patients diabétiques.
Prise de poids
Une prise de poids cliniquement significative a été rapportée avecl'utilisation de la rispéridone. Le poids doit être contrôlérégulièrement.
Hyperprolactinémie
Les études sur cultures de tissus suggèrent que la croissance cellulairedans les tumeurs du sein chez l'Homme peut être stimulée par la prolactine.Bien qu'une association claire avec l'administration d'antipsychotiques n'aitpas été établie à ce jour dans les études cliniques et épidémiologiques,la prudence est recommandée chez les patients présentant des antécédentsmédicaux significatifs. RISPERIDONE EVOLUGEN doit être utilisé avec prudencechez les patients présentant des antécédents d'hyperprolactinémie et chezles patients présentant des tumeurs potentiellementprolactine-dépendantes.
Allongement de l'intervalle QT
Un allongement de l'intervalle QT a été très rarement rapporté aprèscommercialisation. Comme avec d'autres antipsychotiques, la prudence estnécessaire lorsque la rispéridone est prescrite à des patients présentantune maladie cardiovasculaire connue, des antécédents familiaux d'allongementde l'intervalle QT, une bradycardie, ou des troubles électrolytiques(hypokaliémie, hypomagnésémie), car ils peuvent augmenter le risque d'effetsarythmogènes, ainsi qu'en cas d'utilisation concomitante de médicaments connuspour allonger l'intervalle QT.
Convulsions
RISPERIDONE EVOLUGEN doit être utilisé avec prudence chez les patientsprésentant des antécédents de convulsions ou d'autres situations cliniquespouvant potentiellement abaisser le seuil épileptogène.
Priapisme
Un priapisme peut survenir au cours du traitement par RISPERIDONE EVOLUGEN dufait de ses propriétés alpha-adrénergiques bloquantes.
Régulation de la température corporelle
Une altération de la capacité corporelle à diminuer la températurecorporelle centrale a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques.La prudence est recommandée en cas de prescription de RISPERIDONE EVOLUGEN àdes patients susceptibles d'être exposés à certaines situations pouvantcontribuer à une augmentation de la température corporelle centrale, parexemple exercice physique intense, exposition à une température extrême,traitement concomitant par des médicaments ayant une activitéanticholinergique ou tendance à la déshydratation.
Thromboembolie veineuse
Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec lesantipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentantsouvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentielde TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par RISPERIDONEEVOLUGEN et des mesures préventives doivent être mises en œuvre.
Enfants et adolescents
Avant de prescrire de la rispéridone à un enfant ou à un adolescentprésentant des troubles des conduites, une évaluation complète des causesphysiques et sociales du comportement agressif telles que douleur oustimulations environnementales inappropriées est nécessaire.
Les effets sédatifs de la rispéridone doivent faire l'objet d'un suivirapproché dans cette population du fait des conséquences potentielles de lasédation sur les capacités d'apprentissage des enfants et des adolescents. Unemodification de l'horaire d'administration de la rispéridone peut améliorerl'impact de la sédation sur les facultés attentionnelles des enfants et desadolescents.
La rispéridone a été associée à des augmentations moyennes du poids etde l'index de masse corporelle (IMC). Les modifications de la taille au coursdes études d'extension au long terme en ouvert étaient dans les limitesnormales attendues en fonction de l'âge. Les effets d'un traitement au longterme par la rispéridone sur la maturation sexuelle et le poids n'ont pas étéadéquatement étudiés.
Du fait des effets potentiels d'une hyperprolactinémie prolongée sur lacroissance et la maturation sexuelle chez les enfants et les adolescents, uneévaluation régulière des fonctions endocriniennes doit être envisagée,incluant une évaluation de la taille, du poids, de la maturation sexuelle, unsuivi du cycle menstruel, et des autres effets potentiels liés à laprolactine.
Au cours du traitement par la rispéridone, une évaluation régulière dessymptômes extrapyramidaux et d'autres troubles de la motricité doit égalementêtre réalisée.
Pour les recommandations posologiques spécifiques aux enfants et auxadolescents, se reporter à la rubrique 4.2.
Excipients
Les comprimés pelliculés contiennent du lactose. Les patients présentantdes problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, un déficit enlactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose nedoivent pas prendre ce médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Comme pour tout autre antipsychotique, la prudence est recommandée lorsquela rispéridone est prescrite de façon concomitante avec des médicamentsconnus pour allonger l'intervalle QT, par exemple les antiarythmiques de ClasseIa (par exemple, quinidine, disopyramide, procaïnamide), les antiarythmiques deClasse III (par exemple, amiodarone, sotalol), les antidépresseurs tricycliques(amitriptyline), les antidépresseurs tétracycliques (maprotiline), certainsantihistaminiques, d'autres antipsychotiques, certains antipaludéens (chiniceet méfloquine), et certains médicaments entraînant des troublesélectrolytiques. Cette liste est indicative et non exhaustive.
