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RISPERIDONE MYLAN PHARMA 4 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - RISPERIDONE MYLAN PHARMA 4 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

RISPERIDONE MYLAN PHARMA 4 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé pelliculé contient 4 mg de rispéridone.

Excipient à effet notoire : lactose 301 mg par comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

Comprimé pelliculé arrondi, biconvexe, de couleur verte, portantl'inscrip­tion « 4 » gravée sur une face et muni d'une barre de cassure surl'autre face.

Les comprimés peuvent être divisés en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

RISPERIDONE MYLAN PHARMA est indiqué dans le traitement de laschizophrénie.

RISPERIDONE MYLAN PHARMA est indiqué dans le traitement des épisodesmaniaques modérés à sévères associés aux troubles bipolaires.

RISPERIDONE MYLAN PHARMA est indiqué dans le traitement de courte durée(jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante chez les patientsprésentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère ne répondant pas auxapproches non pharmacologiques et lorsqu'il existe un risque de préjudice pourle patient lui-même ou les autres.

RISPERIDONE MYLAN PHARMA est indiqué dans le traitement symptomatique decourte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante dans letrouble des conduites chez les enfants à partir de 5 ans et les adolescentspré­sentant un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retardmental diagnostiqués conformément aux critères du DSM-IV, chez lesquels lasévérité des comportements agressifs ou d'autres comportements perturbateursné­cessitent un traitement pharmacologique. Le traitement pharmacologique doitfaire partie intégrante d'un programme de traitement plus large, incluant desmesures psychosociales et éducatives. Il est recommandé que la rispéridonesoit prescrite par un spécialiste en neurologie de l'enfant et en psychiatriede l'enfant et de l'adolescent ou un médecin très familier du traitement dutrouble des conduites de l'enfant et de l'adolescent.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Schizophrénie

Adultes

RISPERIDONE MYLAN PHARMA peut être administré en une ou deux prisespar jour.

Les patients doivent débuter le traitement par 2 mg/jour de rispéridone.Le 2e jour, la posologie peut être augmentée à 4 mg. La posologie seraensuite maintenue inchangée, ou adaptée individuellement, si nécessaire. Pourla majorité des patients, une posologie journalière comprise entre 4 et 6 mgsuffit. Chez certains patients, une phase de titration plus lente et des dosesinitiale et d'entretien plus faibles peuvent s'avérer nécessaires.

Les posologies de plus de 10 mg/jour n'ont pas montré d'efficacitésu­périeure aux posologies plus faibles et peuvent entraîner une augmentationde l'incidence des symptômes extrapyramidaux. La sécurité d'emploi deposologies supérieures à 16 mg/jour n'a pas été évaluée, ces doses nesont donc pas recommandées.

Patient âgé

Une posologie initiale de 0,5 mg deux fois par jour est recommandée. Cetteposologie peut être adaptée individuellement par paliers journaliers de0,5 mg deux fois par jour jusqu'à une posologie de 1 à 2 mg deux foispar jour.

Population pédiatrique

La rispéridone n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ansprésentant une schizophrénie en raison d'une absence de donnéesd'effi­cacité.

Épisodes maniaques associés aux troubles bipolaires

Adultes

RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être administré une fois par jour, endébutant par 2 mg de rispéridone. Si nécessaire, les adaptationspo­sologiques se feront par paliers de 1 mg par jour en respectant un délaiminimum de 24 heures entre chaque palier de dose. La rispéridone peut êtreadministrée à des doses variables comprises entre 1 et 6 mg par jour afind'optimiser le niveau d'efficacité et de tolérance de chaque patient. Lesdoses quotidiennes supérieures à 6 mg de rispéridone n'ont pas étéétudiées chez les patients présentant des épisodes maniaques.

Comme pour tout traitement symptomatique, la poursuite de rispéridone doitfaire l'objet d'une réévaluation et être justifiée à intervallesré­guliers.

Patient âgé

Une dose initiale de 0,5 mg deux fois par jour est recommandée. Cetteposologie peut être adaptée individuellement par paliers de 0,5 mg deux foispar jour jusqu'à une dose de 1 à 2 mg deux fois par jour. L'expérienceétant limitée chez le sujet âgé, la prudence est recommandée.

Population pédiatrique

L'utilisation de la rispéridone n'est pas recommandée chez les enfants demoins de 18 ans présentant des épisodes maniaques associés aux troublesbipolaires en raison d'une absence de données d'efficacité.

Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimermodérée à sévère

Une posologie initiale de 0,25 mg deux fois par jour est recommandée. Laposologie peut être adaptée individuellement par paliers de 0,25 mg deux foispar jour si nécessaire, en respectant un délai minimum de deux jours entrechaque palier de doses. La posologie optimale est de 0,5 mg deux fois par jourpour la majorité des patients. Toutefois, certains patients peuventbénéficier de posologies allant jusqu'à 1 mg deux fois par jour.

RISPERIDONE MYLAN PHARMA ne doit pas être utilisé pendant plus de6 semaines chez les patients déments type Alzheimer présentant uneagressivité persistante. Au cours du traitement, les patients doivent fairel'objet d'une réévaluation fréquente et régulière, et la nécessité depoursuivre le traitement doit être réévaluée.

Trouble des conduites

Enfants et adolescents de 5 à 18 ans

Pour les patients ≥50 kg, une posologie initiale de 0,5 mg une fois parjour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie sera adaptéeindivi­duellement par paliers journaliers de 0,5 mg, au maximum tous les deuxjours. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 1 mg unefois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,5 mg unefois par jour peut suffire, d'autres patients peuvent nécessiter une posologiede 1,5 mg une fois par jour.

Pour les patients <50 kg, une posologie initiale de 0,25 mg une fois parjour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie sera adaptéeindivi­duellement par paliers journaliers de 0,25 mg, au maximum tous les deuxjours. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 0,5 mg unefois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,25 mg unefois par jour peut suffire, d'autres patients peuvent nécessiter une posologiede 0,75 mg une fois par jour.

Comme pour tout traitement symptomatique, la poursuite du traitement parrispéridone doit faire l'objet d'une réévaluation et être justifiée àintervalles réguliers.

RISPERIDONE MYLAN PHARMA n'est pas recommandé chez les enfants de moins de5 ans, car il n'existe pas de données disponibles chez les enfants de moins de5 ans dans ces troubles.

Insuffisance rénale et insuffisance hépatique

Les patients insuffisants rénaux ont une capacité moindre à éliminer lafraction antipsychotique active par rapport aux adultes avec une fonctionrénale normale.

Les patients insuffisants hépatiques présentent une augmentation desconcentrations plasmatiques de la fraction libre de la rispéridone.

Indépendamment de l'indication, les posologies initiales et d'entretiendoivent être divisées par deux, et l'augmentation posologique des doses doitêtre plus lente chez les patients insuffisants rénaux ou insuffisantshé­patiques.

RISPERIDONE MYLAN PHARMA sera utilisé avec prudence chez ces groupes depatients.

Mode d'administration

RISPERIDONE MYLAN PHARMA est destiné à l'administration orale. Lanourriture ne modifie pas l'absorption de RISPERIDONE MYLAN PHARMA.

Lors de l'arrêt du traitement, une diminution progressive de la posologieest recommandée. Des symptômes aigus de sevrage, incluant nausées,vomis­sements, sudation et insomnie, ont été très rarement décrits lors del'arrêt brutal de doses élevées de médicaments antipsychotiques (voirrubrique 4.8). La résurgence des symptômes psychotiques peut égalementsurvenir et la survenue de mouvements anormaux involontaires (telsqu’akathisie, dystonie et dyskinésie) a également été rapportée.

