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SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE CRISTERS 1,5 M UI/250 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

Contient des substances actives :

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Résumé des caractéristiques - SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE CRISTERS 1,5 M UI/250 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

spiramycine / metronidazole CRISTERS 1,5 Mui / 250 mg, comprimépelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Spiramycine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........1,50 M­.U.I.

Métronidazole­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........250,00 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de ce médicament. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dansl’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Traitement curatif

Les indications sont limitées aux infections stomatologiques aiguës,chroniques ou récidivantes :

· Abcès dentaires, phlegmons, cellulites périmaxillaires,pé­ricoronarites,

· Gingivites, stomatites,

· Parodontites,

· Parotidites, sous-maxillites.

Traitement préventif

Traitement préventif des complications infectieuses localespost-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique.

L’efficacité dans la prévention de l’endocardite infectieuse n’a pasété démontrée.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’u­tilisation appropriée des antibactériens

4.2. Posologie et mode d'administration

Traitement curatif

ENFANT de plus de 15 ans et ADULTE :

2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas (soit :3 à 4,5 M.U.I de spiramycine et 500 à 750 mg de métronidazole).

Dans les cas sévères, la posologie peut être portée à 4 compriméspar jou­r.

Traitement préventif des complications infectieuses localespost-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique

ENFANT de plus de 15 ans et ADULTE : 2 à 3 comprimés par jour en 2 ou3 prises, au cours des repas.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité aux imidazolés, à la spiramycine ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· Enfant de moins de 15 ans.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Hypersensibilité / peau et annexes

· Des réactions d’allergie, y compris des chocs anaphylactiques, peuventsurvenir et mettre en jeu le pronostic vital (voir rubrique 4.8). Dans ces cas,le métronidazole doit être interrompu et un traitement médical adapté doitêtre mis en place.

· Des cas de réaction cutanées sévères incluant syndrome deStevens-Johnson, syndrome de Lyell, Pustulose Exanthématique AigüeGénéralisée (PEAG) ont été rapportés avec spiramycine/ metronidazole. Lespatients doivent être informés des signes et symptomes et une surveillancecutanée rapprochée doit être pratiquée.

· La survenue de signes ou symptomes de Syndrome de Stevens-Jonhson,Syndrome de Lyell (ex : éruption progressive souvent accompagnée de bulles oude lésions des muqueuses) ou AGEP (érythème généralisé fébrile associéà des pustules) (voir rubrique 4.8) impose l’arrêt du traitement etcontre-indique toute nouvelle administration de spiramycine ou de métronidazoleseule ou associée.

Système nerveux central

· Si des symptômes évocateurs d’encéphalopathie ou de syndromecérébelleux apparaissent, la prise en charge du patient doit êtreimmédiatement réévaluée et le traitement par le métronidazole doit êtrearrêté.

· Des cas d’encéphalopathie ont été rapportés avec le métronidazolelors de la surveillance post-commercialisation. Des cas de modifications del’IRM associées à une encéphalopathie ont également été observés (voirrubrique 4.8). Les lésions observées sont localisées le plus fréquemmentdans le cervelet (particulièrement dans le noyau dentelé) et dans le spleniumdu corps calleux. La plupart des cas d’encéphalopathie et de modifications del’IRM sont réversibles à l’arrêt du traitement. D’exceptionnels casd’évolution fatale ont été rapportés.

· Surveiller l’apparition de signes évocateurs d’encéphalopathie ou encas d’aggravation chez les malades atteints d’affection neurologiquecen­trale.

· En cas de méningite aseptique sous métronidazole, la réintroduction dutraitement est déconseillée ou doit faire l’objet d’une appréciation durapport bénéfice-risque en cas d’infection grave.

Système nerveux périphérique

· Surveiller l’apparition de signes évocateurs de neuropathiespé­riphériques, en particulier en cas de traitement prolongé ou chez lesmalades atteints d’affections neurologiques périphériques sévères,chroniques ou évolutives.

