Résumé des caractéristiques - THYROFIX 75 microgrammes, comprimé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
THYROFIX 75 microgrammes, comprimé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Lévothyroxinesodique..........................................................................................75 microgrammes
Pour un comprimé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé blanc, rond, biconvexe avec un diamètre de 6,5 mm et uneépaisseur moyenne de 3,5 mm, avec un marquage « 75 » sur une face.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement du goitre euthyroïdien bénin, notamment chez les adultes oùl'iode n'est pas indiqué,
· Prévention des rechutes post-chirurgicales du goitre euthyroïdien, enfonction du statut hormonal postopératoire,
· Hormonothérapie substitutive,
· Traitement à visée freinatrice dans le cancer de la thyroïde,
· Traitement adjuvant au cours du traitement par antithyroïdiens desynthèse,
· Usage diagnostique pour le test de suppression thyroïdienne (posologie75, 100, 150 et 200 mcg).
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Afin de traiter chaque patient en fonction de ses besoins individuels, lescomprimés sont disponibles avec une teneur en lévothyroxine sodique de 13 à100 microgrammes. Donc les patients doivent habituellement ne prendre qu’unseul comprimé par jour. Les recommandations posologiques ne sont données qu'àtitre indicatif.
La posologie quotidienne devra être déterminée sur la base de tests delaboratoire et sur les examens cliniques.
Comme un certain nombre de patients présentent des concentrations élevéesde T4 et fT4, la concentration basale sérique de l'hormone stimulant lathyroïde (TSH) » fournit une information plus fiable pour suivre le cours detraitement.
Excepté pour les nouveau-nés atteints d'hypothyroïdie congénitale, où lasubstitution rapide est importante, le traitement hormonal de la thyroïde doitêtre débuté à faible dose et augmenté progressivement toutes les 2 à4 semaines jusqu'à obtention de la posologie optimale de substitution.
La durée du traitement est généralement indéterminée lors d’unehormonothérapie substitutive en cas d'hypothyroïdie après strumectomie outhyroïdectomie et pour la prévention des rechutes post-chirurgicales du goitreeuthyroïdien.
Un traitement concomitant de l'hyperthyroïdie après obtention d’uneeuthyroïdie est indiqué le temps de la prise du médicamentantithyroïdien.
Pour le goitre euthyroïdien bénin, une durée de traitement de 6 mois à2 ans est nécessaire. Pour éviter le goitre récurrent, la prévention paradministration d’iode à faible dose (100–200 mcg/jour) est recommandée. Sile traitement thérapeutique n'était pas suffisant au cours de ce délai, lachirurgie ou un traitement du goitre par de l'iode radioactif doit êtreenvisagée.
Si une augmentation trop rapide dans le métabolisme survient (à l’originede diarrhée, nervosité, pouls rapide, insomnie, tremblements et parfoisdouleurs d'angine de poitrine signe d’une ischémie cardiaque sous-jacente),la posologie doit être diminuée voire arrêtée, pour un jour ou deux, puisreprise à une posologie inférieure.
Population pédiatrique
Pour les nouveau-nés et les nourrissons atteints d'hypothyroïdiecongénitale, où la substitution rapide est importante, la posologie initialerecommandée est de 10 à 15 microgrammes par kg de poids corporel par jourpour les 3 premiers mois. Par la suite, la posologie doit être ajustéeindividuellement en fonction de l’état clinique, des résultats de la TSH etde l'hormone thyroïdienne.
Pour les enfants atteints d'hypothyroïdie acquise, la posologie initialerecommandée est de 12,5 à 50 microgrammes par jour. La posologie doit êtreprogressivement augmentée toutes les 2 à 4 semaines en fonction de l’étatclinique, des résultats de la TSH et de l'hormone thyroïdienne jusqu'àobtention de la posologie optimale de substitution.
Personnes âgées
Chez les patients âgés, chez les patients atteints de maladie coronarienne,et chez les patients atteints d'hypothyroïdie sévère ou chronique, uneprudence particulière est requise lors de l'initiation du traitement parhormones thyroïdiennes, c’est-à-dire, il faut administrer une posologieinitiale faible (par exemple, 12,5 microgrammes/jour) qui devra alors êtreaugmentée progressivement et à intervalles réguliers (par exemple, uneaugmentation progressive de 12,5 microgrammes/jour toutes les deux semaines)avec une surveillance fréquente des résultats biologiques. Une posologie,inférieure à la posologie optimale de substitution, et ne résultant donc pasd'une correction complète des taux de TSH, pourrait cependant être prise enconsidération.
