Résumé des caractéristiques - SPIRONOLACTONE PFIZER 50 mg, comprimé sécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
SPIRONOLACTONE PFIZER 50 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Spironolactonemicronisée.................................................................................................50,00 mg
Pour un comprimé sécable.
Excipients à effet notoire : lactose (75 mg/comprimé) et sodium.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sécable
Le comprimé peut être divisé en doses égales
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Chez l’adulte et l’enfantTraitement de l’hyperaldostéronisme primaire.
Hyperaldostéronisme réactionnel à un traitement diurétique efficace.
Hypertension artérielle essentielle.
Etats œdémateux pouvant s'accompagner d'un hyperaldostéronismesecondaire :
· œdème et ascite de l'insuffisance cardiaque,
· ascite cirrhotique,
· syndrome néphrotique,
· œdème cyclique idiopathique.
Thérapeutique adjuvante de la myasthénie : dans cette indication, laspironolactone est une médication permettant de maintenir le capital potassiqueet de diminuer les besoins exagérés de potassium.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologiePopulation pédiatrique
Le traitement doit être assuré par un médecin ayant une expérience de laprise en charge des enfants. Les données pédiatriques sont limitées (voirrubriques 5.1 et 5.2).
La posologie doit être déterminée individuellement et adaptée en fonctiondes besoins du patient et de la prise éventuelle d’autres traitements,notamment diurétiques.
La dose usuelle est de 1,5 à 3 mg/kg/jour en 1 à 2 prises/jour et peutêtre augmentée jusqu’à 100 mg/jour.
Chez l’adulte
Hyperaldostéronisme : le traitement usuel est de 300 mg par jour. Les dosesseront adaptées en fonction de la réponse du malade.
Hypertension artérielle essentielle : la dose initiale est de 50 mg parjour. Après 6 à 8 semaines de traitement, cette posologie sera augmentée sinécessaire à 75 mg par jour voire, après un nouveau palier de 6 à8 semaines, à 100 mg par jour. A chaque étape, en cas de contrôletensionnel insuffisant, comme alternative à l’augmentation posologique, unautre antihypertenseur pourra être associé.
Etat œdémateux et ascite de l’insuffisance cardiaque : la spironolactonepeut être administrée seule ou associée à un autre diurétique. La dosehabituelle quotidienne est de 50 à 100 mg en continu.
Dans les cas sévères, la posologie peut être augmentée jusqu'à 300 mg,la dose d'entretien se situant entre 50 à 150 mg par jour.
Ascite cirrhotique :
· traitement d'attaque : 200 à 300 mg par jour,
· traitement d'entretien : 50 à 150 mg par jour.
Dans les deux cas, les doses seront adaptées à la réponse diurétique etau bilan électrolytique du malade.
Syndromes néphrotiques : la dose moyenne est de 50 à 150 mgpar jour.
Œdèmes cycliques idiopathiques : 150 à 300 mg par jour au moment despoussées, puis 50 à 100 mg par jour en traitement d'entretien.
Myasthénie : 50 à 300 mg par jour en moyenne.
Mode d’administrationVoie orale.
Pour l'enfant de moins de 6 ans, il est nécessaire d'écraser le comprimé(ou la fraction de comprimé) de manière à faire une suspension dans unliquide (le liquide sera préférentiellement un sirop ou une solution deméthylcellulose de 20 % de manière à favoriser la mise en suspension).
4.3. Contre-indications
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
· insuffisance rénale sévère ou aiguë notamment : anurie,dysfonctionnement rénal à évolution rapide,
· insuffisance rénale modérée chez l’enfant,
· maladie d’Addison,
· hyperkaliémie,
· stade terminal de l'insuffisance hépatique,
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1,
· association à d’autres diurétiques épargneurs de potassium (seuls ouassociés) tels que : amiloride, canrénoate de potassium, éplérénone,triamtérène sauf s’il existe une hypokaliémie (voir rubrique 4.5),
· association au mitotane (voir rubrique 4.5).
Ce médicament est généralement déconseillé :
· chez le cirrhotique quand la natrémie est inférieure à 125 mmol/L,
· chez les sujets susceptibles de présenter une acidose.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spécialesHyperkaliémie
L’utilisation concomitante de médicaments connus pour provoquer unehyperkaliémie avec la spironolactone peut entraîner une hyperkaliémiesévère.
