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SOTALOL ARROW 80 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - SOTALOL ARROW 80 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SOTALOL ARROW 80 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate de sotalol......­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........80 mg

Pour un comprimé sécable.

Excipient à effet notoire : lactose monohydraté.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Prévention des récidives des :

· tachycardies ventriculaires menaçant le pronostic vital : le traitementdoit être instauré en milieu hospitalier sous monitorage ;

· tachycardies ventriculaires documentées symptomatiques et invalidantes enl'absence d'insuffisance cardiaque non contrôlée ;

· tachycardies supra-ventriculaires documentées en l'absence d'insuffisance­cardiaque non contrôlée lorsque la nécessité d'un traitement estétablie.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

L'initiation du traitement ou le changement de posologie se feront après uneévaluation médicale appropriée incluant contrôle ECG avec mesure du QTcorrigé ainsi que le dosage de la kaliémie, évaluation de la fonction rénaleen tenant compte des traitements associés (voir rubrique 4.5).

Comme avec les autres agents antiarythmiques, il est recommandé que letraitement par le sotalol soit initié et les doses augmentées soussurveillance ECG, car les effets pro-arythmiques peuvent survenir non seulementà l'initiation du traitement mais également à chaque changement deposologie.

La dose initiale sera de 80 mg en 1 ou 2 prises. La posologie doit êtreadaptée avec un intervalle de 2 ou 3 jours entre chaque augmentation afind'obtenir l'état d'équilibre et permettre la surveillance del'intervalle QT.

La plupart des patients répondent à une posologie, comprise entre 160 et320 mg en 2 prises par jour.

Chez certains patients ayant des troubles du rythme menaçant le pronosticvital, la posologie pourra être portée à 480 mg voire 640 mg. Pour cespatients, le rapport bénéfice/risque sera évalué.

Chez l'insuffisant rénal

La posologie sera ajustée en fonction de la clairance de la créatinine, lesotalol étant excrété principalement par le rein.

Clairance de la créatinine (ml/min)

Posologie recommandée

> 60

dose usuelle

30–60

demi-dose

10–30

quart de dose

< 10

éviter le traitement

Formule de Cockcroft et Gault :

Homme :

Femme : idem x 0,85

Si la créatinine est exprimée en µmol/l, diviser sa valeur par 88,4(1 mg/dl = 88,4 µmol/l).

Chez l'insuffisant hépatique

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

4.3. Contre-indications

Ce médicament EST CONTRE-INDIQUE dans les situations suivantes :

· hypersensibilité au chlorhydrate de sotalol ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· syndromes du QT long, congénitaux ou acquis ;

· torsades de pointes ;

· asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives ;

· insuffisance cardiaque non contrôlée ;

· choc cardiogénique ;

· blocs auriculo-ventriculaires des 2ème et 3ème degrés nonappareillés ;

· angor de Prinzmétal ;

· maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire) non appareillée ;

· bradycardie (< 45–50 battements/minute) ;

· phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques ;

· phéochromocytome non traité ;

· hypotension artérielle (exceptée celle due aux troubles durythme) ;

· anesthésie entraînant une dépression myocardique ;

· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à10 ml/min) ;

· acidose métabolique ;

· association avec les médicaments donnant des torsades de pointessuivants :

o antiarythmiques de classe Ia (hydroquinidine, quinidine,diso­pyramide) ;

o antiarythmiques de classe III (amiodarone, dronédarone) ;

o inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : citalopram,es­citalopram ;

o et autres médicaments tels que : diphémanil, érythromycine IV,mizolastine, spiramycine IV, vincamine IV, dolasétron IV, dompéridone,hy­droxyzine, méquitazine, arsénieux, moxifloxacine, pipéraquine,pru­calopride, torémifène, vandétanib.

(voir rubrique 4.5)

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les situationssui­vantes :

· en association avec :

o certains neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes :phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazi­ne,pipotiazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride, sultopride),bu­tyrophénones (dropéridol, halopéridol, pipampérone), autres neuroleptiques(pi­mozide, flupentixol, fluphénazine, zuclopenthixol),

o les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes :halofantrine, pentamidine, chloroquine, luméfantrine ;

o certains antagonistes des canaux calciques : diltiazem, vérapamil ;

o le fingolimod ;

o l’hydroxychlo­roquine ;

o la méthadone.

(voir rubrique 4.5)

· au cours de l'allaitement.

Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l'arrêtbrusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocardeou une mort subite.

