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SULPIRIDE SANDOZ 50 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - SULPIRIDE SANDOZ 50 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SULPIRIDE SANDOZ 50 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Sulpiride....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......50 mg

Pour une gélule.

Excipient à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte encas d'échec des thérapeutiques habituelles.

· Troubles graves du comportement (agitation, automutilation­s,stéréotypies) chez l'enfant de plus de 6 ans notamment dans le cadre dessyndromes autistiques.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état cliniquedu patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puisaugmenté progressivement par paliers.

Chez l'adulte

Traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte en casd'échec des thérapeutiques habituelles:

La posologie journalière est de 50 à 150 mg pendant 4 semaines aumaximum.

Population pédiatrique

Chez l'enfant de plus de 6 ans :

Troubles graves du comportement (agitation, automutilations, stéréotypies)no­tamment dans le cadre des syndromes autistiques:

La posologie journalière est de 5 à 10 mg/kg.

Chez l'enfant, la forme solution buvable est mieux adaptée.

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situationssui­vantes:

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· tumeurs prolactino dépendantes (par exemple adénome hypophysaire àprolactine et cancer du sein),

· phéochromocytome, connu ou suspecté en association avec :

o les dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide),

o le citalopram, l’escitalopram, l’hydroxyzine, la dompéridone et lapipéraquine (voir rubrique 4.5),

· porphyrie aiguë.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

· Un syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal, signalé enrapport avec les antipsychotiques est caractérisé par une hyperthermie,pâle­ur, troubles végétatifs, altération de la conscience, une rigiditémusculaire, une rhabdomyolyse, des taux sériques élevés de créatinephospho­kinase et une dysautonomie, Des cas avec des caractéristiques atypiquestelles que l'hyperthermie sans la rigidité musculaire ou hypertonie, ont étéobservés. Dans le cas d'hyperthermie d'origine non diagnostiquée, qui peutêtre considéré comme un signe/symptôme précurseur du syndrome malin desneuroleptiques ou comme un syndrome malin des neuroleptiques atypique, touttraitement par sulpiride et tous les autres médicaments antipsychotiques doitêtre interrompu rapidement sous surveillance médicale.

Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation etinstabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie etconstituer, par conséquent, des signes d'appel précoces.

Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origineidiosyn­crasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels quela déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

· Allongement de l'intervalle QT : le sulpiride prolonge de façondose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risquede survenue de troubles du rythme ventriculaire grave notamment à type detorsades de pointes, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'unehypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicamentaugmen­tant l'intervalle QT) (voir rubrique 4.8).

Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avanttoute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue dece trouble du rythme :

· bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

· hypokaliémie,

· allongement congénital de l'intervalle QT,

· traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner unebradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, unralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalleQT (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer unélectrocardi­ogramme (ECG) dans le bilan initial des patients devant êtretraités par un neuroleptique.

Accident vasculaire cérébral

Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez despatients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiqu­esatypiques, il a été observé un risque plus élevé d'accident vasculairecérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risquen'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ouchez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doitêtre utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs derisque d'accident vasculaire cérébral.

Patients âgés déments

Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints depsychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.

Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement desantipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicamentscom­parativement au placebo.

A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque demortalité a été de 4,5% dans le groupe de patients traités comparé à 2,6%dans le groupe placebo.

Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec lesantipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décèssemblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisancecar­diaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).

Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec lesantipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiquespeut augmenter la mortalité.

La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patientsdans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'estpas claire.

Thromboembolie veineuse

Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec lesantipsycho­tiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentantsouvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentielde TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par SULPIRIDE SANDOZet des mesures préventives doivent être mises en œuvre (voirrubrique 4.8).

Cancer du sein

Le sulpiride peut augmenter les taux de prolactine. Il doit donc êtreutilisé avec précaution. Quel que soit leur sexe, les patients ayant desantécédents personnels ou familiaux de cancer du sein doivent êtreétroitement surveillés pendant le traitement par sulpiride.