L'expérience a montré qu'une posologie plus faible est suffisante chez lespatients de faible poids et chez les patients avec un grand goitrenodulaire.
Indication | Posologie recommandée (microgrammes de lévothyroxine sodique/jour) | |||||||||||||||||||||||||
Traitement du goitre euthyroïdien bénin | 75 – 200 | |||||||||||||||||||||||||
prévention des rechutes post-chirurgicales du goitre euthyroïdien | 75 – 200 | |||||||||||||||||||||||||
Hormonothérapie substitutive chez les adultes | ||||||||||||||||||||||||||
· posologie initiale | 25 – 50 | |||||||||||||||||||||||||
· posologie optimale | 100 – 200 | |||||||||||||||||||||||||
Hormonothérapie substitutive chez les nouveau-nés, les nourrissons et lesenfants | ||||||||||||||||||||||||||
posologie initiale pour l'hypothyroïdie congénitale posologie initiale pour l'hypothyroïdie acquise | 10 – 15 microgrammes par kg de poids corporel 12,5 – 50 | |||||||||||||||||||||||||
· posologie optimale | 100 – 150 microgrammes/m² de surface corporelle | |||||||||||||||||||||||||
Traitement adjuvant au cours du traitement par antithyroïdiens del'hyperthyroïdie | 50 – 100 | |||||||||||||||||||||||||
Traitement à visée freinatrice dans le cancer de la thyroïde | 150 – 300 | |||||||||||||||||||||||||
Usage diagnostique pour le test de suppression thyroïdienne |
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Mode d’administration
Les posologies quotidiennes peuvent être administrées en uneseule fois.
Ingestion : en une seule prise par jour le matin à jeun, une demi-heureavant le petit déjeuner, de préférence avec un peu de liquide (par exemple,un demi-verre d'eau).
Les nourrissons doivent recevoir la posologie totale au moins 30 minutesavant le premier repas de la journée. Les comprimés doivent être dissous dansl'eau et la solution, préparée extemporanément, doit être administrée avecun peu plus de liquide.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1,
· Insuffisance surrénalienne non traitée, insuffisance hypophysaire nontraitée, et thyrotoxicose non traitée,
· Le traitement par des comprimés de THYROFIX ne doit pas être initié encas d’infarctus aigu du myocarde, de myocardite aiguë, et depancardite aiguë,
· L’association de Ia lévothyroxine à un antithyroïdien dans letraitement d'une hyperthyroïdie n'est pas indiquée en cas de grossesse (voirrubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Avant de débuter le traitement par hormones thyroïdiennes, ou avantd'effectuer un dosage de la TSH, les pathologies ou dérèglements suivantsdoivent être exclus ou traités : l’insuffisance coronarienne, l’angine depoitrine, l'artériosclérose, l'hypertension, l'insuffisance hypophysaire(hypopituitarisme), l'insuffisance surrénale. Le goître doit également êtreexclu ou traité avant de débuter le traitement par hormonesthyroïdiennes.
Lors de l’initiation du traitement de lévothyroxine chez les patientsprésentant un risque de troubles psychotiques, il est recommandé de commencerpar une faible posologie de lévothyroxine et d’augmenter lentement le dosageau début du traitement. Il est recommandé de surveiller le patient. Si dessignes de troubles psychotiques se présentent, un ajustement de la posologie delévothyroxine doit être envisagé.
Même une légère hyperthyroïdie induite par le médicament doit êtreévitée chez les patients atteints d'insuffisance coronarienne, d'insuffisancecardiaque ou de tachycardie. Dans ce cas-là, des contrôles fréquents desparamètres thyroïdiens doivent être réalisés.
Dans le cas d'une hypothyroïdie secondaire, la cause doit être déterminéeavant la prise de l’hormonothérapie substitutive et si nécessairel’hormonothérapie substitutive d’une insuffisance surrénale compenséedoit être initiée.
Lorsqu’un goître est supposé, un test à la TRH doit être effectué ouune scintigraphie réalisée avant le traitement.
