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ROSUVASTATINE EVOLUGEN 10 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ROSUVASTATINE EVOLUGEN 10 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ROSUVASTATINE EVOLUGEN 10 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Rosuvastatine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............10,00 mg

Sous forme de rosuvastatine calcique

Pour un comprimé pelliculé

Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 37,35 mg de lactosemonohydraté et 0,01 mg de rouge Allura AC (E129).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé de couleur rose, rond, biconvexe, de diamètre 7 mm, gravé «RU10 » sur une face et lisse sur l’autre face.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement des hypercholesté­rolémies

Adultes, adolescents et enfants âgés de 6 ans ou plus avechypercholes­térolémies pures (type IIa incluant les hypercholesté­rolémiesfamili­ales hétérozygotes) ou dyslipidémies mixtes (type IIb) en complémentd’un régime lorsque la réponse au régime et aux autres traitements nonpharmacologiques (exercice, perte de poids) n’est pas suffisante.

Hypercholesté­rolémie familiale homozygote, en complément d’un régimeet d’autres traitements hypolipidémiants (notamment l’aphérèse des LDL)ou lorsque ces traitements ne sont pas appropriés.

Prévention des événements cardiovasculaires

Prévention des événements cardiovasculaires majeurs chez les patientsestimés à haut risque de faire un premier événement cardiovasculaire (voirrubrique 5.1), en complément de la correction des autres facteurs derisque.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Avant de débuter le traitement, le patient doit suivre un régimehypocho­lestérolémiant adapté qu’il devra continuer pendant toute ladurée du traitement.

La posologie sera adaptée selon l’objectif thérapeutique et la réponsedu patient, en fonction des recommandations en vigueur.

ROSUVASTATINE EVOLUGEN peut être administré à tout moment de la journée,indépen­damment des repas.

Traitement des hypercholesté­rolémies

La dose initiale recommandée est de 5 ou 10 mg une fois/jour par voieorale aussi bien chez les patients naïfs que chez les patients précédemmenttraités par un autre inhibiteur de l’HMG-CoA Réductase. Pour un patientdonné, le choix de la dose initiale devra tenir compte du taux de LDL-C, durisque cardiovasculaire potentiel ainsi que du risque de survenue d’effetsindési­rables.

Une augmentation de la posologie à la dose supérieure peut se faire après4 semaines si besoin est (voir rubrique 5.1).

Compte-tenu de l’augmentation du nombre d’effets indésirables observésà la dose de 40 mg par rapport aux doses plus faibles (voir rubrique 4.8), unedose maximale de 40 mg (2 fois 20 mg) ne sera envisagée que chez despatients présentant une hypercholesté­rolémie sévère avec un risquecardiovas­culaire élevé (en particulier ceux présentant unehypercholes­térolémie familiale) n’ayant pas atteint l’objectifthé­rapeutique fixé à une dose de 20 mg/jour et qui feront l’objet d’unsuivi régulier (voir rubrique 4.4). Il est recommandé que l’avis d’unspécialiste soit pris lors de l’initiation d’une dose à 40 mg.

Prévention des événements cardiovasculaires

Dans l’étude de réduction du risque des événements cardiovascula­ires,la dose utilisée était de 20 mg une fois par jour (voir rubrique 5.1).

Population pédiatrique

L’utilisation en pédiatrie doit être exclusivement réservée auxspécialistes.

Enfants et adolescents de 6 à 17 ans (stades II-V sur l’échelle deTanner).

Chez les enfants et les adolescents ayant une hypercholesté­rolémiefamili­ale hétérozygote, la dose d’initiation usuelle est de 5 mgpar jour.

· Chez les enfants âgés de 6 à 9 ans présentant unehypercholes­térolémie familiale hétérozygote, la dose usuelle varie entre5 et 10 mg une fois par jour par voie orale. La sécurité d’emploi etl’efficacité des doses supérieures à 10 mg n’ont pas été étudiéesdans cette population.

· Chez les enfants âgés de 10 à 17 ans présentant unehypercholes­térolémie familiale hétérozygote, la dose usuelle varie entre5 et 20 mg une fois par jour par voie orale. La sécurité d’emploi etl’efficacité des doses supérieures à 20 mg n’ont pas été étudiéesdans cette population.

Les ajustements posologiques doivent être réalisés en fonction de laréponse individuelle et de la tolérance au traitement de la populationpédi­atrique, en tenant compte des recommandations sur les traitementspé­diatriques (voir rubrique 4.4). Les enfants et adolescents doivent suivre unrégime hypocholestéro­lémiant standard avant l’initiation du traitementpar rosuvastatine, le régime devant être poursuivi pendant la période detraitement.

L’expérience chez les enfants présentant une hypercholesté­rolémiefamili­ale homozygote est limitée à un petit nombre d’enfants âgés de 8 à17 ans.

La dose de 40 mg ne doit pas être utilisée dans la populationpédi­atrique.

Enfants de moins de 6 ans

La sécurité d’emploi et l’efficacité de l’utilisation chez lesenfants de moins de 6 ans n’ont pas été étudiées. Pour cette raison,ROSUVAS­TATINE EVOLUGEN n’est pas recommandé chez les enfants âgés de moinsde 6 ans.

Utilisation chez le sujet âgé

Une dose initiale de 5 mg est recommandée chez les patients > 70 ans(voir rubrique 4.4).

Aucun autre ajustement thérapeutique lié à l’âge n’estnécessaire.

Posologie chez l’insuffisant rénal

En cas d’insuffisance rénale légère à modérée, aucun ajustementposo­logique n’est nécessaire.

Une dose initiale de 5 mg est recommandée chez les patients avec uneinsuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine <60 ml/min).

La dose de 40 mg est également contre-indiquée chez les patients avec uneinsuffisance rénale modérée.

En cas d’insuffisance rénale sévère, tous les dosages de ROSUVASTATINE­EVOLUGEN sont contre-indiqués (voir rubriques 4.3 et 5.2).

Posologie chez l’insuffisant hépatique

Chez les patients avec un score de Child-Pugh ≤ 7, aucune augmentation del’exposition systémique à la rosuvastatine n’a été observée.

Chez les patients avec un score de Child-Pugh de 8 ou 9 : une augmentationde l’exposition systémique à la rosuvastatine a été observée (voirrubrique 5.2). Chez ces patients une évaluation de la fonction rénale seraréalisée (voir rubrique 4.4).

Chez les patients avec un score de Child-Pugh > 9 : aucune donnée n’estdisponible.

ROSUVASTATINE EVOLUGEN est contre-indiqué chez les patients présentant uneaffection hépatique évolutive (voir rubrique 4.3).

Particularités ethniques

Une augmentation de l’exposition systémique a été observée chez dessujets asiatiques (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2). Une dose initiale de 5 mgest recommandée chez des patients ayant des origines asiatiques. La dose de40 mg est contre-indiquée chez ces patients

Polymorphismes génétiques

Certains types spécifiques de polymorphismes génétiques peuvent induireune augmentation de l’exposition à la rosuvastatine (voir rubrique 5.2). Chezles patients connus pour présenter ces types spécifiques de polymorphismes,une dose quotidienne plus faible de ROSUVASTATINE EVOLUGEN est recommandée.