Toute prescription d’un médicament agissant sur le systèmerénine-angiotensine-aldostérone est susceptible de provoquer unehyperkaliémie. Ce risque, potentiellement mortel, est majoré chez les sujetsâgés, les insuffisants rénaux et les diabétiques, et/ou en casd’association de plusieurs médicaments hyperkaliémiants, et/ou lors de lasurvenue d’évènements intercurrents (voir également rubrique 4.5).
Avant d’envisager une association de plusieurs médicaments bloquant lesystème rénine-angiotensine-aldostérone, il faut évaluer soigneusement lerapport bénéfice/risque et l’existence d’alternatives éventuelles.
Les principaux facteurs de risque d’hyperkaliémie à prendre enconsidération sont :
· diabète, altération de la fonction rénale, âge (> 70 ans), autresaffections connues à l’origine d’hyperkaliémie,
· association avec un ou plusieurs autres médicaments bloquant le systèmerénine-angiotensine-aldostérone et/ou d’autres médicamentshyperkaliémiants et/ou de suppléments potassiques. Certains médicaments ouclasses thérapeutiques sont en effet susceptibles de favoriser la survenued’une hyperkaliémie : sels de potassium, diurétiques hyperkaliémiants,inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l’angiotensineII (ARA II), anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris inhibiteurssélectifs de la COX 2), héparines (de bas poids moléculaires ou nonfractionnées), immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, letriméthoprime,
· événements intercurrents, en particulier : déshydratation,décompensation cardiaque aiguë, acidose métabolique, altération de lafonction rénale, altération importante et soudaine de l’état général (parexemple lors de maladies infectieuses), souffrance et lyse cellulaire (parexemple : ischémie aiguë d’un membre, rhabdomyolyse, traumatismesétendus).
Le suivi des patients, et notamment des patients à risque, devra comporterun ionogramme sanguin, avec en particulier un contrôle de la kaliémie, de lanatrémie, et de la fonction rénale :
· avant l’instauration du traitement puis une semaine à15 jours après,
· de même (avant et après) chaque augmentation de dose ou modification detraitement.
Puis en traitement d’entretien, les contrôles devront être réalisésrégulièrement OU lors de survenue d’un événement intercurrent.
Un bilan hépatique est indispensable chez les malades graves.
Fonction rénale
La valeur de la créatininémie peut être faussement rassurante quant à lafonction rénale ; celle-ci peut être mieux évaluée par un ionogramme ou uneformule comme celle de Cockroft qui tient compte de l’âge, du poids et dusexe :
Clcr = (140 – âge) x poids/0.814 x créatininémie
· avec l’âge exprimé en années,
· le poids en kg,
· la créatininémie en micromol/L.
Cette formule est valable pour les sujets de sexe masculin, et doit êtrecorrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
Excipient
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, lesantagonistes de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), lesimmunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple,est à moindre risque dès l’instant que sont mises en œuvre les précautionsrecommandées.
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance. Certaines substances ne font pas l’objetd’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuventagir comme facteurs favorisants lorsqu’ils sont associés à d’autresmédicaments déjà mentionnés dans ce chapeau.
Outre les autres médicaments connus pour entraîner une hyperkaliémie,l’utilisation concomitante de triméthoprime/sulfaméthoxazole(co-trimoxazole) et la spironolactone peut entraîner une hyperkaliémiecliniquement significative.
Associations contre-indiquées+ Autres diurétiques épargneurs de potassium (seuls ou associés)(amiloride, canréonate de potassium, éplérénone, triamtérène)
Hyperkaliémie potentiellement létale notamment chez l'insuffisant rénal(addition des effets hyperkaliémiants).
Contre-indiquée sauf s’il existe une hypokaliémie.
+ Mitotane
Risque de blocage de l’action du mitotane par la spironolactone.
Associations déconseillées+ Potassium
Pour une quantité de potassium > à 1 mmol/prise, hyperkaliémiepotentiellement létale, notamment chez l'insuffisant rénal (addition deseffets hyperkaliémiants).
Association déconseillée sauf en cas d’hypokaliémie.
