Résumé des caractéristiques - TAMSULOSINE EVOLUGEN L.P. 0,4 mg, gélule à libération prolongée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
TAMSULOSINE EVOLUGEN L.P. 0,4 mg, gélule à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de tamsulosine.............................................................................................0,400 mg
Quantité correspondant à tamsulosine..............................................................................0,367 mg
Pour une gélule.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
Gélule de gélatine dure avec corps de couleur orange et coiffe de couleurvert olive remplie de microgranules blanches à blanc cassé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement des symptômes fonctionnels de l'hypertrophie bénigne de laprostate.
4.2. Posologie et mode d'administration
Une gélule par jour, à heure fixe, de préférence à la fin d’un petitdéjeuner consistant (ou à défaut à la fin d’un autre repas).
La gélule doit être avalée avec un verre d’eau sans être croquée nimâchée.
Aucun ajustement de dose n’est nécessaire en cas d’insuffisancerénale.
Aucun ajustement de dose n’est nécessaire chez les patients avec uneinsuffisance hépatique peu sévère à modérée (cf rubrique 4.3 «contre-indications »).
Population pédiatrique
L’efficacité et la sécurité d’emploi de la tamsulosine ne sont pasétablies chez les enfants de moins de 18 ans. Les données actuellementdisponibles sont décrites dans la rubrique 5.1.
4.3. Contre-indications
Ce produit ne doit pas être administré dans les situations suivantes :
· antécédents d’hypotension orthostatique
· hypersensibilité connue au chlorhydrate de tamsulosine et/ou à l’undes excipients
· antécédents d’angioedème avec la tamsulosine
· insuffisance hépatique sévère (classe C de la classification deCHILD-PUGH qui implique la présence simultanée et d’expression marquée,d’au moins quatre des cinq signes suivants : encéphalopathie, ascite,hyperbilirubinémie, hypoalbuminémie, allongement du temps de prothrombine ;elle indique un risque opératoire élevé lors du traitement chirurgical del’hypertension portale).
Ce médicament est généralement déconseillé en cas d’antécédent desyncope mictionnelle.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spécialesAvant de débuter un traitement par TAMSULOSINE EVOLUGEN L.P., un examen dupatient devra être réalisé afin d’exclure d’autres causes à l’originedes mêmes symptômes que ceux de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Untoucher rectal ainsi que, si nécessaire, un dosage de l’antigène prostatiquespécifique (PSA) devra être réalisé avant l’instauration du traitement et,ensuite à intervalles réguliers.
Risque d’hypotension orthostatique :
Chez certains sujets, une hypotension peut apparaître en orthostatisme. Ellepeut conduire très rarement à une syncope. En cas de symptômes prémonitoires(sensations vertigineuses, fatigue, sueurs), le malade devra être allongéjusqu’à leur disparition complète.
Ces phénomènes, en général transitoires surviennent en début detraitement et n’empêchent pas sa poursuite. Le patient devra être clairementinformé de leur survenue.
Angioedèmes :
Un œdème de la peau ou des muqueuses a été très rarement signalé. Dansce cas, TAMSULOSINE EVOLUGEN L.P. doit être immédiatement arrêté et lepatient traité et surveillé jusqu’à disparition de l’œdème. Laprescription de tamsulosine ne doit pas être reprise chez ces patients.
Syndrome de l’iris flasque peropératoire (SIFP)
Le « Syndrome de l’iris flasque per-opératoire » (SIFP, une variante dusyndrome de pupille étroite) a été observé au cours d’interventionschirurgicales de la cataracte et du glaucome chez certains patients traités ouprécédemment traités par le chlorhydrate de tamsulosine.
Le SIFP, peut augmenter le risque de complications oculaires pendant etaprès l’opération.
Interrompre le chlorhydrate de tamsulosine 1 à 2 semaines avant uneintervention chirurgicale de la cataracte ou du glaucome peut être considéréutile mais le bénéfice de l'interruption du traitement n’a pas étéétabli. Le SIFP a également été rapporté chez des patients qui avaientinterrompu la tamsulosine pendant une plus longue période avant cettechirurgie.
L’initiation d’un traitement par le chlorhydrate de tamsulosine chez despatients pour lesquels une intervention chirurgicale de cataracte et de glaucomeest programmée n’est pas recommandée. Au cours de la consultationpré-opératoire, les chirurgiens et leur équipe doivent vérifier si lespatients qui vont être opérés de la cataracte ou du glaucome sont ou ontété traités par tamsulosine afin de s’assurer que des mesures appropriéesseront mises en place pour prendre en charge la survenue d’un SIFP au cours del’intervention chirurgicale.
Le chlorhydrate de tamsulosine ne doit pas être associé à des inhibiteurspuissants du CYP3A4 chez des métaboliseurs lents avec un phénotype CYP2D6.