Effet de RISPERIDONE EVOLUGEN sur d'autres médicamentsLa rispéridone doit être administrée avec prudence en association avecd'autres médicaments agissant au niveau central en particulier l'alcool, lesopiacés, les antihistaminiques et les benzodiazépines du fait d'uneaugmentation du risque d'effet sédatif.
RISPERIDONE EVOLUGEN peut antagoniser l'effet de la lévodopa et d'autresagonistes dopaminergiques. Si l'utilisation concomitante est néanmoinsnécessaire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, ladose minimale efficace de chaque traitement doit être prescrite.
Une hypotension cliniquement significative a été observée aprèscommercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'untraitement anti-hypertenseur.
La rispéridone n'a pas montré d'effets cliniquement significatifs sur lapharmacocinétique du lithium, du valproate, de la digoxine ou dutopiramate.
Effets potentiels d'autres médicaments sur RISPERIDONE EVOLUGENUne diminution des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotiqueactive de la rispéridone a été observée avec la carbamazépine. Des effetssimilaires peuvent être observés par exemple avec la rifampicine, laphénytoïne et le phénobarbital qui sont aussi des inducteurs du CYP 3A4 et dela P-glycoprotéine (P-gp). Lorsque la carbamazépine ou d'autres inducteurs duCYP 3A4 hépatique/P-glycoprotéine sont instaurés ou arrêtés, leprescripteur doit ré-évaluer la posologie de RISPERIDONE EVOLUGEN.
La fluoxétine et la paroxétine, inhibiteurs du CYP 2D6, augmentent lesconcentrations plasmatiques de rispéridone, mais à un moindre degré celles dela fraction antipsychotique active. D'autres inhibiteurs du CYP 2D6, tels que laquinidine ou l'halopéridol, peuvent modifier les concentrations plasmatiques dela rispéridone de la même façon. Lorsque l'administration concomitante defluoxétine ou de paroxétine est instaurée ou arrêtée, le prescripteur doitré-évaluer la posologie de RISPERIDONE EVOLUGEN.
Le vérapamil, un inhibiteur du CYP 3A4 et de la P-gp, augmente lesconcentrations plasmatiques de rispéridone.
La galantamine et le donépézil ne montrent pas d'effet cliniquementsignificatif sur la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fractionantipsychotique active.
Les phénothiazines, les antidépresseurs tricycliques, et certainsbéta-bloquants peuvent augmenter les concentrations plasmatiques derispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.L'amitriptyline ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone ou de lafraction antipsychotique active. La cimétidine et la ranitidine augmentent labiodisponibilité de la rispéridone, mais seulement de façon marginale cellede la fraction antipsychotique active. L'érythromycine, un inhibiteur du CYP3A4, ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fractionantipsychotique active.
L'utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple,méthylphénidate) avec RISPERIDONE EVOLUGEN chez des enfants et des adolescentsne modifie pas la pharmacocinétique et l'efficacité de RISPERIDONEEVOLUGEN.
Voir rubrique 4.4 concernant l'augmentation de la mortalité chez le patientâgé dément traité de façon concomitante par le furosémide
L'utilisation concomitante de la rispéridone orale avec la palipéridonen'est pas recommandée car la palipéridone est le métabolite actif de larispéridone et l'association des deux peut entraîner une augmentation de lafraction antipsychotique active.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n'existe pas de données adéquates sur l'utilisation de la rispéridonechez la femme enceinte. Dans les données après commercialisation, dessymptômes extrapyramidaux réversibles ont été observés chez le nouveau-néaprès administration de rispéridone au cours du dernier trimestre de lagrossesse.
En conséquence, les nouveau-nés doivent faire l'objet d'un suivi attentif.La rispéridone n'a pas montré d'effet tératogène au cours des étudesréalisées chez l'animal mais d'autres types de toxicité sur la reproductionont été observés (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel pour l'espècehumaine est inconnu. En conséquence, RISPERIDONE EVOLUGEN ne doit pas êtreutilisé au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité manifeste. Lorsquel'arrêt est nécessaire au cours de la grossesse, il ne doit pas êtreréalisé de façon soudaine.
