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THYROFIX 200 microgrammes, comprimé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - THYROFIX 200 microgrammes, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

THYROFIX 200 microgrammes, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Lévothyroxine­sodique......­.............­.............­.............­.............­.............­.............200 mi­crogrammes

Pour un comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé blanc, rond, biconvexe avec un diamètre de 6,5 mm et uneépaisseur moyenne de 3,5 mm, et un marquage « 200 » sur une face.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Traitement du goitre euthyroïdien bénin, notamment chez les adultes pourlesquels l'iode n'est pas indiqué,

· Prévention des rechutes post-chirurgicales du goitre euthyroïdien, enfonction du statut hormonal postopératoire,

· Hormonothérapie substitutive,

· Traitement à visée freinatrice dans le cancer de la thyroïde,

· Traitement adjuvant au cours du traitement par antithyroïdiens desynthèse,

· Usage diagnostique pour le test de suppression thyroïdienne (posologie75, 100, 150 et 200 mcg).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Afin de traiter chaque patient en fonction de ses besoins individuels, lescomprimés sont disponibles avec une teneur en lévothyroxine sodique de 13 à200 microgrammes. Les patients doivent donc habituellement prendre qu’un seulcomprimé par jour. Les recommandations posologiques ne sont données qu'àtitre indicatif.

La posologie quotidienne devra être déterminée sur la base de tests delaboratoire et sur les examens cliniques.

Comme un certain nombre de patients présentent des concentrations élevéesde T4 et fT4, la concentration basale sérique de l'hormone stimulant lathyroïde fournit une information plus fiable pour suivre le cours detraitement.

Excepté pour les nouveau-nés atteints d'hypothyroïdie congénitale, où lasubstitution rapide est importante, le traitement hormonal de la thyroïde doitêtre débuté à faible dose et augmenté progressivement toutes les 2 à4 semaines jusqu'à obtention de la posologie optimale de substitution.

La durée du traitement est généralement indéterminée lors d’unehormonot­hérapie substitutive en cas d'hypothyroïdie après strumectomie outhyroïdectomie et pour la prévention des rechutes post-chirurgicales du goitreeuthyroïdien.

Un traitement concomitant de l'hyperthyroïdie après obtention d’uneeuthyroïdie est indiqué le temps de la prise du médicamentantit­hyroïdien.

Pour le goitre euthyroïdien bénin, une durée de traitement de 6 mois à2 ans est nécessaire. Pour éviter le goitre récurrent, la prévention paradministration d’iode à faible dose (100–200 mcg/jour) est recommandée. Sile traitement thérapeutique n'était pas suffisant au cours de ce délai, lachirurgie ou un traitement du goitre par de l'iode radioactif doit êtreenvisagée.

Si une augmentation trop rapide dans le métabolisme survient (à l’originede diarrhée, nervosité, pouls rapide, insomnie, tremblements et parfoisdouleurs d'angine de poitrine signe d’une ischémie cardiaque sous-jacente),la posologie doit être diminuée voire arrêtée, pour un jour ou deux, puisreprise à une posologie inférieure.

Population pédiatrique

Pour les nouveau-nés et les nourrissons atteints d'hypothyroïdi­econgénitale, où la substitution rapide est importante, la posologie initialerecommandée est de 10 à 15 microgrammes par kg de PC (poids corporel) parjour pour les 3 premiers mois. Par la suite, la posologie doit être ajustéeindivi­duellement en fonction de l’état clinique, des résultats de la TSH etde l'hormone thyroïdienne.

Pour les enfants atteints d'hypothyroïdie acquise, la posologie initialerecommandée est de 12,5 à 50 microgrammes par jour. La posologie doit êtreprogressivement augmentée toutes les 2 à 4 semaines en fonction de l’étatclinique, des résultats de la TSH et de l'hormone thyroïdienne jusqu'àobtention de la posologie optimale de substitution.

Personnes âgées

Chez les patients âgés, chez les patients atteints de maladie coronarienne,et chez les patients atteints d'hypothyroïdie sévère ou chronique, uneprudence particulière est requise lors de l'initiation du traitement parhormones thyroïdiennes, c’est-à-dire, il faut administrer une posologieinitiale faible (par exemple, 12,5 microgram­mes/jour) qui devra alors êtreaugmentée progressivement et à intervalles réguliers (par exemple, uneaugmentation progressive de 12,5 microgram­mes/jour toutes les deux semaines)avec une surveillance fréquente des résultats biologiques. Une posologie,infé­rieure à la posologie optimale de substitution, et ne résultant donc pasd'une correction complète des taux de TSH, pourrait cependant être prise enconsidération.