Posologie chez les patients présentant des facteurs prédisposant demyopathie

La dose initiale recommandée est de 5 mg chez les patients présentant desfacteurs prédisposant de myopathie (voir rubrique 4.4).

La dose de 40 mg est contre-indiquée chez ces patients (voirrubrique 4.3).

Traitements concomitants

La rosuvastatine est un substrat de divers transporteurs protéiques (parexemple OATP1B1 et BCRP). Le risque de myopathie (y compris de rhabdomyolyse)est augmenté lorsque ROSUVASTATINE EVOLUGEN est administré de façonconcomitante avec certains médicaments qui peuvent augmenter la concentration­plasmatique de rosuvastatine en raison de leurs interactions avec cestransporteurs protéiques (par exemple la ciclosporine et certains inhibiteursde protéases, y compris des associations de ritonavir avec l’atazanavir, lelopinavir et/ou le tipranavir ; voir rubriques 4.4 et 4.5). Si possible, desalternatives thérapeutiques doivent être considérées et, si nécessaire, unarrêt temporaire du traitement par ROSUVASTATINE EVOLUGEN doit être envisagé.Dans les situations où la co-administration de ces médicaments avecROSUVASTATINE EVOLUGEN est inévitable, le bénéfice et le risque du traitementassocié et les ajustements posologiques de ROSUVASTATINE EVOLUGEN doivent êtreattentivement pris en considération (voir rubrique 4.5).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1

· Affection hépatique évolutive y compris élévations inexpliquées etprolongées des transaminases sériques et toute augmentation des transaminases­sériques au-delà de 3 fois la limite supérieure de la normale ;

· Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) ;

· Myopathie ;

· Ciclosporine ;

· Grossesse, allaitement et chez les femmes en âge de procréern’utilisant pas de moyens contraceptifs appropriés.

La dose de 40 mg est contre-indiquée chez les patients présentant desfacteurs prédisposant de myopathie/rhab­domyolyse. Ces facteursincluent :

· insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine <60 ml/min) ;

· hypothyroïdie ;

· antécédents personnels ou familiaux de maladies musculairesgé­nétiques ;

· antécédents personnels d’atteinte musculaire avec un autre inhibiteurde l’HMG-CoA réductase ou un fibrate ;

· consommation excessive d’alcool ;

· situations favorisant une élévation des taux plasmatiques derosuvastatine ;

· patients asiatiques ;

· association aux fibrates ; (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.2).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Effets rénaux

Une protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalemen­td’origine tubulaire, a été observée chez les patients traités par defortes doses de ROSUVASTATINE EVOLUGEN, en particulier à la dose de 40 mg.

Elle est, dans la plupart des cas, transitoire ou intermittente. Cetteprotéinurie n’apparaît pas être un facteur prédictif d’une affectionrénale aiguë ou évolutive (voir rubrique 4.8).

Le taux de notification d’évènements rénaux sérieux depuis la mise surle marché est plus élevé à la dose de 40 mg.

Des tests fonctionnels rénaux devront être envisagés régulièrement aucours du suivi des patients traités par une dose de 40 mg.

Effets musculaires

Des effets musculaires tels que des myalgies, des myopathies et rarement desrhabdomyolyses ont été observés chez des patients traités par ROSUVASTATINE­EVOLUGEN à toutes les doses, en particulier aux doses > 20mg.

De très rares cas de rhabdomyolyses ont été rapportés lors del’utilisation d’ézétimibe en association avec les inhibiteurs del’HMG-CoA réductase. Une interaction pharmacodynamique ne peut pas êtreexclue (voir rubrique 4.5) et toute précaution doit être prise lors d’uneutilisation associée. Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoAréductase, le taux de notification de rhabdomyolyses associé à ROSUVASTATINE­EVOLUGEN depuis la mise sur le marché est plus élevé à la dose de40 mg.

Dosage de la créatine phosphokinase (CPK)

Le dosage des CPK ne doit pas être pratiqué après un effort musculaireintense ou en présence d’une autre cause possible d’élévation des CPK quipourrait fausser l’interprétation des résultats. Si le taux de CPK initialest significativement élevé (supérieur à 5 fois la normale), le taux devraêtre recontrôlé dans les 5 à 7 jours suivants. Si le taux initial de CPK> 5 fois la normale est confirmé, le traitement ne devra pas êtredébuté.

Avant le traitement

ROSUVASTATINE EVOLUGEN, comme les autres inhibiteurs de l’HMG-CoAréductase, sera prescrit avec précaution chez les patients présentant desfacteurs prédisposant de myopathie/rhab­domyolyse.

Ces facteurs incluent :

· insuffisance rénale,

· hypothyroïdie,

· antécédents personnels ou familiaux de maladie musculairegéné­tique,

· antécédents personnels d’atteinte musculaire avec un autre inhibiteurde l’HMG-CoA réductase ou avec un fibrate,

· consommation excessive d’alcool,

· âge > 70 ans,

· situations favorisant une élévation des taux plasmatiques derosuvastatine (voir rubriques 4.2, 4.5 et 5.2),

· association aux fibrates.

Dans ces situations, il est nécessaire de bien évaluer l’intérêt dutraitement et de surveiller le patient au plan clinique. Si le taux initial deCPK est significativement élevé (supérieur à 5 fois la normale), letraitement ne doit pas être débuté.

Pendant le traitement

Il convient de demander au patient de signaler immédiatement tout symptômemusculaire inexpliqué, à type de douleurs, fatigue musculaire, crampes,parti­culièrement si elles sont associées à des malaises ou de la fièvre.

Un dosage des CPK doit être pratiqué chez ces patients. Le traitement serainterrompu en cas d’élévation importante des CPK (supérieure à 5 fois lanormale) ou en cas de symptomatologie musculaire importante avec gênefonctionnelle quotidienne (même si les CPK sont inférieures à 5 fois lanormale).

Si les symptômes disparaissent et que le taux de CPK revient à la normale,la ré-introduction de ROSUVASTATINE EVOLUGEN ou d’un autre inhibiteur del’HMG-CoA réductase, à la dose la plus faible pourra être envisagée soussurveillance clinique attentive.

En l’absence de signes cliniques, la surveillance systématique des CPKn’est pas nécessaire.

De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto-immune ontété signalés pendant ou après le traitement par les statines, y compris larosuvastatine. La myopathie nécrosante à médiation auto-immune estcaractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et uneélévation de la créatine kinase sérique, qui persiste malgré l’arrêt dutraitement par la statine.

Durant les études cliniques, il n’a pas été mis en évidenced’augmen­tation des effets musculaires chez quelques patients traités parROSUVASTATINE EVOLUGEN en association à d’autres traitements.

Cependant, une augmentation de l’incidence des cas de myosites et demyopathies a été observée chez des patients traités par des inhibiteurs del’HMG-CoA réductase en association avec des fibrates dont le gemfibrozil, laciclosporine, l’acide nicotinique, les antifongiques azolés, les inhibiteursde la protéase et les macrolides.