Troubles psychiatriques

· Des réactions psychotiques avec possible comportement à risque pour lepatient, peuvent survenir dès les premières prises du traitement, notamment encas d’antécédents psychiatriques (voir rubrique 4.8). Le métronidazole doitalors être arrêté, le médecin informé et les mesures thérapeutiques­nécessaires prises immédiatement.

Lignée sanguine

· En cas d’antécédents de troubles hématologiques, de traitement àforte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquerrégu­lièrement des examens sanguins, particulièrement le contrôle de laformule leucocytaire.

· En cas de leucopénie, l’opportunité de la poursuite du traitementdépend de la gravité de l’infection.

Alongement de l’intervalle QT

· Des cas d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés chez despatients prenant des macrolides, y compris la spiramycine.

· La prudence est recommandée lors d’un traitement par spiramycine, chezdes patients présentant des facteurs de risques connus pour allongerl’inter­valle QT tels que :

o un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple,l’hypo­kaliémie, l’hypomagnésémie),

o un syndrome du QT long congénital,

o des pathologies cardiaques (par exemple, une insuffisance cardiaque, uninfarctus du myocarde, une bradycardie).

o un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allongerl’inter­valle QT (par exemple, les antiarythmiques de classe IA et III, lesantidépresseurs tricycliques, certains antibiotiques, certainsantip­sychotiques),

o les personnes agées, les nouveaux-nés et les femmes peuvent être plussensibes à l’allongement du QT. (Voir rubriques 4.2, 4.5, 4.8 et 4.9)

Déficit enzymatique en G6PD

· Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des casd’hémolyse aiguë ont été rapportés avec la spiramycine administrée parvoie orale ou injectable. Sa prescription doit donc être écartée, et lerecours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortementrecom­mandé.

En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pourchaque patient, le danger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu dutraitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenued’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.

Interactions médicamenteuses

· L’utilisation concomitante de métronidazole et d’alcool estdéconseillée (voir rubrique 4.5).

· L’utilisation concomitante de métronidazole et de busulfan estdéconseillée (voir rubrique 4.5).

· L’utilisation concomitante de métronidazole et disulfirame estdéconseillée (voir rubrique 4.5).

Des cas d'hépatotoxicité sévère/d'insuf­fisance hépatique aiguë, ycompris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapideaprès l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome deCockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole­destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, lemétronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie durapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'estdisponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés justeavant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin dutraitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites desvaleurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Siles tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant letraitement, la prise du médicament doit être interrompue.

Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporterimmé­diatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leurmédecin et d'arrêter la prise de métronidazole.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Liée à la spiramycine :

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques de classe la(quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III(amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), sultopride (neuroleptiqu­ebenzamide), autres torsadogènes (arsénieux, bépridil, cisapride, diphémanil,do­lasétron IV, érythromycine IV, lévofloxacine, mizolastine, moxifloxacine,pru­calopride, torémifène, vincamine IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes

+ Lévodopa (en association avec la carbidopa)

Inhibition de l’absorption de la carbidopa avec diminution desconcentrations plasmatiques de la lévodopa.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de lalévodopa.

Liées au métronidazole :

Réaction antabuse

Les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l’alcool sontnombreux et leur association avec l’alcool est déconseillée.

Associations déconseillées

+ Alcool (boisson ou excipient)

Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie). Eviter laprise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool. Tenircompte de l’élimination complète des médicaments en se référant à leurdemi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenantde l’alcool

+ Busulfan

Avec le busulfan à fortes doses : doublement des concentrations de busulfanpar le métronidazole.

+ Disulfirame

Risque d’épisodes de psychose aiguë ou d’état confusionnel,ré­versibles à l’arrêt de l’association.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentationde son métabolisme hépatique par l’inducteur.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie demétronidazole pendant le traitement par l’inducteur et aprèsson arrêt.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentationde son métabolisme hépatique par la rifampicine.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie demétronidazole pendant le traitement par la rifampicine et aprèsson arrêt.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques, avecsignes de surdosage en lithium.

Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de laposologie du lithium.

Associations à prendre en compte

+ Fluorouracile (et par extrapolation, tégafur et capécitabine)

Augmentation de la toxicité du fluorouracile par diminution de saclairance.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants orauxont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classesd’anti­biotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines.

Interactions avec les examens paracliniques

Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussementpositiver un test de Nelson.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de lagrossesse si besoin quel qu’en soit le terme.

métronidazole :

En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’aapparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier dumétronidazole. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraientde vérifier l’absence de risque. En conséquence, le métronidazole peutêtre prescrit pendant la grossesse si besoin.

Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effettératogène du métronidazole.

spiramycine :

L’utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de lagrossesse si besoin. En effet, l’utilisation large de la spiramycine au coursde la grossesse n’a pas révélé, à ce jour, d’effet malformatif oufœtotoxique de cette molécule.

Allaitement

Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviterl’adminis­tration de ce médicament pendant l’allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il convient d’avertir les patients du risque potentiel de vertiges, deconfusion, d’hallucinations, de convulsions ou de troubles visuels et de leurrecommander de ne pas conduire de véhicules ni d’utiliser de machines en casde survenue de ce type de troubles.

4.8. Effets indésirables

LIÉS À LA SPIRAMYCINE

Affections cardiaques

· Fréquence indéterminée : allongement de l'intervalle QT, arythmieventri­culaire, tachycardie ventriculaire, torsade de pointes pouvant conduire àun arrêt cardiaque (voir rubrique 4.4).

Affections Gastro-intestinales

· Fréquent : douleur abdominale, nausées, vomissements, gastralgies,di­arrhée.

· Très rares : colites pseudo-membraneuses.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Fréquent : éruptions.

· Fréquence indéterminée : urticaire, prurit, oedème de Quincke, chocsanaphylac­tiques Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, pustuloseexan­thématique aiguë généralisée (PEAG) (voir rubrique 4.4).

Affections du système nerveux central et périphérique

· Très fréquent : paresthésies occasionnelles et transitoires.

· Fréquent : dysgueusie transitoire.

Affections hépatobiliaires

· Très rares : anomalies des tests hépatiques.

· Fréquence indéterminée : cas d’hépatite cholestatique, mixte ou plusrarement cytolytique.

Affections hématologiques et du système lymphatique

· Fréquence indéterminée : leucopénie, neutropénie, anémiehémolytique (voir rubrique 4.4).

LIÉS AU MÉTRONIDAZOLE

Affections hématologiques et du système lymphatique

· Neutropénie, agranulocytose et thrombopénie.

Affections psychiatriques

· Hallucinations.

· Réactions psychotiques avec paranoïa et/ou délire pouvants’accom­pagner de manière isolée d’idées ou d’actes suicidaires (voirrubrique 4.4).

· Humeur dépressive.

Affections du système nerveux

· Neuropathies sensitives périphériques.

· Céphalées.

· Vertiges.

· Confusion.

· Convulsions.

· Encéphalopathies pouvant être associées à des modifications de l’IRMgénéralement réversibles à l’arrêt du traitement. D’exceptionnels casd’évolution fatale ont été rapportés (cf. Mises en garde spéciales etprécautions d’emploi).

· Syndrome cérébelleux subaigu (ataxie, dysarthrie, troubles de ladémarche, nystagmus, tremblements (voir rubrique 4.4).

· Méningites aseptique (voir rubrique 4.4).

Affections oculaires

· Troubles visuels transitoires tels que vision trouble, diplopie, myopie,diminution de l’acuité visuelle et changement dans la vision descouleurs.

· Neuropathies/né­vrites optiques.

Affections Gastro-intestinales

· Troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées,vomis­sements, diarrhée).

· Glossites avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatites, troublesdu goût, anorexie.

· Pancréatites réversibles à l’arrêt du traitement.

· Décoloration ou modification de l’aspect de la langue (mycose).