Relais d'un traitement par d'autres antipsychotiques

En cas de nécessité clinique, une diminution progressive du traitementantérieur est recommandée pendant l'initiation du traitement par RISPERIDONEMYLAN PHARMA. De même, lorsque la substitution d'un traitement antipsychotiquepar voie parentérale à action prolongée s'avère nécessaire, le traitementpar RISPERIDONE MYLAN PHARMA sera mis en place le jour prévu pour la prochaineinjection. La nécessité de poursuivre les correcteurs antiparkinsoniens seraréévaluée à intervalles réguliers.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Patient âgé dément
Augmentation de la mortalité chez les personnes âgées démentes

Dans une méta-analyse de 17 essais contrôlés réalisés avec desantipsychotiques atypiques, dont la rispéridone, des patients âgés démentstraités par des antipsychotiques atypiques ont présenté une augmentation dela mortalité comparativement au placebo.

Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridonepar voie orale dans cette population, l'incidence de la mortalité était de4,0 % pour les patients traités par la rispéridone comparée à 3,1 % pourles patients traités par placebo. L'odd ratio (Intervalle de confiance exact à95 %) était de 1,21 (0,7 ; 2,1). L'âge moyen (extrêmes) des patientsdécédés était de 86 ans (extrêmes 67–100 ans).

Les données de deux études observationnelles conduites à grande échelleont également montré que les personnes âgées démentes traitées par desantipsychotiques conventionnels présentaient aussi un risque de mortalitélégèrement augmenté comparativement à celles non traitées. Il n'existe pasde données suffisantes pour donner une estimation sûre de l'ampleur précisede ce risque. La cause de l'augmentation de ce risque n'est pas connue.L'impu­tabilité de ces résultats d'augmentation de la mortalité dans lesétudes observationnelles au médicament antipsychotique plutôt qu'àcertaine(s) caractéristique(s) des patients n'est pas claire.

Utilisation concomitante avec le furosémide

Dans les essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridonechez des patients âgés déments, une incidence plus élevée de la mortalitéa été observée chez les patients traités par furosémide plus rispéridone(7,3 % ; âge moyen 89 ans, extrêmes 75–97 ans) comparativement auxpatients traités par la rispéridone seule (3,1 % ; âge moyen 84 ans,extrêmes 70–96 ans) ou le furosémide seul (4,1 % ; âge moyen 80 ans,extrêmes 67–90 ans). L'augmentation de la mortalité chez les patientstraités par furosémide plus rispéridone a été observée dans deux desquatre essais cliniques. L'utilisation concomitante de rispéridone avecd'autres diurétiques (principalement des diurétiques thiazidiques administrésà faible dose) n'a pas été associée à des observations similaires.

Aucun mécanisme physiopathologique n'a été identifié pour expliquer ceteffet et aucun motif cohérent de décès n'a été observé. Toutefois, laprudence est nécessaire et le rapport risque/bénéfice de cette association oud'un traitement concomitant par d'autres diurétiques puissants doit être prisen compte préalablement à toute décision d'utilisation. Il n'a pas étéobservé d'augmentation de la mortalité chez les patients prenant d'autresdiurétiques comme traitement concomitant à la rispéridone. Indépendamment dutraitement, la déshydratation est un facteur de risque de mortalité et doitdonc être soigneusement évitée chez les patients âgés déments.

Événements indésirables cérébrovasculaires (EICV)

Dans des essais cliniques randomisés, contrôlés avec rispéridone versusplacebo chez les patients déments traités par certains antipsychotiqu­esatypiques, un risque de survenue d'événements indésirablescé­rébrovasculai­res environ 3 fois supérieur a été observé.

L'analyse des données poolées de six essais contrôlés avec rispéridoneversus placebo menés principalement chez des patients âgés (>65 ans)déments montre que les EICV (graves et non graves, combinés) sont survenuschez 3,3 % (33/1 009) des patients traités par la rispéridone et chez 1,2 %(8/712) des patients traités par placebo. L'odd ratio (intervalle de confianceexact à 95 %) était de 2,96 (1,34 ; 7,50). Le mécanisme de cetteaugmentation de risque n'est pas connu. Une augmentation du risque ne peut êtreexclue pour d'autres antipsychotiques ou d'autres populations de patients.

RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être utilisé avec prudence chez les patientsprésentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

Le risque d'événements indésirables cérébrovasculaires étaitsignifica­tivement plus élevé chez les patients présentant une démence detype mixte ou vasculaire comparé aux patients présentant une maladied'Alzheimer. En conséquence, les patients présentant d'autres types dedémence que la maladie d'Alzheimer ne doivent pas être traités par larispéridone.

Il est recommandé aux médecins d'évaluer les risques et les bénéfices del'administration de RISPERIDONE MYLAN PHARMA chez les patients âgés déments,en prenant en compte les facteurs de risque prédictifs de survenue d'accidentvas­culaire cérébral pour chaque patient. Les patients et personnels soignantsdoivent être avertis de la nécessité de rapporter immédiatement les signeset symptômes d’EICV potentiel tels que faiblesse ou insensibilité soudainesau niveau du visage, des bras ou des jambes, ainsi que la survenue de troublesde l'élocution ou de la vision. Toutes les options thérapeutiques doiventêtre envisagées sans délai, y compris l'arrêt du traitement par larispéridone.

RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être utilisé uniquement à court terme dansl'agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimermodérée à sévère en complément des mesures non pharmacologiques qui ontmontré un effet limité ou une inefficacité ou en cas de risque potentiel depréjudice pour le patient lui-même ou pour les autres.

Les patients doivent faire l'objet d'une réévaluation régulière et lanécessité de la poursuite du traitement doit être réévaluée.

Hypotension orthostatique

En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, unehypotension (orthostatique) peut survenir, principalement durant la périoded'instau­ration progressive du traitement. Une hypotension cliniquementsig­nificative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation­concomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur. RISPERIDONEMYLAN PHARMA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant desrisques cardiovasculaires connus (par exemple, insuffisance cardiaque, infarctusdu myocarde, anomalies de la conduction, déshydratation, hypovolémie oumaladie cérébrovasculaire) et la posologie doit être progressivemen­taugmentée comme recommandé (voir rubrique 4.2). Une diminution de la posologiedoit être envisagée en cas de survenue d'une hypotension.

Leucopénie, neutropénie et agranulocytose

Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportésavec les antipsychotiques, y compris la rispéridone. Une agranulocytose a ététrès rarement rapportée (<1/10 000 pa­tients) lors de la surveillanceaprès commercialisation.

Les patients ayant des antécédents cliniquement significatifs de faiblenumération des globules blancs (NGB) ou de leucopénie/ne­utropénied’ori­gine médicamenteuse doivent être surveillés pendant les tous premiersmois de traitement et l'arrêt de rispéridone doit être considéré au premiersigne d'une baisse cliniquement significative de la NGB en l'absence d'autresfacteurs causaux.

Les patients ayant une neutropénie cliniquement significative doivent êtreattentivement surveillés afin de dépister une fièvre, ou d'autres symptômesou signes d'infection, et traités rapidement si de tels symptômes ou signesapparaissent. Les patients ayant une neutropénie sévère (numération absoluede neutrophiles <1 × 109/l) doivent arrêter la rispéridone et leur NGBdoit être suivie jusqu'à rétablissement.

Dyskinésie tardive/Symptômes extrapyramidaux (DT/SEP)

Les médicaments qui possèdent des propriétés antagonistes dopaminergiquesont été associés à l'induction de dyskinésie tardive caractérisée par desmouvements rythmiques involontaires, prédominant au niveau de la langue et/oudu visage.

La survenue de symptômes extrapyramidaux est un facteur de risque dedyskinésie tardive. Si les signes et symptômes d'une dyskinésie tardiveappara­issent, l'arrêt de tous les antipsychotiques doit être envisagé.

La prudence est recommandée chez les patients recevant de façonconcomitante des psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) et de larispéridone, car des symptômes extrapyramidaux peuvent apparaître lors del’ajustement de l’un ou des deux médicaments. L’arrêt progressif dutraitement stimulant est recommandé (voir rubrique 4.5).

Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)

Le syndrome malin des neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, unerigidité musculaire, une instabilité du système nerveux autonome, unealtération de la conscience et une élévation des taux sériques de créatinephospho­kinase, a été rapporté avec les antipsychotiques.

