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SYMBICORT TURBUHALER 400 microgrammes/12 microgrammes par dose, poudre pour inhalation - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - SYMBICORT TURBUHALER 400 microgrammes/12 microgrammes par dose, poudre pour inhalation

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

SYMBICORT TURBUHALER 400 microgrammes/12 microgrammes par dose, poudre pourinhalation

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque dose nominale contient :

Budésonide…………………………­……………........­.............­........400,00 mi­crogrammes par inhalation

Fumarate de formotérol dihydraté....­.............­.............­.............­..... 12,00 microgrammes parinhalation

Chaque dose délivrée au travers de l’embout buccal contient :

Budésonide…………………………­………….........­.............­.............­.............­.....320,00 mi­crogrammes

Fumarate de formotéroldihy­draté………………..­.............­.............­.............­..........9,00 mi­crogrammes

Excipient à effet notoire : lactose monohydraté 491 microgrammes par dosedélivrée.

Pour la liste complète des excipients, voir la rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour inhalation.

Poudre blanche.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Asthme :

SYMBICORT TURBUHALERest indiqué chez les adultes et adolescents âgés de12 à 17 ans dans le traitement continu de l'asthme persistant, dans lessituations où l’administration par voie inhalée d’un médicament associantun corticoïde et un bronchodilatateur β2 mimétiquede longue durée d’actionest justifiée :

· chez les patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapi­einhalée et la prise d’un bronchodilatateur β2 mimétiquede courte duréed’action par voie inhalée à la demande.

ou

· chez les patients contrôlés par l’administration d’unecorticot­hérapie inhalée associée à un traitement continu par β2 mimétiquede longue durée d’action par voie inhalée.

Bronchopneumo­pathies chroniques obstructives (BPCO)

SYMBICORT TURBUHALER est indiqué en traitement symptomatique de la BPCO chezles adultes âgés de 18 ans et plus dont le VEMS (mesuré aprèsadministration d’un bronchodilatateur) est inférieur à 70% de la valeurthéorique et ayant des antécédents d’exacerbations malgré un traitementbron­chodilatateur continu (voir également la rubrique 4.4).

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie inhalée

Posologie

ASTHME

SYMBICORT TURBUHALER ne doit pas être utilisé pour l’initiation d’untraitement antiasthmatique.

La posologie est individuelle. Le dosage de SYMBICORT TURBUHALER seraprescrit en fonction de la sévérité de la maladie.

Que ce soit à l’initiation ou pendant les phases d’adaptation dutraitement de fond, si les dosages disponibles de l’association fixe deSYMBICORT TURBUHALER ne permettent pas d’ajuster la posologie de chacun desprincipes actifs en fonction de l’état clinique du patient, β2 mimétiqueet/ou­corticostéroïdes devront être administrés individuellement.

Posologie préconisée :

Adultes (18 ans et plus) : 1 inhalation deux fois par jour.

Certains patients peuvent nécessiter jusqu’à un maximum de 2 inhalationsdeux fois par jour.

Adolescents (12–17 ans) : 1 inhalation deux fois par jour.

Le médecin vérifiera régulièrement que le dosage de SYMBICORT TURBUHALERprescrit est adapté pour un traitement optimal du patient.

Il convient de toujours rechercher la dose permettant d'obtenir le contrôledes symptômes. Lorsque celui-ci est obtenu avec la posologie minimalerecom­mandée, l’administration d’un corticoïde seul pourra être envisagéecomme étape suivante dans la recherche du traitement minimal efficace.

En pratique courante, lorsque les symptômes ont régressé avec deux prisesquotidiennes, un rythme d’administration en une prise par jour peutéventuellement être envisagé dans le cadre de la recherche de la doseminimale efficace si le médecin estime nécessaire de maintenir un traitementpar bronchodilatateur longue durée d’action pour le contrôle dessymptômes.

Enfants de 6 ans et plus : un dosage plus faible (100 microgram­mes/6microgram­mes par dose) de SYMBICORT TURBUHALER est disponible pour le traitementdes enfants de 6 à 11 ans.

Enfants de moins de 6 ans : en raison de données limitées, SYMBICORTTURBUHALER n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 6 ans.

SYMBICORT TURBUHALER 400 microgrammes/12 µg par dose devra être utiliséexclusi­vement en traitement de fond continu.

Des dosages plus faibles sont disponibles pour une utilisation de SYMBICORTTURBUHALER à la fois pour le traitement continu et pour soulager les symptômesd’asthme (200 microgrammes/6 microgrammes par dose et 100 microgram­mes/6microgram­mes par dose).

BRONCHOPNEUMO­PATHIES CHRONIQUES OBSTRUCTIVES (BPCO)

Posologie préconisée :

Adultes :

1 inhalation deux fois par jour.

Informations générales :

Populations à risque :

Il n’y a pas de recommandations posologiques particulières chez lessujets âgés.