Le gemfibrozil augmente le risque de myopathie quand il est associé àcertains inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase. L’association de ROSUVASTATINE­EVOLUGEN et du gemfibrozil n’est donc pas recommandée. Le bénéfice obtenude l’association de ROSUVASTATINE EVOLUGEN avec les fibrates ou la niacine surles paramètres lipidiques sera évalué en fonction du risque potentiel detelles associations. La dose de 40 mg est contre-indiquée en casd’association aux fibrates (voir rubriques 4.5 et 4.8).

L’association de la rosuvastatine et de l’acide fusidique n’est pasrecommandée. Des cas de rhabdomyolyse (dont certains cas mortels) ont étésignalés chez les patients recevant cette association (voir rubrique 4.5).

ROSUVASTATINE EVOLUGEN ne doit pas être utilisé en cas de survenue desymptômes graves, aigus suggérant une myopathie ou prédisposant àl’apparition d’une insuffisance rénale secondaire à une rhabdomyolyse (ex.infection aiguë sévère, hypotension, intervention chirurgicale majeure,trauma­tisme, troubles métaboliques, électrolytiques ou endocriniens sévèresou épilepsie non contrôlée).

Effets hépatiques

Comme les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, ROSUVASTATINE­EVOLUGEN doit être utilisé avec précaution chez les patients consommantd’im­portantes quantités d’alcool et/ou présentant des antécédents demaladie hépatique.

Il est recommandé de pratiquer des tests fonctionnels hépatiques avant ledébut du traitement et 3 mois après. Une élévation des transaminases­supérieure à 3 fois la limite supérieure de la normale doit conduire àl’arrêt du traitement ou à une diminution de la dose. Le taux denotification d’évènements hépatiques sérieux (consistant principalement àune augmentation des transaminases hépatiques) depuis la mise sur le marchéest plus élevé à la dose de 40 mg.

Chez les patients avec une hypercholesté­rolémie secondaire à unehypothyroïdie ou à un syndrome néphrotique, la pathologie sous-jacente devraêtre traitée avant tout démarrage d’un traitement par ROSUVASTATINE­EVOLUGEN.

Particularités ethniques

Les études de pharmacocinétique montrent une augmentation de l’expositionchez des sujets asiatiques comparativement aux caucasiens. (Voir rubriques 4.2,4.3 et 5–2).

Inhibiteurs de protéases

Une augmentation de l’exposition systémique à la rosuvastatine a étéobservée chez les sujets recevant de façon concomitante de la rosuvastatineavec divers inhibiteurs de protéases en association avec le ritonavir. Il doitêtre pris en considération à la fois le bénéfice hypolypémiant del’utilisation de ROSUVASTATINE EVOLUGEN chez les patients atteints du VIHrecevant des inhibiteurs de protéases et l’augmentation potentielle desconcentrations plasmatiques de la rosuvastatine, à l’initiation du traitementet par la suite, lors de l’augmentation de la dose de ROSUVASTATINE EVOLUGENchez les patients traités avec des inhibiteurs de protéases. L’utilisation­concomitante avec certains inhibiteurs de protéases n’est pas recommandée àmoins que la posologie de ROSUVASTATINE EVOLUGEN soit ajustée (voir rubriques4.2 et 4­.5).

Intolérance au lactose

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Pneumopathie interstitielle

Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont été rapportésavec certaines statines, en particulier en cas de traitement à long terme (voirrubrique 4.8). Les symptômes peuvent comprendre une dyspnée, une toux nonproductive et une altération de l’état de santé général (fatigue, pertede poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez unpatient, le traitement par statine doit être interrompu.

Diabète

Certaines données suggèrent que les statines en tant que classepharmaco­logique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risqueélevé de survenue d'un diabète, les statines peuvent entraîner unehyperglycémie nécessitant l'instauration d'un traitement anti-diabétique. Cerisque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sousstatines et par conséquent il ne doit pas être un motif d'arrêt des statines.Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/1,IMC > 30 kg/m2, augmentation du taux des triglycérides, hypertension)de­vront faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conformémentaux recommandations nationales.

Dans l'étude JUPITER, l'incidence des cas de diabète était de 2,8% dans legroupe rosuvastatine et de 2,3% dans le groupe placebo. La majorité despatients présentaient une glycémie à jeun comprise entre 5,6 et6,9 mmol/l.

Population pédiatrique

L’évaluation de la croissance (taille), du poids, de l’IMC (indice demasse corporelle), et les caractéristiques secondaires de maturation sexuelleen fonction des stades de Tanner chez les patients pédiatriques de 6 à17 ans traités par de la rosuvastatine sont limitées à une période de deuxans. Après deux ans de traitement, aucun effet sur la croissance, le poids etl’IMC ou la maturation sexuelle n’a été détecté (voirrubrique 5.1).

Dans une étude clinique réalisée chez les adolescents et les enfantsrecevant de la rosuvastatine pendant 52 semaines, les élévations de CPK >10× LSN et les symptômes musculaires suivant un exercice ou une augmentationde l’activité physique ont été observés plus fréquemment que dans lesessais cliniques conduits chez l’adulte (voir rubrique 4.8).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Effet de l'administration concomitante de médicaments sur la rosuvastine

Inhibiteurs des transporteurs protéiques : la rosuvastatine est un substratpour certains transporteurs protéiques, dont le transporteur hépatocytaired'in­flux OATP1B1 et le transporteur d'efflux BCRP. L'administration concomitantede ROSUVASTATINE EVOLUGEN avec des médicaments inhibiteurs de ces transporteurspro­téiques peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques derosuvastatine et un risque accru de myopathie (voir rubriques 4.2, 4.4 et4.5 Table­au 1).

Ciclosporine : lors de l’administration concomitante de ROSUVASTATINE­EVOLUGEN et de ciclosporine, les valeurs de l’ASC de la rosuvastatine sont enmoyenne 7 fois plus élevées que celles observées chez le volontaire sain(voir Tableau 1). ROSUVASTATINE EVOLUGEN est contre-indiqué chez les patientsrecevant de la ciclosporine de façon concomitante (voir rubrique 4.3).L’adminis­tration concomitante de ciclosporine et de ROSUVASTATINE EVOLUGEN nemodifie pas les concentrations plasmatiques de ciclosporine.

Inhibiteurs de protéases : bien que le mécanisme exact d’interactionn’ait pas été élucidé, une utilisation concomitante d’inhibiteurs deprotéases peut augmenter fortement l’exposition à la rosuvastatine (voirTableau 1). Par exemple, au cours d’une étude de pharmacocinétique conduitechez des volontaires sains, l’administration concomitante de rosuvastatine10 mg avec une association de deux inhibiteurs de protéases (300 mgd’atazanavir / 100 mg de ritonavir) a entraîné une augmentation de l’ASCet de la Cmaxde la rosuvastatine, respectivement d’environ 3 et 7 fois leurvaleur.