Chez les femmes ménopausées présentant une hypothyroïdie et un risqueaccru d’ostéoporose, des taux sériques de lévothyroxine au-delà desvaleurs normales hautes doivent être évités, et, par conséquent, la fonctionthyroïdienne doit être surveillée attentivement.
La lévothyroxine ne doit pas être administrée au cours d’unehyperthyroidie, excepté comme traitement adjuvant aux antithyroidiens desynthèse.
Une fois qu’un traitement par lévothyroxine a été instauré, il estrecommandé d'ajuster la posologie en fonction de l’état clinique et desrésultats biologiques du patient, en cas de substitution par une autrespécialité.
Une hypothyroïdie et/ou une diminution du contrôle d'une hypothyroïdiepeuvent survenir en cas d’association de l'orlistat et de la lévothyroxine(voir rubrique 4.5). Les patients prenant de la lévothyroxine doivent êtreinformés de consulter un médecin avant de commencer ou d’arrêter ou demodifier le traitement avec l’orlistat car il peut être judicieux de prendrel’orlistat et la lévothyroxine à des moments différents et d’adapter laposologie de la lévothyroxine.
L’obésité sans hypothyroidie n’est pas une indication des hormonesthyroidiennes. Le traitement avec lévothyroxine n’entraine pas de perte depoids chez les patients euthyroïdiens. Des posologies substantielles peuventcauser des effets indésirables graves voire mettant en danger la vie dupatient. La lévothyroxine à doses élevées ne doit pas être administréesavec certaines substances pour la perte de poids, par ex. sympathomimétiques(voir rubrique 4.9).
Pour les patients diabétiques et les patients sous traitement anticoagulant,voir rubrique 4.5.
Un ECG avant le début du traitement par lévothyroxine est recommandé, carles changements induits par l'hypothyroïdie peuvent être identiques à ceuxinduits par une ischémie myocardique.
Les parents d'enfants sous traitement thyroidien doivent être informés dela possibilité de la perte partielle des cheveux au cours des premiers mois detraitement, mais cet effet est habituellement transitoire et les cheveuxrepoussent habituellement.
Il faut être prudent lorsque la lévothyroxine est administrée à despatients ayant des antécédents d'épilepsie. Des convulsions ont étérarement rapportées lors de l'instauration du traitement par la lévothyroxinesodique, et peuvent être liées à l'effet de l'hormone thyroïdienne sur leseuil épileptogène.
Il convient de surveiller les paramètres hémodynamiques lors del’instauration du traitement par la lévothyroxine chez des nouveau-nésprématurés de très faible poids à la naissance, car un collapsuscirculatoire pourrait se produire en raison de l’immaturité de la fonctionsurrénalienne.
Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par comprimé,c’est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Agents antidiabétiques
La lévothyroxine peut diminuer l'effet des antidiabétiques. Pour cetteraison, la glycémie doit être contrôlée fréquemment au début du traitementpar l'hormone thyroïdienne et la posologie de l’antidiabétique doit êtreadaptée, si nécessaire.
+ Dérivés coumariniques
L'effet du traitement anticoagulant peut être augmenté par des traitementsconcomitants avec la lévothyroxine qui pourraient augmenter le risqued’hémorragie, par exemple CNS ou saignements gastrointestinaux, plusparticulièrement chez les patients âgés. Par conséquent, il est nécessairede contrôler les paramètres de la coagulation régulièrement au début et encours de traitement par la lévothyroxine. Si nécessaire, la posologie dumédicament anticoagulant doit être adaptée.
+ Inhibiteurs de protéases
Les inhibiteurs de protéases (par ex. : ritonavir, indinavir, lopinavir)pourraient influencer l’effet de la lévothyroxine. Une surveillance plusétroite des paramètres de l’hormone thyroïdienne est recommandée. Sinécessaire, la posologie de lévothyroxine devra être adaptée.
+ Phénytoïne
La phénytoïne pourrait influencer les effets du lévothyroxine endéplaçant la lévothyroxine des protéines plasmatiques résultant d’unefraction élevée de fT4 et fT3. D’autre part, la phénytoïne augmente lamétabolisation hépatique de la lévothyroxine. Une surveillance plus étroitedes paramètres de l’hormone thyroïdienne est recommandée.
+ Colestyramine, colestipol
L'ingestion de résines échangeuses d’ions, la colestyramine et lecolestipol par exemple, réduit l'absorption de la lévothyroxine sodique. Lalévothyroxine sodique doit donc être prise 4–5 heures avant l'administrationde ces produits.
