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SPIRAMYCINE CRISTERS 3 M.U.I, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - SPIRAMYCINE CRISTERS 3 M.U.I, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SPIRAMYCINE CRISTERS 3 M.U.I, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Spiramycine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..3 M.U.I.

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de la spiramycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis commesensibles :

· Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternativeau traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peutêtre utilisé.

· Sinusites aiguës. Compte-tenu du profil microbiologique de cesinfections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par unebêta-lactamine est impossible.

· Surinfections des bronchites aiguës.

· Exacerbations des bronchites chroniques.

· Pneumopathies communautaires chez des sujets :

o sans facteurs de risque,

o sans signes de gravité clinique,

o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologiepneu­mococcique.

En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiquésquels que soient la gravité et le terrain.

· Infections cutanées bénignes : impétigo, impétiginisation desdermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle),éryt­hrasma.

· Infections stomatologiques.

· Infections génitales non gonococciques.

· Chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d'allergie auxbêta-lactamines.

· Toxoplasmose de la femme enceinte.

· Prophylaxie des méningites à méningocoque en cas de contre-indicationà la rifampicine :

o le but est d'éradiquer le germe (Neisseria meningitidis) dunasopharynx,

o la spiramycine n'est pas un traitement de la méningite àméningocoque,

o elle est préconisée en prophylaxie chez :

§ le malade après son traitement curatif et avant sa réintégration encollectivité,

§ les sujets ayant été exposés aux sécrétions oropharyngées dans lesdix jours précédant son hospitalisation.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Chez le sujet aux fonctions rénales normales :

Ce dosage n'est pas adapté à l'enfant. Il est réservé à l'adulte.

En général :

6 à 9 millions d'U.I./24 heures, soit 2 à 3 comprimés par jour en2 à 3 prises.

Durée du traitement :

La durée du traitement des angines est de 10 jours.

Prophylaxie des méningites à méningocoque :

3 millions d'U.I./12 heures pendant 5 jours.

Chez le sujet insuffisant rénal :

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

Mode d'administration

Les comprimés sont à avaler tels quels avec un verre d'eau.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas d’hypersensibilité àla substance active ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Des cas de réaction cutanées sévères incluant syndrome deStevens-Johnson, syndrome de Lyell, Pustulose Exanthématique AigüeGénéralisée (PEAG) ont été rapportés avec la spiramycine. Les patientsdoivent être informés des signes et symptômes et une surveillance cutanéerapprochée doit être pratiquée.

La survenue de signes ou symptômes de syndrome de Stevens-Johnson, syndromede Lyell (ex : éruption progressive souvent accompagnée de bulles ou delésions des muqueuses) ou AGEP (érythème généralisé fébrile associé àdes pustules) (voir rubrique 4.8) ; impose l'arrêt du traitement etcontre-indique toute nouvelle administration de spiramycine seule ouassociée.

L'absence d'élimination rénale de la molécule active permet de ne pasmodifier les posologies en cas d'insuffisance rénale.

De très rares cas d'anémie hémolytique ayant été rapportés chez lespatients ayant un déficit en Glucose-6-Phosphate-Déshydrogénase,l'u­tilisation de la spiramycine dans cette population de patients n'est pasrecommandée.

Allongement de l’intervalle QT

Des cas d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés chez despatients prenant des macrolides, y compris la spiramycine.

La prudence est recommandée lors d’un traitement par spiramycine, chez despatients présentant des facteurs de risques connus pour allonger l’intervalleQT tels que :

· un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple :l’hypokaliémie, l’hypomagnésémie),

· un syndrome du QT long congénital,

· des pathologies cardiaques (par exemple : une insuffisance cardiaque, uninfarctus du myocarde, une bradycardie),

· un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allongerl’inter­valle QT (par exemple : les antiarythmiques de classe IA et III, lesantidépresseurs tricycliques, certains antibiotiques, certainsantip­sychotiques),

· les personnes âgées, les nouveau-nés et les femmes peuvent être plussensibles à l’allongement du QT.