L’utilisation concomitante de ROSUVASTATINE EVOLUGEN et de certainesasso­ciations d’inhibiteurs de protéases peut être envisagée après unexamen attentif des ajustements de la posologie de ROSUVASTATINE EVOLUGEN baséssur l’augmentation attendue de l’exposition à la rosuvastatine (voirrubriques 4.2, 4.4 et 4.5 Tableau 1).

gemfibrozil et autres hypolipémiants : l’association de ROSUVASTATINE­EVOLUGEN et du gemfibrozil, augmente la concentration maximale (Cmax) et l’ASC(multipliées par deux) de la rosuvastatine (voir rubrique 4.4). Sur la base dedonnées d’études d’interactions spécifiques, aucune interactionphar­macocinétique significative avec le fénofibrate n’est attendue ;cependant une interaction pharmacodynamique peut survenir. Le gemfibrozil, lefénofibrate, les autres fibrates et la niacine (acide nicotinique) à des doseshypolipé­miantes (doses ³ à 1g/jour), administrés en association aveccertains inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, augmentent le risque demyopathie, probablement parce qu’ils sont eux-mêmes à l’origine demyopathie lorsqu’ils sont administrés seuls. La dose de 40 mg estcontre-indiquée lors de l’association aux fibrates (voir rubriques 4.3 et4.4). Ces patients doivent aussi débuter leur traitement avec la dose de5 mg.

Ezétimibe : l’utilisation concomitante de ROSUVASTATINE EVOLUGEN 10 mg etde 10 mg d’ézétimibe entraîne une augmentation de l’ASC de larosuvastatine de 1,2 fois sa valeur chez les patients présentant unehypercholes­térolémie (voir Tableau1). Une interaction pharmacodynamique, auregard des effets indésirables entre ROSUVASTATINE EVOLUGEN et l’ézétimibene peut pas être exclue (voir rubrique 4.4).

Antiacides : la prise concomitante de ROSUVASTATINE EVOLUGEN et d’unantiacide contenant un hydroxyde d’aluminium et de magnésium entraîne unediminution de la concentration plasmatique de rosuvastatine d’environ 50%. Ceteffet diminue si l’antiacide est administré 2 heures après ROSUVASTATINE­EVOLUGEN. La signification clinique de cette interaction n’a pas étéétudiée.

Érythromycine : l’utilisation concomitante de ROSUVASTATINE EVOLUGEN etd’érythromycine entraîne une diminution de 20% de l’ASC et une diminutionde 30% de la concentration maximale (Cmax) de rosuvastatine. Cette interactionpeut être due à une augmentation de la motilité intestinale induite parl’érythromycine.

Cytochrome P450 : les résultats des études in vitro et in vivo montrent quela rosuvastatine n’est ni un inhibiteur ni un inducteur des isoenzymes ducytochrome P450. De plus, la rosuvastatine est un substrat mineur pour cesisoenzymes. Par conséquent, aucune interaction résultant du métabolisme viale cytochrome P450 n’est attendue. Aucune interaction cliniquementsig­nificative n’a été observée entre la rosuvastatine et le fluconazole(in­hibiteur du CYP2C9 et CYP3A4) ou le kétoconazole (inhibiteur du CYP2A6 etCYP3A4).

Interactions nécessitant des ajustements de la posologie de rosuvastatine(voir Tableau 1)

Lorsqu’il est nécessaire de co-administrer ROSUVASTATINE EVOLUGEN avecd’autres médicaments connus pour augmenter l’exposition à larosuvastatine, la posologie de ROSUVASTATINE EVOLUGEN doit être ajustée.Commencer avec une dose de ROSUVASTATINE EVOLUGEN 5 mg une fois par jour sil’augmentation attendue de l’exposition (ASC) est d’approximati­vement2 fois sa valeur ou plus. La dose maximale journalière de ROSUVASTATINE­EVOLUGEN doit être ajustée afin que l’exposition attendue à larosuvastatine ne soit pas supérieure à celle d’une dose journalière de40 mg de ROSUVASTATINE EVOLUGEN sans interaction médicamenteuse, comme parexemple une dose de ROSUVASTATINE EVOLUGEN 20 mg avec du gemfibrozil(au­gmentation de l’exposition de 1,9 fois), et une dose de ROSUVASTATINE­EVOLUGEN 10 mg avec l’association ritonavir/ atazanavir (augmentation del’exposition de 3,1 fois).

Tableau 1. Effet de l’administration concomitante de médicaments surl’exposition à la rosuvastatine (ASC ; par ordre décroissant de surface) àpartir des essais cliniques publiés

Schéma posologique du médicament administré en association

Schéma posologique de la rosuvastatine

Modification de l’ASC de la rosuvastatine*

Ciclosporine 75 mg 2 fois/jour jusqu’à 200 mg 2 fois/jour, 6 mois

10 mg 1 fois/jour, 10 jours

↑ 7,1 fois

Atazanavir 300 mg / Ritonavir 100 mg 1 fois/jour, 8 jours

10 mg, dose unique

↑ 3,1 fois

Siméprévir 150 mg 1 fois/jour, 7 jours

10 mg, dose unique

↑ 2,8 fois

Lopinavir 400 mg / Ritonavir 100 mg 2 fois/jour, 17 jours

20 mg 1 fois/jour, 7 jours

↑ 2,1 fois

Clopidogrel 300 mg dose de charge, suivi par 75 mg à 24h

20 mg, dose unique

↑ 2 fois

Gemfibrozil 600 mg 2 fois/jour, 7 jours

80 mg, dose unique

↑ 1,9 fois

Eltrombopag 75 mg 1 fois/jour,5 jours

10 mg, dose unique

↑ 1,6 fois

Darunavir 600 mg / Ritonavir 100 mg 2 fois/jour, 7 jours

10 mg 1 fois/jour, 7 jours

↑ 1,5 fois

Tipranavir 500 mg / Ritonavir 200 mg 2 fois/jour, 11 jours

10 mg, dose unique

↑ 1,4 fois

Dronédarone 400 mg 2 fois/jour

Non disponible

↑ 1,4 fois

Itraconazole 200 mg 1 fois/jour, 5 jours

10 mg, dose unique

↑ 1,4 fois

Ezétimibe 10 mg 1 fois/jour, 14 jours

10 mg 1 fois/jour, 14 jours

↑ 1,2 fois

Fosamprénavir 700 mg / Ritonavir 100 mg 2 fois/jour, 8 jours

10 mg, dose unique

Aleglitazar 0,3 mg, 7 jours

40 mg, 7 jours

Silymarine 140 mg 3 fois/jour, 5 jours

10 mg, dose unique

Fénofibrate 67 mg 3 fois/jour, 7 jours

10 mg, 7 jours

Rifampicine 450 mg 1 fois/jour, 7 jours

20 mg, dose unique

Kétoconazole 200 mg 2 fois/jour, 7 jours

80 mg, dose unique

Fluconazole 200 mg 1 fois/jour, 11 jours

80 mg, dose unique

Erythromycine 500 mg 4 fois/jour, 7 jours

80 mg, dose unique

↓ 20%

Baicaline 50 mg 3 fois/jour, 14 jours

20 mg, dose unique

↓ 47%

*Les résultats présentés en multiples de (ou x-fois) représentent lerapport entre l'administration concomitante des deux produits et larosuvastatine seule. Les résultats présentés en % représentent ladifférence relative en % par rapport à la rosuvastatine se­ule.

Une augmentation est indiquée par « ↑ », aucun changement par « ↔ »,une diminution par « ↓ ».

**Plusieurs études d’interaction ont été effectuées à différentesdoses de ROSUVASTATINE EVOLUGEN, le tableau met en évidence le rapport le plussignificatif.

