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TIORFAN 30 mg ENFANTS, poudre orale en sachet-dose - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - TIORFAN 30 mg ENFANTS, poudre orale en sachet-dose

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

TIORFAN 30 mg ENFANTS, poudre orale en sachet-dose

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Racécadotril.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..30 mg.

Pour un sachet-dose.

Excipient à effet notoire: chaque sachet contient 2,9 mg de saccharose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre orale en sachet-dose

Poudre blanche avec une odeur caractéristique d'abricot

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

En complément à la réhydratation orale, traitement symptomatique desdiarrhées aiguës du nourrisson.

L'importance de la réhydratation par soluté de réhydratation orale ou parvoie intraveineuse doit être adaptée en fonction de l'intensité de ladiarrhée, de l'âge et des particularités de l'enfant (maladiesasso­ciées…).

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale.

Tiorfan 30 mg est indiqué chez l'enfant d'un poids supérieur ou égal à13 kg.

Posologie

La posologie usuelle journalière est établie en fonction du poids corporelsur la base de 1,5 mg/kg par prise, jusqu’à un maximum de trois prisesréparties dans la journée.

En pratique :

Nombre de sachet(s) par prise en fonction du poids corporel del'enfant :

· Pour un enfant de 13 à 27 Kg : 1 sachet de 30 mg 3 foispar jour

· Pour un enfant de plus de 27 Kg : 2 sachets de 30mg, 3 foispar jour

Mode d'administration

La poudre peut être versée soit dans l'alimentation, soit dans un verred'eau ou un biberon, en remuant bien et en faisant avaler la totalité dumélange immédiatement.

Le premier jour: une première prise d'emblée, puis selon l’heure de lapremière prise, jusqu’à un maximum de trois prises réparties dans lajournée, en comptant dans ces trois prises la première prise d’emblée. Lesprises doivent se faire de préférence au début des troisprincipau­x repas.

Les jours suivants: trois prises réparties dans la journée, de préférenceau début des trois principaux repas.

La posologie journalière maximale est de trois prises.

Le traitement sera poursuivi jusqu'au retour de deux selles mouléesconsécu­tives, sans dépasser 7 jours.

Populations particulières :

Aucune étude n'a été menée chez les enfants souffrant d'insuffisance­hépatique ou rénale (voir rubrique 4.4)

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le traitement par Tiorfan n'est qu'un traitement adjuvant, en complément dela réhydratation orale et ne dispense en aucun cas de celle-ci. Laréhydratation doit être systématique chez les nourrissons/ enfantsprésentant une diarrhée aigüe, afin de prévenir ou traiter ladéshydratation, et doit être adaptée de façon à compenser les pertes hydroélectroly­tiques.

Le traitement des diarrhées aiguës chez l’enfant repose essentiellementsur la correction des pertes en eau et électrolytes par utilisation de solutésde réhydratation orale et la réalimentation précoce dont les modalitésdépendent en fonction de l'âge de l'enfant et du type de l'alimentatio­nantérieure à la diarrhée.

En cas de diarrhée sévère ou prolongée, de vomissement important ou derefus d'alimentation, une réhydratation par voie intraveineuse devra êtreenvisagée.

La présence de sang ou de pus dans les selles avec fièvre peut être lesigne d'une diarrhée à germe invasif ou la présence d'autres maladies encours. En cas de diarrhée infectieuse avec des manifestations cliniquessuggérant un phénomène invasif, recourir à des antibactériens à bonnediffusion systémique.

Le racécadotril n'a pas été évalué au cours des diarrhées associéesaux antibiotiques. Par conséquent, le racecadotril ne doit pas être utilisédans ces cas.

Du fait d'une biodisponibilité potentiellement réduite, le racécadotril nedevra pas être administré en cas de vomissements prolongés ouincontrôlables

En cas d'insuffisance rénale ou hépatique, Tiorfan ne devra pas êtreadministré en raison de l'absence de données.

Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant uneintolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares)ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient 2,899 g de saccharose par sachet.

Si la quantité de saccharose (source de glucose et de fructose) dans la dosejournalière de ce médicament dépasse 5 g par jour, il faut en tenir comptedans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou dediabète.

Des réactions cutanées ont été rapportées avec l’utilisation de cemédicament. Dans la plupart des cas, ces réactions sont légères et nerequièrent aucun traitement. Cependant dans certaines situations, cesréactions peuvent être sévères et mettre en jeu le pronostic vital ; le lienavec la prise de racécadotril ne peut pas être entièrement exclu. Si desréactions cutanées sévères apparaissent, le traitement par racécadotrildoit être immédiatement arrêté.