AllaitementAu cours des études chez l'animale, la rispéridone et la9-hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait. Il a été démontré quela rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont également excrétées dans lelait maternel en faibles quantités. Il n'y a pas de données disponibles surles effets indésirables chez le nourrisson allaité. En conséquence, lesavantages de l'allaitement doivent être évalués au regard des risquespotentiels pour l'enfant.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
RISPERIDONE EVOLUGEN peut avoir une influence mineure ou modérée surl'aptitude à conduire et à utiliser des machines due à des effets potentielssur le système nerveux et la vision (voir rubrique 4.8). En conséquence, lespatients doivent être informés de ne pas conduire ou utiliser de machinesjusqu'à ce que leur sensibilité individuelle soit connue.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables (EIs) les plus fréquemment rapportés (fréquence≥ 10 %) sont: Parkinsonisme, céphalée, et insomnie.
Les EIs suivants sont tous les EIs rapportés au cours des essais cliniqueset après commercialisation. Les termes et fréquences suivants sont utilisés:très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent(≥1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1000), très rare(<1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur labase des données disponibles des essais cliniques).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Effets indésirables par classe de système d'organes et fréquence
Investigations
Fréquent: Augmentation de la prolactinémiea, prise de poids.
Peu fréquent: Allongement du QT sur l'électrocardiogramme,électrocardiogramme anormal, augmentation de la glycémie, augmentation destransaminases, diminution du nombre de globules blancs, augmentation de latempérature corporelle, augmentation du nombre des éosinophiles, diminution del'hémoglobine, augmentation de la créatine phosphokinase sérique.
Rare: Diminution de la température corporelle.
Affections cardiaques
Fréquent: Tachycardie.
Peu fréquent: Bloc auriculo-ventriculaire, bloc de branche, fibrillationauriculaire, bradycardie sinusale, palpitations.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Peu fréquent: Anémie, thrombocytopénie.
Rare: Granulopénie.
Fréquence indéterminée: Agranulocytose.
Affections du système nerveux
Très fréquent: Parkinsonismeb, céphalée.
Fréquent: Akathisieb, sensations de vertige, tremblementb, dystonieb,somnolence, sédation, léthargie, dyskinésieb.
Peu fréquent: Absence de réponse aux stimuli, perte de conscience, syncope,diminution de l'état de conscience, accident cérébrovasculaire, accidentischémique transitoire, dysarthrie, trouble de l'attention, hypersomnie,vertige orthostatique, trouble de l'équilibre, dyskinésie tardive, trouble del'élocution, trouble de la coordination, hypoesthésie.
Rare: Syndrome malin des neuroleptiques, coma diabétique, troublecérébrovasculaire, ischémie cérébrale, trouble de la motricité.
Affections oculaires
Fréquent: Vision trouble.
Peu fréquent: Conjonctivite, hyperémie oculaire, écoulement oculaire,œdème oculaire, sécheresse oculaire, larmoiement accru, photophobie.
Rare: Diminution de l'acuité visuelle, révulsion oculaire, glaucome.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquent: Otalgie, acouphènes.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Fréquent: Dyspnée, épistaxis, toux, congestion nasale, douleurpharyngolaryngée.
Peu fréquent: Sifflement, pneumonie d'inhalation, congestion pulmonaire,troubles respiratoires, râles, obstructions des voies respiratoires,dysphonie.
Rare: Syndrome d'apnées du sommeil, hyperventilation.
Affections gastro-intestinales
Fréquent: Vomissement, diarrhée, constipation, nausée, douleur abdominale,dyspepsie, sécheresse buccale, gêne gastrique.
Peu fréquent: Dysphagie, gastrite, incontinence fécale, fécalome.
Rare: Obstruction intestinale, pancréatite, gonflement des lèvres,chéilite.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent: Enurésie.
Peu fréquent: Rétention urinaire, dysurie, incontinence urinaire,pollakiurie.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent: Eruption, érythème.
Peu fréquent: Œdème angioneurotique, lésion cutanée, affection cutanée,prurit, acné, décoloration de la peau, alopécie, dermatite séborrhéique,sécheresse cutanée, hyperkératose.
Rare: Pellicules.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent: Arthralgie, douleur dorsale, douleur des extrémités.
Peu fréquent: Faiblesse musculaire, myalgie, douleur cervicale, gonflementdes articulations, posture anormale, raideur articulaire, douleurmusculo-squelettique thoracique.
Rare: Rhabdomyolyse.