L'expérience a montré qu'une posologie plus faible est suffisante chez lespatients de faible poids et chez les patients avec un grand goitrenodulaire.

Indication

Posologie recommandée (microgrammes de lévothyroxine sodique/jour)

Traitement du goitre euthyroïdien bénin

75 – 200

Prévention des rechutes post-chirurgicales du goitre euthyroïdien

75 – 200

Hormonothérapie substitutive chez les adultes

· posologie initiale

25 – 50

· posologie optimale

100 – 200

Hormonothérapie substitutive chez les nouveau-nés, les nourrissons et lesenfants

· posologie initiale pour l'hypothyroïdie congénitale

· posologie initiale pour l'hypothyroïdie acquise

10 – 15 microgrammes par kg de poids corporel

12,5 – 50

· posologie optimale

100 – 150 microgrammes/m² de surface corporelle

Traitement adjuvant au cours du traitement par antithyroïdiens del'hyperthyroïdie

50 – 100

Traitement à visée freinatrice dans le cancer de la thyroïde

150 – 300

Usage diagnostique pour le test de suppression thyroïdienne

Semaine 4 avant le test

Semaine 3 avant le test

Semaine 2 avant le test

Semaine 1 avant le test

THYROFIX 200 microgrammes

------

-------

1 comp./jour

1 comp./jour

THYROFIX 100 microgrammes

------

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2 comp./jour

2 comp./jour

THYROFIX 150 microgrammes

------

------

1 comp./jour

1 comp./jour

THYROFIX 75 microgrammes

1 comp./jour

1 comp./jour

2 comp./jour

2 comp./jour

Mode d’administration

Les posologies quotidiennes peuvent être administrées en uneseule fois.

Ingestion : en une seule prise par jour le matin à jeun, une demi-heureavant le petit déjeuner, de préférence avec un peu de liquide (par exemple,un demi-verre d'eau).

Les nourrissons doivent recevoir la posologie totale au moins 30 minutesavant le premier repas de la journée. Les comprimés doivent être dissous dansl'eau et la solution, préparée extemporanément, doit être administrée avecun peu plus de liquide.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· Insuffisance surrénalienne non traitée, insuffisance hypophysaire nontraitée, et thyrotoxicose non traitée,

· Le traitement par des comprimés de THYROFIX ne doit pas être initié encas d’infarctus aigu du myocarde, de myocardite aiguë, et depancardite aiguë,

· L’association de Ia lévothyroxine à un antithyroïdien dans letraitement d'une hyperthyroïdie n'est pas indiquée en cas de grossesse (voirrubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Avant de débuter le traitement par hormones thyroïdiennes, ou avantd'effectuer un dosage de la TSH, les pathologies ou dérèglements suivantsdoivent être exclus ou traités : l’insuffisance coronarienne, l’angine depoitrine, l'artériosclérose, l'hypertension, l'insuffisance hypophysaire(hy­popituitarisme), l'insuffisance surrénale. Le goitre doit également êtreexclu ou traité avant de débuter le traitement par hormonesthyroïdi­ennes.

Lors de l’initiation du traitement de lévothyroxine chez les patientsprésentant un risque de troubles psychotiques, il est recommandé de commencerpar une faible posologie de lévothyroxine et d’augmenter lentement le dosageau début du traitement. Il est recommandé de surveiller le patient. Si dessignes de troubles psychotiques se présentent, un ajustement de la posologie delévothyroxine doit être envisagé.

Même une légère hyperthyroïdie induite par le médicament doit êtreévitée chez les patients atteints d'insuffisance coronarienne, d'insuffisance­cardiaque ou de tachycardie. Dans ce cas-là, des contrôles fréquents desparamètres thyroïdiens doivent être réalisés.

Dans le cas d'une hypothyroïdie secondaire, la cause doit être déterminéeavant la prise de l’hormonothérapie substitutive et si nécessairel’hor­monothérapie substitutive d’une insuffisance surrénale compenséedoit être initiée.

Lorsqu’un goitre est supposé, un test à la TRH doit être effectué ouune scintigraphie réalisée avant le traitement.

