Résumé des caractéristiques - SELOKEN L P 200 mg, comprimé à libération prolongée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
SELOKEN LP 200 mg, comprimé à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Tartrate demétoprolol...........................................................................................................200 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé à libération prolongée, blanc à blanc cassé, ovale, 7 mm x13 mm, présentant une barre de cassure sur les deux faces et gravé A/MD surune face. La barre de cassure est présente uniquement pour casser le compriméafin de faciliter la déglutition, et ne divise pas le comprimé en deux partieségales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
· Hypertension artérielle,
· Prophylaxie des crises d’angor d’effort,
· Traitement de fond de la migraine.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieHypertension artérielle
1 comprimé LP à 200 mg le matin, seul ou associé. La posologie seraadaptée en fonction de la réponse tensionnelle, elle pourra être diminuée à50 mg par jour ou augmentée.
Prophylaxie des crises d’angor d’effort
Le traitement est initié à la dose de 50 à 100 mg par jour en 1 à2 prises, posologie éventuellement augmentée à intervalles hebdomadaires enfonction de la réponse clinique.
Traitement de fond de la migraine :
La dose usuelle est de 1 comprimé LP à 200 mg par jour ; chez certainspatients, une posologie de 1 comprimé à 100 mg par jour peut suffire.
Mode d’administrationLes comprimés seront avalés pendant ou juste après les repas, la prisealimentaire augmentant la biodisponibilité du métoprolol. Les comprimés nedoivent être ni écrasés ni croqués.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1,
· Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives, dans leursformes sévères,
· Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
· Choc cardiogénique,
· Blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés nonappareillés,
· Angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie),
· Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
· Bradycardie (< 45–50 battements par minute),
· Phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques, dans leursformes sévères,
· Phéochromocytome non traité,
· Hypotension,
· Antécédent de réaction anaphylactique.
Ce médicament est généralement déconseillé au cours del’allaitement.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en gardeNe jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctusdu myocarde ou une mort subite.
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec lefingolimod, le diltiazem et le vérapamil (voir rubrique 4.5) et au cours del’allaitement.
Précautions d’emploiArrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chezles patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit êtrediminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une à deux semaines,en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pouréviter une aggravation de l’angor.
Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formeslégères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Ilest recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoiresavant la mise en route du traitement.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser desbronchodilatateurs bêta-mimétiques.
Insuffisance cardiaque
Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas denécessité, le métoprolol sera administré à très faibles dosesprogressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Bradycardie
Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50–55 pulsations par minute aurepos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, laposologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doiventêtre administrés avec prudence aux patients présentant un blocauriculo-ventriculaire du premier degré.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chezles patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’unbêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible, dans les formes mineureset associées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles artériels périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladieou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantesdes membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravationde ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier unbêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, quel’on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertensiondue au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de lapression artérielle.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif.On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer unesurveillance étroite.
Insuffisance hépatique
Cirrhose : la biodisponibilité du métoprolol peut augmenter par diminutionde la clairance.
En pratique, on surveillera le rythme cardiaque, de façon à diminuer lesdoses s’il apparaît une bradycardie excessive (< 50–55 batt/min aurepos).
Sujet diabétique
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillanceglycémique.
Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, enparticulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants,l’indication mérite d’être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactiquesévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec la floctafénine(voir rubrique 4.5) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitementbêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et unerésistance à son traitement par l’adrénaline aux posologieshabituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardieréflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite dutraitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémiemyocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenirl’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre laréapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas, le traitement bêta-bloquant ne peut êtreinterrompu :
· Chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il estsouhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étantdonné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.
· En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit êtreprotégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisanted’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel àdes produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertessanguines devront être compensées.
· Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
L’initiation en période péri-opératoire de métoprolol chez les patientssubissant une intervention chirurgicale non cardiaque doit être évitée. Eneffet une augmentation du risque de bradycardies, d’hypotension etd’accident vasculaire incluant la mise en jeu du pronostic vital chez lespatients ayant des facteurs de risque cardiovasculaire a été observée dansdes essais thérapeutiques.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signescardiovasculaires.
Sportifs
L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.
Excipient :
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement ≪ sans sodium ≫.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Médicaments bradycardisantsDe nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, de ladigoxine, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques, etc.
Associations déconseillées+ Diltiazem, VERAPAMIL
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfatales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant lapremière dose.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Amiodarone
Troubles de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismessympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêta-bloquants. L’inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl’intervention par les bêta-mimétiques.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, detoute façon, éviter l’arrêt brutal. Informer l’anesthésiste de cetraitement.
+ ANTIARYTHMIQUES CLASSE I (SAUF LIDOCAÏNE)
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance cliniqueet ECG.
+ ANTIHYPERTENSEURS CENTRAUX
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central. Eviter l'arrêt brutal du traitementpar l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
+ Cinacalcet
Augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol avec risque desurdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par le cinacalcet.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant letraitement par cinacalcet.
+ darifénacine
Augmentation des concentrations plasmatiques du métoprolol, avec risque desurdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par ladarifénacine.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant letraitement par darifénacine.