+ Ciclosporine, tacrolimus
Hyperkaliémie potentiellement létale, surtout lors d'une insuffisancerénale (addition des effets hyperkaliémiants).
+ Antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, inhibiteurs del’enzyme de conversion (sauf pour la spironolactone à des doses comprisesentre 12,5 mg et 50 mg/jour dans le traitement de l’insuffisance cardiaqueainsi qu’en cas d’hypokaliémie)
Risque d’hyperkaliémie (potentiellement létale) surtout lors d'uneinsuffisance rénale (addition des effets hyperkaliémiants).
Si l’association est justifiée, contrôle strict de la kaliémie et de lafonction rénale.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Lithium
Augmentation de la lithémie avec signes de surdosage en lithium, comme lorsd'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium).
Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de laposologie du lithium.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté,sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée) par diminution de lafiltration glomérulaire, secondaire à une diminution de la synthèse desprostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Parailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitementet régulièrement pendant l’association.
+ Acide acétylsalicylique (pour des doses anti-inflammatoires d’acideacétylsalicylique (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour desdoses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 gpar jour))
Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté,sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée) par diminution de lafiltration glomérulaire, secondaire à une diminution de la synthèse desprostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effetantihypertenseur.
Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitementet régulièrement pendant l’association.
+ Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (avec la spironolactone à laposologie de 12,5 à 50 mg par jour, et avec des doses faibles d’IEC dans letraitement de l’insuffisance cardiaque de classe III ou IV (NYHA) avecfraction d’éjection < 35 % et préalablement traitée par l’associationinhibiteur de l’enzyme de conversion + diurétique de l’anse)
Risque d’hyperkaliémie, potentiellement létale, en cas de non-respect desconditions de prescription de cette association.
Vérifier au préalable l’absence d’hyperkaliémie et d’insuffisancerénale. Surveillance biologique étroite de la kaliémie et de lacréatininémie (1 fois par semaine pendant le premier mois, puis une fois parmois ensuite).
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoréd'insuffisance rénale fonctionnelle aiguë, en particulier lors d'utilisationde doses importantes de produits de contraste iodés.
Réhydratation avant administration du produit iodé.
+ Diurétiques hypokaliémiants
L’association rationnelle, utile pour certains patients, n’exclut pas lasurvenue d’hypokaliémie ou, en particulier chez l’insuffisant rénal et lediabétique, d’hyperkaliémie. Surveiller la kaliémie, éventuellementl’ECG et s'il y a lieu, reconsidérer le traitement.
Associations à prendre en compte+ Alpha-bloquants à visée urologique, antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatiquemajoré.
+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (notammentdérivés nitrés, inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5,antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, agonistesdopaminergiques, lévodopa)
Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
+ Autres hyperkaliémiants
Risque de majoration de l’hyperkaliémie potentiellement létale.
+ Autres médicaments hyponatrémiants (diurétiques, desmopressine,antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, carbamazépine,oxcarbazépine)
Majoration du risque d’hyponatrémie.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLes études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effettératogène ; toutefois à fortes doses il a été décrit une féminisationdes fœtus mâles lorsque la spironolactone était administrée en fin degestation.
Dans l’espèce humaine, le risque n’est pas connu, cependant aucun cas deféminisation n’a été rapporté à ce jour.
En conséquence, la spironolactone est déconseillée pendant toute lagrossesse et ce d’autant que son administration ne se justifie, ni dans letraitement des œdèmes et les états de rétention hydrosodée gravidiques, nidans l’HTA gravidique.
AllaitementL’allaitement est déconseillé pendant toute la durée du traitement enraison de l’excrétion de la spironolactone et de ses métabolites dans lelait maternel.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Sans objet.
4.8. Effets indésirables
Ces effets indésirables ont été observés chez l’adulte :
Au plan cliniqueUne gynécomastie peut apparaître lors de l’utilisation de laspironolactone, son développement semble être en relation aussi bien avec laposologie utilisée qu'avec la durée de la thérapeutique ; elle esthabituellement réversible à l'arrêt de l'administration de la spironolactone; cependant dans de rares cas elle peut persister.