Effet de la rosuvastatine sur les médicaments co-administrés

AntiVitamine K : comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase,l’i­nitiation du traitement ou l’augmentation de la posologie deROSUVASTATINE EVOLUGEN chez les patients traités par AVK (par exemple lawarfarine ou un autre anticoagulant coumarinique) peut entraîner uneaugmentation de l’INR. L’arrêt de ROSUVASTATINE EVOLUGEN ou la baisse de saposologie peut entraîner une diminution de l’INR. Dans ces conditions, unesurveillance de l’INR est recommandée.

Contraception orale / traitement hormonal substitutif (THS) : l’utilisation­concomitante de ROSUVASTATINE EVOLUGEN et d’une contraception orale entraîneune augmentation de l’ASC de l’éthinylestradiol et du norgestrel(res­pectivement de 26% et 34%). Ces augmentations de taux plasmatiques doiventêtre prises en compte lors du choix de la dose du contraceptif oral. Iln’existe pas de données pharmacocinétiques disponibles pour des sujetstraités simultanément par ROSUVASTATINE EVOLUGEN et un THS, par conséquent uneffet similaire ne peut être exclu. Cette association a été cependantlargement utilisée chez des femmes au cours des essais cliniques et a étébien tolérée.

Autres médicaments

Digoxine : sur la base de données d’études d’interactions spécifiques,aucune interaction cliniquement significative avec la digoxine n’estattendue.

Acide fusidique : les interactions entre la rosuvastatine et l’acidefusidique n’ont pas été étudiées. Comme avec les autres statines, desévènements indésirables musculaires, y compris des rhabdomyolyses, ont étésignalés depuis la commercialisation de la rosuvastatine lorsqu’elle estdonnée de façon concomitante avec l’acide fusidique.

Par conséquent, l’association de la rosuvastatine et de l'acide fusidiquen'est pas recommandée. L’arrêt temporaire du traitement par la rosuvastatineest recommandé si possible. Si l’association ne peut être évitée, lespatients devront faire l’objet d’une surveillance étroite.

Population pédiatrique

Les études d’interaction ont été uniquement réalisées chez l’adulte.L’étendue des interactions dans la population pédiatrique n’est pasconnue.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

ROSUVASTATINE EVOLUGEN est contre-indiqué pendant la grossesse etl’allaitement.

Les femmes en âge de procréer doivent prendre des mesures de contraceptiona­déquates.

Le cholestérol et ses dérivés étant essentiels au développement dufœtus, le risque potentiel de l’inhibition de l’HMG-CoA réductase primesur le bénéfice attendu d’un traitement par statine lors d’une grossesse.Les études sur l’animal mettent en évidence une toxicité limitée sur lareproduction (voir rubrique 5.3).

En cas de découverte d’une grossesse pendant le traitement, celui-ci doitêtre interrompu immédiatement.

Chez le rat, la rosuvastatine est excrétée dans le lait. Dans l’espècehumaine, il n’y a pas de données concernant le passage de la rosuvastatinedans le lait maternel (voir rubrique 4.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude n’a été réalisée pour déterminer l’effet deROSUVASTATINE EVOLUGEN sur l’aptitude à utiliser ou conduire des véhicules.Cepen­dant, sur la base des propriétés pharmacodynamiques de ROSUVASTATINE­EVOLUGEN, aucun effet n’est attendu. Lors de l’utilisation de véhicule oude la conduite de machine, la survenue possible de vertiges doit être prise encompte.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables observés avec ROSUVASTATINE EVOLUGEN sontgénéralement légers et transitoires.

Dans les essais cliniques contrôlés, moins de 4% des patients traités parROSUVASTATINE EVOLUGEN ont dû arrêter le traitement en raison d’effetsindési­rables.

Tableau des effets indésirables

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables de la rosuvastatine,i­dentifiés au cours des essais cliniques et après commercialisation. Leseffets indésirables listés ci-dessous sont classés en fonction de leurfréquence et de leur classe de système d’organes.

Les fréquences des effets indésirables sont classées selon la conventionsui­vante :

Fréquents (≥ 1/100 – < 1/10), Peu Fréquents (≥ 1/1000 – <1/100), Rares (≥ 1/10000 – < 1/1000) Très rares (<1/10000), Inconnus(fréquence ne pouvant pas être estimée avec les données disponibles).

Tableau 2. Effets indésirables identifiés au cours des essais cliniques etaprès commercialisation

Classe de Système d’organes

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Inconnu

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombocytopénie

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité y compris angio-œdème

Affections endocriniennes

Diabète de type II1

Affections psychiatriques

Dépression

Affections du système nerveux

Céphalées

Sensations vertigineuses

Polyneuropathie Perte de mémoire

Neuropathie périphérique

Troubles du sommeil (y compris insomnies et cauchemars)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux

Dyspnée

Affections gastro-intestinales

Constipation

Nausée

Douleur abdominale

Pancréatite

Diarrhée

Affections hépatobiliaires

Augmentation des transaminases

Ictère

Hépatite

Affections de la peau et du tissus sous-cutané

Prurit

Rash

Urticaire

Syndrome de Stevens-Johnson

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Myalgie

Myopathie (y compris myosite)

Rhabdomyolyse

Arthralgie

Tendinopathies, quelques fois compliquées par une rupture du tendon

Myopathie nécrosante à médiation auto-immune

Affections du rein et des voies urinaires

Hématurie

Affections des organes de reproduction et du sein

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie

Œdème

1 : la fréquence dépend de la présence ou non de facteurs de risque(glycémie à jeun ≥ 5,6 mmol /L, IMC > 30 kg/m², augmentation destriglycérides, antécédents d'hypertension).

Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, l’incidencedes événements indésirables semble être dose-dépendante.

Effets rénaux :

Une protéinurie, détectée par bandelette urinaire et principalemen­td’origine tubulaire, a été observée chez des patients traités parrosuvastatine. Les modifications des protéines urinaires d’absence ou tracesà ++ ou plus ont été observées chez moins de 1% des patients traités par10 mg et 20 mg, et chez approximativement 3% des patients traités par 40 mg.Une augmentation mineure des modifications d’absence ou traces à + a étéobservée avec la dose de 20 mg.

Dans la plupart des cas, la protéinurie diminue ou disparaît spontanémentalors que le traitement est poursuivi. La revue des données issues des essaiscliniques et de l’expérience depuis la mise sur le marché n’a pasidentifié de lien de causalité entre la protéinurie et une affection rénaleaiguë ou évolutive.

Une hématurie a été observée chez des patients traités par rosuvastatineet les données des essais cliniques montrent que le taux de survenue estfaible.

Effets musculaires :

Des effets musculaires tels des myalgies, des myopathies (y compris myosites)et rarement des rhabdomyolyses avec ou sans insuffisance rénale aiguë ontété observés chez des patients traités par rosuvastatine, à toutes lesdoses et en particulier aux doses > 20 mg.

Une augmentation dose-dépendante des CPK a été observée chez des patientsprenant de la rosuvastatine ; la majorité des cas étaient bénins,asympto­matiques et transitoires.