Chez les femmes ménopausées présentant une hypothyroïdie et un risqueaccru d’ostéoporose, des taux sériques de lévothyroxine au-delà desvaleurs normales hautes doivent être évités, et, par conséquent, la fonctionthyroïdi­enne doit être surveillée attentivement.

La lévothyroxine ne doit pas être administrée au cours d’unehyperthy­roidie, excepté comme traitement adjuvant aux antithyroidiens desynthèse.

Une fois qu’un traitement par lévothyroxine a été instauré, il estrecommandé d'ajuster la posologie en fonction de l’état clinique et desrésultats biologiques du patient, en cas de substitution par une autrespécialité.

Une hypothyroïdie et/ou une diminution du contrôle d'une hypothyroïdie­peuvent survenir en cas d’association de l'orlistat et de la lévothyroxine(voir rubrique 4.5). Les patients prenant de la lévothyroxine doivent êtreinformés de consulter un médecin avant de commencer ou d’arrêter ou demodifier le traitement avec l’orlistat car l’orlistat et la lévothyroxine­peuvent être pris à des moments différents et la posologie de lalévothyroxine pourra être adaptée si besoin. Puis il est recommandé decontrôler le patient en vérifiant les taux d’hormones sériques.

Les hormones thyroïdiennes ne doivent pas être données pour perdre dupoids. Le traitement avec lévothyroxine n’entraine pas de perte de poids chezles patients euthyroïdiens. Des posologies élevées peuvent causer des effetsindésirables graves voire mettant en danger la vie du patient. Lalévothyroxine à doses élevées ne doit pas être administrées avec certainessubstances pour la perte de poids, par ex. sympathomimétiques (voirrubrique 4.9).

Pour les patients diabétiques et les patients sous traitement anticoagulant,voir rubrique 4.5.

Un ECG avant le début du traitement par lévothyroxine est recommandé, carles changements induits par l'hypothyroïdie peuvent être identiques à ceuxinduits par une ischémie myocardique.

Les parents d'enfants sous traitement thyroidien doivent être informés dela possibilité de la perte partielle des cheveux au cours des premiers mois detraitement, mais cet effet est habituellement transitoire et les cheveuxrepoussent habituellement.

Il faut être prudent lorsque la lévothyroxine est administrée à despatients ayant des antécédents d'épilepsie. Des convulsions ont étérarement rapportées lors de l'instauration du traitement par la lévothyroxine­sodique, et peuvent être liées à l'effet de l'hormone thyroïdienne sur leseuil épileptogène.

Il convient de surveiller les paramètres hémodynamiques lors del’instauration du traitement par la lévothyroxine chez des nouveau-nésprématurés de très faible poids à la naissance, car un collapsuscircu­latoire pourrait se produire en raison de l’immaturité de la fonctionsurré­nalienne.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé,c’est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Agents antidiabétiques

La lévothyroxine peut diminuer l'effet des antidiabétiques. Pour cetteraison, la glycémie doit être contrôlée fréquemment au début du traitementpar l'hormone thyroïdienne et la posologie de l’antidiabétique doit êtreadaptée, si nécessaire.

+ Dérivés coumariniques

L'effet du traitement anticoagulant peut être augmenté par des traitementscon­comitants avec la lévothyroxine qui pourraient déplacer les traitementsan­ticoagulants des protéines plasmatiques et augmenter le risqued’hémorragie, par exemple SNC (système nerveux central) ou saignementsgas­trointestinau­x, plus particulièrement chez les patients âgés. Parconséquent, il est nécessaire de contrôler les paramètres de la coagulationré­gulièrement au début et en cours de traitement par la lévothyroxine. Sinécessaire, la posologie du médicament anticoagulant doit être adaptée.

+ Inhibiteurs de protéases

Les inhibiteurs de protéases (par exemple: ritonavir, indinavir, lopinavir)pou­rraient influencer l’effet de la lévothyroxine. Une surveillance plusétroite des paramètres de l’hormone thyroïdienne est recommandée. Laposologie de lévothyroxine devra être adaptée si nécessaire.

+ Phénytoïne

La phénytoïne peut influencer les effets du lévothyroxine en déplaçantla lévothyroxine des protéines plasmatiques et résultant en une fractionélevée de fT4 et fT3. D’autre part, la phénytoïne augmente lamétabolisation hépatique de la lévothyroxine. Une surveillance plus étroitedes paramètres thyroïdiens est recommandée.