Il convient d’être prudent en cas d’administration de chlorhydrate detamsulosine en association avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4(voir rubrique 4.5).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Précautions d’emploi· La prudence s’impose chez les sujets traités par des médicamentsantihypertenseurs et notamment avec les antagonistes du calcium qui peuventprovoquer des hypotensions sévères.
· Il convient de tenir compte de la potentialisation qui peut en résulteret de réduire la posologie des antihypertenseurs en conséquence.
· Chez les coronariens, le traitement spécifique de l’insuffisancecoronaire peut être poursuivi ; mais, en cas de réapparition oud’aggravation d’un angor, le traitement par la tamsulosine devra êtreinterrompu.
· Chez l’insuffisant rénal chronique, l’insuffisance rénale entraîneune augmentation modérée des taux sanguins sans qu’une incidence accrue deseffets indésirables ait été relevée lors des études cliniques. Il ne semblepas nécessaire d’adapter la posologie de la tamsulosine chez les sujets dontla clairance de la créatinine est supérieure à 10 ml/min. En revanche, laprudence s’impose chez l’insuffisant rénal sévère (clairance créatinine< 10 ml/min) car ces patients n’ont pas été étudiés.
· Chez le sujet âgé de plus de 65 ans, il convient de plusparticulièrement prendre en compte la survenue d’une hypotensionorthostatique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Des études d’interactions ont été menées uniquement chez lesadultes.
Aucune interaction n’a été observée lors de l’administrationconcomitante du chlorhydrate de tamsulosine avec de l’aténolol, ou del’énalapril ou de la théophylline.
La prise concomitante de cimétidine augmente les concentrations plasmatiquesde tamsulosine, la prise de furosémide diminue cette concentration, cependantles concentrations restent dans la fenêtre posologique, aucune adaptationn’est nécessaire.
Lors des tests in vitro, ni le diazépam, ou le propranolol, letrichlorméthiazide, le chlormadinone, l’amitriptyline, le diclofénac, leglibenclamide, la simvastatine ou la warfarine, ne modifient la fraction librede tamsulosine dans le plasma humain.
De même, la tamsulosine ne modifie pas la fraction libre du diazépam, dupropranolol, du trichlorméthiazide et de la chlormadinone.
Cependant le diclofénac et la warfarine peuvent augmenter l’éliminationde la tamsulosine.
L’administration concomitante de chlorhydrate de tamsulosine avec desinhibiteurs forts du CYP3A4 peut conduire à une augmentation de l’expositionau chlorhydrate de tamsulosine. L’administration concomitante avec lekétoconazole (connu comme un inhibiteur puissant du CYP3A4) a entrainé uneaugmentation de l’ASC et de la Cmax du chlorhydrate de tamsulosine d’unfacteur 2,8 et 2,2 respectivement. Le chlorhydrate de tamsulosine ne doit pasêtre administré de façon concomitante avec un inhibiteur puissant du CYP3A4chez les patients métaboliseurs lents avec un phénotype CYP2D6.
Le chlorhydrate de tamsulosine doit être utilisé avec précaution enassociation avec des inhibiteurs modérés et puissants du CYP3A4.
L’administration concomitante du chlorhydrate de tamsulosine avec laparoxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6 a entrainé une augmentation de laCmax et de l’ASC du chlorhydrate de tamsulosine d’un facteur 1,3 et1,6 respectivement, mais ces augmentations ne sont pas considérées commeétant cliniquement significatives.
L’administration concomitante avec d’autres alpha1-bloquants peutentrainer des effets hypotenseurs.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
TAMSULOSINE EVOLUGEN L.P. n’est pas indiqué chez la femme.
L’innocuité du chlorhydrate de tamsulosine au cours de la grossesse et lepassage du chlorhydrate de tamsulosine dans le lait maternel ne sont pasconnus.
Fécondité :Des troubles de l’éjaculation ont été observés dans des étudescliniques à court terme et à long terme avec la tamsulosine.