+ Aluminium, fer et sels de calcium
Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments contenant del'aluminium (antiacides, sucralfate) pourraient réduire l'effet de lalévothyroxine. Les médicaments contenant de la lévothyroxine doivent doncêtre administrés au moins 2 heures avant ceux contenant de l'aluminium.
Il en est de même pour les médicaments contenant du fer et des sels decalcium.
+ Salicylés, dicoumarol, furosémide, clofibrate
Les salicylés, dicoumarol, le furosémide utilisé à des doses élevées(250 mg), le clofibrate et d’autres substances sont susceptibles de déplacerla lévothyroxine de son site de liaison aux protéines plasmatiques, résultanten une fraction fT4 élevée.
+ Orlistat
Une hypothyroïdie et/ou une diminution du contrôle d'une hypothyroïdiepeuvent survenir en cas d’association de l'orlistat et de la lévothyroxine.Cela pourrait être dû à une diminution de l'absorption des sels iodés et/oude la lévothyroxine.
+ Sevelamer
Le sevelamer pourrait diminuer l’absorption de lévothyroxine. Parconséquent, il est recommandé de surveiller les éventuels changements de lafonction thyroïdienne au début ou à la fin d'une association. Si nécessaire,la posologie de lévothyroxine devra être adaptée.
+ Inhibiteurs des tyrosines kinases
Les inhibiteurs des tyrosine kinases (par exemple l'imatinib, sunitinib)peuvent réduire l'efficacité de la lévothyroxine. Par conséquent, il estrecommandé de surveiller les éventuels changements de la fonction thyroidienneau début ou à la fin d'une association. Si nécessaire, la posologie delévothyroxine devra être adaptée.
+ Propylthiouracil, glucocorticoïdes, bétabloquants, amiodarone et lesproduits de contraste iodés
Ces substances inhibent la conversion périphérique de T4 en T3.
En raison de sa haute teneur en iode, l’amiodarone peut déclencher unehyperthyroïdie tout comme une hypothyroïdie. Une prudence particulière estconseillée dans le cas d’un goitre nodulaire non encore diagnostiqué.
+ Sertraline, chloroquine/proguanil
Ces substances diminuent l'efficacité de la lévothyroxine et augmentent letaux sérique de TSH.
+ Inducteurs enzymatiques
Les inducteurs enzymatiques tels que les barbituriques ou la carbamazépinepeuvent augmenter le métabolisme hépatique de la lévothyroxine.
+ Œstrogènes
Des posologies plus élevées de lévothyroxine peuvent être nécessairechez les femmes sous contraceptifs contenant des œstrogènes ou chez les femmesménopausées sous traitement hormonal substitutif.
+ Composés contenant du soja
Les compléments alimentaires à base de soja peuvent diminuer l'absorptionintestinale de la lévothyroxine. Par conséquent, un ajustement de la posologiede THYROFIX peut être nécessaire, en particulier au début ou à la fin de laprise de ces compléments alimentaires.
+ Antidépresseurs tricycliques
La lévothyroxine augmente la sensibilité des récepteurs auxcatécholamines accélérant ainsi la réponse aux antidépresseurs tricycliques(comme l'amitriptyline, l'imipramine).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Le traitement par lévothyroxine devra être absolument poursuivi lors de lagrossesse et l’allaitement en particulier. Les posologies peuvent mêmeaugmenter au cours de la grossesse. La hausse de TSH pouvant se produire dès la4ème semaine de gestation, les femmes enceintes qui prennent de lalévothyroxine devraient faire mesurer leur TSH au cours de chaque trimestreafin de confirmer que les marqueurs sériques maternels se situent dans la plagede référence de la grossesse en fonction du trimestre. Puisque des taux de TSHaprès l’accouchement sont similaires aux valeurs de préconception, le dosagede lévothyroxine devra revenir au dosage pré-grossesse immédiatement aprèsl’accouchement. Un taux de TSH devra être obtenu 6 à 8 semaines aprèsl’accouchement. GrossesseL’expérience a montré qu’il n’existe pas de preuve detératogénicité induite par médicament et / ou de foeto-toxicité chez leshumains au dosage thérapeutique recommandé. Des taux excessivement élevés delévothyroxine lors de la grossesse peuvent avoir un effet négatif sur ledéveloppement fœtal et postnatal.