Si les taux de CPK sont élevés (supérieurs à 5 fois la normale), letraitement doit être interrompu (voir rubrique 4.4).

Effets hépatiques :

Comme avec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, une augmentationdose-dépendante des transaminases a été rapportée chez un faible nombre depatients traités par rosuvastatine. La majorité des cas rapportés étaitbénins, asymptomatiques et transitoires.

Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec quelquesstatines

Troubles sexuels

Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier lorsd’un traitement à long terme (voir rubrique 4.4)

Le taux de notification de rhabdomyolyses, d’évènements rénaux sérieuxet d’évènements hépatiques sérieux (consistant principalement à uneaugmentation des transaminases hépatiques) depuis la mise sur le marché estplus élevé à la dose de 40 mg.

Population pédiatrique :

Des élévations de la créatine kinase > 10 fois la LSN (limitesupérieure de la normale) ainsi que des symptômes musculaires après uneactivité physique augmentée ont été observés plus fréquemment dans uneétude clinique de 52 semaines chez des enfants, des adolescentscom­parativement à des adultes (voir rubrique 4.4).

Pour les autres aspects, le profil de tolérance de la rosuvastatine étaitsimilaire chez les enfants et adolescents comparativement à celui desadultes.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Il n’existe pas de traitement spécifique en cas de surdosage. La prise encharge sera symptomatique ; d’autres mesures supplémentaires peuvent êtrenécessaires si besoin.

La fonction hépatique et le taux de CPK doivent être surveillés.L’hé­modialyse n’est probablement pas utile.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Inhibiteur de l’HMG-CoA réductase, codeATC : C10A A07

Mécanisme d’action

La rosuvastatine est un inhibiteur sélectif et compétitif de l’HMG-CoAréductase, enzyme responsable du contrôle de la transformation de la3-hydroxy-3 méthylglutaryl coenzyme A en mévalonate, précurseur ducholestérol. Le principal site d’action de la rosuvastatine est le foie,organe cible pour la baisse du cholestérol.

La rosuvastatine augmente le nombre des récepteurs des LDL à la surface deshépatocytes, augmentant la captation du LDL cholestérol, et renforçant soncatabolisme et inhibant la synthèse hépatique des VLDL, réduisant ainsi lenombre de particules de VLDL et de LDL.

Effets pharmacodynamiques

La rosuvastatine réduit les taux élevés de LDL-cholestérol, decholestérol total et de triglycérides et augmente le taux deHDL-cholestérol.

Il réduit également les taux des ApoB, du non HDL-C, du VLDL-C, du VLDL-TGet augmente le taux d’ApoA-I (voir Tableau 3).

La rosuvastatine réduit également les ratios LDL-C / HDL-C, cholestéroltotal / HDL-C, non HDL-C / HDL- C et ApoB/ApoA-I.

Tableau 3 : Résultats sur les paramètres lipidiques en fonction de la dosechez les patients avec hypercholesté­rolémie primaire (type IIa et IIb)(variation moyenne ajustée en pourcentage par rapport à la valeurinitiale)

Dose

N

LDL-C

Total-C

HDL-C

TG

Non HDL-C

ApoB

ApoA-I

Placebo

13

–7

–5

3

–3

–7

–3

0

5

17

–45

–33

13

–35

–44

–38

4

10

17

–52

–36

14

–10

–48

–42

4

20

17

–55

–40

8

–23

–51

–46

5

40

18

–63

–46

10

–28

–60

–54

0

Un effet thérapeutique est obtenu au cours de la première semaine detraitement et 90% de la réponse maximale sont observés au bout de 2 semaines.La réponse maximale est habituellement atteinte en 4 semaines et se maintientensuite.

Efficacité et sécurité clinique

La rosuvastatine est efficace chez les patients adultes présentant unehypercholes­térolémie avec ou sans hypertriglycé­ridémie, quels que soientla particularité éthnique, le sexe ou l'âge, et chez des populationsspé­cifiques telles que les diabétiques et les patients avec unehypercholes­térolémie familiale.

Dans les études poolées de phase III, il a été démontré quel’efficacité de la rosuvastatine a permis à la majorité des patientsprésentant une hypercholesté­rolémie type IIa ou IIb (valeur moyenneinitiale du LDL-C : environ 4,8 mmol/L) d’atteindre les objectifs desrecommandations de la Société Européenne sur l’Athérosclérose (EAS ;1998) ; environ 80 % des patients traités par rosuvastatine 10 mg ont atteintla valeur cible (< 3 mmol/L) de LDL-C.

Dans une grande étude, 435 sujets atteints d'hypercholes­térolémiefami­liale hétérozygote ont reçu 20 mg à 80 mg de la rosuvastatine suivantun schéma de titration forcée. Toutes les doses testées ont montré unbénéfice sur les paramètres lipidiques et ont permis d’atteindre lesobjectifs thérapeutiques. Après une titration jusqu’à la dose quotidiennede 40 mg (12 semaines de traitement), le LDL-C a été réduit de 53%. 33% despatients ont atteint la valeur cible des recommandations de l’EAS pour leLDL-C (< 3 mmol/L).

Dans un essai en ouvert en titration forcée, 42 patients atteints d'unehypercho­lestérolémie familiale homozygote ont été traités avec des dosesde 20 à 40 mg de la rosuvastatine. La réduction moyenne du taux de LDL-C surl’ensemble des patients a été de 22%.

Durant des essais cliniques, sur un nombre limité de patients, uneefficacité supplémentaire de la rosuvastatine a été démontrée sur labaisse des triglycérides en association avec le fénofibrate et surl’augmentation du taux de HDL-C en association avec la niacine (voirrubrique 4.4).

Dans une étude clinique multicentrique, en double-insu, contrôlée versusplacebo (METEOR), 984 patients âgés de 45 à 70 ans présentant un faiblerisque coronaire (risque < 10 % à 10 ans selon le score de Framingham),avec des taux moyen de LDL-C de 4,0 mmol/l (154,5 mg/dl), mais uneathérosclérose infraclinique (déterminée par mesure de l'épaisseurintima-média carotidienne), ont été randomisés pour recevoir soit 40 mg derosuvastatine une fois par jour soit un placebo, sur une durée de 2 ans. Larosuvastatine a réduit significativement l'évolution de l'épaisseur maximaleintima-media carotidienne de –0,0145 mm/an pour les 12 sites carotidiens encomparaison avec le placebo [intervalle de confiance :95% –0,0196, –0,0093; p < 0,0001]. La diminution de l'épaisseurintima-media, par rapport à la valeur de base, a été de –0,0014 mm/an (-12% par an (non significatif)) sous rosuvastatine contre une progression de+0,0131 mm/an (1,12% par an (p < 0,0001)) avec le placebo. Aucunecorrélation directe entre la diminution de l'épaisseur intima-mediacarotidienne et la réduction du risque d'événements cardiovasculaires n'aencore été démontrée. La population étudiée dans METEOR a un faible risquecoronaire et ne représente pas la population cible de ROSUVASTATINE EVOLUGEN40 mg. La dose de 40 mg ne doit être prescrite qu'aux patients avec unehypercholes­térolémie très sévère avec un risque cardiovasculaire élevé(voir rubrique 4.2).