Des signes cliniques supplémentaires peuvent inclure une myoglobinurie(rhab­domyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. En cas de survenue, tous lesantipsycho­tiques, y compris RISPERIDONE MYLAN PHARMA, doivent êtrearrêtés.

Maladie de Parkinson et démence à corps de Lewy

Les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice/risque lors de laprescription d'antipsychotiques, y compris RISPERIDONE MYLAN PHARMA, chez despatients présentant une maladie de Parkinson ou une démence à corps de Lewy.La maladie de Parkinson peut s'aggraver sous rispéridone. Ces deux groupes depatients peuvent présenter une augmentation du risque de survenue d'un syndromemalin des neuroleptiques ainsi qu'une sensibilité accrue aux médicamentsan­tipsychotiques ; ces patients étaient exclus des essais cliniques. Lessymptômes de cette sensibilité accrue peuvent inclure une confusion, unesomnolence, une instabilité posturale avec chutes fréquentes, en plus dessymptômes extrapyramidaux.

Hyperglycémie et diabète

Hyperglycémie, diabète et exacerbation d'un diabète préexistant ont étérapportés au cours du traitement par la rispéridone. Dans certains cas, uneprise de poids antérieure a été rapportée, ce qui peut être un facteurprédis­posant. L'association à une acidocétose a été très rarementrapportée et l'association à un coma diabétique rarement rapportée. Unesurveillance clinique adéquate est recommandée conformément auxrecommandations relatives aux antipsychotiques. Les symptômes d'hyperglycémi­e(tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être recherchéschez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris larispéridone. Une surveillance régulière doit être effectuée afin dedétecter une aggravation de la glycémie chez les patients diabétiques.

Prise de poids

Une prise de poids cliniquement significative a été rapportée avecl'utilisation de la rispéridone. Le poids doit être contrôlérégulière­ment.

Hyperprolactinémie

L’hyperprolac­tinémie est un effet indésirable fréquent du traitementpar la rispéridone. L’évaluation du taux plasmatique de prolactine estrecommandée chez les patients présentant des signes d’effets indésirablespo­tentiellement associés à la prolactine (par exemple, gynécomastie, troublesmenstruels, anovulation, trouble de la fertilité, diminution de la libido,dysfon­ctionnement érectile et galactorrhée).

Les études sur cultures de tissus suggèrent que la croissance cellulairedans les tumeurs du sein chez l'Homme (ou espèce humaine) peut être stimuléepar la prolactine. Bien qu'une association claire avec l'administrati­ond'antipsycho­tiques n'ait pas été établie à ce jour dans les étudescliniques et épidémiologiques, la prudence est recommandée chez les patientsprésentant des antécédents médicaux significatifs. RISPERIDONE MYLAN PHARMAdoit être utilisé avec prudence chez les patients présentant desantécédents d'hyperprolac­tinémie et chez les patients présentant destumeurs potentiellement prolactine-dépendantes.

Allongement de l'intervalle QT

Un allongement de l'intervalle QT a été très rarement rapporté aprèscommerci­alisation. Comme avec d'autres antipsychotiques, la prudence estrecommandée lorsque la rispéridone est prescrite à des patients présentantune maladie cardiovasculaire connue, des antécédents familiaux d'allongementde l'intervalle QT, une bradycardie ou des troubles électrolytiqu­es(hypokaliémi­e, hypomagnésémie), car ils peuvent augmenter le risque d'effetsarythmogènes, ainsi qu'en cas d'utilisation concomitante de médicaments connuspour allonger l'intervalle QT.

Convulsions

RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être utilisé avec prudence chez les patientsprésentant des antécédents de convulsions ou d'autres pathologies cliniquespouvant potentiellement abaisser le seuil épileptogène.

Priapisme

Un priapisme peut survenir au cours du traitement par RISPERIDONE MYLANPHARMA du fait de ses propriétés alpha-adrénergiques bloquantes.

Régulation de la température corporelle

Une altération de la capacité du corps à diminuer la températurecor­porelle centrale a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques.La prudence est recommandée en cas de prescription de RISPERIDONE MYLAN PHARMAà des patients susceptibles d'être exposés à certaines situations pouvantcontribuer à une augmentation de la température corporelle centrale, parexemple exercice physique intense, exposition à une température extrême,traitement concomitant par des médicaments ayant une activitéanticho­linergique ou tendance à la déshydratation.

Effet antiémétique

Un effet antiémétique a été observé au cours des études précliniquesré­alisées avec la rispéridone. Cet effet, lorsqu’il survient chezl’Homme, peut masquer les signes et les symptômes de surdosage de certainsmédicaments ou certaines pathologies cliniques telles qu’une occlusionintes­tinale, un syndrome de Reye et une tumeur cérébrale.

Insuffisance rénale et hépatique

Les patients insuffisants rénaux ont une capacité moindre à éliminer lafraction antipsychotique active par rapport aux adultes avec une fonctionrénale normale. Les patients insuffisants hépatiques présentent uneaugmentation des concentrations plasmatiques de la fraction libre de larispéridone (voir rubrique 4.2).

Thrombo-embolie veineuse (TEV)

Des cas de thrombo-embolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec lesantipsycho­tiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentantsouvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentielde TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par RISPERIDONEMYLAN PHARMA et des mesures préventives doivent être mises en œuvre.

Syndrome de l’iris hypotonique peropératoire

Un syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIHP) a été observé aucours d’interventions chirurgicales de la cataracte chez des patients traitéspar des médicaments antagonistes des récepteurs alpha1a- adrénergiques, ycompris la rispéridone (voir rubrique 4.8).

Le SIHP peut augmenter le risque de complications oculaires pendant et aprèsl'opération. L'utilisation actuelle ou antérieure de médicaments ayant uneffet antagoniste des récepteurs alpha1a- adrénergiques doit être portée àla connaissance du chirurgien ophtalmologiste avant l'intervention chirurgicale.Le bénéfice potentiel de l'arrêt du traitement par alpha1-bloquant avantl’intervention chirurgicale de la cataracte n'a pas été établi et doitêtre mis en balance avec le risque d'arrêt du traitement antipsychotique.

Population pédiatrique

Avant de prescrire de la rispéridone à un enfant ou à un adolescentpré­sentant des troubles des conduites, une évaluation complète des causesphysiques et sociales du comportement agressif, telles que douleur oustimulations environnementales inappropriées, est nécessaire.

Les effets sédatifs de la rispéridone doivent faire l'objet d'un suivirapproché dans cette population du fait des conséquences potentielles de lasédation sur les capacités d'apprentissage des enfants et des adolescents.

Une modification de l'horaire d'administration de la rispéridone peutaméliorer l'impact de la sédation sur les facultés attentionnelles desenfants et des adolescents.

La rispéridone a été associée à des augmentations moyennes du poids etde l'index de masse corporelle (IMC). Il est recommandé de mesurer le poidsavant l’instauration du traitement et de le contrôler ensuiterégulière­ment. Les modifications de la taille au cours des études d'extensionau long terme en ouvert étaient dans les limites normales attendues en fonctionde l'âge. Les effets d'un traitement long terme par la rispéridone sur lamaturation sexuelle et le poids n'ont pas été adéquatement étudiés.

Du fait des effets potentiels d'une hyperprolactinémie prolongée sur lacroissance et la maturation sexuelle chez les enfants et les adolescents, uneévaluation régulière des fonctions endocriniennes doit être envisagée,incluant une évaluation de la taille, du poids, de la maturation sexuelle, unsuivi du cycle menstruel et des autres effets potentiels liés à laprolactine.

Les résultats d’une étude observationnelle post-commercialisation defaible ampleur ont montré que les sujets entre 8 et 16 ans, exposés à larispéridone, étaient en moyenne environ 3,0 à 4,8 cm plus grand que ceuxqui recevaient d’autres médicaments anti-psychotiques atypiques. Cette étudene permettait pas de déterminer si l’exposition à la rispéridone avait unimpact sur la taille adulte finale, ou si le résultat était dû à un effetdirect de la rispéridone sur la croissance osseuse, ou un effet de la maladiesous-jacente sur la croissance osseuse, ou au résultat d’un meilleurcontrôle de la maladie sous-jacente, se traduisant par une augmentationpro­portionnelle de la croissance.