L'effet indésirable le plus sérieux des médicaments antiarythmiques estl'aggravation des arythmies préexistantes ou le déclenchement de nouveauxtroubles du rythme. Les produits qui allongent l'intervalle QT, dont le sotalol,peuvent provoquer des torsades de pointes.

Les facteurs favorisant cet effet ont été identifiés :

· intervalle QT spontanément long (> 450 ms) avant le traitement ;

· bradycardies (< 60 battements par minute) ;

· hypokaliémie ou hypomagnésémie (notamment sous diurétiquespro­ximaux) ;

· taux sériques élevés de sotalol, soit par surdosage, soit paraccumulation au cours d'une insuffisance rénale ;

· associations à d'autres produits favorisant des torsades de pointes (voirrubriques 4.3 et 4.5) ;

· troubles graves du rythme ventriculaire.

Les femmes paraissent avoir un risque accru de survenue de torsades depointes.

Les torsades de pointes sont dose-dépendantes et de ce fait surviennent leplus souvent lors de l'initiation du traitement ou lors d'une augmentation de laposologie. Elles peuvent être symptomatiques (syncopes), elles peuventrégresser spontanément, plus rarement dégénérer en fibrillationven­triculaire.

Dans les essais cliniques, chez des patients ayant des troubles du rythmeventriculaire comportant un risque vital (tachycardies ventriculaires soutenuesou fibrillations ventriculaires), l'incidence des pro-arythmies sévères(torsades de pointes ou nouvelles tachycardies ventriculaires ou fibrillationsven­triculaires) fut inférieure à 2 % à des doses ≤ à 320 mg. L'incidencea plus que doublé pour des posologies plus élevées.

Dose journalière (mg)

Incidence des pro-arythmies sévères (torsades de pointe)

Nombre de patients (n)

1–80

0 %

(0/72)

81–160

0,5 %

(4/838)

161–320

1,8 %

(17/960)

321–480

4,5%

(21/471)

481–640

4,6 %

(15/327)

> 640

6,8 %

(7/103)

Les patients qui présentent le risque le plus marqué de développer deseffets pro-arythmiques graves sous sotalol (7 %) sont ceux qui ont unetachycardie ventriculaire soutenue et une insuffisance cardiaque. Une initiationdu traitement à 80 mg et une adaptation posologique progressive permettent deréduire le risque de survenue d'effets pro-arythmiques.

Un allongement de QTc supérieur à 450 ms nécessite une surveillanceétroite et une réévaluation du rapport bénéfice/risque.

Précautions d'emploi
Arrêt du traitement

Une hypersensibilité aux catécholamines est observée chez les patientsayant arrêté les bêtabloquants. Des cas occasionnels d’exacerbation­sd’angor, d’arythmie et quelques cas d’infarctus du myocarde ont étérapportés après l’interruption brutale du traitement par un bêtabloquant.Il est donc prudent de surveiller attentivement l’arrêt du traitement, enparticulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique.

Si possible, le dosage doit être diminué progressivement sur une périodede 1 à 2 semaines. L’arrêt brutal chez des patients présentant unearythmie peut démasquer une insuffisance coronaire latente.

Bradycardie

Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50–55 pulsations par minute aurepos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, laposologie doit être diminuée. La bradycardie majore le risque de survenue detorsades de pointes.

Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré

Étant donné son effet dromotrope négatif, le sotalol doit êtreadministré avec prudence aux patients présentant un blocauriculo-ventriculaire du premier degré.

Insuffisance cardiaque

Des précautions lors de l'initiation et de l'ajustement posologique avec lesotalol chez les patients avec dysfonction ventriculaire gauche contrôlés parun traitement (tel que inhibiteur de l'enzyme de conversion, diurétique,di­gitalique, …) doivent être prises. Le sotalol du fait de ses propriétésbêta­bloquantes peut diminuer la contractilité myocardique et entraîner unedécompensation brutale de l'insuffisance cardiaque sévère.

Infarctus du myocarde récent

Chez les patients en post-infarctus, avec dysfonction ventriculaire gauche,le bénéfice/risque d'un traitement par le sotalol doit être évalué. Si cetraitement s'avère nécessaire, l'initiation ainsi que l'adaptation posologiquedoivent être étroitement suivies. Le sotalol devra être évité chez lespatients ayant une fraction d'éjection ≤ 40 % sans arythmieventri­culaire grave.