L’association de la lévothyroxine avec des antithyroïdiens n'est pasrecommandée pendant la grossesse. Une telle association nécessiterait desposologies plus élevées d’antithyroïdiens, qui sont connus pour passer àtravers le placenta et à induire une hypothyroïdie chez le nourrisson.
Les tests de diagnostic pour le dosage de la TSH ne doivent pas êtreréalisés lors de la grossesse car l’application des substances radioactivesest contre-indiquée chez les femmes enceintes.
AllaitementDes faibles concentrations de lévothyroxine sont secrétées dans le laitmaternel mais des fortes concentrations atteintes à la posologie thérapeutiquerecommandée n’entraînent pas une hyperthyroïdie ou la suppression de lasécrétion de TSH chez le nourrisson.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Aucunes études sur les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules età utiliser des machines n’ont été effectuées. Cependant, comme lalévothyroxine est identique à l'hormone thyroïdienne naturelle, THYROFIX nedevrait pas avoir d'influence sur l'aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Dans le cas où une limite de tolérance individuelle pour la lévothyroxinesodique est dépassée ou après un surdosage, il est possible que surviennentles symptômes types cliniques suivants d’hyperthyroïdisme, plusparticulièrement si la dose est augmentée trop rapidement au début dutraitement : Arythmies cardiaques (par ex. fibrillation auriculaire etextrasystoles), tachycardie, palpitations, condition d’angine, hypertension,insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, perte de poids, tremblement,nervosité, excitabilité, insomnie, hypertension intracrânienne bénigne chezles enfants, dyspnée, appétit accru, douleur abdominale, nausées, diarrhées,vomissements, crampes, perte des cheveux transitoire chez les enfants, crampesmusculaires, faiblesse musculaire, craniosténose chez les nourrissons et lafermeture prématurée de l’épiphyse chez les enfants, irrégularitésmenstruelles, céphalées, bouffées de chaleur, fièvre et transpiration,intolérance à la chaleur chez les enfants.
Dans ce cas, la posologie journalière sera réduite ou le médicamentarrêté pendant plusieurs jours. Le traitement peut être repris dèsdisparition des effets indésirables.
En cas d’hypersensibilité à l’un des ingrédients du THYROFIX, il peutse produit des réactions allergiques plus particulièrement sur la peau et lesvoies respiratoires. Des cas d’Œdème de Quincke ont été rapportés.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un niveau élevé de T3 est un indicateur fiable de surdosage, plus des tauxélevés de T4 ou fT4.
Après un surdosage, une augmentation important des symptômes a étéconstatée dans le taux métabolique (voir rubrique 4.8.)
Selon l’ampleur du surdosage, il est recommandé que le traitement aveccomprimé soit interrompu et que des tests soient réalisés.
Les symptômes consistant en des effets sympathomimétiques intenses tels quela tachycardie, l’anxiété, l’agitation et l’hyperkinésie peuvent êtresoulagés par des bêtabloquants. Une plasmaphérèse peut aider en cas de dosesextrêmes.
Chez les patients prédisposés, des cas isolés de convulsions ont étéreportés lors du dépassement du seuil de tolérance de la doseindividuelle.
Un surdosage de lévothyroxine peut entraîner des symptômesd’hyperthyroïdie et peut mener à des troubles psychotiques, plusparticulièrement chez les patients présentant un risque de psychose.
Quelques cas de mort subite d'origine cardiaque ont été rapportés chezdes patients ayant pris de façon abusive de la lévothyroxine pendant denombreuses années.5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: Hormones thyroïdiennes, code ATC:H03A A01
La lévothyroxine synthétique contenue dans les comprimés de THYROFIX agitcomme la principale hormone thyroïdienne naturellement sécrétée par lathyroïde. Elle est convertie en T3 dans les organes périphériques et, telleune hormone endogène, développe ses propres effets aux récepteurs T3. Lecorps n’est pas capable de faire la différence entre la lévothyroxineendogène et exogène.
Suite à la conversion partielle de la liothyronine (T3), en particulier auniveau du foie et des reins, les effets caractéristiques des hormonesthyroïdiennes observés sur le développement, la croissance et le métabolismede l’organisme, sont médiés par l'activation des récepteurs T3.