Au cours du traitement par la rispéridone, une évaluation régulière dessymptômes extrapyramidaux et d'autres troubles de la motricité doit égalementêtre réalisée.

Pour les recommandations posologiques spécifiques aux enfants et auxadolescents, se reporter à la rubrique 4.2.

Excipients

Les comprimés pelliculés contiennent du lactose. Les patients présentantune intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) nedoivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c.-à-d. qu’il est essentiellement sans sodium.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interactions pharmacodynamiques

Médicaments connus pour allonger l’intervalle QT

Comme pour tout autre antipsychotique, la prudence est recommandée lorsquela rispéridone est prescrite de façon concomitante avec des médicamentsconnus pour allonger l'intervalle QT, comme les anti-arythmiques (par exemple,quinidine, disopyramide, procaïnamide, propafénone amiodarone, sotalol), lesantidépresseurs tricycliques (par exemple, amitriptyline), les antidépresseur­stétracycliqu­es (par exemple, maprotiline), certains antihistaminiques, d'autresantip­sychotiques, certains antipaludéens (par exemple, quinine et méfloquine),et certains médicaments entraînant des troubles électrolytiqu­es(hypokaliémi­e, hypomagnésémie), bradycardie et ceux qui inhibent lemétabolisme hépatique de la rispéridone. Cette liste est indicative et nonexhaustive.

Médicaments agissant au niveau central et alcool

La rispéridone doit être administrée avec prudence en association avecd'autres médicaments agissant au niveau central, en particulier l'alcool, lesopiacés, les antihistaminiques et les benzodiazépines du fait d'uneaugmentation du risque de sédation.

Lévodopa et agonistes de la dopamine

RISPERIDONE MYLAN PHARMA peut antagoniser l'effet de la lévodopa et d'autresagonistes dopaminergiques. Si l'utilisation concomitante est néanmoinsnéces­saire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, ladose minimale efficace de chaque médicament doit être prescrite.

Médicaments avec effet hypotenseur

Une hypotension cliniquement significative a été observée aprèscommerci­alisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'untraitement antihypertenseur.

Psychostimulants

L’utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple,méthyl­phénidate) avec la rispéridone peut entraîner des symptômesextra­pyramidaux lors de l’ajustement de l’un ou des deux traitements (voirrubrique 4.4).

Palipéridone

L’utilisation concomitante de rispéridone par voie orale avec lapalipéridone n’est pas recommandée car la palipéridone est le métaboliteactif de la rispéridone et l’association des deux peut entraîner uneexposition additive à la fraction antipsychotique active.

Interactions pharmacocinétiques

La nourriture n’a pas d’incidence sur l’absorption de larispéridone.

La rispéridone est principalement métabolisée par le CYP2D6 et, dans unemoindre mesure, par le CYP3A4. La rispéridone et son métabolite actif9-hydroxyrispéridone sont des substrats de la P-glycoprotéine (P-gp). Lessubstances qui modifient l'activité du CYP2D6, ou les substances inhibitricesou inductrices puissantes de l’activité du CYP3A4 et/ou de la P-gp, peuventinfluer sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active de larispéridone.

Inhibiteurs puissants du CYP2D6

La co-administration de rispéridone avec un inhibiteur puissant du CYP2D6peut augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone, mais à unmoindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Des doses plusélevées d'un inhibiteur puissant du CYP2D6 peuvent augmenter lesconcentrations de la fraction antipsychotique active de rispéridone (parexemple, la paroxétine, voir ci-dessous). Il est attendu que d'autresinhibiteurs du CYP2D6, tels que la quinidine, sont susceptibles d'affecter lesconcentrations plasmatiques de la rispéridone de la même manière. Le médecindoit réévaluer la posologie de la rispéridone lors d’une instauration oud’un arrêt de traitement concomitant par paroxétine, quinidine ou un autreinhibiteur puissant du CYP2D6, particulièrement à des doses élevées.

Inhibiteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp

La co-administration de RISPERIDONE MYLAN PHARMA avec un inhibiteur puissantdu CYP3A4 et/ou de la P-gp peut augmenter considérablement les concentration­splasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Lemédecin doit réévaluer la posologie de la rispéridone lors d’uneinstauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par itraconazole ou unautre inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.

Inducteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp

La co-administration de rispéridone avec un inducteur puissant du CYP3A4et/ou de la P-gp peut diminuer les concentrations plasmatiques de la fractionantip­sychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer laposologie de rispéridone lors d’une instauration ou d’un arrêt detraitement concomitant par carbamazépine ou un autre inducteur puissant duCYP3A4 et/ou de la P-gp.

Les inducteurs du CYP3A4 exercent leur effet de façon dépendante du tempset peuvent prendre au moins 2 semaines pour atteindre l'effet maximal aprèsintroduction. À l'inverse, à l'arrêt du traitement, l’induction du CYP3A4peut prendre au moins 2 semaines à décliner.

Médicaments fortement liés aux protéines

Lorsque la rispéridone est utilisée avec des médicaments fortement liésaux protéines, il n'y a aucun déplacement cliniquement pertinent de chacun desmédicaments à partir des protéines plasmatiques. Lors d’uneco-administration de médicaments, les informations du produit correspondantes­doivent être consultées pour plus d'informations sur la voie demétabolisation et la nécessité éventuelle d'adapter la posologie.

Population pédiatrique

Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte. Lapertinence des résultats de ces études dans la population pédiatrique n’estpas connue.

L’utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, leméthylphénidate) avec la rispéridone chez des enfants et des adolescents nemodifie pas la pharmacocinétique et l’efficacité de la rispéridone.

Exemples

Des exemples de médicaments qui peuvent potentiellement interagir avec larispéridone ou qui se sont avérés ne pas interagir avec la rispéridone sontlistés ci-dessous :

Effet des autres médicaments sur la pharmacocinétique de larispéridone
Antibiotiques :

· L'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de laP-gp, ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone ni de la fractionantip­sychotique active.

· La rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de laP-gp, a diminué les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotiqu­eactive.

Anticholinesté­rasiques :

· Le donépézil et la galantamine, substrats à la fois des CYP2D6 etCYP3A4, ne montrent pas d’effet cliniquement significatif sur lapharmacocinétique de la rispéridone et de la fraction antipsychotiqu­eactive.

Antiépileptiques :

· Une diminution des concentrations plasmatiques de la fractionantip­sychotique active de la rispéridone a été observée avec lacarbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp. Deseffets similaires peuvent être observés, par exemple, avec la phénytoïne etle phénobarbital qui sont aussi des inducteurs du CYP 3A4 hépatique et de laP-glycoprotéine.

· Le topiramate a réduit modestement la biodisponibilité de larispéridone, mais pas celle de la fraction antipsychotique active. Cetteinteraction n’est donc probablement pas cliniquement significative.

Antifongiques :

· L’itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de laP-gp, à la dose de 200 mg/jour a augmenté les concentrations plasmatiques dela fraction antipsychotique active d'environ 70 %, à des doses de rispéridonede 2 à 8 mg/jour.

· Le kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de laP-gp, à la dose de 200 mg/jour a augmenté les concentrations plasmatiques dela rispéridone et a diminué les concentrations plasmatiques de9-hydroxyrispéridone.

Antipsychotiques :

· Les phénothiazines peuvent augmenter les concentrations plasmatiques dela rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.

Antiviraux :

· Les inhibiteurs de la protéase : aucune donnée d’étude formellen’est disponible ; toutefois, étant donné que le ritonavir est un inhibiteurpuissant du CYP3A4 et un faible inhibiteur du CYP2D6, le ritonavir et lesinhibiteurs de la protéase boostés par le ritonavir peuvent augmenterpoten­tiellement les concentrations de la fraction antipsychotique active de larispéridone.