Aucune donnée n’est disponible concernant l’utilisation de SYMBICORTTURBUHALER chez les patients insuffisants rénaux ou insuffisants hépatiques.Né­anmoins, compte tenu du métabolisme essentiellement hépatique dubudésonide et du formotérol, une augmentation de l’exposition systémiquechez les insuffisants hépatiques sévères, est présagée.

Mode d’administration Mode d’emploi du dispositif de l’inhalateur de SYMBICORTTURBU­HALER :

Le fonctionnement du dispositif est lié à l'inspiration : la poudrecontenue dans le récipient est délivrée dans les voies aériennes lorsque lepatient inspire au travers de l’embout buccal.

Il convient de recommander au patient :

· de lire attentivement le mode d'emploi dans la notice d'information jointeavec chaque inhalateur de SYMBICORT TURBUHALER,

· d'inspirer à fond au travers de l'embout buccal pour assurer la diffusionoptimale de la poudre dans les voies aériennes,

· de ne jamais souffler dans l'embout buccal,

· de bien refermer le capuchon de l’inhalateur de SYMBICORT TURBUHALERaprès chaque utilisation,

· de se rincer la bouche à l'eau après les inhalations du traitementcontinu de fond, afin de diminuer le risque de candidose oro-pharyngée.

Il convient d’informer le patient sur le fait que la quantité de produitdélivrée au cours de chaque inhalation étant très faible, l’administrationou le goût du médicament ne sont le plus souvent pas perçus.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la (aux) substance(s) active(s) ou à l’un desexcipients mentionnés à la rubrique 6.1 (le lactose peut contenir desprotéines de lait en faible quantité).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Conseils d’administration

Dès que les symptômes de l’asthme sont contrôlés, une diminutionpro­gressive de la dose de SYMBICORT TURBUHALER doit être envisagée. Il estimportant que les patients soient suivis régulièrement lors de la phase deréduction du traitement. La dose minimale efficace de SYMBICORT TURBUHALER doitêtre utilisée (voir rubrique 4.2).

Il convient d’informer les patients qu’ils doivent avoir en permanence àleur disposition leur inhalateur bronchodilatateur de secours.

Il conviendra de rappeler au patient de prendre le traitement continu de fondpar SYMBICORT TURBUHALER selon la prescription médicale, même en l’absencede symptômes.

Afin de prévenir le risque de candidose oro-pharyngée (voir rubrique 4.8),il sera recommandé au patient de se rincer la bouche à l'eau après chaqueprise du médicament administré en traitement continu de fond.

Avant l’arrêt du traitement, les doses devront être diminuéesprogres­sivement, le traitement ne devant pas être arrêté brutalement.

Détérioration de la maladie

Des évènements indésirables graves liés à l’asthme et desexacerbations peuvent survenir au cours du traitement par SYMBICORT TURBUHALER.Il convient d’informer les patients que si les symptômes de l’asthmepersistent ou s’aggravent au cours du traitement par SYMBICORT TURBUHALER, ilsdoivent continuer leur traitement et prendre avis auprès de leur médecin.

Si le contrôle des symptômes reste insuffisant à la suite du traitementpar SYMBICORT TURBUHALER ou si le patient dépasse les doses maximalesrecom­mandées de SYMBICORT TURBUHALER, la thérapeutique devra êtreréévaluée (voir rubrique 4.2).

Une détérioration soudaine ou progressive du contrôle des symptômesd’asthme ou de BPCO nécessite un avis médical urgent car elle peut annoncerune évolution vers un état clinique grave engageant le pronostic vital. Ilconviendra alors d'envisager une augmentation de la corticothérapie (avec parexemple une cure de corticoïdes oraux) ou une antibiothérapie en casd’infection.

Le traitement par SYMBICORT TURBUHALER ne doit pas être initié pendant uneexacerbation, une aggravation significative ou une déstabilisation aiguë del’asthme.

Remplacement d’une corticothérapie orale

En cas de suspicion d’inhibition des fonctions surrénaliennes liée à unecorticothérapie préalable par voie générale, une attention particulièresera portée lors de la mise en route d’un traitement par SYMBICORTTURBU­HALER.

L’administration de budésonide par voie inhalée permet généralement ladiminution du recours aux corticoïdes oraux, cependant, lors du sevrage de lacorticothérapie orale, les patients peuvent rester à risque de réponsesurréna­lienne altérée pendant une durée très prolongée. Le retour à lanormale de la fonction cortico-surrénalienne peut parfois être très longaprès l’arrêt de la corticothérapie orale. Les patients cortico-dépendantspar voie orale mis sous budésonide inhalé peuvent être à risqued’altération de la fonction cortico-surrénalienne pendant une durée trèsprolongée. Dans ce cas, une surveillance régulière de la fonction de l’axehypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) doit être réalisée.