D'autres effets indésirables ont été rapportés avec la spironolactone, ils'agit de :
· affections gastro-intestinales : intolérance digestive,
· affections hépatobiliaires : hépatite,
· affections musculo-squelettiques et systémiques : crampes des membresinférieurs,
· affections du système nerveux : somnolence,
· affections des organes de reproduction et du sein : troubles des règleschez la femme, impuissance chez l’homme,
· affections de la peau et du tissu sous-cutané : éruption cutanée,syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, éruption cutanée d’originemédicamenteuse avec éosinophilie et manifestations systémiques (syndromeDRESS), pemphigoïde,
· affections du rein et des voies urinaires : insuffisancerénale aiguë.
Au plan biologiqueDes perturbations électrolytiques et des hyponatrémies peuvent êtreobservées.
Sous spironolactone, la kaliémie peut augmenter modérément. Deshyperkaliémies plus marquées sont rapportées chez l’insuffisant rénal etchez les patients sous supplémentation potassique ou sous IEC : bien que dansleur grande majorité, ces hyperkaliémies soient asymptomatiques, elles doiventêtre rapidement corrigées. En cas d’hyperkaliémie, le traitement par laspironolactone sera ajusté ou arrêté dans le cas du traitement del’insuffisance cardiaque de stade III ou IV de la NYHA (voir rubriques4.2 et 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
SymptômesSomnolence, nausées et vomissements, diarrhée.
Les cas d'hyponatrémie ou d'hyperkaliémie sont rares.
Traitement· procéder à un lavage gastrique,
· corriger les éventuelles variations des électrolytes.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Diurétique épargneur potassique, code ATC: C03DA01 : système cardiovasculaire.
La spironolactone est un diurétique épargneur de potassium, antagoniste del'aldostérone.
Population pédiatriqueChez l’enfant, les informations disponibles issues des études cliniquesavec la spironolactone sont limitées.
Ceci est le résultat de plusieurs facteurs : le nombre limité d’essaiseffectués dans la population pédiatrique, l’utilisation de la spironolactoneen association avec d’autres médicaments, le nombre limité de patientsévalués dans chaque essai, et les différentes indications étudiées. Lesrecommandations posologiques chez les enfants sont basées sur l’expérienceclinique et sur des études de cas documentées dans la littératurescientifique (voir rubrique 4.2).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLa spironolactone est absorbée au niveau gastro-intestinal.
BiotransformationElle est rapidement transformée en métabolites sanguins, dont les deuxprincipaux sont :
· la canrénone (ou aldadiène),
· le β OH thiométhyl dérivé, et plusieurs autres métabolitesidentifiés.
EliminationL'élimination de la spironolactone se fait par voie urinaire (31 pour centen moyenne en 5 jours) et dans les fèces (22 pour cent en moyenne en5 jours).
Les principaux métabolites urinaires sont :
· la canrénone (ou aldadiène),
· l'ester glucuronide de canrénoate,
· le 6 β OH sulfoxide,
· le 6 β OH thiométhyl dérivé,
· le 15 α hydroxycanrénone.
L'effet maximal antiminéralocorticoïde de la spironolactone s'obtient aubout de 24 heures, son effet diurétique se prolonge de 24 à 48 heures.
La spironolactone ou ses métabolites peuvent traverser la barrièreplacentaire ou apparaître dans le lait maternel.
Population pédiatriqueAucune donnée pharmacocinétique n’est disponible sur l’utilisation dansla population pédiatrique. Les recommandations posologiques chez les enfantssont basées sur l’expérience clinique et sur des études de cas documentéesdans la littérature scientifique (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
La spironolactone est transformée partiellement dans l’organisme encanrénone ou aldadiène et en de nombreux métabolites, dont les plus actifssont la spironolactone inchangée, le 7 α thiospironolactone et le 7 αthiométhylspironolactone.
Les tests de mutagenèse ont fourni des résultats divergents.
Certaines études de cancérogenèse réalisées avec la canrénone ontmontré l’existence d’anomalies sans qu’il soit possible d’extrapolerles résultats à l’espèce humaine. Les études réalisées avec laspironolactone sont négatives.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Amidon de riz, lactose monohydraté, laurylsulfate de sodium pur,polyméthacrylate de potassium, stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
18 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20, 30, ou 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d'exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PFIZER HOLDING FRANCE
23–25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75668 PARIS CEDEX 14
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 346 704 6 6 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 346 705 2 7 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 372 967 0 0 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.
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