Bêta-bloquants :

· Certains bêta-bloquants peuvent augmenter les concentrations plasmatiquesde rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.

Inhibiteurs des canaux calciques :

· Le vérapamil, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de laP-gp, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone et de la fractionantip­sychotique active.

Médicaments gastro-intestinaux :

· Antagonistes des récepteurs H2 : la cimétidine et la ranitidine, deuxfaibles inhibiteurs du CYP2D6 et CYP3A4, ont augmenté la biodisponibilité dela rispéridone, mais seulement marginalement celle de la fractionantip­sychotique active.

ISRS et les antidépresseurs tricycliques :

· La fluoxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente laconcentration plasmatique de la rispéridone, mais à un moindre degré celle dela fraction antipsychotique active.

· La paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente lesconcentrations plasmatiques de la rispéridone, mais, à des doses allantjusqu'à 20 mg/jour, à un moindre degré celles de la fraction antipsychotiqu­eactive. Cependant, des doses plus élevées de paroxétine peuvent augmenter lesconcentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

· Les antidépresseurs tricycliques peuvent augmenter les concentration­splasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotiqu­eactive. L’amitriptyline n’a pas d’incidence sur la pharmacocinétique dela rispéridone ou de la fraction antipsychotique active.

· La sertraline, un faible inhibiteur du CYP2D6, et la fluvoxamine, unfaible inhibiteur du CYP3A4, à des doses allant jusqu'à 100 mg/jour ne sontpas associés à des modifications cliniquement significatives desconcentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.Ce­pendant, des doses supérieures à 100 mg/jour de sertraline ou defluvoxamine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotiqu­eactive de la rispéridone.

Effet de la rispéridone sur la pharmacocinétique d'autresmédicaments
Antiépileptiques :

· La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif surla pharmacocinétique du valproate ou du topiramate.

Antipsychotiques :

· L’aripiprazole, substrat du CYP2D6 et CYP3A4 : la rispéridone encomprimés ou injectable n'a pas eu d’incidence sur la pharmacocinétique dela somme d'aripiprazole et son métabolite actif, le déhydroaripipra­zole.

Glucosides digitaliques :

· La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif surla pharmacocinétique de la digoxine.

Lithium :

· La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif surla pharmacocinétique du lithium.

Utilisation concomitante de rispéridone et de furosémide

Voir rubrique 4.4 concernant l'augmentation de la mortalité chez le patientâgé dément traité de façon concomitante par le furosémide.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données adéquates sur l’utilisation de larispéridone chez la femme enceinte.

La rispéridone n’a pas montré d’effet tératogène au cours des étudesréalisées chez l’animal mais d’autres types de toxicité sur lareproduction ont été observés (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel pourl’espèce humaine est inconnu.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont la rispéridone) pendantle troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d'événementsin­désirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes desevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après lanaissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation,hyper­tonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire,trou­bles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent êtreétroitement surveillés.

La rispéridone ne doit pas être utilisée au cours de la grossesse sauf encas de nécessité manifeste. Lorsque l'arrêt est nécessaire au cours de lagrossesse, il ne doit pas être réalisé de façon soudaine.

Allaitement

Au cours des études animales, la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridonesont excrétées dans le lait. Il a été démontré que la rispéridone et la9-hydroxy-rispéridone sont également excrétées dans le lait maternel enfaibles quantités. Il n'y a pas de données disponibles sur les effetsindésirables chez le nourrisson allaité. En conséquence, les avantages del'allaitement doivent être évalués au regard des risques potentiels pourl'enfant.

Fertilité

Comme avec d'autres médicaments antagonistes des récepteurs dopaminergiquesD2, la rispéridone augmente le taux de prolactine.

L'hyperprolac­tinémie peut inhiber la GnRH hypothalamique, entraînant unediminution de la sécrétion des gonadotrophines pituitaires. Par la suite, celapeut inhiber la fonction de reproduction en altérant la stéroïdogenèse­gonadique chez les patients hommes et femmes.

Aucun effet pertinent n’a été observé dans les études noncliniques.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

RISPERIDONE MYLAN PHARMA peut avoir une influence mineure ou modérée surl'aptitude à conduire et à utiliser des machines due à des effets potentielssur le système nerveux et la vision (voir rubrique 4.8). En conséquence, lespatients doivent être informés de ne pas conduire ou utiliser de machinesjusqu'à ce que leur sensibilité individuelle soit connue.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables (El) les plus fréquemment rapportés (fréquence≥10 %) sont : parkinsonisme, sédation/somno­lence, céphalée, etinsomnie.

Les effets indésirables apparus dose-dépendants incluaient le parkinsonismeet l’akathisie.

Les El suivants sont tous les El rapportés au cours des essais cliniques etaprès commercialisation. Les termes et fréquences suivants sont utilisés :très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent(≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), et très rare(<1/10 000), et indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Effets indésirables par système organe et fréquence.

Infections et infestations

Fréquent

Pneumonie, bronchite, infection des voies respiratoires supérieures,si­nusite, infection des voies urinaires, infection auriculaire, grippe

Peu fréquent

Infection des voies respiratoires, cystite, infection oculaire, amygdalite,onycho­mycose, cellulite, infection localisée, infection virale,acaroder­matite

Rare

Infection

Affections hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent

Neutropénie, diminution de la numération des globules blancs,thrombo­cytopénie, anémie, diminution de l’hématocrite, augmentation de lanumération des éosinophiles

Rare

Agranulocytosec,

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Hypersensibilité

Rare

Réaction anaphylactiquec

Affections endocriniennes

Fréquent

Hyperprolactinémiea

Rare

Sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique, présence de glucoseurinaire

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Prise de poids, augmentation de l’appétit, diminution de l’appétit

Peu fréquent

Diabèteb, hyperglycémie, polydipsie, perte de poids, anorexie, augmentationdu cholestérol sanguin

Rare

Intoxication à l’eauc, hypoglycémie, hyperinsulinémiec, augmentation destriglycérides sanguins

Très rare

Acidocétose diabétique

Affections psychiatriques

Très fréquent

Insomnied

Fréquent

Trouble du sommeil, agitation, dépression, anxiété

Peu fréquent

Manie, état confusionnel, diminution de la libido, nervosité, cauchemar

Rare

Catatonie, somnambulisme, trouble des conduites alimentaires lié au sommeil,émoussement affectif, anorgasmie

Affections du système nerveux

Très fréquent

Sédation, somnolence, parkinsonismed, céphalée

Fréquent

Akathisied, dystonied, sensations vertigineuses, dyskinésied,trem­blement

Peu fréquent

Dyskinésie tardive, ischémie cérébrovasculaire, absence de réponse auxstimuli, perte de conscience, diminution de l'état de conscience, convulsiond,syn­cope, hyperactivité psychomotrice, trouble de l’équilibre, coordinationa­normale, vertige orthostatique, perturbation de l’attention, dysarthrie,dys­gueusie, hypoesthésie, paresthésie,

Rare

Syndrome malin des neuroleptiques, trouble cérébrovasculaire, comadiabétique, titubation céphalique

Affections oculaires

Fréquent

Vision trouble, conjonctivite

Peu fréquent

Photophobie, sécheresse oculaire, larmoiement accru, hyperémie oculaire

Rare

Glaucome, trouble du mouvement oculaire, révulsion oculaire, croûtes aubord de la paupière, syndrome de l’iris hypotonique (peropératoire)c

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Peu fréquent

Vertiges, acouphènes, douleur auriculaire

Affections cardiaques

Fréquent

Tachycardie

Peu fréquent

Fibrillation auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire, trouble de laconduction, allongement de l’intervalle QT, bradycardie, électrocardio­grammeanormal, palpitations

Rare

Arythmie sinusale

Affections vasculaires

Fréquent

Hypertension

Peu fréquent

Hypotension, hypotension orthostatique, bouffées de chaleur

Rare

Embolie pulmonaire, thrombose veineuse

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Dyspnée, douleur pharyngolaryngée, toux, épistaxis, toux,congesti­on nasale

Peu fréquent

Pneumonie d’aspiration, congestion pulmonaire, encombrement des voiesrespiratoires, râles, sifflements, dysphonie, trouble respiratoire.