Lors du remplacement d’une corticothérapie orale par SYMBICORT TURBUHALER,l’action systémique du corticoïde est diminuée ce qui peut se traduire parla réapparition de symptômes allergiques et/ou rhumatologiques tels querhinite, eczéma et/ou douleurs musculaires et articulaires. Un traitementspé­cifique devra être instauré dans ces situations. Une insuffisanceglu­cocorticostéroïde doit être suspectée si, dans de rares cas, lessymptômes suivants surviennent : fatigue, céphalée, nausée et vomissements.Dans ces situations, une augmentation temporaire des doses de corticoïdes orauxpeut parfois être nécessaire.

Excipients

SYMBICORT TURBUHALER contient du lactose (<1 mg/dose). En général, lesfaibles quantités administrées n’ont pas de conséquence chez les personnesinto­lérantes au lactose. Cet excipient peut néanmoins contenir des protéinesde lait en faible quantité pouvant être à l’origine de réactionsaller­giques.

Interactions avec d’autres médicaments

Il convient d’éviter l’administration concomitante d’itraconazole, deritonavir ou d’un autre inhibiteur puissant de l’isoenzyme CYP3A4 (voirrubrique 4.5) Si ces traitements ne peuvent être évités, un intervalle detemps suffisant devra être respecté entre leur administration et celle deSYMBICORT TURBUHALER.

Précaution avec certaines pathologies

SYMBICORT TURBUHALER doit être administré avec précaution chez lespatients présentant les pathologies suivantes : thyrotoxicose,phé­ochromocytome, diabète sucré, hypokaliémie non traitée, cardiomyopathi­eobstructive, sténose aortique sous-valvulaire idiopathique, hypertensionar­térielle sévère, anévrisme ou autres troubles cardiovasculaires graves,telle que cardiopathie ischémique, tachyarythmies ou insuffisance cardiaquesévère.

La prudence est requise chez les patients présentant un prolongement del'intervalle QTc. Le formotérol lui-même peut induire un allongement del’intervalle QTc.

Une hypokaliémie susceptible d’entraîner des conséquences graves peutêtre observée après administration de doses élevées de β2 mimétiques.L’ad­ministration concomitante de β2 mimétiquesavec des médicaments ayant uneffet hypokaliémiant ou pouvant potentialiser cet effet comme les dérivésxanthiques, les corticoïdes ou les diurétiques peut induire une augmentationdu risque d’hypokaliémie. La prudence est particulièrement recommandée encas d'asthme instable avec recours variable aux bronchodilatateurs à lademande, en cas d’asthme aigu grave du fait de l’hypoxémie qui majore lerisque vital, et dans toutes autres situations susceptibles d’augmenter lerisque d’hypokaliémie, il est recommandé de surveiller la kaliémie danstous ces cas.

Comme avec tous les β2 mimétiques, des contrôles supplémentaires de laglycémie peuvent être justifiés chez les patients diabétiques.

L’intérêt de la corticothérapie inhalée et la dose administrée devrontêtre réévalués en cas de tuberculose pulmonaire active ou quiescente,d’in­fections fongique ou virale des voies aériennes.

Effets systématiques

La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, enparticulier lors de traitements à fortes doses ou prolongés. La survenue deces effets est néanmoins beaucoup moins probable qu’au cours d’unecorticot­hérapie orale. Il peut être observé un syndrome de Cushing, untableau Cushingoïde, une freination de la fonction surrénalienne, un retard decroissance chez l’enfant et l’adolescent, une diminution de la densitéminérale osseuse, une cataracte et un glaucome, et plus rarement des troublespsycho­logiques ou comportementaux incluant hyperactivité psychomotrice,trou­bles du sommeil, anxiété, dépression ou agressivité (particulière­mentchez les enfants) (voir rubrique 4.8).

Il convient de garder en mémoire les effets potentiels sur la densitéminérale osseuse en particulier chez les patients recevant de fortes doses decorticoïdes par voie inhalée au long cours et présentant des facteurs derisque d’ostéoporose. Il n’a pas été mis en évidence d’effetssigni­ficatifs sur la densité minérale osseuse, au cours d’études cliniquesà long terme, effectuées chez des enfants recevant en moyenne 400 µg/j (dosenominale) de budésonide ou chez des adultes recevant 800 µg/j (dose nominale)de budésonide. Aucune donnée n’est disponible concernant l’effet deSYMBICORT TURBUHALER à des doses plus élevées.

Une perturbation visuelle peut être signalée lors d’une utilisationsys­témique et topique de corticoïdes. Si un patient présente des symptômestels qu’une vision trouble ou d'autres troubles visuels, le patient doit êtredirigé vers un ophtalmologiste afin d'évaluer les causes possibles, ce quipeut inclure la cataracte, le glaucome ou des maladies rares et des maladiestelles que la Choriorétinopathie Séreuse Centrale (CRSC), qui ont étérapportés après utilisation de corticoïdes systémiques et topiques.