+ duloxétine
Augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol avec risque desurdosage, par diminution de son métabolisme hépatique par la duloxétine.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du métoprolol pendant letraitement par duloxétine et après son arrêt.
+ FLUOXETINE, paroxetine
Risque de majoration des effets indésirables du métoprolol, avec notammentbradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par la fluoxétine oula paroxétine. Surveillance clinique accrue : si besoin, adaptation de laposologie du métoprolol pendant la durée du traitement par la fluoxétine oula paroxétine et après son arrêt.
+ Insuline, glinides, gliptines ET sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes del’hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement,l’autosurveillance glycémique.
+ Lidocaïne
Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentrationsplasmatiques de lidocaïne avec possibilité d’effets indésirablesneurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de lalidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle desconcentrations plasmatiques de la lidocaïne pendant l’association et aprèsl’arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de lalidocaïne.
+ PROPAFENONE
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance cliniqueet électrocardiographique.
+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon
Diminution de l’absorption du métoprolol. Prendre les topiques ouantiacides, adsorbants à distance de ces substances (plus de 2 heures, sipossible).
Associations à prendre en compte+ Alphabloquants à visée urologique
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatiquemajoré.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandinesvasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétentionhydrosodée avec la phénylbutazone).
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotensionorthostatique.
+ Autres bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets)
+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
+ Digoxine
Troubles de l’automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troubles de laconduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire.
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
+ Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro desdihydropyridines, plus ou moins marqué et susceptible de s’additionner auxeffets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d’un traitementbêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole
Avec le dipyridamole par voie injectable : majoration de l’effetantihypertenseur.
+ Phénobarbital (et, par extrapolation primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques du métoprolol avec réduction deses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité dubêta-bloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLes études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effettératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effetmalformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour,les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sontrévélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduitessur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et lesrésultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquantsn’ont pas fait état de malformations à la naissance.
En général, les bêta-bloquants diminuent la perfusion du placenta. Ceci aété associé à un retard de croissance, des morts intra-utérines, desavortements et des accouchements prématurés. De ce fait, il est conseilléd’instaurer une surveillance de la mère et de l’enfant chez les femmesenceintes traitées par métoprolol.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persisteplusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, unedétresse respiratoire, une hypoglycémie ; mais le plus souvent, cetterémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculairesde compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation ensoins intensifs (voir rubrique 4.9), tout en évitant les solutés deremplissage (risque d’OAP).
En conséquence, ce médicament, dans les conditions normalesd’utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas detraitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentive dunouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiersjours de vie) est recommandée.
AllaitementLes bêta-bloquants sont excrétés dans le lait (voir rubrique 5.2).
La survenue d’hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pourcertains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence,l’allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs devéhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque devertiges ou de sensation de fatigue pouvant se produire occasionnellement.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de toléranceLes effets indésirables sont généralement légers et réversibles.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés aprèsl’administration de SELOKEN LP 200 mg, sont : asthénie, vertige, céphalée,nausée, douleur abdominale, diarrhée, constipation, bradycardie, hypotensionorthostatique, palpitation, froideur des extrémités et dyspnéed’effort.
Tableau des effets indésirablesLes effets indésirables observés après l’administration de SELOKEN LP200 mg, dans les études cliniques et/ou depuis sa mise sur le marché sontrésumés dans le tableau ci-dessous.
Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes d'organes etpar fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10),fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare(≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquenceindéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Ausein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentéssuivant un ordre décroissant de gravité.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | |
Très fréquent | Asthénie |
Affections du système nerveux | |
Fréquent Rare | Vertige, céphalée Paresthésie |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | |
Rare Très rare | Crampe musculaire Arthralgie |
Affections gastro-intestinales | |
Fréquent Peu fréquent Rare Très rare | Nausées, douleur abdominale, diarrhée, constipation Vomissement Bouche sèche Dysgueusie, fibrose rétropéritonéale |
Affections hépatobiliaires | |
Rare Très rare | Enzyme hépatique augmentée Hépatite |
Affections cardiaques | |