Rare

Syndrome d’apnée du sommeil, hyperventilation

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Douleur abdominale, gêne abdominale, vomissements, nausées, constipation,di­arrhée, dyspepsie, sécheresse buccale, douleur dentaire

Peu fréquent

Incontinence fécale, fécalome, gastro-entérite, dysphagie, flatulences

Rare

Pancréatite, occlusion intestinale, gonflement de la langue, chéilite

Très rare

Iléus

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent

Augmentation des transaminases, augmentation desgamma-glutamyltransfé­rases, augmentation des enzymes hépatiques

Rare

Jaunisse

Affections de la peau et du tissus sous-cutané

Fréquent

Éruption, érythème

Peu fréquent

Urticaire, prurit, alopécie, hyperkératose, eczéma, sécheresse cutanée,décolo­ration de la peau, acné, dermatite séborrhéique, affection cutanée,lésion cutanée

Rare

Toxidermie, pellicules

Très rare

Angio-œdème

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

Spasmes musculaires, douleur musculo-squelettique, douleur dorsale,arthralgie

Peu fréquent

Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, posture anormale,raideur articulaire, enflure des articulations, faiblesse musculaire, douleurcervicale,

Rare

Rhabdomyolyse

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent

Incontinence urinaire

Peu fréquent

Pollakiurie, rétention urinaire, dysurie

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

Rare

Syndrome de sevrage néonatalc

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent

Dysfonctionnement érectile, trouble de l’éjaculation, aménorrhée,trouble menstrueld,gy­nécomastie, galactorrhée, dysfonctionnement sexuel,douleur mammaire, gêne mammaire, écoulement vaginal

Rare

Priapismec, menstruation retardée, engorgement mammaire, accroissementmam­maire, écoulement mammaire

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Œdèmed, pyrexie, douleur thoracique, asthénie, fatigue, douleur

Peu fréquent

Œdème de la face, frissons, augmentation de la température corporelle,démarche anormale, soif, gêne thoracique, malaise, sensationanor­male, gêne

Rare

Hypothermie, diminution de la température corporelle, froideur desextrémités, syndrome de sevrage médicamenteux, indurationc,

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Fréquent

Chute

Peu fréquent

Douleur liée aux procédures

a Une hyperprolactinémie peut dans certains cas conduire à unegynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée, une anovulation, unegalactorrhée, un trouble de la fertilité, une diminution de la libido et undysfonctionnement érectile.

b Dans les essais contrôlés versus placebo, un diabète a été rapportéchez 0,18 % des sujets traités par la rispéridone comparé à un taux de0,11 % dans le groupe placebo. L’incidence globale de tous les essaiscliniques était de 0,43 % chez tous les sujets traités par larispéridone.

c Non observé lors des études cliniques avec la rispéridone mais observédans l’environnement post-commercialisation avec la rispéridone.

d Le trouble extrapyramidal peut inclure : parkinsonisme (hypersécréti­onsalivaire, rigidité musculo-squelettique, parkinsonisme, salivation,phé­nomène de la roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, faciès figé,secousse musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigidité musculaire,démarche parkinsonienne et réflexe palpébral anormal, tremblementpar­kinsonien de repos), akathisie (akathisie, impatiences, hyperkinésie, etsyndrome des jambes sans repos), tremblement, dyskinésie (dyskinésie,se­cousses musculaires, choréoathétose, athétose et myoclonie), dystonie.

La dystonie inclut dystonie, hypertonie, torticolis, contractions musculairesin­volontaires, contracture musculaire, blépharospasme, révulsion oculaire,paralysie de la langue, spasme facial, laryngospasme, myotonie, opisthotonus,spasme oropharyngé, pleurothotonus, spasme de la langue, et trismus.

Il est à noter qu’un spectre plus large de symptômes est inclus, lesquelsn’ont pas nécessairement une origine extrapyramidale.

L’insomnie inclut : insomnie initiale, insomnie du milieu de la nuit.

La convulsion inclut : crise de Grand mal.

Le trouble menstruel inclut : menstruation irrégulière,o­ligoménorrhée.

L’œdème inclut : œdème généralisé, œdème périphérique, œdèmequi prend le godet.

Effets indésirables observés avec les formulations à base depalipéridone

La palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone. Parconséquent, les profils des effets indésirables de ces composés (incluant lesdeux formulations orale et injectable) s’appliquent l’un à l’autre. Enplus des effets indésirables ci-dessus, les effets indésirables suivants ontété observés lors de l’utilisation de produits à base de palipéridone etpeuvent être attendus avec la rispéridone.

Affections cardiaques : syndrome de tachycardie en posture orthostatique.

Effets de classe

Comme pour d'autres antipsychotiques, de très rares cas d'allongement du QTont été rapportés après commercialisation avec la rispéridone. Les autreseffets cardiaques de classe rapportés avec les antipsychotiques qui allongentl'in­tervalle QT incluent arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire,tachy­cardie ventriculaire, mort subite, arrêt cardiaque et torsades depointes.

Thrombo-embolie veineuse

Des cas de thrombo-embolies veineuses, y compris des cas d'emboliespul­monaires, ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportésavec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).

Prise de poids

Les pourcentages de patients adultes schizophrènes traités par larispéridone et placebo et atteignant le critère de prise de poids ≥7 % ontété comparés dans une analyse d'essais poolés contrôlés versus placebod'une durée de 6 à 8 semaines, montrant une incidence significativement plusélevée de prise de poids dans le groupe de la rispéridone (18 %) comparé auplacebo (9 %). Dans un pool d'études cliniques contrôlées versus placebod'une durée de 3 semaines chez des adultes présentant un accès maniaqueaigu, l'incidence de prise de poids ≥7 % en fin d'étude était comparabledans les groupes rispéridone (2,5 %) et placebo (2,4 %), et étaitlégèrement supérieure dans le groupe contrôle actif (3,5 %).

Dans une population d'enfants et d'adolescents présentant des troubles desconduites et d'autres troubles de comportement perturbateur, dans les étudeslong terme, la prise de poids était en moyenne de 7,3 kg après 12 mois detraitement. Le gain de poids attendu pour des enfants normaux de 5 à 12 ansest de 3 à 5 kg par an. Entre 12 et 16 ans, une prise de poids de l'ordrede 3 à 5 kg par an est maintenue chez les filles, alors que les garçonsprennent environ 5 kg par an.

Information complémentaire sur des populations particulières

Les effets indésirables qui ont été rapportés avec une incidence plusélevée chez les patients âgés déments ou chez les patients pédiatriquesque dans la population adulte sont décrits ci-dessous :

Patients âgés déments

Les accidents ischémiques transitoires et les accidents vasculairescé­rébraux sont des effets indésirables rapportés dans les essais cliniquesavec une fréquence respective de 1,4 % et 1,5 %, chez les patients âgésdéments. Les effets indésirables suivants ont également été rapportés avecune fréquence ≥5 % chez les patients âgés déments et avec une fréquenceau moins double de la fréquence observée dans d'autres populations adultes :infection urinaire, œdème périphérique, léthargie et toux.

Population pédiatrique

En règle générale, on peut présumer que les effets indésirables chez lesenfants sont de nature similaire à ceux observés chez les adultes.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence≥5 % chez les patients pédiatriques (5 à 17 ans) et avec une fréquence aumoins double de la fréquence observée dans les essais cliniques réaliséschez des adultes : somnolence/sé­dation, fatigue, céphalée, augmentation del'appétit, vomissements, infections respiratoires hautes, congestion nasale,douleurs abdominales, sensation de vertige, toux, pyrexie, tremblement,di­arrhée et énurésie.