(Voir rubriques 4.2, 4.5, 4.8 et 4.9)

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Association faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques de classe lA(quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III(amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), sultopride (neuroleptiqu­ebenzamide), autres torsadogènes (arsénieux, bépridil, cisapride, diphémanil,do­lasétron IV, érythromycine IV, lévofloxacine, mizolastine, moxifloxacine,pru­calopride, torémifène, vincamine IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Lévodopa

En cas d’association à la carbidopa : inhibition de l’absorption de lacarbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de lalévodopa.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classesd'anti­biotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L'utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de lagrossesse si besoin. En effet, l'utilisation large de la spiramycine au cours dela grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou fœtotoxiquede cette molécule.

Allaitement

Le passage de la spiramycine dans le lait maternel est non négligeable. Destroubles digestifs ont été décrits chez le nouveau-né. En conséquence,l'a­llaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont présentés par système classe-organe et parordre de fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent(≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 ;< 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000),fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des donnéesdisponi­bles).

Système cardiovasculaire

Fréquence indéterminée : allongement de l'intervalle QT, arythmieventri­culaire, tachycardie ventriculaire, torsade de pointes pouvant conduire àun arrêt cardiaque (voir rubrique 4.4).

Système gastro-intestinal

Fréquent : douleur abdominale, nausées, vomissements, gastralgies,di­arrhée.

Très rares : colites pseudo-membraneuses.

Peau et annexes

Fréquent : éruptions.

Fréquence indéterminée : urticaire, prurit, oedème de Quincke, chocsanaphylac­tiques, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, pustuloseexan­thématique aiguë généralisée (PEAG) (voir rubrique 4.4).

Système nerveux central et périphérique

Très fréquent : paresthésies occasionnelles et transitoires.

Fréquent : dysgueusie transitoire.

Manifestations hépatiques

Très rares : anomalies des tests hépatiques.

Fréquence indéterminée : cas d’hépatite cholestatique, mixte ou plusrarement cytolytique.

Lignée sanguine

Fréquence indéterminée : leucopénie, neutropénie, anémie hémolytique(voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Il n'y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.

Les signes attendus à forte dose sont digestifs : nausées, vomissements,di­arrhée.

Des cas d'allongement de l'intervalle QT régressifs à l'arrêt dutraitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes dosesde spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez lessujets à risque d'allongement de l'intervalle QT. En cas de surdosage enspiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l'intervalle QT, ced'autant qu'il existe d'autres facteurs de risque associé (hypokaliémie,a­llongement congénital de l'intervalle QTc, association aux médicamentspro­longeant l'intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).

Il n'existe pas d'antidote spécifique.

Le traitement symptomatique est recommandé.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antibactérien à usage systémique, codeATC : J01FA02.

Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeursextrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Entérocoques

50 – 70 %

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R <em></em>

70 – 80 %

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

30 – 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 – 70 %

Streptococcus pyogenes

16 – 31 %

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella

Moraxella

Anaérobies

Actinomyces

Bacteroides

30 – 60 %

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

30 – 40 %

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeursextrêmes)

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroïdes

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Entérobactéries

Haemophilus

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasmagondii.

La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L'absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n'est pasmodifiée par la prise d'aliments.

Distribution

Après administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximaleest de 3,3 microgram­mes/ml.

La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.

La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le laitmaternel.

La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10 %).

Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons : 20 –60 microgrammes/g, amygdales : 20 – 80 microgrammes/g, sinus infectés :75 – 110 microgrammes/g, os : 5 – 100 microgram­mes/g).

Dix jours après l'arrêt du traitement, il reste 5 à 7 microgrammes/g deprincipe actif dans la rate, le foie, les reins.

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes(po­lynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.

Ces propriétés expliquent l'activité des macrolides sur les bactériesintra­cellulaires.

Biotransformation

La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolitesinconnus chimiquement mais actifs.

Elimination

· Urine : 10 % de la dose ingérée.

· Elimination biliaire très importante : concentrations 15 à 40 foissupérieures aux concentrations sériques.

· La spiramycine est présente en quantité non négligeable dansles fécès.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium,hydro­xypropylcellu­lose, silice colloïdale anhydre.

Pelliculage : SEPIFILM blanc [hypromellose (E464), macrogol 6000, dioxyde detitane (E171)].

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

2, 8, 10, 12, 14, 16 ou 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CRISTERS

22 QUAI GALLIENI

92150 SURESNES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 374 603 6 1 : 2 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 374 604 2 2 : 8 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 374 605 9 0 : 10 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 374 606 5 1 : 12 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 374 607 1 2 : 14 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 374 608 8 0 : 16 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 576 983 4 8 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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