Des cas d’hypersensibilité et d’œdème de Quincke ont été rapportéschez des patients traités par le racécadotril. Ces évènements peuventsurvenir à tout moment au cours du traitement.

Un angio-oedème du visage, des extrémités, des lèvres, des muqueuses peutse produire.

Lorsque l'angio-œdème est associé à une obstruction des voiesrespiratoires supérieures, comme par exemple au niveau de la langue, de laglotte et / ou du larynx, un traitement d'urgence doit être immédiatementad­ministré.

Le racécadotril doit être interrompu et le patient doit faire l’objetd’une surveillance médicale étroite avec initiation d’un suivi appropriéjusqu’à disparition complète et durable des symptômes

Les patients ayant des antécédents d'angio-œdème non associé à untraitement par le racécadotril peuvent présenter un risque accru dedévelopper un angio-œdème.

L'utilisation concomitante de racécadotril et d'inhibiteurs de l'enzyme deconversion (IEC) peut augmenter le risque d'angio-oedème (voir rubrique 4.5).Par conséquent, une évaluation rigoureuse du rapport bénéfice / risque estnécessaire avant d'initier le traitement par le racécadotril chez les patientssous inhibiteurs de l'enzyme de conversion

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interaction du racécadotril avec les inhibiteurs de l’enzyme deconversion (IEC).

Association déconseillée :

L'utilisation concomitante de racécadotril et d'inhibiteurs de l'enzyme deconversion (IEC par exemple captopril, enalapril, lisinopril, perindopril,ra­mipril) peut augmenter le risque d’angio-oedème (voir rubrique 4.4).

La prise concomitante de racécadotril avec le lopéramide ou le nifuroxazidene modifie pas la cinétique du racécadotril

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études sur l'animal n'ont montré aucun effet nocif direct ou indirectconcernant la toxicité sur la reproduction. Les données cliniques surl'utilisation de racécadotril au cours de la grossesse sont très limitées. Enconséquence il est préférable par mesure de prudence d'éviter d'utiliser leTIORFAN au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme.

Allaitement

En l'absence de données sur le passage de racécadotril dans le lait et enraison de ses propriétés pharmacologiques et de l'immaturité du tube digestifdu nouveau-né, TIORFAN ne devrait pas être administré au cours del'allaitement.

Fertilité

Aucun effet sur la fertilité n'a été observé lors des études defertilité menées chez les rats mâle et femelle

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le racécadotril n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitudeà conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les essais cliniques conduits au cours de la diarrhée aigüe ont fourni desdonnées de sécurité d'emploi chez 860 nourrissons et enfants traités par duracécadotril et 441 traités par du placebo.

Les effets indésirables listés ci-dessous ont été observés plusfréquemment avec racécadotril qu'avec placebo au cours des essais cliniques,ou ont été rapportés pendant la période de commercialisation.

Les effets indésirables sont repris selon les classes principales desystèmes d’organes MedDRA. Au sein de chaque classe de systèmes d’organes,les effets indésirables sont présentés par fréquence. Au sein de chaquegroupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordredécroissant de gravité. La fréquence des effets indésirables a étédéfinie selon la convention suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent(≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100), rare(≥1/10 000 à <1/1 000), très rares (<1/10 000), fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Classes de systèmes d’organes

Fréquence

Effet indésirable

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Rash, érythème.

Fréquence indéterminée

Urticaire, angio-œdème, œdème de la langue, de la face, de la lèvre, dela paupière, érythème polymorphe, érythème noueux, rash papulaire, prurit,prurigo

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Dans les cas de surdosage rapportés, les patients n'ont pas présentéd'effets indésirables.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique: AUTRE ANTIDIARRHEIQUE (MEDICAMENTAN­TISECRETOIRE INTESTINAL.

Code ATC: A07XA04. (A: appareil digestif et métabolisme).

Le racécadotril est une prodrogue qui doit être hydrolysée en sonmétabolite actif, le thiorphan, qui est un inhibiteur de l'enképhalina­se,enzyme de la membrane cellulaire, présente dans différents tissus, dontl'épithélium intestinal.

Cette enzyme contribue à l'hydrolyse de peptides exogènes et endogènes,telles que les enképhalines.

Le racécadotril protège ainsi les enképhalines de la dégradationen­zymatique, prolongeant ainsi leur action au niveau des synapsesenkép­halinergiques de l'intestin grêle, réduisant ainsil'hypersé­crétion.