Les effets à long terme du traitement par rispéridone sur la maturationsexuelle et la taille n’ont pas été suffisamment étudiés (voir rubrique4.4 « Population pédiatrique»).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

En général, les signes et symptômes rapportés sont ceux résultant d'uneexacerbation des effets pharmacologiques connus de la rispéridone. Ils incluentsomnolence et sédation, tachycardie et hypotension, et symptômesextra­pyramidaux. Au cours de surdosages, un allongement de l'intervalle QT etdes convulsions ont été rapportés. Des torsades de pointes ont étérapportées dans le cadre de surdosage associant la rispéridone et laparoxétine.

En cas de surdosage aigu, l'implication possible de plusieurs médicamentsdoit être prise en compte.

Traitement

Établir et maintenir l'accès aux voies aériennes supérieures et assurerune oxygénation et une ventilation adéquates. Un lavage gastrique (aprèsintubation, si le patient est inconscient) et l'administration de charbonactivé ainsi qu'un laxatif doivent être envisagés uniquement lorsque la prisedu médicament est intervenue moins d'une heure avant. La surveillancecar­diovasculaire doit commencer immédiatement et doit inclure un suiviélectrocar­diographique en continu pour détecter d'éventuellesa­rythmies.

Il n'existe pas d'antidote spécifique à RISPERIDONE MYLAN PHARMA. Desmesures appropriées de maintien des fonctions vitales doivent donc être misesen œuvre. L'hypotension et le collapsus circulatoire doivent être traités pardes mesures appropriées telles que l'administration de solutés de remplissageet/ou d'agents sympathomimétiques. En cas d'apparition de symptômesextra­pyramidaux sévères, un médicament anticholinergique doit êtreadministré. Une supervision et un suivi médical rapprochés doivent êtrepoursuivis jusqu'au rétablissement du patient.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRES ANTIPSYCHOTIQUES, code ATC:N05AX08.

Mécanisme d'action

La rispéridone est un antagoniste mono-aminergique sélectif possédant despropriétés uniques. Elle a une forte affinité pour les récepteursséro­toninergiques 5-HT2 et dopaminergiques D2. La rispéridone se lieégalement aux récepteurs alpha1-adrénergiques et, à un moindre degré, auxrécepteurs histaminergiques H1 et alpha2-adrénergiques. La rispéridone n'apas d'affinité pour les récepteurs cholinergiques. Bien que la rispéridonesoit un puissant antagoniste D2, qui est considéré comme responsable del'effet bénéfique sur les symptômes positifs de la schizophrénie, ellediminue moins la motricité et entraîne moins de catalepsie que lesneuroleptiques conventionnels. L'équilibre entre l'antagonisme­sérotoninergi­que central et l'antagonisme dopaminergique peut diminuer lasusceptibilité aux effets extrapyramidaux et élargit l'effet thérapeutiqueaux symptômes négatifs et affectifs de la schizophrénie.

Effets pharmacodynamiques

Schizophrénie

L'efficacité de la rispéridone dans le traitement de courte durée de laschizophrénie a été établie dans 4 études, d'une durée de 4 à8 semaines, dans lesquelles 2 500 patients répondant aux critères deschizophrénie du DSM-IV ont été inclus. Dans une étude de 6 semaines,con­trôlée versus placebo comprenant une adaptation posologique jusqu'à desdoses de 10 mg/j administrées 2 fois par jour, la rispéridone étaitsupérieure au placebo sur le score total à la Brief Psychiatric Rating Scale(BPRS). Dans une étude de 8 semaines, contrôlée versus placebo portant sur4 doses fixes de rispéridone (2, 6, 10 et 16 mg/j, administrées 2 fois parjour), les 4 groupes rispéridone ont été supérieurs au placebo sur le scoretotal de la Positive and Negative Syndome Scale (PANSS). Dans une étude de8 semaines, comparant 5 doses fixes de rispéridone (1, 4, 8, 12 et 16 mg/j,adminis­trées 2 fois par jour), les groupes rispéridone 4, 8 et 16 mg/jétaient supérieurs au groupe rispéridone 1 mg/j sur le score total PANSS.Dans une étude de 4 semaines contrôlée versus placebo comparant deux dosesfixes de rispéridone (4 et 8 mg/j administrées une fois par jour), les deuxgroupes rispéridone étaient supérieurs au placebo sur plusieurs items de laPANSS, incluant le score total PANSS et un critère de réponse (>20 % dediminution du score total PANSS). Dans une étude à long terme, les patientsambula­toires adultes répondant majoritairement aux critères de schizophréniedu DSM-IV et qui avaient été cliniquement stables pendant au moins 4 semainessous un médicament antipsychotique ont été traités après randomisation parla rispéridone 2 à 8 mg/j ou à l'halopéridol pendant 1 à 2 ans pourévaluer les rechutes. Les patients recevant de la rispéridone ont présentéun délai avant rechute significativement plus long pendant cette période detemps que ceux recevant de l'halopéridol.

Épisodes maniaques dans les troubles bipolaires

L'efficacité de la rispéridone en monothérapie dans le traitement en aigudes épisodes maniaques associés au trouble bipolaire de type I a étédémontrée dans 3 études en double aveugle, en monothérapie, contrôléesversus placebo portant sur environ 820 patients présentant un troublebipolaire de type I, selon les critères du DSM-IV. Dans ces 3 études, larispéridone 1 à 6 mg/j (dose initiale de 3 mg dans deux études et de 2 mgdans une étude) a été significativement supérieure au placebo sur lecritère d'évaluation préalablement établi, c'est-à-dire la variation duscore total de l'échelle de la Young Mania Rating Scale (YMRS) à 3 semainespar rapport à la valeur initiale. Les résultats sur les critères secondairesd'ef­ficacité étaient généralement cohérents avec les résultats sur lecritère primaire.

Le pourcentage de patients présentant une diminution ≥50 % du score totalà la YMRS à 3 semaines par rapport au score initial était significative­mentplus élevé pour la rispéridone que pour le placebo. Une des 3 étudescomportait un bras halopéridol et une phase d'entretien en double aveugle de9 semaines. L'efficacité a été maintenue pendant la phase d'entretien de9 semaines en double aveugle. La variation du score total YMRS par rapport àla valeur initiale a montré une amélioration continue et a été comparableentre la rispéridone et l'halopéridol à la semaine 12.

L'efficacité de la rispéridone associée aux thymorégulateurs a étédémontrée dans le traitement de l'accès maniaque dans une des deux études de3 semaines en double aveugle chez environ 300 patients répondant auxcritères de trouble bipolaire de type I du DSM-IV. Dans une étude de3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale2 mg/j), associée au lithium ou au valproate, a été supérieure au lithiumou au valproate seuls en fin d'étude sur le critère primaire prédéfini,c'est-à-dire la variation du score total YMRS par rapport à la ligne de baseà la 3e semaine. Dans une seconde étude de 3 semaines, la rispéridone à ladose de 1 à 6 mg/jour (dose initiale 2 mg/jour), associée au lithium, auvalproate ou à la carbamazépine, n'a pas été supérieure au lithium, auvalproate ou à la carbamazépine seuls dans la réduction du score total YMRS.Une explication possible de l'échec de cette étude a été l'induction par lacarbamazépine de la clairance de la rispéridone et de la9-hydroxy-rispéridone résultant en des taux sub-thérapeutiques derispéridone et de 9-hydroxy-rispéridone. En excluant le groupe carbamazépinede l'analyse post-hoc, la rispéridone associée au lithium ou au valproateétait supérieure au lithium ou au valproate seuls sur la réduction du scoretotal de la YMRS.