Affections endocriniennes
Rare: Sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent: Augmentation de l'appétit, diminution de l'appétit.
Peu fréquent: Diabètec, anorexie, polydipsie, hyperglycémie.
Rare: Hypoglycémie.
Très rare: Acidocétose diabétique.
Fréquence indéterminée: Intoxication à l'eau.
Infections et infestations
Fréquent: Pneumonie, grippe, bronchite, infection des voies respiratoireshautes, infection urinaire.
Peu fréquent: Sinusite, infection virale, infection auriculaire, angine,cellulite, otite moyenne, infection oculaire, infection localisée,acarodermatite, infection des voies respiratoires, cystite, onychomycose.
Rare: Otite moyenne chronique.
Affections vasculaires
Peu fréquent: Hypotension, hypotension orthostatique, boufféesvasomotrices.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: Pyrexie, fatigue, œdème périphérique, asthénie, douleurthoracique.
Peu fréquent: Œdème du visage, trouble de la marche, sensation anormale,lenteur, syndrome pseudo-grippal, soif, gêne thoracique, frissons.
Rare: Œdème généralisé, hypothermie, syndrome de sevrage, froideur desextrémités.
Affections du système immunitaire
Peu fréquent: Hypersensibilité.
Rare: Hypersensibilité au produit.
Fréquence indéterminée: Réaction anaphylactique.
Affections hépatobiliaires
Rare: Ictère.
Affections des organes de reproduction et du sein
Peu fréquent: Aménorrhée, dysfonctionnement sexuel, dysfonctionnementérectile, trouble de l'éjaculation, galactorrhée, gynécomastie, troublemenstruel, écoulement vaginal.
Fréquence indéterminée: Priapisme.
Affections psychiatriques
Très fréquent: Insomnie.
Fréquent: Anxiété, agitation, trouble du sommeil.
Peu fréquent: Etat confusionnel, manie, diminution de la libido, apathie,nervosité.
Rare: Anorgasmie, diminution de l'affect.
a L'hyperprolactinémie peut dans certains cas entraîner unegynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée, une galactorrhée.
b Un trouble extrapyramidal peut inclure: parkinsonisme, (hypersécrétionsalivaire, rigidité musculo-squelettique, parkinsonisme, salivation,(phénomène de) roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, aspect figé duvisage, contraction musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigiditémusculaire, démarche parkinsonienne, et réflexe palpébral anormal), akathisie(akathisie, impatiences, hyperkinésie, et syndrome des jambes sans repos),tremblement, dyskinésie (dyskinésie, spasme musculaire, choréathétose,athétose, et myoclonie), dystonie.
La dystonie inclut dystonie, spasmes musculaires, hypertonie, torticolis,contractions musculaires involontaires, contracture musculaire, blépharospasme,révulsion oculaire, paralysie de la langue, spasme du visage, laryngospasme,myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurthotonus, spasme de la langue,et trismus.
Le tremblement inclut tremblement et tremblement parkinsonien de repos. Ilest à noter qu'un spectre plus large des symptômes est inclus, qui n'est pasnécessairement d'origine extrapyramidale.
c Dans les essais contrôlés versus placebo, un diabète a été rapportéchez 0,18 % des sujets traités par la rispéridone comparé à un taux de0,11 % dans le groupe placebo. L'incidence globale de tous les essais cliniquesétait de 0,43 % chez tous les sujets traités par la rispéridone.
La liste suivante correspond à des effets indésirables (EIs)supplémentaires associés à la rispéridone qui ont été identifiés commedes EIs au cours des essais cliniques réalisés avec la forme injectable derispéridone à action prolongée mais qui n'ont pas été considérés commedes EIs dans les essais cliniques réalisés avec la rispéridone orale. Cetableau exclut les EIs associés spécifiquement à la forme ou à la voied'administration injectable de la rispéridone injectable à libérationprolongée.
Effets indésirables supplémentaires rapportés avec la rispéridoneinjectable à libération prolongée mais non rapportés avec la rispéridoneorale, par classe de système d'organes:
Investigations
Perte de poids, augmentation de la gamma-glutamyltransférase, augmentationdes enzymes hépatiques.
Affections cardiaques
Bradycardie.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Neutropénie.
Affections du système nerveux
Paresthésie, convulsions.
Affections oculaires
Blépharospasme.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Vertige.
Affections gastro-intestinales
Douleur dentaire, spasme de la langue.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Eczéma.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleur glutéale.
Infections et infestations
Infection des voies respiratoires basses, infection, gastro-entérite, abcèssous-cutané.