Affections hépatobiliaires

· Elévation des enzymes hépatiques (ALT, AST phosphatases alcalines),très rares cas d’atteinte hépatique aiguë de nature cytolytique (parfoisictérique), cholestatiques ou mixtes. Des cas isolés d’insuffisance­hépatocellula­ire pouvant nécessiter une transplantation hépatique ont étérapportés.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile.

· Urticaire, œdème de Quincke, choc anaphylactique (voirrubrique 4.4).

· Très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (voirrubrique 4.4).

· Syndrome de Lyell.

· Syndrome de Steven-Johnson.

· Erythème pigmenté fixe.

Divers

· Apparition d’une coloration brun-rougeâtre des urines due à laprésence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Il n’existe pas d’antidote spécifique pour la spiramycine ni lemétronidazole.

En cas de surdosage, le traitement est symptomatique.

Troubles liés à la spiramycine :

Il n’y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.

Les signes attendus à forte dose sont digestifs : nausées, vomissements,di­arrhées.

Des cas d’allongement de l’intervalle QT régressifs à l’arrêt dutraitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes dosesde spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez lessujets à risque d’allongement de l’intervalle QT. En cas de surdosage enspiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l’intervalle QT, ced’autant qu’il existe d’autres facteurs de risque associé (hypokaliémie,a­llongement congénital de l’intervalle QTc, association aux médicamentspro­longeant l’intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).

Troubles liés au métronidazole :

Des cas d’administration d’une dose unique jusqu’à 12 g ont étérapportés lors de tentatives de suicide et de surdosage accidentel. Lessymptômes se sont limités à des vomissements, ataxie et légèredésorien­tation.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : associations d’antibacteri­ensspiramycine+me­tronidazole.

Code ATC : J01RA04

Ce médicament est une association de spiramycine, antibiotique de la familledes macrolides, et de métronidazole, antibiotique de la famille desnitro-5-imidazolés, réservée à la pathologie infectieuse buccodentaire.

SPECTRE D’ACTIVITÉ ANTI-MICROBIENNE

Spiramycine :

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (>10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphteriae

Entérocoques

50 – 70%

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R <em></em>

70 – 80%

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

30 – 40%

Streptococcus pneumoniae

35 – 70%

Streptococcus pyrogenes

16 – 31%

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella

Moraxella

Anaérobies

Actinomyces

Bacteroides

30 – 60%

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

30 – 40%

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroïdes

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Entérobactéries

Haemophilus

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasmagondii.

La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

Métronidazole :

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤ 4 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (>10%) (valeurs extrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram négatif

Helicobacter pylori

30%

Anaérobies

Bacteroides fragilis

Bifidobacterium

60 – 70%

Bilophila

Clostridium

Clostridium difficile

Clostridium perfringens

Eubacterium

20 – 30%

Fusobacterium

Peptostreptococcus

Prevotella

Porphyromonas

Veillonella

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Actinomyces

Anaérobies

Mobiluncus

Propionibacterium acnes

ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE

Entamoeba histolytica

Giardia intestinalis

Trichomonas vaginalis

Synergie : la moyenne des CMI des deux produits isolés et associés montrequ’il existe une synergie pour inhiber certaines souches bactériennessen­sibles.

Sur Bacteroides fragilis, il suffit donc d’environ 16 fois moins despiramycine et 4 fois moins de métronidazole.

CMI en µg/ml

souches Bacteroides

mélaninogénique

Bacteroides fragilis

Métronidazole seul

0,25

0,5

Métronidazole

+ spiramycine 0,125 µg/ml

0,062

0,125

Spiramycine seule

2

32

Spiramycine

+ métronidazole 0,125 µg/ml

0,125

2

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Spiramycine :

Absorption

L’absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n’estpas modifiée par la prise d’aliments.

Distribution

Après administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximaleest de 3,3 µg/ml.

La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.

La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le laitmaternel.

La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10%).

Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons : 20–60µg/g, amygdales : 20–80 µg/g, sinus infectés : 75–110 µg/g, os : 5 –100 µg/g).

Dix jours après l’arrêt du traitement, il reste 5 à 7 µg/g deprincipe actif dans la rate, le foie, les reins.

Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes(po­lynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme.

Ces propriétés expliquent l’activité des macrolides sur les bactériesintra­cellulaires.

Biotransformation

La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolitesinconnus chimiquement mais actifs.

Elimination

Urine : 10% de la dose ingérée.

Elimination biliaire très importante : concentrations 15 à 40 foissupérieures aux concentrations sériques.

La spiramycine est présente en quantité non négligeable dansles fécès.

Métronidazole :

Absorption

Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé,80 pour cent au moins en une heure. Les pics sériques obtenus aprèsadministration orale sont similaires à ceux obtenus après administratio­nintraveineuse de doses équivalentes.

La biodisponibilité par voie orale est de 100 pour cent. Elle n’est passignificati­vement modifiée par l’ingestion simultanée de nourriture.

Distribution

Environ 1 heure après la prise unique de 500 mg, la concentration sériquemaximale atteinte est, en moyenne, de 10 microgrammes/ml. Après 3 heures, laconcentration sérique moyenne est de 13,5 microgram­mes/ml.

La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.

La liaison aux protéines sanguines est faible : inférieure à20 pour cent.

Le volume apparent de distribution est important aux environs de 40 l (soit0,65 l/kg).

La diffusion est rapide et importante, avec des concentrations proches destaux sériques, dans : les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, leLCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.

Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le laitmaternel.

Biotransformation

Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composésprincipaux sont formés :

Le métabolite « alcool », métabolite principal, ayant une activitébactéricide sur les bactéries anaérobies d’environ 30 pour cent de celledu métronidazole, et une demi-vie d’élimination d’environ11 heures ;

Le métabolite « acide », en faible quantité, et ayant une activitébactéricide d’environ 5 pour cent de celle du métronidazole.

Elimination

Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique.Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire puisque lemétronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urinesreprésentent environ 35 à 65 pour cent de la dose administrée.

Diffusion dans la sphère buccodentaire :

Les deux constituants de ce médicament se concentrent dans la salive, letissu gingival et l’os alvéolaire.

Les concentrations en spiramycine et métronidazole ont été mesurées chezl’homme dans le sérum et ces différents milieux 2 heures aprèsadministration de deux comprimés dosés à 750.000 UI de spiramycine et125 mg de métronidazole ; les résultats obtenus, exprimés en microgrammes/mlou microgrammes/g, sont les suivants :

Concentrations

Sérum

Salive

Gencive

Os alvéolaire

Spiramycine

0,68 ± 0,22

1,54 ± 0,41

26,63 ± 9,65

113,9 ± 41,16

Métronidazole

35,03 ± 12,35

15,32 ± 3,16

7,43 ± 6,34

5,73 ± 2,72

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : carboxyméthylamidon (type A), mannitol, hydroxypropyl­cellulose,sté­arate de magnésium, cellulose microcristalline.

Pelliculage : sepifilm® blanc : [hypromellose, macrogol 6000, dioxyde detitane(E171)].

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 12, 18, 20, 30 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CRISTERS

22, QUAI GALLIENI

92150 SURESNES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 492 920 1 1 : 10 comprimés pelliculés sous plaquettes(PVC/A­luminium).

· 34009 492 921 8 9 : 12 comprimés pelliculés sous plaquettes(PVC/A­luminium).

· 34009 492 922 4 0 : 18 comprimés pelliculés sous plaquettes(PVC/A­luminium).

· 34009 492 923 0 1 : 20 comprimés pelliculés sous plaquettes(PVC/A­luminium).

· 34009 492 924 7 9 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes(PVC/A­luminium).

· 34009 577 927 0 1 : 100 comprimés pelliculés sous plaquettes(PVC/A­luminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[À compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[À compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament soumis à prescription médicale.

Liste I.

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