+ Colestyramine, colestipol

L'ingestion de résines échangeuses d’ions, la colestyramine et lecolestipol par exemple, réduit l'absorption de la lévothyroxine sodique. Lalévothyroxine sodique doit donc être prise 4–5 heures avant l'administrationde ces produits.

+ Aluminium, fer et sels de calcium

Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments contenant del'aluminium (antiacides, sucralfate) pourraient réduire l'effet de lalévothyroxine. Les médicaments contenant de la lévothyroxine doivent doncêtre administrés au moins 2 heures avant ceux contenant de l'aluminium.

Il en est de même pour les médicaments contenant du fer et des sels decalcium.

+ Salicylés, dicoumarol, furosémide, clofibrate

Les salicylés, dicoumarol, le furosémide utilisé à des doses élevées(250 mg), le clofibrate et d’autres substances sont susceptibles de déplacerla lévothyroxine de son site de liaison aux protéines plasmatiques, résultanten une fraction fT4 élevée.

+ Orlistat

Une hypothyroïdie et/ou une diminution du contrôle d'une hypothyroïdie­peuvent survenir en cas d’association de l'orlistat et de la lévothyroxine.Cela pourrait être dû à une diminution de l'absorption des sels iodés et/oude la lévothyroxine.

+ Sevelamer

Le sevelamer peut diminuer l’absorption de lévothyroxine. Par conséquent,il est recommandé de surveiller les éventuels changements de la fonctionthyroïdi­enne au début ou à la fin d'une association avec ces deux produits.La posologie de lévothyroxine devra être adaptée si nécessaire.

+ Inhibiteurs des tyrosines kinases

Les inhibiteurs des tyrosine kinases (par exemple l'imatinib, sunitinib)peuvent réduire l'efficacité de la lévothyroxine. Par conséquent, il estrecommandé de surveiller les éventuels changements de la fonction thyroidienneau début ou à la fin d'une association. Si nécessaire, la posologie delévothyroxine devra être adaptée.

+ Propylthiouracil, glucocorticoïdes, bétabloquants, amiodarone et lesproduits de contraste iodés

Ces substances inhibent la conversion périphérique de T4 en T3.

En raison de sa haute teneur en iode, l’amiodarone peut déclencher unehyperthyroïdie tout comme une hypothyroïdie. Une prudence particulière estconseillée dans le cas d’un goitre nodulaire non encore diagnostiqué.

+ Sertraline, chloroquine/pro­guanil

Ces substances diminuent l'efficacité de la lévothyroxine et augmentent letaux sérique de TSH.

+ Inducteurs enzymatiques

Les inducteurs enzymatiques tels que les barbituriques ou la carbamazépine­peuvent augmenter le métabolisme hépatique de la lévothyroxine.

+ Œstrogènes

Des posologies plus élevées de lévothyroxine peuvent être nécessairechez les femmes sous contraceptifs contenant des œstrogènes ou chez les femmesménopausées sous traitement hormonal substitutif.

+ Composés contenant du soja

Les compléments alimentaires à base de soja peuvent diminuer l'absorptionin­testinale de la lévothyroxine. Par conséquent, un ajustement de la posologiede THYROFIX peut être nécessaire, en particulier au début ou à la fin de laprise de ces compléments alimentaires.

+ Antidépresseurs tricycliques

La lévothyroxine augmente la sensibilité des récepteurs auxcatécholamines accélérant ainsi la réponse aux antidépresseurs tricycliques(comme l'amitriptyline, l'imipramine).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Le traitement par lévothyroxine devra être systématiquement poursuivi lorsde la grossesse et l’allaitement en particulier. Les posologies peuvent mêmeaugmenter au cours de la grossesse. La hausse de TSH pouvant se produire dès la4ème semaine de gestation, les femmes enceintes qui prennent de lalévothyroxine devraient vérifier leur TSH au cours de chaque trimestre afin deconfirmer que les marqueurs sériques maternels se situent dans l’intervallede référence de la grossesse en fonction du trimestre de la grossesse. Puisquedes taux de TSH après l’accouchement sont similaires aux valeurs depréconception, le dosage de lévothyroxine devra revenir au dosagepré-grossesse immédiatement après l’accouchement. Un taux de TSH devraêtre dosé 6 à 8 semaines après l’accouchement.

Grossesse

L’expérience a montré qu’il n’existe pas de preuve detératogénicité induite par médicament et / ou de foeto-toxicité chez leshumains aux doses thérapeutiques recommandées. Des taux excessivement élevésde lévothyroxine lors de la grossesse peuvent avoir un effet négatif sur ledéveloppement fœtal et postnatal.