Perturbations électrolytiques

Le sotalol ne devra pas être utilisé chez les patients présentant unehypokaliémie ou une hypomagnésémie avant correction préalable dudéséquilibre. L'équilibre électrolytique et acido-basique seraparticulière­ment suivi chez les patients en cas de diarrhée sévère ouprolongée ou chez les sujets recevant un traitement hypokaliémiant ouhypomagnésémiant.

Réactions allergiques

Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactiqu­esévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits decontraste iodés ou en cours de traitement désensibilisant, le sotalol, enraison de ses propriétés bêtabloquantes, peut entraîner une aggravation dela réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline auxposologies habituelles.

Thyrotoxicose

Le sotalol, en raison de ses propriétés bêtabloquantes, est susceptibled'en masquer les signes cardiovasculaires.

Psoriasis

Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquant,l'in­dication mérite d'être pesée.

Sujet âgé

Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif.On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer unesurveillance étroite.

Insuffisant rénal

En cas d'insuffisance rénale, il convient d'adapter la posologie à l'étatde la fonction rénale.

Sujet diabétique

Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'auto-surveillancegly­cémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent êtremasqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.

Changements électrocardio­graphiques

Un allongement de l'intervalle QTc (> 450 ms) nécessite une surveillanceétroite et une réévaluation du rapport bénéfice/risque. Le risque detorsades de pointes est proportionnel au degré d'allongement du QT.

Anesthésie générale

Du fait de ses propriétés bêtabloquantes, le sotalol peut entraîner uneatténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risqued'hypoten­sion. La poursuite du traitement par le sotalol diminue le risqued'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convientde prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par le sotalol.

Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heuresest considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de lasensibilité aux catécholamines.

Dans certains cas, le traitement par le sotalol ne peut être interrompu.

Chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable depoursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque liéà l'arrêt brutal des bêtabloquants.

En cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit êtreprotégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisanted'a­tropine renouvelée selon les besoins.

L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseursmy­ocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

Sportifs

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Excipient à effet notoire

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le casnotamment des antiarythmiques de la classe Ia, des bêtabloquants, de certainsantia­rythmiques de la classe III, de certains antagonistes du calcium, de ladigoxine, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques…

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques. L’association­d’antiarythmi­ques de classes différentes peut apporter un effetthérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent très délicate,néces­sitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l’ECG.

L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes(amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, saufcas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirablescar­diaques.

L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l’ECG.

La torsade de pointe, trouble du rythme cardiaque grave, peut êtreprovoquée par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non.L’hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie ou unallongement préexistant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment lesantiarythmiques de classe Ia et III et certains neuroleptiques. D’autresmolécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicamenttor­sadogène est contre-indiquée en règle générale.

Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractèreincon­tournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillésavec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, del’hydroxychlo­roquine, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine,lu­méfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques.

Associations contre-indiquées

+ Torsadogènes (sauf antiparasitaires, neuroleptiques, méthadone,hydro­xychloroquine) (amiodarone, arsénieux, citalopram, diphémanil,di­sopyramide, dolasétron par voie IV, dompéridone, dronédarone,é­rythromycine par voie IV, escitalopram, hydroquinidine, hydroxyzine,me­quitazine, mizolastine, moxifloxacine, pipéraquine, prucalopride, quinidine,spi­ramycine par voie IV, torémifène, vandétanib, vincamine par voie IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées

+ Fingolimod

Potentialisation des risques bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales.

Les bêtabloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent lesmécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant 24 heures suivant lapremière dose.

+ Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride,chlor­promazine, cyamémazine, dropéridol, flupentixol, fluphénazine,ha­lopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride,sul­topride, tiapride, zuclopenthixol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Antagonistes des canaux calciques (diltiazem et vérapamil)

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventri­culaire et défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes(chloro­quine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Sil'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillanceECG monitorée.

+ Hydroxychloroquine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés (desflurane, enflurane, halothane,iso­flurane, méthoxyflurane, sévoflurane)

Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêtabloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl'inter­vention par les bêtamimétiques.

En règle générale, ne pas arrêter le sotalol et, de toute façon, éviterl'arrêt brutal.

Informer l'anesthésiste de ce traitement.

+ Azithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Propafénone

Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Autres bradycardisants (acébutolol, ambénonium, aténolol, béfunolol,béta­xolol, cartéolol, carvédilol, céliprolol, clonidine, crizotinib,di­goxine, donépezil, esmolol, fampridine, galantamine, ivabradine, labétalol,lévo­bunolol, méfloquine, métipranolol, midodrine, nadolol, nadoxolol,néos­tigmine, oxprénolol, pasiréotide, pilocarpine, pindolol, propranolol,py­ridostigmine, rivastigmine, tertatolol, thalidomide, timolol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Antihypertenseurs centraux (clonidine, méthyldopa, moxonidine,ril­ménidine)

Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central.

Éviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.

Surveillance clinique.

+ Hypokaliémiants (altizide, amphotéricine B (voie IV),bendroflu­méthiazide, bétaméthasone, bisacodyl, boldo, bourdaine,bumé­tanide, cascara, cascara sagrada, chlortalidone, ciclétanide, clopamide,cor­tisone, cortivazol, cyclothiazide, dexaméthasone, fludrocortiso­ne,furosémide, hydrochlorothi­azide, hydrocortisone, indapamide,mét­hyclothiazide, méthylprednisolone, pirétanide, prednisolone, prednisone,ré­glisse, rhubarben ricin, ricinus communis, sene, sene de khartoum, sene del’inde, sodium (docusate de), sodium (picosulfate de), sodium (ricinoléatede), tétracosactide, torasémide, triamcinolone, xipamide)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliserune surveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants (carbutamide, chlorpropamide,gli­benclamide, glibomuride, gliclazide, glimépiride, glipizide, tolbutamide),gli­nides (natéglinide, répaglinide), gliptines (linagliptine, saxagliptine,si­tagliptine, vildagliptine)

Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes del'hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie.

Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement,l'au­tosurveillance glycémique.

+ Lidocaïne par voie IV

Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilitéd'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairancehépatique de la lidocaïne).

Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt dubêtabloquant.

Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.

+ Ondansétron

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Fluoroquinolones (ciprofloxacine, lévofloxacine, norfloxacine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Anagrélide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Clarithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Roxithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

Associations à prendre en compte

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens (acéclofénac, acide méfénamique,acide niflumique, acide tiaprofénique, alminoprofène, célécoxib,dex­kétoprofène, trométamol, diclofénac, étodolac, étoricoxib,fé­noprofène, flurbiprofène, ibuprofène, indométacine, kétoprofène,mé­loxicam, morniflumate, nabumétone, naproxène, nimésulide, parécoxib,phé­nylbutazone, piroxicam, piroxicam-bétadex, rofécoxib, sulindac,ténoxicam, valdécoxib)

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétentionhydrosodée avec la phénylbutazone).

+ Dihydropyridines (amlodipine, barnidipine, clévidipine, félodipine,is­cradipine, lacidipine, lercanidipine, manidipine, nicardipine, nifédipine,ni­modipine, nitrendipine)

Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

+ Dérivés nitrés et apparentés (dinitrate d’isosorbide, isosorbide,lin­sidomine, molsidomine, nicorandil, trinitrine)

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Dipyridamole (voie IV)

Majoration de l'effet antihypertenseur.

+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine,silo­dosine, tamsulosine, térazosine)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants (urapidil)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotensionor­thostatique.

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique(a­cépromazine, acéprométazine, alfuzosine, alimémazine, alizapride,aman­tadine, amifostine, amitriptyline, amoxapine, apomorphine, aripiprazole,a­sénapine, avanafil, baclofène, bromocriptine, chlorproéthazi­ne,clomiprami­ne, clozapine, cyamémazine, désipramine, dinitrate d’isosorbide,do­sulépine, doxépine, dropéridol, entacapone, fluanisone, imipramine,lé­vodopa, lisuride, loxapine, maprotiline, métopimazine, molsidomine,nor­triptyline, olanzapine, opipramol, oxomémazine, palipéridone, penfluridol,per­golide, perphénazine, pipérazine, pipotiazine, piribédil, pramipexole,prochlor­pérazine, prométhazine, propériciazine, rasagiline, riociguat,ris­péridone, ropinirole, sélégiline, sildénafil, tadalafil,thi­opropérazine, tolcapone, trifluopérazine, triflupéridol, trimipramine,var­dénafil)

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

Examens paracliniques

Interaction avec des tests de laboratoire : la présence de sotalol dansl'urine peut provoquer une fausse élévation de la métanéphrine urinaire lorsde la mesure par méthode photométrique. L'urine des patients susceptiblesd'être atteints d'un phéochromocytome et qui sont traités par le sotalol,doit être analysée par chromatographie liquide haute performance avec phased'extraction solide.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Bien qu’il n’y ait pas d’études cliniques adéquates chez la femmeenceinte, il a été montré que le sotalol traversait la barrière placentaireet se retrouvait dans le liquide amniotique.