Fréquent Peu fréquent Rare | Bradycardie, sévère le cas échéant, hypotension orthostatique,palpitations Insuffisance cardiaque, chute tensionnelle, douleur précordiale, choccardiogénique chez les patients présentant un infarctus du myocarde* Ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensificationd’un bloc auriculo-ventriculaire existant (voir rubriques 4.3 et 4.4),arythmie cardiaque |
Affections vasculaires | |
Fréquent Peu fréquent Rare Très rare | Froideur des extrémités Œdème Syndrome de Raynaud, aggravation d’une claudication intermittenteexistante Gangrène chez des patients souffrant de troubles circulatoirespériphériques sévères, accident vasculaire cérébral (voir rubriques4.3 et 4.4) |
Affections psychiatriques | |
Peu fréquent Rare Très rare | Dépression, trouble de la concentration, somnolence, insomnie, cauchemar Nervosité, anxiété Amnésie / atteinte de la mémoire, confusion, hallucination |
Affections des organes de reproduction et du sein | |
Rare Très rare | Impuissance Maladie de la Peyronie |
Affections de la peau et du tissu sous cutané | |
Peu fréquent Rare Très rare | Réactions cutanées incluant des éruptions maculo-papuleuses etvésiculaires, urticaire, prurit, eczéma, psoriasis, éruption lichénoïde,hyperhidrose Alopécie Exacerbation d’un psoriasis (voir rubrique 4.4), réaction dephotosensibilité |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Fréquent Peu fréquent Rare | Dyspnée d’effort Bronchospasme (voir rubrique 4.4) Rhinite |
Affections oculaires | |
Rare | Défauts visuels, sécheresse ou irritation oculaire, conjonctivite |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | |
Très rare | Acouphènes |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | |
Peu fréquent | Hypoglycémie, poids augmenté (voir rubrique 4.4) |
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Très rare | Thrombocytopénie |
Affections du système immunitaire | |
Rare | Anticorps antinucléaires exceptionnellement accompagnés de manifestationscliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement |
* La fréquence plus élevée de 0,4% par rapport au placebo a étéobservée dans une étude de 46 000 patients présentant un infarctus dumyocarde. Dans cette étude, la fréquence du choc cardiogénique était de 2,3%dans le groupe Métoprolol et de 1,9% dans le groupe placebo dans le sous-groupedes patients présentant un indice de risque de choc faible.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
SymptômesLes symptômes de surdosage peuvent inclure une hypotension, une insuffisancecardiaque, une bradycardie et une bradyarythmie, des troubles de la conductioncardiaque et un bronchospasme.
Conduite à tenirLes soins doivent être dispensés dans un établissement permettant uneprise en charge, une surveillance et un encadrement approprié.
Si nécessaire, un lavage gastrique et / ou du charbon actif peuvent êtreadministrés.
De l'atropine, des stimulants adrénergiques ou un pacemaker peuvent êtreutilisés pour traiter la bradycardie et les troubles de la conduction.
L'hypotension, l'insuffisance cardiaque aiguë et l’arrêt cardiaquedoivent être traités avec une expansion volémique convenable, un bolus deglucagon (si nécessaire, suivi d'une perfusion de glucagon), une administrationintraveineuse de stimulants adrénergiques tels que la dobutamine, des agonistesdes récepteurs α1 si présence d’une vasodilatation. Une administrationintraveineuse de Ca2+ peut également être considérée.
Le bronchospasme peut généralement être traité par desbronchodilatateurs.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : BETA-BLOQUANTS, SELECTIFS, code ATC :C07AB02.
Le métoprolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
· une activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective,
· un effet anti-arythmique,
· l’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activitésympathomimétique intrinsèque).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAdministré par voie orale, le métoprolol est rapidement résorbé ; labiodisponibilité est comprise entre 40 et 50% et augmente avec la prisealimentaire. L’effet de premier passage hépatique est modéré. Le pic deconcentration plasmatique est atteint au bout de 1 à 2 heures environ.
MétabolismeEnviron 10% du métoprolol est transformé au niveau hépatique en unmétabolite, l’alpha-hydroxy-métoprolol. Celui-ci est 10 fois moins actifque la molécule-mère.
DistributionLe volume de distribution est de 5,5 l/kg.
Le métoprolol passe la barrière hémato-encéphalique.
Liaison aux protéines plasmatiques : la liaison aux protéines plasmatiquesest faible (10%).
ÉliminationLa demi-vie d’élimination plasmatique du métoprolol est comprise entre2,5 et 5 heures.
Le métoprolol est excrété en quasi-totalité par le rein, essentiellementsous forme de métabolites (95%).
Populations à risqueInsuffisance rénale
Elle ne nécessite pas d’ajustement posologique.
Insuffisance hépatique :
Il peut être nécessaire de réduire la posologie (voir rubrique 4.4).
Sujet âgé
Les faibles variations cinétiques n’imposent pas d’ajustementposologique.
Grossesse
Le métoprolol passe dans le placenta. Le rapport moyen des concentrationssang du cordon/sang maternel de métoprolol est égal à 1.
Allaitement
Le métoprolol est excrété dans le lait maternel ; le rapport moyen desconcentrations lait maternel/sang maternel est de 3,7.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Silicate d’aluminium sodique, paraffine, stéarate de magnésium,éthylcellulose 10 cps, hypromellose 6cps, macrogol 6000, dioxyde de titane(E171).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à l’abri de l’humidité.
A conserver à une température inférieure à 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28, 30, 84, 90, 91 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
RECORDATI INDUSTRIA CHIMICA E FARMACEUTICA SPA
VIA MATTEO CIVITALI 1
20148 MILAN
ITALIE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 3400933176549 : 28 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/Aluminium)
· 3400937225212 : 30 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/Aluminium)
· 3400937225380 : 84 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/Aluminium)
· 3400937225441 : 90 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/Aluminium)
· 3400937225502 : 91 comprimés sous plaquette thermoformée(PVC/Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>
<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<{JJ mois AAAA}>
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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