Des troubles de l’éjaculation, une éjaculation rétrograde et unediminution ou une absence d’éjaculat ont été rapportés aprèscommercialisation.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Une prudence particulière devra être observée par les conducteursd'automobiles et les utilisateurs de machines en raison du risque d'hypotensionorthostatique, surtout en début de traitement par la tamsulosine.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables sont classés par fréquence comme suit : Trèsfréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent(≥1/1,000, <1/100) ; rare (≥1/10,000, <1/1,000) ; très rare(<1/10,000), non déterminé (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Les effets indésirables observés sont repris dans le tableau suivant :
Classification MedDRA | Fréquents ≥ 1/100 < 1/10 | Peu fréquents ≥ 1/1.000 < 1/100 | Rares ≥ 1/10.000 < 1/1.000 | Très rares, y compris cas isolés < 1/10.000 | Non déterminé (ne peut être estimé sur la base des donnéesdisponibles) |
Affections du système nerveux | Etourdissements (1,3 %) | Céphalées | Syncope | ||
Affections oculaires | Vision trouble* Troubles de la vision* | ||||
Affections cardiaques | Palpitations | ||||
Affections vasculaires | Hypotension orthostatique | ||||
Affections respiratoires thoraciques et médiastinales | Rhinites Congestions nasales | Epistaxis* | |||
Affections gastro-intestinales | Constipation, diarrhée, nausées, vomissement | Sécheresse buccale* | |||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rash, prurit, urticaire | Angioedème | Syndrome de Stevens Johnson | Erythème polymorphe* Dermatite exfoliative* | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Troubles de l’éjaculation incluant éjaculation rétrograde et diminutionou absence d’éjaculation | Priapisme | |||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie |
* : Observés après commercialisation
Expérience après commercialisation :Au cours d’interventions chirurgicales de la cataracte ou du glaucome, descas de pupille étroite, connue sous le nom de syndrome de l’iris flasqueperopératoire (SIFP), ont été associés à la tamsulosine (voir également larubrique 4.4).
En plus des événements indésirables mentionnés ci-dessus, unefibrillation auriculaire, une arythmie, une tachycardie et une dyspnée ontété rapportées lors de l'utilisation de la tamsulosine. Ces évènementsétant rapportés de façon spontanée après la commercialisation au niveaumondial, leur fréquence et le rôle de la tamsulosine dans leur survenue nepeuvent être déterminés.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage pourrait donner lieu à une hypotension systémique.
Dans ce cas, mettre le patient en position déclive afin de restaurer lapression artérielle et normaliser le rythme cardiaque et, éventuellement,mettre en place une surveillance des paramètres cardio-vasculaires et rénauxavec restauration de la volémie et utilisation de sympathomimétiques.
En cas de surdosage, la résorption digestive du médicament peut êtrediminuée par des vomissements provoqués, un lavage gastrique, l'utilisation decharbon activé et par un laxatif osmotique tel que le sulfate de sodium.
Il semble inutile, par contre, de procéder à la mise sous dialyse,compte-tenu de la liaison pratiquement totale de la tamsulosine aux protéinesplasmatiques.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
ALPHA-BLOQUANTS / MEDICAMENTS UTILISES DANS L’HYPERTROPHIE BENIGNE DE LAPROSTATE
Code ATC G04CA02
Mécanisme d’actionLa tamsulosine est un antagoniste des récepteurs α1-adrénergiquespost-synaptiques sélectif des sous-types de récepteurs α 1A et α 1D .Cespropriétés se traduisent par une relaxation du muscle lisse de la prostate etde l’urètre.
Effets pharmacodynamiquesLa tamsulosine augmente le débit urinaire et améliore les syndromesobstructifs par la relaxation exercée sur les muscles lisses prostatiques eturétraux.
Les effets de TAMSULOSINE EVOLUGEN L.P. sur l’obstruction et la mictionsont maintenus lors du traitement à long terme.
Les alpha1-bloquants peuvent entraîner une diminution de la pressionartérielle par un mécanisme de diminution des résistances vasculairespériphériques. Au cours des essais cliniques avec la tamsulosine, il n’a pasété rapporté de diminution de la pression artérielle cliniquementsignificative.
Population pédiatriqueUne étude en double aveugle, randomisée, de recherche de doses etcontrôlée par placebo, a été réalisée chez des enfants porteurs d’unevessie neurologique. Un total de 161 enfants (âgés de 2 à 16 ans) a étérandomisé et traité soit par l’une des 3 posologies de tamsulosine (faible[0,001 à 0,002 mg/kg], moyenne [0,002 à 0,004 mg/kg], et forte [0,004 à0,008 mg/kg]), soit par un placebo. Le critère principal était le nombre depatients qui ont eu une diminution de leur « pression détrusorienne de fuite» (PDF) à une valeur <40 cm d’eau, lors de deux évaluations effectuéesle même jour. Les critères secondaires étaient : la valeur et le pourcentagede la variation de la pression détrusorienne de fuite par rapport au début dutraitement, l’amélioration ou la stabilisation de l’hydronéphrose et del’hydro-uretère, la variation du volume urinaire mesuré par cathétérismeet le nombre de fois où les protections étaient humides au moment descathétérismes, comme rapporté par le calendrier colligeant lescathétérismes. Aucune différence statistiquement significative n’a ététrouvée entre le groupe placebo et l’un des 3 groupes de posologie detamsulosine, que ce soit pour le critère principal ou pour les critèressecondaires. Aucune réponse n’a été observée quelle que soit la posologieutilisée (voir rubrique 4.2).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les microgranules contenues dans la gélule de chlorhydrate de tamsulosinelibèrent le principe actif de façon progressive et programmée.