Le racécadotril est un antisécrétoire intestinal pur. Il diminuel'hyper­sécrétion intestinale d'eau et d'électrolytes induite par la toxinecholérique ou l'inflammation, sans avoir d'effet sur la sécrétion basale. Ilexerce une activité antidiarrhéique, sans modification du temps de transitintestinal.

Dans deux études cliniques effectués chez l'enfant, le racécadotrilréduit de 40% et 46%,respectivement, les poids de selles dans les premières48 heures.

Une réduction significative de la durée de la diarrhée et le besoin deréhydratation a également été observée.

Une méta-analyse (9 essais cliniques randomisés, racécadotril versusplacebo, en plus de la solution de réhydratation orale) a recueilli lesdonnées individuelles des 1384 garçons et filles souffrant de diarrhéeaigüe de sévérité variée, traités en ambulatoire ou enhospitalisation.

L'âge moyen était de 12 mois (intervalle interquartile: 6 à39 mois).

Un total de 714 patients avait moins de 1 an et 670 patients avaient plusde 1 an. Le poids moyen variait de 7,4 kg à 12.2 kg selon les études. Ladurée globale moyenne de la diarrhée après l'inclusion était de 2,81 joursdans le groupe placebo et de 1,75 jour pour racécadotril.

Par voie orale, l'activité du racécadotril reste périphérique sans effetsur le système nerveux central.

Une étude clinique randomisée, croisée, a montré que le racécadotril100mg à la dose thérapeutique (1 gélule) ou à une dose supérieure(4 gé­lules) n'induit pas de prolongation du QT/QTc chez 56 adultesvolon­taires sains (contrairement à l'effet observé avec la moxifloxacine,u­tilisé comme contrôle positif).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption :

Après administration orale, le racécadotril est rapidement absorbé.L'activité sur l'enképhalinase plasmatique apparaît dès la trentièmeminute.

La biodisponibilité du racécadotril n'est pas modifiée par les repas, maisle pic d'activité est retardé d'environ 1 heure et demie.

Distribution :

Après administration orale de racecadotril marqué au 14C chez desvolontaires sains, la concentration de racécadotril était environ 200 foissupérieure dans le plasma que dans les cellules sanguines et environ 3 foissupérieure dans le plasma que dans le volume total de sang. Le racécadotril nese lie pas aux cellules sanguines de manière importante.

Dans le plasma, le volume apparent moyen de distribution de 66.4 L/kgdémontre une distribution modérée du14C dans les autres tissus.

Quatre-vingt-dix pour cent du métabolite actif du racécadotril, tiorphan,(RS)-N-(1-oxo-2-(mercaptométhyl)-3– phénylpropyl) glycine, sont liés auxprotéines plasmatiques, principalement, l'albumine.

Les propriétés pharmacocinétiques du racécadotril ne sont pas modifiéeslors de l'administration de doses répétées ou chez le sujet âgé.

L'amplitude et la durée d'action du racécadotril sont liées à la doseadministrée. Le pic de concentration est de 2 h 30 environ et correspond àune inhibition de 90 % de l'activité enzymatique pour la dose administrée de1,5 mg/kg.

Pour une dose de 100 mg, la durée d'activité sur l'enképhalina­seplasmatique est d'environ 8 heures.

Biotransformation

La demi-vie biologique du racécadotril, déterminée à partir del'inhibition plasmatique de l'enképhalinase, est de 3 heures.

Le racécadotril est rapidement hydrolysé en tiorphan(RS)-N-(1-oxo-2-(mercaptométhyl)-3-phénylpropyl) glycine, son métaboliteactif, lui-même transformé en métabolites inactifs S-methylthiorphan­sulfoxyde, S methyl tiorfan, acide 2-methanesulfinyl­methyl propionique etacide 2-methylsulfanyl­methyl propionique, qui ont tous été formés à plusde 10% de l'exposition systémique de la molécule mère.

D'autres métabolites mineurs ont également été détectés et quantifiésdans les urines et les matières fécales. L'administration répétée deracécadotril n'induit pas d'accumulation dans l'organisme.

Les données in vitro montrent que, le racécadotril/thi­orfan et ses quatremétabolites inactifs majeurs n'agissent pas de manière significative commeinhibiteurs des isoformes du cytochrome CYP 3A4, 2D6, 2C9, 1A2 et 2C19.

Les données ln vitro montrent que, le racécadotril/thi­orfan et ses quatremétabolites inactifs majeurs n'agissent pas de manière significative commeinducteurs des isoformes du cytochrome CYP (famille 3A, 2A6, 2B6, 2C9/2C19,famille 1A, 2E1) et des enzymes qui se lient à la glucuronyltran­sférase.