Lésions et intoxications
Chute.
Affections vasculaires
Hypertension.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Douleur.
Affections psychiatriques
Dépression.
Effets de classe
Comme pour d'autres antipsychotiques, de très rares cas d'allongement du QTont été rapportés après commercialisation avec la rispéridone. Les autreseffets cardiaques de classe rapportés avec les antipsychotiques qui allongentl'intervalle QT incluent arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire,tachycardie ventriculaire, mort subite, arrêt cardiaque et torsades depointes.
Thromboembolie veineuse
Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'emboliespulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportésavec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).
Prise de poids
Les pourcentages de patients adultes schizophrènes traités par rispéridoneet placebo et atteignant le critère de prise de poids ≥ 7 % ont étécomparés dans une analyse poolée d'essais contrôlés versus placebo d'unedurée de 6 à 8 semaines, montrant une incidence significativement plusélevée de prise de poids dans le groupe rispéridone (18 %) comparé auplacebo (9 %). Dans un pool d'études cliniques contrôlées versus placebod'une durée de 3 semaines chez des adultes présentant un accès maniaqueaigu, l'incidence de prise de poids ≥ 7 % en fin d'étude était comparabledans les groupes rispéridone (2,5 %) et placebo (2,4 %), et étaitlégèrement supérieure dans le groupe contrôle actif (3,5 %).
Dans une population d'enfants et d'adolescents présentant des troubles desconduites et d'autres troubles de comportement perturbateur, dans les études àlong terme, la prise de poids était en moyenne de 7,3 kg après 12 mois detraitement. Le gain de poids attendu pour des enfants normaux de 5–12 ans estde 3 à 5 kg par an. Entre 12–16 ans, une prise de poids de l'ordre de 3 à5 kg par an est maintenue chez les filles, alors que les garçons prennentenviron 5 kg par an.
Information complémentaire sur des populations particulières
Les effets indésirables qui ont été rapportés avec une incidence plusélevée chez les patients âgés déments ou chez les patients pédiatriquesque dans la population adulte sont décrits ci-dessous:
Patients âgés déments
Les accidents ischémiques transitoires et les accidents vasculairescérébraux sont des effets indésirables rapportés dans les essais cliniquesavec une fréquence respective de 1,4 % et 1,5 %, chez les patients âgésdéments. Les effets indésirables suivants ont également été rapportés avecune fréquence ≥ 5 % chez les patients âgés déments et avec une fréquenceau moins double de la fréquence observée dans d'autres populations adultes:infection urinaire, œdème périphérique, léthargie, et toux.
Patients pédiatriques
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence≥ 5 % chez les patients pédiatriques (5 à 17 ans) et avec une fréquenceau moins double de la fréquence observée dans les essais cliniques réaliséschez des adultes: somnolence/sédation, fatigue, céphalée, augmentation del'appétit, vomissement, infections respiratoires hautes, congestion nasale,douleurs abdominales, sensation de vertige, toux, pyrexie, tremblement,diarrhée, et énurésie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Symptômes
En général, les signes et symptômes rapportés sont ceux résultant d'uneexacerbation des effets pharmacologiques connus de la rispéridone. Ils incluentsomnolence et sédation, tachycardie et hypotension, et symptômesextrapyramidaux. Au cours de surdosages, un allongement de l'intervalle QT etdes convulsions ont été rapportés. Des torsades de pointes ont étérapportées dans le cadre de surdosage associant la rispéridone et laparoxétine.
En cas de surdosage aigu, l'implication possible de plusieurs médicamentsdoit être prise en compte.
Traitement
Etablir et maintenir l'accès aux voies aériennes supérieures et assurerune oxygénation et une ventilation adéquates. Un lavage gastrique (aprèsintubation, si le patient est inconscient) et l'administration de charbonactivé ainsi qu'un laxatif doivent être envisagés uniquement lorsque la prisedu médicament est intervenue moins d'une heure avant. La surveillancecardiovasculaire doit commencer immédiatement et doit inclure un suiviéléctrocardiographique en continu pour détecter d'éventuellesarythmies.
Il n'existe pas d'antidote spécifique à RISPERIDONE EVOLUGEN. Des mesuresappropriées de maintien des fonctions vitales doivent donc être mises enœuvre. L'hypotension et le collapsus circulatoire doivent être traités pardes mesures appropriées telles que l'administration de solutés de remplissageet/ou d'agents sympathomimétiques. En cas d'apparition de symptômesextrapyramidaux sévères, un médicament anticholinergique doit êtreadministré. Une supervision et un suivi médical rapprochés doivent êtrepoursuivis jusqu'au rétablissement du patient.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: AUTRES ANTIPSYCHOTIQUES, Code ATC:N05AX08.