L’hormonothérapie substitutive conduit à la normalisation des processusmétaboliques. Par exemple, une augmentation des taux de cholestérol du fait del'hypothyroïdie est réduite de façon significativement par l'administrationde la lévothyroxine.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La lévothyroxine administrée oralement est absorbée quasimentexclusivement dans l‘intestin grêle.
Dépendant largement de la formulation galénique, l’absorption de lalévothyroxine administrée par voie orale et à jeun, peut atteindre 80 %,principalement au niveau de l'intestin grêle. L'absorption est réduite demanière significative si le produit est administré en présence de nourriture.Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 2 à 3 heuresaprès administration.
Suite à l’administration orale, le délai d’action est de 3 à5 jours. La lévothyroxine expose une liaison extrêmement élevée vers lesprotéines de transport spécifiques d’environ 99,97 %. La liaisonhormone-protéine n’est pas covalente et donc la fraction liée dans le plasmase trouve dans un échange continu et très rapide avec la fraction del’hormone libre.
En raison de sa forte liaison aux protéines plasmatiques, la lévothyroxinen’est pas éliminée par hémodialyse ni par hémoperfusion.
La demi-vie de lévothyroxine est en moyenne de 7 jours. En casd’hyperthyroïdisme, elle est plus courte (3 à 4 jours) et en casd’hypothyroïdisme, elle est plus longue (environ 9 à 10 jours). Le volumede distribution est d’environ 10 à 12 l. Le foie contient 1/3 de lalévothyroxine sodique extra-thyroïdale, qui est rapidement échangeable avecla lévothyroxine en sérum. Les hormones thyroïdiennes sont principalementmétabolisées dans le foie, les reins, le cerveau et les muscles. Lesmétabolites sont excrétés dans les urines et les fèces. La clairancemétabolique de la lévothyroxine est d’environ 1,2 l de plasma / jour.
Le passage de la lévothyroxine à travers la barrière placentaire est trèsfaible. Pendant le traitement de la dose normale, seules de petites quantitésde lévothyroxine sont sécrétées dans le lait maternel.
5.3. Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë :
La lévothyroxine cause une toxicité aiguë très légère.
Toxicité chronique :
La toxicité chronique de lévothyroxine a été étudiée chez plusieursespèces animales (rat, chien). À doses élevées, des signesd’hépatopathie, une fréquence accrue de néphrose spontanée et desvariations de poids de certains organes ont été observés chez le rat. Aucuneffet significatif n'a été observé chez les chiens.
Toxicité pour la reproduction :
Les hormones thyroïdiennes traversent le placenta en très faiblesquantités.
Lors de l'administration de la lévothyroxine en début de grossesse, chez lerat, les effets à type de morts fœtales et néonatales, ne sont survenus quepour des doses très élevées. Des effets sur la formation des membres chez lessouris et sur le développement du système nerveux central chez les chinchillasont été signalés, mais des études de tératogénicité chez le cobaye et lelapin n'ont pas signalé d'augmentation des anomalies congénitales.
Les effets sur la fertilité ne sont pas connus.
Mutagénicité :
Aucune information à ce sujet. Jusqu'à présent, il n’existe aucuneindication suggérant des dommages sur la descendance en raison de changementsdans le génome, provoqués par les hormones thyroïdiennes.
Cancérogénicité :
Aucune étude à long terme n’a été menée chez l’animal avec lalévothyroxine.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Cellulose en poudre (E460), croscarmellose sodique (E468), silice colloïdaleanhydre (E551), cellulose microcristalline (E460), stéarate de magnésium(Ε572).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de conditions de conservation concernant latempérature. Conserver dans l'emballage d'origine, afin de protéger contrel'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquette :
30, 50, 60 ou 100 comprimés sous plaquettes transparentes(PVC/TE/PVDC/Aluminium) ; chaque plaquette contient 15 ou 25 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
UNI-PHARMA KLEON TSETIS PHARMACEUTICAL LABORATORIES S.A.
14E KM ROUTE NATIONALE 1
GR-145 64 KIFISSIA
GRECE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 137 9 3 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/TE/PVDC/Aluminium).
· 34009 300 138 0 9 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/TE/PVDC/Aluminium).
· 34009 300 138 1 6 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/TE/PVDC/Aluminium).
· 34009 300 138 2 3 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/TE/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.
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