Le racécadotril ne modifie pas la liaison protéique de produits fortementliés aux protéines, tels que tolbutamide, warfarine, acide niflumique,digoxine ou phénytoine.

Chez des patients insuffisants hépatiques (cirrhose, Child-Pugh B), leprofil cinétique du métabolite montre les mêmes Tmax et T1/2, et de plusfaibles Cmax (-65 %) et Aire sous la courbe (-29 %), par rapport à dessujets sains.

Chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère (clairance de lacréatinine entre 11 et 39 ml/mn), le profil cinétique du métabolite montreune plus faible Cmax (-49 %) et de plus grandes Aire sous la Courbe (+15 %) etT1/2, par rapport à des volontaires sains (clairance de la créatinine >70 ml/min).

Dans la population pédiatrique, les résultats pharmacodynamiques sontsimilaires à ceux de la population adulte, avec une Cmax atteinte 2 heures30 minutes après l'administration. Il n'y a pas d'accumulation aprèsadministration de doses répétées toutes les 8 heures, pendant 7 jours.

Élimination:

Le racécadotril est éliminé via ses métabolites actifs et inactifs.L'éli­mination se fait surtout par voie rénale (81.4%), et à moindre degrépar voie fécale (environ 8%). L'excrétion par voie pulmonaire n'est passignificative (moins de 1% de la dose).

5.3. Données de sécurité préclinique

Des études de toxicité chronique de 4 semaines réalisées chez des singeset des chiens, utiles pour l'évaluation de la durée du traitement chezl'homme, n'ont mis en évidence aucun effet à des dosages jusqu'à1250 mg/kg/jour et 200 mg/kg qui correspondent à des marges de sécurité de625 et 62 (par rapport à l'homme) respectivement.

Le racécadotril ne s'est pas révélé immunotoxique sur la souris traitéependant 1 mois.

Une exposition de plus longue durée (1an) chez les singes a montré desinfections généralisées et des réponses réduites aux anticorps à lavaccination (à la dose de 500mg/kg/jour) et aucune infection/dépres­sionimmunitai­re à 120 mg/kg/jour.

De même, chez le chien traité à la dose de 200 mg/kg/jour pendant26 semaines quelques réactions infectieuses/im­munes ont été détectées.Leur signification clinique est méconnue : se référer au paragraphe 4.8

Aucun effet mutagénique ou clastogénique du racécadotril n'a étédétecté lors des tests standards in vivo et in vitro.

Des tests de cancérogénicité n'ont pas été effectués car il s'agit d'untraitement de courte durée.

Etudes de toxicité reproductive et du développement (développementpré-embryonnaire et fertilité, développement pré-natal et post-natal,études de développement embryo-fœtal) n'ont révélé aucun effet particulierdu racécadotril.

D'autres effets précliniques (tels qu'anémie sévère vraisemblable­mentaplasique, augmentation de la diurèse, cétonurie, diarrhée) ont étéobservés seulement lors d'une à exposition suffisamment supérieure parrapport à l'exposition maximale chez l'homme. Leur signification clinique n'estpas connue.

Une étude de toxicité réalisée chez des rats juvéniles n’ont mis enévidence aucun effet significatif du au racecadotril à des doses jusqu’à160mg/kg­/jour qui correspond à une dose 35 fois plus élevée que la dosepédiatrique recommandée (ex : 4.5mg/kg/jour).

Malgré l’immaturité de la fonction rénale chez les enfants de moins de1 an, des niveaux d’exposition supérieurs ne sont pas attendus chezceux-ci.

D'autres études de pharmacologie de sécurité n'ont mis en évidence aucuneffet nocif sur le système nerveux central, sur le système cardiovasculaire etles fonctions respiratoires.

Chez l'animal, le racecadotril renforce l'effet de la butylhyoscine sur letransit intestinal et sur l'effet anticonvulsivant de la phénythoïne.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Saccharose, silice colloïdale anhydre, dispersion de polyacrylate à 30 %,arôme abricot (vanilline, gamma undécalactone, gamma nonalactone, caproated'allyle, citron, néroli, orange, gomme arabique, maltodextrine, sorbitol).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans en zone climatiques I et II

2 ans en zone climatiques III et IV

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

3 g de poudre en sachet-dose (PE/Papier/Alu­minium), boîte de 30

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BIOPROJET PHARMA

9 RUE RAMEAU

75002 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 352 114 2 2 : 3 g de poudre en sachet-dose(PE/Papier/A­luminium), boîte de 30

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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