Agressivité persistante dans la démence

L'efficacité de la rispéridone dans le traitement des symptômespsycho­comportementaux de la démence (SCPD), qui inclus des troublescompor­tementaux tels qu’agressivité, agitation, psychose, déambulation ettroubles affectifs, a été démontrée dans 3 études, en double aveugle,contrôlées versus placebo chez 1 150 patients âgés avec une démencemodérée à sévère. Une étude a été réalisée à doses fixes de 0,5, 1,et 2 mg/j. Deux études à doses variables incluant des groupes de doses derispéridone comprises entre 0,5 et 4 mg/j et 0,5 et 2 mg/j, respectivement.La rispéridone a montré une efficacité statistiquement et cliniquementsu­périeure dans le traitement de l'agressivité et, à un moindre degré, dansl'agitation et dans la psychose chez des patients âgés déments (tels quemesurée par la Behavioural Pathology in Alzheimer's Disease Rating ScaleBEHAVE-AD [BEHAVE-AD] et au Cohen-Mansfield Agitation Inventory [CMAI]). L'effetthérape­utique de la rispéridone était indépendant du score du Mini-MentalState Examination (MMSE) (et par conséquent de la sévérité de la démence) ;des propriétés sédatives de la rispéridone ; de la présence ou de l'absencede psychose ; et du type de démence, maladie d'Alzheimer, démence vasculaireou mixte (voir également rubrique 4.4).

Population pédiatrique

Trouble des conduites

L'efficacité de la rispéridone dans le traitement à court terme descomportements perturbateurs a été démontrée au cours de deux étudescontrôlées versus placebo chez environ 240 patients âgés de 5 à 12 ansprésentant des troubles de comportement perturbateur (TCP) selon les critèresdu DSM-IV et un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou unretard mental / trouble de l'apprentissage léger ou modéré. Dans les deuxétudes, la rispéridone aux doses de 0,02 à 0,06 mg/kg/j étaitsignifica­tivement supérieure au placebo sur le critère principal d'efficacitépré-établi, c'est-à-dire la variation par rapport à la valeur initiale de lasous-échelle Problème de Conduites de la Ninsonger-Child Behavior Rating Form(N-CBRF) à la semaine 6.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a uneactivité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voirBiotransfor­mation et élimination).

Absorption

La rispéridone est complètement absorbée après administration orale,atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. Labiodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25 %). Labiodisponibilité orale relative de la rispéridone à partir du comprimé estde 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiéepar la nourriture et, en conséquence, la rispéridone peut être prise avec ouen dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la9-hydroxy-rispéridone est atteint après 4–5 jours de traitement.

Distribution

La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de1–2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et àl'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de larispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.

Biotransformation et Elimination

La rispéridone est métabolisée par le CYP2D6 en 9-hydroxy-rispéridone,dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone.L'en­semble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fractionantip­sychotique active. Le CYP2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Lesmétaboliseurs rapides du CYP2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP2D6 lamétabolisent beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aientdes concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique del'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fractionantip­sychotique active), après administrations uniques et réitérées, estsimilaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP2D6.

Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Lesétudes in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridoneà des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas demanière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par lesiso-enzymes du cytochrome P450, incluant le CYP1A2, CYP2A6, CYP2C8/9/10, CYP2D6,CYP2E1, CYP3A4, et CYP3A5. Une semaine après l’administration, 70 % de ladose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines,la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35–45 % de ladose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administrationorale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec unedemi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de24 heures.

Linéarité/non-linéarité

Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles­dans la gamme des doses thérapeutiques.

Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal

Une étude pharmacocinétique avec rispéridone par voie orale à dose uniquea montré des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique activeplus élevées en moyenne de 43 %, une demi-vie plus longue de 38 % et unediminution de 30 % de la clairance de la fraction antipsychotique active chezle sujet âgé.

Chez les adultes présentant une altération modérée de la fonctionrénale, la clairance de la fraction active était d’environ 48 % de laclairance des jeunes adultes sains. Chez les adultes présentant une altérationsévère de la fonction rénale, la clairance de la fraction active étaitd’environ 31% de la clairance des jeunes adultes sains. La demi-vie de lafraction active était de 16,7 heures chez les jeunes adultes, de 24,9 heureschez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale(soit environ 1,5 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes), et de28,8 heures chez ceux présentant une altération sévère de la fonctionrénale (soit environ 1,7 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes).

Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez lepatient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de larispéridone dans le plasma est augmentée de 37,1 %. La clairance orale et lademi-vie d’élimination de la rispéridone et de sa fraction active chez lesadultes présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévèren’étaient pas significativement différentes par rapport à ces mêmesparamètres chez les jeunes adultes sains.

Population pédiatrique

La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et dela fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle del'adulte.

Sexe, origine ethnique et tabagisme

Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effetapparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur lapharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans les études de toxicité (sub)chronique, dans lesquellesl'ad­ministration a débuté chez des rats et des chiens sexuellement immatures,des effets dose-dépendants ont été observés au niveau du tractus génitaldes mâles et des femelles et des glandes mammaires. Ces effets sont liés àune augmentation de la prolactine, résultant d'un blocage par la rispéridonede l'activité des récepteurs dopaminergiques D2. De plus, les études surculture de tissus suggèrent que la croissance cellulaire pourrait êtrestimulée par la prolactine dans les tumeurs du sein chez l'Homme. Larispéridone n'est pas tératogène chez le rat et le lapin. Au cours desétudes de reproduction réalisées chez le rat avec la rispéridone, des effetsindésirables ont été observés sur le comportement lors de l'accouplement desparents et sur le poids de naissance et la survie de la progéniture.

Chez les rats, une exposition intra-utérine à la rispéridone a étéassociée à des déficits cognitifs chez l'adulte. D'autres antagonistesdo­paminergiques, lorsqu'ils ont été administrés à des animaux gravides, ontentraîné des effets délétères sur les capacités de développement moteuret d'apprentissage de la progéniture.

Dans une étude de toxicité chez de jeunes rats, une augmentation de lamortalité chez les petits et un retard du développement physique ont étéobservés. Dans une étude de 40 semaines chez de jeunes chiens, la maturationsexuelle a été retardée. D'après l'ASC, la croissance des os longs chez leschiens n'a pas été affectée lors d'une exposition 3,6 fois supérieure à ladose humaine maximale utilisée chez l'adolescent (1,5 mg/jour) ; alors que deseffets sur les os longs et la maturation sexuelle ont été observés lors d'uneexposition 15 fois supérieure à la dose humaine maximale utilisée chezl'adolescent.

La rispéridone ne s'est pas révélée génotoxique sur une batteriede tests.

Dans les études de cancérogenèse orale réalisées avec la rispéridonechez le rat et chez la souris, il a été observé une augmentation del'incidence des adénomes hypophysaires (souris), des adénomes du pancréasendocrine (rat) et de la glande mammaire (chez les deux espèces). Ces tumeurspeuvent être dues à un antagonisme dopaminergique D2 prolongé et à unehyperprolac­tinémie. La signification de ces données tumorales chez lesrongeurs en termes de risque pour l'espèce humaine est inconnue. In vitro et invivo, les modèles animaux montrent que des doses élevées de rispéridonepeuvent entraîner un allongement de l'intervalle QT, qui a été associé àune augmentation théorique du risque de torsades de pointes chez lespatients.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau du comprimé :

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïsprégélatinisé, laurylsulfate de sodium, silice colloïdale anhydre, stéaratede magnésium.

Pelliculage :

Hypromellose, dioxyde de titane (E171), propylène glycol, talc, laquealuminique jaune de quinoléine (E104), laque aluminique Indigotine (E132).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

36 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de conditions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 28, 30, 50, 56, 60 ou 100 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PE/PV­DC/Aluminium).

28×1, 30×1, 56×1, 60×1 ou 100×1 comprimés pelliculés sous plaquette(PVC/PE/PV­DC/Aluminium) en blister unitaire.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 390 483 1 4 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 390 484 8 2 : 28 × 1 comprimés sous plaquettes prédécoupéesu­nitaires (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).

· 34009 390 485 4 3 : 30 × 1 comprimés sous plaquettes prédécoupéesu­nitaires (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).

· 34009 574 156 3 1 : 60 × 1 comprimés sous plaquettes prédécoupéesu­nitaires (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).

· 34009 279 528 0 7 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 279 529 7 5 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 279 530 5 7 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/­Aluminium).

· 34009 586 848 2 1 : 100 × 1 comprimés sous plaquettespré­découpées unitaires (PVC/PE/PVDC/ Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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