Fonction surrénalienne

La corticothérapie orale de supplémentation ou le traitement parbudésonide inhalé ne doivent pas être arrêtés brusquement.

Un traitement prolongé par corticoïdes inhalés à doses élevées,notamment à des doses supérieures à celles recommandées, peut égalemententraîner une insuffisance surrénalienne cliniquement significative. Unecorticothérapie de supplémentation adaptée peut s’avérer nécessaire dansles situations de stress telles qu’une infection sévère ou une interventionchi­rurgicale. La réduction rapide de la dose de corticoïdes peut induire uneinsuffisance surrénalienne aigue. Les symptômes et les signes d’uneinsuffisance surrénalienne aigue sont parfois peu spécifiques : anorexie,douleurs abdominales, perte de poids, fatigue, céphalées, nausées,vomis­sements, perte de connaissance, convulsions, hypotension ethypoglycémie.

Bronchospasme paradoxal

Comme avec d’autres produits inhalés, un bronchospasme paradoxal peutsurvenir après la prise, se traduisant par une augmentation immédiate dessifflements bronchiques et de la dyspnée. Le bronchospasme paradoxal cède avecun bronchodilatateur d’action rapide qui devra être administréimmé­diatement. La survenue d’un bronchospasme paradoxal doit conduire à unarrêt du traitement par SYMBICORT TURBUHALER et à un examen clinique dupatient. La conduite thérapeutique devra être réévaluée pour envisager sinécessaire les alternatives thérapeutiques (voir rubrique 4.8).

L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient deux principes actifs pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Population pédiatrique

Il est recommandé de surveiller régulièrement la croissance des enfantsrecevant des corticoïdes inhalés à long terme. En cas de ralentissement de lacroissance, le traitement devra être réévalué en vue de réduire, sipossible, la dose du corticoïde inhalé à la dose minimale efficace permettantle maintien du contrôle de l’asthme. Les bénéfices de la corticothérapieet les risques possibles de ralentissement de la croissance doivent êtresoigneusement évalués. L’avis d’un spécialiste pneumopédiatre peut êtrerequis.

Des données limitées issues d’études cliniques à long terme suggèrentque la plupart des enfants et des adolescents traités par du budésonideinhalé atteindront leur taille adulte prédite. Toutefois, il a été observéun léger ralentissement initial mais transitoire de la croissance (environ1 cm), généralement pendant la première année de traitement.

Patients présentant une bronchopneumopathie chroniqueobstruc­tive (BPCO)

Il n’y a pas de données issues d’une étude clinique avec SYMBICORTTURBUHALER réalisée chez des patients présentant une BPCO avec un VEMSpré-bronchodilatateur >50% de la valeur théorique et avec un VEMSpost-bronchodilatateur <70% de la valeur théorique (voir rubrique 5.1).

Une augmentation de l’incidence des cas de pneumonie, ayant ou nonnécessité une hospitalisation, a été observée chez les patients présentantune BPCO et recevant une corticothérapie inhalée. Bien que cela ne soit pasformellement démontré dans toutes les études cliniques disponibles, ce risquesemble augmenter avec la dose de corticoïde administré.

Les données disponibles ne permettent pas de considérer que le niveau durisque de survenue de pneumonie varie en fonction du corticostéroïde inhaléutilisé.

Il convient de rester vigilant chez les patients présentant une BPCO, lessymptômes de pneumonie pouvant s'apparenter aux manifestations cliniques d'uneexacerbation de BPCO.

Le tabagisme, un âge avancé, un faible indice de masse corporelle (IMC)ainsi que la sévérité de la BPCO sont des facteurs de risques de survenue depneumonie.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interactions pharmacocinétiques

Une augmentation significative des taux sanguins de budésonide peut êtreobservée avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (ex : kétoconazole,i­traconazole, voriconazole, posaconazole, clarithromycine, télithromycine,né­fazodone et inhibiteurs des protéases du VIH). La prise concomitante de cesmédicaments doit être évitée. Si cette association ne peut être évitée,un intervalle de temps suffisamment long devra être respecté entrel’adminis­tration de l’inhibiteur du CYP3A4 et celle du budésonide (voirrubrique 4.4).

Les concentrations plasmatiques de budésonide ont été 6 fois plusimportantes lors de l’administration concomitante de budésonide par voieorale (dose unique de 3 mg) et de kétoconazole 200 mg une fois par jour.Lorsque le kétoconazole était administré 12 heures après le budésonide,les concentrations plasmatiques du budésonide n’étaient que 3 fois plusimportantes, traduisant une diminution de l’interaction pharmacocinéti­quelorsque les produits sont administrés à distance.

Concernant cette interaction, des données limitées avec le budésonideadmi­nistrés à forte dose indiquent également une augmentation significativedes taux plasmatiques (en moyenne d’un facteur 4) en cas d’administrati­onconcomitante d’itraconazole 200 mg en une prise par jour et de budésonideinhalé (une dose unique de 1000 µg).