Diminution du péristaltisme intestinal

Des cas d’obstruction intestinale ont été rapportés chez des patientstraités par des antipsychotiques. De rares cas de colite ischémique et denécrose intestinale, d’évolution parfois fatale, ont également étérapportés. La majorité de ces patients étaient traités de façonconcomitante avec un ou plusieurs médicaments induisant une diminution de lamotilité intestinale (en particulier les médicaments ayant des propriétésanticho­linergiques). L’apparition de douleurs abdominales avec vomissementset/ou diarrhée doit attirer l’attention. Il est impératif que laconstipation soit reconnue et traitée activement. La survenue d’un iléus/une obstruction intestinale doit nécessiter une prise en charge en urgence.

La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool,la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitai­ressusceptibles de donner des torsades de pointes, la méthadone, d'autresneuro­leptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes(voir rubrique 4.5).

Il est nécessaire de tenir compte du risque d’apparition de dyskinésiestar­dives, même avec de faibles doses, notamment chez le sujet âgé.

Chez l’enfant, l’efficacité et la tolérance n’ayant pas étécomplètement étudiées, des précautions devront être prises lors del’utilisation du sulpiride (voir rubrique 4.2). Du fait du retentissemen­tcognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d’apprentissageest recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction del’état clinique de l’enfant.

La prise de comprimé ou de gélule est contre-indiquée chez l’enfantavant 6 ans car elle peut entraîner une fausse-route.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

Précautions d'emploi

Les patients diabétiques et les patients ayant des facteurs de risque dediabète, et qui débutent un traitement par sulpiride, doivent faire l'objetd'une surveillance glycémique appropriée.

En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas êtreutilisé en cas de maladie de Parkinson.

En cas d'insuffisance rénale, réduire la posologie et renforcer lasurveillance, en cas d'insuffisance rénale grave, il est recommandé deprescrire des cures discontinues.

La surveillance du traitement par sulpiride doit être renforcée :

· chez les sujets épileptiques en raison de la possibilité d'abaissementdu seuil épileptogène, des cas de convulsions ont été rapportés chez despatients traités par sulpiride (voir rubrique 4.8),

· chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité àl'hypotension orthostatique, à la sédation, et aux effets extrapyramidaux.

Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportésavec les antipsychotiques dont SULPIRIDE SANDOZ. Des infections inexpliquées oude la fièvre inexpliquée peuvent être révélateurs d'une leucopénie (voirrubrique 4.8) et nécessiter la réalisation de bilans sanguins immédiats.

SULPIRIDE SANDOZ doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant unantécédent de glaucome, d’iléus, de sténose digestive congénitale, derétention urinaire ou d’hyperplasie de la prostate.

SULPIRIDE SANDOZ doit être utilisé avec prudence chez les patientshyper­tendus, et plus particulièrement chez le sujet âgé, en raison du risquede crise hypertensive. Une surveillance adéquate doit être mise en place chezces patients.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

+ Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et de la thalidomide.

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voirmédicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que labradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistantde l'intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment lesantiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autresmolécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seulesles formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cetteinteraction.

L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicamenttor­sadogène est contre-indiquée en règle générale.

Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractèreincon­tournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillésavec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, desantiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et desneuroleptiques.

Cependant, le citalopram, la dompéridone et l’escitalopram ne suivent pascet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes

Associations contre-indiquées

Citalopram, escitalopram

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide)

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et desneuroleptiques.

Dompéridone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Hydroxyzine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Pipéraquine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées

Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe (chloroquine,ha­lofantrine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements.

Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT etsurveillance ECG monitoré.

Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine,en­tacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, rasagiline,ro­pinirole, rotigotine, sélégiline)

Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. Encas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patientparkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminuésprogres­sivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de«syndrome malin des neuroleptiques»).

Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et declasse III (amiodarone, dronédarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), etautres médicaments tels que arsénieux, diphémanil, dolasétron IV,dompéridone, érythromycine IV, hydroxychloroquine, lévofloxacine,mé­quitazine, mizolastine, prucalopride, vincamine IV, moxifloxacine,spi­ramycine IV, torémifène, vandétanib.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes(amisul­pride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol,flup­hénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone,pi­potiazine, sultopride, tiapride, zuclopenthicol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Alcool (boisson ou excipient)

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces dechacun des deux médicaments.

Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

Anagrelide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

Azithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendant l'association.

Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et ECG.

Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants,certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium,crizotinib, digitaliques, pasiréotide, pilocarpine,an­ticholinestéra­siques)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et ECG.

Ciprofloxacine, lévofloxacine, norfloxacine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

Clarithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendant l'association.

Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifsstimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B parvoie IV)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser unesurveillance clinique, électrolytique et ECG.

Lithium

Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndromemalin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium.

Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en débutd’association.

Arrêt d’un des deux traitements aux premiers signes de neurotoxicité.

Ondansétron

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

Roxithromycine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendant l'association.

Sucralfate

Diminution de l'absorption digestive du sulpiride.

Prendre le sucralfate à distance du sulpiride (plus de 2 heures, sipossible).

Topiques gastro-intestinaux, anti-acides et charbon

Diminution de l’absorption digestive du sulpiride.

Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance dusulpiride (plus de 2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

Autres médicaments sédatifs

Majoration de la dépression centrale.

L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l’utilisation de machines.

Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

(Pour les bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque, voir aussiAssociations faisant l’objet de précautions d’emploi)

Effet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effetadditif).

Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertigesou de syncopes.

Orlistat

Risque d’échec thérapeutique en cas de traitement concomitant parorlistat.

Médicaments abaissant la tension artérielle

Risque de majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse Les données sur l’utilisation du sulpiride chez la femme enceinte sont trèslimitées. La sécurité d'emploi de sulpiride au cours de la grossesse n’apas été établie.

Le sulpiride traverse le placenta. Les études chez l’animal ont montréune toxicité sur la fonction de reproduction

L'utilisation de sulpiride n’est pas recommandée pendant la grossesse etchez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace,sauf si les bénéfices attendus justifient les risques potentiels encourus.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont SULPIRIDE SANDOZ) aucours du troisième trimestre de la grossesse, présentent un risqued’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou dessymptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de duréeaprès la naissance (voir rubrique 4.8). Les réactions suivantes ont étérapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence,détresse respiratoire, troubles de l’alimentation. En conséquence, lesnouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

Allaitement

Le sulpride est excrété dans le lait maternel en quantité assezimportantes, dépassant dans certains cas la valeur acceptée de 10% de laposologie ajustée en fonction du poids de la mère, mais les concentrationsdans le sang chez les nourrissons nourris au sein n'ont pas été évaluées.Les informations sur les effets de sulpride chez les nouveau-nés / nourrissonssont insuffisantes.

Il faut décider d'interrompre l'allaitement ou de ne pas prendre de sulprideen tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéficedu traitement pour la femme.

Fertilité

Une diminution de la fertilité liée aux effets pharmacologiques dumédicament (effet dépendant de la prolactine) a été observée chez lesanimaux traités.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et lesutilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l'emploi dece médicament (voir rubrique 4.8).

4.8. Effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique (voirrubrique 4.4)

Peu fréquent: leucopénie.

Fréquence indéterminée: neutropénie et agranulocytose.

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée: réaction anaphylactique : urticaire, chocanaphylactique.

Affections endocriniennes

Fréquent : hyperprolactinémie.

Affections du métabolisme et de la nutrition

Fréquence indéterminée : hyponatrémie, syndrome de sécrétioninap­propriée de l’hormone antidiurétique

Affections psychiatriques

Fréquent : insomnie.

Fréquence indéterminée : confusion.

Affections du système nerveux

Fréquent :

· sédation ou somnolence,

· syndrome extrapyramidal cédant partiellement aux antiparkinsoni­ensanticholiner­giques,

· parkinsonisme,

· tremblements,

· akathisie,

Peu fréquent : hypertonie, dyskinésie, dystonie.

Rare : crises oculogyres.