Mécanisme d’actionLa rispéridone est un antagoniste monoaminergique sélectif possédant despropriétés uniques. Elle a une forte affinité pour les récepteurssérotoninergiques 5-HT2 et dopaminergiques D2. La rispéridone se lieégalement aux récepteurs alpha1-adrénergiques et, à un moindre degré, auxrécepteurs histaminergiques H1 et alpha2-adrénergiques. La rispéridone n'apas d'affinité pour les récepteurs cholinergiques. Bien que la rispéridonesoit un puissant antagoniste D2, qui est considéré comme responsable del'effet bénéfique sur les symptômes positifs de la schizophrénie, ellediminue moins la motricité et entraîne moins de catalepsie que lesneuroleptiques conventionnels. L'équilibre entre l'antagonismesérotoninergique et l'antagonisme dopaminergique peut diminuer lasusceptibilité aux effets extrapyramidaux et élargit l'effet thérapeutiqueaux symptômes négatifs et affectifs de la schizophrénie.
Effets pharmacodynamiquesSchizophrénie
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement de courte durée de laschizophrénie a été établie dans 4 études, d'une durée de 4 à8 semaines, dans lesquelles 2500 patients répondant aux critères deschizophrénie du DSM-IV ont été inclus. Dans une étude de 6 semaines,contrôlée versus placebo comprenant une adaptation posologique jusqu'à desdoses de 10 mg/j administrées 2 fois par jour, la rispéridone étaitsupérieure au placebo sur le score total à la Brief Psychiatric Rating Scale(BPRS). Dans une étude de 8 semaines, contrôlée versus placebo portant sur4 doses fixes de rispéridone (2, 6, 10, et 16 mg/j, administrées 2 fois parjour), les 4 groupes rispéridone ont été supérieurs au placebo sur le scoretotal de la Positive and Negative Syndrome Scale (PANSS). Dans une étude de8 semaines, comparant 5 doses fixes de rispéridone (1, 4, 8, 12, et 16 mg/j,administrées 2 fois par jour), les groupes rispéridone 4, 8 et, 16 mg/jétaient supérieurs au groupe rispéridone 1 mg/j sur le score total PANSS.Dans une étude de 4 semaines contrôlée versus placebo comparant deux dosesfixes de rispéridone (4 et 8 mg/j administrées une fois par jour), les deuxgroupes rispéridone étaient supérieurs au placebo sur plusieurs items de laPANSS, incluant le score total PANSS et un critère de réponse (> 20 % dediminution du score total PANSS). Dans une étude à long terme, les patientsambulatoires répondant majoritairement aux critères de schizophrénie duDSM-IV et qui avaient été cliniquement stables pendant au moins 4 semainessous un médicament antipsychotique ont été traités après randomisation parla rispéridone 2 à 8 mg/j ou à l'halopéridol pendant 1 à 2 ans pourévaluer les rechutes. Les patients recevant de la rispéridone ont présentéun délai avant rechute significativement plus long pendant cette période detemps que ceux recevant de l'halopéridol.
Episodes maniaques associés aux troubles bipolaires
L'efficacité de la rispéridone en monothérapie dans le traitement en aigudes épisodes maniaques associés au trouble bipolaire de type I a étédémontrée dans 3 études en double aveugle, en monothérapie, contrôléesversus placebo portant sur environ 820 patients présentant un troublebipolaire de type I, selon les critères du DSM-IV. Dans ces 3 études, larispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale de 3 mg dans deuxétudes et de 2 mg dans une étude) a été significativement supérieure auplacebo sur le critère primaire d'évaluation préalablement défini,c'est-à-dire la variation du score total de l'échelle de la Young Mania RatingScale (YMRS) à 3 semaines par rapport à la valeur initiale.
Les résultats sur les critères secondaires d'efficacité étaientgénéralement cohérents avec les résultats sur le critère primaire. Lepourcentage de patients présentant une diminution ≥ 50 % du score total àla YMRS à 3 semaines par rapport au score initial était significativementplus élevé pour la rispéridone que pour le placebo. Une des 3 étudescomportait un bras halopéridol et une phase d'entretien en double aveugle de9 semaines. L'efficacité a été maintenue pendant la phase d'entretien de9 semaines en double aveugle. La variation du score total YMRS par rapport àla valeur initiale a montré une amélioration continue et a été comparableentre la rispéridone et l'halopéridol à la semaine 12.