Interactions pharmacodynamiques

Les bêta-bloquants peuvent diminuer ou inhiber les effets du formotérol.Sauf en cas de nécessité absolue, les bêta-bloquants (même en collyres)doivent être évités au cours du traitement par SYMBICORT TURBUHALER.

L'administration concomitante de quinidine, de disopyramide, deprocaïnamide, de phénothiazines, d'antihistaminiques (terfénadine) etd'antidépresseurs tricycliques peut favoriser l’allongement de l'intervalleQTc et majorer le risque d'arythmies ventriculaires.

De plus, la L-Dopa, la L-thyroxine, l'ocytocine et l'alcool peuvent diminuerla tolérance cardiaque aux β2 mimétiques.

L'administration concomitante d'IMAO, ou de produits ayant des propriétéssimi­laires tels que la furazolidone et la procarbazine, peut favoriser lespoussées hypertensives.

Le risque d'arythmie est augmenté chez les patients recevant desanesthésiques volatils halogénés.

L'administration concomitante d'autres bêta-adrénergiques oud’anticholi­nergiques peut potentialiser les effets bronchodilatateurs.

L’existence d’une hypokaliémie augmente le risque d’arythmie chez lespatients recevant un traitement par des digitaliques.

Il n’a pas été mis en évidence d’interaction du budésonide ou duformotérol avec les autres traitements utilisés pour le traitement del’asthme.

Population pédiatrique

Les études d’interaction n’ont été réalisées que chezl’adulte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas de donnée clinique disponible concernant l’utilisation deSYMBICORT TURBUHALER ou de l’association de formotérol et de budésonide lorsde la grossesse. Au cours d’un essai sur le développement embryo-fœtal chezle rat, il n’a pas été mis en évidence d’effet spécifique lié àl’association.

Il n’y a pas de données fiables concernant l'utilisation du formotérolchez la femme enceinte. Au cours des études animales, le formotérol aentraîné des effets indésirables lors d’exposition systémique trèsélevée (voir rubrique 5.3).

Les données disponibles pour environ deux mille grossesses, n’ont pasrévélé d’augmentation du risque tératogène associé à l’utilisation dubudésonide inhalé. Chez l’animal, les glucocorticoïdes induisent desmalformations (voir rubrique 5.3). Toutefois, ces observations ne sont pasextrapolables à la femme enceinte aux doses thérapeutiques.

Chez l'animal, l’administration de glucocorticoïdes à doses élevéesmais inférieures aux doses tératogènes pendant la période prénatale aentraîné un risque accru de retard de croissance intra-utérine, et demaladies cardiovasculaires à l'âge adulte, une diminution prolongée de ladensité en gluco-récepteurs, une altération de la recapture desneuromédiateurs et des modifications du comportement.

SYMBICORT TURBUHALER ne sera utilisé chez la femme enceinte que sinécessaire. Il conviendra de toujours rechercher la dose minimale efficacepermettant le contrôle des symptômes d’asthme.

Allaitement

Le budésonide est excrété dans le lait maternel. Toutefois, à dosesthérapeu­tiques, il n’est pas attendu de retentissement sur l’enfantallaité. En clinique humaine, aucune donnée n’est disponible sur le passagedu formotérol dans le lait maternel. Chez le rat, de faibles quantités deformotérol ont été retrouvées dans le lait. En conséquence l’utilisationde SYMBICORT TURBUHALER au cours de l’allaitement ne sera envisagée que sinécessaire.

Fertilité

Il n’y a pas de données disponibles sur l’effet potentiel du budésonidesur la fertilité. Les études de reproduction chez l’animal avec leformotérol ont montré une tendance à la diminution de la fertilité chez lesrats mâles lors d’une forte exposition systémique (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

SYMBICORT TURBUHALER n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

SYMBICORT TURBUHALER contenant du budésonide et du formotérol, les effetsindésirables sont les mêmes que ceux observés pour chacun des principesactifs. Aucun effet indésirable inattendu n’est apparu lors del'administration concomitante des deux principes actifs. Les évènements lesplus fréquemment observés sont ceux qui sont liés à l’effet β2mimétique, tels que tremblements et palpitations. Ils sont le plus souventtransitoires et régressent lors de la poursuite du traitement.

Les événements indésirables imputables au budésonide ou au formotérolsont présentés ci-après par classe-organe et par fréquence. Les fréquencessont définies telles que : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100et < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1000 et < 1/100), rares (≥1/10 000 et < 1/1000) et très rares (< 1/10 000).