L’association de la lévothyroxine avec des antithyroïdiens n'est pasrecommandée pendant la grossesse. Une telle association nécessiterait desposologies plus élevées d’antithyroïdiens, qui sont connus pour passer àtravers le placenta et à induire une hypothyroïdie chez le nourrisson.

Le test de suppression thyroïdienne ne doit pas être réalisé lors de lagrossesse car l’application des substances radioactives est contre-indiquéechez les femmes enceintes.

Allaitement

Des faibles concentrations de lévothyroxine sont secrétées dans le laitmaternel mais des concentrations élevées atteintes aux doses thérapeutiques­recommandées n’entraînent pas une hyperthyroïdie ou la suppression de lasécrétion de TSH chez le nourrisson.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucunes études sur les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules età utiliser des machines n’ont été effectuées. Cependant, comme lalévothyroxine est identique à l'hormone thyroïdienne naturelle, THYROFIX nedevrait pas avoir d'influence sur l'aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Dans le cas où une limite de tolérance individuelle pour la lévothyroxine­sodique est dépassée ou après un surdosage, il est possible que surviennentles symptômes types cliniques suivants d’hyperthyroïdie, plusparticulière­ment si la dose est augmentée trop rapidement au début dutraitement : Arythmies cardiaques (par ex. fibrillation auriculaire etextrasystoles), tachycardie, palpitations, crise d’angine de poitrine,hyper­tension, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, perte de poids,tremblement, nervosité, excitabilité, insomnie, hypertension intracrânienne­bénigne chez les enfants, dyspnée, appétit accru, douleur abdominale,nausées, diarrhées, vomissements, crampes, perte des cheveux transitoire chezles enfants, crampes musculaires, faiblesse musculaire, craniosténose chez lesnourrissons et la fermeture prématurée de l’épiphyse chez les enfants,irrégu­larités menstruelles, céphalées, bouffées de chaleur, fièvre ettranspiration, intolérance à la chaleur chez les enfants.

Dans ce cas, la posologie journalière sera réduite ou le médicamentarrêté pendant plusieurs jours. Le traitement peut être repris dèsdisparition des effets indésirables.

En cas d’hypersensibilité à l’un des ingrédients du THYROFIX, il peutse produit des réactions allergiques plus particulièrement sur la peau et lesvoies respiratoires. Des cas d’angioedèmes ont été rapportés.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Un taux élevé de T3 est un indicateur fiable de surdosage, plus des tauxélevés de T4 ou fT4.

Après un surdosage, une augmentation important des symptômes a étéconstatée dans le taux métabolique (voir rubrique 4.8.)

Selon l’ampleur du surdosage, il est recommandé que le traitement aveccomprimé soit interrompu et que des tests soient réalisés.

Les symptômes qui consistent en des effets sympathomimétiques intenses telsque la tachycardie, l’anxiété, l’agitation et l’hyperkinésie peuventêtre soulagés par des bêtabloquants. Une plasmaphérèse peut aider en cas dedoses extrêmes.

Chez les patients prédisposés, des cas isolés de convulsions ont étéreportés lors du dépassement du seuil de tolérance de la doseindividuelle.

Un surdosage de lévothyroxine peut entraîner des symptômesd’hy­perthyroïdie et peut mener à des troubles psychotiques, plusparticulière­ment chez les patients présentant un risque de psychose.

Quelques cas de mort subite d'origine cardiaque ont été rapportés chez despatients ayant pris de façon abusive de la lévothyroxine pendant de nombreusesannées.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Hormones thyroïdiennes, Code ATC:H03A A01.

La lévothyroxine synthétique contenue dans les comprimés de THYROFIX agitcomme la principale hormone thyroïdienne naturellement sécrétée par lathyroïde. Elle est convertie en T3 dans les organes périphériques et, telleune hormone endogène, développe ses propres effets aux récepteurs T3. Lecorps n’est pas capable de faire la différence entre la lévothyroxine­endogène et exogène.

Suite à la conversion partielle de la liothyronine (T3), en particulier auniveau du foie et des reins, les effets caractéristiques des hormonesthyroïdi­ennes observés sur le développement, la croissance et le métabolismede l’organisme, sont médiés par l'activation des récepteurs T3.