Fréquence indéterminée:

· syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal (voirrubrique 4.4),

· hypokinésie,

· des dyskinésies tardives ont été observées comme avec tous lesneuroleptiques au cours de cures prolongées : les antiparkinsoni­ensanticholiner­giques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation,

· convulsions (voir rubrique 4.4).

Affections cardiaques

Rare : arythmies ventriculaires telles que torsades de pointe, tachycardieven­triculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêtcardiaque.

Fréquence indéterminée : allongement de l'intervalle QT, mort subite (voirrubrique 4.4).

Affections vasculaires

Peu fréquent : hypotension orthostatique.

Fréquence indéterminée : embolies veineuses, embolies pulmonaires,throm­boses veineuses profondes (voir rubrique 4.4), augmentation de la pressionartérielle (voir rubrique 4.4).

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Fréquence indéterminée : pneumonie d’inhalation (principalement enassociation avec d’autres médicaments dépresseurs du SNC).

Affections gastro-intestinales

Fréquent : constipation.

Peu fréquent : hyper-sécrétion salivaire.

Affections hépatobiliaires:

Fréquent : augmentation des enzymes hépatiques.

Fréquence indéterminée : atteintes hépatocellulaires, cholestatiques oumixtes.

Affections de la peau ou du tissu sous-cutané

Fréquent : éruption maculo-papuleuse.

Affections musculosquelet­tiques et du tissu conjonctif

Fréquence indéterminée : rhabdomyolyse.

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

Fréquence indéterminée : syndrome de sevrage néonatal (voirrubrique 4.6).

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquent : galactorrhée.

Peu fréquent : aménorrhée, impuissance ou frigidité.

Fréquence indéterminée : gynécomastie.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquent : prise de poids.

Fréquence indéterminée : hyperthermie (voir rubrique 4.4).

Investigations

Fréquence indéterminée : augmentation du taux de la créatinephospho­kinase dans le sang.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

L'expérience avec le sulpiride en cas de surdosage est limitée. Desdyskinésies avec torticolis spasmodique, protrusion de la langue et trismuspeuvent apparaître. Certains patients peuvent développer un syndromeparkin­sonien pouvant mettre en jeu le pronostic vital, voire un coma.

Des cas d’issue fatale ont été rapportés principalement en casd’association avec d’autres substances psychotropes.

Le sulpiride est partiellement éliminé par hémodialyse.

Il n'existe pas d'antidote spécifique au sulpiride.

Traitement symptomatique, réanimation sous étroite surveillanceres­piratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT etd'arythmie ventriculaire) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement dupatient.

Si un syndrome extrapyramidal sévère apparaît, administrer unanticholinergique

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIPSYCHOTIQUE NEUROLEPTIQUE BENZAMIDE,code ATC : N05AL01.

Le sulpiride interfère dans les transmissions nerveuses dopaminergiqu­escérébrales et exerce, aux faibles posologies, une action activante simulant uneffet dopaminomimétique. Aux doses plus élevées, le sulpiride a égalementune action antiproductive.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Administré par voie orale, le pic plasmatique de sulpiride est obtenu en3 à 6 heures; il est de 0,25 mg/l après administration d'une gélule de50 mg.

La biodisponibilité des formes orales est de 25 à 35%, avec une fortevariabilité inter-individuelle.

La cinétique du sulpiride reste linéaire après administration à des dosesvariant de 50 à 300 mg.

Distribution

Le sulpiride diffuse rapidement dans les tissus : le volume apparent dedistribution à l'équilibre est de 0,94 l/kg.

Le taux de fixation protéique est d'environ 40%.

Le sulpiride diffuse faiblement dans le lait maternel et passe la barrièreplacen­taire.

Biotransformation

Le sulpiride est faiblement métabolisé chez l'homme.

Elimination

L'excrétion du sulpiride est essentiellement rénale, par filtrationglo­mérulaire. La clairance totale est de 126 ml/mn. La demi-vie d'élimination­plasmatique est de 7 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, méthylcellulose, talc, stéarate de magnésium.

Composition de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 366 178 8 9 : 30 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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