Classe-organe

Fréquence

Effet indésirable

Troubles cardiaques

Fréquent

Palpitations

Peu fréquent

Tachycardie

Rare

Arythmies cardiaques telles que : fibrillation auriculaire, tachycardiesu­praventricula­ire, extrasystoles

Très rare

Angor, allongement de l’intervalle QTc

Troubles endocriniens

Très rare

Signes ou symptômes d’effets systémiques des glucocorticoïdes tels que :Syndrome de Cushing, inhibition des fonctions surrénaliennes, retard decroissance, diminution de la densité minérale osseuse

Troubles oculaires

Très rare

Cataracte et glaucome

Peu fréquent

Vision trouble (voir section 4.4)

Troubles gastro-intestinaux

Peu fréquent

Nausées

Troubles du système immunitaire

Rare

Réaction d’hypersensibilité immédiate et retardée, telle que :exanthème, urticaire, prurit, dermatite, angioedème et réactionanaphy­lactique

Infections et infestations

Fréquent

Candidose oro-pharyngée, pneumonie (chez les patients atteints de BPCO

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare

Hypokaliémie

Très rare

Hyperglycémie

Troubles musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent

Crampes musculaires

Troubles du système nerveux

Fréquent

Céphalées, tremblements

Peu fréquent

Etourdissements

Très rare

Dysgueusie

Troubles psychiatriques

Peu fréquent

Agressivité, hyperactivité psychomotrice, anxiété, troubles dusommeil

Très rare

Dépression, troubles du comportement (principalement chez les enfants)

Troubles respiratoires, thoraciques et mediastinaux

Fréquent

Irritation légère de la gorge, toux, dysphonie incluant la raucité dela voix

Rare

Bronchospasme

Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Ecchymoses

Troubles vasculaires

Très rare

Modification de la pression artérielle

La survenue de candidoses oropharyngées est liée à un dépôt dumédicament sur les muqueuses. Afin de réduire leur risque d’apparition, ilest recommandé au patient de se rincer la bouche à l’eau après chaque dosedu traitement de fond. En général, la candidose oropharyngée peut êtretraitée par un antifongique local sans qu’il soit nécessaire d’arrêter letraitement par corticoïde inhalé. Si une candidose oropharyngée survient, lespatients devront également se rincer la bouche à l’eau après lesinhalations prises en cas de besoin pour soulager les symptômes del’asthme.

Comme avec les autres produits inhalés, un bronchospasme paradoxal peutsurvenir dans de très rares cas (chez moins de 1 personne sur 10 000) semanifestant par une augmentation du sifflement bronchique et de la dyspnée àla suite de l’inhalation de la poudre. Le bronchospasme paradoxal cède avecla prise d’un bronchodilatateur d’action rapide, administré immédiatement.Le traitement par SYMBICORT TURBUHALER doit être arrêté immédiatement etaprès examen clinique du patient, il conviendra d’envisager les alternativesthé­rapeutiques si nécessaire (voir rubrique 4.4).

La corticothérapie inhalée peut entraîner des effets systémiques, enparticulier lors de traitements prolongés à fortes doses. La survenue de ceseffets est néanmoins beaucoup moins probable qu’au cours d’unecorticot­hérapie orale. Les effets systémiques possibles incluent : syndrome deCushing, tableau Cushingoïde, freination de la fonction surrénalienne, retardde croissance chez l’enfant et l’adolescent, diminution de la densitéminérale osseuse, cataracte et glaucome.

Une susceptibilité accrue aux infections et une diminution de la capacitéà s’adapter aux situations de stress peuvent également être observées. Ceseffets sont probablement dépendants de la dose, de la durée d’exposition,d’un traitement concomitant ou antérieur par corticostéroïdes et varient enfonction de la sensibilité individuelle.

Le traitement par β2 mimétique agoniste peut entraîner une augmentationdes taux sanguins d’insuline, d’acides gras libres, glycérol et corpscétoniques.

Population pédiatrique

Il est recommandé de surveiller régulièrement la croissance des enfantsrecevant des corticoïdes inhalés (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les symptômes d’un surdosage en formotérol sont ceux d’une exacerbationdes effets β2 mimétique : tremblements, céphalées, palpitations. Lessymptômes rapportés de cas isolés sont tachycardie, hyperglycémie,hy­pokaliémie, allongement de l’intervalle QTc, arythmie, nausées etvomissements. Une surveillance clinique et un traitement symptomatique sontpréconisés. L’administration de 90 microgrammes sur 3 heures chez despatients ayant une obstruction bronchique n’a pas entraîné de conséquencescli­niques en termes de sécurité.

Un surdosage aigu en budésonide, même à dose très élevée, ne constituepas une urgence vitale. L’administration chronique de doses supérieures auxdoses recommandées entraîne le risque d’apparition d’effetsgluco­corticoïdes systémiques, tels qu’hypercorticisme et freinationsurré­nalienne.

Si le traitement par SYMBICORT TURBUHALER doit être interrompu en raisond’un surdosage du composant formotérol, le remplacement par un traitementcor­ticoïde inhalé approprié doit être envisagé.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : MEDICAMENTS POUR LES SYNDROMES OBSTRUCTIFSDES VOIES AERIENNES : adrenergiques, medicaments pour inhalation, code ATC :R03AK07 (R : système respiratoire).