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et lesrésultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquantsn'ont pas fait état de malformations à la naissance.

Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêtabloquante persisteplusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, unedétresse respiratoire, ou une hypoglycémie ; mais le plus souvent, cetterémanence est sans conséquence clinique.

Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculairesde compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation ensoins intensifs (voir rubrique 4.9), tout en évitant les solutés deremplissage (risque d'OAP).

En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation,peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitementjusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquencecardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) estrecommandée.

Allaitement

Les bêtabloquants sont excrétés dans le lait (voir rubrique 5.2).

La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certainsbêtablo­quants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, à causedu risque potentiel d’effets indésirables chez le nouveau-né, la décisiond’arrêter l’allaitement ou le traitement par sotalol sera prise en tenantcompte de l’importance du traitement pour la mère.

L'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Au plan clinique

Les effets indésirables les plus fréquents du sotalol viennent de sespropriétés bêtabloquantes. Ils sont habituellement de nature transitoire etnécessitent rarement l'interruption du traitement. Ils disparaissentha­bituellement avec une réduction de posologie. Les effets indésirables lesplus graves sont ceux dus aux effets pro-arythmiques, comprenant notamment lestorsades de pointes (voir rubrique 4.4).

Les effets indésirables sont listés par classe de système d’organes etpar fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Tableau des effets indésirables

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent

Fréquence indéterminée

Œdème, fatigue, asthénie

Fièvre

Affections du système nerveux

Fréquent

Vertige, céphalées, insomnie, paresthésie, dysgueusie

Affections musculo-squelettique et systémiques

Fréquent

Contractures musculaires

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Nausées, vomissement, diarrhée, dyspepsie, douleur abdominale,fla­tulence

Affections cardiaques

Fréquent

Pro-arythmie, torsade de pointes, insuffisance cardiaque, bradycardie,douleur thoracique, palpitations, syncope, pré-syncope

Affections vasculaires

Fréquent

Hypotension, syndrome de Raynaud, aggravation d’une claudicationin­termittente existante

Affections psychiatriques

Fréquent

Dépression, anxiété

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée

Dysfonction sexuelle

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Réactions cutanées de type psoriasis ou aggravation d’un psoriasisexistant

Fréquence indéterminée

Alopécie, hyperhidrose

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Dyspnée

Affections oculaires

Fréquence indéterminée

Vision trouble

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Thrombopénie

Investigations

Fréquent

ECG anormal

Au plan biologique

On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorpsan­tinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionne­llement de manifestation­scliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Le surdosage accidentel ou intentionnel avec le sotalol a rarement étécause de décès. La réduction des taux plasmatiques de sotalol obtenue parhémodialyse est importante.

Les signes les plus courants notés en cas de surdosage sont les suivants :bradycardie, insuffisance cardiaque congestive, hypotension, bronchospasme,hy­poglycémie.

En cas de surdosage massif intentionnel (2 à 16 g) les symptômes suivantsont été rapportés : hypotension, bradycardie, bloc auriculoventri­culaire,allon­gement de l'intervalle QT, complexes d'extrasystoles, tachycardieven­triculaire, torsades de pointes.

En cas de :

· bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours àl'administration d'atropine 0,5 à 2 mg par voie IV, de glucagon à la dose de1 mg renouvelable, suivis si nécessaire d'isoprénaline 25 µg en injectionlente ou de dobutamine 2,5 à 10 µg/kg/min ;

· bloc auriculoventri­culaire de 2ème ou 3ème degré : traitement parentraînement électrosystolique ;

· bronchospasme : traitement par théophylline ou aérosol bêta2-stimulant ;

· torsades de pointes : traitement par choc électrique externe,entraîne­ment électrosystolique et/ou sulfate de magnésium.

En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parsotalol :

· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg ;

· hospitalisation en soins intensifs ;

· isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée (voirrubrique 4.6).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : bêtabloquant non sélectif, code ATC :C07AA07.

Le sotalol est un antiarythmique possédant à la fois des propriétés declasse II (bêtabloquant non sélectif dépourvu d'activité sympathomiméti­queintrinsèque et d'effet stabilisant de membrane) et des propriétés de classeIII (prolongation de la durée des potentiels d'action cardiaques).