Cette propriété permet de maintenir à l’équilibre des taux plasmatiquesefficaces pendant tout le nycthémère, autorisant ainsi la prise unique d’unegélule par 24 heures.
AbsorptionLe chlorhydrate de tamsulosine est rapidement et totalement absorbé (99%) auniveau du tractus intestinal.
La biodisponibilité du chlorhydrate de tamsulosine est diminuée au momentdes repas mais peut être rendue uniforme par la prise régulière à la fin dupetit déjeuner.
La pharmacocinétique des microgranules de chlorhydrate de tamsulosine estlinéaire. Après administration d’une dose unique au moment d’un repasstandard, le pic plasmatique (C max) est atteint 6 heures après la prise.
Après administrations réitérées, l’état d’équilibre plasmatique estatteint au 5ième jour et la concentration maximale est environ supérieure de2/3 à la concentration maximale initiale.
Il existe une importante variation interindividuelle des concentrationsplasmatiques atteintes, que ce soit après prise unique ou prises répétées ;les taux sanguins sont généralement inférieurs à 20 ng/ml, ils peuventcependant parfois dépasser 30 ng/ml.
DistributionChez l’homme, le chlorhydrate de tamsulosine est presque totalement liéaux protéines plasmatiques et a donc un faible volume de distribution (environ0,2 L/kg).
BiotransformationL’effet de premier passage du chlorhydrate de tamsulosine est faible ; lamolécule est en grande quantité présente dans le plasma sous forme inchangéeet est métabolisée lentement au niveau du foie.
Chez le rat, pratiquement aucune induction des enzymes hépatiquesmicrosomales liée à la tamsulosine n’a été observée.
Les résultats in vitro suggèrent que le CYP3A4 et le CYP2D6 sont impliquésdans le métabolisme du chlorhydrate de tamsulosine, avec l’interventionpossible mineure d'autres isoenzymes CYP. L'inhibition des enzymes CYP3A4 etCYP2D6 responsables du métabolisme des médicaments pourrait entraîner uneaugmentation de l'exposition au chlorhydrate de tamsulosine (voir rubriques4.4 et 4.5).
Aucun des métabolites obtenus n’est plus actif ou plus toxique que lamolécule initiale.
EliminationLe chlorhydrate de tamsulosine et ses métabolites sont principalementéliminés dans les urines.
Environ 9% de la dose absorbée sont excrétés sous forme inchangée.
Chez les patients, après prise unique d’une gélule de tamsulosine aumoment d’un repas, d’une part, et à l’état d’équilibre plasmatique,d’autre part, la demi-vie d’élimination est respectivement d’environ10 et 13 heures.
La demi-vie terminale, après prise unique d’une gélule de tamsulosine,est en moyenne de 22 heures.
Populations particulièresChez le sujet âgé, l’insuffisant rénal (clairance de la créatinine >10 ml/min.) et l’insuffisant hépatique (classe A et B de CHILD-PUGH), ilexiste une augmentation modérée des taux sanguins de chlorhydrate detamsulosine qui ne justifie pas d’adaptation de la posologie. Cependant, laprudence s’impose chez ce type de patients (voir rubrique 4.4/Précautionsd’emploi).
5.3. Données de sécurité préclinique
Les essais de toxicité aigue permettent d'évaluer une DL 50 per osd'environ 700 mg/kg chez le rat et 1100 mg/kg chez la souris.
Les principaux risques d'intoxication sont de nature neurovégétative :
· les doses sans effet toxique chez le rat sont de :
o 70 mg/kg/jour pour 3 mois de traitement,
o 5 mg/kg/jour pour 12 mois de traitement,
· les systèmes et organes cibles sont de 3 ordres :
o effets proprement pharmacologiques,
o effets sur la sphère génitale,
o effets fonctionnels hépatiques,
· les essais de génotoxicité se sont révélés négatifs,
· les fonctions de reproduction ne sont pas altérées,
· les études de cancérogénèse montrent une hyperplasie des glandesmammaires en rapport avec l'hyperprolactinémie provoquée par le chlorhydratede tamsulosine chez le rat.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Cellulose microcristalline (grade 101), copolymère d'acide méthacrylique etd'acrylate d'éthyle (1 :1) dispersion à 30 % (avec du polysorbate 80 et dulaurilsulfate de sodium), citrate de triéthyle, talc.
Composition de l’enveloppe de la gélule : oxyde de fer rouge (E172),dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), gélatine, laque aluminiqued’indigotine (E132), oxyde de fer noir (E172).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30 gélules sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Al).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EVOLUPHARM
RUE IRENE CARON
ZONE INDUSTRIELLE D’AUNEUIL
60390 AUNEUIL
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 825 6 7 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/PE./PVDC/Alu).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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