Mécanisme d’action et effets pharmacodynamiques

SYMBICORT TURBUHALER contient 2 principes actifs de mécanisme d’actiondifférents (formotérol et budésonide) exerçant un effet additif sur ladiminution des exacerbations d’asthme.

Budésonide

Le budésonide est un glucocorticoïde, qui, lorsqu’il est inhalé, exerceun effet anti-inflammatoire dose-dépendant au niveau des voies aériennes,résultant en une diminution des symptômes et des exacerbations d’asthme. Lebudésonide par voie inhalée a moins d’effets indésirables sévères que lescorticoïdes administrés par voie générale. Le mécanisme d’action exact àl’origine de l’effet anti-inflammatoire exercé par les glucocorticoïdes­n’est pas connu.

Formotérol

Le formotérol est un agoniste sélectif des récepteurs β2 adrénergiquesqui, lorsqu’il est inhalé, entraîne une relaxation rapide et de longuedurée des muscles lisses bronchiques chez les patients présentant unebroncho-constriction réversible. L’effet bronchodilatateur estdose-dépendant et se produit dans les 1 à 3 minutes. La durée de l’effetaprès administration d’une dose unique persiste pendant au moins12 heures.

Efficacité et sécurité clinique Asthme Efficacité clinique de l’association budésonide/for­motérol entraitement continu de fond :

Au cours des essais cliniques réalisés chez l’adulte, il a été mis enévidence une amélioration du contrôle de l’asthme et de la fonctionrespi­ratoire et une réduction des exacerbations lorsque le formotérol étaitajouté au traitement par budésonide.

Dans deux études de 12 semaines, l'effet de l’association­budésonide/for­motérol sur la fonction respiratoire était comparable àcelui d'un traitement associant budésonide et formotérol, administréssé­parément, et supérieur à celui d’un traitement par budésonide seul.Dans tous les groupes de patients comparés, un β2 mimétique courte duréed’action était utilisé à la demande. Il n'a pas été observéd’épuisement de l’effet thérapeutique du traitement au coursdu temps.

Deux études pédiatriques de 12 semaines ont été conduites ; 265 enfantsâgés de 6 à 11 ans ont reçu un traitement continu de fond parbudésonide/for­motérol(2 inha­lations de 100 microgrammes/6 microgrammespar dose deux fois par jour) et en cas de besoin, par un β2 mimétique courtedurée d’action. Dans les deux études, la fonction respiratoire a étéaméliorée et le traitement a été bien toléré en comparaison à untraitement par budésonide seul à doses équivalentes.

Bronchopneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)

Deux études cliniques de 12 mois ont évalué l’effet sur la fonctionventi­latoire et sur la survenue d’exacerbations (définies dans les étudescomme les épisodes de corticothérapie orale et/ou d’antibiothérapie, et/oud'hospita­lisations) chez des patients présentant une BPCO modérée àsévère. Le critère d’inclusion pour les 2 études était un VEMSpré-bronchodilatateur <50% de la valeur théorique. La valeur médiane duVEMS pré-bronchodilalatateur à l’inclusion était de 42% de la valeurthéorique.

Le taux d’exacerbations (telles que définies précédemment) pendantl’année était significativement réduit dans le groupe traité parbudésonide/for­motérol par rapport aux groupes recevant formotérol seul ouplacebo (taux moyen pendant l’année 1,4 par rapport à 1,8–1,9 dans lesgroupes placebo et formotérol seul respectivement).

Le nombre moyen de jours sous corticoïdes oraux par patient au cours des12 mois était légèrement réduit dans le groupe budésonide/for­motérol(7–8 jours/patients/an par rapport à, respectivement 11–12 et 9–12 joursdans les groupes placebo et formotérol).

En ce qui concerne les paramètres de la fonction ventilatoire tels que leVEMS, il n’a pas été mis en évidence d’effet supérieur dans le groupebudésoni­de/formotérol par rapport au groupe recevant formotérol seul.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La bioéquivalence entre l’association fixe de budésonide et formotérolet les principes actifs administrés isolément par le même dispositif a étéétablie en termes d’exposition systémique. Néanmoins, la diminution ducortisol plasmatique a été légèrement plus importante avec l’associationfixe qu’avec chacun des produits isolément. Cette observation n’est pasconsidérée comme prédictive d’une différence en termes de toléranceclinique. Il n’a pas été mis en évidence d’interaction pharmacocinéti­queentre le budésonide et le formotérol.

Au cours des essais, les paramètres pharmacocinétiques mesurés aprèsl'adminis­tration séparée de budésonide, et de formotérol ou des deuxprincipes actifs associés dans l’association fixe, étaient comparables. Pourle budésonide, l’aire sous la courbe était légèrement supérieure,l'ab­sorption plus rapide et la concentration plasmatique maximale plus élevéeaprès l'administration de l'association fixe. Pour le formotérol, laconcentration plasmatique maximale était similaire après l'administration del'associati­on fixe.