Dans l’étude sur la « justification de l’utilisation d’une statine enprévention primaire : étude interventionnelle évaluant la rosuvastatine »(JUPITER), l’effet de la rosuvastatine sur la fréquence des événementsmajeurs de la maladie cardiovasculaire athérosclérotique a été évaluéechez 17 802 patients hommes (≥ 50 ans) et femmes (≥ 60 ans).

Les sujets participant à cette étude étaient randomisés soit dans legroupe placebo (n= 8901) soit dans le groupe rosuvastatine 20 mg une fois parjour (n=8901) et ont été suivis pendant une durée moyenne de 2 ans.

Le taux de LDL-cholestérol a été réduit de 45% (p< 0,001) dans legroupe rosuvastatine comparé au groupe placebo.

Dans une analyse réalisée a posteriori dans un sous-groupe de patients àhaut risque présentant à l’inclusion un risque > 20% selon l’échellede Framingham (1558 patients), une réduction significative (p<0,03) ducritère combiné : décès d’origine cardiovasculaire, accident vasculairecérébral et infarctus du myocarde (p= 0,028) dans le groupe rosuvastatineversus placebo a été observée.

La réduction du risque absolu du taux d’événements pour1000 patient-années a été de 8,8.

La mortalité totale était inchangée dans ce groupe de patients à hautrisque (p= 0,193).

Dans une analyse réalisée a posteriori portant sur un sous-groupe depatients à haut risque (total de 9302 patients) présentant à l’inclusionun risque ≥ 5% selon l’échelle de SCORE (extrapolé pour inclure lespatients de plus de 65 ans), une réduction significative (p=0,0003) ducritère combiné : décès d’origine cardiovasculaire, accident vasculairecérébral et infarctus du myocarde pour le bras rosuvastatine versus placebo aété observée. La réduction du risque absolu du taux d’événements pour1000 patient-années était de 5,1. La mortalité totale était inchangéedans ce groupe de patients à haut risque (p= 0,076).

Dans l’étude JUPITER l’arrêt de traitement en raison d’événementsin­désirables a été de 6,6% pour les sujets traités par rosuvastatine et de6,2% pour ceux recevant le placebo. Les événements indésirables les plusfréquents entrainant le plus fréquemment l’arrêt de l’étude étaient :les myalgies (rosuvastatine 0,3%, placebo 0,2%), douleur abdominale(ro­suvastatine 0,03%, placebo 0,02%), et éruption cutanée (rosuvastatine0,02%, placebo 0,03%).

Les événements indésirables les plus fréquents, avec une fréquencesupérieure ou égale au placebo étaient : les infections du tractus urinaires(rosu­vastatine 8,7%, placebo 8,6%), rhinopharyngite (rosuvastatine 7,6%, placebo7,2%), douleur lombaire (rosuvastatine 7,6%, placebo 6,9%), et myalgie(rosuvas­tatine 7,6%, placebo 6,6%).

Population pédiatrique

Dans une étude randomisée, en double aveugle, multicentrique, contrôléeversus placebo de 12 semaines (n= 176, 97 garçons et 79 filles), suivied’une période de titration de la dose de rosuvastatine en ouvert pendant40 semaines (n= 173, 96 garçons et 77 filles), les patients âgés de 10 à17 ans (stade II-V sur l’échelle de Tanner, filles 1 an au moins aprèsl’apparition des règles) avec une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote ont reçu soit de la rosuvastatine 5 mg, 10 mg ou 20 mg soitun placebo une fois par jour pendant 12 semaines puis ils ont tous reçu de larosuvastatine une fois par jour pendant 40 semaines. A l’entrée dansl’étude, approximativement 30% des patients étaient âgés de 10 à 13 anset approximativement 17%, 18%, 40% et 25% étaient respectivement au stade II,III, IV et V sur l’échelle de Tanner.

Le LDL-C a été réduit dans le groupe rosuvastatine 5 mg, 10 mg et 20 mgde 38,3%, 44,6% et 50% respectivement comparé à 0,7% dans le groupeplacebo.

A la fin de la période de 40 semaines de l’étude en ouvertd’ajustement de la dose vers la dose cible avec un dosage maximum de 20 mgune fois par jour, 70 patients sur 173 (40,5%) ont atteint l’objectif deLDL-C de moins de 2,8 mmol/l.

Après 52 semaines de traitement, aucun effet sur la croissance, le poids,l’IMC ou la maturation sexuelle n’a été détecté (voirrubrique 4.4).

Cette étude (n= 176) n’était pas conçue pour la comparaison d’effetsindési­rables rares.

La rosuvastatine a aussi fait l’objet d’une étude de recherche de dosescibles en ouvert pendant 2 ans sur 198 enfants présentant unehypercholes­térolémie familiale hétérozygote et âgés de 6 à 17 ans(88 garçons et 110 filles, stade <II-V sur l’échelle de Tanner). Ladose d’initiation pour tous les patients était de 5 mg de rosuvastatine unefois par jour. Les patients âgés de 6 à 9 ans (n= 64) pouvaient recevoirjusqu’à 10 mg maximum une fois par jour et les patients âgés de 10 à17 ans (n= 134) pouvaient recevoir jusqu’à 20 mg maximum une foispar jour.

Après 24 mois de traitement avec la rosuvastatine, la réduction enpourcentage de la valeur de référence du LDL-C, calculée par la méthode desmoindres carrés, était de 43% (valeur de référence : 236 mg/dL, à 24 mois: 133 mg/dL). Pour chaque tranche d’âge, les réductions des valeurs deréférences du taux de LDL-C, calculées par la méthode des moindres carrés,étaient respectivement de 43% (valeur de référence : 234 mg/dL, à 24 mois: 124 mg/dL), 45% (valeur de référence : 234 mg/dL, à 24 mois :124 mg/dL), et 35% (valeur de référence : 241 mg/dL, à 24 mois :153 mg/dL) dans les groupes 6 à <10 ans, 10 à <14 ans, et 14 à<18 ans.

La rosuvastatine aux doses de 5 mg, 10 mg et 20 mg a également entraînédes variations statistiquement significatives des valeurs de référence pourles variables lipidiques et lipoprotéiniques secondaires suivantes : HDL-C, CT(Cholestérol Total), non-HDL-C,LDL-C/HDL-C, CT/HDL-C,TG/HDL-C, non HDL-C/HDL-C,ApoB, ApoB/ApoA-1. Ces variations ont toutes conduit à l’amélioration de laréponse lipidique et ont été maintenues pendant 2 ans.

Après 24 mois de traitement, aucun effet sur la croissance, le poids,l’IMC ou la maturation sexuelle n’a été détecté (voir rubrique 4.4)

L’Agence Européenne des Médicaments a différé l’obligation desoumettre les résultats des études réalisées avec la rosuvastatine dans tousles sous-ensembles de la population pédiatrique dans le traitement del’hypercholes­térolémie familiale homozygote, de la dyslipidémie (mixte)primaire combinée, et dans la prévention des évènements cardiovascula­ires(voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’utilisation­pédiatrique).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales derosuvastatine sont atteintes en 5 heures environ. La biodisponibilité absolueest approximativement de 20 %.