L'efficacité de la rispéridone associée aux thymorégulateurs a étédémontrée dans le traitement de l'accès maniaque dans une des deux études de3 semaines en double aveugle chez environ 300 patients répondant auxcritères de trouble bipolaire de type I du DSM-IV. Dans une étude de3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale2 mg/j), associée au lithium ou au valproate a été supérieure au lithium ouau valproate seuls en fin d'étude sur le critère primaire pré-défini,c'est-à dire la variation du score total YMRS par rapport à la ligne de baseà la 3ème semaine. Dans une seconde étude de 3 semaines, la rispéridone àla dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale 2 mg/j), associée au lithium, auvalproate ou à la carbamazépine, n'a pas été supérieure au lithium, auvalproate ou à la carbamazépine seuls dans la réduction du score total YMRS.Une explication possible de l'échec de cette étude a été l'induction par lacarbamazépine de la clairance de la rispéridone et de la9-hydroxy-rispéridone résultant en des taux sub-thérapeutiques derispéridone et de 9-hydroxy-rispéridone. En excluant le groupe carbamazépinede l'analyse post-hoc, la rispéridone associée au lithium ou au valproateétait supérieure au lithium ou valproate seuls sur la réduction du scoretotal de la YMRS.
Agressivité persistante dans la démence
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement des symptômespsycho-comportementaux de la démence (SCPD), qui inclus des troublescomportementaux tels que agressivité, agitation, psychose, déambulation ettroubles affectifs a été démontrée dans 3 études, en double aveugle,contrôlées versus placebo chez 1150 patients âgés avec une démencemodérée à sévère. Une étude a été réalisée à doses fixes de 0,5, 1,et 2 mg/j. Deux études à doses flexibles incluant des groupes de doses derispéridone comprises entre 0,5 et 4 mg/j et 0,5 et 2 mg/j, respectivement.La rispéridone a montré une efficacité statistiquement et cliniquementsupérieure dans le traitement de l'agressivité, et à un moindre degré del'agitation et de la psychose chez des patients âgés déments (tels quemesurée par la Behavioural Pathology in Alzheimer's Disease Rating ScaleBEHAVE-AD [BEHAVE-AD] et au Cohen-Mansfield Agitation Inventory [CMAI]). L'effetthérapeutique de la rispéridone était indépendant du score du Mini-MentalState Examination (MMSE) (et par conséquent de la sévérité de la démence);des propriétés sédatives de la rispéridone; de la présence ou de l'absencede psychose; et du type de démence, Maladie d'Alzheimer, démence vasculaire,ou mixte (voir également rubrique 4.4).
Trouble des conduites
L'efficacité de la rispéridone dans le traitement à court terme descomportements perturbateurs a été démontrée au cours d'études contrôléesversus placebo chez environ 240 patients âgés de 5 à 12 ans présentantdes troubles de comportement perturbateur (TCP) selon les critères du DSM-IV etun fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mentalléger ou modéré des troubles de l'apprentissage. Dans les deux études, larispéridone aux doses de 0,02 à 0,06 mg/kg/j était significativementsupérieure au placebo sur le critère principal d'efficacité pré-établi,c'est-à-dire, la variation par rapport à la valeur initiale de lasous-échelle Problème de Conduites de la Ninsonger-Child Behavior Rating Form(N-CBRF) à la semaine 6.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a uneactivité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voirBiotransformation et Elimination). AbsorptionLa rispéridone est complètement absorbée après administration orale,atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. Labiodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25 %). Labiodisponibilité relative de la rispéridone à partir du comprimé est de94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiéepar la nourriture et en conséquence la rispéridone peut être prise avec ou endehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jourchez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la9-hydroxy-rispéridone est atteint 4–5 jours après administration.
DistributionLa rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de1–2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et àl'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de larispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.
Biotransformation et ÉliminationLa rispéridone est métabolisée par le CYP 2D6 en 9-hydroxy-rispéridone,dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone.L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fractionantipsychotique active. Le CYP 2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Lesmétaboliseurs rapides du CYP 2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP 2D6 lamétabolise beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aientdes concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique del'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fractionantipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, estsimilaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP 2D6.
Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Lesétudes in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridoneà des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas demanière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par lesisoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP 1A2, CYP 2A6, CYP 2C8/9/10, CYP2D6, CYP 2E1, CYP 3A4, et CYP 3A5. Une semaine après administration, 70 % dela dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans lesurines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35–45 %de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Aprèsadministration orale à des patients psychotiques, la rispéridone estéliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination dela 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de24 heures.