Le budésonide inhalé est rapidement absorbé et la concentration­plasmatique maximale est obtenue 30 minutes après inhalation. Le dépôtpulmonaire du budésonide après inhalation par le dispositif inhalateur sesitue en moyenne entre 32 % et 44 % de la dose délivrée. Labiodisponibilité systémique est d'environ 49% de la dose délivrée.

Le dépôt pulmonaire mesuré chez des enfants de 6 à 16 ans estsuperposable à celle observée chez les adultes pour des doses administrées dumême ordre, le passage systémique qui en résulte n’a pas étédéterminé.

Le formotérol inhalé est rapidement absorbé et la concentration­plasmatique maximale est atteinte 10 minutes après l'inhalation. Le dépôtpulmonaire du formotérol après inhalation avec le dispositif inhalateur sesitue en moyenne entre 28 % et 49 % de la dose délivrée. Labiodisponibilité systémique est d'environ 61 % de la dose délivrée.

Distribution et biotransformation

La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 50 % pour leformotérol et 90 % pour le budésonide. Le volume de distribution estd'environ 4 l/kg pour le formotérol et 3 l/kg pour le budésonide. Leformotérol est métabolisé par conjugaison (formation de métabolites actifsO-déméthylés et de métabolites déformylés, qui sont essentiellemen­tretrouvés sous forme de conjugués inactifs).

Le budésonide subit une métabolisation importante (environ 90 %) encomposé d’action glucocorticoïde réduite par effet de premier passagehépatique. L'activité glucocorticoïde des métabolites les plus importants,6 bêta-hydroxy-budésonide et 16 alpha-hydroxy-prednisolone, est de moins de1 % de celle du budésonide. Il n’y a pas d’élément en faveurd’interac­tions métaboliques ou de déplacement des liaisons aux protéinesplas­matiques entre le formotérol et le budésonide.

Élimination

Le formotérol est essentiellement métabolisé par voie hépatique avantélimination urinaire. Après inhalation, 8 à 13 % de la dose délivrée deformotérol est excrétée dans les urines sous forme inchangée. La clairanceplas­matique du formotérol est élevée (environ 1,4 l/min), et sa demi-vied'élimination tardive est en moyenne de 17 heures.

Le budésonide est métabolisé principalement par l’isoenzyme CYP3A4. Lesmétabolites du budésonide sont éliminés dans les urines en partie sous formeconjuguée. Le budésonide est retrouvé en quantité négligeable sous formeinchangée. La clairance plasmatique du budésonide est élevée (environ1,2 l/min) et la demi-vie d'élimination après administration intraveineuseest en moyenne de 4 heures.

Les paramètres pharmacocinétiques du formotérol ne sont pas établis chezles enfants.

Les paramètres pharmacocinétiques du formotérol et du budésonide ne sontpas établis chez les enfants et les insuffisants rénaux. Les expositionssys­témiques au budésonide et au formotérol peuvent être augmentées en casd’insuffisance hépatique.

Linéarité/non-linéarité

L’exposition systémique au budésonide et au formotérol est corrélée defaçon linéaire à la dose administrée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Chez l’animal, la toxicité du budésonide et du formotérol administréssé­parément ou en association, est liée à une exacerbation de l’effetpharma­cologique.

Des malformations ont été observées au cours des études de reproductionmenées chez l'animal, avec les glucocorticoïdes tels que le budésonide (fentepalatine, malformations squelettiques). Toutefois, ces résultats expérimentauxob­servés chez l'animal ne sont pas extrapolables à l'homme aux dosesrecommandées.

Les études de reproduction menées avec le formotérol chez l’animal, ontmis en évidence une tendance à la réduction de la fertilité du rat mâlelorsque l’exposition systémique était élevée. Des défautsd’implan­tation, une diminution du taux de survie post-natale précoce ainsiqu’une diminution du poids de naissance ont également été observés lorsqueles expositions systémiques étaient très supérieures à celles observées enclinique humaine. Ces résultats expérimentaux observés chez l’animal nesont pas extrapolables à l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté (contenant des protéines de lait).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de conditions particulières destockage.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

SYMBICORT TURBUHALER 400/12 µg par dose se présente sous la forme d’uninhalateur de poudre, multidose, à prise déclenchée par l’inspiration­.L'inhalateur est blanc, avec une molette rotative rouge. Il est composé dedifférents matériaux plastiques (PP, PC, PEHD, PEBD, PETBD, PBT). Chaqueconditi­onnement secondaire contient 1, 2, 3, 10 ou 18 inhalateurs de60 doses.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ASTRAZENECA

TOUR CARPE DIEM

31 PLACE DES COROLLES

92400 COURBEVOIE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 359 973 0 2 : 60 doses en dispositif inhalateur (plastique) avecembout buccal.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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