Electrophysiologie

Le sotalol ralentit la fréquence cardiaque, la vitesse de conductionauri­culoventricula­ire (allongement de l'intervalle PR), augmente la périoderéfractaire de la jonction auriculoventri­culaire, prolonge l'intervalle QT etQTc, sans modifier la dépolarisation ventriculaire (absence de modificationsig­nificative de la durée de QRS). Il prolonge la durée des périodesréfrac­taires auriculaires, ventriculaires et celles des voies accessoires (dansle sens antérograde et rétrograde).

Hémodynamique

Du fait de ses propriétés bêtabloquantes le sotalol diminue la force decontraction cardiaque. Ses propriétés de classe III à l'inverse entraînentun effet inotrope positif. Bien que le sotalol soit habituellement bien toléréd'un point de vue hémodynamique, la prudence s'impose en cas de fonctionventri­culaire altérée.

Comme tous les bêtabloquants, le sotalol entraîne une baisse des pressionssystolique et diastolique de l'hypertendu.

Dans une étude (ESVEM), l'objectif était de comparer le choix d'untraitement antiarythmique (sotalol, procaïnamide, quinidine, mexilétine,pro­pafénone, imipramine et pirménol) guidé par la stimulation ventriculaire­programmée (SVP) ou le Holter ECG chez 486 patients ayant des antécédents detachycardie ventriculaire (TV) soutenue ou fibrillation ventriculaire (FV). Cesépisodes de TV soutenue et FV devaient être inductibles à la SVP et lespatients devaient avoir au moins 10 extrasystoles ventriculaires par heuredocumentées par Holter ECG.

Parmi les 296 patients ayant une réponse positive en aiguë à l'un des7 antiarythmiques et recevant cette thérapeutique au long cours, les patientstraités par sotalol ont par rapport aux autres médicaments le taux demortalité à 2 ans le plus bas (13 % vs 22 %), le taux de récidive à2 ans des TV le plus bas (30 % vs 60 %) et le taux d'arrêt de traitement leplus faible (38 % vs 75–80 %).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La concentration plasmatique maximale est atteinte en 2,5 à 4 heuresaprès l'administration orale et l'état d'équilibre plasmatique est atteint en2 à 3 jours. La biodisponibilité est supérieure à 90 % et montre peu devariations interindividuelles. On note une bonne corrélation entre la doseadministrée et les taux plasmatiques.

La biodisponibilité est réduite de 20 % environ lorsque le produit estadministré avec un repas.

Distribution

Le volume apparent de distribution est de 1,2 à 2,4 l/kg. Le taux deliaison aux protéines est négligeable, facilitant la diffusion tissulaire dusotalol.

Le sotalol passe faiblement la barrière hématoencéphalique (concentration­cérébrospinale < 10 % des concentrations plasmatiques).

Biotransformation

Le sotalol n’est pas métabolisé.

Demi-vie plasmatique

10 à 20 heures chez un sujet à fonction rénale normale.

Elimination

Le sotalol est éliminé par le rein. 80 à 90 % de la dose administréesont retrouvés dans les urines sous forme inchangée.

Un ajustement posologique est nécessaire en cas d'insuffisance rénale (voirrubrique 4.2).

L'âge ne modifie pas de façon significative les paramètresphar­macocinétiques bien que l'altération de la fonction rénale chez lespersonnes âgées puisse diminuer le taux d'élimination favorisant ainsi uneaccumulation croissante du sotalol.

Passage placentaire

Le sotalol passe la barrière placentaire. Le rapport concentration sang ducordon/sang maternel est de 1,05/1.

L'excrétion dans le lait maternel est importante. Le rapport concentrationdans le lait/concentration plasmatique est de 5/1.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, amidon de maïs, cellulose microcristalline, stéaratede magnésium, acide stéarique, silice colloïdale anhydre

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30, 60 ou 100 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

30, 60 ou 100 comprimés sécables en flacon (HDPE) avec bouchon(Polypro­pylène).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 360 151 0 4 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

· 34009 360 220 2 7 : 60 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

· 34009 563 982 4 9 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

· 34009 360 152 7 2 : 30 comprimés en flacon (HDPE) avec bouchon(Polypro­pylène).

· 34009 360 222 5 6 : 60 comprimés en flacon (HDPE) avec bouchon(Polypro­pylène).

· 34009 563 983 0 0 : 100 comprimés en flacon (HDPE) avec bouchon(Polypro­pylène).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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