Linéarité Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sontdose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal
Une étude à dose unique a montré des concentrations plasmatiques activesplus élevées en moyenne de 43 %, une demi-vie plus longue de 38 % et unediminution de 30 % de la clairance de la fraction antipsychotique active chezle sujet âgé. Des concentrations plus élevées de la fraction antipsychotiqueactive et une diminution de la clairance de la fraction antipsychotique activede 60 % ont été observées chez le patient insuffisant rénal. Lesconcentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patientinsuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dansle plasma est augmentée d'environ 35 %.
Patients pédiatriques
La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et dela fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle del'adulte.
Sexe, origine ethnique et tabagisme
Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effetapparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur lapharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études de toxicité (sub)chronique, dans lesquellesl'administration a débuté chez des rats et des chiens sexuellement immatures,des effets dose-dépendants ont été observés au niveau du tractus génitaldes mâles et des femelles et des glandes mammaires. Ces effets sont liés àune augmentation de la prolactine, résultant d'un blocage par la rispéridonede l'activité des récepteurs dopaminergiques D2. De plus, les études surculture de tissus suggèrent que la croissance cellulaire pourrait êtrestimulée par la prolactine dans les tumeurs du sein chez l'Homme. Larispéridone n'est pas tératogène chez le rat et le lapin. Au cours desétudes de reproduction réalisées chez le rat avec la rispéridone, des effetsindésirables ont été observés sur le comportement lors de l'accouplement desparents et sur le poids de naissance et la survie de la progéniture. Chez lesrats, une exposition intra-utérine à la rispéridone a été associée à desdéficits cognitifs chez l'adulte. D'autres antagonistes dopaminergiques,lorsqu'ils ont été administrés à des animaux gravides, ont entraîné deseffets délétères sur les capacités de développement moteur etd'apprentissage de la progéniture. Dans une étude de toxicité chez de jeunesrats, une augmentation de la mortalité chez les petits et un retard dudéveloppement physique ont été observés. Dans une étude de 40 semaineschez de jeunes chiens, la maturation sexuelle a été retardée. D'après l'ASC,la croissance des os longs chez les chiens n'a pas été affectée lors d'uneexposition 3,6 fois supérieure à la dose humaine maximale utilisée chezl'adolescent (1,5 mg/jour); alors que des effets sur les os longs et lamaturation sexuelle ont été observés lors d'une exposition 15 foissupérieure à la dose humaine maximale utilisée chez l'adolescent.
La rispéridone ne s'est pas révélée génotoxique sur une batterie detests. Dans les études de cancérogenèse orale réalisées avec larispéridone chez le rat et chez la souris, il a été observé une augmentationde l'incidence des adénomes hypophysaires (souris) et des adénomes dupancréas endocrine (rat), et de la glande mammaire (chez les deux espèces).Ces tumeurs peuvent être dues à un antagonisme D2 prolongé et à unehyperprolactinémie. La signification de ces données tumorales chez lesrongeurs en terme de risque pour l'espèce humaine est inconnue. In vitro et invivo, les modèles animaux montrent que des doses élevées de rispéridonepeuvent entraîner un allongement de l'intervalle QT, qui a été associé àune augmentation théorique du risque de torsades de pointes chez lespatients.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose anhydre, amidon prégélatinisé, cellulose microcristalline,stéarate de magnésium, hypromellose, macrogol 6000, dioxyde de titane(E 171).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précaution particulière de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20, 30 ou 60 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/PVDC/Aluminium) ou en flacon (HDPE) fermé par un bouchon (PP).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EVOLUPHARM
RUE IRENE CARON
ZI D'AUNEUIL
60390 AUNEUIL
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 381 775–3 ou 34009 381 775 3 4: 60 comprimés sous plaquettesthermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 381 777–6 ou 34009 381 777 6 3: 60 comprimés en flacon (HDPE) munid'un bouchon (PP).
· 381 898–8 ou 34009 381 898 8 9: 20 comprimés sous plaquettesthermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 381 899–4 ou 34009 381 899 4 0: 30 comprimés sous plaquettesthermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 381 900–2 ou 34009 381 900 2 1: 20 comprimés en flacon (HDPE) munid'un bouchon (PP).
· 381 901–9 ou 34009 381 901 9 9: 30 comprimés en flacon (HDPE) munid'un bouchon (PP).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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