L’hormonothérapie substitutive conduit à la normalisation des processusméta­boliques. Par exemple, une augmentation des taux de cholestérol du fait del'hypothyroïdie est réduite de façon significativement par l'administrationde la lévothyroxine.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La lévothyroxine par voie orale est absorbée quasiment exclusivement dansl‘intestin grêle.

Dépendant largement de la formulation galénique, l’absorption de lalévothyroxine administrée par voie orale et à jeun, peut atteindre 80 %,principalement au niveau de l'intestin grêle. L'absorption est réduite demanière significative si le produit est administré en présence de nourriture.Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 2 à 3 heuresaprès administration.

Suite à l’administration orale, le délai d’action est de 3 à5 jours. La lévothyroxine présente une liaison extrêmement élevée auxprotéines de transport spécifiques d’environ 99,97 %. La liaisonhormone-protéine n’est pas covalente et donc la fraction liée dans le plasmase trouve dans un échange continu et très rapide avec la fraction del’hormone libre.

En raison de sa forte liaison aux protéines plasmatiques, la lévothyroxinen’est pas éliminée par hémodialyse ni par hémoperfusion.

La demi-vie de lévothyroxine est en moyenne de 7 jours. En casd’hyperthy­roïdie, elle est plus courte (3 à 4 jours) et en casd’hypothyroïdis­me, elle est plus longue (environ 9 à 10 jours). Le volumede distribution est d’environ 10 à 12 l. Le foie contient 1/3 de lalévothyroxine sodique extra-thyroïdale, qui est rapidement échangeable avecla lévothyroxine sérique. Les hormones thyroïdiennes sont principalemen­tmétabolisées dans le foie, les reins, le cerveau et les muscles. Lesmétabolites sont excrétés dans les urines et les fèces. La clairanceméta­bolique de la lévothyroxine est d’environ 1,2 l de plasma / jour.

Le passage de la lévothyroxine à travers la barrière placentaire est trèsfaible. Pendant le traitement de la dose normale, seules de petites quantitésde lévothyroxine sont sécrétées dans le lait maternel.

5.3. Données de sécurité préclinique

Toxicité aiguë

La lévothyroxine cause une toxicité aiguë très légère.

Toxicité chronique

La toxicité chronique de lévothyroxine a été étudiée chez plusieursespèces animales (rat, chien). À doses élevées, des signesd’hépato­pathie, une fréquence accrue de néphrose spontanée et desvariations de poids de certains organes ont été observés chez le rat. Aucuneffet significatif n'a été observé chez les chiens.

Toxicité pour la reproduction

Les hormones thyroïdiennes traversent le placenta en très faiblesquantités.

Lors de l'administration de la lévothyroxine en début de grossesse, chez lerat, les effets à type de morts fœtales et néonatales, ne sont survenus quepour des doses très élevées. Des effets sur la formation des membres chez lessouris et sur le développement du système nerveux central chez les chinchillasont été signalés, mais des études de tératogénicité chez le cobaye et lelapin n'ont pas signalé d'augmentation des anomalies congénitales.

Les effets sur la fertilité ne sont pas connus.

Mutagénicité

Aucune information n’est disponible à ce sujet. Jusqu'à présent, iln’existe aucune donnée suggérant des dommages sur la descendance en raisonde changements dans le génome, provoqués par les hormones thyroïdiennes.

Cancérogénicité

Aucune étude à long terme n’a été menée chez l’animal avec lalévothyroxine.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose en poudre (E460), croscarmellose sodique (E468), silice colloïdaleanhydre (E551), cellulose microcristalline (E460), stéarate de magnésium(Ε572).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de conditions de conservation concernant latempérature.

A conserver dans l'emballage d'origine, afin de protéger contrel'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquette :

Les comprimés sont sous plaquettes transparentes (PVC/TE/PVDC/­Aluminium)et conditionnés en boîte. Chaque boîte contient 30, 50, 60 ou100 comprimés sous plaquettes transparentes (PVC/TE/PVDC/­Aluminium)mul­tiples de 15 ou 25 comprimés et la Notice pour le patient.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Uni-Pharma Kleon Tsetis Pharmaceutical Laboratories S.A.

14th km National Road 1

145 64 Kifissia

grece

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 807 8 5 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/TE/P­VDC/Aluminium).

· 34009 302 006 3 6 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/TE/P­VDC/Aluminium)­..

· 34009 302 006 4 3 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/TE/P­VDC/Aluminium)­..

· 34009 302 006 5 0 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/TE/P­VDC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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