Distribution

La rosuvastatine est majoritairement captée par le foie, qui est l'organeprincipal de la synthèse du cholestérol et de la clairance de LDL-C. Le volumede distribution est d’environ 134 litres. Approximativement 90% derosuvastatine sont liés aux protéines plasmatiques et principalement àl'albumine.

Biotransformation

La rosuvastatine subit un métabolisme limité (approximativement 10 %).

Les études de métabolisme in vitro utilisant des hépatocytes humainsmontrent que la rosuvastatine est un substrat mineur des cytochromes P450.

Le CYP2C9 est le principal isoenzyme impliqué avec, dans une moindre mesure,le 2C19, le 3A4 et le 2D6. Les principaux métabolites identifiés sont lesmétabolites N-desméthyl et lactone.

Le métabolite N-desméthyl est approximativement 50 % moins actif que larosuvastatine alors que la lactone est considérée comme cliniquementi­nactive.

La rosuvastatine est responsable de plus de 90 % de l'activité inhibitricede l’HMG-CoA réductase circulante.

Élimination

Environ 90 % de la dose de rosuvastatine sont excrétés sous formeinchangée dans les selles (fraction absorbée et non absorbée de la substanceactive), le reste étant excrété dans les urines. Approximativement 5% sontexcrétés sous forme inchangée dans les urines.

La ½ vie d'élimination plasmatique est d’environ 19 heures et n'augmentepas avec les fortes doses. La moyenne géométrique de la clairance plasmatiqueest approximativement de 50 L/heure (coefficient de variation de 21.7%). Commeavec les autres inhibiteurs de l’HMG-CoA réductase, le passage hépatiqueimplique le transporteur membranaire OATP-C. Ce transporteur joue un rôleimportant dans l’élimination hépatique de la rosuvastatine.

Linéarité/non-linéarité

L’exposition systémique à la rosuvastatine augmente en fonction de ladose. Il n’y a pas de changement des paramètres pharmacocinétiques aprèsune administration quotidienne répétée.

Populations particulières

Age et sexe : il n’y a pas d'effet clinique significatif de l’âge ou dusexe sur la pharmacocinétique de la rosuvastatine chez les adultes.L’expo­sition à la rosuvastatine chez les enfants et les adolescents ayant unehypercholes­térolémie familiale hétérozygote semble être similaire ouinférieure à celle des adultes ayant une dyslipidémie (voir populationpédi­atrique ci-dessous).

Particularités ethniques : Les études de pharmacocinétique montrent unemultiplication par 2 environ de l’ASC médiane et de la Cmax chez lesasiatiques (Japonais, Chinois, Philippins, Vietnamiens et Coréens)compa­rativement aux caucasiens.

Une augmentation de 1,3 de l’ASC médiane et de la Cmax a été montréechez les Indiens.

Une analyse de pharmacocinétique de population n’a démontré aucunedifférence cliniquement significative entre les populations caucasiennes etnoires.

Insuffisance rénale : dans une étude incluant des patients avec différentsdegrés d’insuffisance rénale, une altération légère à modérée de lafonction rénale n’a pas eu d’effet sur les concentrations plasmatiques derosuvastatine ou de N-desméthyl. Cependant une insuffisance rénale sévère(clairance de la créatinine < 30 ml/min) a entraîné une multiplicationpar 3 des concentrations plasmatiques et une multiplication par 9 de laconcentration du métabolite N-desméthyl comparées à celles desvolontaires sa­ins.

Les concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre de larosuvastatine chez les sujets hémodialysés étaient approximativement 50% plusélevées que chez les volontaires sains.

Insuffisance hépatique : dans une étude avec des patients présentantdif­férents degrés d’insuffisance hépatique, il n’a pas été démontréd’augmen­tation des concentrations de rosuvastatine chez les sujets présentantun score de Child-Pugh de 7 ou inférieur. Cependant, chez deux sujetsprésentant des scores de Child-Pugh de 8 et 9, une augmentation del’exposition systémique au moins double de celle des sujets avec des scoresde Child-Pugh inférieurs a été observée. Il n’existe pas de données chezles sujets ayant un score de Child-Pugh supérieur à 9.

Polymorphisme génétique : la configuration des inhibiteurs de l'HMG-CoAréductase, dont la rosuvastatine, implique les transporteurs protéiquesOATP1B1 et BCRP. Chez les patients présentant un polymorphisme génétiqueSLCO1B1 (OATP1B1) et/ou ABCG2 (BCRP), il y a un risque d’augmentation del’exposition à la rosuvastatine. Les polymorphismes individuels SLCO1B1c.521CC et ABCG2 c.421AA sont associés à une exposition à la rosuvastatine(ASC) plus importante, par rapport aux génotypes SLCO1B1 c.521TT et ABCG2c.421CC. Ce génotypage spécifique n’est pas établi dans la pratiqueclinique ; néanmoins, chez les patients connus pour présenter ces types depolymorphismes, une dose quotidienne plus faible de ROSUVASTATINE EVOLUGEN estrecommandée.

Population pédiatrique : Deux études pharmacocinétiques avec larosuvastatine (prise sous forme de comprimés) conduites chez des patientspédia­triques, présentant une hypercholesté­rolémie familialehété­rozygote, âgés de 10 à 17 ou de 6 à 17 ans (214 patients autotal), ont montré que l’exposition des patients pédiatriques apparaîtcomparable ou inférieure à celle des patients adultes. L’exposition à larosuvastatine était prévisible en ce qui concerne la dose et le temps tout aulong des 2 ans.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données précliniques conventionnelles, de pharmacologie de sécurité,de génotoxicité et de carcinogénicité, n’ont pas mis en évidence derisques particuliers chez l’homme. Les tests spécifiques pour les effets hERGn’ont pas été évalués.

Les effets indésirables non observés dans les études cliniques, mais vuschez les animaux à des niveaux d’exposition similaires aux expositionscli­niques sont les suivants : dans les études de toxicité à dosesrépétées, des changements histopathologiques au niveau hépatiqueproba­blement dus à l’action pharmacologique de la rosuvastatine ont étéobservés chez la souris, le rat et dans une moindre mesure avec des effets surla vésicule biliaire chez le chien, mais pas chez le singe. En outre, unetoxicité testiculaire a été observée chez le singe, chez le chien à desdoses plus élevées. Une toxicité de reproduction a été évidente chez lerat, avec une diminution de la taille et du poids de la portée ainsi que dunombre de jeunes survivants à des doses materno-toxiques lorsque l’expositionsys­témique était plusieurs fois supérieures aux doses thérapeutiques.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, crospovidone (Type A),carbonate de sodium monohydraté, laurysulfate de sodium, stéarate demagnésium.

Pelliculage :

Opadry II 85F64743 rose (alcool polyvinylique partiellement hydrolysé,dioxyde de titane (E171), polyéthylène glycol, talc, oxyde de fer rouge(E172), oxyde de fer jaune (E172), rouge Allura AC (E129), indigotine(E132)).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 et 90 comprimés pelliculés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EVOLUPHARM

rue Irène Caron

Zone Industrielle d'Auneuil

60390 Auneuil

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 129 1 5 : 30 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 301 129 3 9 : 90 comprimés sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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